Un groupe primaire est une « entité composé d’un regroupement humain, généralement de petite

taille, au sein duquel, les relations entre les membres sont intimes, vives et directes, et ne sont pas
régies par un statut formel (officiel). »

Selon COOLEY, le sociologue Américain qui avait mis en place la notion du groupe, les liens au sein du
groupe primaire, sont marqué par la solidarité et l’adhésion inconditionnelle aux idéaux, valeurs et
normes du groupe. Dans les groupes primaires, les membres partagent les mêmes sentiments, ce qui
les rend plus mobilisés pour réaliser les objectifs du groupe. En fin on peut dire, que le groupe se
caractérise par : - Une relation plus ou moins durable ; - Les membres communiquent
personnellement avec les uns avec les autres ; - La réalisation d’un objectif commun : l’intérêt du
membre se confond avec l’intérêt du groupe ; - l’influence réciproque : il y a interdépendance entre
les membres du groupe (interactions entre les membres).

Dans un groupe, chaque membre tente d’influencer l’état de connaissance de l’autre et l’amène à
adopter ses conduites. Le phénomène d’influence se développe, surtout, à l’intérieur du groupe.
Ainsi, lorsque la majorité d’un groupe exprime une attitude commune devant une minorité ayant une
attitude différente, cette minorité subit une pression pour qu’elle change son attitude. Il s’agit de
l’influence dite « majoritaire ». Si cependant cette minorité ne cède pas devant la majorité et
maintient son attitude au cours des discussions et échanges de groupe, alors, ce sera la majorité qui
modifiera son attitude. Il s’agit de l’influence dite « minoritaire ». Mais, en réalité, les membres ne
pourraient en aucun cas, suivre scrupuleusement les conduites adoptées par la majorité des
membres du groupe. Ainsi, les membres, pour échapper aux contraintes imposées par le groupe, ils
développent des relations informelles entre eux. Ces relations informelles vont servir à échanger des
informations ou à développer des modes d’intervention alternatifs pour améliorer leur travail. Les
interactions au sein du groupe, peuvent aider les membres à coopérer et à instaurer un climat
d’entente mutuelle. Les interactions peuvent, dans certain cas, être une source de conflits sociaux et
de blocage des efforts déployés par la majorité. Ceci est perceptible à travers les résistances aux
changements développées par les membres, pour rejeter les actions innovantes initiées par le leader.