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INTRODUCTION À LA PSYCHOLOGIE

La psychologie, c’est quoi ?


- Psychologie/ psychiatrie ?
↓ étude ↓médecine

- Psychologie/ psychanalyse ?
↓ forme de prise en charge d’un individu, expliquer le psychisme humain

- Psychologie / psychothérapie ?
↓ soin, thérapie

Origines et définitions :
Étymologie : psyché = âme
Esprit + logos = parole, discours
• Étude du fonctionnement cognitif, émotionnel et comportemental des êtres humains ( et non humains )
• Fonctionnement normal et pathologique
• Échelle d’étude : l’individu
 Une science de comportement humain

Une discipline et des sous disciplines


Quels sont les grands domaines en psychologie ?
DISCIPLINE

→psychologie cognitive
Mécanismes fondamentaux à la base des comportements et de l’apprentissage (par ex ; mémoire, langage)

→psychologie sociale
Influence de l’environnement et des connaissances collectives au sein des groupes et entre les groupes (par ex ;
stéréotypes, persuasion)

→psychologie clinique
Compréhension du fonctionnement normal et des troubles de l’individu (via la psychopathologie)

SOUS-DISCIPLINE

→psychologie du développement
Étude du développement de l’être humain, de la naissance et tout au long de la vie

→psychologie du travail et des organisations


Relations humaines / organisations, aspect normaux (management) et pathologie (burnout)

→neurosciences
Études du fonctionnement du système nerveux central qui sous-entend les processus mentaux et les
comportements.

Importance des méthodes utilisés


- Approche scientifique : comprendre les causes d’un phénomène, les processus sous-jacents impliqués
- Avoir recourt à des méthodes appropriés, exemple méthodes expérimentales
PSYCHOLOGIE SOCIALE

1. Grandes théories de psychologie sociale

- Bystander effet, ou effet témoin (vidéo Darley 1968)


- Le contexte peut conduire à se comporter de façon opposée à nos valeurs,
sentiments, idées…
- Les explications données ne sont pas forcément les bonnes…
- Peut ton échapper au contexte social dans notre vie quotidienne ?

Définition psycho-sociale :
« Tentative scientifique d’expliquer comment les pensées, les sentiments et les
comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite
d’autres êtres humains »

→ Que signifie présence « réelle, imaginaire ou implicite » ?


Exemple : VOIR DIAPO
- Ici, ce n’est pas la présence réelle de garçons ou filles qui a affecté la performance
mais leur présence indirecte, implicite
- Théorie de « la menace du stéréotype »
- Importance des catégories sociales
Spontanément, les individus assignent les autres individus dans des catégories ;
indices à disposition : vêtements, paroles, métier etc. , objectif de gagner du temps ( « avare
cognitif »)

2. Bref historique de la psychologie sociale


□ « psychologie des foules » (le Bon)
□ Lorsqu’un individu rejoint une foule :
- Disparition de ses caractéristiques
- « Nouvelles » caractéristiques de la foule
- Pas une somme ni moyenne des caractères individuels
□ Perte de libre arbitre

Années 45-60 : apparition des grands thèmes de la discipline


Allport : préjugés
Asch : conformisme, perception d’autrui
Festinger : dissonance cognitive, comparaison sociale
Hovland : persuasion, changement d’attitude

Année 70- aujourd’hui


Ère de la « cognition »
Approche dite « cognition sociale »  importances du lien processus cognitifs 
comportement social

Distinction Psychologie/ Sociologie


Voir diapo 

Exemple : de quelle couleur est la diapositive ?


- Dimension historique, politique, sociale pour le groupe  sociologie science
politique

3. Les méthodes de la psychologie sociale


L’observation
- Observer un phénomène, un comportement…
- Recours à une grille d’observation
- Peut-être participante. Ex : sectes, racisme
- Bonne « validité écologique » = « validité externe »
- Beaucoup de biais.

Les questionnaires
- Interroger des participants sur leurs croyances, leurs attitudes, leurs comportements
(rapportés).
- Recours à des échelles
- Biais possibles : formulation des questions, ordre des questions, caractère normatif de
l’information

Conclusion intermédiaire : importance des groupes sociaux dans nos comportements,


actions, jugements…
Alors, sommes-nous libres de résister au groupe ?

4. Le conformisme (Asch, 1955)


La présence du groupe conduit à le suivre
- Pas tout le temps
- Voire variantes : Réponses écrites, unanimités

Explications données a posteriori


- Fiables ou non ?
- Processus de rationalisation (je rends rationnel mon comportement a posteriori)

Quels sont les vraies raisons ?


- Volonté d’inclusion, peur du rejet ?

5. La facilitation sociale
- IMAGINER LA TACHE SUIVANTE :
⇢ Marcher en équilibre sur une poutre
⇢Maintenant, imaginez que vous êtes soir seul dans une pièce soit avec d’autres
personnes pour accomplir cette tâche
⇢ Dans quelle situation on pense être le plus performant

 Une expérience historique de psychologie sociale


- Triplett (1897)
- Recherche d’un lien de cause à effet -> expérimentation
- Expérience des moulinets : 40 enfants, tache d’enrouler les moulinets, variable seul
ou avec autrui, mesure de vitesse d’enroulage
 Résultat : plutôt facilitation mais peu concluant niveau stat et mesure peu faible

 Une expérience encore plus ancienne...


- Ringelmann (1882)
- Tache : tir à corde
- 1 vs 1 puis rajout de participants jusqu’à 14
- VD : force déployée par participant
 Résultats : les individus ont tendance à baissé l’effort, opposé de la facilitation = effet
de paresse sociale, faut-il alors être seul ?

Méta-analyse sur la paresse sociale (Karau & Williams)


- Méta- analyse : agrégation de plusieurs études sur un même sujet pour dégager des effets
et facteurs communs
Paresse sociale aurait lieu sous certaines conditions :
- non évaluation
- Faible cohésion de groupe
- Faible motivation
- Faible auto-efficacité
- Nombre de personnes
- Peu de complexité
A retenir
Trois concepts :
- Facilitation sociale
- Paresse Sociale
- Inhibition sociale

De nombreux « modérateurs » : difficulté tâche, type d’autrui etc.

 Un même effet n’existe pas « dans l’absolu » → va dépendre des éléments de de


contexte
6. La dissonance cognitive

Expérience princeps : Festinger & Carl Smith (1957)


- Des participants réalisent une tâche (très) ennuyeuse : enrouler un fil autour d’une bobine -
- Doivent ensuite « briefer » les participants suivants
- leur dire que la tâche est passionnante.

Deux groupes de participants (VI) :


Soit on leur donne 20$
Soit on leur donne 1$

- Les participants sont ensuite interrogés sur l’intérêt tél de la tâche pour eux.
- Quel sera leur avis ?

Concept de « dissonance cognitive »

- État de tension interne d’une personne lorsque plusieurs cognitions entrent en


contradiction (Festinger, 1957)

Exemple de dissonance cognitive :


- Perdre de temps sur les réseaux sociaux

Importance du concept de rationalisation


- « Il faut bien mourir de quelque chose »
- « De toute façon le tri ça ne sert à rien »
- Etc.
- Rejet de la tension

Très fréquent que les individus aient recours à la nationalisation pour justifier leurs
comportements a posteriori

Plusieurs formes de « rationalisation » :

- Rationalisation cognitive
= Changement d’attitude post comportement

- Rationalisation comportementale
= Réalisation d’un autre comportement « consonant »

- Trivialisation
= Rendre négligeable, sans intérêt le comportement problématique

- Support Social
= Recherche des soutiens
Conclusion sur dissonance :
- Paradigme robuste en psychologie sociale et décliné dans d’autres sciences sociales
- Des variations utilisées en marketing → hypocrisie induite (Aronson & Fried & Stone ,1991)
= Formuler une attitude
= Remémorer comportements contraires
→ Comportement subséquent ?

7. La soumission à l’autorité

- Expérience de Milgram
- Contexte historique 
- Pour quelles raisons : contraintes du contexte
- Milgram : « état argentique » = état dans lequel se trouve un individu quand dans
une situation donnée, il se définit d’une façon telle qu’il accepte le contrôle total
d’une personne possédant un statut plus élevé. Dans ce cas, il ne s’estime plus
responsable de ses actes. Il voit en lui un simple instrument destiné à exécuter les
volontés d’autrui (Milgram).
- De nombreuses réplications de cette expérience (voir « le jeu de la mort »)
- De nombreux modérateurs de l’effet d’obéissance : choix du voltage seuls 20%
dépassent 120v, culture ? pas de différence observée, pas de différence entre H/F

Conclusion sur la soumission à l’autorité :


Importance du contexte pour obtenir l’obéissance -> sommes nous tous des bourreaux
potentiels ?
Attention aux mesures auto-rapportées « si j’étais dans la même situation »
La soumission peut prendre des formes très variées

Conclusion psychologie sociale :


Importance du contexte dans nos comportements, jugements, interactions sociales
L’environnement peut prendre le pas sur les personnalités et nos valeurs
 Importance des méthodes scientifiques pour mettre en évidence ces phénomènes
Attention aux conclusions hâtives : self-reports, corrélations illusoires, etc.
Une science du comportement social surtout chez l’individu sain
Qu’en est-il quand notre cerveau dysfonctionne ?
PSYCHOPATHOLOGIE

1. Principes généraux et questionnements importants

 Distinguer « normal » et « pathologique »


2 catégories distinctes : NORMAL et PATHOLOGIQUE
Continuum : zones qui favorisent les intérêts des psychologues et la recherche

Quelle considération du normal ?


La notion de « normalité » est difficile à définir :
- Convention ou norme d’un groupe ou d’une société ?
- Référence à une majorité d’individus, opposition à rareté ?
- Notion statistique ; échelles, scores, questionnaires…  concepts de tendance
centrale et d’indicateur de dispersion (exemple le QI est un test avec des écarts
types)

Un outil de référence : le DSM-5


-> Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders
-> document de référence qui va évoluer en fonction des recherches
-> objet de critiques et de débats
Selon le DSM-5, sont considérés comme anormaux les dysfonctionnements inhabituels en
rapport à leur contexte culturel et les détresses qui augmentent les états de souffrance et
risques de mortalité
Le DSM décrit les états les plus proches des troubles prototypiques avec la totalité ou
majorité des symptômes attendus
Les états pathologiques associés à une sévérité qui caractérise la gravité et le besoin de soins
sont aussi des critères considérés comme anormaux dans la DSM-5

 Définir un trouble
Définir un trouble mental  « syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement
significative de la cognition d’un individu, de sa régulation émotionnelle ou de son
comportement, et qui reflète l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus
psychologiques, biologiques ou développementaux sous entendant le fonctionnement
mental »

On va regarder plusieurs éléments :


- Rupture dans le fonctionnement cognitif, affectif, comportemental
- Inadéquation significative à une norme et perte de contrôle
- Fonctionnement ou ressenti caractérisé comme inadapté ou gênant
Il faut appliquer une méthode pour élaborer un diagnostic :
Objectiver le jugement ; décision ensuite étayée par des théories données, avoir des signes
cliniques clairs et non ambigus, des critères consensuels et réplicables, des symptômes
adaptés aux différents contextes (individuel et environnemental)

Outils à disposition du psychologue clinicien : DSM, Entretiens, Bilans psychologiques,


Imagerie (neuropsychologie), Interdisciplinarité

2.1 Les troubles anxieux


- Regroupe plusieurs troubles psychologiques
- Pas de définition unitaire
- Des éléments communs : sentiments de peur plus ou moins diffus, altération plus ou
moins importante du fonctionnement, soit envers un objet particulier, soit dans qqch
de plus général

➣ Le trouble d’anxiété généralisée (TAG)


▫︎Peur et appréhension excessives concernant des activités quotidiennes (ex famille, travail)
▫︎3 ou plus des symptômes suivants : agitation, ou sensation d’être a bout, fatigabilité,
difficultés de concentration et trous de mémoire, irritabilité, tension musculaire,
perturbations du sommeil.
▫︎Prévalence : 3 à 6% de la population général
▫︎50 à 90% de comorbidités (= une autre pathologie)

➣ Les troubles anxieux « spécifiques »


▫︎Sont dirigés vers un objet en particulier
▫︎Les phobies spécifiques, la phobie sociale/agoraphobie et l’anxiété de séparation
▫︎Les troubles « aigus » : ceux liés aux troubles médicamenteux, les troubles panique ou
attaques de paniques (symptômes douleurs poitrines, respiration, etc.).

2.2 Les troubles dépressifs


Appellation DSM : « trouble dépressif caractérisé »
Maladie au fort impact social : risque suicidaire, retentissement familial et professionnel
important, stigmatisation

Quel diagnostic ? (DSM)


Au moins 5 des symptômes suivants présents pendant au moins 2 semaines :
- Humeur dépressive présente toute la journée (= se sentir vide, triste, sans espoir) ou
constatée par les autres (ex : pleurs fréquents sans raison, apparente)
- Diminution marquée de l’intérêt pour les activités quotidiennes
- Perte ou gain de poids significatif en l’absence quotidienne
- Insomnie ou hypersomnie quasi quotidienne
- Agitation ou ralentissement psychomoteur important
- Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours
- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive
- Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer
- Pensées de morts récurrentes

2.3 Quels traitements pour ces pathologies ?


Plusieurs méthodes à aborder 
Traitements pharmacologiques : antidépresseurs, anxiolytiques (agissent sur les
neurotransmetteurs, non abordé ici)
Traitements psychothérapeutiques : exemple les TCC (thérapies cognitivo-
comportemmentales), vont agir sur les pensées cognitions, déclenchant ou renforçant la
pathologie, bonne efficacité sur certaines pathologies comme les phobies spécifiques, …

2.4 Troubles du spectre de l’autisme


Troubles larges et complexes : il n’y a pas d’unité caractérisée
▫︎Plusieurs éléments et dysfonctionnements
▫︎Déficits persistants de la communication et des interactions sociales
▫︎Caractère restreint et répétitif des comportements, des activités ou des intérêts
▫︎Présence précoce dans le développement
▫︎Appréciation du retentissement dans la vie quotidienne et sociale
▫︎Des niveaux de sévérité différenciés à apprécier
Des traitements composites et complexes

Conclusion
☞ Importance d’avoir des critères, seuils, règles (ex :retentissement social) car le
continuum normal / pathologique ne pose pas de règle binaire
☞ Attention aux autodiagnostics : importance des bilans, échelles,…
☞ Traitement souvent multiples
☞ D’autres pathologies (nombreuses) non abordées ici : spectre schizophrénie,
troubles bipolaires, addictions, etc.).
PSYCHOLOGIE DU TRAVAIL

 Étude des interactions et des relations entre l’individu et son milieu professionnel
Cadre professionnel = Organisation : entreprise, association, ONG, structure publique,
état, etc.
 Utiliser des méthodes issues de la psychologie pour comprendre le
fonctionnement des individus dans le cadre des organisations
 Quel apport des théories psychologiques ? Comprendre et évaluer les
comportements constructifs : exemple de la satisfaction au travail et de la motivation/
Détecter et prendre en charge les aspects négatifs (stress, burnout et
déshumanisation)

3.1 Les comportements constructifs au travail

La satisfaction au travail :
Indique dans quelle mesure un salarié apprécie son travail ou non (attitude)
Approche globale ou par facettes :
- Rémunération
- Conditions de travail – Sécurité
- Possibilités de promotion
- Collègues
- Supervision
- Communication

Globalement, la satisfaction au travail est bonne (70 à 90% de personnes déclarent


apprécier leur travail selon les pays)
 Des biais dans les réponses ? Est-ce vraiment sincère ?
 Variations selon les pays : Scandinavie / Europe du Nord ++/ Europe de l’Est-
 Valeur culturelle : Individualisme / Collectivisme
Distance au pouvoir ; plus elle est forte, plus l’action du
pouvoir s’exerce sur des organisations lointaines (Autriche- Israël --)
Évitement de l’incertitude ; culture qui a des plus grandes
capacités à éviter l’incertitude (Méditerranée ++ / Singapour, USA --)
Masculinité (réussite, performance individuelle)

Quels effets sur la performance ?


2 « modèles » concurrents :
La satisfaction du travail est associée à :
- Baisse Turnover
- Plus de bien-être
- Satisfaction globale vis a vie de la vie
- Pas de lien avec l’absentéisme

La motivation au travail
3 facteurs :
- Direction : choix du cpt parmi plusieurs
- Intensité : quantité efforts
- Persistance

Les théories :
La théorie des attentes
 Les récompenses / attentes conditionneraient la motivation

La théorie de l’efficacité personnelle


o Ce qui motive serait avant tout notre croyance en notre propre efficacité
(Bandura, 1982)
o Bonne validité empirique de ce concept de « sentiment d’auto-efficacité)
o Prédicteur performance > compétences initiales des salariés
o Un levier d’action utile et complémentaire des formations « techniques »
o Ex : introduction de taches simples au début d’une embauche puis complexité
croissante (Karl et al., 1993)

Existence d’autres théories  : théories de la justice, du contrôle, de la fixation des


objectifs, etc.

Quelles conséquences de ces différentes théories dans les organisations ?


 Recrutement : préciser les critères de performance
 Choisir les bons prédicteurs chez les candidats
 Intervenir sur les facteurs spécifiques d’un salarié à l’autre
 Attention aux difficultés de mesures et aux biais (corrélations, self-reports,
désirabilité sociale)
3.2 Les difficultés au travail

Le stress :
- Évènement qui provoque une tension physique, mentale ou émotionnelle
- Phase d’alarme -> Phase de résistance -> Phase d’épuisement

Quels symptômes ?
Un évènement n’est pas stressant « en soit », c’est une « interaction » quand les
demandes, internes ou externes, dépassent les possibilités d’adaptation de l’individu
(Lazarus & Folkman, 1984).
 Modèle Demand/ Control

 Impacts :
Cognitif : pensées anxieuses, faible concentration, difficulté de mémorisation
Émotionnel : sentiment de tensions, inquiétudes, irritabilité, incapacité de se détendre,
dépression.
Comportemental : Évitement de tâches, problèmes de sommeil, tensions, pleurs,
comportements d'addiction.
Physique : tensions musculaires, sueurs, maux de tête, douleurs d'estomac, tachycardie.
Social : évitement d'autrui, isolement, irritable facilement avec les autres

Le burnout :
- État de détresse et d’épuisement émotionnel
- A l’origine constaté chez professionnels du soin et de l’aide
- Multifactoriel : charge de travail, faible latitude décisionnelle, ambiguïté de
rôle, conflit de rôle
- Plusieurs définitions et échelles
- La plus connue/utilisée : Maslach Burnout Inventory (MBI

-
La déshumanisation et l’objectivation
 De nombreux cas dans l’histoire ou autrui est « nié » dans son humanité
 Déshumanisation : « un individu ou un groupe dénie la pleine humanité d’un
autre individu ???

 Holocaustes, génocides, esclavage


 Personnes âgées, milieu médical, sexisme, racisme, pornographie, milieu
professionnel, travail à la chaine etc.

Deux « modes » de déshumanisation :


La déshumanisation « animale » : retirer à autrui des attributs le distinguant
habituellement de l’animal (moralité, culture, contrôle de soi). Autrui déshumanisé est
donc considéré comme frustre, inférieur, bête, fréquent dans les conflits ethniques.

La déshumanisation « mécaniste » : Traiter autrui comme un objet (froideur,


immaturité, passivité, superficiel, absence d’empathie, médecine, sexisme, entreprise)

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