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Amphithéâtre 

:actualités économiques

Haina.ding@univ-smb.fr  bureau 032

I/ Les impacts financiers de la crise sanitaire sur les entreprises :


A- Quels sont les constats

En France : la dette française passe de 98% à plus de 120% , soit une hausse d’environ 300 milliards
d’euros

L’addition du « quoi qu’il en coûte » s’élève à 240 milliards d’euros selon Bruno LeMaire (ministre de
l’économie)

DETTE / PIB = 210% (montant de la dette 2x celui du PIB)


Mesure de soutien s’est élevée à 240 milliards d’euros depuis Mars 2020, et certains demandent
encore prolongation de ces aides (elles ont pris fin mercredi 8 septembre)  demander le report de
la fin des aides.

Les 240 milliard d’euros ont servi à :

- La subvention
- Les prêt aux entreprises et aux salariés pour protéger le pouvoir d’achat.

Les questions :

D’où viennent ces milliards d’euros ?

Comment rembourser cette dette ?

Ce capital par endettement a-t ’il été utilisé efficacement ?

Croyez-vous que l’Etat devrait prolonger les aides ? Pourquoi ?

DETTE PUBLIQUE : dette émise par l’Etat envers des institutions financières, des entreprises ou des
épargnants.

 Elle est un moyen de financement de l’Etat lorsque les recette


fiscales ne suffisent plus pour faire face à l’ensemble des
dépenses publiques.

 La dette publique peut servir à soutenir l’économie dans les


périodes de faiblesse de l’activité ou à financer temporairement
des dépenses utiles pour l’avenir.

Certains pays achètent les actions de la France car ils ont confiance sur la solvabilité de l’Etat français
PIB : il représente la valeur de l’ensemble des biens er services produits par un pays en 1an sur le
marché (exprimé en monnaie)

o Il comprend toutes les entreprises situées sur le territoire nationale


o Et représente l’ensemble des richesses produites « à l’intérieur » du territoire

La croissance du PIB permet d’alimenter le budget de l’Etat via la fiscalité, de réduire les dettes
publiques et de mieux fiancer la sécurité sociale.

Constats du PIB en AUVERGNE / RHONES ALPES :

Arrêt brutal de l’activité a entraîné :

-9,8% du PIB en 2020 : - dû à l’arrêt de l’activité touristique donc dégradation de cette activité

- Également dû à un recul de 13% des exportations

investissement

Marché des biens ------------------------- Entreprises

------------------------------

productions

la dette nette des entreprises est resté stable depuis presque fin juillet ( de 997 M d’euros) par
rapport à fin juillet 2019

une hausse de la dette brute et de la trésorerie de 207 milliards d’euros :

Dette brute= Dette nette + Trésorerie


Les crédits bancaires demandés par les entreprises augmentent largement.

Les entreprises ont fait le plein de prêts garantis par l’Etat par précaution = PGE
(financement bancaire à hauteur de 300 milliards d’euros)
- Une grande partie a conservé ces liquidités en trésorerie pour voir venir et
financer des investissements.
Selon la Fédération bancaire françaises, 13% des 700 000 entreprises ayant bénéficié de PGE
ont pratiquement remboursé leur prêt, et 11% partiellement.

Trésorerie : l’ensemble des liquidités disponibles dans les caisses ou comptes bancaires de
l’entreprises
Liquidité : la somme disponible immédiatement, qui peut prendre la forme de pièces et de
billets ou d’actifs bancaires.

Une trésorerie saine est importante pour la stabilité de l’activité de l’activité d’une
entreprise.

Les questions :
Mais est il optimal pour une entreprise de réserver autant d’argent que possible ?
Que pensez vous de l’abondante réserve de trésorerie détenue par les entreprises ?

Les constats : Epargne des ménages


Placements des ménages en France ont vécu une forte augmentation :
- Versement sur le livret A ont atteint leur plus haut historique à 167 milliards
d’euros : + 134% par rapport à 2019
- Les ménages ont également économisé beaucoup plus par rapport à 2019

Epargne : l’excédent de revenus sur les dépenses d’un ménage constitue l’épargne, CAD la
partie non consommée des revenus

Investissement : C’est la dépense en vue d’un profit/ revenu futur ; c’est la


transformation de l’épargne en moyens de productions dans le but de se procurer un profit.
Souvent une crise et sous-investissement se renforcent mutuellement.
Une épargne supérieure à l’investissement entraîne en effet un ralentissement de
l’économie ? Pourquoi ?

Une épargne inférieure à l’investissement stimule la productions, mais au risque


d’endettement privé excessif => instabilité
B- Quelles sont les conséquences éventuelles à long terme

Quels bilans pour les entreprises

Quels sont les impacts sur le marché financier

La responsabilité sociale des entreprises (RSE) devrait-elle jouer un rôle

Actu. Économie

chap.I. Les impacts financiers de la crise sanitaire du (COVID 19) sur les
entreprises?→ Avec la chinoise

1. Quels sont les constats ?

La dette française passe d’environ 98% du PIB fin 2019 à plus 120% du PIB en 2021, soit une
hausse d’environ 300 milliards d’euros.

Cependant, le pacte de stabilité européen de l’union monétaire européenne que la dette ne


pouvait dépasser 60% du PIB.

La dette de 240 milliards d’euros a servi à financer:

● La subvention

● Le prêt “aux entreprises ou aux salariés pour protéger le pouvoir d’achat”

La dette publique est une dette contractée par un état envers des institutions financières, des
entreprises ou des épargnants.

● Elle est un moyen de financement de l’état lorsque les recettes notamment fiscales ne
suffisent pas pour faire face à l’ensemble des dépenses publiques.

● La dette publique peut servir à soutenir l’économie dans les périodes de faiblesse de
l’activité ou à financer temporairement des dépenses utiles pour l’avenir

PIB (Produit intérieur brut) représente la valeur de l’ensemble des biens et services produits
par un pays pendant un an, exprimée en monnaie.
● Toutes les entreprises situées sur le territoire national

● L’ensemble des richesses produites “à l’intérieur” du territoire La croissance du PIB permet


d’alimenter le budget de l’état via la fiscalité, de réduire les dettes publiques, et de mieux
financer la sécurité social

Les constats – PIB en Auvergne ,R-A

L'arrêt brutal de l'activité (245 jours fermés minimum selon le secteur d’activité) a conduit à :

● - 9.8% du PIB (produit intérieur brut) en 2020,

- en comparaison avec une baisse de 8% du PIB à l’échelle nationale et de 6,7% dans la zone
euro.

● Cela est partiellement expliqué par

- Un recul de 13% des exportations régionales

- Une dégradation sévère de l’activité du secteur du tourisme

Les constats – Dette des sociétés

La dette nette des entreprises françaises est restée presque stable à fin juillet (de 997m
d’euros) par rapport à fin 2019 (de 994m)

● Une hausse de la dette brute et de la trésorerie de 207 milliards d’euros (passant de 689 à
896 milliards d'euros).

- Dette brute : Dette nette + Trésorerie

La dette nette des entreprises françaises est restée presque stable à fin juillet (de 997m
d’euros) par rapport à fin 2019 (de 994m)

● Une hausse de la dette brute et de la trésorerie de 207 milliards d’euros (passant de 689 à
896 milliards d'euros).

- Dette brute : Dette nette + Trésorerie

● Les crédits bancaires contracté par entreprises largement augment

- En passant de 1062 milliards à 1209 milliards d'euros Les constats - Dette des sociétés Les
entreprises ont fait le plein de prêts garantis par l’état (PGE) par précaution

Les entreprises ont fait le plein de prêts garantis par l’Etat (PGE) par précaution.

● Le prêt garanti par l’état de 140 milliards distribués


● Une grande partie a conservé ces liquidités en trésorerie pour voir venir et pour financer des
investissements.

Selon la fédération bancaire française, 13% des 700 000 entreprises ayant bénéficié d’un PGE
l’ont déjà remboursé en totalité et 11 % de façon partielle.

La trésorerie est l'ensemble des liquidités disponibles dans les caisses ou comptes bancaires
de l'entreprise.

● Liquidité : la somme disponible immédiatement, qui peut prendre la forme de pièces et de


billets ou d'actifs bancaires.

● Une trésorerie saine est importante pour la stabilité de l’activité d’une entreprise, encore
plus essentielle pour assurer la pérennité d’une PME.

Les constats – épargne des ménages

Placements des ménages en France ont vécu une forte augmentation :

● Les versements sur le Livret A ont atteint leur plus haut historique à 167 milliards d’euros,
soit + 134 % par rapport à 2019.

● Les ménages ont économisé environ 142 milliards d'euros de plus par rapport à une
estimation de l'épargne sans crise sanitaire.

épargne :

L’éventuel excédent de revenus sur les dépenses d’un ménage constitue l’ épargne,c’est-à-dire
la partie non consommée des revenus. L’épargne peut avoir plusieurs fonctions pour un
ménage :

● Réserve de sécurité (épargne de précaution)

● Constitution d’un patrimoine (un moyen de différer la consommation dans le temps)

● épargne financière

Investissement :

Investir son épargne

● C’est la dépenser en vue d’un revenu futur, et c’est la transformer de l’ épargne en moyens
de production dans le but de se procurer un profit.
Souvent une crise et sous-investissement se renforcent mutuellement

Problème d’épargne excessive :

Une épargne supérieure à l’investissement entraîne en effet un ralentissement de


l’économie. Pourquoi?

Une épargne supérieure à l’investissement entraîne en effet un ralentissement de l’économie.

● Les producteurs ne trouvent pas assez de consommateurs pour leurs produits

Problème d’épargne insuffisant :

Une épargne inférieur à l’investissement stimule la production, mais au risque d’endettement


privé excessif.

Notions à réviser : dette publique

● La France utilise actuellement une définition de la dette publique élaborée dans le Traité de
Maastricht.

- Traité de Maastricht : Entré en vigueur en novembre 1993, il institue une Union européenne
entre les 12 états membres de la Communauté.

● Le traité insistait sur une coordination renforcée des politiques économiques, visant à
réduire l’inflation, les taux d’intérêt et les fluctuations des changes, de même qu’à limiter les
déficits et la dette publique des états. Ces critères sont couramment cités comme Maastricht.

Le déficit budgétaire et la dette publique ne sont pas pareil!

● Déficit budgétaire est un flux et traduit un solde négatif (les dépenses sont supérieures aux
recettes).

- Les recettes proviennent de la fiscalité (impôts et taxes)

- Les dépenses : la défense, la justice, la sécurité sociale, l'enseignement, la santé, les travaux
publics, l’aide aux entreprises, etc.

● Certains déficits liés par exemple à des investissements publics d’infrastructure peuvent
favoriser la croissance économique.

Quelques notions à réviser, l’épargne:


L’épargne est égal aux revenus moins la consommation.

● épargne publique : les recettes - les dépenses publiques

● Si les recettes sont inférieurs aux dépenses, l’état doit trouver les ressources de financement
supplémentaires : l’emprunt auprès des ménages (les particuliers, des institutions financières)

=> L’émission de “bon du Trésor” / obligations d’état

● Pour soutenir l’économie, les dépenses publiques ont progressé de 78 milliards d’euros en
2020 et de 20 milliards en 2021

● Les dépenses administrations de sécurité sociale a augmenté fortement, passant de 193,2 à


268,4 milliards d’euros, soit une hausse de 38 %.

- les mesures de chômage partiel

- les reports et annulations de cotisations sociales

● Les recettes proportionnelles à l’activité économique ont diminué de 63,1 milliards d’euros
du fait de la récession que traverse actuellement la France

Les aides d’urgence consistent :

● La prise en charge de l’activité partielle

● Le versement du Fonds de solidarité

● Les aides spécifiques aux ménages, les dépenses exceptionnelles de santé

● Les aides sectorielles comme pour la filière automobile, l’aéronautique, le tourisme, etc

Toute fois le PIB chute

→ dettes des entreprises :

Dette brute : les emprunts, les dette fournisseurs … etc

Trésorerie : l'ensemble des liquidités disponibles dans les caisses ou comptes bancaires de
l'entreprise Dette nette : Dette brute – Trésorerie

Placement financier (par ménages)


Faire une placement financier, c’est comme de mettre de l’argent de côté sur une certaine
durée dans l’objectif de réaliser une opération financière source de profits.

● Par des mécanismes d’intermédiations bancaires, les placements financiers permettent de


financer des entreprises ou des politiques publiques

PME & TPE

PME : Petites et moyennes entreprises

● l’effectif < 250 personnes

● le chiffre d’affaires annuel < 50 millions d'euros

● un total de bilan < 43 millions d'euros

● Près de 4 millions en France, soit 99,84 % des entreprises, la moitié de l'emploi salarié

TPE : Très petites entreprises (20% de l’emploi salarié)

● l’effectif < 10 personnes

● le chiffre d’affaires annuel < 2 millions d'euros

● PME et TPE produisent à peu près ⅓ du chiffre d’affaires total des entreprises françaises et
plus que 45% de la valeur ajoutée.

● Crucial pour l’économie intérieure, elles se concentrent dans les secteurs de la construction;
de la restauration et de l’hébergement.

● Les PME sont bien engagées dans des activités de R&D (recherche & développement).

- Un quart des dépenses totales des entreprises pour la R&D.

Chiffre d’affaire

Le chiffre d’affaires représente la valeur de l’ensemble des ventes d’une entreprise pendant
une période donnée.

Le chiffre d’affaire ≠ Bénéfice => la différence dépend de plusieurs facteurs

● Le prix des moyens de production

● La gestion de l’entreprise
● Le niveau des salaires

● Le prix de vente

● Les charges sociales et les charges financières des emprunts

Valeur ajoutée

Valeur ajoutée (VA) mesure la richesse créée par l’entreprise au cours d’une période.

● VA = Le chiffre d’affaires - Coût des matières premières et des service engagés


pendant la production

● Le PIB corresponds à la somme des valeurs ajoutées

Le total du Bilan

Le total du bilan se calcule comme la somme de tous les actifs (ce que possède l’entreprise)
d’une entreprise.

● Les immobilisations

● les stocks

● les créances

● les disponibilités …etc. Le bilan comptable donne une “photographie” financier de


l’entreprise à un moment donné. Il se divise entre les actifs et le passif. Le passif consiste à
dettes et capitaux propres, qui sont les sources de financement

La fragilité des PME

● Les PME ont subi de graves pénuries de liquidités, en raison de confinement /arrêt partiel
d'activités. ● Banerjee et al. (2020) estiment que les charges d'exploitation (souvent fixes) ne
baissent que de 6% pour une baisse des revenus de 10%.

● Les petites entreprises ont généralement des réserves de trésorerie très limitées, couvrant
souvent 2 à 3 semaines des dépenses.

● Demmou et al. (2021) montrent qu'en l'absence d'interventions politiques, 18% des
entreprises de leur échantillon de 14 pays européens seraient à court de liquidités au bout d'un
mois et 30% au bout de trois mois.
● Les PME ont souvent un nombre plus limité de fournisseurs. Elles subissent la perturbation
des réseaux commerciaux et des chaînes d'approvisionnement.

- À plus long terme, il peut être difficile de reconstruire des connexions avec d'anciens
réseaux.

● Les PME peuvent avoir moins de résilience et de flexibilité pour faire face aux coûts
entraînés par la transformation vers le télétravail et la numérisation.

→ Ce sont donc des enjeux majeurs pour les start-up

● Impacts sur la création des petites entreprises dans les pays OCDE Impact négatif sur les
créations d'entreprises

- Tendances inégales selon les secteurs (baisses importantes dans le secteur de l'hôtellerie-
restauration, de l'immobilier et des arts et spectacles)

● Le soutien de l’état a permis d'éviter une vague de faillites jusqu'à présent.

● Certaines jeunes entreprises innovantes ont réagi rapidement (la transition numérique,
notamment par le biais du travail à distance) à la pandémie, démontrant ainsi la flexibilité des
entrepreneurs.

● 40 % des start-ups sont tombées dans la « zone rouge » avec seulement 3 mois ou moins de
liquidités pour soutenir les opérations.

● Les effets de COVID-19 sur les travailleurs indépendants et les entrepreneurs ont été
disproportionnellement négatifs (des sous-groupes d'entrepreneurs tels que les femmes ont été
plus durement touchés.)

Aides aux PME et TPE

“ Les petites entreprises sont les principales bénéficiaires des PGE (38 %) pour un montant
prêté de près de 53 milliards. Certains ont demandé un second PGE. Un sur trois l'a déjà
épuisé. “

“ Selon le Syndicat des indépendants, 58 % des TPE interrogées tirent un bilan négatif des
soldes. 69 % des boutiques se déclarent toujours victimes de stocks surabondants.”

Source : Fédération bancaire française

Parmi les 1 600 instruments de politique pour les PME utilisés dans tous les pays

● 594 sont liés au financement par emprunt (prêts et garanties)

● 358 au soutien à l'emploi

● 314 au report d'impôt et de cotisations sociales.


Quelles PME étaient susceptibles de recevoir une aide ?

La probabilité que les PME reçoivent une aide de l’état selon les secteurs:

-la transportation avec 0.2 point de%

-la manufacturing avec 0.1 point de%

Les PME confrontées à des baisses importantes de chiffre d’affaires étaient plus susceptibles
de recevoir une aide.

Dans les pays où les dépenses publiques sont plus importantes

Pénurie :

Une pénurie, autrement dit une demande excédentaire, est un déséquilibre du marché dans
laquelle la demande d'un produit ou d'un service dépasse l’offre sur un marché.

● Le prix du marché est inférieur au prix d'équilibre.

● C'est le contraire d'une offre excédentaire

→ Les causes de la pénurie

En général, nous constatons les pénuries lorsque :

- Changement démographique

- Intervention par l’état comme les prix plafonds et les restrictions sur la vente de produits ou
de services spécifiques

- L'économie prospère

→ les pénuries actuelles

Les pénuries de composants, de matières premières et de main-d’œuvre s’accentuent à travers


le monde.

● Semi-conducteurs, bois de construction, acier, conteneurs maritimes

● Les délais s’allongent et les prix grimpent

● Trois secteurs sont particulièrement concernées en France : l’automobile, l’agroalimentaire


et le bâtiment

Exemple : Dans le secteur de construction


« les ossatures de plaques de plâtre coûtent 60 % plus cher et mettent cinq semaines à être
livrées contre une semaine auparavant »

Exemple : Dans le secteur automobile

Chute de la production : entre 7 et 9 millions de voitures neuves ne seront pas produites en


2021 en Europe

● Une voiture neuve contient environs de 1 400 à 3 500 semi-conducteurs et les trois quarts
des semi-conducteurs viennent d’Asie de l’Est.

● Changement structurel de demande de semi-conducteurs dans le marché.

- Forte demande en électronique grand public, liée notamment au télétravail

→ pénurie de la main d’oeuvre

Selon les résultats de l'enquête de conjoncture en août

“auprès de 1153 dirigeants de TPE-PME, 44 % des dirigeants font face à des difficultés de
recrutement, 57 % déclarant même avoir dû renoncer à des marchés ou à des projets.”

“Les secteurs du bâtiment, de la restauration et de l'industrie sont particulièrement


concernés…”

● Aux Etats-Unis, l'activité de production a atteint un sommet en 37 ans en mars 2021.

● Le nombre de postes vacants aux États-Unis est estimé à 2,1 millions de dollars ce qui
pourrait entraîner un coût de 1000 milliards de dollars.

→ pénurie de conducteur

● Avant la crise, 17% des postes vacants de conducteurs d’autobus et d’autocars vacants en
europe, un problème renforcé avec la crise sanitaire

● Un manque grave de chauffeurs routiers au Royaume-Uni

- pénuries d'essence

● Les grandes chaînes de supermarchés et restaurants ont été touchées.

- Pénurie alimentaire

Solutions a cela

● Le gouvernement mise sur la relocalisation "pour rebâtir des chaînes industrielles" et


budgétise à cet effet plus de 35 milliards d'euros.
● "Plan d'investissement dans les compétences" par l’état, qu’il agit de "mobiliser 1,4 milliard
d'euros supplémentaires sur 2021 et 2022, dont 900 millions dès cette année".

● Les secteurs industriels s'adapteront…

- Gestion de stocks : ? le principe du Juste à Temps ?

- Gestion de ressources humaines

l'ouverture de négociations sur les salaires (l'hôtellerie-restauration et l'agro-alimentaire)

Un tournant pour la RSE après la crise

“ Selon l'étude PageGroup/IFOP menée un an après le début de la crise sanitaire, 87% d'entre
eux estiment que les entreprises ont une responsabilité importante dans l'élaboration d'un
monde plus juste et responsable. ”

“ La crise révèle un engagement sociétal inédit, y compris au sein des entreprises! ”

“Les engagements RSE pris par les entreprises vont-ils passer au second plan en raison de la
crise sanitaire et économique?»

Responsabilité sociétale des entreprise : La responsabilité d'une organisation vis-à-vis des


impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l'environnement , se traduisant par un
comportement éthique et transparent qui contribue au développement durable.

L’évolution de la notion de la RSE

● Les années 1960 : la théorie des parties prenantes apparaît en management stratégique

● Les années 1980 : l’émergence de la notion de développement durable

● Les années 2000 : la responsabilité sociale / sociétale de l’entreprise

● 2001: la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE)

● 2019: la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises)

Perspectives de la RSE et la raison d’être :


● Perspective d'affaires

- la seule responsabilité de l'entreprise était de remplir ses fonctions économiques


efficacement et de fournir des biens et services pour gagner un profit maximum

=> La véritable raison d’être des entreprises : survivre

- maintenir leurs équilibres financiers

- s’adapter à la demande de leurs clients

- préserver leurs marges de manœuvre pour construire l’avenir

● Perspective éco-sociale

- Impératif pour les entreprises d'être socialement responsables.

● Perspective basée sur les droits

- Les entreprises existent principalement pour le bien de la société et leurs activités doivent
répondre aux objectifs des citoyens.

● L’évolution de la notion d’entreprise : Transformée de la maximisation de la valeur


actionnariale à la valeur pour les parties prenantes

Constats : La stratégie RSE boostée par la crise

● L'accélération de la transformation technologique des entreprises

● Une hausse de la productivité (selon l'enquête auprès des responsable de la ressources


humaines)

● Un engagement sociétal accru des entreprises : fidélisation client, différenciation, attraction


des talents…, qui est évalué par 75% des décisionnaires

Constats : les nombreux défis sociaux portés par la crise sanitaire

● L’inégalité de l'impact social de la crise sanitaire : Les populations habituellement les plus
exposées aux discriminations ont donc été également plus affectées par la situation de crise
sanitaire.

● Une hausse de 25 points du nombre d’entreprises ayant mis en place des actions visant à
favoriser la diversité et l’inclusion.

● Une hausse de 23 points du nombre d’entreprises ayant reverser des fonds à des
associations d’actions solidaires

Constats : Les attentes de la société


● Les attentes des investisseurs sur les engagements pris par les sociétés en matière de
changement climatique sont croissantes.

- 43 % de la décision d'investir repose sur des critères extra-financiers.

● La transition vers une économie durable oriente nos comportements d'achats.

● Le contexte réglementaire ajoute son lot de pression.

- Les obligations de reporting extra-financier sont de plus en plus précises, et concernent un


nombre croissant d'entreprises.

- La divulgation obligatoire d’information de ESG

● Les jeunes générations mettent plus de plus de valeur sur le sens de travail et les
engagements sociaux

- Les priorités des jeunes financiers en matière de RSE : la garantie des droits et des bonnes
conditions de travail (79%), la réduction de l'impact environnemental (71%), et les enjeux
d'éthique, de loyauté et de transparence (61%)

-Trois quarts des Français pensent que la « raison d'être » des entreprises peut se décentrer des
seuls objectifs financiers.

L’alignement entre l’entreprise et la sociétés

● Selon un sondage réalisé auprès de 2029 dirigeant mondiaux en 2020, “6 dirigeants sur 10
ont déclaré qu’avoir un impact positif sur la société est l’un des résultats qu’ils espèrent le
plus quand ils investissent dans de nouvelles technologies.”

● La santé des employées et la sécurité ● Le renforcement de la dialogue social et les


relations industrielles ● La gouvernance d’entreprise ○ Préparation aux catastrophes ○
Management par contingence ○ Divulgation aux parties prenantes

● Les entreprises bien engagées en matière de RSE juste avant la crise n’ont pas obtenu de
résultats différents des autres entreprises, selon une étude portant sur 1 750 entreprises
américaines.

Actualité économique actuelle (05/10 – 18/10)

La crise énergétique mondiale continue = > Le prix du gaz est-il encore abordable ???

● +10% en juillet 2021

● +5% en août 2021


● +8,7% en septembre 2021

● +12,6% en octobre 2021

● +15% annoncés au 1er novembre 2021…

=> L’impact important sur les ménages, et au-delà !

→ un bouclier tarifaire par jean Castex

Intervention du gouvernement (I) : Plafond des prix

● "Bloquer" les tarifs réglementés du gaz jusqu'en avril 2022

● Limiter l'augmentation de ceux de l'électricité à +4% en février prochain.

○ Dèjà +1,6% en février et de +0,48% en août pour les ménages

Intervention du gouvernement (II) : Les aides / subventions

● Une « chèque énergie » de 100 euros aux 5,8 millions de ménages français

→ l’énergie fossile revient en force

Le prix du gaz s’envole =>

L’importation de gaz ralentit. =>

Le prix du gaz s’envole =>

L’importation de gaz ralentit. =>

Le retour en force du charbon =>

Le cours du charbon approche 190€ par tonne (43€ en 2020) =>

L’augmentation de la production du charbon en Chine, aussi en UK et Allemagne… =>

Stagflation ?! Développement durable ?!

Le développement durable

● Une solidarité générationnelle

○ Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs
● Une solidarité géographique

○ Lutter contre la pauvreté et contre l’exclusion sociale dans les pays développés

● La décroissance est-elle une solution ?

Décroissance : moins consommer, moins produire, et donc réduire l’utilisation de l’énergie…

=> Ralentir / arrêter la poursuite de croissance économique et de compétitivité

Le greenwashing

« écoblanchiment » : une stratégie de communication et de marketing

● Le secteur de la cosmétique : durable et naturel ?

● L’automobile : voitures propres ?

○ Volkswagen en 2015

○ GM en 2020 avec une batterie ultra puissante de 200 kWh (40 kWh pour la Zoé, 0,5 pour
un vélo électrique)

Les critères ESG et ses problèmes

ESG : Environmental, social, gouvernance de l’entreprise

Un indicateur fiable ?

● Les notations prennent en compte une grande variété de mesures et les agrègent dans un
score global. ○ Exemple : les salaires, la diversité et l’inclusion en plus de la santé et de la
sécurité

● Les désaccords entre les agences de notation sur une même entreprise

→ manque de preuves empiriques

La performance des entreprises engagées en RSE n’est pas convaincante.

● Les entreprises bien engagées en matière de RSE juste avant la crise n’ont pas obtenu de
résultats différents des autres entreprises, selon une étude portant sur 1 750 entreprises
américaines.
L'alignement entre l’entreprise et la société

● Renforcer la visibilité de l’entreprise ○ “90 % des consommateurs européens se disent


sensibles à la consommation raisonnée et ont le sentiment d’agir pour tendre vers cet
objectif.”

● Engager les collaborateurs de l’entreprise

○ “83 % des collaborateurs travaillant dans des entreprises dotées d'une fonction RSE
estiment que leur organisation peut être fière d’avoir un impact positif sur la société contre 59
% des salariés issus de structures sans levier RSE.

La notion de dialogue social

Dialogue social : La négociation, la consultation, l’échange d’informations entre représentants


d’organisations d’employeurs et le syndicat

● Les représentants du gouvernement peuvent être impliqués)

● Comparaison entre les pays d’Europe occidentale et les pays d’Europe de l’Est

La notion de salaire

● Salaire : La rémunération des heures de travail versée à l’employé

● Le revenu pour le travailleur et le coût de production pour le patron

○ Cotisations sociales

● Les facteurs expliquant les différences de salaires :

○ Facteurs individuels

○ Facteurs au niveau de secteurs et pays

Le salaire minimum va-t-il aggraver le chômage?

→ NON, selon David Card, le lauréate du prix Nobel 2021 en économie

● En utilisant une « expérience naturelle », Il teste les impacts sur le marché du travail suite à
l’évolution différenciée du salaire minimum dans les différents états.
La notion de pouvoir d’achat

Le Pouvoir d’achat : La quantité de biens et de services qu’un revenu permet d’acheter. Elle
dépend du: ● Niveau du revenu

● Niveau des prix

L’alignement entre l’entreprise et la sociétés

● Le renforcement de la dialogue social et les relations industrielles

● La santé des employées et la sécurité

● La gouvernance d’entreprise

○ Préparation aux catastrophes

○ Management par contingence

○ Divulgation aux parties prenantes

L’engagement des entreprise en matière de RSE

Actualité du économie

Le premier emprunt vert de l’UE a été émis le 12 octobre:

- le premier « green bond » de l’UE, à échéance en Février 2037, a attiré plus de 135 milliards
d’euros

- l’UE a pu lever 12 milliards d’euros de dette

- la commission européenne a prévu l’émission de + de 200 milliards d’obligations vertes

- un « reporting détaillé sur les investissements qu’elle finance et le caractère vert des projets
financés »

Notion d’obligation verte


l’obligation verte : c’est les titres de dette comme les obligations « classiques », émis par un
émetteur (entreprise, état, collectivité publique) qui emprunt l’argent pour financer des projets
à vocation écologique.

● La 1ère a été émis en 2007.

● Les acteurs privés ont depuis investi ce marché, mais ne représentaient plus que 20% des
émissions en 2016.

● Aujourd’hui, les grandes entreprises et les banques jouent un rôle important

→ Comme l’émission britannique, 10 milliard £ de dette verte arrivant à échéance en 2033, a


attiré une forte demande (10 milliard £) des investisseurs.

→ une toute première dette verte de court terme également pour la SNCF:

la SNCF fait partie des 10 premiers émetteurs (1.6 milliard d’euros) de dette verte certifiée
dans le monde, société du grand Paris étant le premier avec 12.2 milliard d’euros.

Notion de finance verte

Finance verte : l’ensemble des opérations financières qui soutiennent le développement


durable, notamment ce qui

● Favorise la transition énergétique

● Et lutte contre le réchauffement climatique.

Question : quels sont des outils de la finance verte ?

● Obligations vertes

● Fonds ISR

● Marché du carbone

« dettes vertes » : Le total des émissions dépasse $1billion, et $269,5 milliards en 2020
obligation vertes en France
Les obligations vertes sont certifiées et labellisées de TEEC « transition énergétique et
écologique pour le climat » Financer les investissement dans : l'atténuation du changement

climatique, les activités d'adaptation au chang


ement climatique, la lutte contre la pollution, et la préservation de la biodiversité.

Financement aux énergies fossiles

Actu :

● La Banque postale va sortir du gaz, du pétrole et du charbon d’ici à 2030, a annoncé le


Groupe La Poste jeudi 14 octobre. 1,2 milliard d’euros d’actifs liés aux énergies fossiles
seront liquidés d’ici à 2030.

● Crédit Mutuel annonce mardi 26 octobre stopper "dès maintenant" le financement de


nouveaux projets dans le pétrole et le gaz, après avoir déjà entamé sa sortie du secteur du
charbon. BNP Paribas, le Crédit agricole et la Société générale, entre autres, ont presque
doublé leurs financements en faveur du pétrole, du gaz et du charbon depuis 2016

Subvention aux énergies fossiles

Selon une étude par le FMI en septembre 2021, subventions direct ou indirect aux énergies
fossiles s’élèvent à 5900 milliards de dollars, soit environ 6,8 % du PIB mondial.
● Une croissance de 25% depuis 2015, l’année de la COP21 et de l’Accord de Paris.

● Anticipé à une hausse jusqu’à 7,4 % du PIB mondial en 2025

● Le prix du marché a été faussé..

Le marché des obligations vertes à l’avenir

La future croissance du marché des obligations vertes dépend des

● Facteurs politiques : une définition claire, l’engagement et surveillance du gouvernement,


etc.

● Facteurs du marché : le développement des marchés financiers, l'éveil des investisseurs à la


finance verte

Notion marché de carbone

Marché du carbone : est un système d’échange de droits d’émissions de gaz à effet de serre.

● Un plafond d'émissions de gaz à effet de serre

● Les quotas gratuits pour plusieurs secteurs industriels

● Les échanges de quotas entre les différents acteurs

→ pour les pays pauvres

● A cause de la crise Covid-19, des revers majeurs pour le financement du développement


durable.

● Fonds monétaire international et Banque mondiale a proposé d’alléger la dette des pays
pauvres en échange d'investissements «verts»

○ Un sujet à aborder lors du sommet sur le climat COP26

Notion de COP26
La conférence des partie (COP) : est une convention-cadre des nations unies sur les
changements climatiques. En font parti + de 197 nations. Cette organisation a pour objectif de
limiter l’impact qu’ont les activités humaines sur l’environnement/climat. Avec également
l’apparition de l’accord de paris

→ Notion de l’accord de Paris

l’accord est entré en vigueur le 4 novembre 2016. En effet, chaque pays doit déterminer et
prévoir ses contributions, développé ou en voie de développement.

○ Réduire les gaz à effet de serre,

○ L'énergie renouvelable

○ Maintenir l'augmentation de la température mondiale < 2°C et viser à la limiter à 1,5°C

○ Aider les pays les plus pauvres à faire face aux conséquences du changement climatique
Chap.II.Inégalité entre les Hommes et les Femmes → Jeremy tanguy

Loi du 22 déc. 1972 relative à l’égalité de rémunération entre les H et les F.

 Introduction du principe “à travail égal, salaire égal”

Index de l’égalité pro entre H et F publiées et rendue public par toutes les entreprises. ->
obligatoire.

→ Au jour d’aujourd’hui l’écart de salaire annuel net entres hommes et femmes est de 27.2%
en 2017.
Calcul = revenu salarial net annuels des femmes / revenu salarial net annuel des hommes=
0.728

16.8% = écart su salaire net en équivalent temps plein

Taux d’activité= nombre d’actif (occupé+ chômeurs) /population en âge de travailler (15-
24ans)

→ En Italie, le taux d’activité des femmes =69% du taux d’activités des hommes. Le taux est
si bas car il y a des normes culturelles qui font que les femmes travaillent - que les hommes
elles restent énormément à la maison. Cela est aussi dû aux faibles niveaux de salaires pour
les femmes. Elles finissent donc par démissionner. Toute fois les F qui ont un salaire élevé ont
un intérêt à travailler.

Les différences entre les Femmes et les Hommes :

 éducation

 Offre au travail
 Occupation des Postes / emplois
 Négociations salariales

Les hommes et les femmes ont en moyenne pas les mêmes caractéristiques productives
(éducation , âge, expérience professionnelle, ancienneté) , ces caractéristiques seront plus ou
moins demandées sur le marché du travail en fonction de l’emploi recherché, et qui vont donc
décider de l’échelon salarial.

Ils n'occupent pas les mêmes professions


Ils ne travaillent pas dans les mêmes secteurs d'activité et entreprises
Ils n'ont pas la même offre de travail (temps de travail, horaires)

En contrôlant ces différences, il reste un écart inexpliqué:

8,4% dans le secteur privé en France (Coudin et al. 2018),8% aux USA (Blau et Kahn 2017)

Qu’est-ce que la discrimination ?

Différence de traitement entre des individus aux caractéristiques identiques dans des
circonstances similaires par un groupe majoritaire vers un groupe minoritaire.
Pourquoi un employeur traiterait il différemment une femme et un homme par ailleurs
identique ?

 Car il y aura une anticipation de la grossesse et du congé parental

Deux formes de discrimination :

 La discrimination par goût


 La discrimination statistique liée à une information imparfaite

Introduction :

1. Des différences de professions

2.Des différences d’offre de travail

3. Quelles politiques publiques

Au court du temps on voit que les femmes sont de + en + présentes dans les emplois les
mieux rémunérés à progression de la part des femmes dans les emplois les mieux rémunérés
est le + important depuis 1982 jusqu’au début des années 2000, et stagne depuis les années
2000.

Sur les emplois les mieux rémunérés, l’accès aux femmes sur ces postes est de 50% de – que
les hommes (moitié moins de chances d’y accéder).

Les femmes sont-elles victimes de discrimination ?

→ Comment tester la discrimination sur le marché du travail?


À testings ou correspondence studies

Méthodologie du testing :
1. l’élaboration de deux CV aux caractéristiques identiques, à l'exception de celle source
possible de discrimination

2. Envoi des deux CV à un grand nombre d'entreprises => validité statistique


1. Comparaison des taux de succès entre la catégorie de référence et la catégorie
susceptible d'être discriminée

2. Discrimination si différence significative entre les deux taux de succès

Malgré des résultats scolaires peu déterminants :

- les résultats aux examens et la réussite scolaire antérieure expliquent une part négligeable de
l’écart homme / femme dans le choix d’une filière scientifique

- Aux USA, à niveau égal, les filles ont en moyenne 2 fois moins de chances de choisir les
filières les + scientifiques que les garçons

CF diapo

On voit que l’ensemble des professions STEM, on observe 50 % de femmes et 50 %
d’hommes → ces 50 % sont dues à la très forte proportion de femmes dans les métiers de la
santé.

Et dans toutes les autres professions dites STEM (ingénieur, informatique …) qu’il y a une
forte sous représentation des femmes

Des conséquences sur le marché du travail :

Plus de la moitié des cérats de salaire ente les homes et les femmes provient de la sous
représentation des femmes dans les métiers à salaires élevés

A l’aide d‘une étude, on a conclu que les maths sont liés à des revenus + élevés,
POURQUOI?

→ car la formation en maths améliore les compétences cognitives et non-cognitives + elle


permet aussi la clarté des expressions , ainsi qu’un raisonnement logique

→ valeur croissante des compétences en maths dans une période de changement


technologique intensif en maths.

Comment expliquer ces différences de choix d’études entre les hommes et les femmes ?
1. une étude montre que les filles sont douées partout, mais meilleure en lecture qu’en maths

- facteur explicatif important du fait qu’il y a une faible probabilité de femmes à poursuivre en
STEM

2. les femmes ont + faible préférence pour les carrières en STEM

- plus vrai pour l’ingénierie (-pour les sciences et les maths)

Ces différences de préférences sont-elles innées ou construites ?

→ construites (cf diapo)

les stéréotypes de genre :

Plus dans les pays il y a une mentalité de différences de niveau entre les femmes et les
hommes (de stéréotypes), + y aura une vraie différence de poursuite d’études en maths dans
ce type de pays

les stéréotypes en économies : caractère descriptif

stéréotypes : croyances sur ce que les hommes et les femmes font et sont typiquement

Ils apportent une info précieuse à un décideur imparfaitement informé sur ce que hommes ou
femmes typiquement fera (ou comment ils seront)

• Les stéréotypes en psychologie sociale : caractère normatif

" stéréotypes a croyances, partagées par les hommes et les femmes, sur ce que les hommes et
les femmes doivent ou devraient faire

• Incitent les hommes et les femmes à ajuster leur perception d'eux-mêmes à


ce qui semble approprié pour leur groupe de genre

La menace de stéréotype : effet négatif des stéréotypes négatifs à l’encontre d’un groupe
social sur la performance des membres de ce groupe (ici les femmes)
→ Expérience auprès de sujets filles et garçons :

On leurs a dit :
« les filles sont moins bonnes que les garçons » « les filles et les garçons ont le même

Où observe t-on ce stéréotypes à l’encontre des femmes :

 Dans l’environnement scolaire :

Influence négative des enseignants de maths avec stéréotypes implicites forts sur la
performance et la confiance des filles.

Influence négative des stéréotypes des enseignants de primaire sur les résultats des filles et
leur performance dans les cours de maths avancées au Lycée (étude démontrée en 2015)

 Dans l’environnement familial :

Des résultats en maths plus faibles chez les filles venant de famille avec une préférence pour
les garçons

 Un phénomène expliqué au niveau macroéconomique

En comparant les pays entre eux : cf diapo

Lorsqu’il y a des stéréotypes négatifs il y aura donc une forte différence entre les femmes et
les hommes.

Pourquoi une sous-performance dans les domaines contre-stéréotypés ?

 Car il y a une incapacité à se concentrer 100% sur la tâche lorsque les ressources
cognitives sont dépensées à lutter contre le stress et les émotions négatives

Le manque de confiance en soi chez la femme (qui est plus important que chez l’homme)
Comment lutter contre les stéréotypes ?

 Ils sont source de différence de niveau

La clé : la population, les enfants soient exposées à des comportements contre-stéréotypés

 étude qui démontre un effet majeur de la seconde guerre mondiale sur les stéréotypes
de genre aux US : car les femmes ont dû prendre la place des hommes au travail et
donc les enfants n’ont plus vus leur père aller au travail mais leur mère, et qui avaient
tout autant les compétences des hommes pour effectuer le travail.
 Après la guerre : plus fort taux d’emploi parmi les femmes mariées à des hommes dont
la mère a travaillé durant la guerre.

 Effet similaire de la Earned Income Tax Credit en 1975

 Incitation des mères à rentrer sur le marché du travail


 Progression des croyances en faveur de l’égalité des sexes, plu importantes dans les
Etats où le taux d’emploi des mères a le plus progressé.

 Faire intervenir des rôles modèles faire interagir des étudiants avec des scientifiques
femmes à qui elles peuvent s’identifier
 De nombreuses études montrent qu’avoir une femme comme professeur dans les
matières scientifique améliore à la fois :

 Le niveau des étudiantes dans ces matières

-Leur probabilité de poursuivre des études scientifiques

En économie :

Economie= spécialité qui conduit aux plus hauts revenus en sciences sociales.

Les femmes diplômées avec une spécialité en économie gagnent en moyenne 20% de plus que
les femmes diplômées dans d’autres spécialités.
1. élaboration de deux CV aux caractéristiques identiques, à l'exception de celle source
possible de discrimination

2. Envoi des deux CV à un grand nombre d'entreprises => validité statistique

3. Comparaison des taux de succès entre la catégorie de référence et la catégorie


susceptible d'être discriminée
4. Discrimination si différence significative entre les deux taux de succès

Chap.III. Les monnaies numériques → Karim Bahloul

Voir le diapo début décembre → séché 1er cours

I. la nature de la monnaie

B. la monnaie, une institution centrale

1. la monnaie signe

En Allemagne, …

G.F Knaap n’envisage pas l’hypothèse selon laquelle le système éco peut rejeter une monnaie
imposée par l’état des lors qu’il existe une rupture de confiance envers cette monnaie
De nombreux épisode historique rappellent que la validité de la monnaie et la confiance que
les agents lui accordent ne trouvent pas leurs seuls fondements dans la volonté étatique.

L’épisode des assignats...

2. la monnaie est perçue comme une institution fondatrice des économies modernes

Depuis le début des années 80, Aglietta et Orléans s’appuient sur les enseignement de la philosophie et
l’anthropologie pour expliquer la place de la monnaie des sociétés.

 Ils montrent que la monnaie est une institutions fondatrice des économies de marché et
qu’il est erroné de peser qu’elle serait la conséquence des relations marchande. La
monnaie, tout au contraire, est l’institution qui rend possible l’économie de marché et
que donc dans les sociétés qui reposent sur ce mode de coordination, la monnaie
pérennise et produit
 Aglietta et Orléans montrent que dans toutes les société humaines les rapports sociaux
sont caractérisés par une violence fondatrice, dirigée bers ses membres

 Afin de se protéger contre ce processus, les sociétés inventent des dispositifs


institutionnels qui permettent de canaliser et dans le même temps d’exorciser cette
violence fondatrice.
 Si l’invention de la monnaie rend les relations marchandes possibles entre les
individus, cette institution permet surtout une forme singulière de canalisation de cette
violence originelle: la monnaie conduit à substituer l’échange marchand au rapt et à la
prédation qui découlent du désir mimétique.
 La monnaie provoque une violence physique considérable dans la mesure où elle
légitime les hiérarchies dans l’ordre social( entre les riches et pauvres) où elle suscite
les convoitises, où elle symbolise le pouvoir: alors qu’en tant qu’institution
fondamentale, la monnaie est validée par la société et reconnue comme nécessaire
dans la mesure où elle permet à la violence d’être contenue dans les échanges
monétaires.
 La monnaie est l’institution qui permet de garantir le caractère décentralisé des
décisions au sein d’une économie de marché. Elle rend possible l’autonomie des
individus et leur liberté de consolider leur relation lors de rapports marchands
équitables.
 Cette dialectique entre la hiérarchie et l’égalité, entre la nécessité et la liberté est
indissociable de l’institution monétaire et participe du processus de création du lien
social par la monnaie.

 Définir la monnaie comme institution fondatrice des économie marchandes n’est


cependant pas suffisante selon Aglietta et Orléans. La confiance que chaque membre
de la communauté de paiement octroie a la monnaie est le fruit d’une convention
(norme implicite) dont la solidité d’articule étroitement avec celle de la monnaie
comme institution.
 Cette confiance est rendue possible entre l’institution monétaire et d’autre institutions
qui lui sont rattachées. (état, banque central...)
 Aglietta et Orléans distinguent à cet égard 3 types idéaux de fondements de la
confiance dans la monnaie qu’ils présentent dans un ordre croissant important:
 La confiance méthodique
 La confiance hiérarchique

 La confiance éthique

-> la confiance méthodique repose sur la régularité des paiements et sur la routine des
règlements conduis à une sécurisation des moyens de paiement au sein du territoire considéré.
Le fait, que la monnaie soit utilisée de manière rituelle; qu’elle occupe une place centrale et
simultanément peu réfléchie dans la vie quotidienne des individus permet e renforcer de
manière inconsciente la confiance qui est conférée dans le système monétaire. -> celle-ci est
cependant considérée comme insuffisante.

-> la confiance hiérarchique repose sur la reconnaissance par les membres de la communauté de


paiement, d’une instance qui est supérieure. Il existe un rapport de subordination les individus et cette
instance par la biais duquel celle-ci est garante de la continuité de la confiance dans la monnaie. La
robustesse de cette confiance repose sur la légitimité attribué à l’autorité concernée; légitimité qui peut
être de nature religieuse, politique et le cas échéant démocratique.

->la confiance éthique repose sur l’adhésion collective de tous les membres de la communauté


de paiements a des valeurs supérieurs et considérées comme universelles. Dans les sociétés
modernes, caractérisées par la prégnance de l’individualisme, la promotion des droits et des
libertés individuels.

 Rappels: Les chaînes de blocs ou blockchains sont des technologies de stockage et de


transmission d’information, permettant la constitution de registre répliqués
et distribué, sans organe central de contrôle, sécurisé grâce à la cryptographie et
structurés par des blocs liés les uns aux autres à intervalles de temps réguliers.
 Pour comprendre le fonctionnement de ces registres informatiques, qui utilisent des
réseaux décentralisés pair à pair et forment les technologies sous-jacentes aux
cryptomonnaies, il est nécessaire de revenir à leurs origines.
 Leur mode de fonctionnement particulier permet d’analyser l’ampleur des enjeux liées
à ces technologies que ce spot en terme d’usage, de sécurité, de conso-énergétique et
d’impact environnemental

II. Aux origines des blockchains

A. Une innovation technologique dans le sillage du mouvement pour le logiciel libre et surtout de
la communauté «cyberpunk».

1. le projet d’une monnaie électronique chiffrée permettant de contourner les autorités


publiques apparaît dans les années 80.

L'émergence des cryptomonnaie a partie liée avec le mouvement pour le logiciel libre, initié dans les
années 80 par richard Stallman ainsi qu’avec la communauté “cyberpunk”. Cette communauté joue
un rôle essentiel dans l’écosystème des cryptomonnaies depuis une trentaines d’années. 

Voir schéma

 La communauté cyberpunk est désireuse d’utiliser


les technologies de chiffrements pour créer une monnaie électronique et garantir des
transactions anonymes, contournant ainsi les autorités publiques, les états au premier
chef mais aussi les banques central.  

 En 1980, dans son ouvrage “ pour une braie concurrence entre les monnaies” F. Hayek


plaide pour l’abolition du monopole d’état d’émission monétaire. Hayek, est méfiant à
l’égard des politiciens qu’il accuse ouvertement de œuvrer pour leurs
échéances électorales + que pour une au sein de laquelle la valeur de
la monnaie resterait stable.

2. la théorisation des premières tentatives de création de monnaie numériques


La théorisation du projet monnaie électronique fondée sur le chiffrement remonte aux années 80. Dans
un article paru en 1985, au Titre évocateur ( security without identification
transaction systems to make big brother obsolete) David Chaum évoque le concept de cash
numérique anonyme et des protocoles pseudo-réputation.  

 Des 1982, dans l’article “blind signatures for untraceables payments” il avait posé


le principe d’un système dans lequel une banque émettrait une unité de paiement, sorte
de “pièce de monnaie signée en blanc” 
 -> un tel dispositif devrait permettre l’anonymat du client lors d’une transaction mais
aussi l’impossibilité de retirer plusieurs fois la même pièce, c’est à
dire créer la monnaie. 
 En dépit de ces réflexions stimulantes, les premières tentatives de création de
cryptomonnaies David Chaum en 1983 avec e-cash puis en 90
avec dificash, Xei Dai en 1998 avec B-monney et surtout Nick Szabo avec bit
gold sont des échecs.  
 L'invention de hashcash par Adam Back en 1997, avait pourtant marqué avec l’idée de
valider les transactions en utilisant les fonctions de hachage de cryptographie,
appelées “ preuve de travail” 
 L'objectif de ces technologies est de rendre utiles l’existence d’un “tiers de
confiance” en recourant à un système de confiance distribuée permettant de constituer
une sorte de “grand livre comptable” infalsifiable.

 Cette idée rejoint la def générale d’une blockchain donnée en 2017 par le spécialiste
d’ingénierie financière.

B. L’article fondateur de Satoshi Sakamoto

1. une construction théorique qui vise à relever le défi de la double dépense et celui de la
tolérance aux pannes

Dans les années 80/90, l’obstacle consistait, dans un cadre décentralisé, à résoudre le problème de la
double dépense, c’est à dire , le risque qu’une même somme soit dépensée deux fois et + généralement
dans celui de la tolérance aux pannes, qu’elles soient accidentelles ou malveillantes.  

 La réponse informatique a ces pannes revient à résoudre le “problème des généraux


byzantins” dans le contexte des algorithmes distribués. La tolérance repose donc sur
des techniques dites PBFT 
 Une des réponses à ces difficultés (double dépense et tolérance aux pannes) est
apportée en 2008 dans un article de Sotoshi Nakamoto. 
 Derrière ce pseudonyme se cache probablement le collectif des fondateurs du bitcoin
et de la première Blockchain 
 Cet article décrit le fonctionnement d’un protocole permettant la production d’un
registre infalsifiable, utilisant un réseau informatique pair à pair – la blockchain
comme coude technologique d’une nouvelle cryptomonnaie -le bitcoin 

2. le blockchain du bitcoin, un mécanisme de confiance fondé sur des consensus

Mise en place d’un outil de paiement électronique sous la forme de jetons à l’aide
d’un réseau décentralisé, autrement dit de créer une monnaie de l’internet (le bitcoin) s’appuient sur
les protocoles d’internet sans pouvoir y assimilé.

 Par ailleurs le tout premier bloc crée appelé Genesis block, Satoshi Nakamoto a inscrit
une suite de chiffre et de lettres qui correspond à la traduction cryptographique d’une
courte phrase” le ministre des finances britanniques au bord d’un second plan de
sauvetage pour les banques”.  
 Le calendrier de création du bitcoin a donc également  probablement partie liée avec la
crise financière de 2008, dans le contexte de la crise des subprimes et de
ses conséquences. En effet, les questions de confiance dans les banques et les
monnaies étaient alors au centre des préoccupations.
 Par ailleurs, selon l’entrepreneur Pierre Porthaux, le bitcoin repose sur les 3 consensus
interconnectés chacun était nécessaire au fonctionnement général de ce système: un
consensus sur les règles, un consensus sur l’histoire et enfin un consensus sur le fait
que le bitcoin a de la valeur.

Voir schéma

 La blockchain du bitcoin , comme la plupart des blockchains qui


s’en inspirons ensuite, peut donc être assimilée, au total, à une sorte de grand livre
comptable infalsifiable qui rend inutile l’existence d’un “tiers de confiance”.
 Selon le prof et chercheur en info Delahaye, il faut en effet s’imaginer “un très grand
cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement sur lequel tout le monde
peut écrire mais qui est impossible à effacer et indestructibles”.
Chap.IV. Le commerce internationale et la mondialisation → Romain

Objectifs :

 Sensibilisation aux actualités économiques


 Comprendre pourquoi on limité les flux migratoires

Plan d’intervention :

 Historique de la mondialisation
 Gains et pertes de l’échange
 Construction de l’UE (où est ce qu’on en est aujourd’hui, et où est ce qu’on va)
 Les limites à la mondialisation à contexte de Trump, du triangle d’incompatibilité de
Rodrik
 Mondialisation en temps de Covid

Définition :

La mondialisation décrit l’intégration de processus des marchés de biens et services dans le


monde. Ce phénomène s’étend au-delà des flux de biens. Elle englobe aussi d’autres flux
comme les flux d’investissements et des personnes à flux capitaux / flux migratoires au-delà
des frontières nationales.

Elle implique également d’autres aspects qui sont en lien avec les institutions internationales
et la circulation des idées.

Pourquoi on essaye d’intégrer les marchés ? Pourquoi la mondialisation existe ?

1. Le processus de mondialisation est lié à la théorie des échanges et des avantages


comparatifs
Exemple : j’ai des bananes (ma terre est propice à la production de bananes) et ma copine en
Europe à une terre pour produire du blé ( donc du pain ) ; mais en Europe ils veulent aussi
consommer des bananes → à terre non propice à la production de bananes.

Donc idée d’échanges de biens et services

Avantage comparatif : spécialisation dans un domaine

L’échange de biens et services se fera grâce à l’AC qu’a un pays sur un autre, et donc va
entraîner un processus de mondialisation.

1. graphique

Baisse importante des coûts liés à l’échange

Chaque étape de la mondialisation correspond à différents aspects qui contribuent à


l'accélération des échanges internationales.

Trois choses déterminent les différentes phases: les coûts de transports, les coûts de la
communication, les coûts relatifs à la mobilité des personnes.

(The Great Convergence, Baldwin 2016)

 
Phase 1: Baisse de coûts de transport (développement du transport maritime) et
la spécialisation des pays.

Cependant, les coûts liés à la communication (assez importants) et la mobilité des personnes
restent compliqués . (sous l'impulsion de la révolution industrielle)
à divergence entre Nord et Sud (asymétrie importante).

Phase 2 :à partir des années 1970, avec la révolution des technologies de communication

( ICT= Information and communication technology), les coûts liés à l’utilisation des ICT se
réduisent

1. possibilité de communication, qui permettent aux entreprises de fragmenter le


processus de production, qui ne sera plus forcément bloqué dans un pays précis ;
délocalisation

2. la possibilité de coordination d’activités complexes


3. possibilité d’offshoring : « la révolution des chaînes de valeurs », apparition de
plusieurs chaînes de production dans un pays, qui permettent de minimiser les coûts 

Phase 3 : il reste aujourd’hui quelques coûts liés à la mobilité des idées et des personnes. En
effet, avec la révolution digitale, il semble possible d’obtenir des services et des biens qui
auparavant étaient difficilement accessible

Exemple : un chirurgien en Inde pourra opérer un patient en Europe

Régionalisation et accords commerciaux :

Accords commercial, accords signés entre 2 ( bilatéral) ou plusieurs pays (multilatéral)

Depuis la fin de la 2ndGM, outre la baisse de différents coûts liés aux échanges
(communication, transport), l’environnement économique international change.

1. graphique: évolution des accords internationaux de 1948 à 2018

Le but d’un échange commercial est de fluidifier les échanges entre les pays, et de limiter : réduire les
coûts tarifaires, et donc diminution des coûts d’imports / exports

En 1950 pratiquement pas d’échange entre les pays, mais à partir des années 90 on a une
évolution exponentielle des échanges (en 1990 environ 15 accords commerciaux, tandis que
en 2018 il y en avait pratiquement 800)

Gains et pertes à l’échange :

Les caractéristiques principales d’une économie mondialisée

• Les échanges permettent de réaliser des gains réciproques, mais ils peuvent également être
source de conflits sur la répartition des gains, vu que les gains sont basés sur la spécialisation
des pays, les conflits arriveraient en parti « à cause de ceux » qui perdent leur emplois à cause
de la mondialisation
Les pertes liées à la mondialisation, peuvent être résorbées par des politiques publiques mises
en place ( ex : chômage technique / système de protection sociale) et permettra de transiter de
manière fluide vers une autre activité.

• Les résultats pourraient ne pas être Pareto-efficaces (il se peut que des gains réciproques
techniquement possibles ne soient pas réalisés).

• La répartition résultante pourrait sembler injuste aux yeux de certains.

• Des politiques publiques bien conçues peuvent améliorer l'efficacité ou l'équité des résultats.

La spécialisation des pays dans la production de biens conduisent à des gains réciproques aux
citoyens qui commercent ensemble.

(avantage comparatif et économie d'échelle)

En échangeant, les pays peuvent avoir ceux dont ils ont besoin afin de produire et consommer
davantage.

Effets différenciés malgré une baisse relative des coûts à l'échange, les conséquences de la
mondialisation et du processus de spécialisation des pays n'affectent pas de la même manière
les régions, les industries et les ménages causant des gains et des perdants à la mondialisation.

Pourquoi on a des effets différenciés ?

Car l’intérêt économique des acteurs d’une économie peuvent diverger

1. Travail VS capital

2. Terrain VS force de travail

Avec la spécialisation d’un pays, on va avoir soit une amélioration des conditions de vie des
travailleurs, ou bien une diminution du nombre de travailleurs dans les entreprises
(équipements de biens) , ceux qui sont le plus touchés par la mondialisation sont les
travailleurs.
L’ouverture aux échanges, pouvait avoir des conséquences néfaste pour les agents
économiques des pertes économiques.
Trois grandes phases d’intégration:
1ere:Traité de Rome 1967 avec la suppression des droits de douane et des cotas

2eme: mise en place d’un marché unique c’est à dire réduire les barrières tarifaires 86 à 92.

3eme: traité de Maastricht 1993: institution de politique étrangère et renter dans une phase
d’intégration, complète. C’est-à-dire mise en place d’une base institutionnelle d’une politique
étrangère et sécurité commune, en sus d’une coopération judiciaire et sécuritaire.

finir moodle

Durant la période d’après guerre, il y a eu plusieurs pics tels que le choc pétrolier, bulle d’internet
mais plus récemment la montée du pics lié au commerce international sur a la pandémie du COVID
19. La principale idée d’incertitude au niveau du CI vient du fait que l’opinion publique donne un
certain poids sur les journaux qui en parle, mais également le BREXIT.

Migration et incertitude politique

En parallèle à cette montée de l’incertitude liée au commerce on s’aperçoit qu’il y aune montée de la
peur face à la mobilité des personnes (migration).

On voit aussi apparaître la montée du protectionnisme

protectionnisme : politique douanière qui vise à protéger l’économie nationale contre la concurrence
étrangère (opposé à la politique du libre échange).

→ Avec le protectionnisme on voit une montée du chômage, changement climatique ,d’inégalité…

ceci crée un lien avec la mondialisation du fait qu’il y a plusieurs formes :

- inégalité des condition de vie

- inégalité des chances

- inégalité devant les risques sociaux

-inégalité de consommation

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