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Thématique B : L'individu responsable dans son environnement

Module B1 : L’alimentation éco responsable


Cours 1 : les modes de production et leurs impacts

La problématique

Etat de l’agriculture en France


Conventionnel, raisonné, biologique, voire même biodynamique, les modes de production de l’agriculture
ont chacun un impact plus ou moins fort sur notre environnement. Et même si, aujourd’hui, les contraintes
économiques obligent les agriculteurs à tout faire pour diminuer leurs charges de production, les modes qui
s’inscrivent dans une perspective durable restent à encourager dans le cadre d’une alimentation responsable.
Ces modes de production garantissent en effet le maintien d’une agriculture à taille humaine, respectueuse
de l’homme, de la biodiversité, des animaux et des territoires.
Cependant, depuis plus de 30 ans, la tendance est la même : les petites exploitations disparaissent au profit
de structures moins nombreuses mais plus grandes. La France a perdu plus de la moitié de ses exploitations
en 25 ans. Selon le dernier recensement de 2015, il y a 474 000 fermes dans l'Hexagone contre plus d'un
million à la fin des années 80, et 664 000 en 2000. La superficie moyenne s'est accrue nettement. Elle
atteignait environ 61 hectares en 2013 contre 43 en 2000.
https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/la-ferme-france-une-eclaircie-en-2017-mais-un-horizon-toujours-sombre-202-135257.html
http://www.etiktable.fr/lalimentation-responsable/mode-de-production

Quel est la problématique évoqué dans le texte « Etat de l’agriculture en France » ?les modes de
productions de l’agriculture qui s’inscrivent dans une

1. Les modes d’agriculture

Document 1 : Les quatre types d’agriculture en France


Tous les agriculteurs ont leur propre manière de conduire leur exploitation. Il est toutefois possible de
classer ces façons d’exploiter en quatre grands types :
 L’agriculture conventionnelle : Fortement mécanisée, cette agriculture tend à atteindre un
rendement maximum des cultures. Elle prescrit donc l’emploi d’intrants (engrais chimiques,
produits de traitement des cultures…).
 L’agriculture raisonnée : Elle correspond à des démarches globales de gestion d’exploitation qui
visent, au-delà du respect de la réglementation, à renforcer les impacts positifs des pratiques
agricoles sur l’environnement et à en réduire les effets négatifs, sans remettre en cause la rentabilité
économique des exploitations. A ce jour, peu d’agriculteurs sont engagés dans cette démarche.
 L’agriculture durable (ou intégrée) : C’est une forme d’agriculture qui concilie des pratiques
respectueuses de l’environnement (hommes, milieux naturels, animaux) et des préoccupations
économiques. La fertilisation (engrais, amendements chimiques ou de synthèse) est pratiquée “au
plus juste”. Les exploitations sont de taille moyenne (jusqu’à quelques salariés ou saisonniers).
 L’agriculture biologique : Celle-ci rejette totalement l’emploi de produit chimique de synthèse. La
culture d’Organisme Génétiquement Modifié (OGM) est proscrite. Elle est aujourd’hui la base de
l’agriculture durable et limite largement les atteintes de la production agricole sur l’environnement
en protégeant notamment les ressources en eau.
Un autre mode de production plus anecdotique, souvent utilisé sur des productions spécifiques comme la
vigne ou les légumes, peut être utilisé. Il s’agit de la biodynamie, qui considère l’exploitation, comme une
entité vivante et se base sur les rythmes lunaires et cosmiques.
2 PSE -Module B1- Cours 1 : les modes de production et leurs impacts- AMartin – 1/4
Exercice 1 : Caractériser chaque mode d’agriculture en vous aidant du document 1 en complétant le
tableau ci-dessous

But Atteindre un rendement


recherché maximum des cultures

Méthode Méthode emploi d’intrants


utilisée engrais chimique

1. l’impact des différents types d’agriculture


a. l’impact de la surproduction
Document 2 : Physiologie de la plante Exercice 4 :
Relever, dans le document 2, les
minéraux consommés par la plante.
Indiquer ce qu’il en résulte pour le sol

Exercice 5 :
Relever, dans le document 3, le % de
terres cultivées en France

Exercice 6 :
Surligner, dans le document 3, ce
qu’utilise l’agriculture intensive pour
exploiter ces terres. Justifier cette
https://fertilisation-edu.fr/nutrition-des-plantes/les-besoins-des-cultures.html utilisation.

Document 3
Aujourd’hui, 12 % des terres dans le monde sont cultivées (54 % de la surface en France métropolitaine).
Les cultures agricoles sont les premières utilisatrices des sols. L’agriculture intensive utilise des produits
chimiques qui contribuent à la pollution des sols.
https://www.mtaterre.fr/dossiers/lalimentation-durable-cest-possible/alimentation-et-environnement-cest-quoi-le-rapport

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b. l’impact des engrais et pesticides
Document 5 : Un sol fertile ; comment ça marche ?
La fertilité du sol est le cycle
organo-biologique de la
matière organique fraiche
consommée et digérée par
l’activité biologique du sol
qui transforme les fibres
végétales en matière
organiques structurantes pour
le sol.
L’humus est l’excrément de
la consommation des résidus
végétaux (racine, feuilles,
pailles) par des invertébrés et
Konrad Schreiber : de la palante intrus à la plante intrant – 03 avril 2015 des micro-organismes

Document 6 : impact des engrais et pesticides sur le sol


Les engrais artificiels apportent directement les minéraux aux plantes. la population d’invertébrés et de micro
organismes ne peut dons plus se nourrir, elle meure et appauvrit le sol.
De plus, on peut retrouver des fortes teneurs de d’engrais dans les végétaux que l’on mange.
Les pesticides sont des substances actives utilisées pour tuer les organismes vivants qui détériorent les cultures
(insectes, herbes, champignons). On observe maintenant des résidus de pesticides partout : dans l’eau, l’air, les
brouillards et l’eau de pluie ! Les pesticides sont également présents dans nos aliments : près de 50% des fruits et des
légumes produits par l’agriculture intensive en contiennent.
Nos organismes hébergent ainsi des centaines de molécules toxiques dont de très nombreux pesticides, qui peuvent
avoir des effets néfastes sur notre santé et sur notre environnement :
 Effets sur l’homme : Cancer, malformations congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ;
 Effets sur l’environnement : Effondrement de la biodiversité sauvage (abeilles, libellules, amphibiens),
pollution de l’air et du sol, raréfaction d’espèces
https://www.goodplanet.info/actufondation/2019/03/18/semaine-pour-les-alternatives-aux-pesticides-un-avenir-sans-pesticides-pour-preserver-la-biodiversite-2/

Document 7 : produits phytosanitaires et pollution


Avec la pluie, les produits phytosanitaires non absorbés par les plantes sont entraînés vers les nappes
phréatiques ou les rivières et peuvent être transférés vers les plantes, les animaux et les êtres humains. De
plus, les sols sont une ressource naturelle non renouvelable.
https://www.mtaterre.fr/dossiers/lalimentation-durable-cest-possible/alimentation-et-environnement-cest-quoi-le-rapport

Exercice 2 : Relever, dans le document 5, les acteurs de la fertilité du sol

Exercice 3 : Expliquer, à l’aide du le document 6, le rôle des engrais artificiels et le phénomène


d’appauvrissement du sol à long terme par les engrais artificiels

Exercice 4 : Relever, dans le document 6, le rôle et les conséquences des pesticides sur l’environnement

Exercice 5 : Indiquer, en vous aidant du document 7 le devenir des produits phyto sanitaires quand ils ne
sont pas absorbés par la plante

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c. L’impact d’une agriculture sur mécanisée

Document 8 : Un sol fertile ; Quelle pratiques polluent?


Tout ce qui perturbe le cycle
organo-biologique de la matière
organique fraîche constitue un
facteur de dégradation de
l’environnement : le travail du
sol détruit les habitats et les
habitants du sol conduisant à
l’érosion, au lessivage des
nitrates, à la battance aux
transfert phytos, à la production
de NO²

Konrad Schreiber : de la palante intrus à la plante intrant – 03 avril 2015

Exercice 4 : Expliquer, à l’aide du document 8, en quoi la mécanisation intensive appauvrit les sols

d. l’impact des productions hors saison

Document 9 :Les tomates d’hiver


Nous sommes en décembre. Dans le supermarché, vous trouvez des tomates marocaines et des tomates
belges. Dans cet assortiment, quelles tomates sont les plus écologiques ?
Les tomates marocaines sont produites sous abris, sans chauffage ni éclairage artificiels, depuis la fin
novembre jusqu’au mois de mars ou d’avril, avec un pic de production en décembre. Elles présentent des
coûts liés au transport (souvent par bateau puis camion, en grandes quantités) mais peu de coûts
écologiques de production.
Les tomates belges sont produites en hiver sous serre chauffée, avec éclairage artificiel. Dans ces
conditions, on peut les produire 12 mois sur 12. Si cette tomate est un produit local, et que sa distance entre
producteur et consommateur est faible, elle a néanmoins le gros désavantage d’entraîner des coûts
écologiques importants liés à la production.
La tomate présentant l’empreinte écologique la plus faible est dès lors… marocaine, à cette saison.
L’auriez-vous pensé ?
Moralité : manger local, oui, mais attention ! Pas hors-saison !
Note : Dans le critère écologique, nous n’avons pas pris en compte l’aspect phytoprotection (pesticides) :
quelles sont les normes en vigueur et la qualité des contrôles dans le pays de production ?
https://agriculture-natpro.be/2014/07/18/produire-a-contre-saison-oui-mais/

Exercice 5 : Comparer, à partir du document 9, les modes de production des tomates d’hiver et compléter
le tableau proposé
tomates marocaines tomates belges.
Modes de production

Cout écologique de
production
Cout écologique de
transport
Emprunte écologique
Exercice 6 : Surligner, dans document 9, le conseil à respecter
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Module B1 : L’alimentation éco responsable
Cours 2 : les labels
Un label est une étiquette ou marque spéciale créée par un syndicat professionnel et apposée sur un produit
destiné à la vente, pour en certifier l'origine, en garantir la qualité et la conformité avec les normes de
fabrication.
Exercice 1 : Nommer qui est à l’origine d’un label :

Document 1 : le Label AB et l’eurofeuille


Plusieurs chartes de bonne conduite agricole existent aujourd’hui, mais seule la marque AB (agriculture
biologique) est reconnue par les pouvoirs publics et par l’Europe. Il implique le respect d’un règlement
européen et, en France, d’une charte gérée par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) et
garantit donc un mode de production respectueux de l’environnement.

Ces deux logos garantissent aux consommateurs que le


produit est 100 % bio ou qu’il est composé d’au moins
95 % de produits issus de l’agriculture biologique.

Le label Agriculture biologique (ou label AB) est un label de qualité français créé en 1985, et fondé sur
l'interdiction d'utilisation de produits issus de la chimie de synthèse. Il permet d'identifier les produits issus
de l'agriculture biologique.
Propriété du ministère français de l'agriculture, la marque AB est définie par celui-ci et promue par
l'Agence bio.
En janvier 2009, l'entrée en vigueur du nouveau règlement européen sur l'agriculture biologique met un
terme au principe de subsidiarité, afin de simplifier les réglementations et limiter les distorsions de
concurrence. Les réglementations publiques nationales concernant l'agriculture biologique, comme le label
AB, ne sont ainsi plus autorisées. Le logo français « AB » reste d'utilisation volontaire, mais laisse place au
logo européen, moins contraignant et autorisant notamment la présence de traces accidentelles d'OGM.
Surnommé « eurofeuille », le label bio européen remplace progressivement le logo AB
https://fr.wikipedia.org/wiki/Label_Agriculture_biologique.
Exercice 1 : Préciser ce qu’assure le label AB.

Exercice 2 : Préciser ce qu’assure logo européen .

Exercice 3 : Justifier l’intérêt de ces labels pour le producteur et pour le consommateur

Intérêt du label pour le producteur Intérêt du label pour le consommateur

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Module B1 : L’alimentation éco responsable
Cours 3 : les modes de distribution et leurs impacts

S’alimenter responsable, c’est privilégier autant que faire se peut les produits alimentaires issus des modes
de production les moins polluants, à commencer, bien sûr, par l’agriculture biologique tout en favorisant les
circuits courts et les producteurs locaux.
http://www.etiktable.fr/lalimentation-responsable/mode-de-production/

1. L’impact environnemental des parcours de nos aliments

Document 1 : De la ferme à notre table, des milliers de kilomètres parcourus

Pour leur grande majorité, le parcours des aliments que nous consommons aujourd’hui nécessite de
nombreuses étapes qui englobent la production des composants de base, végétaux ou animaux, leur transport
vers les ateliers ou les usines de transformation, leur emballage, leur conservation, la logistique de leur
distribution et leur utilisation dans notre cuisine. Chacune de ces étapes est gourmande en énergie et source
d’atteinte importante à l’environnement, en particulier par la production de gaz à effet de serre (GES).
De la ferme à la coopérative, de la coopérative à l’usine, de l’usine au grossiste, du grossiste au
supermarché, du supermarché à notre domicile, chaque étape du parcours d’un produit alimentaire coûte en
énergie et produit des gaz à effets de serre contribuant au réchauffement de la planète.
Même si certaines techniques comme l’agriculture biologique diminuent sensiblement l’impact de cette
activité sur l’environnement, la production agricole émet elle-aussi des GES tels que le protoxyde d’azote
issu de l’utilisation d’engrais azotés, du méthane produit par les pets et rots d’animaux ou du dioxyde de
carbone (le CO2) généré par l’utilisation de carburant pour les engins agricoles ou le chauffage de serres.
La transformation et la conservation sont aussi de gros producteurs de GES, en particulier la chaîne du froid,
nécessaire à la conservation de la qualité des produits, mais génératrice en particulier de gaz fluorés très
toxiques pour l’environnement.
Les deux tiers des emballages qui passent par une famille française chaque année sont d’origine alimentaire.
Leur fabrication, comme leur destruction ou leur retraitement, nécessitent aussi beaucoup d’énergie et
produisent également des GES.
Le transport génère énormément de GES, surtout s’il est long. Une étude récente a montré qu’un pot de
yaourt peut parcourir 9 000 kilomètres avant d’arriver dans notre assiette… (Étude réalisée en 1993 par une chercheuse
allemande autour d’un yaourt aux fraises fabriqué dans une coopérative de Stuttgart )
http://www.etiktable.fr/lalimentation-responsable/parcours-dun-aliment/

Exercice 1 : Identifier, pour chacune des étapes du parcours du produit alimentaire les origines
d’émission de gaz à effet de serre et compléter le tableau ci-dessous

Etapes du parcours du produit alimentaire Origines d’émission de gaz à effet de serre

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2. Les canaux de distribution
Un canal de distribution est l’itinéraire suivi par un produit pour aller du producteur au consommateur.
Il existe 3 canaux : ultra court ;
court et long

Exercice 2 : Dénombrer le nombre d’intermédiaire entre le producteur et le consommateur


- dans le cadre d’un canal ultra court :
- dans le cadre d’un canal court :
- dans le cadre d’un canal long :
Exercice 3 : Cocher le canal de distribution qui correspond à chaque situation et justifier
Type de canal
Situation Justifications
Ultra court court long
Mr Lacombe, producteur de melon charentais écoule sa production X
sur le bord des routes en été
La société Xéres achète une partie de la production de vin de Mr X
cidre, qu’elle revend au réseau de caviste
Mr taupe vend ses fruits et légumes sur le marché X
Mr Brit vend ses fromages de chèvre aux restaurateurs de la région X
qui les servent à leur client
En magasin spécialisé en vente de fruit et légumes, le commerçant X
détaillant se fournit auprès d’un grossiste qui achète lui-même en
quantité importante les fruits et légumes auprès des producteurs
Exercice 4 : Comparer chaque situation évoquée dans les situations ci-dessous en complétant le tableau proposé
Situation 1 : L’AMAP (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne) : exemple de circuit court
Madame G s’est engagée pour 6 mois auprès d’une AMAP à acheter chaque semaine un panier de fruits et légumes
frais payable d’avance à un prix plus juste pour le producteur.
Madame G apprécie le gout des produits frais, cultivés sans pesticides et engrais chimique. Elle aime aussi contribuer
à faire vivre un agriculteur local avec lequel elle a des contacts….mais elle regrette de ne pas pouvoir choisir ses
produits et de devoir se rendre en voiture à heure fixée par l’AMAP
Situation 2 : Le hard discount : exemple de circuit long
Loïc et Noémie effectuent une bonne part de leurs courses alimentaires en moins de 30 minutes dans un hard discount.
La présentation des produits est plus simple et le choix plus restreint qu’en supermarché : ils sont moins tentés de
dépenser, perdent moins de temps dans les rayons, et les prix sont en général inférieurs. Ils déplorent le manque de
goût de certains fruits vendus dans ce supermarché en raison de leur conservation au froid depuis le lieu de production
parfois très éloigné.

Nom du lieu d’achat


Type de circuit
Avantages

Inconvénients

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Module B1 : L’alimentation éco responsable
Cours 4 : Pour une consommation éco responsable : choix individuels

1. La notion de développement durable

document 1 : Choix individuels répondant aux exigences du développement


durable
Le consommateur, par ses choix alimentaires, participe ou non au développement
durable. S’inscrire dans un dynamique de développement durable, c’est se donner les
moyens de répondre à nos besoins présents sans compromettre les générations futures
et en cherchant un équilibre entre les actions économiques, écologiques et sociales.
Choisir les fruits et légumes de saison, les productions locales, les espèces animales
non menacé, éviter les emballages et les produits importés de loin sont des actions
éco-citoyenne et éco-responsables qui s’inscrivent dans une démarche de
développement durable

Exercice 1 : Donner, à partir du document 1, la définition de développement durable

Exercice 2 : A partir du document 1, justifier les comportements de consommateurs éco responsables face à leur
alimentation et indiquer sur quelle composante du développement durable elles ont des répercussions

Comportements éco Justifications Répercussion sur l’aspect


responsable écologique économiqu social
e
Choisir fruits et légumes X
de saison
Choisir des productions X X X
locales
Choisir des espèces non X
menacées
Eviter les produits sur X X
emballés

Eviter les produits X X


importés de loin
Choisir des produits pour X
lesquels les salariés ont
été rémunérés dignement

2. Consommer de façon éco responsable en choisissant ses canaux de distribution

Document 2 : Transport de produits alimentaires et pollution


Le transport par avion est environ 40 fois plus émetteur de GES que le transport par bateau ! Le transport
routier (camions) est 4 fois plus émetteur que le transport ferroviaire et 6 fois plus que le transport fluvial.
Transport des aliments du lieu de vente au domicile : faire ses courses en voiture est 3 fois plus polluant
que de prendre les transports en communs. Le vélo et la marche, quant à eux, n’émettent aucun gaz à effet
de serre ! https://www.actu-environnement.com/ae/news/fondation_hulot_consommation_fraise_printemps_5925.php4

Exercice 3 : A l’aide du document 2 et de vos connaissances, nommer les canaux de distribution à


privilégier dans le cadre d’u développement durable et justifier votre réponse

2 PSE -Module B1- Cours 4 : pour une consommation eco responsable : choix individuels. AMartin – 1/2
3. Consommer de façon éco responsable en limitant les emballages

Document 3 : produits alimentaires et emballages


Les emballages alimentaires représentent une bonne part de nos déchets ménagers. Aussi faut-il prendre soin
de les éviter au maximum, de choisir ceux dont la fabrication est la plus neutre pour notre environnement
(une brique alimentaire d’un litre rejette 83 grammes de CO2 contre 143 pour une bouteille plastique).
Quelques conseils de bons sens :
 privilégier les aliments en vrac;
 n’acheter que le nécessaire ;
 éviter les portions individuelles ou les lots et leurs suremballages souvent pléthoriques ;
 faire attention aux logos qui indiquent si le matériau d’un emballage est recyclable ou biodégradable, par
exemple le cercle de Moebius en triangle vert ;

 et, naturellement, bien veiller au recyclage des emballages en les triant suivant des directives de votre
déchetterie.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/fondation_hulot_consommation_fraise_printemps_5925.php4

Exercice 3 : Retrouver les conseils du document 3 répondant à chacune des justifications ci dessous
justifications conseils
Plus l’aliment est conditionné en gros ; moins
il y a d’emballage donc moins de déchets

Pour protéger la qualité de l’air

Limite le gaspillage alimentaire et la


production de déchets

ce logo signifie que


le produit est
réellement
recyclable

Limite les emballages donc les déchets

Un emballage recyclable n’a aucun intérêt si


on ne le dirige pas vers une filière de
revalorisation

2 PSE - Module B1- Cours 4 : pour une consommation eco responsable : choix individuels. AMartin – 2/3
4. Consommer de façon éco responsable en limitant le gaspillage alimentaire

Document 4 : Éviter les gaspillages


D’après une étude de l’Ademe de 2010 (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), chaque
français gaspille chaque année 20 kilos de denrées alimentaires, 13 kilos pour les restes de repas et les fruits
et légumes abîmés, et 7 kilos d’aliments encore emballés.

Des gestes simples peuvent donc limiter efficacement nos gaspillages :


 établir une liste de ses courses, s’y maintenir et ne pas céder aux tentations des offres
commerciales qui, finalement, incitent à des achats superflus et augmentent ainsi le coût du
« panier », ce qui ne se fait pas en vente directe ;
 mieux gérer son réfrigérateur en plaçant les aliments à leur juste place en respectant les zones plus
ou moins froides de celui-ci ;
 placer les légumes soit dans le bac à légumes du réfrigérateur, soit dans un endroit frais et
sombre ;
 bien emballer les restes pour éviter qu’ils ne se dégradent, et apprendre à les cuisiner ;
 respecter les doses par personne pour éviter ces restes ;
 et, bien sûr, composter nos déchets organiques pour le plus grand bien de nos jardins ou de nos
jardinières.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/fondation_hulot_consommation_fraise_printemps_5925.php4

Exercice : Calculer la quantité annuelle de déchets alimentaire pour une famille de 5 personnes et
préciser la part des aliments encore emballés qui sont jetés

Exercice 3 : Retrouver les conseils du document 3 répondant à chacune des justifications ci dessous
justifications conseils
Il n’y a ni offres commerciales, ni tentation
d’achats superflux
Cela évite de jeter des aliments qui se sont
mal conservés

Cela permet d’utiliser les restes


Cela permet de valoriser les déchets
organiques

2 PSE -Module B1- Cours 4 : pour une consommation eco responsable : choix individuels. AMartin – 3/3
Module B1 : L’alimentation éco responsable
Cours 5 : Pour une consommation éco responsable : Mesures collectives

Document 1 : Les données du problème


10 millions de tonnes : Le poids du gaspillage alimentaire en France, soit une valeur de 16 Mrds €, dont
2,3 millions de tonnes invendues en grandes surfaces en France.
Ce gaspillage alimentaire est inacceptable quand on sait qu’il contribue à l’épuisement des sols, à la
pollution de l’environnement et à l’augmentation des déchets
Exercice 1 : Surligner dans le document 1 l’ampleur du gaspillage alimentaire en France ainsi que son
cout économique
Exercice 2 : Encadrer, dans ce document, ce qui justifie que ce problème relève de décision politique pour
impulser des mesures collectives

Document 2 : La loi Alimentation 2018 (ou« loi EGalim » ou « loi alimentation de 2018 » ou « loi agriculture et alimentation »)
La loi du 30 octobre 2018 pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire
et une alimentation saine, durable et accessible à tous, couramment appelé « loi Alimentation », est une loi
française issue des États généraux de l'alimentation lancés en 2017 réunissant la société civile :
consommateurs, industriels de l'agroalimentaire, commerces de la grande distribution et pouvoirs publics.
Cette loi vise à rétablir l’équilibre des relations commerciales producteurs-grande distribution et rendre
accessible une alimentation saine et durable pour tous les consommateurs.
Elle est adoptée par le Parlement le 2 octobre 2018 et promulguée le 30 octobre 2018. Elle contient les
mesures suivantes :
Assurer le revenu des producteurs
 Construction du prix à partir des coûts de production et des prix de marché (indicateurs de référence élaborés
par les interprofessions) ;
 Seuil de revente à perte relevé de 10 %.
Améliorer les conditions sanitaires et environnementales de production
 Interdiction des néonicotinoïdes et des produits à mode d’action identique pour protéger la biodiversité des
abeilles ;
 Séparation des activités de vente et de conseils des produits phytosanitaires ;
 Suspension de l'emploi du dioxyde de titane dans les produits alimentaires (E171) utilisé couramment dans les
confiseries, les desserts, les crèmes glacées, les sauces d'assaisonnement ou encore les plats préparés ;
 . Renforcement de la protection des riverains habitant à proximité des zones de traitements phytosanitaires.
Renforcer le bien-être animal
 Extension du délit de maltraitance animale et doublement des peines encourues ;
 Possibilité pour les associations de protection animale de se porter partie civile ;
 Expérimentation de la vidéo-surveillance dans les abattoirs ;
 Interdiction de mise en production de nouveaux bâtiments d’élevage de poules pondeuses en cage ;
 Extension du délit de maltraitance animale en élevage aux activités de transport et d'abattage ;
 Désignation d'un responsable de la protection animale dans chaque abattoir ;
 Expérimentation de la vidéo-surveillance dans les abattoirs volontaires.
Favoriser une alimentation saine, sûre et durable
 Obligation pour les restaurants collectifs de s’approvisionner avec au moins 50 % de produits locaux ou sous
signes d’origine et de qualité dont 20 % issus de l’agriculture biologique à partir de 2022 ;
 Étiquetage de l’origine du miel obligatoire.
Réduire l’utilisation du plastique
 Tous les contenants alimentaires de cuisson, réchauffe et de service en matière plastique dans les cantines sont
interdits en 2025 ou 2028 pour les communes de moins de 2 000 habitants ;
 Bouteilles, touillettes et pailles en plastique sont interdites en 2020 ;
 Possibilité d'emporter les aliments ou les boissons non consommés dans les restaurants et les débits de
boissons (avec mise à disposition par les professionnels de contenants réutilisables ou recyclables).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_pour_l
%27%C3%A9quilibre_des_relations_commerciales_dans_le_secteur_agricole_et_alimentaire_et_une_alimentation_saine,_durable_et_accessible_%C3%A0_tous#cite_note-24

Exercice 2 : Surligner dans le document 2 les mesures prévues par la loi qui auront un impact
environnemental direct et un impact sur la qualité des aliments consommés
2 PSE -Module B1- Cours 5 : pour une consommation eco responsable : mesures collectives . AMartin – 1/1
Thématique B : L'individu responsable dans son environnement
Module B1 : L’alimentation éco responsable

SYNTHESE

1. les modes d’agriculture

conventionnelle Raisonnée et durable biologique


But atteindre un rendement renforcer les impacts positifs limite largement les
recherché maximum des cultures. des pratiques agricoles sur atteintes de la production
l’environnement et à en réduire agricole sur
les effets négatifs l’environnement en
protégeant notamment les
ressources en eau.

2. l’impact des productions agricoles


 l’impact de la surproduction : épuisement des sols en minéraux
 l’impact des engrais et pesticides : appauvrissement du sol en invertébrés et microrganismes et
effondrement de la biodiversité sauvage (abeilles, libellules, amphibiens), pollution de l’air et du sol,
raréfaction d’espèces
 L’impact d’une agriculture sur mécanisée : érosion des sols
 l’impact des productions hors saison : augmentation des couts de production et de transport

3. les labels
 signification du label AB : interdiction d'utilisation de produits issus de la chimie de synthèse

 signification du logo européen : interdiction d'utilisation de produits issus de la chimie de synthèse mais
possibilité de traces accidentelles d’OGM

4. canaux de distribution et nombre d’intermédiaires entre producteur et consommateur

- dans le cadre d’un canal ultra court : 0


- dans le cadre d’un canal court : 1
- dans le cadre d’un canal long : 2 ou plus

5. consommer eco responsable


 une loi encadrant la consommation et des mesures collectives : Interdiction des néonicotinoïdes ; 50 %
de produits locaux dans les cantines ; interdiction des contenants en matière plastique dans les cantines ;
interdiction des bouteilles et vaiselles en plastique …
 des actions individuelles : Choisir fruits et légumes de saison, Choisir des productions locales, Choisir
des espèces non menacées, Eviter les produits sur emballés, éviter le gaspillage alimentaire, acheter en
vrac….

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