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INSTITUT UNIVERSITAIRE DES SCIENCES DE L’ORGANISATION

Sophie NTOUTOUME EMANE

Filière : Communication des Organisations


CO.1 Formation Professionnelle Continue
Cours : Introduction à la psychologie sociale

EXPOSE :
Détermination du comportement individuel par le groupe

Présenté par :
 IGOGOU RADJOUMBA Leticia (chef de groupe)
 LEDJELE LETSIEKALA Simone Synthia
 MOUSSOUDA PANDJA Eugénie Marie

Chargé de cours :
M. Robert ANGOUE NDOUTOUME
Docteur en Psychologie

Année académique 2022-2023


PLAN

INTRODUCTION

Chapitre 1 : L’influence du comportement de l’individu sur le groupe

A : L’influence de la personnalité d’un individu au sein d’un groupe

B : les atouts de l’individu sur le groupe

Chapitre 2 : L’influence du groupe sur l’individu

A : Les effets du groupe sur l’individu

B : l’émotion et la cohésion du groupe

CONCLUSION
INTRODUCTION

Chaque individu possède des caractéristiques propres qui influencent la façon dont il se
comporte au sein d’une organisation, le comportement est ainsi une manière d’agir
habituellement, de réagir à son environnement et de manière observable par un tiers.

De ce fait comment l’individu peut-il être influencé par le groupe ?

Pour répondre à la problématique dans une première partie nous allons aborder l’influence
du comportement de l’individu sur le groupe ; et dans une seconde parti nous allons évoquer
l’influence du groupe sur l’individu.
Chapitre 1 : L’influence du comportement de l’individu sur le groupe

A : L’influence de la personnalité d’un individu au sein d’un groupe

La psychologie sociale étudie le comportement et les attitudes des individus, il possède des
caractéristiques qui influence la façon dont il se comporte au sein d’une organisation. Cette
idée s’appuie sur deux point essentiel, d’abord sur l’influence de la personnalité d’un individu
au sein d’un groupe, ensuite sur les atouts de l’individu sur le groupe.
S’agissant de la personnalité, elle est composée des traits distinctifs de chaque individu.la
personnalité se traduit par des façons habituelles et persistantes d’agir de percevoir son
environnement et sa propre identité. En effet, elle se distingue du caractère relevant de
l’acquis, d’une nature (colérique, affective) la personnalité est une notion large qui intègre
l’inner.

B : les atouts de l’individu sur le groupe

Appartenir à un groupe comporte certains avantages, comme celui de ne plus être seul tout
simplement. En effet, la solitude agit sur le moral des individus. De plus cela permet d’être
motivé, comme avoir des membres du groupe au travail, on ira plus volontiers. Ainsi
appartenir à un groupe avec plusieurs membres rassure l’individu et se sent normal, entouré
au sein de ce groupe. Il saura désormais qu’il pourra demander de l’aide au membre du groupe
sur certaines interrogations ou encore s’il est dans le besoin.
Cela permet aussi de passé de bon moment en compagnie de personne qui ont le même
centre d’intérêt, se divertir. Aussi appartenir à un groupe permet de profiter de l’expérience
des autres, sortir en groupe qui permettra à des individus qui ne se connaissent pas de faire
des sorties ensembles autour d’un intérêt commun.
Chapitre 2 : L’influence du groupe sur l’individu

A : Les effets du groupe sur l’individu


L’influence est un des mécanismes fondamentaux dont se préoccupe la psychologie sociale.
En effet, toutes les études qui tentent de saisir ce processus mettent en évidence une
dimension essentielle de la relation avec autrui ainsi que de la relation entre individu et
société, et d’une certaine manière, tous les autres aspects en découlent.
Le phénomène de l’influence sociale montre à la fois l’emprise que le social exerce sur
l’individu et les modifications qu’elle entraîne au niveau du comportement.
Le terme d’influence sociale englobe un ensemble de phénomènes très variés et désigne de
manière très large le fait que la pression d’une personne devient une prescription pour
l’orientation de la conduite d’une autre personne. On peut donc dire que l’influence sociale
recouvre tout ce qui produit un changement de la conduite en vertu d’une relation dynamique
entre des pressions dominantes dans un contexte donné et l’adaptation des individus.
Ce chapitre a pour but de décrire les principaux mécanismes qui montrent la force des
pressions de l’influence sociale et d’expliquer les effets les plus significatifs de ces
mécanismes. Les points suivants seront successivement abordés : les bases de l’influence
sociale, les formes de l’influence sociale, les conséquences de l’influence sociale.
L’étude des phénomènes sociaux révèle la tendance des systèmes à l’intégration et à
l’uniformisation sociale par la capacité des individus à incorporer les éléments dominants dans
une culture…

B : l’émotion et la cohésion du groupe

Une catégorie d’émotions spécifiques, la catégorie des émotions morales qui rassemble des
émotions comme la honte, l’embarras, ou encore la culpabilité, joue un rôle fondamental dans
le fonctionnement et la cohésion des groupes (Frijda & Mesquita, 1994 ; Haidt, 2003 ; Keltner
& Haidt, 1999, 2001). L’analyse fonctionnelle de ces émotions rend notamment saillante
l’utilisation des rituels d’humiliation publique au cours des siècles comme instruments de
régulation et de définition des frontières du groupe. En effet, ces rituels punitifs rappellent à
la personne déviante ainsi qu’à tous les membres de ce groupe les normes et conduites
sociales qui le caractérisent (Frijda & Mesquita, 1994 ; Scheff, 1988).

En outre, la plupart des études phénoménologiques concernant la catégorie des émotions


morales s’accordent à dire que de telles émotions augmentent le sentiment de responsabilité
pour ses actions, et ont pour conséquences de motiver les individus à adopter des
comportements d’évitement de l’acte dans des situations futures et/ou de rectification
lorsqu’il a été commis (Ferguson, Stegge, & Damhuis, 1991; Gehm, & Scherer; 1988; Lindsay-
Hartz, 1984, Lindsay-Hartz, de Rivera, & Mascolo, 1995 ; Tangney, 1991 ; Tangney, Miller,
Flickert, & Barlow, 1995 ; Wicker, & al.1993).

Ces émotions, déclenchées par l’exposition publique et la perception que le soi s’écarte des
standards normatifs (Scherer, 2001; Lewis, 1993), servent ainsi à définir les limites du groupe
et à y maintenir l’individu en l’empêchant notamment d’agir à l’encontre des normes qui y
sont véhiculées (Ausubel, 1955 ; Braithwaite, 1989 ; Eisenberg, 1986, 2000 ; Goffman, 1956 ;
Tangney, 1999). De ce fait, susciter des émotions morales chez un membre qui s’est engagé
dans un comportement portant préjudice à l’intégrité du groupe devrait aboutir au fait que
cet individu se montre plus enclin à s’excuser ou à se comporter correctement dans le futur.
Le message sous-jacent ou explicite étant que l’absence d’un changement comportemental
pourrait résulter dans l’exclusion du groupe.

Les émotions morales se font donc l’écho d’un mécanisme psychologique dont relèverait
l’efficacité du contrôle social dans la mesure où elles sont le reflet du sentiment selon lequel
on doit se comporter selon des règles que l’on accepte soi-même en tant que membre d’un
groupe social (Scherer, 2001). Aussi, parce que les émotions morales délimitent le champ des
appartenances groupales, devraient-elles être plus fortement ressenties lorsque le déviant
appartient au même groupe que celui qui le contrôle pour son comportement transgressif.
CONCLUSION

Au terme de notre étude il était question d’établir, comment l’individu peut-il être influencé
par le groupe ? en effet la notion de groupe est centrale en psychologie sociale qui désigne le
lieu par excellence ou ce joue l’articulation entre l’individuel et le collectif. Toutefois peut-on
seulement utiliser la psychologie sociale pour étudier le comportement de l’individu dans la
société ?

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