Vous êtes sur la page 1sur 10

Chapitre 1 

: Le jugement social

Dans ce chapitre nous nous intéresserons à la cognition sociale : la façon dont nous pensons et nous
connaissons autrui.
Une des facettes de la cognition social, est la théorie de l’esprit : capacités à se mettre à la place des autres,
de les juger et d’imaginer leurs perspectives sur le monde qui les entoure, ainsi que leurs intentions. C’est
une compétence humaine qui permet d’adapter ses réponses en fonction des croyances ou des
préférences que l’on attribue à l’autre.
Cette compétence nous permet de mettre en place les processus à l’origine du jugement sociale :
l’évaluation réaliser à propos d’autrui et influencé par un contexte social & par le rôle et statut de celui qui
juge et ce fait juger.
1. La formation d’impression (FI°)
La formation d’impression : un processus psychologique permettant à un individu de se former une
impression globale des capacités et de la personnalité d’autrui.
La source et la fonction de la FI° sont le besoin de conférer une cohérence et une continuité aux individus,
on mêle physique et personnalité et crée une entité stable ; dans le but de prévoir ses actions.

Solomon Asch (1952), utilise une approche alternative pour expliquer l’organisation de l’impression
d’autrui.
Selon lui, l’ensemble des traits de personnalités (TP) qui constituent notre i° d’autrui seraient reliés entre
eux et dépendants les uns des autres. Et certains seraient nouveaux et inférer par nos soins, cette
inférence à pour origine la théorie implicité de personnalité (TIP) : l’ensemble des croyances que nous
avons concernant des soi-disant liens entres les TP.

XP sur les effets des TP sur notre impression, Asch :


Des groupes d’étudiants doivent lire une série de traits de personnalités qui décrivent une personne (A.
avec chaleureux ou froid) (B. I & E) > Rapporter leur impression par écrit et dire selon eux quels autres TP
caractériseraient cette personne.
A. Intelligent/Compétent/travailleur/Chaleureux ou froid/ déterminé/pragmatique/prudent.
B. Intelligente ... Envieux ou Envieux … Intelligent.
Le groupe ayant eux le mot chaleureux, considère que les personnes décrites doivent être très généreux,
heureux et sociables. Tan dit que le mot froid, fera dire à l’autre groupe que ces personnes le sont
extrêmement moins.
D’après ASCH certains TP constitue des traits centraux, c’est l’effet central : ils favorisent de nombreuses
inférences sur la base de TIP.

Le groupe ayant lui une liste avec pour 1er mot intelligent et le dernier envieux, considère que les
personnes sont plus G, H & S, que le groupe ayant lu une liste où il apprenne que la personne est de nature
envieuse et ensuite intelligente.
Selon Asch l’ordre des TP à une importance, une même liste est interprétée différemment selon l’ordre de
présentation. C’est à cause de l’effet de primauté : le premier trait fonde l’impression du suivant ainsi
chaque nouvelle info est teinté par la précédente. Donc un même trait peut être perçu différemment.

Pour Yzerbyt & Klein, l’ordre de présentation peut être expliqués par le fait que les 1ères infos sont très
informatives lorsqu’on découvre une personne, ainsi elles attirent davantage l’attention et colorent
l’interprétation.
Bilan : Pour Asch le caractère positif ou négatif (la valence) & l’ordre des informations ont un rôle
important dans notre I° car ils permettent d’apporter des infos qui nous sembles les plus pertinentes ou
alors qui attire simplement notre attention.

1.1. Deux dimensions de la formation d’impression


XP sur l’importance des dimensions dans la FI°, de Rosenberg et ses collègues (1968) :
Demande à des étudiants de classer 64 TP, en fonction de ceux qui leur semble aller ensemble ou de
mêmes catégories.
A partir d’une technique statistique le « positionnement multidimensionnelles », il a pu synthétiser 2
dimensions principales aux pôles négatif et positif.
- Chaleur communal contact : sociable VS asocial
 Sociabilité/ bienveillance
 Moralité/fiabilité
- Compétence agentic conctact : intelligent VS bête.
 Capacité
 Assertivité
Selon lui, les deux dimensions organisent notre façon de percevoir les TP. Tout d’abord nous faisons un
jugement de chaleur qui nous permet d’établir les intentions d’autrui. Puis un jugement de compétence
pour établir si la personne a les moyens de mettre en œuvre ses intentions. D’après d’autre chercheurs, il y
aurait des sous-dimensions (carré)

Des travaux révèlent un effet halo, lors de l’utilisation des 2 dimensions : une impression (dé)favorable à
propos d’un TP sur une dimension, nous conduit à attribuer à la personne jugée des traits (dé)favorables
sur l’autre dimensions. Ainsi nous jugeons la position d’une personne sur une dimension à partir de sa
position sur l’autre. Or certains traits de personnalités ne sont pas la cause d’autres, même si elles
peuvent être corrélés.

Bilan : D’après Rosenberg la FI° s’organise à partir de 2 grandes dimensions (communal contact & agentic
contact). Relever des caractéristiques de l’ordre de la compétence et de la chaleur permet d’établir
l’intention et la capacité de l’autre et donc de se protéger. L’effet de halo brouille notre perception
objective des TP car si caractérise un individu positivement ou négativement sur une dimension ou fera de
même pour l’autre.

1.2. De la confirmation d’hypothèses aux prédictions créatrices


Lorsque nous nous formons une I°, nous avons tendance à maintenir nos hypothèses dans le temps malgré
la présence de phénomènes prouvant le contraire. Il s’agit du biais de confirmation (BC°) : phénomène
dans lequel les individus sont attentifs aux informations qui confirment leurs hypothèses plutôt qu’à celle
qui les infirment ; et où ils sont enclins à interpréter des informations ambigües de façons cohérente avec
leurs hypothèses.

Le BC° influence nos impressions. Rosenhan a mené une XP sur le poids des étiquettes :
Demande à 12 complices de ce faire passer pour malade auprès de médecin, ils évoquent des voix qui
parlent vides et creuse > Les médecins les hospitalisent : 11 diagnostiqué schizophrènes et 1 psycho
maniaco-dépressive > Ils se comportent normalement en hôpital > diagnostiquer en rémission.
Rosenhan nous montre qu’une fois étiqueter « anormal », les médecins et les gens en général ne
cherchent pas les raisons qui peuvent falsifier leurs impressions mais seules celles qui les confirmes.

Cependant cette XP peut être critiquer car : les médecins ont étaient tromper par des acteurs ; les médecin
devaient prendre en compte la rareté des troubles ; il était possible que cette maladie soit irrégulière
phase normal/anormal (d’où la rémission).

Le BC° influence nos interactions, Snyder & Swan (1978) ont mené différentes expériences permettant de
mettre en évidence les différents phénomènes à l’origine de cette influence. Le scénario est le même : un
participant s’attendais à interagir avec un autre individu et recevait des informations à propos d’elle juste
avant.

Xp sur les stratégies confirmatoires de Snyder & Swan (1978) :


Demande à des sujets de poser une question à un inconnu afin d’évaluer sa personnalité (ils ont des
informations sur une possible extraversion ou introversion chez cette personne) > sujet pose des questions
orienter.
S & S observent que les personnes invitées à tester l’hypothèse posent + des questions permettant à la
cible de manifester les comportements attendus. Il s’agit de la stratégie confirmatoire : l’observateur mets
en place des comportements qui ont pour but d’orienter celui de son interlocuteur, dans le but que celle si
soit en raccord avec ses hypothèses.

Cette stratégie n’est pas rationnelle car les informations réfutant nos hypothèses sont souvent plus
pertinentes pour effectuer des inférences correctes que celle les confirmants (ref : Karl Popper).

XP sur la confirmation comportementale ( la beauté est associe à l’extraversion) de S & S (1978) :


Des hommes se voyaient présenter une photo de femme, + ou – belle selon la condition. Ces messieurs
pensés quelles représenter la cible > Enregistrement de la conversation téléphonique > Juges évaluer la
personnalité de la cible à partir de l’enregistrement.

S & S remarque plusieurs phénomènes :


La confirmation perceptive : l’impression correct qui se dégage chez l’observateur/l’homme à l’issus de
l’inter………
La réponse confirmatoire : le comportement de l’observateur à induit chez la cible des comportements
cohérant à ses attentes.

D’après Snyder (1992) ; cette stratégie d’interaction à 2 types de motivation :


- Connaître la cible : une stratégie confirmatoire leurs semblent mieux, pour se renseigner (c’est le
contraire il faut adopter une stratégie infirmative)
- Tisser des liens : une conversation harmonieuse (allant du sens des caractéristiques que l’on
attribue à une personne), en phase avec l’image qu’on a de la personne facilite la création d’un lien.

Bilan : Le BC° est un phénomène qui représente notre tendance à sélectionner les informations qui
confirmes nos hypothèses. Selon Rosenhan, il influence notre impression et d’après Snyder & Swan il
influence nos interactions car nous mettons en places de stratégie auto-confirmatoire (adopter des
attitudes) qui oriente le comportement de l’interlocuteur et qui entraîne les réponses attendues.

1.3. Le biais de négativité


Les hommes apportent d’avantage d’attention à tous ce qui suscite des sentiments négatives chez eux. Le
biais négative est ce qui nous pousse à retenir les mauvaises nouvelles car elles s’accumulent & se
renforcent. Tandis que les évènements positifs diminuent à cause de leurs caractères habituelle. Ce
phénomène est inscrit en nous et il entraîne des conséquences importantes sur nos préjugés, stéréotypes
et discriminations.

XP sur les qualités des candidats qui oriente le choix des électeurs de Klein (1991) : But savoir quelle
information positive ou négative marque les électeurs/observateurs lors de leur jugement politique.

Klein à montrer que les informations négative, ont un effet déterminant sur notre jugement. Il s’agit du
biais de négativité : phénomène dans lequel nous portons plus d’attention aux qualités que les individus
n’ont pas plutôt que celle qu’elles ont, pour se forger une opinion d’eux.

Ce biais de négativité s’expliquerait par le pouvoir de diagnostic des traits : certains TP (de la dimensions
agentic ou comunal) ne sont pas inhérents car ils nécessitent du travail ou alors ils sont inhérents car ils ne
peuvent pas être dissimuler, ainsi le biais de négativité disparait. Cependant les TP positive & valoriser sont
plus fréquent car ils sont considérés comme la norme. Et donc ils peuvent plus facilement être mise en
scène pour répondre aux attendus sociaux.
Ainsi les informations négatives sont plus déterminantes car plus diagnostique. Il est de même pour les
comportements positive lié à la dimension de compétence.

Un autre facteur qui les rend plus prégnantes réside dans notre façon de réguler nos interactions.
Lorsqu’une personne nous renvoie une impression défavorable, nous somme susceptibles d’arrêter
d’interagir avec elle et donc on s’empêche de modifier notre impression.

Bilan : Selon Klein, nous sommes plus attentifs aux informations négatives (TP négatives présent & qualités
absentes), cela s’expliquerait par le caractères diagnostique des TP négatives qui nous sembles inhérents à
la personne car elle n’arrive pas les dissimuler malgré le fait d’être socialement indésirable.

1.4. L’inférence spontanée des traits


James Uleman à montrer que les observateurs confrontés à un comportement qui témoigne d’un trait
psychologique, ne peuvent pas s’empêcher d’inférer que l’auteur du comportement possède bien ce TP,
même s’ils n’ont pas pour but de se FI.

Xp sur la nature des indices lors de la remémoration de (Winter & Uleman 1984) :
Donne des phrases décrivant différents comportements qui semble correspondre à des TP > Participants
doivent mémoriser la phrase > Deux indices : sémantique associée aux phrases (nom) ou dispositionnel
associes aux comportements (TP).
Winter & Uleman observent que les indices dispositionnels facilitent la mémorisation, cela illustre le
phénomène l’inférence spontané des traits : confronté au comportement nous sommes tentés d’inférer
des traits de personnalité.

Willis et Todorov, étudient le temps qu’il nous faut pour former un i°, dans le but de savoir s’il s’agit d’une
illusion ou non. Il s’avère que notre i° est incomplète.
XP sur l’évolution des jugements en fonction du temps : présenter 70 visages d’acteurs > demander de se
former une impression des personnes photographiés sur la base d’une série de traits > visage sont
présentés pendants 1/10s ; ½s ; 1s.
Ils observent que les jugements se font en 1/10s, qu’ils n’évoluent pas en 1s et que le trait le plus inférer et
celui de la confiance. Ainsi, ils déduisent un ordre quant à l’organisation de l’information : l’impression est
influencé par l’effet central et l’effet de primauté ( Trait : confiance ) ; les TP sont très liées entres eux, c’est
l’effet halo. Cependant, les 2 dimensions du jugement social de Rosenhan se raffine et se complexifie à
mesure que le temp de présentation augmente

Bilan : Uleman à mis en avant notre tendance à inférer spontanément des TP aux individus à partir d’un de
leur qui comportement qui nous semblait témoigner ce dernier. La question de la spontanéité et de
l’inconscience entraîne celle de la validité de ces derniers. Willis et Todorov ont observés que les FI° ne
nécessite que 1 dixième de seconde mais qu’elle affine les 2 dimensions du jugement social au fils du
temps.

1.5. Les 2 vitesses de la pensée sociale


Nous pouvons former une impression consciemment ou inconsciemment. D’après Stanovich et West
(2000). Notre pensée à 2 leviers de vitesses :
- Système 1/ Automatique : rapide, peu coûteuse cognitivement, inconscient.
- Système 2/ Contrôlé : lent, coûteux conscient.
Certain processus relève du système 1 : biais de négativité, l’inférence spontanées des TP, TIP.
1.6. Sources des premières impressions
Nous avons appris que les impressions ont étaient étudiées sur base de descriptions verbales de
comportements, sur les comportements non-verbales, des stigmates corporelles mais aussi, d’après S.
Gosling (2002) sur base des traces que nous laissons dans notre environnement.

XP sur les sources d’impression à partir de l’environnement de Gosling (2002) :


Inviter des observateurs à examiner des bureaux dans une entreprise ou des chambres étudiants >
Demande de se former une i° des habitant partir des images.
Il observe que les jugements basés sur l’environnement des gens sont consistants et qu’ils concordent
avec la personnalité que les chercheurs ont évaluée.
1.7. Décrire ou évaluer ?
D’après Peeter, la perception sociale a vocation de servir les intérêts des gens et de guider leur action.
Agentique contact Communion contact
Profitabilité à soi Profitabilité aux autres
Lorsque l’individu a des caractéristiques + Lorsque l’individu en a des caractéristiques +
Permet de prendre des initiatives et de Permet de déduire les intentions d’autrui à
réaliser efficacement nos objectifs partir des TP.

Lié à l’assertivité : la capacité de prendre Lié à nos comportements prosociaux, à notre


décisions personnelles lors de dilemme de capacité à aller vers autrui pour l’aider
répartition de ressource
Selon Abele est Wojciszke les individus jonglent entre ses 2 fonctions et ses 2 points de vue
lorsqu’ils sont en interactions avec les autres. Ainsi ils ont 2 descriptions et 2 interprétations
différentes : du point de vue l’auteur, l’individu s’intéressera à ses compétences et à partir de
celui de l’observateur il accordera de l’importance à la fiabilité des autres.
La FI° est une activité :
- Descriptive : Description subjectif de l’observateur, qui peut-être vérifier par des tests objectives et
valident.
- Evaluative : Attribution des TP selon Beauvois et Dubois (2016) l’évaluation à 2 buts :
 Utilité sociale/ Capacité valoriser économiquement : jugement sur la dimension de
compétence.
 Désirabilité social / qualité valorisé socialement = Jugement de la dimension de chaleur.
Du point de vue évaluatif la FI° serait : un processus cognitif qui consiste à dissocier la cible perçue des
relations sociales qu’elle entretient avec l’observateur.
Ce qui permettrait de ne pas faire l’économie sur les dynamiques sociales.

2. Les théories de l’attribution


2.1. Des fondateurs aux premiers modèles théoriques
Heider, the psychology of interpersonal relation à travailler sur l’attribution causale : l’attribution de
raisons/causes aux actions des individus. D’après lui les individus rendent compte d’un comportement par
des causes dispositionnelles/internes (propres à la singularité de l’individu) ou situationnelles/externe
(qui façonne la conduite à un instant t). Selon lui, l’attribution est une activité qui occupe l’observateur, qui
évalue la capacité (les compétence et les situations) et la motivation de l’auteur (les intentions et les
efforts consentis).
Weiner souligne le besoin d’expliquer les comportements lorsque les évènements sont importants,
négatifs et inattendus ou concernant directement l’observateur.

Le modèle de l’inférence de correspondance, de Jones & Davis permet d’identifier les intentions qui sous-
tendent le comportement, pour mettre en avant les dispositions qui caractérisent l’individu. Dans le but
cerner l’intention de la personne et de savoir qui elle est et s’il faut être en relation avec elle.
 Elément nécessaire pour avoir une idée précise de la personne sont :
1er : est-ce que l’individu a conscience des conséquences de son comportement ?
2ème : est-ce que l’individu est « capable » de réaliser l’acte ?
3ème : est-ce que les conséquences sont uniques/non-communes ?
Des facteurs renforcent la conviction de l’observateur :
-perception hédonique : le comportement influence l’observateur
-personnalisme : l’observateur pense être la cible en bien ou en mal de l’acteur du comportement.

Jones & Davis (1961) mène une expérience, celle-ci nous montre que les comportements conformes sont
peu informatifs et qu’il tempère le jugement.

XP sur l’évaluation des « recruteurs » face à des « candidats » de J & D :


La moitié des participants chargée de trouver un futur sous-marinier était confrontée à un candidat
extraverti et l’autre moitié à un candidat introvertie (de même pour les participants devant trouver un
futur astronaute). En réalité il s’agit à chaque fois des mêmes profils. > Les étudiants doivent évaluer dans
quelle mesure les candidats ont réellement les qualités requises pour accomplir leur fonction.
Ils observent que les inférences étaient précises lorsque les candidats avaient un comportement à
l’antipode de celui requis. Et un jugement incertain lorsqu’ils étaient confrontés à des candidats
répondants aux attentes. Cela s’explique par le biais de désirabilité sociale : le fait qu’une conduite très
désirable n’informe pas sur les caractéristiques réelles de l’auteur étant une norme elle peut être mis en
scène face aux autres.
Modèle de KALLEY : modèle théorique, qui permet à partir de nombreuses connaissances extraites
d’un évènement, de déterminer la cause des comportements : stimulus, la personne ou les
circonstances.

EX : En début d’année le prof d’histoire remarque que Jean bavarde régulièrement dans son cours.

 Le consensus :
 Consensus fort : réaction identique pour tous – Stimulus
Tous les élèves bavardent dans son cours
 Consensus faible : réaction propre à l’individu –Personne
Seul Jean bavarde dans son cours
 La distinguabilité
 Distinguabilité forte : qqc d’inhabituel dans cette situation–Stimulus
Jean ne bavarde que dans le cours d’histoire
 Distinguabilité faible : qqc d’habituel dans cette situation– Personne
Jean bavarde dans tous les cours
 Consistance/constance :
 Consistance forte : régularité forte de ce comportement si elles se passent lors de +sieur
situations similaire – Stimulus
Jean bavarde h24 dans ce cours
 Consistance faible : occasionnelle – Circonstance
Jean bavarde de temps en temps de ce cours
Attribution au stimulus Attribution à la personne Attribution à la circonstance
└ consensus fort └ consensus faible └ consensus faible
└ distinguabilité forte └ distinguabilité faible └ distinguabilité fort
└ consistance forte └ consistance fort └ consistance faible

Tout le monde bavarde ; Seul jean bavarde ; Il Seul Jean bavarde ; il bavarde
Jean bavarde que dans ce bavarde dans tous les que dans ce cours ; Jean
cours ; Il bavarde toujours cours ; il bavarde h24 = à bavarde H24 dans ce cours
de ce cours cause de Jean = à cause de cette situation
= à cause du prof

2.2. Du biais de correspondance aux processus d’inférence causale


Le modèle de Kelley et de Jones sont des théories normatives. Or il y a un écart entre les modèles
théoriques et les réponses effectives des personnes. Si l’ont fourni les informations nécessaires aux
modèles théoriques les individus sont capables d’anticipés les bonnes conclusions. Mais sans elles, ils ont
tendances à mettre de côté le consensus.

XP sur le choix des facteurs D ou S dans l’explication d’évènement libre ou contraint de J & D.
Des étudiants écrivent des lettres pro ou anti Castro dans une condition de liberté ou de contrainte >
D’autres étudiants doivent évaluer les facteurs à l’origine de ce comportement.
J & D observe que les étudiants libres sont bien jugés quant à leurs prises de position, l’écart important
entre les pro et les anti-Castro est décrite. Cependant cet écart est aussi présent lorsque les individus sont
contraints, or l’évaluation des positions est impossible car il n’y a que 50% de chance que ces individus
expriment leurs opinions propres. Cette Xp traduit du poids accordé aux facteurs dispositionnels dans
l’explication d’évènement.
XP sur l’erreur fondamentale de ROSS (1977) :
Des étudiants tirent au sort des cartes qui leurs donnent le rôle de questionné ou de questionneur > Les
questionnés choisissent des questions et les posent sur le thème de la culture G > Après la mise en scène
les questionnés, les questionneurs et les observateurs doivent évaluer le niveau de culture G des 2
étudiants, ainsi que celui des étudiants face à la moyenne de Stanford.
Ross observe que les juges et les questionnées trouve le questionneur beaucoup plus intelligent, ce dernier
pense que cette différence est minime car il est conscient de « l’effet de rôle » et du rapport asymétrique
lié à la situation externe ; que les autres négliges. Cette négligence de l’importance de l’impact de la
situation est appelée l’erreur fondamentale par ROSS.

Si avant la révolution cognitive, les modèles normatifs considérés l’inférence comme le résultat d’un
raisonnement rigoureux. De nouvelles conception émerges, elles considèrent que le traitement de
l’information issus d’un comportement passe premièrement par une série d’étape automatique
(l’inférence dispositionnel) puis par une série contrôlée et consciente (prise en compte des dispositions
situationnels).

Un de ces modèles et celui de Gilbert, le modèle des 3C :

 Catégorisation : qu’est-ce que la personne fait ? -> le sens de la conduite


 Caractérisation : qu’est-ce que ce trait révèle de la personne ? -> inférences dispositionnelles
 Correction : qu’est-ce qui c’est vraiment passer ? -> inférence situationnelle
XP sur le rôle des ressources attentionnelles de Gilbert :
Des juges regardent la vidéo d’une femme mal à l’aise lors d’un entretient, le thème des questions auxquels elle
répondait était renseigné dans les sous-titres. Les vidéos traitaient de thème anxiogène (fantasme) ou de thème
anodin (vacances) > Certains juges ne regarder que la vidéo & d’autre étaient cognitivement occupés ils regarder et
mémoriser les sous-titres > devaient juger la personnalité de la fille.
Le résultat attendu pour l’évaluation des individus non-occupés était que : la personnalité de la femme est anxieuse
car elle l’est face aux thèmes relaxants. Cependant il observe que les individus cognitivement occupés juge cette
femme ± anxieuse dans les 2 cas. Or la différence d’impression lorsqu’elle répond à ces questions anodines devraient
marqués son TP anxieux.
Ains les résultats issus de la 2nd évaluations prouve que les participants négligent l’information situationnelle
(l’entretient et les questions) lorsque leurs attentions est focalisé sur autre chose. Cela s’explique par le coût cognitif
nécessaire à chaque traitement. Le premier traitement (S1) englobe les processus utilisés face à des comportement
normaux, ce système enclenche l’attribution causale. Le second traitement (S2) n’intervient qu’en cas d’alerte
lorsqu’il y a des difficultés d’interprétation ou d’autres enjeux majeurs, ce système affine l’interprétation (situation,
contexte…).

2.3. Différence individuelle et la culture

Il est vrai que la négligence envers le poids de la situation impacte fortement l’inférence causales. Cependant
d’autres variable module le phénomène (ressources attentionnelles, les motivations, la justification). Nous verrons
que la posture est un facteur et un biais important.

Jones & Nisbitt (1972) mettent en avant l’effet acteur observateur : la tendance à invoquer les caractéristiques
dispositionnelles lorsqu’il s’agit d’expliquer les comportements d’autrui, mais de recourir à des explications
situationnelles s’il faut rendre compte de leurs propres conduites.

Les informations dont disposent les 2 parties sont différentes :

 Acteur [information sur son propre comportement, sur les contextes précédents] → objet de recherche :
s’interroge sur ses comportements inattendus et moins observables ; et leurs causes.
 Observateur [1 information comportementale dans 1 contexte (celui rencontré)] → objet de recherche :
comprendre les intentions et leurs raisons.

Rotter (1966) indique que les individus ont un lieu de contrôle (« locus of control ») : favoriser une cause D ou S pour
explique ses comportements. Ce point de vue a était actualiser Dweek et ses collègues parlent :

 D’entitéiste : individus qui considèrent les TP et autres dispositions dispositionnels comme caractéristiques
immuables.
 D’incrémentaliste : individus aux points de vue dynamique, qui conçoivent que les forces situationnelles
modèlent les conduites.

Ces positions, sont en lient avec la théorie de l’attribution des performances de Weiner (1979) : la manière dont
l’auteur d’un comportement explique sa performance et l’influence qu’elle a sur sa motivation. L’explication des
comportements s’érige à partir de différentes combinaisons de caractéristiques des causes, les 3 caractéristiques
sont :
 Locus : interne / externe
 Contrôlabilité : capacité à contrôler / non-contrôle
 Stabilité : peut être changer / dure dans le temps

Chaque combinaison est associée à des émotions et chacune d’elle affectera la motivation de l’auteur.

Selon Weiner nous sommes soumis au biais d’autocomplaisance/attribution défensive : tendance à expliquer nos
échecs par des causes totalement externe et totalement interne pour nos réussites.
Il l’illustre dans une XP sur le contexte d’un comportement spécifique « la performance » :
Après avoir comparé les scores d’une évaluation entre une écoles américaines et hispaniques > Certains Américains
pensait que les hispaniques avait tricher car selon leur stéréotype les hispaniques ne pouvait pas être + intelligent
qu’eux. > Malgré le fait que le test a été réitérer et que les résultats étaient semblables ces derniers ne changeaient
pas leurs avis.
Weiner observe que les Américains attribuent des dispositions externes à la réussite des hispaniques et à leur échec,
la triches des hispaniques. Il explique que l’attribution causale nous sert à préserver notre estime de soi, façonner
notre environnement et de donner un sens à nos actions et ceux des autres.

Les 4 types de causes possibles :


L’effort = CI
La compétence = CI
La chance = CE
La difficulté = CE

Biais d’autocomplaisance constitue une stratégie d’auto-handicape : actions/penser néfaste qui affecte la perception
« réelle » d’un échec ou d’une réussite. Elle peut se traduire par : le biais de justifications (soi, groupe
d’appartenance…) ou des attentes irréelles. Ces 2 actions entraînent l’individu dans des cercles vicieux : ou il peut
constamment ou ne jamais se remettre en question.

Le bais d’autocomplaisance provient des croyances concernant notre capacité à contrôler & il a pour origine nos
besoins :
 D’appréhender la réalité, de la prédire et de la maîtriser (de façon subjectif )
 D’avoir l’illusion de contrôler sur ce qui nous arrive
 De maintenir une bonne image de soi et une bonne auto-valorisation sentiment de contrôle

Vous aimerez peut-être aussi