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Gnichi Mariem
par :
Chaabani
Ali
Dahmen Med
Aymen
&
Touati Momtez
Année universitaire : 2017/2018
PLAN
Le contexte de développement de l’école des
relations humaines
Les principaux représentants de l’école des
relations humaines et leurs principes:
1. Elton Mayo
Principes des travaux de Mayo
2. Maslow et la hiérarchie des besoins
Abraham Maslow
Principes de la théorie des besoins
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3. La théorie bi- factorielle de Herzberg
Frederick Herzberg
Principes de la théorie des deux facteurs
4. Douglas McGregor : La théorie X , Y
Douglas McGregor
Principes de la théorie X , Y
5. Les travaux de kurt Lewin et Rensis Linkert
kurt Lewin
Principes des travaux de K.Lewin
Rensis Linkert
Principes des travaux de Rensis Linkert
Les limites de l’école des relations humaines
Bibliographies
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Le contexte de développement de
l’école des relations humaines
La crise économique de 1929 et le développement
des idées socialistes ont conduit à contester les
principes de l’école classique
Les progrès de la psychologie appliquée (Freud) :
ils ont montré l’importance des facteurs
physiologique liés à l’environnement physique du
travail et l’importance des conditions de travail
Les débuts de l’ergonomie: adaptation des outils
de travail à l’homme
Source :https://fr.slideshare.net/elhassan2007/ecoles-des-relations-humaines-1
4
Elton Mayo
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La seconde série d’expériences :
L’étude de l’incidence de la fatigue sur la productivité pendant (1927-
1932)
La productivité
Mayo conclut augmente
que ce sont moins les variations des conditions du travail que
le sentiment d’être considéré par la direction qui a contribuée à
l’augmentation de la productivité
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Modification de l’équation de la
motivation
TAYLOR
MAYO
12
Abraham Maslow
(Etats-Unis, 1908-1970)
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Principes de la théorie des
besoins
Maslow élaboré la théorie des motivations (1954)
repose sur une hiérarchisation des besoins.
Les besoins humaines sont hiérarchisés en cinq
niveau :
1. Besoins physiologiques :
Ces besoins sont ceux qui sont nécessaires à la
survie d’une personne . Ils sont obligatoire car
boire, manger, respirer, dormir …
Ses sont donc les besoins ou produit reliés au
fonctionnement du corps humain
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2. Besoin de sécurité :
C’est un besoin de se protéger contre les agressions
d’ordre physique, psychologique et économique .
Se sentir en sécurité et maitriser les choses.
Il s’agit de la sécurité des revenus ou ressources, de
la stabilité familiale, de la santé, assurance statut
…
3. Besoins d’appartenance :
Besoin d’être aimé les autres, d’être accepté et
d’appartenir à un groupe.
C’est la peur de la solitude donc les personnes
veulent avoir un statut, être un composante d’un
groupe 15
4. Besoins d’estime de soi :
C’est le sentiment d’être utile et d’avoir de la valeur.
Le besoin de se faire respecter et d’être capable
d’influencer les autres.
5. Besoin D’autoréalisation/accomplissement :
Ce besoin est lié au développement des
connaissances.
Il s’agit ici de révéler son propre potentiel créateur,
la personne cherche à s’accomplir .
La personne veut résoudre des problèmes complexes,
elle a un besoin de communiquer
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Maslow et la pyramide des
besoins
Besoin
d’accomplissement :
Développement
personnel
Besoins d’estime :
confiance et respect de soi,
reconnaissance et appréciation
des autres
Besoins d’appartenance :
affection des autres
Besoin de sécurité :
environnement stable et prévisible,
sans anxiété ni crise
Besoins physiologiques :
Faim, soif, sexualité , respiration, sommeil, élimination
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En conclusion
Un individu cherche d’abord à satisfaire le
besoin qui lui semble le plus vital.
Dés que ce besoin est satisfait, il cherche à
satisfaire le second besoin le plus important.
Ainsi, dés qu’un besoin est satisfait, il cesse
d’être essentiel pour l’individu et un autre
besoin apparaît alors, qui sera persistant aussi
longtemps, qu’il n’est pas satisfait.
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Frederick Herzberg
F.Herzberg (Etats-Unis, né en
1923 et mort le 19 Janvier
2000) est un psychologue
et médecin américain.
Ses travaux ont été
essentiellement diffusés
dans un article paru dans
la Harvard Business
Review «one more time :
how do you motivate
employees » en 1968.
19
La théorie bi-factorielle
(1966)F.Herzberg
Herzberg constate que ce ne sont pas les
mêmes facteurs qui causent les souvenirs
agréables ou désagréables: certains facteurs
sont motivateurs, d’autres peuvent créer
l’insatisfaction. Donc les deux sentiments
satisfaction et insatisfaction ne sont pas deux
points opposés sur un même continu: l’opposé
de l’insatisfaction au travail n’est pas la
satisfaction mais l’absence de satisfaction.
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La théorie bi-factorielle
F.Herzberg
Les facteurs de satisfaction sont liés aux éléments suivants:
Les accomplissements;
La considération, la reconnaissance;
Les responsabilités, l’autonomie;
L’attraction des tâches
L’avancement, l’évolution professionnelle.
Source :https://fr.scribd.com/doc/20148535/Ecole-Des-Relations-Humaines
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Les facteurs d’insatisfaction concernent:
Les conditions de travail;
La rémunération;
La politique générale de l’entreprise;
L’encadrement;
les relations interpersonnelles;
la communication;
Le statut
La sécurité de l’emploi
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Apports de la théorie bi-factorielle
Les méthodes d’organisation du travail :
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L'influence de l‘école des relations
humaines sur la gestion des ressources
humaines en entreprise
L’un des modèles de Management les plus connus et les
plus enseignés dans le monde
La majorité des entreprises utilisent les différentes
théories de cette école
par exemple Poult est une Marque reconnue sur
le marché des biscuits « cette entreprise essaye toujours
de donner a ses employés une importance dans sa
stratégie
Depuis quelques années l'entreprise s'internationalise
de plus en plus et ses ventes à l'export augmentent grâce
a l amélioration de la productivité du travail par tête
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D. Mac Gregor (1906-1964)
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les théories X et Y (1960)
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La théorie X
Elle repose sur une représentation traditionnelle plutôt
négative de l’homme au travail:
l’homme est paresseux, a une aversion innée pour le
travail et fera tout pour l’éviter.
L’homme doit être contrôlé, dirigé, soumis à un système
de sanctions pour le forcer à œuvrer vers les objectifs de
l’organisation.
L’homme préfère être dirigé, et il évite les
responsabilités , il a peu d’ambitions et recherche la
sécurité avant tout. Il n’aime pas le changement et il
préfère les tâche routinières parce qu’il les connaît bien.
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La théorie Y
Cette théorie montre que les buts individuels du personnel et ceux de l’entreprise
peuvent être compatibles.
Les hypothèses sur le comportement de l’homme au travail sont plus positives:
Le travail manuel et intellectuel sont aussi naturels à l’homme que le jeu ou le
repos.
L’homme peut s’auto-diriger et s’auto-contrôler.
L’engagement personnel est lié au salaire et primes, mais aussi à la satisfaction
de besoins de reconnaissance et d’accomplissement lors de l’atteinte des
objectifs.
L’homme apprend sous certaines conditions à accepter et rechercher les
responsabilités.
La capacité d’exercer son imagination, sa créativité au service d’une
organisation est largement répandue.
Dans les conditions de travail actuelles, les possibilités intellectuelles des
individus sont sous-utilisées.
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Apport des théories X à la
théories Y
La théorie Y est le style de gestion qui en découle sont mieux
adaptés car ils permettent d’intégrer les buts de l’individu et
de l’organisation. Le salarié doit pouvoir remplir ses propres
besoins en accomplissant les objectifs de l’organisation.
Ces analyses montrent que le travail peut être considéré
comme pénible ou agréable selon les conditions de travail et
le contenu des tâche. D’autres part, les motivations des
individus sont liées au milieu professionnel, à leur niveau
culturel et leur revenu. De ce fait, une organisation est
efficace, lorsque elle peut faire converger les buts individuels
avec ceux de l’organisation: c’est le principe d’intégration.
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Kurt Lewin
(1840-1947)
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2. méthodes qui permettent d’agir sur la personnalité
par le moyen des groupes et celles qui permettent aux
petits groupes d’agir sur les grands groupes (Porte
sur les phénomènes de changement et leur maîtrise )
Etudes des processus de changement : Au niveau des
attitudes, des sentiments, des perceptions de soi et
d’autrui par le moyen du groupe (dans la
psychanalise).
Utilisation des méthodes de groupe pour soigner les
troubles de la personnalité :
Méthode de psychothérapie utilisant le groupe, c'est-à-
dire la situation de relation interpersonnelle dans un
groupe, pour le diagnostic du trouble et pour son
traitement( AA, thérapie de groupe…).
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Utilisation des lois régissant les phénomènes
de groupe en vue d’améliorer le
fonctionnement, l’efficacité et l’autorégulation
des petits groupes : dans toutes les situations
où ils ont des objectifs à atteindre
(management).
Etude et mise en œuvre des changements
sociaux par le moyen de petits groupes :
groupe utilisé comme un moyen de changer les
organisations complexes.( usage de groupe de
pionniers ) (pilotage de changement)
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Kurt Lewin et la dynamique
de groupe
K. Lewin distingue trois formes de leadership ou du commandement:
– le leadership autoritaire : se tient à distance du groupe et use des
ordres pour diriger les activités de ce dernier. Le rendement d’un
groupe dirigé de cette manière est élevé mais la pression portée crée
un manque de confiance entre les différents membres et leur leader
actes de rébellion/ défiance
– le leadership démocratique : s’appuie sur des méthodes semi –
directives et encourage les membres du groupe à faire des
suggestions, à participer aux discussions et à faire preuve de
créativité. Ce groupe manifeste des relations plus amicales et plus
chaleureuses et le départ du leader n’affecte en rien la continuité du
travail
– le leadership du laisser-faire ne s’implique pas dans la vie du groupe
et participe au strict minimum aux différentes activités. Cela donne
une situation où le groupe reste constamment en quête
d’informations et de consignes de la part d’un leader peu impliqué
40 .
EFFETS SELON TYPE DE LEADER
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Lewin préconise que les membres du groupe avec un
leader démocratique manifestent des relations
chaleureuses et amicales, participent aux activités du
groupe et, une fois le leader parti, continuaient le
travail et faisaient la preuve de leur capacité à être
indépendant.
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Rensis Likert (1903
– 1981)
Rensis Likert est un psychologue
américain connu pour son
apport à la psychométrie et à la
mesure des attitudes.
Il a aussi atteint la renommée dans
les milieux du
management pour son travail
sur les styles de direction.
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Le principe des
•
relations intégrées
R.Likert se situe dans le prolongement de E.Mayo et de K.Lewin dans leur recherche
pour comprendre comment les relations entre les hommes au travail peuvent produire
des résultats très différents, alors même que la structure et la technologie sont les
mêmes.
• Il s'intéresse plus particulièrement aux rapports entre chefs et subordonnés.
• Selon le même auteur, le principe des relations intégrées, selon lequel les relations entre
les membres d'une organisation intègrent les valeurs personnelles de chacun, est un
principe majeur de l'organisation : chacun doit se sentir important et nécessaire au sein
de l'entreprise, car personne ne peut travailler efficacement s'il n'a pas le sentiment
d'être utile.
• De plus, pour qu'une organisation soit efficace, Likert propose d'abandonner la relation
"homme contre homme" et adopter une forme d'organisation par groupe qui doit être
généralisée au niveau de toute l'entreprise.
• La principale contribution de R.Likert c'est le fait de mettre en relief la relation de
causalité qui existe entre, d'une part, la nature des interactions entre responsables et
subordonnés et, d'autre part, les styles de management en expliquant que ces dernières
dépendent largement de la manière avec laquelle le responsable traite ses subordonnés.
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Les quatre systèmes de
management de Rensis
Likert
1- Le manager autoritaire – exploiteur:
Rapports distants et n’a pas confiance en ses collaborateurs.
Le système de motivation et d’implication est fondé sur la crainte, la
menace de sanctions et la distribution de récompenses.
Absence de l’esprit d’équipe et le rôle des groupes n’est pas envisagé.
La prise de décision est centralisée au sommet de l’organisation et le
système de délégation est très réduit
Les objectifs sont imposés sans être explicités.
Ce style de management peut générer l’hostilité des personnels à
l’égard des objectifs de l’organisation et donc des conflits sociaux.
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4- Le manager participatif :
Il introduit un mode de commandement non
directif.
Il cherche à développer la confiance avec ses
collaborateurs.
Le système de motivation et de rémunération est
sophistiqué et vise à introduire de la participation et
de l’intéressement aux résultats de l’organisation.
L’esprit d’équipe et les dynamiques de groupe
constituent de véritables objectifs stratégiques
internes à la structure
Ce mode de management cherche à expliciter les
buts à atteindre, le projet de l’entreprise.
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Limites de l’école des relations
humaines
• L'école des relations humaines est reproché d'avoir une vision simpliste des
problèmes de l'organisation, réduisant ces derniers à des problèmes
psychologiques individuels.
• L'amélioration des relations humaines est une condition non suffisante,
pas même nécessaire à l'augmentation de productivité. La variable
"relations de pouvoir" a été oubliée.
• Si l'approche "Ecole des Relations Humaines" est présentée par la
hiérarchie comme un modèle idéal, la maîtrise n'ose plus intervenir de
peur de faire chuter la productivité en dégradant ses relations avec les
subordonnés.
• La maîtrise a besoin de disposer d'un pouvoir réel, faute de quoi elle risque
fort d'avoir de bonnes relations et une faible productivité.
• La solution est un échange bonnes relations contre productivité
satisfaisante. Cette transaction ne peut cependant pas être exprimée de
manière trop explicite entre l'encadrement et les exécutants, sinon on
retombe dans un management de type X (Mc Gregor).
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Bibliographies
https://fr.slideshare.net/elhassan2007/ecoles-des-r
elations-humaines-1
https://fr.scribd.com/doc/20148535/Ecole-Des-Re
lations-Humaines
Source : L’EFFET HAWTHORNE ET LE
BÉGAIEMENT CHRONIQUE par John
C. Harrison
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