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Cours du 18/09

RÉSUMÉ DU COURS : RÉFLEXIONS GLOBALES

Aménagement durable :

- Equilibre social
- Equilibre territorial
- 1970
- Effet marketing
➔ Inégalités territoriales, sociales, pauvreté, rupture technologique ?

Les choses mises en place pour minimiser le changement climatique :

- COP 21 (importante mais pas encore au point)


- COP 22
- COP 23…

Histoire de l’urbanisme :

La chartes d’Athènes est construite après-guerre, rapidement, elle permet de faire un zonage et met
en place une logique de planification.

Lorsqu’on intègre la notion de risque, c’est plus facile de prendre une logique sociale.

Equilibre 3 piliers :
I. INTRODUCTION :
ADAPTATION ENTRE SOLUTIONS LOCALES ET APPROCHES SYSTEMIQUES.

Il y a une approche ascendante et descendante. La chartes d’Athènes et les plans qui est un urbanisme
rapide sont descendante. Par exemple, une Archigénérique (Smart city) est quelque chose que l’on
met n’importe où, sur n’importe quel territoire, dans n’importe quel contexte, il n’y a pas d’ancrage
ou d’enracinement local. Contrairement à ce qui est ascendant, c’est ce qui part d’un contexte, d’une
réflexion.

PLAN :

I. CONTEXTE (Les ressources)


➔ De la ville fonctionnelle à la ville résiliente.
II. ENJEUX
➔ Densifier les villes (voitures permettent l’étalement urbain).
➔ Mobilité.
➔ Energies.
III. CONTRIBUTION
➔ Retenir les 3 grands sommets : Habitat I, II et III.
➔ Alboc - Agenda 21 local : chaque collectivité doit le mettre en place avec une équipe.
Exemple : Lille : transport en commun au biogaz.
➔ Ressources : rapport du club de Rome.
Développement écologique : problème entre 2010 et 2030, confort
minimum sur les ressources énergétiques (Pétrole).
IV. CONCLUSION ET PERSPECTIVE

II. CONTEXTE :

L’empreinte écologique : unique critère en hectare mais il y a une grosse disparité en fonction des
pays car tout le monde n’a pas la même façon de faire, ni le même milieu de vie.
Le bilan carbone : c’est l’émission de CO² par rapport à l’activité, on est plus sur un système, on
regarde le bilan d’une activité sur le territoire (industrie, voiture…). Il y a un outil pour faire ça.

Echelon international :

IDH (Indice de Développement Humain) : mesure l’accès à la santé et à l’éducation.

Urbanisme intégré : répond aux enjeux environnementaux et montre qu’ils intègrent certains critères
dans le master plan.
Cours du 25/09
Pour faire de la conception urbaine, il faut être capable de faire une bonne analyse du territoire. Bien
connaitre son territoire pour faire un bon projet.

1. Etablir un diagnostic / éléments de méthodes


2. Méthodes
SITUATION / STRATEGIES

Historique des villes européennes :

10 GRANDES COMPOSANTES À ABOR DÉES :


1. Densité : défi de l’Urbaniste et de l’architecte. La densité c’est le nombre d’habitant au
kilomètre carrés (critère très urbain) ex : densité de bâti : emprise au sol, occupation au
sol faire une corrélation du bâti et non bâti ? comment est gerer ? ex : Paris : 50/50
bâti/non bâti
Non bâti : espace gris = infrastructure et espaces verts. Ex : Ville chinoise : optimisation
des infrastructures jusqu’à 40%, le déplacement est plus considéré.
Densité de logement : densité de 60 log par Ha.
- Densité d’offre de transport, densité végétale (autant de m2 par habitant), etc…
- Densité qualitative ou densité perçue. (Ex : Manhattan et Paris : modèles verticaux
impression de densité plus forte comparer à paris qui est une ville horizontale au tissu
haussmannien au modèle d’ilot ; manière de percevoir l’espace) données qualitative
et quantitative.
- DAH : Densité d’activité humaine : combinaison de la densité d’emploi et de
population ; centre d’affaire : densité de logement faible.
- Densité formelle : densité bâtie ; compacité d’une ville, …

ENJEUX : remédier au probleme de l’étalement urbain appelé le syndrome de Detroit :


ville tellement étalée qu’il n’y a plus vraiment de limite ; redonner l’attractivité au centre
car tout était partie en périphérie.
Ex : USA modèle horizontal, densité va de paire avec mobilité.

2. Proximité et accessibilité
Favoriser l’accessibilité afin de mieux se déplacer dans les villes, construire des grandes
infrastructures et rajouter un max d’infrastructure pour se déplacer. Investir dans les
infrastructures afin de relier au mieux les différents quartiers (métro, tram, etc,…)
Proxi inversement à l’accessibilité : miser sur se déplacer moins que mieux ; Quartiers
multifonctionnels, mixtes, denses, etc... ville plus compacte et dense on se déplace moins
et on produit moins d’Energie, moins de CO2, etc… différentes références a une logique
de densité sans mobilité de demain.
EX : projet au Tolib,
FOCUS PARIS : vélo libre-service (par Bolloré)
Grosse diff, pop urbaine enjeu principal : augmentation de l’accessibilité dans toutes les
villes européennes, on court vers un réseau saturé (Bruxelles, paris...)
GRAND PARIS => Réseau saturé
Contrairement aux villes amé qui ont un grillage orthogonal de rues générales qui
traversent la ville et qui permettent de hiérarchiser la voiture en fonction des grandes
infra...

URBA SECTORIEL :

Syndrome de détroit : (schéma)


Différentes morphologies des villes : dans les villes les plus denses, il faut moins d’Energie
pour se déplacer.
Morphologie : horizontale ou compacte
Lien entre infra et manière dont la ville s’est développée historiquement ? Comprendre
comment on en est arrivé à cette situation.

Schéma : triangle BRU/ANV/GAND


Ex : pays bas, foncier précieux (étalement urbain)
Paola Vigano => ville poreuse, question importante quand on parle de densité et mobilité
Justifier l’intérêt d’avoir une ville horizontale qui répond aux besoins de la pop. Travailler
sur une ville horizontale qui se veut le plus durable possible qui permet d’avoir une
biodiversité. Importance du bouquin est de dire que la vile est une réelle ressource et on
travaille avec cette ville comme une éponge organique où tout est bien reliés. (Connected
cities) habiter n’importe où tout en restant super bien connecté (Flandre : riche réseau
d’infra). En Wallonie, limiter l’étalement urbain, chiffre : 2m2 pas sec, 2 terrain de foot par
h qu’on a su limité en conservant les espaces agricoles et zones naturelles.
EX : Pays-Bas, Randstad 4 grandes villes ( Rotterdam, Amsterdam, Lahaye, Utrecht ) avec
des identités diff, bien connecté entre elles et appelé le cœur vert, préservé ca au
maximum avec une identité plus rurale, agriculture préservée, ( zone Natura 2000) c’est
aussi une autre hypothèse de se dire qu’on doit conserver les espaces agricoles et
naturelles, il y a suffisamment de m2 dans les villes pour que la ville se construise sur la
ville, il prônent la densification de ce qui existe déjà.

Peu de nature mais accessibilité au maximum dans la région wallonne. (France, village fort reculé ou
l’accessibilité est difficile).
DIFFÉRENTS MODÈLES :
1. Modèle de l’ilot : ilot ouvert, Christian de Portzamparc
Ex : mobilité difficile
Avantage : (ex : Barcelone) mais qualité d’espace public et attractivité de la ville très bien
perçue. Alignement des ilots donne une bonne qualité d’espace publique. Densification des
ilots. Question de sécurité (grandes avenues qui rejoignent des bâtiments iconiques de la ville),
aspect social (même ilot quelque soit la classe sociale) contrairement à l’ecole de Chicago (ex
flagrant : Afrique du sud => zone antinoirs etc. …) ville qui prime les aspects sociaux,
multifonctionnalité et mixité de population.
Inconvénient : pas trop d’espace vert, moins hygiéniste,

2. Modèle de Haussmann :

Logique militaire par rapport à la ville plus médiévale, organique et surtout la ville en terme de santé
(hygiénisme). Evoquer le nom de Haussmann c’est aussi évoqué E. Belgrand (ingénieur qui a fait les
égouts) crée une nouvelle infra c’est créer des réseaux et Alphand celui qui a pensé les belles
promenades et la création des espace verts dans ce modèle d’ilot en se disant qu’il y a des lieux qui
donnent des perspectives intéressantes et aussi à l’époque ou la promenade (noblesse) question
d’hygiénisme et d’embellissement de la ville par ces grandes promenades et pas les parcs qui se
développent. Trio Archi Haussmann, ingénieur Belgrand et paysage Alphand, est un modèle qui a bien
fonctionne et qui a apporté des éléments qui font partie de l’identité de paris maintenant. Modèle
qu’on n’arrive pas à dépasser sur plan local d’urbanisation de la ville de paris, on a un plafond de
hauteur de 37m que l’on ne peut pas dépasser qui est la morphologie de paris. Une exception, la tour
Montparnasse qui va être rénovée et qui est considérée comme un échec car toutes les tours aux
portes de Paris sont en couronne. Urbanisme dessiné à partir des flux, c’est ces avenues qui créent les
grands équipements, grand champs et perspectives développer à des fins militaires.
1. Modèle de la ville linéaire :

Modèle hyper répandu à l’heure actuelle et qui revient à la mode. Premier ingénieur Soria y Mata, qui
imagine une ville complètement linéaire au Nord de Madrid. Ce qui justifie son modèle est le désir
d’avoir une ville où il y a une infra qui relie l’ensemble de la ville.

Avantage : mobilité trans en commun (colonne vertébrale) => structure de la ville. Mixité au tour des
gares. Poly centralité et optimiser l’espace.

Inconvénients : s’entendre sans début ni fin. (Remédier en faisant des couronnes), focaliser sur une
logique transport => perte d’identité (on choisit de couper certaines parties de la ville qui méritent une
urbanisation).

Ex : Almer, 30km d’Amsterdam ; ville nouvelle : ils font le choix d’avoir un modèle polycentrique hyper
bien relié, modèle linéaire en couronne qui permet de réduire au max l’utilisation de la voiture.
Meilleur modèle européen qui fonctionne.

MODÈLE VERTICAL / HORIZONTAL : CONTEXTE EURO/AMÉRICAIN


-Le Corbusier : modèle de la barre

Principe de la charte d’Athènes, logique d’urbanisme hyper fonctionnel, objet qu’on depose sur un
territoire. Modèle qui s’exporte très bien. Autonomie (les barres peuvent etre déplacer) elles sont le
plus souvent construites en périphérie.

4 Fonction de la Charte d’Athènes :

Cité idéal (ville de 3 millions d’hab. en 1922) : mettre en avant la multifonctionnalité, production de
logement tres importante, logique monofonctionnelle. Coupure entre zonage monofonctionnel et ville
historique.

1. Habiter
2. Travailler
3. Se divertir
4. Circuler

Modèle de ville fonctionnaliste qui hiérarchise au max et séparer les moyens de trans. Urbanisme de
dalle (tour et dalle). Urba au pied des immeubles ou la voiture vient se caser mais pas au meme niveau
que le piéton et diff usage. (Urbanigramme avec ratio pour hiérarchiser les diffs infra et réfléchir au
zonage en terme de programme entre la part qui est réservée aux équipements sportifs et scolaires.

Ex : urbanigramme : identifier et définir en fonction des formes urbaines les programmes qui se
mettent en place.

-F.L. Wright : Broadare City ( ville ou chaque hab. a au moins un jardin => syndrome de Detroit) volonté
de mixer la villa urbaine ( individualité) ou éparpiller pour faire a ce que les gens se croisent ?
Faire de l’individualité dense, pop recherche une individualité et on essaie de l’apporter dans la densité
et dans les tissus urbains ou collectifs qui permet cette individualité qui est recherchée.

La place de l’espace vert qui est une logique qui permet de faire des bâtiment très compacte pour
libérer l’espace au max et avoir une bonne qualité d’espace vert.

1. Modèle du chaos :

Ville qui se développe sans pour autant avoir le contrôle. Construire sans Urba et donc ville qui se dev
sans plan d’urbanisme mis en place. Urba discontinu et fragmenté.

Ex : Lille (centre de congres) avoir quelque chose de concret dans un modèle très dev contrairement
au niveau spontané. L’idée est de construire à l’endroit de la ville ou c’est la plus diff (EURALILLE), le
long du périf, sur les voies SNCF. Apporter une attractivité dans les endroits les plus difficiles.

Dans cet urbanisme très fragmenter comment apporter des reponses au niveau du territoire ? =>
Centre de congrès.

Quand on regarde dans la littérature en terme de structure spatiale, il y 8 structures possibles. (À


grande échelle et non à l’echelle d’un quartier ou d’un batiment).

1. Structure monocentrique : ex : MONS, ville qui s’est développée à partir de la place centrale et tout
un ensemble de pénétrantes et tout converge vers la place. Murs d’enceintes et porte qui mène vers
la place. La ville a continué à se dev avec cette non-centralité là. Critique des grandes villes qui dit qu’il
faut arrêter de tout concentrer dans le centre car cette centralité a pour conséquence, les flux saturés
et modèle monodirectionnel. Il faut arrêter ça et tenter de faire des modèles multi directionnels ce qui
se rapporte à la mobilité.

2. structure Polynucléaire : ex : Almere, pas loin d’Amsterdam.

Avantage principale en terme de mobilité et on fait le choix d’avoir une structure à l’inverse du
monocentrique, polycentrique et on essaie de donner une identité bien différente à chacun de centre
pour les faire vivre en les rendant plus autonome. Almerstad, centre principale qui le relie à Amsterdam
et donc il y a quand même une centralité qui domine sur les autres.

3.structure en couronne : Ex : Randstad


Centralité autour d’un vide. On peut se rendre compte qu’il y a donc une centralité qu’on a voulu
protéger au maximum tout en travaillant sur la connexion de différentes centralités qui vont se
déployer autour d’un vide.

4.structure en galaxie : ex : Los Angeles

Ensemble de centralité pas les unes plus importantes que les autres qui vont se disperser au max sur
le territoire.

5.structure dispersée : ex : Broadacres

Modèle de la voiture qui permet de relier certaines centralités mais aussi le chapelet de ville industriel.
Ça peut etre une structure ou il y a tout un ensemble de centre (autour de Charleroi, borinage ou au
Nord de la France) tout un ensemble de ville qui se sont dev avec de nombreuse centralité.

6.structure en amibes : ex : Portland, Oregon

Centralité historique et ensuite des pénétrantes qui permettent un dev urbain autour de ses axes qui
sont historiquement relier au centre-ville. Focalisation sur le véhicule individuel.

7.structure en Etoile : ex : Copenhague (ville forme d’une main)

Modèle linéaire qui converge vers le centre. Modèle qui est reproduit pour avoir une densité plus
importante au niveau des axes. Focalisation sur le transport en commun.

8.structure linéaire : ex : Sorta y Mata

Focalisation sur le transport en commun.


AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE LA DENSITÉ :

Avantages Inconvénients
-Optimiser les services de proximité -La place des espaces verts
-Amélioré la densité -Augmentation de pop et pop de + en +
-réduire le mode de trans importante dans les villes
-vrai intérêt sur la question énergétique -Santé
-compacité qui permet des échanges au niveau -Seuil de densité
énergétique -Problematique de ilots de chaleurs => ilots de
-protéger les zones agricoles fraicheur.
Préserver la biodiversité. -augmentation de circulation dans les zones
-réduire Energie et consommation denses
-attractivité qualitative des espaces urbains -perturbation des espaces culturels

Notion de vulnérabilité : on parle de risque qui se défini entre l’aléa et l’enjeu, plus l’aléa et l’enjeu
sont proche plus le risque est important. Relier aléa et enjeux. Ville construit historiquement : le long
des fleuves, le long des cotes ce qui fait que le défi de l’urbanisme est de travailler sur cette adaptation.
L’enjeu est de densifier en s’adaptant à l’enjeu climatique, risque naturel, etc...

Question de la saturation ? études qui démontrent que les villes les plus denses pose la question de l
mobilité car on y circule très mal.

Identité : perturber l’héritage culturel et patrimonial d’un territoire en densifiant sans limite.

Intensité urbaine : ville comme Amsterdam qui est la pointe sur la question des datas par exemple la
journée de la reine est une journée festive qui est une donnée non négligeable pour le dev de la ville
ce qui permet de mesurer l’intensité. La densité est susceptible de varier avec cette question
d’intensité. Le comportement d’un usager peut etre une donnée importante egalement car on se pose
la question de savoir quelles sont ses fréquentations par rapport aux équipements et quel est la
manière, pour aborder la question temporelle.

TERRITOIRE D’ETUDE : EX : PARIS


Modèle d’Haussmann qui a suscité plusieurs débats sur les tours et les hauteurs à ne pas dépasser
mais ce qui bouge le plus sont des logiques de développement d’une métropole.

Grand paris : diff dans l’Urba de la grande échelle est tous les niveaux de pouvoir. Comparaison paris
et Londres tres souvent en terme d’attractivité mais aussi au niveau morphologique. Paris a un tissu
médiéval, Haussmann et apres les remparts et les boulevards des tiers, qui est toute l’emprise foncière
qui a permis le dev dans les années 60. L’une des plus gros prob de paris c’est la relation paris et sa
banlieue sauf quand on a créé l’infra parce qu’il fallait laisser la place a la voiture, ce qui a été une
grosse coupure comparée aux remparts qui permettent de surveiller ce qui rentre et ressort. Tous les
travaux se sont concentrés sur les portes et donc donner de la porosité à Paris grâce aux portes.
Contrairement à Londres, Paris c’est 10km sur 10km pour 2 millions habitants et une densité de 200
hab./Ha. Alors que Londres, on a tendance à parler de 2 grandes régions de 10 millions. Ring de Londres
5 fois plus grand que le ring qui emprisonne le tissu haussmannien de la ville parisienne ce qui est
complétement diff dans son développement. D’où la logique de réfléchir mobilité et choix d’infra.

Si le projet a été adopter c’est avant tout en terme de mobilité qui fonctionne bien, bien qu’en étant
quand meme saturé. Ça ne marche pas bien en dehors du périf. Avoir une réflexion sur l’ensemble du
territoire en non sur Paris métropole seulement. Projet titanesque avec une logique d’infra ou l’on
développe un Urba autour de cette infra. 200 km en plus, grosses univ en extérieur de la ville. 68
nouvelles gares => dev Economique et attractif avec une volonté d’avoir des gares multifonctionnelles.

10 équipes d’archi qui ont travaillé dessus avec une grande volonté de mobilité et de densité.

Donner une accessibilité aux endroits reculés et apporter une alternative a ces réseaux saturés de
temps à autre. Relier tous les équipements sportifs que l’on va dev au nord en raison de la candidature
de Paris aux JO 2024.

1.Gare de Kengo Kuma au nord de Paris qui permet de focaliser la connexion d’une nouvelle gare avec
son envi. Etc…

Enjeux en terme de densité c’est apporter des centralité autour de la ville historique.

Les agglomérats : local métropolitain, on est dans une grande ville et on essaie de créer un village donc
on favorise la proximité et l’identité du territoire. On part donc su territoire et faire en sorte que la pop
fréquente les équipements autour et non à des kilomètres. Le projet est de dire que Paris c’est 20 villes
de 500 miles habitants. Choisir 20 villes de 500 miles habitant et travailler sur cet agglomérat qui
permet de travailler sur des distances plus courtes entre toutes les compo de ses villes.

Urba intégré, apporter 20 m2 en supplément pour chaque logement, réduire les déplacements,
retravailler le fleuve et l’exploiter au max pour rapporter la fraicheur, densifié au max autour de la
Seine.

3. MDRDV
Rem Koolhas
Très théoriciens, première manière d’aborder le projet est de dire que Paris est la ville la plus
dense au monde mais faut la densifier encore plus et quelle typologie on peut apporter en
faisant plusieurs scénarios.
Urbanisme hyper intégré : faire un modèle avec une typo de densité et mesurer ce que ca
apporte sur le territoire a travers 5 grands paramètres, avec un ensemble de critères qui
permet de mesurer les choses :
- Ville stable
- Ville efficace
- Ville flexible
- Ville ouverte
- Ville cohésive

Ils essaient donc à travers des diff scenarios de montrer comment répondre aux objectifs établis au
préalable et voir si ces diffs objectifs vont marcher dans les diff master plan proposé. Choix de densité
très focaliser dans certaines zones. Le modèle théorique est le city calculator (grosse matrice qui évalue
les diff scenario). Leur marque de fabrique est de séparer les diff fonction et les exploités au max.
Concept 02/10
LUC SCHUITEN

Né en 1944.

Architecte belge également scénariste de bandes dessinées avec son frère, le dessinateur François
Schuiten.

Diplômé de l’Académie Royale des Beaux-Arts tout comme son père, architecte dans les années 50.

VERS UNE VILLE VÉGÉTALE : INTRODUCTION


L’utopie est un impossible qui n’a pas encore été expérimenté. Envoyer une fusée sur la lune en 1960,
c’est une utopie complètement folle personne ne sait comment faire. 10 ans après, c’est une réalité.
En fait, une utopie est un projet en cours de réalisation ou pas mais c’est en tous cas une ouverture
que l’on se donne, un inconnu que l’on va tenter. Donc, sur ma carte de visite, il est mis : architecte
utopiste. J’aime bien ça car pour beaucoup, c’est une injure. Il n’y a rien de plus grave pour un homme
politique de se faire traiter d’utopiste.

Alors que moi, je pense au contraire que c’est une ouverture vers quelque chose de passionnant. Mon
travail n’est pas celui de faire des conférences mais de parler et surtout dessiner car le dessin a cette
faculté formidable de pouvoir projeter un monde qui n’existe pas encore et de proposer de voir s’il
plait ou s’il ne plait pas, si on en a envie qu’il devienne une réalité ou pas. Ce qui est fantastique avec
le dessin, c’est qu’il parle toutes les langues. C’est une porte ouverte vers quelque chose qui n’existe
pas encore mais qui pourrait exister. Un architecte ne fait jamais que des dessins de choses qui
n’existent pas encore mais qui ont vocation d’être réalisées. Alors pourquoi pas dessiner le futur de
50,100,200 ans et voir l’intérêt qu’il peut y avoir à partir des bases qu’on connaît.

PREMIERS TRAVAUX
Nous sommes en 1975, en plein avènement des mouvements hippie, des mouvements de
contestation, etc. Et puis, il y a tous les nouveaux charpentiers américains qui sont arrivés mais il a
aussi ce mouvement qui prône un retour à la nature. Dans cette effervescence-là, j’ai commencé à
imaginer ce qui pourrait être une maison qui réponde complètement à mes attentes. J’avais déjà une
grande sensibilité à la nature et une seule véritable confiance en la nature. Beaucoup de problèmes de
notre société (surconsommation, centrales nucléaires,) sont devenus dépendants des hommes et vice
versa. J’avais envie de voir une maison qui fonctionne à 100% sur son environnement bioclimatique
donc j’ai imaginé cette petite maison, que j’ai conçue moi-même avec des matériaux de fortune ou de
récupération et quelques amis en pleine foret mais coup de bol, les premiers capteurs solaires viennent
de sortir sur le marché et la firme qui les fabrique les avait sur une toiture mais ça ne représentait rien.
Alors je leur ai dit si vous mettez ça chez moi, je vais montrer que l’on peut chauffer une maison durant
tout l’hiver avec ces capteurs. Donc j’ai mis dans mon sous-sol 100 000 litres d’eau étaient chauffés
durant toute l’année et ce très bien isolée afin de pouvoir se chauffer tout l’hiver. Ensuite, une maison,
ce n’est pas qu’une technique. C’est aussi une approche sensible, émotionnelle que doit être un
environnement dans lequel un homme peut s’épanouir. Il y avait tout ce qu’il faut, un verger, un
potager et un récupérateur d’eau de pluie pour former un ensemble où on peut vivre de manière à
peu près autonome. Et pour moi expérimenter ça, c’était très important car je pensais à mettre les
bases de ce que serait mon architecture personnalisée, qui correspond aux gens qui occupent le lieu
et en accord avec les émotions. Et là, je vous parle de quelque chose d’opposé à ce qu’on fait
aujourd’hui. On est à l’antipode de ce qu’on produit aujourd’hui. Aujourd’hui la règle, c’est produire
des boîtes insipides, inodores et incolores partout les mêmes dans le monde, interchangeables et qui
ne communiquent pas. Donc voilà une maison qui est faite avec des matériaux faits pour être touchés,
sentis, abordés avec nos 5 sens donc j’ai personnalisé la poignée de la porte sinon on aurait perdu
toute émotion à l’acte de passer le seuil de porte, être accueilli, etc. On manipule dans de la fourrure,
on déclenche une boîte à secret : celui d’être accueilli dans la maison. Et la c’est le tactile qui joue,
donc on est dans l’émotion dès le départ et l’émotion, c’est ce qui nous rend différent dès le départ
des machines et qui fait que nous sommes des êtres vivants. Cette serrure, je l’ai faite en un weekend,
c’était assez compliqué car il fallait deux mains pour interagir dans un ordre précis pour pouvoir l’ouvrir
mais dès qu’on avait compris ça, on sentait que la démarche était différente, qu’il y allait avoir des
choses différentes qui allaient se passer dans cette maison. Par exemple, l’escalier est fait d’écorces
de hêtre qui ne sont pas redressées bah moi je ne les voulais pas redressées. Elles ont la forme que
l’arbre a donné pour pouvoir se développer et c’est une sorte d’hommage qui est rendu à l’arbre. La
scierie était à moins d’un kilomètre de l’endroit où j’ai construit et une partie du bois venait de cette
forêt. On était en lien direct avec l’environnement et l’ensemble était créé pour parler, raconter un tas
de choses. C’était certes un peu curieux comme démarche altérée. Et le seul truc qui ne marchait
vraiment pas c’était le téléphone en plastoc, j’aimais pas du tout ça donc ici j’ai mis une autre boite
autours mais c’est un vrai téléphone. Quand il sonne, il déclenche la cloche et y a le petit carnet pour
noter des trucs et ça, ça fait partie de l’ensemble de la démarche. Chaque mobilier correspondait à
quelque chose de particulier, à un langage. Donc la maison parlait, elle racontait qui étaient ses
occupants. Elle était une prolongation de ses habitants et elle était chargée de tout un ensemble de
choses qui devenaient personnelles et qui enrichissaient l’environnement et qui nous donnaient
automatiquement la perception par rapport aux gens qui venaient nous voir de quelque chose
totalement intime.
Maison Orejona

L’ARBRE
A la même période, j’ai commencé à réfléchir à ce même type d’habitat si j’arrivais à m’affranchir des
limites de la construction pour lesquelles je ne pouvais pas déjà faire certaines choses. J’imaginais des
choses telles qu’elles pourraient être si les techniques pouvaient avancer, si je pouvais aller plus loin.
C’est une image que j’ai toujours trouvée très intéressante car c’est la direction que je voulais prendre.
Donc c’était une manière de dire c’est vers là que je veux aller : l’arbre.

L’arbre, c’est une merveille absolue. L’arbre est un édifice dont les fondations se creusent toutes seules
grâce à une petite graine qui va puiser le soleil, les nutriments. L’arbre va se doper grâce à ses capteurs
solaires. Il transforme cette énergie pour pousser mais aussi en électricité. Donc, j’ai commencé à
imaginer des constructions à partir d’arbres sans pouvoir les réaliser et ça m’a fortement excité, ça m’a
donné envie de continuer, de faire quelque chose d’intéressant. Bien évidemment, j’ai fait ça pour moi,
pour mes amis, pour montrer à quelques personnes. J’ai gardé ça dans mes tiroirs pendant très
longtemps puis un petit peu plus tard (2-3 ans) j’avais constitué un petit bureau d’architecture avec
des amis et on a construit un petit pavillon à côté de la maison que je viens de vous montrer avec des
matériaux de récupération. Les portes et fenêtres venaient de vitriers qui ne voulaient pas jeter et au
milieu, il y avait cet arbre avec cet escalier qui tourne autour et qui monte vers la mezzanine qui
permettait d’avoir une extension et tout ça fonctionnait avec des choses excessivement simples mais
qui étaient faites aussi de manière très intuitive. La porte d’entrée dont la première maison, ce qui me
gênait un peu c’étaient les gens qui voulaient comprendre comment ça fonctionnait et en chipotant à
l’extérieur, il y en avait qui avaient trouvé comment on pouvait l’ouvrir. Ca m’embêtait comment
même un peu que certaines personnes sachent rentrer chez moi. Alors ici, j’ai fait quelque chose d’un
peu plus subtile. Le mécanisme fonctionne avec une simple corde qui file dans le sol et qui est reliée à
une racine alors quand j’arrive à 10m du pavillon, je mets discrètement mon pied sur la racine et la
porte s’ouvre et on rentre. Personne n’a vu comment ça fonctionne et on rentre ! Le système était
donc un peu plus élaboré que pour la première maison mais ça restait dans la même idée.

Et maintenant, depuis quelques années à Bruxelles, j’ai planché pour réaliser un aménagement de la
place Fontainas à Bruxelles mais là l’arbre est en fer à béton torsadé et il y a des plantes grimpantes
qui poussent et que l’enveloppent pour en faire un lieu qui est là pour accueillir et donner une identité.
Je ne sais pas s’il va se faire parce que je laisse ça aux politiques. Normalement les gens du quartier le
veulent mais ce n’est pas encore décidé mais pour le moment, il n’est pas à l’ordre du jour de le
construire. Ce n’est pourtant pas grand-chose et puis un lieu qui a une identité mais il se fait que les
urbanistes maintenant travaillent de manière relativement sobre mais ils ne donnent pas de place à
cette identité supplémentaire basée sur la créativité, la forme qui va marquer, qui va donner une
identité et qui va pouvoir aider à se repérer dans la ville en disant à bah oui un truc ainsi il n’y en a qu’à
cet endroit et on aime un lieu parce qu’il dégage une idée forte. En même temps, c’est ça qui peut être
un espace d’accueil. Il y a des bancs à l’intérieur, des lumières, les gens peuvent se rencontrer là, c’est
un point de rencontre, etc. Et ça, c’est quelque chose qui m’intéresse, arriver à quelque chose qui
donne l’envie aux gens de se trouver à l’endroit et de communiquer avec cet endroit.
PERGOLA FONTAINAS
LES JARDINS VERTICAUX
Quelques années plus tard la maison que je vous ai montrée, nous sommes en 1995, j’ai commencé à
travailler sur la ville et sur les espaces résiduels. J’avais remarqué à Bruxelles qu’il avait des centaines
d’espaces résiduels qui étaient devenus des espaces dans lesquels on ne trouvait pas de projets
particuliers de réaménagement. Ces espaces laissés pour compte dévaluent la ville et puis,
évidemment, ce qui arrive généralement, c’est qu’on met une palissade et puis on y met une publicité.
Les publicistes foncent sur les espaces abandonnés pour mettre leurs slogans pour vendre tout ce dont
on a pas besoin. Ce dont on a besoin, on a pas besoin d’une publicité pour l’acheter bien évidemment.
Beaucoup de gens pensent qu’ils n’ont pas assez dans cette société de consommation et que la solution
serait de consommer encore plus et de jeter encore plus. J’ai donc fait une quinzaine de projets
d’aménagements d’espaces résiduels à Bruxelles comme par exemple la tour de Finances, la tour des
Ascenseurs en béton et je trouvais que si on pouvait y mettre des espaces végétalisés, il y aurait un
impact terrible sur le paysage. On pourrait le voir comme une sorte de symbole qui soit attractif et
vivant car il serait habité par des oiseaux, par des insectes, par un tas de choses et pourquoi pas le
changer en fonction de saisons. C’est pas possible, on va pas grimper là-dessus mais ça reste un endroit
qui aurait pu être emblématique.

TOUR DES FINANCES ET PROJET CASCADE


Parmi ces projets, aucun n’a été réalisé, même pas celui qui a pourtant été très loin dans sa conception
et ses plans d’exécution. C’est un projet d’une cascade, on est à un jet de pierre du Manneken Pis.
Vous voyez les deux bâtiments sont arrivés au carrefour, ce sont télescopés et ont jamais été réunis
par l’architecte qui a fini pour abandonner Alors moi, j’ai imaginé là un projet inspiré de la nature
évidemment C’est la seule chose remarquable avec laquelle j’ai envie de communiquer. Du coup, là,
cette grande cascade qui va partir du haut quand il y a beaucoup de soleil car c’est l’énergie solaire
quia actionne la pompe et les capteurs solaires sont mis sur le toit de l’hôpital. J’avais l’accord de
l’hôpital. L’eau est récupérée des toits de l’hôpital et est mise dans une citerne et tout cela fonctionne
en boucles. Plus il y a du soleil et plus on voit cette eau qui coule alors que s’il n’y a presque pas de
soleil, c’est juste une petite cascade en dessous qui est à peine visible. Alors les rochers que vous voyez
là, ce ne sont pas les rochers que les rocailleurs faisaient au début du siècle, qui essayaient de nous
rendre les rochers le plus plausibles possibles donc l’idée était d’essayer de faire un mensonge le plus
réel possible. Ça ne m’a pas plu alors j’ai travaillé avec le seul matériau que la ville produit
naturellement, ces déchets ! Quand on fait un trottoir dans la ville, toutes les dalles en béton, on les
jette et on se retrouve avec d’énormes tas avec lesquels on ne sait rien faire. Je voulais les utiliser pour
faire un mur qui ressemble à des espèces de strates. Là, c’est chez moi, j’ai commencé à expérimenter
ça et voilà ce que ça donne quand on travaille avec des dalles et des déchets de béton mis ensemble.
Alors on peut évoquer les rochers et quand on se rapproche, on voit que ce n’est pas un mensonge,
que c’est quelque chose qui a été récupéré et qui n’est autre qu’un déchet. Comment un déchet peut
devenir une ressource, c’est tout le problème de l’économie circulaire et de la nature. Dans la nature,
il n’y a jamais un déchet. Tout ce qui n’est pas utilisé par un organisme vivant est récupéré par un autre
qui va en faire une ressource. Ça, c’est formidable !Vous imaginez si la nature avait besoin de
poubelles ? C’est nous qui avons inventé des systèmes qui ne peuvent absolument pas jamais durer
dans le temps car ils sont conçus pour pouvoir à un moment complètement s’étouffer ou se paralyser
par l’absence total d’affection sur le fonctionnement global que nous devons avoir. Fonctionner en
économie circulaire, ça , c’est le point de départ de tout raisonnement. Comment faire pour ne pas
avoir de déchets ?

EVOLUTION DU CONCEPT DES JARDINS VERTICAUX


Alors j’ai repris maintenant les projets de jardins verticaux et je leur ai donnés une contrainte
supplémentaire qui est celle d’en profiter pour loger les sans-abris Je trouve cela tout simplement
révoltant de voir des gens abandonnés dans la rue. Les accidentés de la vie, ceux qui n’ont pas eux la
chance d’avoir un parcours qui convienne et qui sont là en désirance. Alors l’idée est aussi de se dire,
qu’il y a des espaces dans la ville qui n’ont pas trouvé leur fonction et qui sont là sans aucune
attribution et qui sont des champs qui dévalorisent l’ensemble de la ville. Si en mettant ces deux
problèmes ensemble, on peut recréer une véritable solution. Mettre des petites habitations en haute
qualité architecturale avec des matériaux qui soient biosourcés, totalement isolants, qui
correspondent totalement au lieu dans lequel ils vont pouvoir se développer. Alors ça, c’est un projet
qui va pouvoir être monté avec une équipe, initié une ASBL Archi Human et on travaille là-dessus
depuis quelques années. On a déjà eu des accords réellement intéressants. Donc un projet qui
commence à démarrer. Tout est à mettre en place, les équipes, les aides financières, mais à l’heure
actuelle, on voit vraiment la possibilité à les réaliser. Nous avons déjà l’accord de 3 communes et nous
avons 3 terrains, on a rentré des permis de bâtir et on a les accords pour pouvoir le faire donc on va
pouvoir commencer très prochainement. Voilà le type de petit terrain abandonné avec évidemment
la publicité dessus et voilà ce qu’on pourrait en faire avec à chaque fois un accompagnement végétal
et aider à la réinsertion des deux dans un environnement construit mais toujours avec une partie
nature dans la mesure du possible. C’est ici, qu’est le projet le plus avancé, à Malenbeek, près du canal.
Une maison a été détruite, elle était très petite mais faisait 4 niveaux. Et voilà, ce qu’on propose de
faire 4 petits studios de 28m carré pour les sans-abris. L’escalier dans la fente de lumière que vous
voyait là et sur le côté, à chaque fois, un petit palier-balcon qui permet aux sans-abris de garder le
contact avec la rue avec un regard inverse. Ils ont toujours vu passer les gens en les regardant de bas
en haut et là ils pourraient les regarder de haut en bas. En changeant la direction du regard, on change
la prestance, l’attitude, le comportement. Et c’est toute l’idée, leur donner quelque chose sans aucune
condition au départ si ce n’est respecter le lieu au départ qui est un cadeau formidable et que
maintenant c’est à eux de se montrer dignes.

LA SALINE ROYALE D’ARC -ET-SENANS OU LA CITÉ DES UTOPIES...


Pensée par Ledoux il y a 250 ans et dans laquelle j’ai fait mon exposition sur la cité végétale et où, j’ai
investi des jardins avec un festival des jardins avec des étudiants auxquels on a proposé quelques
expériences. Et dans un de ces jardins, on a créé un petit habitat avec une amie qui vit en Bretagne et
qui travaille uniquement avec des matériaux 100% naturels avec les forets qu’elle appelle bonnifiantes.
Ces petits habitats ont un diamètre de 5m et sont faits en bois. On met d’abord des mèches de chanfre
qui sont maintenues avec de la chaux et puis toute la coque extérieure est enduite de chaux. On place
des châssis, des fenêtres et c’est fait en une grosse semaine.

Point de vue des matériaux, il y en a pour 500-1000 euros pas plus. Elle en a fait une centaine pour les
gens qui veulent vivre près de la nature dans des environnements naturels et les initier. Elle leur
explique ce qu’est une forêt bonnifiantes, comment on peut vivre en relation complète avec la forêt
et elle vit depuis près de 20 ans là-dedans avec uniquement ce qu’elle trouve dans l’environnement
naturel de chez elle. C’est complètement lisse pour pouvoir récupérer l’eau et l’utiliser pour la boire
après filtration.
Même chose en ville, pourquoi pas proposer l’idée à un particulier qui aurait un terrain.

Bien entendu, là, nous sommes dans la ligne droite vu que c’est la règle dans la ville.

100 ANS ?
Moi, j’aime bien 100 ans, c’est une belle distance. Ça permet de regarder tout ce qui pourrait nous
arriver et regarder quelques hypothèses sur ce temps plus long.

Première réflexion, c’est se dire comment on imaginait la vie aujourd’hui en 1900 ?

En 1900, on imaginait qu’on allait avoir droit à tout, des voitures pour tout, des robots pour tout, on
ne devrait plus travailler, des robots le feraient pour nous, le monde allait être magnifique. C’était une
certitude ! Dans les journaux, partout, on voyait des images magnifiques du futur, de l’an 2000.

Et maintenant, comment imaginons-nous notre futur ?

Les perspectives ont diamétralement changées. On nous parle plus que de perspectives
apocalyptiques. La vision de l’avenir que l’on nous donne est que tout va s’effondrer. Ça devient
vraiment grave car ça peut conduire à la désespérance. Les raisons de cela, on les connait bien. Les
changements climatiques vont nous apporter de très grosses difficultés et ça c’est une vision assez
réaliste de la manière dont nous réagissons. La Terre est malade, elle va mal et nous sommes autour à
regarder ce qui se passe sans faire quoi que ce soit pour changer.

Dans le futur, les industries fonctionnent sur les matières premières en grande partie.

Quand une matière a disparu, on se rabat sur les autres. Qu’est-ce qu’on fait avec une civilisation
industrielle quand on a plus de quoi l’alimenter mais qu’on a plus non plus d’Energie pour faire tourner
les moteurs.

Alors moi, je me place du côté de la nature. Ce sont des milliards d’années de développement et tout
ce qui n’était pas rentable n’a jamais été retenu. Alors là, nous avons une mine de renseignements : le
biomimétisme.

Nous commençons seulement à expérimenter parce qu’on pensait que l’industrie allait nous apporter
sans limite de temps ce dont nous avions besoin. Ce n’est évidemment pas le cas.

Ce que vous voyez là c’est une merveille absolue, un bio béton extraordinaire. Jamais nous n’avons
réussi à faire un béton comme celui-là. Il est complètement lisse, plus résistant, il ne s’effrite pas, il est
totalement étanche, il est coloré et varié, il a des capacités extraordinaires et vous savez quoi il a
absorbé du C02 au lieu d’en produire lorsqu’il a été fait sans usine, sans transport, sa pollution au
contraire grâce à ce petit mollusque, sans bruit, sans déranger personne. Comme ce bol ou ce banc.
Ça, c’est formidable ! La recherche avance, on va enfin avoir des comportements en adéquation avec
la planète et notre environnement…
Les habitants de cette immense tour, ce ne sont pas les hommes, ce sont les insectes sociaux qui vivent
dans cette tour qui est gigantesque pour eux. C’est naturellement bio climatisé pas un degré de
différence entre le bas et le haut, en été et en hiver et ce sans chauffage… Il y a un savoir-faire
magnifique et là encore on commence à l’utiliser, il y a des bâtiments qui fonctionnent avec un principe
similaire mais on n’arrive pas encore bien mais on a le levier, on a la méthode, on a l’enseignement
pour arriver à faire les choses correctement.

Par exemple, cette habitation collective construite en Irak en roseaux qui ont poussé juste à côté.
L’architecture, le volume sont magnifiques. Il peut accueillir de très nombreuses personnes et quand
il sera arrivé à la fin de sa vie, il deviendra un lisier pour le bétail avant de revenir à la terre. Il n’y aura
jamais un déchet.

Exemple : le bio verre de la libellule. Alors moi, j’essaie de voir ce que cela donnerait si faisait des
châssis en verre de libellule. Est-ce que ça serait moins intéressant pour les profilés en aluminium, le
dessin me permet d’imaginer à cela ressemblerait.
L’araignée réalise des fils 3 fois plus solide que notre acier sans usine, 100% recyclage car quand elle a
fini sa journée, elle mange sa toile pour la refaire le lendemain. On est dans une économie totalement
ciruclaire.

Prenez les vers à soie qui ont accepté de travailler pour nous. Les araignées sont plus malignes dés
qu’on leur demande de travaller pour nous, elles disent non pas question haha !

Imaginez une ville qui fonctionnerait comme un écosystème, ça c’est la base !


(https://www.youtube.com/watch?v=026af8SFXe4)

Une ville dont tous les organismes vivants interagissent, qui a du sens et qui est de plus en plus riche
d’années en années comme le massif coraliens qui devient de plus en plus riche et varié d’année en
année, de plus en plus résiliant tant que nous n’intervenons pas malheureusement.

Chaque cité, chaque ville est spécifique a un lieu. On n’a pas de système mondialisé. La mondialisation,
c’est une réduction à un système simpliste qui n’a que des désavantages, sans aucune identité. Ici,
l’idée est de fonctionner comme l’humanité l’a toujours fait sauf à la période présente d’être spécifique
à un sol, à un sous-sol, à un microclimat, à une faune, à une flore, une histoire, quand on est spécifique
on est juste. Quand on commence à banaliser, on tue l’émotion, le voyage, la réponse n’est plus juste
par rapport au lieu et aux gens qui y vivent.

Donc ici, j’avais imaginé une cité balnéaire qui serait composée de bâtiments qui auraient cette
ondulation que l’on voit dans la mer et un urbanisme qui serait fonction à la fois du soleil, etc. Ce qui
permettrait de mieux ressentir le climat, capter tout ce que l’on peut Chacune de ces hypothèses s’est
déclinée de dessins, de coupes et de travaux.

A QUOI RESSEMBLERAIT UNE CITÉ VÉGÉTALE ?


On ne peut pas recommencer à zéro en rasant tout. Ça, ce sont des idées type Le Corbusier. On rase
tout et puis on dit maintenant c’est mon architecture qui sera faite partout. NON ! On a payé nos
constructions suffisamment chères au niveau de la structure, les matériaux, etc. que pour dire qu’on
va récupérer ce que l’on peut et on va les réadapter maintenant à la ville nouvelle, au climat, au vent,
au soleil, à l’eau de pluie pour les rendre vivants, en phase avec l’environnement. La ville a des peaux
différentes et ces peaux sont là pour interagir. Les toitures sont devenues des endroits de
communication. On se promène sur les toitures, ce sont maintenant des jardins paysagers, des lieux
de captation d’Energie solaire puis des passerelles pour passer d’une à l’autre et aussi avoir cette vision
de la ville en hauteur avec l’horizon, ce point de repère essentiel qu’on a perdu et de retrouver des
choses qui font sens, des odeurs, le bruit de l’eau qui coule, du vent dans les feuilles, des oiseaux, etc.
Une ville qui nous parle par la manière dont elle nous lie au vivant. Chacun des exercices porte cette
thématique-là.

QUE FAIT-ON AVEC UNE VILLE COMME SHANGHAI ?


Cette gigantesque métropole qui se développe à une vitesse considérable, un peu comme un Las
Vegas. Il y a des jours, on ne voit pas à 50mtant la pollution est importante. Le fleuve Jaune est
complètement jaune de pollution et donc c’est totalement effrayant de voir qu’on a créé des
environnements qui s’autodétruisent par l’absence totale de réflexion sur la façon de fonctionner de
lieux aussi importants. Respirer est quelque chose de totalement essentiel. C’est le point de départ de
notre santé, de notre équilibre. Si on respire mal que va-t-il arriver ? Alors ici, l’idée est comme dans
tous les travaux que vous avez vu ou que vous allez voir, c’est introduire la 4e dimension. Quand on fait
un dessin, on fait un arrêt sur image. Dans la réalité, l’arrêt n’existe pas, tout est en mouvement
perpétuel. Une ville a eu un passé, un présent et on espère qu’elle aura un futur donc j’essaie
d’imaginer comment la ville peut évoluer grâce au biomimétisme.

Dans cette idée d’entrer dans la 4e dimension, vous voyez ici un paysage qui est à Laken à Bruxelles à
côté du Palais Royal en 1800. Ça ressemblait à ça. En 1900, voilà ce que c’est devenu, voyez à quel
point ça a été investi. L’ensemble du site s’est urbanisé mais avec cette cohérence qu’avait en 1900
avec une qualité de vie qu’on ne retrouve plus 100 ans plus tard en l’an 2000 où l’industrie s’est
installée en ville en même temps que la voiture par tous les côtés avec le bruit, la pollution et le
désordre de choses qui sont mêlées et ne devraient pas l’être et dans cette hypothèse on
continue…Imaginez ce que cela pourrait être si on faisait les bons choix aux bons moments et si on
réintroduisait le vivant.

Dans notre mode de vie, nous avons une autonomie de moins d’une semaine. C’est dire à que quand
on a quelque chose qui se passe comme de l’autre côté de la planète cad des gens qui jouent au
Monopoly avec de l’argent qui n’est pas le leur et qu’il y a une crise planétaire comme ça s’est déjà vu,
l’essence n’arrive plus, les denrées non plus…Alors qu’est-ce qu’on fait ? On a plus à manger. Jamais
dans l’histoire de l’Humanité on a été aussi dépendant d’un système mondialisé fragilisé. On réfléchit
à introduire l’alimentation en ville. C’est-à-dire des toitures qui sont agricoles, maraichères, des
volaillers, des vergers, des serres, etc. On a tout un ensemble de choses qui sont venus se greffer à nos
bâtiments. Il faut connecter. Nous vivons dans un monde où le virtuel est devenu trop attractif et nous
vivons relié à cette illusion. Ici vous voyez une cité végétale qui aurait cherché à créer des liens, à
communiquer et à trouver des éléments forts.

QUARTIER DE LA PART-DIEUÀ LYON


Comment le vivant pourrait prendre sa place à l’intérieur de ces structures sans démolir l’existant.
STRASBOURG
Voilà par exemple une barre d’habitations qui pourrait introduire ces notions de potagers et choses
comme ça.

On ne démolit pas, on mute lentement vers autre chose, vers des espaces introduisant ces espaces
biomimétiques.

LOUVAIN-LA-NEUVE
Ici nous sommes à Louvain-la-Neuve. Il y a 500 ans, Tomas More publiait son fameux livre UTOPIA chez
un imprimeur de Louvain. Pour commémorer cet événement emblématique, les autorités
académiques de Louvain-la-Neuve, ville universitaire du Brabant wallon, ont décidé de commémorer
l’événement par diverses manifestations et festivités. Dans ce cadre, un panorama du futur de la ville
dans cinq siècles a été commandé à Luc Schuiten, en référence au premier des utopistes et créateur
du vocable. Une projection, aussi lointaine dans le temps, est très ardue car les constructions de cette
ville nouvelle n’ont pas été conçues pour défier les siècles. Comment reconnaître encore une ville
constituée d’un ensemble de bâtiments disparus et remplacés par des constructions très différentes ?
L’observation des évolutions urbaines passées permet d’observer que si les constructions sont
remplacées sans discontinuité, il n’en va pas de même avec les voies de communication, les reliefs, les
espaces verts et l’eau qui font l’objet de peu de changements. Ainsi les multiples métamorphoses
s’inscrivent dans une sorte de canevas dans lequel la ville nouvelle va croître. Le vol de la raie Manta
en apesanteur dans l’eau a servi d’exemple au développement d’engins volants prenant leurs envoles
à partir de hautes tours à l’usage d’aéroport et de garages pour engins volants.
COMMENT SE DÉPLACER DEMAIN ?
Là aussi on a fait les choses à l’envers. On a gaspillé et maintenant c’est peut-être ça notre grande
chance, c’est qu’on ne peut plus. On doit faire les choses plus justes, plus vrais, plus simplement et
être beaucoup plus en phase avec ce que nous faisons. On pourrait faire la structure en tressage
résistant et naturel, et fermer à l’aide d’une résine en huile de lin qui serait bio. Il y a des tas de
possibilité. Le petit véhicule que vous voyez là ça fait 12 ans que je roule avec. Il pèse 200kg, la moitié
du poids est réservé aux batteries. Il roule à 90km/h et j’ai 150h d’autonomie si je pédale bien soit
100km. Il va partout, il ne fait pas de bruit, il ne pollue pas, c’est à quelque chose à notre portée, il me

coûte 40-50 euros d’électricité par an et à BX je ne roule qu’avec ça.

Il est amusant, je ne veux pas klaxonner pour dire aux gens que j’arrive du coup j’ai rajouté un
klaxiphone de cheval au galop alors les gens se retournent CATACLIC CATACLOC tout le monde rigole,
c’est merveilleux.

Il faut inventer un monde qui nous correspond. Ici pour 3 personnes en catégories vélo. Il est fait en
bois lamellé-collé avec un coffre pour les courses et les enfants.

Alors un jour, je parle avec mon ami Gauthier Chapelle et je lui dis Pourquoi la voiture n’a-t-elle pas
inventé la roue ? La roue c’est une aberration ! Elle demande des routes, des réseaux etc, elle couterait
trop cher à la nature. Elle morcelle le territoire en chemins, c’est un désastre pour la planète. La patte
va partout. C’est plus malin. Bah si c’est plus malin pourquoi on ne ferait pas des véhicules à pattes. Il
y a un tram à pattes à BX.

C’est un hommage à la 6e espèce qu’est la biodiversité. Ça n’a pas plu à la STIB mais moi je m’en moque
bien.

Trop tard, c’est fait haha !

Alors ici, j’ai inventé des ornitoplanes à ailes battantes qui sont gonflés à l’hélium gaz naturel non
dangereux, avec une enveloppe très fine couverte de capteurs solaires qui alimentent des moteurs
électriques et qui actionnent des ailes sans risque ! On vole, on est léger. Alors, j’ai imaginé avec un
autre modèle : la raie Manta.

Avec mon amis Jean-Pierre David, on a expérimenté le vol battu simplement avec des ailes dans un
hangar.

L’engin marche très bien. C’est formidable, vous n’imaginez pas l’émotion que c’est ! C’est du réel ! On
pourrait fabriquer vos ailes !

MOBILIER
Je me suis mis aussi à imaginer un mobilier pour mon jardin dans mon acacia. J’ai relié un fauteuil à
une poulie et un treuil et j’emploie un petit appareil qui s’appelle le biofeedback et qui analyse les
ondes mentales et la cohérence cardiaque. Quand je rentre en cohérence cardiaque, le biofeedback
envoie un signal au treuil et le fauteuil monte jusque dans la canopée et vice versa.

J’ai besoin de ça, de ces moments de méditation.

C’est comme cette baignoire, elle est en bois, avec de l’eau de rivière, avec un robinet en cailloux. Ce
sont des modèles de la nature. Ils nourrissent des émotions qui aident à mieux vivre. Elle a 30 ans et
elle n’a pas bougé. Elle est vitalisante.
Et pour terminer voici mon site ou vous trouvez peut-être de quoi répondre à vos questions.
https://www.vegetalcity.net/

J’ai l’habitude de terminer par une citation de Francis Blanche qui avait pour habitude de dire « Mieux
vaut penser le changement que changer le pansement » et j’adhère complètement à cette philosophie.

QUESTIONS

LES ORNITHOPLANES, C’EST UNE BELLE INVENTION MAIS EN AVEZ -VOUS FAIT LES CALCULS DE
FAISABILITÉ ?

• Non, non, moi, je ne sais pas calculer ! Je pars de l’intuition. Je ne travaille jamais seul.
J’expérimente avec une équipe. Je n’ai pas encore vu des réalisations qui vont dans ce sens là.
Il devrait être plus lourd que l’air mais pas trop pour que les battements permettent le
déplacement.

QUEL SERAIT LE PREMIER PAS POUR VÉGÉTALISER LA VILLE ?

• Végétaliser les toitures, les techniques sont au point, on envoie moins d’eau dans les égouts,
on a moins de problèmes de résorbation, une grande partie reste dans la toiture, on a un
isolant en plus, on a un relai pour la biodiversité, le soleil tape moins, etc. Il n’y a que des
avantages. On l’a bien compris en Allemagne et en Hollandes. C’est un peu plus lent en
Belgique et en France.

VOUS ÊTES ARCHITECTE ET CONFÉRENCIER OU CONFÉRENCIER ET ARCH ITECTE ? L’ARCHITECTE


PEUT CHANGER L’HABITAT POUR CHANGER L’HOMME. LE CONFÉRENCIER PEUT PEUT -ÊTRE
CHANGER L’HOMME POUR CHANGER L’HABITAT. LEQUEL DES DEUX VA GAGNER ? LA QUESTION
DE GOD(IMUS)

• J’essaie de sauter d’un tiroir à l’autre. Pour moi, tout est complémentaire. L’architecte défend
ses idées et le conférencier vient après. C’est quand quelque chose est important à dire que le
conférencier prend le pas. L’exposé vient après reflexion. Le dessin est primordial dans ma
communication. Mon dessin part de la BD car la BD est un langage qui parle à tout le monde.
Mon dessin cherche à rentrer dans cette hypoythèse là et que le simages soient ressenties et
captées
EN TANT QU’ARCHITECTE UTOPISTE, A QUEL POINT ÊTES -VOUS INTÉGRÉ ET PRIS AU SÉRIEUX ?
Et là, le drame, il s’est étouffé avec l’eau et nous on a cru que c’était à cause de la question
PTDR
• Je ne crois pas que je sois intégré dans le monde de l’architecture. Je suis un peu un électron
libre.
Je suis trop différent pour être bien accepté. Je n’ai jamais changé ma position, je ne vois que
par la nature, elle seule détient les réponses.

COMMENT GÉRER LES CONTRAINTES POUR CONSTRUIRE UNE VILLE VÉGÉTALE ?

• Il y a pas mal de centres techniques. Je recommande fortement Cratère en France à l’Isle


d’Abeau. Constructions avec des fibres, du bois et ce sont des ingénieurs qui font valider leurs
techniques. Ils ont une expérience partout dans le monde. En Allemagne aussi, ils ont
beaucoup évolué.

TOUTE CETTE VÉGÉTATION SUR LE LONG TERME VA -T-ELLE RESTER ÉQUILIBRÉE ?

• Des toitures et des potagers urbains, il y en a partout maintenant, à Paris, à New York, à
Bruxelles sur les Abattoirs. La terre gorgée d’eau est très lourde mais on a inventé des substrats
très légers. On essaie d’expérimenter et il y a beaucoup de projets marginaux mais à force, on
gagnera du temps et on sera plus vite au point.

Merci !
Cours du 09/10
CONFÉRENCE DE LA SEMAINE DERNIÈRE :
Est-ce que la ville végétale est une ville résiliente ? Est-ce une des manières de faire de la ville
résiliente ?

Dans cette conférence il trouve que des choses sont très utopiques car si tout le monde doit
commencer à vivre dans des zones naturelles protégées ça va devenir difficile pour les forêts (par
exemple). On est clairement dans un coté utopique et de recherche mais pour Monsieur Bécu le fait
de mettre autant de personne dans un milieu naturel protégé, on ne lui laisse pas beaucoup de temps
pour rester naturel dans n’importe quelle situation. Exemple : quand un troupeau de vache passe
plusieurs fois sur une parcelle d’herbe, à l’endroit du passage, il n’y en aura plus.

La logique de végétalisée plus les villes est une logique, cependant, importante.

Si on fait un focus sur la ville de Paris, on a le plan vert de la ville de Paris, il l’on vraiment débitumer
ce qui veut dire que l’on va rendre, par exemple, toute les cours d’école végétalisée, on retire aussi
l’asphalte pour apporter des espaces végétales. Le principal enjeu est quand même de réduire les
températures (problématique des ilots de chaleurs) mais on regarde aussi à la problématique de la
pollution, la qualité de l’air, …

➔ Tout ça on en parlera dans l’aspect paysage et le rôle du végétal dans la ville.

Pour nous, quelles sont les grandes difficultés dans l’apport de végétal dans un milieu urbain ?

- L’entretiens (mais pas encore le gros problème)


- Complexité de faire du végétale sur une dalle, nous ne sommes pas en pleine terre
- Complexité de l’apport en eau -> Problématique de l’eau.

L’eau ;

On sait que toute les lignes de tram en site propre sont végétalisées et qu’en période de canicule si on
n’arrose pas il ne reste plus grand-chose comme végétaux. On ne peut pas avoir une réflexion sur la
ville verte sans réflexions sur la notion de l’eau et donc de la trame bleue.

Exercice :

En introduction, on parlait de Vulnérabilité, nous sommes auteur de projet dans une ville où l’on a un
risque d’inondation très important. Quelles sont les stratégies de résilience à mettre en place ?

- La résistance

(Digue -> stratégie du mur)

C’est un travail d’ingénierie, c’est de la résistance (Plan delta), on a des barrières, ce sont des grandes
infrastructures. Comment peut-on intégré au mieux toutes ses mesures, en amonts du risque ? Par
exemple, au Pays-Bas ils ont créé des digues multifonctionnelles sur laquelle on construit de l’habitat.
On peut en faire d’autre usages.

- L’élévation

On va faire un programme et mettre les zones les plus vulnérables en dessous (Parkings, espaces
accessibles à l’eau) et les zones à conserver on va les mettre en hauteur.
Exemple : Allemagne on a des stratégies de surélévation au maximum les différentes interventions en
cas de. Type de passerelle qui relie les bâtiments, …

- L’absorption

Donner de la place à l’eau par des bassins ou des zones végétales prévues à cette effet (Parc, …). Bassin
de rétention ou élargir la place que l’on donne à l’eau. Même chose dans les infrastructures, on peut
avoir des places avec en dessous des parkings qui sont utilisé en therme de rétentions d’eau lors d’un
orage. (On sait prévenir pour évacuer les voitures et changer sa fonction)

Dans l’extrême on à la stratégie de Lashe ? On va faire du flottant. Urban studio travaille sur ce concept
et ce sera mieux de plus en plus en place. Ça peut être un enjeu assez important de réfléchir aux villes
flottantes.

Historiquement on parlait de résister. Si on canalise les choses ca peut marcher aussi en pompant l’eau
ou des choses comme ça.

➔ Petite solution résiliente.

RETOUR SUR LE COURS ;


• La densité
- Densité de population
- Densité de bâtis (rapport bâtis et non bâtis)
- Densité d’offre de transport (Nombre d’arrêt de bus, …)
- Densité végétale (m² d’espace vert offert par habitant)

Ce n’est pas toujours une superficie, ca peut-être par habitant. Autant de m²/Hab

Le COS ou coefficient d’emprise au sol (en France) et chez nous c’est CsurS ( ?).

Ce coefficient c’est en gros toute l’occupation du sol comme, par exemple, Cos 0.5 et 1 hectares on
construit sur la moitié donc 5000m² mais qu’elle emprise il aura au sol ?

Soit un bâtiment d’un étage et il aura cette occupation

Soit un à deux étages et là il aura une occupation de 2500m² donc ce coefficient c’est le rapport entre
l’occupation du sol et l’emprise au sol.

Si on veut libérer au maximum l’espace des parcelles, on essaie de mettre un COS très important et
une emprise au sol la plus faible possible pour préserver au maximum les espaces verts dans une ville
Ces deux paramètres là permettre déjà de définir une morphologie (ilots, tours, …).

Pour un même COS, nous pouvons donc avoir des typologies complétement différentes car l’emprise
au sol est différente. Dans la réglementation, nous avons le P/S ou le C/S qui est l’emprose au sol et
l’ensemble des planchers donc des M² que l’on apporte.

- Densité de l’activité humaine

On considère la densité résidentielle + la densité d’emplois = l’activité humaine.

Densité d’emplois c’est si on à un centre d’affaire ou un pole économique dans une ville.
Pays-Bas : Open-space patio qui est la combinaison entre l’emprise au sol et l’occupation du sol et donc
on peut regarder sur un territoire donner les différentes typologies que l’on retrouve.

Plus l’occupation du sol et l’emprise au sol est importante, plus nous allons devoir monter en hauteur.

La question des diagnostique :

La densité que l’on peut vraiment mesurer sur un territoire et on peut aussi parler d’une densité perçue
sur un territoire. On a le mode réel et le monde perceptuel quand on évalue un territoire.

On a plusieurs modes d’évaluation :

- Mode réel : ensemble de données quantitatives mesurer sur le territoire


- Mode perceptuel : evaluation de par nos 5sens

Sur l’espace le coté perceptuel est parfois tout aussi important, d’ailleurs dans des projets d’archi ou
concours ça deviens tout aussi important. On peut faire appel à des expert des 5 sens (cinéaste,
cuisinier, chefs d’orchestre, …) Ils veulent leurs avis pour travailler sur la question de l’urbanité avec
cette conception très perceptuelle.

Sur la question de la perception, c’est intéressant de confronter le donnée réel et les sentiments.
Exemple : qui est le plus dense entre Manhattan et Paris on aurait dit Manhattan alors que c’est Paris.

Un autre impacte dans la perception c’est aussi le non bâtis et la façon dont il va être gérer. Si on prend
des aménagements intéressants, nous n’aurons pas la même perception que si on a un parking autour,

Exemple : Modèle verticale et horizontal -> Pour le même nombre de logement, on double l’emprise
au sol pour l’horizontal. En termes de consommation de l’espace c’est radical.

La densité de logement, comprend que on peut aller de l’individuel en collectif. On peut passer du
simple logement à l’hectare a du 300, 500 logements à l’hectare.

Le tout c’est quand même de réussir à faire du logement de qualité. Si on survole les différents modèles
de logement, évidemment, l’individuel 4 façades présent sur nos territoires est à du 5 logements sur
l’hectare. Il est intéressant d’observer la distance qu’il y a entre l’espace public et l’espace privé.
Généralement, on a toujours une marge assez importante, le bâtis est assez loin de l’espace public.

On aura compris que plus nous allons augmenter la densité de logement, plus le rapprochement à
l’espace public sera important. La question de l’accessibilité à son logement et de comment dans le
paysage on gère les limites, ce sera plus différents que dans un ilot de lotissement. On voit apparaitre
des procédures pour contrôler ces limites. On peut commencer à faire de l’individuel dense, ce sera
toujours la recherche de l’individuel mais en augmentant la densité. Du linéaire, donc de grosse
opération de logement.

La question des limites on doit y faire attention et plus on avance en termes de densité, plus on va
commencer à mutualiser. La question de l’espace semi public ou semi privé. On commence aussi tout
doucement à avoir un modèle plus urbain. Comment on gérer le collectif, le non collectif, les entrées,
mutualiser les revenus énergétiques ?

Attention, on peut faire des densités très faible, le but aussi est de créer du logement de qualité pour
intégrer les familles dans la ville.

Ce qui marche aussi très bien dans l’analyse d’un territoire c’est l’analyse du bâti et du non bâtis et de
regarder les proportions que nous avons entre. Quand nous comparons différentes opérations ça nous
donne pas mal d’information. C’est aussi toutes les infrastructures, le parking (dépend des proportions
de végétalisations) mais c’est plus souvent dans l’infrastructure, … et les parties végétales. Rapport
entre les deux.

C’est un enjeu, un quartier parisien c’est souvent un 50/50 entre bâtis et non bâtis et 25/25 entre le
gris et le vert. Si on prend certain quartier, on a très peu de place pour le bâti mais énormément pour
les infrastructures. Ce qui à un impacte énorme et cette question de place des infrastructures, si on à
un modèle linéaire ou polycentrique, ça va permettre de réduire ses espaces là au profit des espaces
verts et du bâtis. Une ville végétale, le but c’est que celui-ci prenne plus de place que le bâtis
évidemment.

Les espaces les plus difficiles à gérer ce sont toute ses coupures comme les autoroutes, … qui servent
à l’international.

Exemple :

Ville de Paris :

Gros débat -> Paris et sa banlieue, comment dépasser les limites du périphérique Parisien et aussi sur
la question sur la transformation de celui-ci, que peut-on en faire pour ne plus avoir ce problème de
grande limite ?

En termes de simulation de trafic, on en a encore besoin. Le contournement est déjà saturé et c’est
une problématique. La deuxième c’est « est ce que l’on peut continuer à densifier ou pas ? »

Le paris connus c’est le pari haussmannien, est ce que l’on peut apporter des tours, … Débat entre la
préservation du patrimoine et l’expansion verticale (échec de la tour Mont parnasse)

On regarde un peu à la mobilité ;

Quand on parle de mobilité généralement on parle aussi de densité. On observe dans ce type de
démarche que c’est le choix d’une mobilité et d’une infrastructure qui va influencer des stratégies
d’urbanisation pour la suite.

Il a fallu une gouvernance pour garantir une cohérence des infrastructures sur le territoire. C’était une
des plus grandes difficultés et c’est pour cela qu’ils ont créé le paris métropole (tout quartier
confondu). On créer un système de gouvernance qui permet d’avoir une réflexion globale. Ce qui à été
adopter c’est un mix des deux schémas directeurs que l’on retrouve sur le territoire. Le projet du Grand
Oui, donc 200km d’infrastructure de transport en sous-terrain. C’est donc 68 nouvelles gares et donc
chaque francilien doit être à moins de 15min d’un nœud de transport en commun. Pour donner le
choix de ne plus prendre la voiture. Ça à un impact autour de ces nouvelles gares et donc quelle
programmation on va mettre autour de celle-ci et dans celle-ci. Avec, forcement, un enjeu de mixité.

Quel type de mixité nous pouvons apporter ?

- Mixité multifonctionnelle mais on peut aller beaucoup plus loin.

Retour Paris ;

Différentes équipes d’architectes qui sont sélectionner pour réfléchir à la ville de Paris et avec un enjeu
post carbone. On réduit on max le CO2 et impacte sur l’urbanisme. Enjeux de réduction de transport
et donc attractivité. Ça pose la question de quelle densité sur le territoire à très grande échelle.

➔ Equipe Mangin (Marne la vallée)


Il proposait la stratégie de l’agglomérat. C’est faire du local métropolitain, c’est comment on eut faire
du local dans de grande ville. Ils veulent faire ressortir plus ou moins 20 identités de plus ou moins 500
000 habitants car quand on a des métropoles qui dépasse les 10 000, il n’y a plus d’identité.

Il monopolise au max pour que des activités locales voient le jour. Avec cet enjeu, ils veulent introduire
des ilots de fraicheur et réduire la température. Ils veulent aussi améliorer leurs densités et faire un
travail sur la seine et les grandes entrées de ville. On transforme les nationales en boulevard.

➔ MVRDV

Il propose une démarche intégrée. Différent modèle pour mesurer et montré que l’on est en capacité.

➔ Christian de Portzamparc

C’est le grand défenseur des ilots ouverts. Si on résume, on retrace l’histoire de l’urbanisme :

- L’Age 1 (Après-guerre) : C’est le modèle de le Corbusier, plan libre, on libère l’espace


et on vient déposer un objet. C’est discontinu.
L’habitat individuel en fait partis aussi. On consomma de l’espace

- L’Age 2 : C’est le retour de l’ilot mais aussi le modèle de Haussmann donc l’ilot fermé.

On retravaille le modèle pour un retour aux rues qui fonctionne. Urbanisme ou l’on sépare les fonctions
et on a perdue la rue avec une façade active. Un espace de doit pas être que fonctionnel, il doit être
aussi de qualités et doit participer au bâti. Il veut permettre de recréer un espace public de qualité. On
propose donc un ilot ouvert. Dans toute ses propositions, il propose cet ilot et les architectures vont
s’y raccrocher. Il faut un ilot le plus multifonctionnel possible et permettre les m² d’espaces public en
les rendant traversant. On y ajoute un apport solaire en plus en variant les hauteurs. On varie aussi les
architectures. Exemple : la bibliothèque de France.

On retrouve dans un ilot des zones structurantes différentes. On ne doit pas avoir la même architecture
ni les mêmes gabarits pour avoir un programme de cohabitation de qualité.

On doit aussi permettre des vues sur la seine, donc les formes proposer doivent prendre ça en compte.

Lui il parle plus de réseau et non d’agglomérat : émergence qui va se développer au travers de cette
centralité et l’enjeux c’est de ne plus faire de Paris une ville monocentrique mais de faire en sorte que
les lieux de gare soit une nouvelle centralité.

Il faut des gares traversantes aussi, on créer des rhizomes en fonction de ça et donc désengorger le
centre de paris. Chaque centralité à son identité propre.

On transforme les gares en gare local.

➔ Richard Rogers

La proximité : urbanisme intégré. Il aura un impacte sur la question de la gouvernance. Toutes les
communes fusionnent.

Son urbanisme intégré : il créer des objectifs et on les chiffre. Il travaille avec pleins de gens pour faire
ça. On montre que l’on est dans du tableau de bord. On regarde comment on peut y répondre. Il y a
aussi l’idées de transformer les grandes artères en boulevard. Mais aussi le stockage des eaux, des
Energie, de l’apport solaire, … On créer donc des Boulevard le plus innovant possible.

➔ Paola Vigano
La ville poreuse c’est-à-dire où il y a des ports. Ils parlent d’une éponge. Il faut éviter d’avoir des grands
équipements et grandes infrastructures. Il faut retourne à la ville médiévale avec plein de centralité.
Dans sa présentation, l’hypothèse c’est que la ville est pleine de ressource et l’on travail par la
connexion de toute ses centralités. On bosse sur la notion de l’autonomie de ce fait. Plus le réseau sera
maillé plus elle sera poreuse mieux ce sera. On est un peu dans des territoires denses, donc il y a-t-il
de la place pour le végétal ? Chaud patate.

➔ Grand Castro

Approche très sociologique

La ville générique : Eviter la ville privatisée pour des raisons de sécurité. Des logements dans une
poches fermée. Ville ceinturée complétement. Remanier les grand modèle et la ville éco-carriériste.

On travail avec l’usager et l’acteur. On travaille donc avec les cartes et la symbolique. On bosse sur
tous les modes.

➔ Antoine Greenback ???

Le projet le plus médiatique. Son projet c’est linéaire, on urbanise autour de la seine. On développe
un port aussi. Niveau mobilité, logique de transport qui va sur l’ensemble des quartiers. On travaille
sur ce linéaire et on apporte des espaces verts, comme des promenades le long du fleuve et
l’aménagement des friches aussi.

➔ Leen ?

Il propose des pôles intenses pour libérer des espaces verts. On est dans une densité forte dans des
points ponctuel fort.

Donc, généralement on parle beaucoup de densité puis quand on regarde les travaux de l’APUR qui
analyse la ville. On voit tous les aspects selon les thèmes bien définit Pour la densité et la
température, on voit que les températures sont différentes de 8.4° entre deux endroits. L’impacte
est quand même important dans l’aménagement. On doit regarder aux matériaux.
Cours du 16/10
ORGANISATION SPATIALE DU LIEU URBAIN :

COMMENT MESURE -T-ON UNE DENSITÉ ?


- Nombre d’habitants par hectare
o Typologies de famille
- Emplois
- Nombre de transports en commun
- Emprise / occupation du sol
- Ration bâti / non-bâti (aspect morphologique)
- Végétale

QUELLES SONT LES LIMITES DE LA DENSITÉ ?


Puisque tous les urbanistes disent « il faut densifier, il faut faire des villes plus compactes », quelles
sont les limites de densité ? Jusqu’où on peut aller dans une grande métropole de plusieurs millions
d’habitants ? On peut faire un modèle vertical où l’on va densifier au maximum mais justement, quelle
est la limite ? Est-ce que c’est une limite structurelle ? La qualité, c’est difficile à dire, difficile à mesurer.
La réglementation, par exemple à Paris, on ne peut pas dépasser 37 mètres donc on ne va pas
construire une tour dans Paris. A Londres, aux Etats-Unis, ce n’est pas un problème de construire une
tour, un modèle vertical, il n’y a aucun souci. Il peut y avoir des aspects sociaux, on peut se demander :
est-ce qu’on vit mieux dans une tour que dans un habitat haussmannien ou dans une ville plus
horizontale ? La place de l’espace vert, à un moment, si on densifie, la relation à la nature… En d’autres
termes, on a peut-être moins de végétation dans une ville très artificielle, très bétonnée. Il y a la
question de la qualité de l’air avec la problématique d’ilots de chaleur, car plus on va minéraliser, plus
ça va être difficile de refroidir les villes. Et en même temps, ce qui est important c’est que les demandes
peuvent être légitimes, dans la mesure où ça peut être contradictoire, les uns vont dire qu’il faut
densifier et les autres vont dire qu’il ne faut pas densifier mais végétaliser, il faut laisser plus de place
aux espaces verts. Quand on évoque Paris où l’objectif est de déminéraliser et de remplacer tous les
espaces minéraux par du végétal, par exemple toutes les cours des écoles et établissements scolaires
sont végétalisés pour certainement cette problématique d’ilots de chaleur. Dans beaucoup de voiries,
d’infrastructures, on va essayer de végétaliser au maximum. La difficulté dans beaucoup de villes et de
grandes métropoles, on est sur tout un ensemble de réseaux donc le végétal est un avantage principal
c’est très difficile à implanter dans les villes, c’est une grande complexité pour que le végétal vive au
mieux.

Comme on a parlé de densité, les critères qu’on a abordés c’est de pouvoir analyser le territoire et
aussi donner des éléments pour qu’on puisse faire des choix par rapport à nos projets… C’est peut-
être utile parce que si on pose la question de la hauteur, de la morphologie c’est ce qu’on fait ou qu’on
va faire par après dans les différents espaces dans lesquels on va travailler.

DIAGNOSTIC :

UN DIAGNOSTIC, C’EST QUOI ?


La première chose c’est d’analyser, de bien comprendre le territoire, de connaitre vraiment la situation
c’est pour ça que le cours c’est un peu entre situation et stratégie. Un diagnostic c’est le résultat d’une
analyse, les atouts et faiblesses, ce qui doit surtout ressortir, ce sont les enjeux. Quand on fait un
diagnostic, on essaie de connaitre le contenu du territoire, c’est 3 choses :

- Connaitre la population : c’est toutes les données démographiques (la santé, l’indice de
développement urbain (indice super important), les emplois, différentes catégories sociales).
La population c’est 3 grands paramètres :
o Activités (tout un ensemble d’usages). On a plusieurs grands types :
▪ Logements (fonction habiter dans la charte d’Athènes)
▪ Industrielles
▪ Commerciales
▪ Tertiaires
Ça demande aussi d’aller sur le territoire pour voir les usages dans l’espace, pour avoir des
usages géoréférencés. On voit où est la bâti, le non-bâti, comment il est composé, c’est
vraiment l’environnement physique qu’on a sur le territoire. Il y a donc tout un ensemble
d’outils pour mesurer la densité.
▪ Offre de services (tous les équipements offerts à la population : sportifs,
culturels, scolaires, privés (banques, assurances), avec le numérique il y en a
de plus en plus immatériels)
o Lieux (le travail de l’urbanisme c’est l’organisation spatiale de ces lieux en fonctions
des activités et des usages). Il est intéressant de croiser tous ces critères spatiaux avec
le contenu du territoire. Si on doit recenser des lieux sur un territoire, évidemment les
activités de logements seront dans des logements, on recense des typologies
d’habitats (sociaux, publiques, privés, familiales, monoparentales, studios, grands
appartements, individuels, collectifs…), tous les lieux qui permettent des activités
industrielles (usine Seveso…), des activités commerciales, des administrations
publiques, tous les équipements et le rayonnement que cela peut avoir (sportifs…).

- L’emploi
- La santé

Le gris et le vert sont le non-bâti, généralement le gris c’est une fonction de mobilité (infrastructures
et parkings dont on a besoin dans les villes) et le vert ce sont tous les espaces verts. Il peut y avoir aussi
des zones avec des pourcentages de gris et de vert (parking végétalisé ou toiture végétalisée…). Parfois
les choses peuvent se confondre surtout qu’avec l’architecture récente, on travaille beaucoup sur
l’utilisation de la toiture (parc, grand espace d’esplanade…). On peut commencer à ne plus avoir ces
limites aussi claires entre le bâti et le non-bâti, et entre le vert et le minéral.

Quand on fait un diagnostic, on peut utiliser le contenu du territoire. Notre job est de travailler sur le
contenant. C’est important la relation contenu / contenant. Par rapport, au contenu et au programme,
c’est aussi important de faire des programmations sur les territoires, savoir quelle est la vocation du
territoire, il est important aussi de savoir où se situe le diagnostic dans la question du projet. Ce qui
nous intéresse quand on parle de conception urbaine, c’est évidemment cette notion de projet. Ça
serait de se dire qu’on prend n’importe quel projet en Europe, si on le décortique, ce serait LE
processus de notre projet (c’est très théorique, ce n’est jamais aussi simple que ça). Généralement il y
a un constat, il y a des grands objectifs, les grands sommets mondiaux, sur le climat, les grands
sommets sur le développement durable, les objectifs globaux très importants pour remédier à des
problématiques d’attractivité dans les villes… Il y a aussi les constats beaucoup plus spécifiques qui
font ressortir certaines choses ou des problématiques que des urbanistes font ressortir aussi.

Le diagnostic est souvent en amont, un bon projet c’est avant tout une bonne question, donc ce qui
doit ressortir d’un diagnostic ce sont les bonnes questions qu’on se pose sur le territoire et en même
temps, ce n’est pas une recette de cuisine qu’on applique partout, les enjeux sont spécifiques à notre
territoire.

On va principalement travailler sur la Situation / Stratégie (développer des scénarios, faire des
simulations) dans le cadre du cours. Après, on pourrait s’intéresser à la mise en forme, c’est
effectivement ce qui marche le plus difficilement car entre les objectifs globaux, nationaux, régionaux,
à tous les échelons… Par exemple, l’objectif de diminuer l’étalement urbain en jouant avec la densité,
c’est écrit dans les textes mais est-ce qu’on arrive à le mettre en œuvre ? Est-ce qu’au final quand on
regarde depuis que ces objectifs existent réellement, on arrive à faire en sorte que la ville ne
consomme plus d’espace ?

Donc ça peut aussi mettre en avant cette relation-là qui est plus du sort du politique ou des acteurs
qui sont des gestionnaires de projet, de faire en sorte que ça ne marche pas, c’est aussi tout le côté
contradictoire qui peut y avoir entre certains objectifs. Certains veulent apporter plus d’emplois sur le
territoire, si on prend des objectifs plus généraux, au détriment de l’environnement. Est-ce qu’il faut
vraiment construire telle activité industrielle qui va consommer, qui va faire pleins d’infrastructures… ?
Est-ce qu’il faut vraiment faire une zone commerciale à cet endroit-là ? Généralement, l’architecte ou
l’urbaniste croit que son travail est de trouver des solutions et de faire des propositions de scénarios
et de projets, mais ceci est tout aussi important parce que justifier son choix c’est toujours en fonction
de ses connaissances des territoires.

L’importance de la communication, surtout dans nos métiers, c’est d’avoir la capacité de représenter
ou pas le projet mais de pouvoir communiquer… Pour les gros projets, il y a des équipes de
communication qui sont là et qui peuvent intervenir à chaque étape. Ça pose aussi la question des
acteurs qu’il y a derrière un processus de projet. Il est intéressant aussi de se poser la question sur la
gouvernance, on prend l’exemple du Grand Paris où cette question est sur la table pour trouver un
système de gouvernance qui permet de développer Paris.

On n’a pas forcément un processus aussi simple, ne fusse que si on décortique les objectifs : On a
forcément des objectifs généraux. Un exemple sur la mixité, dans chaque document d’urbanisme
réglementaire, il faut faire de la mixité, c’est-à-dire mélanger le maximum d’activités sur un territoire.
Après on fait un diagnostic et en fonction des spécificités, on peut regarder quelle mixité on peut
mettre en place, qu’est-ce qui va cohabiter avec ce qui est déjà sur le terrain. On va définir des objectifs
plus spécifiques, à partir de là, on va définir les besoins et enjeux ce qui est le plus important dans un
diagnostic et seulement à partir de là, on va commencer à faire des scénarios et projets… Parfois, il y
a des équipes, des auteurs de projet à la phase conception qui n’interviennent que là, dans certaines
missions on peut avoir des missions très large mais aussi très spécifique. Il faut faire des choix, c’est
avant tout un accompagnement politique, le métier aussi important est l’assistant du maitre d’ouvrage
et dans les gros marchés notamment avec les critères environnementaux, par exemple, au niveau de
la performance énergétique, il y a aussi une assistance pour choisir les projets les plus performants au
niveau énergétique ou sur la question de l’eau ou par rapport à beaucoup de critères
environnementaux… Il y a évidemment tout un accompagnement pour faire les bons choix sur le
territoire. Les objectifs opérationnels, il faut pouvoir réellement mettre sur le terrain les intentions
qu’on a au départ.
Quand on arrive à évoquer cette question de processus, il y a dans la question des acteurs 2 choses
importantes qui sont toujours soulevées. D’une part, on arrive à faire un projet que s’il est porté
politiquement. S’il n’y a pas les acteurs politiques qui sont derrières et prêt à l’accompagnement du
projet, il n’y a aucune chance que le projet aboutisse.

EXEMPLE DE DIAGNOSTIC :
Il y a un niveau vraiment informatique pour nous donner des informations et il y a déjà un niveau plus
stratégique. Le plus important, c’est de faire sortir des questions. Si on décortique un diagnostic : il y
a les objectifs généraux (finalités du développement durable…), il faut faire ressortir les spécificités du
territoire et donc dans le diagnostic, les critères et les indicateurs sont développés. Quand on pose une
question et qu’on fait ressortir des enjeux, c’est déjà assez stratégique ce qui va nous permettre
d’accompagner la phase beaucoup plus stratégique, c’est là où se trouve la charnière entre la situation
et la stratégie qui sera développée.

Si dans un projet, on doit décortiquer les acteurs, il y a toujours les décideurs, le maitre d’ouvrage, il y
a tous les acteurs qui sont professionnels, donc on peut avoir des grandes catégories d’acteurs et la
population (c’est un grand enjeu de faire participer la population dans les prises de décisions).
L’importance de la population dans des choix de projets de conception urbaine… ?

Il y a le phénomène Nimby (Not in my back Yard), le citoyen veut bien accepter beaucoup de choses
du moment que ce n’est pas à côté de chez lui. Evidemment quand c’est une activité qui apporte des
nuisances dans un territoire, c’est important que ce soit accompagné car c’est assez complexe… Au
Pays-Bas, ils parlent de Wimby (Welcome in my back yard) donc ils donnent l’information de quels
avantages et intérêts ça a, d’apporter les projets. Il n’y a pas vraiment de réponse à cette question
mais il faut évidemment prendre l’avis des gens en compte même si ce n’est pas simple.
L’exemple le plus connu est :

Il est souvent cité comme un bon exemple de gouvernance :

De plus en plus, on parle de conception collaborative dans le recueil d’avis à travers le numérique, par
exemple, aux Pays-Bas et en Allemagne, on imagine pour le futur, des scénarios en utilisant des outils
qui permettent de recueillir l’avis de la population.
Il y a aussi l’exemple de l’outil : Woonlaboratorium à Etekt, c’est un peu connaitre toutes les activités
de la population. C’est aussi : Est-ce qu’on préfère vivre dans un habitat individuel, dans un
appartement, en ville ou non… Est-ce qu’on va souvent au cinéma, théâtre… En connaissant tous les
usages, ça permet de déterminer quel sera le besoin de demain pour la société en terme de
programation.

ECHELLE DE PROJET URBAIN


L’enjeu du cours et en terme de diagnostic, c’est de croiser les critères et les enjeux qu’il y a derrière
avec le contenu du territoire.

Quand on fait un diagnostic du territoire, il y a plusieurs modes d’évaluations, on reprend les différents
critères. On va pouvoir mesurer les choses, on va utiliser des données quantitatives, c’est essayer de
connaitre la réalité du territoire même s’il y a beaucoup d’incertitudes dans les données. Le mode
perceptuel, c’est tout ce qui touche aux 5 sens, la densité on peut la mesurer de manière réelle sur le
territoire, mais on peut aussi la percevoir. Le mode significatif, c’est la relation avec le contexte. Pour
qu’un projet soit bien ancrée, il faut partir de cette connaissance de contexte pour développer le projet
et ça on peut le faire pour chacun des critères (économie circulaire, matériaux locaux, spécificité de la
population…).

CRITÈRES D’ÉVALUATION

DENSITÉ
C’est bien de connaitre la densité végétale, par exemple, on a autant de m² d’espaces verts dans notre
ville… Ce qui est intéressant aussi dans l’observation et on en a aussi beaucoup parlé dans le cadre du
Grand-Paris, des logiques de proximité, c’est à quelle distance je me trouve d’un espace vert. C’est
intéressant de recenser toutes les activités et lieux qu’il y a à proximité de notre parcelle.

PROXIMITÉ
C’est la grande dualité entre accessibilité et proximité, entre une logique transport et plus urbaine.
Les urbanistes vont tout faire pour permettre la proximité qui permet la densité, la mixité, ce qui
permet de moins se déplacer. C’est la différence avec l’accessibilité qui est de se déplacer mieux et
la proximité qui est de se déplacer moins. C’est théorique, ce n’est pas parce qu’on va avoir un
bâtiment avec des logements et des bureaux que forcément, celui qui habite dans l’appartement va
aller travailler à cet endroit.

Ce qui est intéressant à regarder ces les 3 types de proximités :

- La proximité spatiale : A quelle distance je me trouve de tel ou tel équipement…


- La proximité sociale : C’est la fréquentation des populations sur son territoire…
- La proximité temporelle : Ce n’est plus utiliser des mètres ou des kilomètres, mais c’est
d’utiliser des secondes ou des minutes. C’est important pour l’attractivité de la ville…
Les travaux de Richard Rogers : c’est une des références majeures, quand il travaille sur un
nouveau projet, un nouveau quartier, toute la programmation qui est mise en place est faite
sur une logique de proximité :
POLYCENTRALITÉ
Un exemple intéressant est le cas de la ville d’Almere, c’est une ville nouvelle (25 ans) aux Pays-Bas
avec une structure polycentrique.

Il n’y avait rien du tout, que de l’eau sur le territoire, il reste un plan d’eau au centre.

Quel est l’avantage, dès le début de se dire : « on va faire une structure polycentrique » ? En terme de
mobilité, c’est le principal atout d’une ville polycentrique mais ce n’est pas pour autant qu’on se
déplace moins mais surtout, on utilise moins la voiture mais les transports en commun (le transport
en commun doit être plus efficace que la voiture). L’intérêt est d’avoir un système multidirectionnel,
on va externaliser les choses car les villes sont trop monocentriques (surtout les villes historiques).
L’objectif est aussi de se dire qu’on ne veut plus de cités dortoirs, il faut avoir une ville
multifonctionnelle pour ne pas simplement avoir cette dépendance avec la cité dortoir et les grandes
villes. C’est une question de programmation.

A Almere, les quartiers sont très bien reliés entre eux.


Le principe d’ilots ouverts : c’est la volonté d’avoir de la multifonctionnalité à une échelle très fine.

Question examen : Quel est l’avantage de ce type de structure ? C’est de réduire au maximum la part
du mode voiture.

D’une manière générale, dans une structure polycentrique, ce qui nous intéresse c’est d’avoir un
modèle multidirectionnel et chaque centre hyper bien relié. Par exemple, la ville linéaire qui est
évoquée dans les structures, c’est aussi dans un intérêt d’avoir un transport en commun efficace qui
distribue toutes les centralités.

MOBILITÉ

ETUDE DE LOCALISATION DES STATIONS VÉLIB’, VÉLOS EN LIBRE -SERVICE À PARIS


C’est un exemple qui regroupe beaucoup de choses sur les critères qu’on vient de voir et qui permet
d’introduire la question de la mobilité. Ça permet de parler de l’importance d’un diagnostic et de
l’analyse d’un territoire pour faire des choix tel que le projet de Vélib’. Il y a une logique de favoriser
le vélo.

Les grandes questions à se poser et comment s’y prendre :

- Permettre dans l’espace public, dans chacune des infrastructures d’avoir de l’espace
suffisamment disponible pour se déplacer à vélo (il y a toujours des conflits, entre la voix pour
le bus, les voiture et pour la verdure…).
- Savoir où mettre les stations (20 et 40m sur 2,5m) et comment elles vont s’intégrer dans le
tissu et répondre aux besoins de transports de la population (savoir quelle densité de stations
à mettre).
- Le côté finance.
- La participation citoyenne, il faut que la population adhère au projet mais pour une grande
ville comme Paris, il y a des données théoriques qui sont utilisées.

La demande de déplacement à Paris


La première chose en terme de données, c’est de faire un maillage. C’est interressant de faire un
maillage de 200/200, car on considère qu’un usagé du vélo va parcourir environ maximum 400m, c’est
une logique de proximité, pour aller chercher sa station de vélo.

Ce qui est interressant à connaitre après, c’est quels sont les déplacements à Paris ? Il y a donc tout un
ensemble de diagnostics qui recencent les déplacements reconnus dans la ville (gros équipements
culturels, commerciaux…).
A Paris, ils ont des données très précises, chaque commerce donne l’information du nombre de
visiteurs qu’ils ont, ça permet dde connaitre les zones où il y a une fréquentation très importante au
niveau de l’offre commerciale dans une ville. Pour les équipements, c’est plus facile, il suffit de compter
les tickets d’entrées qu’ils ont. On voit déjà sur ce maillage de la ville quelles sont les zones où on doit
mettre beaucoup de stations et là où on doit en mettre moins…Le maillage 200/200 c’est très fin, ça
donne déjà une information très précise sur le territoire car c’est plus intéressant d’avoir cette
information là que d’avoir un chiffre théorique par arrondissement…

L’enjeu aussi était que le


vélo soit utilisé la nuit
aussi, c’est donc aussi de
recenser les activités qui
se trouvent entre 00h30
et 2h.
L’enjeu est aussi de tenir
compte du relief, donc il y
a certaines zones qui
seront plus difficile pour
utiliser le vélo que
d’autres.

Localisation des stations

Pour le côté théorique, la


connaissance du territoire
qui nous permet de faire un
diagnostic est
l’implantation des
différentes stations et
ensuite, c’est de
transformer ce fameux
maillage en fonction de la
réalité du territoire. Il y a
alors des périmètres qui se
dessinent et un nombre de
stations qui doivent se
développer dans chacun
des territoires.
Dans l’évolution du projet,
pour chaque secteur qui a
été développé, il faut
regarder ceux qui
fonctionnent bien et ceux
qui ne fonctionnent pas.

Si on pose la question à n’importe quelle population lambda : Comment percevez-vous votre ville ?
Qu’est-ce qui va et qui ne va pas ? En général, les réponses tournent toujours autour de la mobilité, ce
sont les problèmes de circulation, de pollution, de stationnements… C’est un enjeu hyper important
dans les territoires.

EXEMPLE DE LA POLITIQUE ABC HOLLANDAISE

C’est un exemple sur la mobilité mais qui permet de rejoindre les 3 critères qu’on a cité juste avant.
On ne peut pas travailler sur tous les critères spatiaux de manière isolée. C’est une vieille politique
dont on ne parle plus. Au Pays-Bas, ils ont dû construire très vite, alors ils ont mis en place un plan où
pour réussir à construire très vite, on développe des stratégies pour placer les bonnes activités au
bon endroit. C’est une logique pour réussir une mixité, une densité en fonction des mobilités de
demain. Ils sont dans une logique « connected cities » avec des villes hyper bien connectées entre-
elles.

Ils ont appelé cette politique ABC car c’est assez simple, ils font une cartographie avec des zones A, B
et C. L’enjeu c’est de croiser les plans de mobilités qui sont en train de se développer et des stratégies
plutôt urbaines. C’est un objectif de décloisonner entre les experts de la mobilité, les experts qui font
de l’urbain, on les met ensemble pour mettre la bonne activité au bon endroit.

- A : Toutes les zones hyper accessibles en transports en commun.


- B : Les zones accessibles en transports en commun et en transports individuels.
- C : Les zones principalement accessibles en voitures, c’est tous les nœuds autoroutiers.

Pour faire ce type de cartographies, on doit déterminer des critères qui permettent d’identifier des
zonages en terme de proximité des équipements. Le gros problème de cette méthode, c’est qu’il y
avait beaucoup de zones qui n’étaient ni A, ni B et ni C d’où la question du choix des critères, des
données… Si on est vraiment dans une phase de diagnostic, ce qui est assez intéressant, c’est
d’observer par exemple combien d’activités industrielles sont dans les différentes zones, pour quelles
raisons et est-ce qu’il faut s’alarmer. La politique va un peu plus loin que ça dans la méthode, c’est de
croiser l’information du profil d’accessibilité (zones ABC) avec le profil de mobilité d’une activité
(nombre de visiteurs, camions, travailleurs…). Le but est le fait de pouvoir alarmer si une activité est
proche d’un nœud de transport en commun mais qu’il ne l’utilise pas.

L’évolution de ce type de projet, quand ils l’ont fait sur Paris, ils ont varié les seuils. En fonction de la
densité de la zone, ils acceptaient d’avoir des seuils différents c’est-à-dire que si la densité d’un
quartier est moins importante, alors c’est moins grave de devoir marcher un peu plus pour accéder
aux transports en commun. Ça peut varier aussi en fonction du pôle de transports, ce n’est pas la même
chose d’avoir une gare internationale ou un arrêt de bus donc il faut recenser ça sur le territoire mais
aussi la fréquence des transports… Un autre élément important est de calculer la distance réelle
quelque soit les barrières artificielles ou naturelles. Sur Paris, ils ont travaillé sur 5 zones qui ont permis
de donner quelques cartographies…

Dans le côté stratégique, on peut aller plus loin :

- Soit on a un territoire et on essaie de faire venir la programmation la plus judicieuse en terme


de mobilité.
- Soit, c’est une activité qui cherche à s’implanter sur le territoire et il faut l’aider à s’implanter
de la meilleure manière.

Ces 2 logiques résument l’urbanisme.


Cours du 23/10
Conférence : « PAYSAGES RESILIENTS ET BIOMIMETISME : INSPIRATIONS POUR
L'URBANISME DE DEMAIN »

INTERVENTION DE PIERRE LACROIX (PAYSAGES RÉSILIENTS)


Les visions de l’avenir d’il y a 50, 100ans sont très parlante sur le système sur lequel on vit : plus de
voitures, plus vitesse, d’immédiateté, une ville qui s’étend.

Comparé à maintenant, notre vision du futur a changé : on intègre les notions de développement
durable qui se traduisent par des rendus d’architecture avec beaucoup de verdures (arbres sur les
toitures) -> La ville est verte, écologique.

Il propose une vision du monde systémique.

Plusieurs enjeux quand on considère le système humain actuellement :

- Trajectoire d’accélération exponentielle (pour la démographie, le PIB mondiale,


l’artificialisation des terres, etc.) -> modèle qui accroit -> tellement ancré en nous que
c’est devenu une doctrine, une croyance et une absolue nécessité OR une croissance
illimitée économique dans un monde au ressource unie n’est pas possible.
- Système industrielle et économique est basé sur la domination et un système de
privilège (le nord sur le sud, l’homme sur la femme, l’humain sur la nature) -> cela
maintien le système en vie (privilège indirect ou direct)
- Atteint les limites du système (ressources fossiles, l’eau potable, métaux rares,
pétroles) -> pic de production (moitié de la production) -> sur un système en
croissance perpétuel -> cela pose des questions
o Ex : pétrole : un plein de d’essence = l’énergie de 4 années de travail humain
(en joule). Le pétrole a beaucoup d’avantages (énergie, transportabilité). Le
pétrole a rendu possible les 30 glorieuse et la puissance de l’utilisation
aujourd’hui OR le pic du pétrole a été atteint en 2006, on reporte son
extinction en utilisant des dérivées du pétrole (gaz schiste : propriété moins
intéressante et l’exploitation a des conséquences catastrophiques.)
On va vers une décroissance énergétique forcée.
Une transition mixte énergétique est-elle possible ? Passée à de l’éolien, du
photovoltaïque, du renouvelable etc. ?
-> L’énergie et les matériaux sont liés, la transition énergétique dépend d’une énergie
fossile bon marché donc si on a moins d‘énergie, il faudra trouver des énergies
alternatives qui ont besoin de beaucoup de matériaux (terre rare pour les éoliennes,
pour une voiture électrique il faut un énorme moteur au lithium (métaux rares) -> il
faut de l’énergie pour le fabriquer -> cercle vicieux.
Aujourd’hui, on n’est pas en position d’avoir une transition énergétique totale.
- Les frontières : on peut dépasser les frontières et pas les limites, mais + on la dépasse,
+ on altère durablement les conditions de vie sur terre. Réchauffement climatique,
érosion de la biodiversité : on a passé des stades de non-retour (6e extension de masse
des espèces). Pour les pénuries d’eau, on constate que la Belgique est 22e au
classement des pays les plus exposés.
- Fragilité du système : Système énorme, interconnecté, complexe, accéléré par les
systèmes boursiers -> incapable de s’adapter aux problèmes (climatiques). Risques du
système : les inégalités sociales, etc. Ce qui est le plus frappant, c’est
l’interconnections entre tous ces risques.

-
Tout ceci nous ramène en 1972, aux rapports des clubs de Rome et les limites à la croissance. Après
analyses des données (ressources, démographie, etc.) -> On va vers un effondrement en 2030. Ce n’est
pas une prédiction mais ça montre que nos systèmes ne sont pas linéaires ; si on prend toute une série
de facteurs en compte, on peut s’attendre à des changements structurelles et pas vers un avenir
différent avec du verts sur les toitures.

La colonne représente la projection et les données actives.

➔ Notion d’EFFONDREMENT :
Ça n’a rien avoir avec une fin du
monde, ni avec une crise car une
crise on en sort.
Effondrement = Transition,
changement radical dans un
système qui passe par sa
simplification. C’est la transition
d’un système à un autre qui peut
être +/- brutale. C’est un processus
qui est hétérogène dans le temps
de l’espace. On associe à ça le nom
de RESILIENCE : La résilience d’un
système est sa capacité à encaisser
un choc et à s’adapter en fonction
de ses transformations et ainsi
maintenir ses fonctions vitales.
Comment améliore-t-on la résilience d’un système ?
- Ex : Un système agricole alimentaire -> on a une diversité des fonctions, on n’aura pas
que des monocultures, on va diversifier les céréales qu’on plante. Modularité des
fonctions : on ne plante pas des monocultures les unes a cotes des autres
(transmission de maladie) et prise en compte des rétroactions du systèmes (on
cherche des solutions aux problèmes)

Développement durable ≠ Résilience

➔ La résilience travaille beaucoup sur l’adaptation aux chocs, il y a une notion de local, prévenir
les chocs et travailler l’autonomie d’un système.

Paysage résilient : BD qui essaie d’imaginer notre futur si dans les années qui viennent notre système
s’effondre, comment serait nos paysages ? (Prendre en compte tous les éléments de manière
systémique et pas isolée)

EX : pic du pétrole : on pourrait mettre des agros carburant dans tous les pays pour faire voler nos
voitures. Oui, MAIS dans ce cas, comment on répond aux problèmes climatiques ?!

Comment serait notre avenir avec des conditions différentes ? Avec un schéma déréglé ? Est-ce qu’on
aura encore des voitures ?

Avec sa BD avant – après -> jeu de différence et chaque changement a une thématique particulière. -
> sa BD est une balade guidée pour comprendre ce qu’est la résilience.

Après : Plus de voiture, mixité des transports (vélo, traction animal), marché en extérieurs, population
extérieure, + de relations sociales, on met en place des systèmes circulaires pour récolter les déchets
organiques. Densification végétale et comestible en ville. Récupération de matériaux dans des
démolitions ou effondrement d’autres habitations. En intérieur d’ilot : marché, parc collectif a la place
d’un supermarché, mais on garde la dalle du parking pour récolter l’eau pour les potagers mais aussi
pour des évènements extérieurs.

Le paysage urbain est modifié : place de la publicité en ville ? Surement disparu en même temps que
les compagnies d’assurance. Comment réaffecter les panneaux publicitaires en ville ? Par de l’art
populaire, ou des annonces qui remplaceraient internet. La débrouille locale se développe. Retour des
secteurs primaires et secondaires.

Pour les quartiers plus éloignés des ressources stratégiques qui sont désurbanisés. Ils sont désinvestis
et sont transformé en friche urbaine ou dépotoir.

Un exode urbain se met en place. Route abandonnée, la végétation reprend le parti. Laisse de la place
aux transports en draisine, petit train, commerce par voie d’eau. Ces transports sont aujourd’hui un
peu délissés car trop lent.

La ville se désurbanise. Elle va développer une agriculture péri urbaine et urbaine. La ville ne peut pas
être autonome toute seule. Autour de la ville on plante aussi des céréales qui sont acheminées vers le
centre-ville ensuite.

L’habitat pavillonnaire et périphérique est la cause et la conséquence de la voiture personnel ->


comment des paysages se trouvant dans l’inter land (= périphérique de la ville) qui sont dépendant de
la voiture peuvent se nourrir eux même et nourrir la ville ? Il faudrait une transformation complète de
l’agriculture intensive, développer des forêts jardins sur le non bâtis : système vivants (bcp de mains
d’œuvre).
Paysage rurale peut avoir des épisodes climatiques plus important (inondations, perte de sècheresse,
ouragans…) plus violents avec des infrastructures qu’on peine à entretenir -> on ne sait pas tous
entretenir sans notre système actuel.

Des noyaux villageois fonctionnent avec un système d’économie locale, avec des systèmes d’échange
locaux. -> vie sociale de proximité

Innovation social, dynamique d’innovation d’entraide = COLLECTIVITE.

Ex : Victory Garden

➔ Résilience alimentaire

Aujourd’hui, pour pouvoir nourrir l’Europe, on aurait besoin de 200 millions de personnes qui cultivent
comme ci-dessus.

Ex : Cuba
Actuellement, il est urgent d’avoir des changements structurels : il faut développer l’axe de la
résilience et de la résistance.

On sait qu’il faudrait minimum 10 ans pour préparer un pic pétrolier.

Le capitalisme vert et le développement durable, croissance verte = fausses solutions.

Ville intelligente : ville qui veut toujours plus, plus de croissance et ne se remet pas en question ? Ville
poussée par des lobbies économiques. -> autoroute pour continuer la croissance.

Ville frugale : modèle alternatif, qui se manifeste un peu partout en urbanisme. Essaye de se
développer actuellement mais ce n’est pas facile car le système actuel se défend. Les alternatives de
la ville frugale remettent en question le système actuel.

Ex : 100 multinationales mondiales sont responsables de 70 % des émissions globales des gaz a effet
de serre depuis 1988. Mais on nous demande de prendre des douches courtes et de trier nos déchets
pour sauver la planète… -> Incompréhension -> remise en question du système actuel.

Le système actuel essaie de se défendre. Il faut créer un rapport de force pour se faire entendre.

Assurer une transition écologique dans le monde, aujourd’hui, équivaut à assurer une justice sociale
pour tout le monde (pays du sud). Il suffit de diminuer le rapport de domination que l’on a sur ces
pays-là. -> Les + riches consomme + de gaz a effet de serre que les familles les plus pauvres.

Notre avenir est non linéaire. Notre système va arriver à terme.

INTERVENTION DE STEPHAN HOORNAERT « LE BIOMIMÉTISME »


- Soutien Greta Thunberg

Notre planète pourra un jour, ressembler à Venus (460° C, pluies d’acide sulfurique etc.)
L’Antarctique est une plaque tectonique. Quand on enlève un poids sur une plaque tectonique, que se
passe-t-il ? Une augmentation de volcanique mais pire que prévu car la plaque de l’antarctique est
reliée à toutes les plaques tectoniques de la terre.

Les disparitions d’espèces qu’il y a eu précédemment sont liées à des activités volcaniques.
La biodiversité est en train de s’effondrer, on parle de la 6e extinction de l’espèce. Sans les
écosystèmes, il n’y aurait pas d’autre business (plus de pétrole etc.)

Les écosystèmes offrent 4 sortes de services :

- APPROVISIONNEMENTS : Alimentation, Médicaments (dans les champignons),


matière 1e renouvelable, production d’au douce
- REGULATION : régulation de la qualité de l’air, de l’eau, de toutes les maladies
- CULTUREL : nous sommes des animaux, nous sommes liés à notre environnement
- SOUTIEN : cycle des nutriments, photosynthèse etc.

Si on enlève un élément à un écosystème, celui-ci tend à s’effondrer. (Quand il est trop affaibli)

Nos écosystèmes sont résistants et résilient : ils peuvent se régénérer, se recréer.

En Europe on a perdu entre 50 et 80% de tous les insectes -> C’est gravissime.
Northern pathway : Permet de diminuer le transport maritime d’une semaine.

En Australie, les projections de température disent que la vie ne serait plus possible là-bas d’ici 2050.

En Afrique et en Inde : ils plantent massivement des arbres.

On compresse la vie de la terre (500millions d’année = ici 1 année) :

• En janvier : la terre se forme


• Fin février : la vie apparait avec la photosynthèse
• 16 août : la vie pluricellulaire commence a apparaitre
• Novembre : champignon, limaces, insectes
• Décembre : Amphibien, reptile et mammifère, oiseau et fleur
• 31 décembre : 1e hominidé
• 31 décembre à 23h56 : L’homo sapiens
• 31 décembre à 23h59 : Production agricole
• 31 décembre à 23h59 et 58s : Révolution industriel
➔ En 2s, notre espèce a fait l’équivalence d’une météorite

L’homme ne fait partie que de 30 a 100 millions d’espèces à découvrir ; On est les derniers à être
apparut sur terre.

Biomimétisme => Bios = vivant et mimétisme = imiter.

➔ Emulassions consciente du génie de la nature.

S’inspirer de ce que la La solution n’est pas On a des milliards d’années d’avance et de


nature à déjà fait. Ce de faire des panneaux recherche de développement en
n’est pas du photovoltaïques en développement durable.
copier/coller. Chine par des enfants
La nature était là il y a 4 milliards d’année
et de les amener ici en
avant nous -> elle résiste mieux.
camion puis en avion.

Consciente dans le
sens qu’il faut
réfléchir.

3 Piliers du biomimétisme : EMULASSIONS – SE RECONNECTER - ETHIQUE

Nécessité de se reconnecter :

- Avec soi même


- Avec les autres (travaux pluridisciplinaires)
- Avec la nature (se promener dans la nature)

Ethique : Il est important d’avoir conscience de nos actes et de savoir que chacun de nos actes ont des
conséquences.

3 Niveaux d’inspirations :
- FORMES (expérience Velcro : Le Velcro a été inventé par l’ingénieur suisse Georges de
Mestral. L'idée lui est venue en 1941, de retour d'une promenade à la campagne. Il remarqua
qu'il était difficile d'enlever les fleurs de bardane accrochées à son pantalon et à la fourrure de
son chien. Il observa ces fleurs au microscope et remarqua qu'elles présentaient de petits
crochets élastiques qui s'accrochaient aux mailles des tissus. Lorsqu'on les décrochait, ils
reprenaient leur forme de départ.
Cette observation lui inspira l’idée d’une nouvelle sorte d'attache susceptible de rivaliser avec
la fermeture éclair)
- PROCESSUS : Comment la nature fait pour résoudre ses problèmes ? La nature est
capable de créer des panneaux photovoltaïques avec ses racines qui vont collecter de
l’Energie solaire.
- SYSEME : La nature fonctionne en écosystème, comme une forêt. Nous devrions
réfléchir nos villes pour qu’elles fonctionnent comme des forêts.

Le vivant fonctionne avec un certain nombre de principes, nous identifions ici les 6 principaux
principes :

• Elle évolue pour survivre


• Elle s’adapte aux changements
• Elle fonctionne essentiellement au niveau local et réagit au niveau local grâce à des couples de
feel back positif ou négatif
• Elle intègre le développement avec la croissance
• Elle utilise une chimie qui respecte le fonctionnement de la vie.
La vie fonctionne avec 6 éléments :
▪ Hydrogène
▪ Oxygène
▪ Azote
▪ Phosphore
▪ Soufre
▪ Carbone
• Elle est extrêmement efficience en termes de ressource et d’énergie. (La nature est capable
de faire des éléments à base de silicium plus complexe que ce que nous savons faire
aujourd’hui).

Ce qu’il faut pour que la vie existe :

• Energie solaire
• L’eau
• La gravitation
• Dynamique de non-équilibre (niveau cellulaire)
• Limites et frontières
• Processus cyclique

Le biomimétisme a besoin d’une approche pluridisciplinaire.

EX : Au Japon, ils se sont inspirés du bec du martin pêcheur pour l’avant d’un train pour résoudre
certain problème.
Pyramide de Maslow

AIR : Il faudrait massivement planter des arbres, clouer les avions qui font moins de 3000km -> cela
permettrait de développer les autres moyens de locomotions alternatifs : le train, le magleft

(Nouveau type de train qui est développé pour le moment et qui utilise beaucoup
moins d’énergie pour se déplacer)

, développer la maniéto hydrodynamie = moyen pour réduire la force de frottement,


les énergies renouvelables, la géothermie, investir massivement dans les éléments low-tech et
biomimétique et permaculturel. Produire de la nourriture locale. Réguler le système financier.

« Notre système financier est le cancer de notre planète »

EAU : En termes de gestion de l’eau en terme domestique et industriel : utiliser les toilettes sèches,
collecter l’eau de pluie, la filtrer, le stoker, l’épurer et infiltrer pour régénérer nos nappes phréatiques -
> nous sommes en stress hydrique (comme l’Espagne).

TERRE : production alimentaire bio locale : développer l’aquaponie. -> avec des champignons, on peut
faire des médicaments, du cuire, des matériaux pour isoler les maisons.

Economie circulaire : supprimer la notion de déchet, on doit réutiliser, réparer, recycler. Et on pense
aux choses que l’on construit pour que ce soit possible.

ENERGIE :

En s’inspirant des baleines, on augmente la performance des éoliennes, en s’inspirant du nautile, on


crée des hélices qui sont + efficaces, en s’inspirant de la photosynthèse, le professeur Gratsel a mit au
point des photovoltaïques + performants.

La cogénération décentralisée, l’utilisation de l’hydrogène pour décarboniser notre économie.

➔ Pour réussir tout cela, il faut travailler de manière interdisciplinaire.


EX : URAEUS (concours architectural)

En s’inspirant d’un mollusque. L’air intérieur du bâtiment est géré sans utiliser de l’énergie.

➔ Projet multidisciplinaire
Cours du 30/10 avec Thomas Waroux
LA MOBILITE DURABLE
Il y a 20 ans : l’industrie consommait le plus
Aujourd’hui : C’est la mobilité en première, ensuite le secteur de la construction.
La mobilité c’est aussi de l’ingénierie, mais ici on va surtout essayer de trouver des
alternatives. La voiture c’est un statut social aussi (montrer qu’on a de l’argent en montrant
qu’on a une grosse voiture). C’est également un certain budget dans un ménage.

DÉVELOPPEMENT HISTORIQUE DE LA MOBILITÉ

Force Système de transport


animale

INDUSTRIALISATION Système urbain

Nouvelle
énergie
Vitesse
(vapeur)

AUGMENTATION DE
LA VITESSE Densité

Nouvelle
mobilité
(voiture)
On peut maintenant habiter plus loin de la
ville et de son lieu de travail grâce à la voiture

Exemples
→ PARIS : Système Haussmanien qui permet une augmentation de la vitesse.

→ BARCELONE : Vitesse réduite entre les blocs d’habitations. Grands axes rapidess.
→ NEW YORK : Ville orientée voiture. Quadrillage.
→ VENISE : Pas de circulation en voiture. A pied ou en vaporeto (transport en commun sur
l’eau).

EVOLUTION DES VILLES

Ville « transports
Ville « piétonne » Ville « voiture »
en communs »

TENDANCES GÉNÉRALES DES VILLES PAS CONTINENTS :


→ VILLES AMERICAINES : Faible densité. Forte consommation de carburant.
→ VILLES ASIATIQUES : Forte densité. Faible consommation de carburant.
→ VILLES EUROPEENNES/AUSTRALIENNES : Moyenne densité et consommation de carburant.

Transports en communs : On doit respecter un horaire mais on peut faire des activités
pendant le trajet.
Au fil des années, privatisation de l’espace public par les aménagements liées aux voitures
(routes, places de parking).

EXEMPLES DE PROJETS LIÉS À LA MOBILITÉ


① THE BIG DIG À BOSTON (2007)
Grosse autoroute en
plein Boston qui était
originellement aérienne.
Le projet a été de tout
faire en sous-terrain pour
améliorer la qualité des
espaces publics.
→ Les routes à la surface
peuvent alors se
transformer en une série
d’espaces verts, sans
problèmes de bruit ou
d’odeur liés à la
circulation.
De plus, cela a obligé la ville à repenser en restaurer entièrement les égouts. Ceux-ci sont aussi
devenu plus facilement accessibles.

② GREEN LIGHT FOR MIDTOWN À NYC (2007 -2009


Gros problèmes liés à la
circulation à NYC : les
incidents avec les
piétons dus aux angles
obtus des routes.

→ Green light est donc


devenu tout droit avec
uniquement des angles
droits.

Le projet test était de


différencier les routes,
les pistes cyclables, les
trottoirs, les espaces
publics uniquement avec des couleurs au sol. Cela a très bien marché.
③ LES BERGES DU RHÔNE À LYON (2005 -2007)

Zone de parking le
long du Rhône se
transforme en espace
public et de détente.

④ LA BELLE LIÉGEOISE À LIÈGE (2016)

Passerelle exclusivement cyclo-


piétonne qui lie la gare des
Guillemins au centre-ville.
Chose qu’il était difficile de
faire avant

⑤ THE BICYCLE SNAKE À COPENHAGUE (2014)


⑥ HAVENRING À EINDHOVEN (2008)

La première passerelle piétonne/cycliste suspendue au monde permet de fluidifier le trafic


des voitures car plus de piétons ou de vélos à laisser passer. De plus, pas de problème
d’accidents entre voitures et usagers faibles.

⑦ RER EN RÉGION WALLONNE


Réseau Express Régional

→ On double les voies en passant de 2 à 4. Cela permet de créer 2 voies express avec peu
d’arrêts.
Cours du 27/11
Fin de cours précédant : projet combinant la question de l’énergie, de l’eau et
des déchets.

COURS D’AUJOURD’HUI : SUITE DE CES TROIS COMPOSANTES ET INTRO AU TRAVAIL.


Energie : Energie à l’échelle de la ville, du quartier. Idem pour la notion de
l’eau. Le but est de mettre en évidence les gestions et recherches de ces
éléments dans un projet urbain.
Allemagne : Pays le plus novateur en termes d’énergie renouvelable,
principalement n’énergie solaire.
La Belgique, quant à elle, est en train de réfléchir à un moyen pour faire ressortir
la question des ressources énergétiques pour se questionner sur les ressources
qui seraient actuellement disponibles. Quels sont les choix que l’on pourrait
mettre en place au niveau territorial ? Quelles sont les parts d’énergie
renouvelable que l’on pourrait utiliser ?
En Espagne : énormément de projets à énergie solaire.
Tous les projets en termes d’énergies renouvelables posent la question du
réseau (réseau de chaleur,…), de l’autonomie énergétique.
Différence énergie primaire et énergie finale ? Il y a une grande différence
entre l’énergie primaire et finale. Finalement il y a beaucoup de perte entre la
distribution d’énergie. Pour produire de l’énergie, il faut de l’énergie. Ensuite il
faut la distribuer. Et l’énergie finale c’est vraiment ce que vous avez utilisé au
sein de votre projet. Donc si par exemple, on mise sur de l’énergie électrique,
il y aura une série de besoins auxquels cette énergie devra réponde. C’est
pourquoi i faut tenir compte de l’énergie nécessaire à la distribution mais
également de l’énergie dont on a besoin pour fabriquer de l’électricité.
Diagramme de Sankeun : Manière de représenter les différents flux
énergétiques au niveau d’un territoire. Généralement, on y retrouve toutes les
productions énergétiques.

CRITÈRES RESTANT À ABORDER : PAYSAGE, EAU, DÉCHETS, ENERGIE ET VIE SOCIALE ET


QUESTION DES USAGERS.
Paysage : Question des trames vertes, impact sur la question du climat, du
microclimat, la question de la trame bleue,…
Ville de Stockholm : il y a eu un terrain en friche qui a été délaissé.
Actuellement : écoquartier. Ils ont traité la question des déchets, de la gestion
de l’eau. Il y a donc une relation entre les différentes composantes. Ça permet
aussi de représenter la ville comme étant un métabolisme.

LES 5 ÉNERGIES RENOUVELABLES :


L’énergie renouvelable désigne des énergies qui, à l'échelle humaine, sont
inépuisables et disponibles en grande quantité. Le but est de ne pas produire,
en phase d'exploitation, d'émissions polluantes (ou peu), et ainsi d'aider à lutter
contre l'effet de serre et le réchauffement climatique.
1) Géothermie : projets géothermiques : Saint- Ghislain ( alimentation de la
piscine), Mons (alimentation de l’hôpital). Sur le site de la Région
Wallonne il y a un ensemble de cartographies mettant en avant les sites
avec un potentiel géothermique. Quelle est la part de la géothermie ?
quelle est son utilisation ?
La géothermie est une énergie renouvelable provenant de l'extraction
de l'énergie contenue dans le sol. Elle peut être utilisée pour le
chauffage, mais aussi pour la production d'électricité. Il s'agit de l'une
des seules énergies ne dépendant pas des conditions atmosphériques.
En revanche, elle dépend de la profondeur à laquelle elle est puisée.
La géothermie profonde permet de produire de l'électricité. La
géothermie moyenne alimente les réseaux de chaleur urbains. La
géothermie à très basse énergie est celle exploitée par les pompes à
chaleur. Notons toutefois que pour que l'énergie géothermique
demeure durable, le rythme auquel est puisée cette chaleur ne doit pas
dépasser la vitesse à laquelle celle-ci voyage à l'intérieur de la Terre.

2) Énergie solaire : Il faut distinguer l'énergie solaire photovoltaïque de


l'énergie solaire thermique. L'énergie solaire photovoltaïque correspond
à l'électricité produite par des cellules dites photovoltaïques qui
reçoivent la lumière du soleil et sont capables d'en transformer une
partie en électricité.
Dans un système à énergie solaire thermique le rayonnement solaire est
employé pour chauffer un fluide. L'inconvénient de l'énergie solaire est
qu'il s'agit d'une énergie intermittente. Elle ne peut être exploitée que
lorsque le Soleil brille.

3) Energie éolienne : Les éoliennes produisent de l'énergie à partir du


déplacement des masses d’air. Elles exploitent l'énergie
cinétique du vent.
Les éoliennes peuvent être installées sur la terre ferme mais aussi en mer.
Tout comme l'énergie solaire, l'énergie éolienne est une énergie
intermittente. Les éoliennes ne produisent que lorsque le vent souffle. En
revanche, contrairement aux panneaux solaires, il peut être difficile
d'installer une éolienne dans son jardin. La technologie est plutôt
réservée aux grandes installations.
4) Énergie hydraulique : Le terme d'énergie hydraulique désigne l'énergie
qui peut être obtenue par exploitation de l'eau. Une catégorie
d'énergies moins soumise aux conditions météorologiques, mais qui reste
réservée à une production d'envergure. Dans les énergies hydrauliques,
on trouve :
• Les barrages qui libèrent de grandes quantités d'eau sur des turbines afin
de produire de l'électricité. En Belgique : pas de grand barrage connu.
• L'énergie qui joue sur l'énergie potentielle des marées, une énergie liée
aux différences de niveaux d'eau et aux courants que celles-ci induisent.
• L'énergie qui exploite les courants marins.
• L'énergie qui compte sur l'énergie cinétique des vagues et de la houle.
• L'énergie thermique qui peut être tirée de la différence de température
entre les eaux profondes et les eaux de surface.
• L'énergie qui produit de l'électrique grâce à la différence
de pression que génère la différence de salinité entre l'eau de mer et
l'eau douce.

5) Biomasse : La biomasse peut devenir une source de chaleur,


d'électricité ou de carburant. Plusieurs techniques peuvent être mises en
œuvre pour en tirer son énergie. L'énergie biomasse peut être produite
de manière locale. Mais il faut veiller, dans certains cas, à ce qu'elle
n'entre pas en concurrence avec la chaîne alimentaire.
L'énergie biomasse comprend :
• Le bois. Il peut produire de la chaleur, de l'électricité ou
des biocarburants.
• Les biocarburants, liquides ou gazeux, issus de la transformation de
végétaux comme le colza ou la betterave

Il est à noter que la biomasse ne peut être considérée comme une source
d'énergie renouvelable que si sa régénération est supérieure à sa
consommation.

L’eau : 2 grandes questions : la question des eaux pluviales, celle des eaux
usées et celle de l’eau potable.

Travail : analyser un territoire de Mons sur un carré de 500x500. Il faut analyser


ce territoire à travers un des critères.
On aura à disposition les travaux de l’année dernière. Il va falloir les améliorer
mais surtout de faire ressortir, en termes d’analyse, la question de la
vulnérabilité. En quoi ce territoire est vulnérable en termes de densité,
d’énergie, de mobilité,…
Il faut imaginer des scénarios, comment améliorer cette vulnérabilité ?
La cartographie, la manière de représenter le carré de 500x500 , l’analyse sont
les critères primordiaux de ce travail !

Cours du 11/12 :
LA MIXITÉ :
On différencie 3 grands types de mixité :

- Mixité sociale : mélanger les populations, dans certains pays, on retrouve des législations qui
impose une mixité sociale (comme la France qui impose 20% de logement sociaux pour
favoriser la mixité). La mixité sociale est assez difficile à être atteinte, car malgré un logement
de qualité, les populations font peu d’échange, ce pourquoi elle n’est pas un enjeu très
important dans les villes.
- Mixité de logement : c’est un des moyens pour travailler sur la mixité sociale (-> en lien) en
mélangeant plusieurs typologies de logement (jeunes><vieux, riches><pauvres,
chômeur><salarié, etc.)
- Mixité de fonctions : notre urbanisme actuel à un héritage monofonctionnel, faire du zonage
est une façon de créer des limites fonctionnelles, depuis toujours on a cette volonté de vouloir
bien séparer les choses (très ressenti à l’époque moderne, où chaque fonction était séparée)

Il faut bien différencier les grands objectifs des plans d’aménagements et les projets. Il y a souvent une
rupture entre ce qu’on souhaite, ce qu’on planifie et ce qu’on réalise.

Exemple de cas de mixité : Rotterdam.

La ville a connu une urbanisation très importante et est une ville économique très importante avec le
plus grand port européen. Ville détruite durant la seconde guerre mondiale et reconstruite selon une
logique très fonctionnel (par l’urbaniste Vantra) avec un quadrillage orthogonal mis en place, avec une
programmation principalement de bureau (ville économique).
Depuis, l’urbanisme a été revu avec une nouvelle planification :

Carré rouge : centre-ville, zone


historique -> stratégie : apporter et
conserver un pôle commercial

Triangle vert : zone verte et


équipement culturel (musée)

Triangle bleu : connexion avec le


fleuve (ancien port historique) et
conserver l’identité portuaire de la
ville
Rem Koolhaas, architecte de Rotterdam, projet ‘’ tour en barre ‘’

Ce projet ne fut jamais réalisé, mais a été exposé pendant des années à l’hôtel de ville de Rotterdam,
pour montrer à la population que des projets étaient en cours au niveau des friches industrielle,
montrer qu’il allait y avoir du changement, ce qui nous montre l’importance de l’image en architecture.

On est de plus en plus dans une logique d’opportunité, c’est partir de plusieurs projets en gestation,
où certains vont sortir et d’autre rester dans les cartons. À partir de ces projets, on va trouver une
logique de planification.

Dans le projet ‘’ tour en barre ‘’ on a presque tout : contact avec le fleuve, question de la verticalité
(importante à Rotterdam pour montrer la puissance économique)

La question de la verticalité, de la tour est un modèle qui n’est pas fort évoquer dans les villes
européennes. La tour aujourd’hui n’est plus la même que dans les années 60, aujourd’hui on a des tour
hyperperformante, polyfonctionnelle, en connexion avec l’espace extérieur.

La multifonctionnalité est très difficile à être atteinte au niveau du bâtiment en lui-même, dans les
grands projets. On a soit de grand ensemble multifonctionnel mais coupé du reste, soit on essaie de la
mettre en place mais les acteurs vont avoir difficile a jouer le jeu, déjà rien qu’au niveau de la
règlementation (par exemple pour un même bâtiment on a pas la même réglementation niveau accès
au pompier pour du logement que pour des bureaux) et les promoteurs ne s’y risque pas.

Dans une tour, en générale plus on monte, plus on privatise ! On a donc de grands équipements publics
au pied de la tour pour arriver a des parties plus privée (bureau, logement, hôtel, …) dans les hauteurs
(on peut retrouver souvent sur les derniers niveau un point de vue sur la ville)

Bâtiment entrepôt :

Volonté d’apporter de la mixité dans un bâtiment ancien. Avec un programme multifonctionnel


(commerce, bureau, logement) et un espace public valorisé en mettant en avant le coté portuaire.

Timmerhuis
Projet neuf / extension, on a un besoin d’agrandir les bureaux de l’hôtel de ville, donc on crée du public
en y ajoutant du privé et un équipement culturel. On profite de chaque opération pour mettre en place
cette mixité, logique de mixité très fine.

Mixité grosse → fine

logements
bureaux
bureaux
commerces
logements

commerces

Quand on travaille en mixité, on travaille avec des ratios, autant de m² de logements, bureaux,
équipements

Faire de la mixité au sein d’un quartier permet d’apporter de l’attractivité au sein de l’espace ( ex : un
quartier de bureau ne vivra pas le soir, sauf si on apporte d’autre fonction comme le logement, des
bars, etc)

Markt hall, MVRDV (élève de Rem Koolhaas), Rotterdam

Bon exemple de mixité fonctionnelle (mixité fine), volonté de traverser le bâtiment (connecte différent
espace), prolongation de l’espace public. Espace
public au pied, bureau et appartement dans les étages. Attention à ne
pas oublier les voitures qui sont toujours fortement présentent en Europe dans la mixité !

Master plan Rotterdam (friche industrielle)

Modèle vertical, implantation de tour,


composée de bureau majoritairement.

On u retrouve dans cette zone les tours de


Rem Koolhaas

De Rotterdam, de Rem Koolhaas


Le programme est au cœur du processus de conception du projet, on est plus dans l’architecture où
l’on répond à une demande, a un cahier de charge. On demande (de plus en plus) une réflexion sur le
programme, ce qui aura un impact sur les choix morphologique. On
peut appeler cela de la mixité programmatique, qui est fortement comparable avec la mixité
fonctionnelle

/!\ QUESTION D’EXAMEN POSEE CHAQUE ANNEE /!\


La charte d’Aalborg (1994) : c’est lors de cette charte qu’on décide d’arrêter le zonage et apporter de
la mixité sur le territoire.

Ce document a inspiré beaucoup de règlementation urbanistique et grand schéma directeur.

Tableau des inversions de points de vue entre la charte d’Athènes et la charte d’Aalborg :

Quand on demande d’analyser un territoire en diagnostic, on évoque de grand critères spatiaux (la
mixité en fait partie) et on peut les croiser avec le contenu (ce qu’on a sur le territoire, ce que fait la
population dessus, les activités qui s’y déroule, …)

Patrick Geddes, biologiste écossais, a fait des comparaisons entre la médecine et l’urbanisme et a créé
la machine à fabriquer la vie / à penser la ville, en combinant population, activité et lieux.
Ce tableau résume le contenu d’un territoire et comment on peut le croiser avec des critères spatiaux
(ex : densité de population, densité d’activité, densité de lieu)

Silodam, MVRDV, Amsterdam

Plus grand exemple de mixité, étude de quelle fonction on peut apporter dans un monolithe ou
comment apporter une diversité de logement dans un même bâtiment. Ici on a la volonté de travailler
avec divers matériaux pour donner une visibilité différente dans un bloc le plus simple.

Certains architecte qui se positionne sur les questions énergétiques, le programme doit être au cœur
de la transcription donc l’énergie doit être également au cœur du processus de la conception, idem
pour la gestion de l’eau, des déchets, …

Au niveau énergétique : apporter des systèmes qui permettent d’avoir des énergies renouvelable
(photovoltaïque, vent, biomasse, …) on développe le plus souvent les énergies solaires. On est sur une
question plus liée à l’ingénierie, comment apporter une production énergétique dans nos projets ? le
réflexe de l’architecte est de diminuer le besoin, travailler avec des matériaux qui vont diminuer les
besoins en énergies.

Ces 3 volet (énergie, eau, déchet) peuvent permettre de parler de métabolisme urbain : qu’est ce qui
rentre (au niveau de l’eau, l’énergie, les déchets) et qu’est ce qui sort du bâtiment, quartier, ville
(toujours au niveau de l’eau, l’énergie, les déchets). Est-ce qu’on traite tout sur place ? Est ce qu’on
est dans une logique locale ? globale ?

On parle du besoin et de la production mais entre les deux on retrouve aussi la question de stockage.

Projet de recherche a Aulnoy-lez-Valenciennes

Ce projet a démarré à partir de la question du stockage d’énergie. L’idée du projet en résumé : zone
de logement ouvrier de 5 ha à Aulnoy-lez-Valenciennes, l’idée était d’apporter une serre et des
logements autour avec du stockage inter-saisonnier c’est-à-dire que le surplus de calorie de la serre en
été est stocké et récupéré en hiver. Il y a aussi une volonté de maintenir une agriculture locale.

Projet // : récupérer les calories d’une usine d’incinération à Ivry, Paris, de les stocker en aquifère (dans
la couche du dogger, à plus de 2000m de profondeur) dans des doublet géothermique (bulle chaude
et froide dans le sol). Ivry est un territoire qui bouge beaucoup, avec de nouveau projet et on demande
aux urbanistes d’évaluer le besoin énergétique de leur projet (avantage sur la région de Paris, un
réseau de chaleur qui distribue des calories ainsi qu’un réseau de froid -> coté collectif)
Janvier Décembre

besoin en énergie d'un quartier apport en énergie de l'usine apport en énergie de la serre

En été on a toujours un minimum de besoin en énergie, pour chauffer l’eau sanitaire ! On peut réaliser
ce genre de courbe des besoins pour tout type de bâtiment (logement, bureau, commerce, …) L’idée
des urbanistes est de diminuer la courbe bleue avec des bâtiments plus performant.

Dans le cadre du projet de recherche on a cherché quel pouvait être l’écocité du projet avec le travail
en aquifère qui permet le stockage saisonnier, la relation entre la serre et le logement (contrainte ou
opportunité par rapport aux espaces tampon entre les 2), volonté d’avoir de la méthanisation (avec
les déchets organiques de la serre ou de l’ensemble du territoire).

Ce n’est pas parce qu’on va avoir une technologie et un appuis économique important qu’on peut se
permettre de faire des bâtiments plus énergivores ! il faut être performant !

La production énergétique mise en place n’est pas que pour le quartier nouveau en lui-même, mais
pour un quartier beaucoup plus énergivore autour de celui-ci → solidarité entre le neuf et l’existant.

Dans ce genre de projet on a 3 équipes :

- Equipe surface : architecte et urbaniste, quel sont les besoins du quartier ? quel est le budget ?
- Equipe système
- Equipe sous-sol : travail sur le comportement du sol

Dans ce genre de projet, on crée 2 scénarios, été et hiver.

Dans le cas de la gestion de l’eau, on constate 2 types de système : boucle ouverte et boucle fermée,
la boucle fermée, c’est un fluide caloporteur qui se balade dans les conduits, toujours dans le même
circuit.
On revient à l’introduction : avec la Vulnérabilité, Adaptation et Résilience

V A R

Pour faire ce travail d’analyse, on va un peu se baser sur la cadre de vie des gens. Et donc s’intéresser
plus à la question sociale, on peut alors se demander :

- Quelle est la place du citoyen dans la ville ?


- Quelle est la place des populations les plus fragilisées et est ce qu’on en tient compte ?
- Est ce qu’il y a beaucoup de SDF ?
- Quel est le taux de chômage ?
On peut aborder plein d’aspects sur la question du cadre de vie .

Mais en tout cas dans ce travail d’analyse, il faut traverser les 10 critères qui répondent aux grands
enjeux écologiques- sociaux -environnementaux -économiques pour dénoncer quelque chose. Pour
cela, il faut utiliser les bonnes données, les bons indicateurs et bien les représenter pour qu’on puisse
les interpréter. On pourra alors se dire qu’on tient quelque chose pour remédier à une grosse
problématique.

Vulnérabilité : (= ce en quoi on est vulnérable, ce qui ne va pas ). Dans le travail d’analyse, la


vulnérabilité serait une sorte de diagnostic du terrain = phase de diagnostic. On va alors montrer cette
analyse sur base d’un ensemble de critères. Il y a plusieurs angles d’attaques possibles qui ont été
expliqués tout au long du cours, des fois à travers des exemples qui sont essentiellement des critères
spatiaux.

Résilience : Le mot résilience est utilisé dans beaucoup de domaines : résilience en psychologie,
résilience des matériaux par les ingénieurs, la résilience d’un système économique en économie,
résilience d’un écosystèmes en écologie.

→Il faut donc une bonne définition : on banalise un système, on essaie de répondre à une certaine
vulnérabilité qui permettra d’apporter des réponses pour que le système puisse résister à un choc
(notion de risque à tenir compte), puisse retrouver un certain équilibre , puisse absorber un choc. Cela
signifie qu’on va devoir intégrer toutes les perturbations qui peuvent survenir dans une ville afin de
pallier à tous ces chocs, ces perturbations qu’elle peut rencontrer.

Ces chocs ne sont pas forcément des catastrophes naturelles ça peut être :

- le déclin d’un système industriel


- une croissance de la population
- une perte d’attractivité
- des enjeux climatiques`
- comment la ville fait face aux enjeux de la COP 25 ?
Il y a donc toute une série de problématiques : problématique sociale, environnementale qu’on
retrouve en milieu urbain.
ANALYSE DU TERRITOIRE :
Dans ce travail d’analyse vulnérabilité → résilience, il faut donc rechercher le contenu du territoire sur
3 grands secteurs (ci-dessous), à travers différent critère

1. Information sur la population : - quel type de population


- Comment intervient-elle dans la conception de
l’environnement urbain.

2. Toutes les activités, tous les usages


3. Environnement physique : bâti et non bâti

STRATÉGIE DE RÉSILIENCE ET RISQUE :


Il existe un gros réseaux de 100 villes résilientes (aujourd’hui il y a plus de 100villes) qui essayent de
mettre en place des stratégies de résilience. Parmi ces villes, on va en observer 2 qui mettent en place
tout un plan d’actions et qui travaillent sur les risques afin de développer cette résilience.

On ne va pas aborder tous les risques mais on va se concentrer sur le risque d’inondation.

• Risque inondation :
Dans le cas du risque inondation : la stratégie est de voir les capacités du système pour résister,
d’absorber et de récupérer l’eau. Ensuite, pour pallier à ce risque, on va mettre en place toute une
série d’actions comme :

- Construction de digues pour résister


- On va surélever les zones vulnérables en hauteur
- On va faire des villes flottantes
- On va dévier l’eau

Durant cette recherche, on s’intéresse donc au risque que l’on va analyser via des probabilités . En
effet, le risque étant imprévisible, on essaie malgré tout de connaître la prévisibilité, la probabilité que
ce risque arrive afin de prévoir les stratégies les plus appropriées.

Ce principe est souvent remis en cause car il y a plein d’incertitudes qui n’existaient pas avant et qui
sont liées au réchauffement climatique. Notamment par rapport :

→ à l’augmentation de population

→ la ville s’étale de plus en plus

→ les réseaux routiers sont saturés

→ en terme d’inondation, ces réseaux sont complètement saturés

→ cela crée de la vulnérabilité supplémentaire.

• La soudaineté du risque :
Dans tous les travaux probabilistes concernant les crues, on est souvent sur des crues lentes. C’est- à-
dire qu’ il faut pratiquement une semaine avant que la crue soit vraiment à son apogée donc on a le
temps de réagir.
Ce qui est vraiment dangereux c’est quand le risque arrive soudainement sans prévenir . A ce moment,
la notion de sécurité est mise à mal. Ces travaux probabilistes se basent sur les faits les plus courants
et donc ne prennent pas vraiment en compte les risques qu’on a pas vus venir parce que ca arrive
rarement.

• Les infrastructures critiques:


Lorsque la ville est confrontée à un choc, la première chose à faire est de protéger les infrastructures
critiques. Les infrastructures critiques sont les infrastructures dont la ville a absolument besoin pour
fonctionner : les hôpitaux, les réseaux routiers les plus importants,…

Exemple : la tempête Sandy à New York : pendant 1 semaine, il n’y a pas eu d’électricité.

• Atteindre sa capacité limite :


Un choc devient vraiment critique quand il commence à y avoir beaucoup de morts→ là le modèle
montre toutes ses limites. Mais généralement, quand il y a beaucoup de morts suite à une
catastrophe, c’est quand une infrastructure a lâché, s’est effondré. Si toutes les infrastructures
tiennent le coup, dans la majorité des crues, on a suffisamment le temps de réagir et de prendre un
ensemble de mesures pour qu’il y ai peu de victimes.

• Remarque :
Toutes les grandes infrastructures sont par la force des choses des infrastructures risquées.

On peut alors se poser une question :

« est-ce que c’est bien de construire des grandes infrastructures étant donné qu’on aura moins
d’espace pour absorber l’eau ? »

• Aléa centré >< Résilience :


Dans certains pays sensibles aux perturbations (exple inondation), on va s’intéresser aux :

- types de risques que ces infrastructures vont devoir surmonter (exple : infiltration, stabilité
du bâtiment due à la pression de l’eau,…)
- enjeux c’est-à-dire qu’est ce qui va se passer si ce risque arrive, qui sera touché, comment etc
(exple : si on a une petite population urbaine, le risque que des personnes soient touchées est
quand même moindre.)
→ Donc, la vulnérabilité tient compte du type de risques et des enjeux urbains : c’est ce qu’on appelle
l’aléa centré.

L’aléa centré : ce sont toutes les mesures prises, toutes les stratégies mises en place concernant 1 aléa,
1 perturbation bien connue sur le territoire. Donc, toutes les études probabilistes qui travaillent sur
des infrastructures critiques vont se focaliser, centrer sur 1 aléa.

>< Cela diffère avec le concept de résilience car lui, il essaie d’avoir une démarche beaucoup plus
globale. En effet, la résilience réfléchit à comment la ville peut pallier aux différents risques. Cette
démarche permet d’intégrer des résiliences plus sociales et des résiliences plus technico-
fonctionnelles (= la ville doit continuer de fonctionner).
Exemple de Rotterdam :

Rotterdam face aux risques d’ inondation :

- elle est située dans un delta


- aujourd’hui, on est confronté à la montée des eaux
- 80% du territoire est sous le niveau de la mer
- elle est au confluent de deux fleuves majeurs en Europe
- les pluies sont de plus en plus abondantes
→ donc trois origines du risque : par la mer, le fleuve et la pluie

Les stratégies développées à Rotterdam se font par rapport au port et avant tout sur des enjeux
économiques. En effet, Rotterdam est la ville économique des Pays-Bas. De plus, si le port ne
fonctionne pas, c’est toute L’Europe qui ne fonctionne pas car beaucoup de produits rentrent et
sortent par le port.

Le risque inondation se lie au risque économique .Dans ce cas, on travaille sur le multi risque. De plus,
Rotterdam est une ville avec une population assez diversifiée avec beaucoup d’inégalités entre les
populations. Donc, la résilience de la ville se fait avant tout sur la résilience sociale.

→risque inondation

→ risque économique

→ risque sociale

Remarque : certains modèles urbains vont faire le choix d’inonder telle ou telle zone pour protéger le
moteur économique du territoire et donc il y a certaine zone malgré une densité de population très
importante qu’on va moins protéger

LES OUTILS D’ÉVALUATION :


Les outils d’évaluation sont un ensemble d’objectifs, de critères qu’on doit développer pour avoir ‘’le
label ‘’ projet durable. (ce sont des documents officiels)

- BREAM: (Angleterre) pour faire des certifications.


- PHPP : énergie
- HQE : Référentiel quartier durable : (France) il y a 14 cibles (confort, gestion des performances,
santé,…)
- LEED : (Amérique du Nord)
- AQUA (Amérique du Sud)
- DGNB (pays de l’est)
- GRENN STAR (Australie)
- CASH BEEN (Japon)

• Un outil mono critère :


- Émissions de CO2 : (on s’intéresse à plein de sujets pour l’établir mais au final, on évalue
qu’un seul critère)
- Empreinte écologique
- Indice de développement du territoire
- Bilan carbone : (pour le bilan carbone, il y a tellement de paramètres que si mon voisin et moi
on fait ce bilan on aura pas la même réponse) mais ce qui est important ce sont les choses
qu’on va mettre en place après avoir fait cette analyse.
Les différentes étapes : - sensibiliser
- définir le champ de l’étude
- collecter les données
- Explorer des résultats
- Établir les pistes d’action de réduction
- Lancement des actions de réduction

LA RÉGION WALLONNE ET LE DURABLE :


La région wallonne s’est dit que ça serait bien de s’intéresser au quartier durable. Ils ont donc eux aussi
établi toute une liste de critères ( la localisation, la densité, la mobilité,…) Cependant, ce n’est pas une
réglementation mais plus une aide à la conduite.

Pour faire cette sorte de réglementation ,ils se sont inspiré de la « Charte du développement durable
de Paris ».

Cette charte sur Paris impose à chaque projet de Paris de respecter toute une série de critères :

- l’organisation des performances (système de gouvernance)


- Le cadre urbain chaleureux
- Gestion responsable environnemental

LE CONCEPT DE RÉSILIENCE:
• La menace devient une opportunité :
Dans un exemple d’étude qui analyse 5 territoires (comme Paris New York et Rotterdam ) et leur
résilience, on constate que le risque est plus important quand l’aléa est très proche de l’enjeux.
Explication avec l’inondation : on a construit historiquement les villes près des fleuves pour des raisons
économiques. Donc, la majorité de la population qui en plus augmente et produit de l’étalement urbain
se trouve à proximité de l’aléa : l’eau.

On remarque que dans toutes les stratégies présentées dans cette étude on utilise la menace, la
contrainte pour en faire une opportunité. En effet, tous les grands développements urbains qu’on
connaît viennent du développement de l’industrie. Cette industrie ayant disparu, on se retrouve avec
des terrains ‘’déserts‘’ qui représentent une contrainte. Aujourd’hui, cette contrainte se transforme
en opportunité puisque ces friches peuvent être transformées pour faire du développement urbain.

• Résilience et flexibilité :
On peut se demander jusqu’où on va dans la création d’infrastructure pour répondre à un aléa ? Car
dans certaines villes pour répondre à un aléa inondation : ils ont surélevé les trottoirs, relié les
bâtiments par des passerelles. Ils ont créé au finale beaucoup d’infrastructures qui ne servent qu’un
seul aléa : l’inondation→ il réponde donc à un aléa centré.

Il semble que plus on peut effacer ces infrastructures qui servent un aléa, plus on arrive à travailler sur
la mutualisation de cette infrastructure pour qu’elle serve à quelque chose d’autre, mieux c’est. Ca
demande de la flexibilité qui est une notion importante pour ce concept de résilience.
• L’adaptation de la ville par rapport à ses menaces :
La ville peut s’adapter de 3 manières différentes à ses menaces

Trois grandes manières de s’adapter:

- Capacité de résistance : on va diminuer la minéralité et augmenter la végétalisation.


- On va accepter que le territoire se transforme en terme d’adaptation on va avoir des logiques
très réactives .On va notamment permettre d’absorber le choc plutôt que l’éviter
- Changer le modèle dans lequel on vit.

• Jusqu’où se protéger ?
On peut se demander jusqu’où doit-on se protéger car certaines constructions bien que nécessaires
sont imposantes et couteuses. Maintenant pour aider à ces décisions au niveau de l’inondation, on va
avoir de plus en plus de logiciels qui font des simulations de crue.
Rotterdam : comme on l’a vu, il y a un enjeu économique et un grand
risque d’inondation.

« le plan Delta » : création un grand barrage de 200 m pour fermer le


delta. Il fallait que les bateaux puissent continuer de passer.

→ il faut pouvoir cibler jusqu’où on doit se protéger tout en permettant


à l’économie de fonctionner.

Manhattan: Depuis l’ouragan Sydney : ils connaissent des tempêtes de


plus en plus importantes.

Projet : création d’un espace à la pointe de Manhattan qui permet lors


de crue d’absorber l’eau, qui permet de calmer l’ilot de chaleur.

En même temps, ils créent une immense piste cyclable, un espace vert pour la ville, un brise lame pour
la biodiversité.

On utilise la menace de l’eau pour apporter un aménagement et répondre à d’autres enjeux sociaux
environnementaux. Au final, on ne voit même pas que ces aménagements ont été faits pour répondre
à une contrainte d’inondation.

Donc → à partir d’une contrainte, on en fait une ressource

→ principe de ville multifonctionnelle

→ flexibilité

Sinon, voilà les problèmes qu’on aurait rencontrés :

Enjeu mobilité : aéroport fermé, métro fermé pendant plusieurs jours, réseaux routiers saturés…

Enjeu économique : nombreuses personnes à évacuer, Wall Street fermé pendant 2 jours, hôpitaux
ne fonctionnent plus, 1 semaine sans électricité, les compagnies
d’assurance en ont marre de payer les réparations, des milliards de
dollars de réparation…

Enjeux sociaux : beaucoup de morts, de blessés, traumatismes,…


Certains problèmes ont des répercussions sur d’autres villes, d’autres endroits du monde :

Une centrale électrique inondée, il n’y a plus d’électricité dans les villes qui sont approvisionnées à
plus de 40km.

Grande production automobile américaine qui est fermée ayant des répercussions en Europe.

La crue de 53 qui a impacté tout le nord de l’Europe.

→ Il faut donc pouvoir bien jauger jusqu’où on doit aller pour se protéger de ces aléas et de toutes
leurs conséquences pour notre territoire et pour les autres. Il y a des fois des contradictions dans les
choix à faire mais c’est le travail des urbanistes de pouvoir trancher et de prendre une décision

• Action dans le technico -fonctionnel :


La plupart des stratégies de résilience les premières mesures vont se faire sur les infrastructures, sur
le technico fonctionnel. On va d’abord s’assurer de surélever les infrastructures pour se déplacer.
D’abord, les infrastructures pour la mobilité du piéton et ensuite on va regarder comment on peut
quitter le territoire quand tout est inondé. Comment puis-je me mettre à l’abris dans un territoire qui
est complètement inondé ?

• Le défaut du concept de résilience :


Le concept de résilience est assez adéquat cependant ça reste un concept flou et qui n’est pas encore
opérationnel.

La résilience dans différent domaines

>Matériaux : on regarde si un matériau peut se déformer et revenir à sa forme initiale.

>Psychologie : comment un individu peut-il se remettre d’un stress, d’un choc ?

>Écologie : retrouver un équilibre . On peut faire un parallèle entre la ville et la faune et flore qui
doivent s’adapter dans un écosystème la ville elle, doit s’adapter aux grands
changements.

→ On n’est pas dans un processus linéaire. On ne répond pas à un besoin. On essaie plus, d’avoir une
vision et de regarder quelles sont les capacités d’adaptation.

• Si on veut être résilient :


Dans le concept de résilience, on a une roue d’évaluation où on retrouve un ensemble de critères mais
ce qui est intéressant c’est qu’on va travailler sur 7 grands systèmes urbains. Si on veut réussir à être
résiliant, il faut réussir à faire un système :

- Intégrer
- Réfléchir :apprentissage
- L’ingéniosité
- Robustesse du système
- Redondance
- Flexibilité

Sur cette roue, ils ont recensé tous les types de risques qu’on peut avoir dans un territoire. Cela
regroupe le type de système qu’on veut mettre en place sur un territoire et l’ensemble des stratégies
qu’on va utiliser en fonction du type de risque.

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