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TD 1
Apports théoriques
1 montrer que l’on se forge une impression cohérente d’autrui,à partir de quelques éléments disparates à
propos de la personnalité d’un individu fictif.
Asch donne à des sujets une liste de 7 traits.La tâche des sujets est de réaliser en quelques phrases le portrait
de la personne décrite.
On observe que les sujets n’ont aucune difficultés à répondre,par exemple:c’est une personne qui croit dans
la justesse de certaines choses qui veut que les autres considèrent
2 groupes de sujets avec 7 adjectifs donc 1 adjectifs différent dans les 2 groupes
L’impression générale dépend de la liste
avec le terme chaleureux =91 % des sujets jugent la cible généreuse
avec le terme froid 8 % des sujets le perçoivent comme généreuse
Conséquence :
L’impression est organisée comme un tout un système
Si un élément central de ce système change alors toute l’impression est réorganisée,modifiée
L’effet de contexte:Selon Asch ,les traits changent de signification selon le contexte dans lequel ils sont
présentés.Un trait est perçu plus positivement quand la personne est présentés comme positive que
lorsqu’elle est présentée comme négative
Exemple
Liste de traits : »prévenant,amical et rusé »→ rusé=ingénieux mais « injuste ,horrible et rusé » → rusé
=sournois.
Le trait rusé n’a pas la même signification dans ces deux listes.
En résumé
L’ensemble des traits qui caractérise une personne forme un tout organisé dans lequel la signification de
chaque trait dépend de tous les autres.
Par ailleurs,Asch précise que tous les traits n’ont pas la même importance et que certaines caractéristiques
sont perçues comme plus centrales et plus déterminantes que d’autres dont on peut dire qu’elles sont
périphériques.
Face à un ensemble d’éléments,nous sommes rapides à saisir les renseignements centraux et c’est à partir de
ces renseignements que nous construisons une impression globale d’autrui
En fait ,plus qu’une impression,Asch parle d’une véritable théorie sur la personne jugée et dit que cette
théorie mis en place sera très difficile à bouleverser.
Asch précise que nous traitons les informations relatives à autrui en direct et au fur et a mesure ce qui
évidemment pose problème puisqu’on n’attend pas pour porter des jugements,de tout savoir sur autrui.
Asch a aussi mis en évidence un effet de primauté c’est à dire que l’information reçue en première
déterminerait plus l’impression que l’on a d’autrui que l’information reçue en dernière.
TD 2 :
déroulement:on demande à l’individu de répondre 20 fois de suite à la question qui suis je chaque réponse
devant être différente.
Objectif:permet d’évaluer la manière dont l’individu se perçoit
Résultat classique:les gens réponde dans un premier temps en termes de positionnement dans la structure
sociale comme les étiquettes sociales,statuts ou les catégories sociales
Plusieurs catégories de réponses qui vont du pôle social au pôle personnel Gordon(1968)
→ des caractéristiques renvoyant aux catégories auxquelles appartient l’individu à la naissance (sexe,origine
ethnique ,nationale ou géographique,religion)
→ les rôles et les appartenances qui se réfèrent aux pôles parentaux(mère,sœur,fille…) à l’appartenance
politique et à l’occupation professionnelle(positions acquises)
→ les identifications abstraites,existentielles,les convictions idéologiques
→ les intérêts et les activités(intérêts intellectuels,activités artistiques…)
→ les caractéristique personnelles qui incluent aussi bien les valeurs morales,l’autonomie ou le sens de
l’organisation,la perception de l’unité de soi,les compétences individuelles.
Limites du TST
Quelle est la signification que l’individu donne aux composante sociales de son identité ?
Quelle »valeur » accorde t-il à ses groupes d’appartenance,les perçoit-il comme ayant des avantages ?
En effet ce n’est pas parce qu’une personne mentionne un groupe ou une appartenance que ces éléments sont
saillants dans sa pensée et importants dans son identité.
Cette technique ne permet pas d’explorer les modalités d’articulation entre les aspects les plus sociaux et les
plus personnels de l’identité .
Les composantes sociales qui constituent l’identité sociale d’une personne et les composantes individuelles
qui constituent l’identité personnelle ne sont pad simplement juxtaposées elles sont en interaction.
Les attributs personnels sont reliés aux catégories sociales et en constituent souvent des traits
caractéristiques.
Ce sont ces limites qui ont amené Marisa Zavalonni (1973) à élaborer une nouvelle technique conçue comme
une structure cognitive liée à la pensée groupale.
Objectif IMIS:explorer les relations entre la conscience subjective de l’identité (le pôle personnel) et les
attributs sociaux objectifs (le pôle social)
Analyser de quelle façon l’appartenance à des groupes sociaux et la perception de Soi ainsi que les valeurs
personnelles s’affectent réciproquement.
Phase 1:Dire ce qui leur vient à l’esprit lorsqu’on évoque un groupe auquel ils appartiennent en pensant à
« Nous les ... » et à « Eux les ... »
On obtient ainsi un matériel de « premier degré » qui sera utilisé dans une deuxième phase chaque réponse
fournie étant utilisée comme terme inducteur afin de recueillir de nouvelles données.
-On demande aux sujets si les attributs associés à chaque catégorie s’appliquent ou non à eux s’ils sont
positifs ou négatifs et si chacun représente quelque chose d’important ou d’essentiel à leurs yeux
-On leur demande ensuite s’ils ont été conscient dans leur associations,d’une différence entre les réponses à
« Nous les.. » et « Eux les.. »,s’ils se sont référés à une catégorie dans son ensemble ou à un sous groupe
particulier,si chaque groupe était jugé en lui même ou par rapport à d’autres ,s’ils ont donné leur point de vue
personnel ou celui d’autres personnes
-Enfin on cherche à savoir quelles significations sont attribuées aux caractéristiques lorsqu’elles sont
attribuées pour décrire le groupe et pour décrire l’individu
Conclusion IMIS:le Soi et le Nous sont indissociable et constituent une totalité réversible.
Les identités du Soi et du Nous revoient à des contenues communs qui sont empruntés à la fois aux modèles
culturels et à la biographie personnelle.
TD3
1.Quelle est la question posée par le narrateur en début de vidéo,avant que l’expérience ne commence ?
2.Que pense faire le participant qui est dans cette situation ?
3.Identifiez les VI et VD et leurs modalités,les hypothèses,les paramètres controlés et les éléments qui
rendent la situation crédible
4.Quels sont les résultats de cette expérience ?
Réponses :
Hypothèse générale :
L’estime de soi n’est pas stable,elle dépend du contexte de la situation dans lequel les individus sont placés.
Hypothèse Opérationnelle :
L’estime de soi va s’améliorer en cas de comparaison favorable(comparaison descendante M.Bof)
L’estime de soi va diminuer en cas de comparaison défavorable(comparaison ascendante M.Top)
Paramètres contrôlés+crédibilité :
°Prétest de l’impression de M.Top et M.bof (tenues,accessoires,attitudes,look,…)
°cadre institutionnel,passation isolée.
°SEI en deux parties dont l’un avant et l’autre après la comparaison
°Tous les paramètres sont les mêmes dans les deux conditions expérimentales(temps de comparaison,partie
du SEI)..tout sauf le paramètre modifié (ascendante vs descendante → seul lui pourra être la cause
L’image que nous avons de nous même est très sensible au contexte social dans lequel nous évoluons.
Comparaison sociale
Définitions :
-processus par lequel l’individu évalue ses opinions et ses aptitudes en se référent à autrui
-processus cognitif appliqué à une ou à des informations qui concernent une ou plusieurs personnes en
relation avec soi,et qui permet d’apprécier les similitudes et/ou les différences entre soi et autrui
-utilisation que nous faisons des autres afin de donner du sens au monde et à ce que nous sommes »
Festinger (1954)
→ L’individu ne possède pas toujours de base objective pour évaluer ses opinions ou certaines de ses
capacités,souvent il ne peut pas se référer à la » réalité physique » il n’est donc pas sur de la justesse de ses
opinions ou de la qualité des ses aptitudes.
→ Seul moyen de comparaison → « réalité sociale »
→ Consensus comme référence implicite- Opinion partagée donc opinion valide
→ Même chose pour ses propres opinions:capacités appréciées par autrui (ou se situant correctement par
rapport aux capacités d’autrui)-capacités satisfaisantes
→ parfois on ne peut pas se référer u monde physique pour savoir si on est performant
→ État d’incertitude → inconfort(pas de contrôle)
Expérience :
ccl:ce n’est pas son propre niveau d’émotion qui importe,ni celui des autres,mais la comparaison possible
entre les 2
Explications du phénomène
L’individu ne cherche pas seulement à évaluer correctement ses capacités,il veut également confirmer que
celles-ci sont bonnes et ainsi conserver une bonne estime de soi
Nous avons une certaine idée ou image de nous-mêmes qui dépend en partie de l’image que nous renvoient
les autres
Nous allons donc chercher selon les situations des comparaisons plus ou moins favorables selon l’objectif
poursuivi ou le caractère imposé ou libre de la comparaison
Expérience avec induction d’une situation de comparaison ascendante imposée→ baisse estime de soi
→ Justifications pour ne pas se sentir trop mauvais face à réussite d’un individu estimé similaire(le
contexte,la chance)
→ Décrédibiliser l’autre
→ Faux consensus:Comparaison latérale insatisfaisante
→ Déformons leurs positions pour les faire correspondre
→ stratégie de l’évitement:recruteur choisira des collaborateurs qui ont des compétences complémentaires
aux siennes
Si le but est de progresser,les participants ne redoutent pas la comparaison avec une cible ascendante.
Cible ascendante-Source d’inspiration,étalon,performance maxi à atteindre permet de progresser
**TD4
Intro :
Notions de rôle et de statut dans les groupes
Les groupes,même informels,ne fonctionnent pas au hasard des interactions entre leurs membres.Il n’existe
pas de groupes inorganisés;Il y a toujours normes internes et une hiérarchisation des fonctions (parfois
implicites)
C’est le cas aussi au sein d’une classe,d’un lycée,d’un groupe familial ou même d’amis
Autrui se comportera en fonction de son statut et agira également en fonction du statut de la personne qu’il a
en face de lui.
Rôle:c’est mise en œuvre du statut dans la vie quotidienne,c’est l’application concrète du statut dans la vie de
tous les jours .On dit qu’il actualise le statut.
Modèle de conduite prescrit à un individu,lié aux exigences du statut social et fonction des attentes du
groupe.
L’apprentissage se fait par renforcement car même les transporteurs finissent par manger donc vont
continuer.
Le groupe est ensuite stabilisé et les rôles sont rapidement figés dans 95 % des cas avec 3 transporteurs/6 rats
Les statuts ne sont donc pas pré-existants mais dépendent également des autres(social).Pas de marquage
indélébile.
Remarque:complémentarité des statuts et des rôles dans les groupes.
Apprentissage des rôles dans la boite à Skinner (type dominé/dominant) puis mis en situation de piscine →
pas de correspondance des rôles entre situation de Skinner et de situation piscine,pas de prédiction
Moments clés sont les 1er contacts et les 1ères interactions conditionnent les suivantes→ statuts par
conditionnement et par facilitation
Les premiers lieux de socialisation sont fortement déterminants à l’image de ce qui se passe pour les rats ,peu
à peu les statuts s’apprennent et se figent
Exemple :à l’école primaire rôle de bagarreur,de pitre,d’intello,timide,…