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1
ESCM PIGIER - CAMEROUN
Cycle Master (MANES I)
COMMUNICATION ET RELATIONS
HUMAINES
Préparé et animé par
NDE FOTIE Ibrahim
Expert Certifié CNUCED
Directeur des Ressources Humaines
Consultant , formateur en Organisation et Ressources Humaines
2
FORMATION
DES FUTURS MANAGERS
3
Objectifs généraux de la formation
4
Identifions vos attentes
f is
dé
os
s n s
io n te
ti f ten
e n at
Id nos
et
6
Contenu de la formation
7
« La grandeur d’un métier est peut-être, avant
tout, d’unir des hommes : Il n’est qu’un luxe
véritable, et c’est celui des relations humaines … »
Saint Exupéry, Terre des Hommes
Chapitre 1:
INTER-EXPÉRIENCE
INTERACTION
INTERDÉPENDANCE
Fonctions
est nécessaire à l’autoconservation et
au développement de la personne et de
la société humaine.
permet à la personne humaine de se
définir et de trouver son identité.
Caractéristiques
Affective : l’être humain est en
permanence en état de non-
indifférence, de disponibilité ou de
réceptivité, vis-à-vis des autres.
Utilitaire : la relation relation humaine
suppose un échange entre les individus
et une réciprocité d’influence entre eux.
Dans les organisations
Le mouvement des relations humaines
en management et en comportement
organisationnel initié par Elton Mayo
(1933)
Le développement de la pensée
humaniste en gestion (Maslow, 1954;
McGregor, 1960; Likert, 1961; etc.)
Dynamique de la relation
Manière d’être avec
Socialisation
Attachement
être avec
Attachement vs. Socialisation
Implique
Se produitl’apprentissage
de façon autonome et l’intériorisation des
éléments
Procède de socio-culturels
l’intérieur
Procède
Répond àdeunl’extérieur
besoin biologique : le besoin d’amour, le
besoin de
Résulte del’autre,
la nécessité
d’êtrede
avec
s’adapter
l’autre au milieu social
L’attachement
Système de réactions innées à autrui
permettant la satisfaction du besoin d’amour
Il engendre un lien d’affection spécifique d’un
individu à un autre
Il suppose une structure neuro-physiologique,
la tendance originelle et permanente à
rechercher la relation à autrui (Zazzo, 1979).
Sociabilité et socialisation
La sociabilité de l’être humain :
concerne le processus biologique de
l’attachement.
La socialisation : est relative au
processus d’intégration au groupe.
Dialectique de l’autonomie et
de la dépendance (figure 6.1)
Socialisation
Sécurité Dépendance
Croissance Autonomie
Individualisation
L’attachement et le
détachement
développe la confiance de base
nécessaire à l’inévitable détachement.
conduit à la fois à la dépendance et à
l’autonomie progressive.
Les styles d’attachement
(Main et Cassidy, 1988)
L’attachement assuré-sécurisant
L’attachement fuyant-anxieux
L’attachement ambivalent-anxieux
L’attachement insécurisé-contrôlant
Importance de la qualité
de la relation
La vulnérabilité de l’individu devant la
personne aimée : anxiété
Adoption de conduites défensives pour se
protéger contre la menace que cette
personne peut représenter.
Émergence de problèmes interpersonnels,
des problèmes d’adaptation ou des problèmes
de santé.
Importance de la qualité
de la relation
•
Théorie Y :
1. Le travail et l'effort sont naturels
2. Les travailleurs préfèrent l'autonomie
3. Sont motivés à condition d'être associés aux objectifs de leur
organisation
4. Recherchent les responsabilités et sont capables de créativité
Chapitre 3.
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COMPORTEMENT ORGANISATIONNEL
Définition Objectifs
1) Productivité,
adaptation et
Discipline scientifique qui étudie
développement
l ’impact des individus, des groupes et
2) Satisfaction et
de l ’organisation sur le comportement développement de ses
des individus dans l ’organisation. membres
49
Introduction
Qualité de la
Productivité
vie au travail
51
La productivité se définit comme une mesure
ou un indicateur de travail produit par un
individu, un groupe ou une organisation.
La qualité de vie au travail se définit comme
le processus selon lequel tous les membres
d’une organisation, par l’intermédiaire de
réseaux de communication, prennent part aux
décisions qui touchent leurs emplois.
52
Les influences sur l’organisation
54
Fondements du CO
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Équilibre incitation-contribution
CONTRIBUTIONS
Ardeur au travail
Compétence
Loyauté
Créativité
Temps
Connaissances
INDIVIDU ORGANISATION
INCITATIONS
Salaire
Prestige
Sécurité
Carrière
Avantages
etc 57
La perception
58
La perception
59
Facteurs influant sur la perception au travail
Situation
Matériel
Social
Organisation
Celui qui perçoit
Personne perçue
Besoin
Apparence
Expérience
Comportement
Valeurs
Statut
Personnalité
Perception
individuelle
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Les attributions causales
Rendement
Soutien
Effort au travail
organisationnel
62
Compétences, personnalité,
valeurs et attitudes.
Rendement
Temps, $, matériel,
Motivation
informations, soutien
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LA COMPÉTENCE
Cette formule prend tout son sens à la lumière du principe de Peter: Dans une
hiérarchie, tout employé tend à s ’élever à son niveau d ’incompétence.
Exemples d’incompétence:
*Formulaire à compléter pour l’achat d ’arme à feu. Section A: Êtes-vous
recherché par la justice?
*San Francisco: Un règlement municipal interdit le ramassage des vieux
confettis pour les réutiliser.
*Holyole, Mass. : Défense d ’arroser les pelouses lorsqu’il pleut.
*Seattle: Illégal de dissimuler une arme pendant son transport lorsque celle-ci
excède 1,82m.
*En 1930, le code pénal de Virginie interdisait: «Toute transaction malhonnête
ou toute tentative de corruption par les personnes autres que des candidats
politiques.
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LA COMPÉTENCE AU TRAVAIL
Aptitudes Habiletés
intellectuelles
Aptitudes
Apprentissage Compétence
motrices
Aptitudes Habiletés
créatrices Connaissance
65
LES APTITUDES FONDAMMENTALES
66
Les valeurs
67
Les attitudes
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La personnalité selon l’approche
cognitivo-béhavioriste
Attentes
d’efficacité
Sentiment
d’efficacité
Sentiment
d’efficacité
personnelle
72
Effet de l’auto-efficacité
75
Engagement au travail
de ces buts;
77
Implication au travail
80
Les émotions
Honte
Peur Satisfaction
Colère Confiance
Tristesse Méfiance
Joie Indignation
Dégoût Ennui
Espoir Indifférence
Surprise Jalousie
Plaisir Embarras
Souffrance Humiliation
81
Réflexion
« Les gens qui obtiennent les meilleures notes à
l’école ne réussissent pas nécessairement
mieux dans leur vie. »
« Les gens les plus performants au travail
possèdent une intelligence émotionnelle
supérieure. Ils accordent une grande
importance à leurs émotions et à celles des
autres. »
Hendrie Weisinger
82
Réflexion
« Les émotions sont bien réelles et présentes dans
notre vie. C’est grâce à elles que nous apprécions
avec une sensibilité accrue la beauté qui nous
entoure. » Gilbert Maheux
83
Émotions de base
1. Peur
2. Colère
3. Tristesse
4. Joie
84
Utilité de la peur
85
Utilité de la colère
86
Utilité de la tristesse
87
Utilité de la joie
88
Grille d’expression des émotions
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Emotions et coopération/interaction (1/2)
Emotions gérées pour protection des « faces » (soi et autrui) dans la relation (Goffman)
pour maintien équilibre groupal et activité; diplomatie; effet sur co-opération.
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Emotions et usage de nouvelles technologies (1/2)
Réalité virtuelle :
Créer des avatars et agents émotionnellement expressifs (gestes, mimiques) pour
réalisme/immersion et communication (non-verbal)
Réunions de travail via avatars (sur Second Life)
ACA agents virtuels expressifs/émotionnels ( Humaine Association; info/SHS)
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La principale cause des émotions
Actions
É v é nements Idées Émotions
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2- La gestion de ses émotions
La capacité:
de gérer adéquatement ses émotions et de
réagir efficacement en situations particulières
de pacifier son esprit, se libérer de l’emprise
de l’angoisse, de la tristesse et de la colère
d’exprimer ses émotions tout en les contrôlant
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3- La motivation de soi
La capacité:
de canaliser ses émotions pour se motiver soi-même
de rester optimiste
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4. La maîtrise de ses relations
humaines
La capacité:
d’entretenir des relations harmonieuses en
s’affirmant et en osant dire ce qui nous convient et
en osant nommer ce qui ne va pas
La capacité:
de percevoir les émotions d’autrui
Sentiment:
Émotion
État affectif
Réaction complexe
affective et plus
de diverses
stable quedépendant
intensités l’émotion lié
deaux
centres
tendances
nerveux profondes de l’individu
98
Émotion =
= Émotion
99
Notre défi
Trouver le bon équilibre entre les deux
intelligences que sont le rationnel et
l’émotionnel.
Utiliser de bons réflexes qui sont
instantanément générés par notre
amygdale et qui apporteront de bons
résultats sur soi et les autres.
100
Conclusion
101
Chapitre 4
Management de la communication
MANAGEMENT & COMMUCATION
Management de l’Entreprise
et Communication
Plan de Cours :
Le manager est :
Autocrate, démocrate, analysant,
social,promouvant,facilitant,laisser- faire,
démagogue…. -
L’intelligence du manager… :
Intuitive,relationnelle,logique,pratique
Prévoir et s’adapter :
Prévoir et s’adapter
- Gérer le changement
- Favoriser le décloisonnement des métiers
- Pratiquer la transversalité
- Faciliter l’innovation, les suggestions, la créativité.
Management && Communication
L’autonomie :
- Clé de l’efficacité ?
- Pouvoir de décision du client interne ? Pour qui ?
Comment ? Jusqu’où ?
- Liberté d’action ?Dans un cadre établi, connu et
compris
- Marge de manœuvre contrôlée?.
Management && Communication
L’autonomie implique :
Le partage :
- Des responsabilités
- De l’autorité et du pouvoir de décision
- Des compétences
- Des objectifs
- Des difficultés, des solutions, des résultats
- Des victoires.
Attitudes et comportements
démocratiques à la communication
Diriger l’attention sur le problème à
résoudre
Explorer avec les autres différentes
avenues
Chercher à comprendre les points de
vue de façon réaliste et différenciée
S’assurer que chacun a exprimé son
opinion
Présenter ses idées
S’exprimer clairement
Mettre l’accent sur les points essentiels
Rester sensible aux réactions des autres
Demander du feed-back
Donner du feed-back
Demeurer descriptif
Être spécifique et pertinent
Se concentrer sur ce qui se passe dans
la relation et sur les comportements de
la personne
Choisir le bon moment et respecter les
frontières
Vérifier la compréhension du feed-back
Écouter
Être disponible et ouvert
Encourager la personne à s’exprimer
(écho, relance, questions, silence
attentif, etc)
Chercher à comprendre ce qu’elle pense
(reformulation, clarification, reflet,
élucidation, synthèse, etc.)
Facteurs d’échec de la
communication
Le cadre de référence des interlocuteurs
Les attitudes envers l’autre et les
rapports de rôles
La personnalité des interlocuteurs
Obstacles à la communication
Questions :
Enquêter
Retarder
Devancer
Obstacles à la communication
Évitement :
Pouvoir
Autorité Responsabilité
Caractéristiques des équipes de
travail dans l’organisation efficace
(McGregor, 1960)
Relations interpersonnelles
I. Les relations interpersonnelles :
une question de mieux-être
l’estime de soi) ;
• Développer de nouveaux contacts, donner accès à de
nouvelles sources d’information et permettre de recevoir
davantage de conseils ;
• Constituer un facteur de protection personnelle inestimable
par l’entraide accrue, permettant de faire face plus aisément
aux difficultés vécues au travail ;
• Amener une plus grande motivation personnelle et un haut
niveau d’engagement envers l’organisation ;
• Générer le sentiment d’avoir un meilleur contrôle sur son
travail et une augmentation de la performance personnelle ;
• Susciter un plus haut niveau de confiance, de
collaboration et de générosité entre les personnes ;
• Éviter certains comportements nuisibles à la santé tels que
l’alcoolisme, la toxicomanie et le tabagisme.
Les organisations, quant à elles, y ont tout à gagner. On peut
penser que les plus productives sont celles où les employés
sont satisfaits et engagés et où un climat de travail sain
constitue un facteur déterminant, le climat étant une
conséquence directe de la qualité et de la quantité de
relations claires qui existent entre les personnes.
L’assainissement des relations interpersonnelles peut donc
comporter de nombreux avantages pour les organisations qui
s’y engagent, comme par exemple :
• Permettre aux employés de vivre dans un milieu stable
et bienveillant où l’on s’occupe davantage de leur bien-
être ;
• Établir une meilleure identité de groupe, renforcer le
sentiment d’appartenance et l’engagement des employés
envers l’organisation ;
• Créer une plus grande solidarité et collaboration entre
les membres du groupe et un meilleur soutien mutuel ;
• Amener une augmentation de la satisfaction au travail et
une amélioration de la productivité, de l’efficacité et du
rendement ;
• Constituer un atout important pour attirer et retenir les
meilleurs employés ;
• Soutenir et améliorer le moral des employés et réduire
l’absentéisme, le taux de roulement et les coûts associés à
des problèmes de santé ;
• Stimuler la croissance et l’innovation, favoriser la prise de
risques et faciliter la gestion efficace du changement ;
• Multiplier l’échange d’information et améliorer l’efficacité
du processus de décision ;
• Limiter les frictions entre les employés et réduire la
compétition et la méfiance ;
• Favoriser des négociations plus sereines et le règlement
plus rapide des conflits.
IV. Les conditions de succès
Dans un contexte de travail, l’établissement et le
maintien de saines relations interpersonnelles ne se
réalisent pas instantanément. Cela se construit
progressivement et résulte de gestes concrets posés
dans ce sens. Il faut de plus disposer d’un contexte
favorable. À cet effet, il est essentiel que l’organisation
et les employés soient conscients de leurs
responsabilités respectives dans la création d’un
environnement de travail propice à l’atteinte de ce
résultat. Diverses conditions préalables peuvent ainsi
faciliter le maintien et l’enrichissement des relations
entre les individus.
En voici quelques-unes :
A. Sur le plan personnel
1. Définition du conflit
Deux acceptions :
La première vient du latin « conflictus » qui signifie choc:
c’est la lutte, le combat, la guerre, le terrorisme…ce choc
inflige des pertes aux deux adversaires ;
La deuxième signifie la rencontre de sentiments ou
d’intérêts qui s’opposent: querelles, désaccords, la lutte d
pouvoir…si cette opposition d’intérêt n’est pas traitée elle
peut entraîner un conflit ouvert.
On peut définir le conflit par ce qu'il est :
- la manière dont il apparaît,
- dont il est décrit, ses modes d'expression,
- les personnes ou les groupes qui en sont acteurs, les
témoins ou les victimes déclarés,
refoulé)…
a).Les conflits constructifs ou destructifs
5. La négociation
La négociation est la prise en charge du conflit ; c'est une
solution pour concilier les points de vue opposés.
La négociation peut être conflictuelle (gagnant / perdant)
La négociation peut être coopérative (gagnant / gagnant).
6. Résoudre par la prévention
Je vous remercie