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Année universitaire :
2019 /2020
La mise en place
de la théorie Y
Depuis de nombreuses années que le salarié prend de plus en plus d’importance au sein de
l’entreprise, celle-ci cherchant de plus en plus à le motiver et à favoriser son épanouissement au travail.
Cela signifie l`importance accordée actuellement à la gestion du capital humain dans l’entreprise. Cette
tendance récente n’est en fait que l’aboutissement d`une profonde mutation qu’a connue la fonction
sociale dans l`entreprise depuis les années 70. Ainsi a travers l’histoire de l’humanité la prise de
conscience de la place que doit occuper l’homme dans les organisations a été faite de manière très lente.
En effet, les dirigeants se sont rendus compte progressivement qu’il n’ya pas de richesses similaires à
l’homme qu’il faut gérer, dynamiser et promouvoir, donc ce qui différencie pour eux une entreprise
performante de l’entreprise non performante ce sont avant tous les hommes, leur enthousiasme et leur
créativité.
une conception traditionnelle : personnel-cout et par conséquent il faut le minimiser, ce
personnel est une crainte et pèse lourdement sur le résultat.
une conception moderne : personnel-ressource et par conséquent il faut l`optimiser, ce
personnel est une opportunité et constitue un moyen de réaliser de bon résultat.
Quels sont les principes de la théorie Y ? Et c’est quoi l’impact de cette théorie sur la gestion de
l'Entreprise ?
1
En premier lieu, nous aborderons l’historique de l’apparition des relations humaines. Ensuite, nous
développerons les différents principes et la mise en place de la théorie Y puis enfin nous nous
intéresserons à la question de la différence entre la théorie X et la théorie Y ainsi que son impact sur la
gestion de l’entreprise.
2
Chapitre 1 : L’apparition de l’école des relations humaines :
1 https://www.memoireonline.com/02/09/1995/Les-ecoles-de-la-theorie-des-organisations.html
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s’était senti important par suite de l’intérêt que l’on montrait pour leur activité dès lors leur
rendement s’est accru quelle que fut la manière et la quantité de la lumière qui leur fut donnée.
Mayo propose à la Western Electric une nouvelle série de tests.
L’expérience de Relay Assembly (Test Room) : C’est ainsi qu’est installée une « salle test
d’assemblage des relais » (la fameuse Relay Assembly Test Room, qui passera dans l’histoire de la
sociologie du travail). Les chercheurs sélectionnent deux ouvrières, qui vont elles-mêmes en choisir quatre
autres. Les six femmes sont installées dans une petite salle où elles font le même travail que dans le grand
atelier assembler des relais téléphoniques comportant chacun quarante pièces. Commencée en 1927,
l’expérience durera jusqu’en 1932, mais seuls les résultats des treize premières « périodes » (jusqu’en juin
1929) seront publiés. En effet, à partir de 1930, l’usine est durement touchée par la grande dépression. Pour
chaque « période » des conditions de travail différentes sont définies.
Afin d’isoler l’influence de chaque facteur, on fait varier les temps de repos, la durée de la journée de travail,
le nombre de jours travaillés par semaine, etc., après en avoir débattu avec les ouvrières, qui font elles-
mêmes des propositions. Dans la salle d’essais elles ont le droit de parler entre elles, contrairement aux
règles de l’atelier, et n’ont pas de chef d’équipe. Un chercheur observe et mesure leur production, leur
comportement, leur nourriture, leur temps de sommeil, leur tension artérielle, la température et le degré
d’humidité de la pièce, les défauts des relais fabriqués. Toutes les six semaines, elles ont un entretien avec
l’Ingénieur en chef. Interprétations de l’expérience : Les résultats étaient conformes à ceux de l'expérience
précédente; la production ne cessait d'augmenter même lorsqu'on revenait aux conditions de travail initiales.
On a conclu de ces expériences qui ont été poursuivies, que plus que les conditions matérielles de travail,
ce sont les conditions sociales qui influencent la productivité, que la rémunération n'est pas la seule forme
de motivation et que la participation, la coopération et la discussion au sein du groupe de travail ont une
incidence déterminante sur le comportement. Par ailleurs on a déduit que c’est l’attention que porte
l’encadrement à ces ouvrières, l’ambiance de leur groupe de travail, le fait qu’on les écoute et qu’elles sont
impliquées dans l’expérience qui améliore le niveau de productivité. Mayo attache aussi beaucoup
d’importance à ce qu’il appelle « la situation globale » de chacune d’entre elles : sa santé, ses relations avec
sa famille, etc. Ce sont donc les méthodes et le style de management qui font la différence. Cette conclusion
amène l’équipe de Harvard à monter un programme d’assistance et de conseil destiné au personnel
d’encadrement, qui démarre en 1936 et fonctionnera pendant plus de vingt ans.
5
Expérience des interviews :
Mayo voulait découvrir l’attitude du personnel envers les cadres dirigeants. Les résultats devaient
constituer la base d'un programme d'entraînement bien structuré pour les directeurs généraux et les
superviseurs. Mayo ne s'intéressait pas à ce que l'employé interviewé racontait sur les faits mais il
s'intéressait plus aux symptômes, indiquant des problèmes imperceptibles. L'interview devait être pour
les employés un moyen de libérer le trop-plein et de leur donner le sentiment que la direction était
attachée à son personnel. Cela stimulerait les employés à travailler avec plus de concentration ce qui à
son tour augmenterait la productivité. Ces 13.000 interviews ont eu peu de résultats concrets
Interprétations de l’expérience :
Le simple fait que l’individu se sache observé modifie son comportement. L’augmentation de la
productivité se réalise quand les ouvriers ressentent l’intérêt qu’on leur porte. Cela n’a donc rien à
voir avec les conditions matérielles.
Mise en évidence des relations impersonnelles à l’intérieur du groupe. La relation intra groupe, la
cohésion et la relation avec le responsable du groupe favorisent la hausse de la productivité.
La cohésion et les bonnes relations s’obtiennent en passant du système classique de supervision à
un système plus souple. Ce qui importe est l’aspect émotionnel et non l’autorité (s’oppose à Taylor).
Peu importe la méthode de travail.
La motivation réelle est l’affectivité.
Eléments explicatifs selon Mayo : Elton Mayo explique les changements intervenus pendant ses
expériences Hawthorne à travers six variables psychosociologiques :
Le commandement : Le dialogue concernant leurs conditions de vie de travail a permis de passer
d'un style autoritaire à un style plus participatif qui a amené une attitude plus confiante envers
l'encadrement ;
Lestatut social : ces jeunes ouvrières, du fait du rôle qu'on leur a demandé de jouer, l'échange
permanent d'informations avec le responsable de l'expérience, ont pris conscience de leur importance
: elles ont été traitées en adulte ; on a fait appel à leur intelligence.
La cohésion de groupe : l'entente, l'amitié dans le groupe, le plaisir d'être ensemble, ce que le
travail parcellaire ou à la chaîne ne peut pas permettre.
Les objectifs du groupe : il était motivé pour participer à cette recherche et avait le sentiment de son
utilité sociale.
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Le leadership informel : les dialogues intra groupes au sujet de l'organisation interne au groupe
avait donné naissance à un processus d'influence très marqué, en dehors de tout grade. Le sentiment
de la sécurité de son emploi : qui était meilleur pour les membres de ce groupe que pour l'ensemble du
personnel de l'entreprise dans une période de crise économique. Cette découverte du besoin social
d’intégration dans un groupe de travail élémentaire est à la base de nombreux courants. L’un d’eux se
concrétisera par la formation humaine des cadres et agents de maîtrise. Devenu "psychologue
conseiller", l’agent d’encadrement doit adopter le style démocratique d’animateur d’équipe. L’école
des relations humaines aboutira à l’utopie de la coopération amicale sans tenir compte des
phénomènes liés à l’organisation.
Abraham Maslow :
Né à Brooklyn, New York, Maslow est le fils d'immigrants russes juifs qui se sont
installés aux États-Unis. Il étudia à l'Université de Wisconsin où il obtint son doctorat depsychologie
en 1934. Il a enseigné dans plusieurs universités (Brooklyn College, BrandeisUniversity) et a présidé
l’American Psychological Association à la fin de sa vie. Il a écrit denombreux articles. Ses deux
principaux livres sont Motivation and Personality (1e édition1954, édition définitive 1970) et The
Farther Reaches of Human Nature (1e édition posthume1970, traduit en français en 2006 sous le titre
Être humain).
Maslow définit l’être humain comme un tout présentant des aspects physiologiques Psychologiques,
sociologiques et spirituels. Chacun de ces aspects est relié à certains besoins humains. Selon lui, ce sont
les besoins qui créent la motivation. Maslow a schématisé la hiérarchie des besoins à l’intérieur d’une
pyramide à cinq paliers. Selon lui, la satisfaction d’un besoin ne peut être réalisée que si les besoins de
niveau inférieur sont eux-mêmes satisfaits. Ainsi, un individu ne peut se sentir en sécurité que si les
besoins de niveaux inférieurs sont eux-mêmes satisfaits.
Maslow a d'abord cherché à justifier la théorie Y : elle fonctionnait mal dans l'absolu,
faute de répondre aux besoins d'encadrement structurel et de sécurité de certains salariés.Dans une
entreprise qui croit en leur autonomie, les personnes sont aussi en attente de cadreset d'assurances.
Maslow s'est donc aperçu de la complexité parfois contradictoire des besoins. Pour
mieux en rendre compte, il s'est efforcé d'intégrer dans un même modèle des vérités partielles puisées
chez Freud, Adler, Jung et d’autres. Sa théorie repose sur une hiérarchie des besoins (physiologiques,
de sécurité, d'appartenance, d'estime et de réalisation de soi). Une fois satisfaits les besoins
7
psychologiques fondamentaux (chaleur, nourriture), une fois garanti le besoin d'évoluer dans un
environnement sûr et structuré (offrant un abri, de la protection, de la stabilité), les besoins supérieurs
d'amour (l'acceptation par les autres, l'affection), d'estime (le pouvoir, le prestige, la responsabilité) et
de réalisation du potentiel peuvent être à leur tour satisfaits. Chez Maslow donc, la réponse à un besoin
en fait émerger d'autres situés à des niveaux plus élevés. L'homme n'est pas qu'instinctuel. Il a des
besoins supérieurs qui sont moins tangibles, plus vastes. Ces besoins engendrent des motivations,
raisons que l'individu se donne d'agir.
Tandis que Mayo avait une vision simpliste de l'homme comme individu social, Maslow part de"
l'idée que les adultes veulent se développer dans leur travail. L'homme n'envisage pas seulement la sûreté
d'être membre d'un groupe mais surtout l'épanouissement et je développement de ses capacités. Maslow
montre l'insuffisance des seules incitations instrumentales (les rétributions financières ou matérielles),
témoignant par ses travaux que d'autres aspirations existent, "relevant de phénomènes de cohésion des
collectivités de travail ou encore d'accomplissement de soi" (Moisdon , 1997).
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Besoins physiologiques : Ces besoins sont ceux qui sont nécessaires à la survie d’une personne. Ils sont
obligatoires car boire, manger, respirer, dormir, … sont indispensables. Ces sont donc des
besoins/produits reliés au fonctionnement du corps humain2.
Besoin de sécurité : C’est un besoin de se protéger contre les agressions d’ordre physique,
psychologique et économique. Se sentir en sécurité et maîtriser les choses. Il s’agit de la sécurité des
revenus ou ressources, de la stabilité familiale, de la santé, ….
Besoins d’appartenance : Besoin d’être aimé par les autres, d’être accepté et d’appartenir à un groupe.
C’est la peur de la solitude qui apparaît et donc les personnes veulent avoir un statut, être un composante
d’un groupe.
Besoins d’estime de soi : C’est le sentiment d’être utile et d’avoir de la valeur. Le besoin de se faire
respecter et d’être capable d’influencer les autres.
Besoin d’autoréalisation : Ce besoin est lié au développement des connaissances. Il s’agit ici de révéler
son propre potentiel créateur, la personne cherche à s’accomplir. La personne veut résoudre des
problèmes complexes, elle a un besoin de communiquer.
enrichir " le travail en incluant dans celui-ci des facteurs de motivation, tout en améliorant
l'environnement des salariés.
2 Les besoins de l’homme ,essai d’après abraham maslaw par jean-frederic bergen
3
Frederick Herzberg, Le travail et la nature de l'homme, Entreprise Moderne d'Edition, 1971.
9
Il est donc l'inventeur de " l'enrichissement des tâches ", et même si cette notion est aujourd'hui
contestée, il est néanmoins vrai que certains ressorts psychologiques mis en lumière par Herzberg
demeurent des pierres angulaires de la psychologie du travail4.
Nous pouvons considérer que la théorie d’Herzberg s’inscrit dans la continuité de celle de
Maslow. Herzberg énonce que les facteurs d’hygiène agissent sur les besoins primaires et que les
facteurs de motivation complètent les besoins secondaires.
Néanmoins, bien qu’elles soient complémentaires, ces deux théories sur la motivation recèlent de
différences. Par exemple, d’après Maslow, les besoins primaires, semblables aux facteurs d’hygiène,
peuvent être sources de satisfaction, alors que selon Herzberg, les facteurs d’hygiène n’agissent pas en
tant que motivateurs. Par ailleurs, ces deux théories divergent par leurs applications. En effet, celle de
Maslow serait plutôt utilisée dans les pays en voie de développement, où l’argent est davantage un
facteur de motivation. Au contraire, celle d’Herzberg conviendrait mieux aux pays riches, pour qui
l’argent est de moins en moins à l’origine de la motivation au travail.
Améliorer l’information ; la pédagogie ; la présentation afin de lutter contre les éventuels conflits qui
peuvent naitre d’un, manque d’information. Cette amélioration peut se faire en créant un journal d
»entreprise ; créer des lieux de discussion informelle comme cafétéria ; salle de repos ; organiser des
réunions d’informations.
4 Herzbeq et les theories du contenu motivationnel par piere laurt claree ;IAE -USTL .2002
1
Améliorer l’information ; la pédagogie ; la présentation afin de lutter contre les éventuels conflits qui
peuvent naitre d’un, manque d’information. Cette amélioration peut se faire en créant un journal d
»entreprise ; créer des lieux de discussion informelle comme cafétéria ; salle de repos ; organiser des
réunions d’informations.
Créer un service fonctionnel des relations humaines : comme pour les tayloriens il faut créer un service
fonctionnel pour prendre en charge tous les problèmes concrets détectes par la théorie. Ce service
fonctionnel est la direction des ressources humaines ; ancien « service personnel ».
Le mouvement des relations humaines apparait donc comme un système de gestion social de
l’entreprise qui va être le précurseur de ce que sera tardivement la gest ion des ressources humaines.
Cependant il faut noter que nouveau système n’apporte rien de nouveau quant à l’organisation
scientifique de travail dans l’entreprise. De ce fait ; ce mouvement ; en se limitant à proposer de
meilleurs conditions de travail ; une augmentation du salaire ou de meilleurs relations d’ambiance ; ne
s’attaque pas aux problèmes fondamentaux de l’épanouissement au travail ; à la structure de
l’entreprise. Il ne remet pas fondamentalement en cause la prééminence de la direction générale(donc
la division verticale de travail) et ; n’est pas en ce sens ; une véritable contradiction du système
taylorien5.
5 https://www.memoireonline.com/12/13/8153/m_Gestion-des-ressources-humaines0.html
10
Chapitre 2 : la présentation et la mise en place de la théorie Y
6 Théories des organisations, didier coccolo .professeur d’économie et gestion au lycée saint -exupery
7
Doglas Mc Gregor la dimension humaine de l’entreprise, page 13
12
Douglas McGregor a aussi mis l’accent sur l’importance du groupe dans la pérennisation d’un climat
sain de travail et a définit les caractéristiques permettant de distinguer un "groupe efficace" d’un
"groupe inefficace":
Une des raisons principales du mauvais fonctionnement d’un groupe est la peur du conflit et l’hostilité
qui entraînent des comportements négatifs. L’efficacité du groupe ne dépend pas seulement de son
leader mais du comportement habile et compréhensif des membres du groupe.
L’"atmosphère" dégagée par le groupe, est confortable, détendue et sans aucune rigidité perceptible.
Les membres semblent impliqués et intéressés par leur travail.
Chacun participe aux discussions. Il n’y a pas de déviation de sujet lors de la discussion.
L’objectif du groupe, discuté par tous les membres, est rendu intelligible pour chaque membre du
groupe.
L’individu n’a pas peur de faire preuve de créativité lors des discussions. Chacun écoute avec attention.
Alors, la théorie Y suppose une amélioration perpétuelle de la nature des relations qui règnent entre les
employés, la création d’un environnement qui incite l’engagement autour des objectifs de
l’organisation, en leur fournissant des occasions de pratiquer l’esprit d’initiative et d’auto-direction
mais aussi en adoptant des attitudes positives et encourageantes de la part des supérieurs ou encore «
stratégie par intégration et autocontrôle ».
Mc Gregor suppose que les individus aligneront leurs contributions (auto-direction) et
s’autocontrôleront dès lors que les objectifs qui leurs sont assignés ont du sens pour eux.
Les Ressources Humaines.
Le système de gestion
13
Des conséquences sur les Ressources Humaines :
La théorie Y est un type de management participatif. Elle introduit un système vertueux dans lequel
: L'organisation est construite autour de principes de confiance, de délégation et d'autocontrôle.
L'émergence de comportements individuels en utilisant cette liberté supplémentaire pour mieux
s'impliquer dans le travail.
Ils prennent alors des initiatives, acceptent les responsabilités et vont même jusqu'à les
rechercher. Développer La capacité d'exercer l'imagination, l'ingéniosité et la créativité dans la
solution des problèmes d'organisation.
Améliorer la motivation des employés, ils contribuent davantage à l'organisation car ils sont
considérés comme responsables et employés de valeur.
Augmentation de la productivité de chaque personne grâce à l’augmentation des salaires. Mc
Gregor suppose que les individus aligneront leurs contributions (auto-direction) et
s’autocontrôleront dès lors que les objectifs qui leurs sont assignés ont du sens pour eux.
Liberté
d'action
Théorie Y controle de
soi
initiative et
sens de application au
résponsabilité travail
14
Des conséquences sur le système de Gestion :
Une organisation peut appliquer les principes la théorie Y de gestion scientifique pour améliorer
la motivation des employés :
La décentralisation et la délégation :
Si les entreprises de décentraliser le contrôle et réduire le nombre de niveaux de gestion, les
gestionnaires auront plus subordonnés et, par conséquent seront contraints de déléguer certaines
responsabilités et prendre des décisions pour eux.
Gestion participative :
La consultation des travailleurs dans le processus de prise de décision des robinets de leurs capacités
créatrices et leur offre un certain contrôle sur leur environnement de travail.
Avoir des objectifs de l'ensemble des salariés et participer au processus permettant d'évaluer dans quelle
mesure ils étaient satisfaits.
15
modifient leur style de management et leur mode de contrôle en donnant plus de responsabilités et
d`initiatives aux membres.
Le management participatif est un concept de gestion qui incite le personnel à contribuer aux projets
d’entreprise susceptibles d’apporter des améliorations en termes d’innovations et de progressions des
performances.
C’est une culture d’entreprise qui encourage le dialogue, la communication, le respect des autres, la
délégation de pouvoir et surtout l’égalité des chances. Une politique qui encouragera tous les salariés
de participer à tout projet en osant émettre leurs avis. Le
manager participatif va consulter ses employés, discuté du problème s’il s’agit de cela pour une prise
de décision commune.
b) Intégration du personnel et sa motivation :
*Un engagement inconditionnel de la Direction : l`adoption d`un style de Management participatif est
difficile à accepter par les cadres dirigeants qui trouvent une difficulté de renoncer à leurs rôles et leurs
pouvoirs traditionnels.
Evaluation de la performance : A ce sujet, MATSUSHITA9 président de MATSUSHITA ELECTIC,
déclarait en 1979 « nous allons gagner et l`occident industriel va perdre »Vous n`y pouvez pas grand-
chose parce que c`est en vous-même que vous portez votre défaite .Vos organisations sont Tayloriennes
,mais le pire c`est que vos têtes le sont aussi ».Pour MATSUSHITA ,l`intelligence de quelques
technocrates n`est plus suffisante pour relever les nouveaux défis économiques et technologiques. Ce
qui est demande c`est l`intelligence de tous les membres.
* L`évolution de la structure vers des modèles d`organisation transversale : la hiérarchisation
autocratique très formalisée n`est pas un facteur de motivation du personnel. A cet effet, il faut renverser
les barrières entre services. Les membres des services techniques, des services commerciaux et des services
de production doivent travailler en équipe pour prévoir les problèmes qui peuvent apparaitre au cours de la
réalisation et l`utilisation des produits. Certaines organisations ont inverse la pyramide hiérarchique :c`est
désormais la direction qui est appelée a fournir son soutien au personnel .A ce titre
9 Management concept and practice ,Boston ,Allyn and Bacon 1986 Mondy ,Sharplin page 43
16
,GILINIER et PUMIR10 soulignent que « l`organigramme a l`envers, c`est celui qui donne de larges
initiatives et responsabilités d`action aux cellules placées aux contacts des clients ou aux centres de
profits par clientèles ».L`évolution de la structure peut aussi conduire a l`adhocratie de MINTZBERG
(ou organisation innovatrice :correspond a une structure fluide ou la coordination s`opère par ajustement
mutuel au moyen de la communication informelle. Elle concerne des activités tournées vers l`innovation
avec des personnels hautement qualifiées).
* La sensibilisation du personnel et son adhésion aux objectifs de l`organisation : la motivation des
niveaux hiérarchiques inferieurs ne peut s`effectuer que par la reconnaissance de leur position comme
étant importante et leur rôle comme primordial pour la survie et la prospérité de l`organisation. La
motivation du personnel peut s`effectuer par une série d`actions qui peuvent être résumées ainsi Les
compagnes ponctuelles de motivation Il s`agit de deux mesures :
La première concernant l`amélioration continue : consiste à aider e personnel a mieux travailler,
à montrer les points sur lesquels il doit se corriger et suggérer même pour améliorer la qualité de son
travail.
La deuxième axée sur la « la pro gonade » : destine à attirer l`attention, éveiller l`intérêt et
convaincre de la nécessité d`agir.
*les programmes de participation aux activités : Plusieurs moyens peuvent servir aux entreprises pour
gérer la participation de leurs personnels exécutants, On cite :
L`autonomie et auto contrôle : la participation vise à donner plus d`autonomie aux groupes dans
la mesure où, dans les formes de management participatif, ils deviennent responsables d`une certaine
production. L`autonomie est donc un facteur primordial pour le développement de la participation. Le
principe d`autonomie est un principe d`efficacité et de développement, la réussite demande en effet
rapidité, compréhension et surtout innovation, c`est ainsi que l`on devient meilleur.
Politique de formation : Pour participer, il faut un certain nombre de compétences. Les
nouvelles taches comme la récolte, le traitement et la diffusion de l`information.
L`animation de réunions, ect…demandent une formation spéciale. Les formations les plus adéquates
sont celles qui utilisent les techniques de dynamique de groupe, de gestion de l`information et de
communication ou de résolution de problème.
Organisation par équipes : Dans une organisation par équipes, chacun des directeurs
fonctionnels travaillent en équipe avec son personnel qui doit être écoute, respecte par les autres,
10
What is Total Quality control The japenese way Prentice Hall 1981 Traduction francaise page 80
17
participer aux débats internes, être responsable, être protège, enrichir les taches et enfin renforcer
l`esprit collectif.
La communication : la communication interne est la plus importante concernant le management
participatif car elle sensibilise la personne aux enjeux de l`entreprise : elle restaure la confiance autour d`une
identité de l`entreprise Tous connaissent l`entreprise et tous sont informes de façon adaptée.
La responsabilisation : une nouvelle répartition des taches se met en évidence, On parle de rotation
des postes. Cette méthode consiste à inter changer les opérateurs de différents postes afin de rompre la
monotonie. L`ouvrier apprend plusieurs taches et devient polyvalent. Il sera ainsi responsable de son travail,
prendra des initiatives, s`auto contrôlera et aura le droit a l`erreur pour en comprendre les raisons et éviter
leur retour. C`est une nouvelle forme d`organisation du travail dans la mesure ou le salarie se retrouve avec
plus de taches a effectuer auparavant. Il est charge du contrôle, du déroulement du travail, de la qualité du
produit et dans certains cas de l`entretien des instruments de travail.
Dans un premier temps, le management participatif satisfait les nouveaux besoins fondamentaux
des salariés, c'est à dire les besoins de sécurité, d'établissement de liens sociaux, d'estime et
d'accomplissement de soi. Il rend l'entreprise plus humaine, plus sociale et accorde aux salariés une
plus grande autonomie ainsi qu'un droit à la parole. Le management participatif apporte ainsi la
reconnaissance du salarié.
La délégation du pouvoir responsabilise le salarié et favorise ainsi son développement personnel,
c'est à dire qu'elle lui permet la réalisation de soi.
De plus, ce style de management vise une égalité des chances ainsi que le respect de chacun.
L’implication de l'ensemble des partenaires entraîne une modification significative des facteurs
humains (considération, épanouissement, implication, ambiance, ..), et donc de la vie interne de
l'entreprise. Elle se traduit par une plus grande mobilisation, la motivation, la cohésion et l'esprit
d'équipe.
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C'est ainsi que le management participatif, à travers chacune de ces valeurs, contribue à une meilleure
motivation des salariés.
b. Les avantages pour l'entreprise :
La mise en place d'un management participatif modifie les relations et les rapports au quotidien
entre les différents acteurs (patron, managers, salariés) dans la mesure ou chacun trouve une place dans
un mode coopératif, les choix stratégiques ou les évolutions nécessaires prennent en compte les réalités
et non simplement les rapports "moulinés" par le management. Ces choix sont alors plus réalistes. Cette
performance accrue,
cette plus grande efficacité rend l'entreprise apte à s'adapter rapidement, à améliorer sa réactivité par
rapport au marché, à maîtriser le pilotage des actions, à mettre en œuvre rapidement ses décisions.
L'ensemble de l'entreprise est responsabilisé par la gestion des compétences et des potentiels
humains, la délégation, la nécessité de transmettre etc. Elle devient alors "entreprise apprenante" pour
l'intérêt de tous.
Le management participatif implique évidemment la participation des salariés, cela permet donc
une fusion des différents points de vue pour ainsi rechercher les solutions optimales aux problèmes
posées. Ce management est aussi un moyen de gagner la confiance des salariés ainsi qu'un moyen
d'avoir l'accord des salariés par rapport aux objectifs. Une implication plus grande des salariés résulte
de ce management, ainsi que la diminution des conflits, les salariés ont donc une meilleure intégration
à l'organisation.
De plus, le management participatif implique l'augmentation de la productivité étant donné qu'il
augmente l'efficacité des équipes. Les salariés sont plus volontaires puisqu’ils sont plus motivés.
Enfin, le management participatif renvoie une bonne image de l'entreprise.
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pas le besoin ni l’envie d’une participation plus grande dans leur travail. Certains collaborateurs
peuvent donc faire résistance à la mise en place d’un management participatif.
c. Remise en cause des structures formelles de l’entreprise :
Avec l’introduction des formes plus participatives dans le management, des changements sont à
opérer au niveau des relations hiérarchiques. La participation des collaborateurs introduit plus
d’autonomie, favorise l’émergence de leaders naturels et nécessite un recadrage des responsabilités de
chacun.
La conception de l’activité de supérieur hiérarchique est revue : anciennement seul responsable de la
gestion, de la motivation, du contrôle et de la coordination, il partage dès lors ses responsabilités et son
pouvoir de contrôle.
d. Incapacité d'adaptation aux situations de crise : Les situations de crise ne permettent pas l’utilisation
de la participation. Certaines circonstances exigent une prise de décision autoritaire. C’est ce qu’on
appelle le management de crise. L'incertitude à laquelle le manager doit faire face suppose qu’il
démontre la légitimité de son statut en prenant les rênes de l’entreprise. 11
Le courant managérial dans lequel s'illustre le management participatif s'inscrit dans l'évolution
sociale et économique de ces vingt dernières années. Le management participatif est donc une forme
évoluée de gestion du potentiel humain dans l'entreprise.
En effet, ce style de management résulte de l'importance accordée aux besoins des salariés et
attache une importance particulière à ce que les salariés participent à la vie de l'entreprise afin de les
impliquer dans l'entreprise.
Loin d'être une théorie, le Management Participatif est le levier permettant la mise en place des
outils itératifs du changement.
Cependant, même si l'émergence de la notion de participation a été décisive dans le management
des organisations, elle passe sous silence certaines réalités de l'entreprise tels que la divergence entre
objectifs individuels et objectifs organisationnels ou la nécessité des conflits dans certaines
circonstances.
De plus, la mise en œuvre d'un management participatif ne dépend plus du bon vouloir d'un
dirigeant, c'est devenu une obligation imposée par les nouvelles conditions économiques.
11
Enregle et Thietart ;précis de direction et de gestion éditions d`organisation 1985 page 110
20
Le management participatif illustre donc la réalité selon laquelle une entreprise se
développe à travers les hommes qui la composent et non pas seulement à travers les technologies qu’elle
applique
21
Tableau de comparaisons
22
Schéma 2: la différance entre la théorie X et Y
12
Chohmann.free.fr
23
Le style de leadership adopté par la direction, dans le cas de la théorie X, est autocratique. Par
contre, le style de leadership démocratique est adopté dans le cas de la théorie Y.
En théorie, on suppose que les employés ont besoin d’une supervision et d’une direction
constantes. En revanche, en théorie, on suppose que les employés n’ont pas besoin de beaucoup
de supervision pour mener à bien leur tâche, mais aussi pour atteindre leurs objectifs
organisationnels.
La théorie X se caractérise par un contrôle externe strict sur les employés, tandis que la théorie
Il se caractérise par une clémence en matière de contrôle.
Selon la théorie X, il y a une centralisation complète de l'autorité, dans l'organisation, c'est-à-
dire que le pouvoir appartient aux plus hauts dirigeants. À la différence de la théorie Y, la
décentralisation de l'autorité est présumée, ce qui implique la participation des employés à la
gestion et à la prise de décision.
L'élément de motivation personnelle est absent, selon la théorie X, mais présent dans la théorie
Y.
Sur la base de la théorie X, les employés insistent sur les besoins psychologiques et les besoins
de sécurité. En revanche, sur la base de la théorie Y, les employés se concentrent sur les besoins
sociaux, les besoins d'estime et les besoins de réalisation de soi.13
13
idem
24
Conclusion
On constate que le style le plus efficace et le plus adapter est le style Y parce que
cette théorie Y implique les employés dans le travail et dans le processus de gestion
de l’entreprise et aussi la théorie Y postule dans les individus ont, en réalité
psychologiquement besoin de travailler pour la satisfaction matérielle procurée tout
comme l’accomplissement personnel. La créativité et les responsabilités recherchées.
Le contrôle externe et la menace de sanction. N’est tout pas les seuls moyens pour
obtenir l’adhésion du personnel. L’homme peut se diriger et se contrôler lui-même
pour atteindre les objectifs dont il est responsable.
25
Bibliographie et webographie
https://www.memoireonline.com/02/09/1995/Les-ecoles-de-la-
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