Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cycle Ingénieur / S6
→ est centrée sur la structure et les processus du groupe, ainsi que sur sa
manière de fonctionner.
→ Elle guide les prises de décision et les positions des membres du groupe.
= Ensemble des méthodes ou techniques appliquées pour agir sur des groupes
restreints ou plus vastes afin d’améliorer le comportement de l’individu ou celui
du groupe grâce à l’influence du groupe.
→ Un groupe n'existe que parmi des individus qui ont le sentiment d’appartenir
à un groupe.
≠ Un groupe de personnes dans une file d’attente d’un supermarché n‘est pas
considéré comme un groupe.
↔ On différencie :
En physique, la cohésion indique «la force qui unit les molécules d’un liquide ou
d’un solide ». Appliquée à un groupe, la notion de cohésion renvoie
aux facteurs qui maintiennent ensemble les membres d’un groupe et leur
permettent de résister aux forces de désintégration.
▪ Les facteurs liés à la composition du groupe
L’organisation matérielle.
→ Pour Maslow l’être humain connaît cinq grands types de besoins, que l’on
Les théories X et Y
→ Dès qu’ils sont pourvus, ils réduisent l’insatisfaction mais ne sont plus
motivants. Par contre, la non satisfaction de ces besoins peut être source de
mécontentement et donc de dé-motivation.
→ Ils sont internes et sont seuls, source de motivation. Cette motivation est à
rapprocher du contenu des tâches, réussite, promotion, indépendance et
autonomie.
→ Selon la même théorie, l’élimination des facteurs d’insatisfaction d’une tâche
ne procure pas davantage de satisfaction et de motivation. Pour améliorer ces
derniers Herzberg recommande de mettre l’accent sur les facteurs moteurs qui
augmentent la satisfaction.
réunions hebdomadaires de son unité de travail non pas parce que c’est une
tâche plaisante en soi, mais bien parce que c’est important pour cette personne
de s’impliquer.
La motivation contrôlée
→ Il a fait émerger le fait que tout groupe humain a une structure affective
informelle qui détermine les comportements des individus du groupe les uns par
rapport aux autres.
Réseaux centralisés : Une seule personne communique avec toutes les autres et
exerce, de ce fait, un contrôle sur la communication. Contrairement aux réseaux
décentralisés ou les personnes peuvent communiquer entre elles.
→ Pas de leader parce que tous les membres sont égalitaires et qu’aucun n’est
affecté à ce rôle. Les membres n’ont de rapports qu’avec certains autres
membres, il est difficile d’y exercer un leadership
la performance au sein des groupes mais peut entraîner un repli de chacune des
équipes sur elle-même, ce qui risque de nuire à l’organisation dans son
ensemble.
Exemple. Les commerciaux d’une grande marque du secteur du luxe sont
organisés en équipes autonomes. Chaque équipe couvre une zone du monde
(Amérique du Nord, Europe, Asie, etc.). Elles sont mises en concurrence par la
direction commerciale qui, grâce à un tableau de bord, suit la réalisation des
objectifs qu’elle leur a fixés. Ce système stimule les groupes, chacun cherchant à
être le meilleur. Cependant, la direction réalise que ces équipes échangent peu
entre elles et ne partagent pas leurs bonnes pratiques. Le savoir-faire de chacune
ne sert donc pas aux autres.
Le consensus est le fait que chacun fasse évoluer sa pensée, ses idées, pour
mettre du sens ensemble, avoir une vision partagée.
→ Par conformisme, les membres d’un groupe ont une tendance naturelle au
consensus.
Exemple. Lucien travaille dans une équipe de maçons qui se rend sur un
chantier. Il conduit le camion. Ses deux collègues lui indiquent la route à suivre,
de façon unanime. Lui serait bien passé par un autre endroit mais, devant leurs
affirmations concordantes, il doute de son point de vue et suit celui de ses
collègues… qui se trompent.
→ Pour être en accord avec le groupe : être à l’unisson des autres, permet
d’éviter les jugements négatifs sur soi, les conflits.
Exemple. Comme chaque année, l’équipe commerciale dirigée par Hervé décide
d’envoyer à ses clients, en cadeau de Noël, un coffret de produits alimentaires
du terroir. Tout le monde semble d’accord, sans véritable discussion. Ghislaine
prend la parole pour proposer une autre idée : un week-end dans un hôtel 5
étoiles. Elle pense que le coffret cadeau est devenu très banal et ne surprend
plus personne. Tarek la soutient en argumentant que la répétition ne permet pas
d’attirer vraiment l’attention des clients sur la marque, ce qui est pourtant le but
de ces présents de fin d’année.
La présence d’une minorité active constructive au sein d’un groupe lui permet
d’être plus créatif et plus innovant, d’échapper au conformisme. Elle favorise le
débat et l’échange.