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Chapitre 5- Le financement extérieur des pays en développement

Nous cherchons dans ce chapitre tout d’abord à démontrer que le recours au financement
extérieur par les pays en développement se trouve justifié par un déficit d’épargne et /ou un
déficit du compte courant. Ensuite, notre objectif serait de présenter les deux principales sources
de financement. Il s’agit respectivement des emprunts extérieurs (dette extérieure) et de
l’Investissement Direct Etranger (on négligera donc les dons et les investissements de
portefeuille, dont les parts sont négligeables par rapport aux deux autres composantes).

Section 1. Justifications du recours au financement extérieur :

1.1. Déficit de la balance courante :


Le solde de la balance des opérations courantes (BOC) est égal à la somme des soldes de la
balance commerciale, de la balance des services, de la balance des revenus des facteurs (BOR),
et de la balance des transferts (BOT):

Solde de la BOC = (X-M)biens + (X-M)services + SBOR+SBOT


= (X-M)biens et services + RNFT (1)
Avec X, M, et RNFT respectivement les exportations, les importations et les revenus des
facteurs et des transferts.

Un solde négatif au niveau de la balance courante signifie un déficit courant et exprime un


besoin en devises étrangères pour financer l’ensemble des dépenses courantes. Ce besoin est
d’autant plus important que les importations des biens et services, que les paiements des revenus
des facteurs (intérêts de la dette extérieure, dividendes transférés par des investisseurs étrangers,
royalties payées à des firmes multinationales, rémunération du facteur travail), et/ou que les
transferts courants (comme des bourses à des étudiants à l’étranger) sont élevés. Il en est de
même lorsque le secteur exportateur est faiblement compétitif sur le marché international et que
les recettes liées aux autres rubriques de la balance courante sont faibles.

Pour illustrer le besoin de financement lié au déficit courant, nous nous referons à l’examen du
cas de la Tunisie dans le graphique ci-après. Ce dernier montre que le déficit courant est une
1

caractéristique structurelle de l’économie tunisienne. Sur toute la période examinée, et à


l’exception de 1988, le solde courant a été toujours négatif. Ce dernier se trouve
fondamentalement expliquée par un déficit commercial (balance des biens), dont les excédents
réalisés au niveau des services ne sont jamais arrivés à compenser.

Graphique 1:Balance courante, balance commerciale et balance des services (en %


du PIB)_Tunisie
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-5

-10

-15

-20
Solde du compte courant
Solde de la balance des biens et servics
Solde de la balance commerciale

Source : Graphique construit à partir de la base des données de la Banque Mondiale « World Development
Indicators ».

1.2. Déficit de l’épargne par rapport à l’investissement :

L’une des caractéristiques fondamentales des pays en développement est l’incapacité de


leur épargne (S) à financer leur investissement (I). En effet :
- Un revenu par tête relativement faibles est un facteur qui empêche la formation d’une
capacité de financement. Encore plus, même si cette dernière se trouve observée, des
marchés financiers peu développés empêchent son exploitation à travers les circuits
boursiers ou bancaires pour la mettre à la disposition des agents en besoin de
financement.
- Des besoins en investissements élevés et nécessaires pour, entre autres, l’amélioration
de l’infrastructure et la réalisation de taux de croissance capables de réduire les taux de
chômage et d’augmenter les revenus par tête.
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Le déficit d’épargne justifie ainsi le recours à l’extérieur pour mobiliser des moyens de
financements. Il est ainsi une cause fondamentale de l’endettement extérieur.
La Tunisie offre un cas illustratif d’un pays dont le déficit d’épargne est structurel. C’est ce
qui ressort du graphique ci-après, où le taux d’épargne se trouve structurellement dominé
par le taux d’investissement, avec une forte augmentation de l’écart entre les deux variables
qui a commencé à s’observer depuis 2008.

Graphique 2: Epargne domestique et investissement (en % du PIB)_Tunisie


40

35

30

25

20

15

10

Formation brute de capital Epargne domestique

Source : Graphique construit à partir de la base des données de la Banque Mondiale « World Development
Indicators ».

1.3. Équivalence entre déficit d’épargne et déficit courant :

Sur la base d’éléments de comptabilité nationale et de la balance des paiements, on peut


démontrer que les déficits courant et d’épargne devraient être équivalents. En effet :
(i) Dans le cadre d’une économie ouverte, l’équilibre entre les ressources et les emplois est
donné par l’équation suivante :

PIB + M = C + I + X (2)
Avec C consommation privée et publique et I investissement privé et public.
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Or, le Produit National Brut (PNB) est égal à la somme du PIB et des revenus nets des facteurs
et des transferts (RNFT) :

PNB = PIB + RNFT.

Ce qui implique que:

PIB = PNB – RNFT

L’équation (2) est donc équivalente à:

(PNB – RNFT) + M = C + I + X,

Ou encore :

PNB = C + I + X – M + RNFT, et
(PNB – C) – I = (X – M) + RNFT

La différence entre le PNB et la consommation n’est autre que l’épargne S. Par conséquent :
S – I = Solde de la BOC

Le solde de la balance courante est donc équivalent au solde de l’épargne par rapport à
l’investissement : Un excédent d’épargne par rapport à l’investissement reflète un excédent de
la balance courante et un déficit d’épargne par rapport à l’investissement un déficit courant :

S > I ↔ Solde de la BOC > 0.


S < I ↔ solde de la BOC < 0

Le graphique ci-après décrit l’évolution des deux soldes en Tunisie. Il montre qu’ils ont les
mêmes tendances et qu’ils sont très proches l’un de l’autre. Il est évident que si toutes les
opérations statistiques étaient menées parfaitement (sans erreurs et/ou omissions), les deux
courbes auraient été confondues sur l’ensemble de la période.
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Graphique 3: Déficit d'épargne et déficit courant (en % du PIB)_Tunisie

-2

-4

-6

-8

-10

-12

-14 déficit d'épargne Solde du compte courant

Source : Graphique construit à partir de la base des données de la Banque Mondiale « World Development
Indicators ».
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Section 2. Les emprunts extérieurs :


2.1. Sources :
Les emprunts extérieurs peuvent être contractés dans le cadre de la coopération bilatérale, dans
le cadre de la coopération multilatérale, et sur le marché financier international. Ces emprunts
peuvent être de moyen et long terme (MLT) comme ils peuvent être de court terme (CT).

2.1.1. La coopération bilatérale :


La coopération bilatérale met en relation directe deux pays et vise à établir des rapports plus
étroits entre les gouvernements. Elle trouve en général son origine dans l’existence de relations
particulières résultant le plus souvent de liens coloniaux.
Les crédits accordés dans le cadre de cette coopération sont le plus souvent de moyen et long
terme et à des taux inférieurs à ceux du marché. Ils peuvent toutefois être liés :
- À l’achat de marchandises auprès du pays prêteur.
- Au financement de projets particuliers (protection de l’environnement par exemple).

Par conséquent, leur avantage en termes de taux d’intérêt faible et de délai de remboursement
long peut se trouver anéanti par leurs inconvénients. En effet
- Les biens et services auxquels ils sont liés peuvent être moins chers ou de meilleure
qualité auprès d’autres fournisseurs sur le marché mondial.
- Les projets ou programmes qu’ils cherchent à financer ne constituent pas des priorités
pour l’économie nationale ou sont associés à des rendements faibles ou très incertains.

2.1.2. La coopération multilatérale :


Elle met en relation un pays et une organisation internationale. Cette dernière se procure les
fonds de la contribution des pays membres et/ou du marché international des capitaux, auquel
cas les coûts se répercutent sur l’emprunteur. On trouve essentiellement le groupe de la Banque
Mondiale (la Banque Internationale pour la reconstruction et le Développement, la Société
Financière Internationale (SFI), et l’Agence Internationale pour le Développement (l’AID))),
le Fonds Monétaire International (FMI), et les banques régionales de développement (la Banque
Africaine pour le Développement (BAD), la Banque Européenne d’Investissement (BEI),..).
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Le FMI accorde des crédits pour résoudre des problèmes de liquidité de court terme. Ses crédits
sont conditionnés à l’adoption de réformes économiques qu’il juge nécessaires (un Plan
d’Ajustement Structurel (PAS) par exemple).

Le recours au FMI a toujours fait l’objet d’un important débat lié notamment aux réformes qu’il
préconise. L’explication réside dans le fait que ces dernières impliquent des politiques
d’austérité budgétaire, se traduisant en premier lieu par la réduction des dépenses de
fonctionnement de l’Etat (par exemple, appels lancés à la Tunisie pour réduire la masse salariale
dans le secteur public), par la baisse des subventions, et par son désengagement des entreprises
publiques.

Les crédits de la Banque Mondiale et des banques régionales sont de Moyen et de Long Terme.
Ils peuvent être aux conditions du marché ou à des conditions concessionnelles. Dans le premier
cas, on peut citer les crédits accordés par la Banque Internationale pour la Reconstruction et le
Développement (BIRD) et par la Société Financière Internationale (SFI). Dans le deuxième cas,
on peut citer les crédits accordés par l’Agence Internationale pour le Développement (AID),
filiale elle aussi comme les deux précédentes institutions de la Banque Mondiale.
Les crédits de la Banque Mondiale et des Banques Régionales sont généralement affectés à la
réalisation de projets dont la rentabilité est attendue à Moyen et Long terme. Ça peut s’agir par
exemple de projets de construction de routes, de barrages, d’hôpitaux..., etc.

2.1.3. Le Marché financier international :


Il est devenu de plus en plus important pour les pays en développement en tant que source de
financement. L’explication réside dans la baisse des crédits mobilisés en vertu de la coopération
bilatérale, liée à des contraintes budgétaires dans les pays développés.
Les financements sur le marché financier international sont mobilisés à travers les obligations
et les crédits bancaires.

a. Les obligations :
Ce sont des titres de moyen et long terme et à taux d’intérêt fixes émis par un pays sur le marché
international. On distingue entre obligations internationales et euro-obligations.
Les obligations internationales sont des obligations lancées sur le marché d’un seul pays et
libellées dans la monnaie de ce même pays. Les euroobligations sont émises simultanément
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sur les marchés de plusieurs pays et dans une monnaie qui n’est pas obligatoirement celle qui a
légalement cours dans le pays où se déroule l’émission1.

b. Les crédits bancaires :


Ils peuvent être accordés par un prêteur unique ou par un groupe de prêteurs. Dans le premier
cas, les crédits ne sont pas de montants très importants et peuvent être à taux fixe ou à taux
variable, de court terme ou de moyen et long terme.
Dans le deuxième cas, plusieurs banques peuvent s’associer pour mobiliser un crédit dont le
montant est élevé. L’association prend la forme d’un syndic bancaire (on parle aussi d’un
consortium bancaire) présidé par la banque qui contribue avec la part la plus importante dans
le crédit (la banque chef de file). C’est elle qui négocie les conditions du crédit avec le
demandeur du crédit.

Les crédits syndiqués sont de moyen et long terme et à des taux d’intérêt fixes ou variables.
Dans ce dernier cas le taux d’intérêt est égal au taux interbancaire de référence (le LIBOR
(London Interbank Offererd Rate) par exemple) plus une marge. La marge peut être fixe ou
variable et elle est d’autant plus importante que la crédibilité du pays est mal appréciée. C’est
l’une des raisons que les notes accordées par les organismes de rating aux différents pays
(notation du risque souverain), comme Moody’s ou Standard & Poor’s sont largement suivies
et analysées par les intervenants sur le marché financier international.

Par comparaison aux crédits d’origines bilatérale et multilatérale, les crédits bancaires sont
associés à des conditions plus rigoureuses (taux d’intérêt plus élevés, délais de grâce et de
remboursement plus courts). Ils sont toutefois plus facilement mobilisables et le pays débiteur
est en mesure de les utiliser librement.

Le recours au marché financier international (en particulier le marché bancaire) a gagné


d’importance depuis le milieu des années 1970. Le « crédit facile » au cours de cette période a
été l’une des explications à la crise internationale de la dette qui s’était déclenchée au début des
années 1980.

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Le préfixe « euro » dans « euroobligation » n’a aucun rapport avec la devise euro. Les euroobligations sont en
fait émises sur le marché dit des eurodevises. C’est un marché dont l’origine remonte aux années 1950 et sur lequel
sont échangées des devises en dehors de leurs pays d’origine. Le préfixe euro a été associé à ce marché car il a
commencé par se développer sur le continent européen, avec l’échange des dollars en dehors des Etats Unis et qui
échappaient donc à la législation américaine (et on commençait à l’époque à utiliser le terme eurodollars).
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2.2. Indicateurs de l’endettement externe :


Différents indicateurs peuvent être construits pour évaluer la situation d’un pays par rapport à
sa dette extérieure. On distingue entre des indicateurs l’encours de la dette, des indicateurs du
service de la dette, et des indicateurs de refinancement de la dette.

2.1.1. Indicateurs du poids de l’encours de la dette :


Les indicateurs les plus courants de l’encours de la dette (en valeur nominale ou en valeur
actualisée) sont :

a. Le ratio (Encours de la dette / exportation) :


C’est un indicateur du poids de la dette par référence à la capacité de son remboursement. Il est
égal au rapport de l’encours total de la dette en fin d’année aux exportations de biens et services
de l’économie pour l’année en question. Une augmentation de ce ratio au fil du temps, pour un
taux d’intérêt donné, implique que la dette totale s’accroît plus rapidement que la source
essentielle de devises pour l’économie. Cette augmentation indique que le pays pourrait
rencontrer des difficultés à s’acquitter de ses obligations futures au titre de la dette.

b. Le ratio (Encours de la dette / PIB) :


C’est le rapport de l’encours total de la dette extérieure en fin d’année au PIB annuel pour
l’année en question. C’est un indicateur du poids de la dette qui tient compte de la possibilité
de transformer la production en exportation (source de devises).

c. Le ratio (Encours de la dette / recettes budgétaires) :


Il est égal à l’encours total de la dette extérieure en fin d’année aux recettes budgétaires
annuelles. Ce ratio est particulièrement utile lorsque la dette est dominée par celle contractée
ou garantie par le secteur public. C’est donc la capacité de l’État à mobiliser des recettes
intérieures qui est à prendre en compte.

2.1.2. Indicateurs du poids de service de la dette :

Il s’agit essentiellement des ratios du service de la dette par rapport aux exportations et par
rapport aux recettes publiques, respectivement. Le service de la dette est égal à la somme des
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remboursements au titre du principal et des intérêts de la dette et l’objectif de ces ratios est de
mesurer la capacité d’un pays à le rembourser.

a. Le ratio du service de la dette par rapport aux exportations :


Il rapporte les charges de la dette constituées par son service aux exportations et indique la
proportion des recettes d’exportation du pays qui sera absorbée par le service de sa dette.

b. Le ratio service de la dette/recettes publiques :


Il sert à évaluer la charge du service de la dette extérieure par rapport aux recettes publiques. Il
donne une idée sur la contrainte que pèse le service de la dette sur le budget de l’Etat.
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Section 3. L’Investissement Direct Etranger


L’investissement à l’étranger est effectué essentiellement par les firmes multinationales.
Plusieurs arguments théoriques ont été avancés pour expliquer ce type de comportement. Ils ont
été testés par des travaux empiriques.

3.1. Les déterminants théoriques :


Ils sont liés à l’existence d’avantages monopolistiques, à la théorie de cycle de vie du produit,
et au paradigme « O.L.I ».

3.1.1. L’avantage monopolistique:


Pour qu’une firme s’engage dans un investissement à l’étranger, il faut qu’elle possède certains
avantages par rapport aux entreprises locales (Hymer, 1960)). Les bénéfices liés à ces avantages
doivent être supérieurs aux coûts pouvant être liés à l’implantation à l’étranger (barrières
linguistiques et culturelles, risques politiques..).
L’avantage monopolistique (Kindleberger, 1969) est lié aux imperfections de marché qui sont
de trois natures :
- Des imperfections sur le marché des facteurs :
La firme étrangère peut détenir un avantage lié au coût de capital, au style de direction, aux
nouvelles technologies..
- Des imperfections sur le marché des produits :
La diversification des produits permet à une entreprise étrangère de détenir un avantage par
rapport à ses concurrents domestiques.
- Des imperfections de dimension :
Les firmes de grande taille bénéficient des économies d’échelle qui leur permettent d’atteindre
un certain seuil à partir duquel leurs opérations deviennent profitables.

3.1.2. La théorie du cycle de vie du produit:


Cette théorie explique le phénomène de multinationalisation des entreprises et leur
délocalisation des pays développés vers les pays à bas salaires. La théorie du cycle de vie du
produit de Vernon (1966) soutient en effet qu’au niveau de la firme:
- L’innovation d’un nouveau produit est faite dans les pays développés (la phase de
lancement).
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- Pendant sa phase de croissance, la firme innovatrice commence à perdre sa position


dominante sur le marché, et le produit commence à être exporté.
- Dans sa phase de maturité, la production commence à être délocalisée à l’étranger.
- Dans sa phase de déclin il devient importé par les pays développés.

3.1.3. Le paradigme O.L.I (Dunning (2001)):

C’est une combinaison d’avantages qui conduit une firme à investir à l’étranger:

- Des avantages spécifiques à la firme (O: ownership):

Il s’agit d’avantages particuliers possédés par la firme par rapport à ses concurrents. Ils
peuvent être liés par exemple à la technologie, au savoir faire, au réseau commercial…

- Des avantages spécifiques au pays d’accueil (L: location):

Ils se réfèrent aux conditions offertes par le pays d’accueil en matière de coûts des facteurs de
production, de taille de marché, de sécurité des investissements, de proximité…

- Des avantages liés à l’internalisation (I: internalisation):

L’implantation à l’étranger permet à la FMN d’internaliser les coûts de transaction et d’éviter


des accords de coopération ou de licence avec des firmes locales.

3.2. Les déterminants empiriques de l’IDE:


La plus grande partie des travaux empiriques qui se sont intéressés à l’IDE ont examiné les
caractéristiques des pays d’accueil. Les régressions employées se sont référées le plus souvent
au modèle gravitationnel expliquant que l’IDE est plus faible avec les pays les plus lointains et
plus élevés avec ceux de grande taille. A ces deux facteurs d’autres variables ont été ajoutées.
Elles rendent comptent des politiques économiques des pays d’accueil (monétaire, financière,
commerciale), de leurs risques politiques (stabilité politique et sociale, attitude vis-à-vis de
l’IDE), de la disponibilité des facteurs de production (faibles coûts de main d’œuvre, travail
qualifié), de l’infrastructure…

3.3. Avantages et inconvénients de l’IDE:


L’IDE est recherché par la plupart des pays pour les raisons suivantes :
- Il est non générateur d’endettement.
- C’est un vecteur potentiel de transferts de technologie.
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- C’est une source potentielle de devises.


- C’est un facteur d’intégration de l’économie nationale à l’économie mondiale.
- C’est une solution au chômage.
L’IDE peut aussi avoir des effets négatifs dans certains cas:
- Exploitation des ressources naturelles sur la base de contrats dont la valeur financière est trop
faible.
- Accentuation du dualisme de l’économie.
- Retour précipité après l’exploitation de certains avantages financiers ou fiscaux.

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