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Introduction

L’évolution économique n’est pas linéaire en effet elle connaît des


fluctuations. Elle est rythmée par un cycle qui va d’une phase d’expansion,
passe par une crise qui peut mener à une récession puis ensuite à une reprise.
La crise de 2008 est une des nombreuses crises qu’on a connue dans le système
de Breton Woods établi après la seconde guerre mondiale (Fondé sur les
accords signés dès 1944, il organise le système monétaire mondial autour du
dollar américain faisant de cette monnaie la seule désormais convertible en or).
Elle débute aux États-Unis, elle est le résultat d’innovations financières et des
dérèglementations irréfléchies opérées depuis les années 1980 (Les trois D,
désintermédiation décloisonnement et déréglementation). Elle s’est propagée
dans le monde notamment via les détenteurs de titres subprimes. La crise de
2008 a permis de prendre conscience de l’interdépendance des pays. Ces crises
touchent la compétitivité des pays. On évalue cette compétitivité par le biais de
différents outils économiques et cela leurs permets de s’évaluer entre eux et se
positionner. Ça met en évidence les forces ainsi que les faiblesses et permet
d’en ressortir les opportunités et les menaces. C’est d’ailleurs à travers cette
étude que les États procèdent aux ajustements à travers différentes politiques
(budgétaires ou monétaires, de rigueur ou de relance, conjoncturelles ou
structurelles).

Nous étudierons la compétitivité de l’économie Française sur la scène


internationale à travers cette analyse. Pour ce faire nous étudierons plusieurs
thèmes importants.

La croissance des pays


Les banques Européennes avaient également misé sur ces titres juteux
qu’étaient les subprimes et ont beaucoup perdu, et pour restaurer leurs ratios
de solvabilité ont restreint l’accès au crédit, ce qui s’est répercuté sur
l’économie réelle car les ménages ont dû diminuer leurs consommations et les
entreprises ont eu plus de mal à investir.
Près d’une dizaine d’année après cette crise qui a bouleversé l’économie
mondiale, l’économie Française s’en est vite remis son PIB Française progresse,
en effet le PIB de la France a évolué de 0,3% à chaque trimestre contre 0,2%
pour l’union européenne en 2019. Sur l’année 2019 la France connaît une
évolution du PIB de 1,2% talonnant de très près la zone Euro qui elle connaît
une évolution de 1,3 contre 2,3% pour les États-Unis et seulement 0,7% pour le
Japon. L’Allemagne elle par contre peine. L’économie Allemande étant une
économie dépendante des exportations et du commerce extérieur, elle a
particulièrement souffert cette année avec la menace du BREXIT. De plus la
montée des exigences en termes de normes antipollution a contribué à
augmenter les difficultés de l’industrie automobile (qui représente quand
même 13% du PIB allemand près d’un cinquième des exportations du pays).
L’Italie, elle, souffre d’un manque vitalité dans son activité. Son Pib trimestriel a
augmenté seulement de 0,1% par trimestre. Son économie est plombée par un
faible gain de productivité et de chômage relativement supérieur à ses
principaux voisins. Malgré les efforts de la France elle reste en dixième position
du classement des pays par PIB selon les données du fond monétaire
international, avec la Chine en première position, les États-Unis ensuite, on
peut également relever la cinquième place de l’Allemagne et la neuvième du
Royaume Uni. En douzième nous avons l’Italie et l’Espagne au quinzième rang.

Le principal moteur de l’économie française est sa demande interne. La


demande interne d’un pays c’est la somme de la consommation finale, de
l’investissement des entreprises, des dépenses des ménages, de variation de
stock et des dépenses du secteur privé et des administrations publiques. En
2019 la contribution de ce facteur au produit intérieur brut est estimée à 1,8
point de pourcentage.

La dette publique
La dette publique est une dette due par un État. Elle regroupe l'ensemble des
engagements financiers qui ont été pris par un pays et ses différentes
institutions publiques pour financer leur fonctionnement. Dans la majorité des
cas, la dette publique se présente sous la forme d'emprunts d'État. La France
est en 19 ème position avec une dette de 96,8% de son PIB devant l’Allemagne
avec 63,9%. L’Italie cumul 136% de son Pib en dette publique, le Japon est le
plus endetté avec 237%.
L’emploi
Le recul de l’activité en 2008 avait de plein fouet touché l’emploi pour la
France. L’emploi s’était replié alors que c’était assez dynamique en 2007.
L’économie Française avait perdu 93 000 postes alors qu’elle avait créé près de
340 000 en 2007 selon l’INSEE. Le taux de chômage qui atteignait 6,8% en mars
2008 a dépassé les 10% entre 2013 et 2015 avant de baisser depuis pour
atteindre 8,8% fin 2018 selon l’INSEE. Le nombre d’emplois salariés a connu de
son côté une longue stagnation. Il est de 16,7 millions en 2018, soit le niveau
qu’il avait atteint dix ans plus tôt à la veille de la grande récession. 

En 2019, en France 71,7% des personnes entre 15 et 64 ans sont actives (en
emploi ou en recherche d’emploi). La part des personnes en emploi continue
de croître avec +0,2 points et atteint son plus haut niveau à 65,5% depuis 1980.
Parmi les personnes en emploi la part des indépendants prends +12,1% par
contre la part des personnes en emploi à durée limitée ou à temps partiel
recule. En moyenne 8,4% de la population active est au chômage sur l’année.
Le pays avec le meilleur taux d’emploi en 2019 c’est l’Islande avec 81,7% de la
population en âge de travailler actifs, la suisse 79,8 % suivi par le Japon en
troisième position avec 77,3%. Nous avons l’Allemagne et le Royaume-Uni qui
sont aussi bien placés avec respectivement 76,4% pour l’Allemagne et 74,2%
pour le Royaume Uni. Toujours devant la France il y a les États-Unis ave 67,9%
et pour la France 65,1%.

Les recherches et développement 


La fonction Recherche & Développement regroupe l’ensemble des processus
qui, partant de la recherche fondamentale ou d’une invention, assurent sa
faisabilité industrielle. Il s’agit donc de l’ensemble des étapes permettant de
passer du laboratoire de recherche à la production industrielle en usine. C’est
facteur clé de la réussite des entreprises, son impact est non négligeable. En
effet cela va lui permettre d’accroître son chiffre d’affaires et protéger certains
de ses produits par des brevets et aussi augmenter son niveau de productivité
et donc contribuer à une augmentation du PIB national. En 2017 la France
dépense 50,6 milliards d’euros soit 2,2% de son PIB en recherches et
développement. La France est l’un des pays les plus impliqués dans l’union
européenne en ce qui concerne la recherche et le développement. Par exemple
en 2015 elle dépense 5,7 milliards d’euros de créances liées au dispositif fiscal
du crédit d’impôt de recherches et développement. C’est un dispositif mis en
place par le gouvernement afin d’aider les entreprises à développer leur
activité de recherche et développement. Il permet aux entreprises innovantes
de financer jusqu’à 30% de leurs dépenses en recherches et développement
(remboursement ou réductions d’impôt sur les sociétés). Dans le cadre de son
projet EUROPE 2002 l’UE tend à consacrer 3% de son PIB à des activités de
recherches et développement. Les efforts Français sont donc insuffisants pour
atteindre ce but qui est d’ailleurs toujours d’actualité en 2020. Les dépenses de
l’Allemagne sur ces postes sont près de deux fois supérieures à celle de la
France en valeur.  L'augmentation des dépenses de R&D est particulièrement
dynamique dans le secteur des entreprises qui réalisent désormais 70 % de la
DIRD. Ce taux atteint 65 % en France et 69 % en Allemagne. Tendanciellement,
la Chine et la Corée du Sud renforcent leur poids mondial en matière de
recherche en entreprise dans les branches industrielles telles que la pharmacie
et les Technologies de l’information et de la Communication. Leur poids dans
les branches de services demeure en revanche modeste.

Niveaux de vie
Ce que l'Insee dénomme le niveau de vie médian de la population en France
métropolitaine s’élève à 20 820 euros annuels, soit 0,4% de plus qu’en 2016 en
euros constants. Cette somme correspond à ce qu'il vous reste pour payer vos
factures, consommer et épargner une fois les impôts directs acquittés. C'est la
cinquième année de hausse consécutive après le repli des années 2009-
2012. Les 10% des ménages les plus pauvres disposent de moins de 11 190
euros par an. Parmi ces personnes, la moitié à un niveau de vie inférieur à 837
euros par mois. Les 10% les plus riches disposent d'une somme supérieure à 38
210 euros. Les inégalités les plus criantes se situent dans les professions
indépendantes. Plus de 17% vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit deux
fois et demie plus que les salariés et les retraités par exemple. Mais sommet de
l'échelle, parmi les 10% les plus riches, la part des revenus dégagés par les
indépendants est trois à quatre fois supérieure. L’année 2019 fut marquée par
de nombreux événements qui l’ont mouvementée notamment des évènements
sociaux. Les mesures d’urgence économiques et sociales décédées à la suite du
mouvement des gilets jaunes et quelques mesures de soutien budgétaires ont
permis de regonfler le porte-monnaie des français ainsi de rehausser le pouvoir
d’achat. Il s’agissait d’une politique budgétaire de relance, car l’État avait alors
activé les dépenses. Les travailleurs rémunérés au SMIC ont vu leurs primes
d’activités être revalorisée de 90 euros chaque mois. Cette prestation était
destinée à compléter les revenus des travailleurs indépendants aux ressources
modestes. La prime d’activité était alors versée à 4,1 millions des foyers, elle
aurait bénéficié à 1,2 millions per personnes en plus dont 500 00 qui n’y
auraient pas pu y prétendre avant. Ce qui a largement contribué à la hausse du
niveau de vie des Français en 2019.
En 2019 la France est classée 26ème dans le classement des meilleurs niveaux de
vie. Avec en première position le Danemark suivie par la Suisse et la Finlande,
les États-Unis en 13ème position.

Avec la nouvelle crise que nous traversons actuellement engendrée par le


Covid19 la situation française risque malheureusement de s’aggraver et les
écarts constatés risquent de se creuser. Bien évidement des politiques de
relance sont mises en place par le gouvernement afin de tenir le cap. Ces
mesures creusent principalement la dette publique qu’il faudra financer après.
Les Français sont conscients qu’ils sont en train d’entrer dans une phase qui va
leurs coûter cher dans un futur plutôt très proche. De nombreuses entreprises
ont licencié car elles ne se trouvaient plus en capacité de régler ce qu’elles
devaient et payer leurs employés. D’autres vont jusqu’à mettre la clé sous la
porte. Le PIB Français va très surement en être impacté, la dette publique se
creuser, les dépenses en recherches fortement diminuer puisqu’il y a presque
un arrêt de l’économie générale.
BIBLIOGRAPHIE
WWW.OECD.ORG

HTTPS://ALTERNATIVES-ECONOMIQUES.FR

HTTPS://ECONOMIE.GOUV.FR

WWW.INSEE.FR

WWW.INVESTIRALETRANGER.COM

HTTPS://JOURNALDUNET.COM

HTTPS://FR.STATISTA.COM

HTTPS://IMF.ORG

COURS D’ÉCONOMIE MME MANZI

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