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EXPOSE :
Détermination du comportement individuel par le groupe
Présenté par :
IGOGOU RADJOUMBA Leticia (chef de groupe)
LEDJELE LETSIEKALA Simone Synthia
MOUSSOUDA PANDJA Eugénie Marie
Chargé de cours :
M. Robert ANGOUE NDOUTOUME
Docteur en Psychologie
INTRODUCTION
CONCLUSION
INTRODUCTION
Chaque individu possède des caractéristiques propres qui influencent la façon dont il se
comporte au sein d’une organisation, le comportement est ainsi une manière d’agir
habituellement, de réagir à son environnement et de manière observable par un tiers.
Pour répondre à la problématique dans une première partie nous allons aborder l’influence
du comportement de l’individu sur le groupe ; et dans une seconde parti nous allons évoquer
l’influence du groupe sur l’individu.
Chapitre 1 : L’influence du comportement de l’individu sur le groupe
La psychologie sociale étudie le comportement et les attitudes des individus, il possède des
caractéristiques qui influence la façon dont il se comporte au sein d’une organisation. Cette
idée s’appuie sur deux point essentiel, d’abord sur l’influence de la personnalité d’un individu
au sein d’un groupe, ensuite sur les atouts de l’individu sur le groupe.
S’agissant de la personnalité, elle est composée des traits distinctifs de chaque individu.la
personnalité se traduit par des façons habituelles et persistantes d’agir de percevoir son
environnement et sa propre identité. En effet, elle se distingue du caractère relevant de
l’acquis, d’une nature (colérique, affective) la personnalité est une notion large qui intègre
l’inner.
Appartenir à un groupe comporte certains avantages, comme celui de ne plus être seul tout
simplement. En effet, la solitude agit sur le moral des individus. De plus cela permet d’être
motivé, comme avoir des membres du groupe au travail, on ira plus volontiers. Ainsi
appartenir à un groupe avec plusieurs membres rassure l’individu et se sent normal, entouré
au sein de ce groupe. Il saura désormais qu’il pourra demander de l’aide au membre du groupe
sur certaines interrogations ou encore s’il est dans le besoin.
Cela permet aussi de passé de bon moment en compagnie de personne qui ont le même
centre d’intérêt, se divertir. Aussi appartenir à un groupe permet de profiter de l’expérience
des autres, sortir en groupe qui permettra à des individus qui ne se connaissent pas de faire
des sorties ensembles autour d’un intérêt commun.
Chapitre 2 : L’influence du groupe sur l’individu
Une catégorie d’émotions spécifiques, la catégorie des émotions morales qui rassemble des
émotions comme la honte, l’embarras, ou encore la culpabilité, joue un rôle fondamental dans
le fonctionnement et la cohésion des groupes (Frijda & Mesquita, 1994 ; Haidt, 2003 ; Keltner
& Haidt, 1999, 2001). L’analyse fonctionnelle de ces émotions rend notamment saillante
l’utilisation des rituels d’humiliation publique au cours des siècles comme instruments de
régulation et de définition des frontières du groupe. En effet, ces rituels punitifs rappellent à
la personne déviante ainsi qu’à tous les membres de ce groupe les normes et conduites
sociales qui le caractérisent (Frijda & Mesquita, 1994 ; Scheff, 1988).
Ces émotions, déclenchées par l’exposition publique et la perception que le soi s’écarte des
standards normatifs (Scherer, 2001; Lewis, 1993), servent ainsi à définir les limites du groupe
et à y maintenir l’individu en l’empêchant notamment d’agir à l’encontre des normes qui y
sont véhiculées (Ausubel, 1955 ; Braithwaite, 1989 ; Eisenberg, 1986, 2000 ; Goffman, 1956 ;
Tangney, 1999). De ce fait, susciter des émotions morales chez un membre qui s’est engagé
dans un comportement portant préjudice à l’intégrité du groupe devrait aboutir au fait que
cet individu se montre plus enclin à s’excuser ou à se comporter correctement dans le futur.
Le message sous-jacent ou explicite étant que l’absence d’un changement comportemental
pourrait résulter dans l’exclusion du groupe.
Les émotions morales se font donc l’écho d’un mécanisme psychologique dont relèverait
l’efficacité du contrôle social dans la mesure où elles sont le reflet du sentiment selon lequel
on doit se comporter selon des règles que l’on accepte soi-même en tant que membre d’un
groupe social (Scherer, 2001). Aussi, parce que les émotions morales délimitent le champ des
appartenances groupales, devraient-elles être plus fortement ressenties lorsque le déviant
appartient au même groupe que celui qui le contrôle pour son comportement transgressif.
CONCLUSION
Au terme de notre étude il était question d’établir, comment l’individu peut-il être influencé
par le groupe ? en effet la notion de groupe est centrale en psychologie sociale qui désigne le
lieu par excellence ou ce joue l’articulation entre l’individuel et le collectif. Toutefois peut-on
seulement utiliser la psychologie sociale pour étudier le comportement de l’individu dans la
société ?