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Férinel[modifier | modifier le code]

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Dès sa sortie de l'école, en 1971, Bernard Arnault rejoint l'entreprise familiale.
Nommé directeur de la construction de l'entreprise en 1974, il est promu directeur général en
1977 à l'âge de vingt-sept ans, avant de succéder à son père à la tête de la société en 1978. Il
convainc son père Jean de vendre toutes les activités BTP de Ferret-Savinel pour 40 millions de
francs, puis de reconvertir l'entreprise dans la promotion immobilière. Sous le nouveau nom
commercial de Férinel, la nouvelle société se spécialise dans les appartements de tourisme avec
le slogan « Férinel, propriétaire à la mer ».
Les États-Unis[modifier | modifier le code]
En 1981, en réaction à l'élection de François Mitterrand — dont il redoute le programme
économique socialiste25 — il s'expatrie aux États-Unis. Il laisse la gestion de l'entreprise française
à Michel Lefebvre, son homme de confiance26.
En Amérique, Bernard Arnault fonde l'entreprise Férinel Inc. et fréquente le promoteur
immobilier Donald Trump27,28.
Il revient en France en 1984 après avoir réalisé un projet immobilier, The Princess, en front de
mer, à Palm Beach en Floride. La proximité d'une centrale nucléaire et des défauts de conception
font du projet un échec. Le journaliste Airy Routier estime que Bernard Arnault et son associé
« se font avoir comme des bleus ». Arnault, quant à lui, soutient le contraire25.
Férinel sera rachetée en 1995 par la Générale des eaux puis renommée Nexity29.
Boussac et Christian Dior[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Christian Dior (entreprise).
En 1984, Bernard Arnault est de retour en France. Un de ses amis, Michel Godé, lui présente le
dossier Boussac, dont le gouvernement de Laurent Fabius, en conflit avec les frères Willot,
n'arrive pas à se dépêtrer. Depuis les années 1970, le groupe Boussac, racheté en mai 1978 par
les frères Willot, fait face, comme l'ensemble de la filière textile européenne, à de grandes
difficultés économiques30. Cette situation économique précaire dissuade les investisseurs.
Les gouvernements français successifs souhaitant trouver une solution industrielle à cette
impasse et, du fait des enjeux importants en matière d'emploi, accordent 999,9 millions de francs
d'aides et subventions entre 1982 et 1985 au groupe Boussac31.
Le groupe Boussac possède alors Christian Dior (sauf les parfums, alors séparés depuis les
années 1970), le grand magasin Le Bon Marché, l'enseigne de distribution Conforama et le
fabricant de couches Peaudouce32. En décembre 1984, bien qu'il ne soit à l'époque qu'un petit
promoteur immobilier, Bernard Arnault est sélectionné par les pouvoirs publics pour reprendre le
Groupe Boussac et toutes ses entités. Bernard Arnault souhaite s’emparer de Dior et rachète le
groupe Boussac, alors en difficulté, en promettant de maintenir l'emploi et « la survie du groupe
en évitant son démantèlement »6,33.
Bernard Arnault, qui a besoin de fonds pour mener cette opération, bénéficie de l'appui de
la banque Lazard en la personne de l'influent Antoine Bernheim, surnommé « le banquier faiseur
de rois ». Lors de ce rachat, Bernard Arnault, à travers le groupe Férinel, s’engage dans un
document de quarante-quatre pages à maintenir 12 252 des 16 000 emplois du groupe Boussac
Saint frères. Bien qu'ayant obtenu des subventions publiques de l’État pour ce rachat, il
n’honorera jamais sa parole, et quelques mois plus tard, seuls 8 700 des 12 252 emplois garantis
subsistent ; il démantèle partiellement le groupe, ne conservant que Christian Dior et Le Bon
Marché. La vente de Peaudouce au groupe suédois Mölnlycke finira de réduire les emplois du
groupe Boussac. Bernard Arnault restructure les activités du groupe, notamment le textile
revendu au groupe Prouvost et Conforama à son rival Pinault Printemps Redoute. De
15 000 employés, le groupe en conserve 8 000 quelques années après le rachat34.
En 1987, la Commission européenne estime que les aides accordées par l’État français ont
faussé le jeu de la concurrence au sein des États membres et exige du groupe de Bernard
Arnault le remboursement de 338,56 millions de francs, y compris des aides datant d'avant le
rachat par Bernard Arnault, lorsque l'entreprise était une société à capitaux publics35. Critiqué
pour avoir touché plus de 750 millions de francs d'aides publiques en échange de sa promesse
de sauvetage du groupe, Bernard Arnault doit finalement rembourser près de la moitié de ces
aides dans les années 1990, malgré son refus initial de rembourser ces subventions au motif
que, Boussac étant avant son rachat une société à capitaux publics, l'État se versait ces aides à
lui-même36.
Avec un investissement personnel de seulement quarante millions de francs et l'aide du banquier
Antoine Bernheim, Bernard Arnault a ainsi pris le contrôle de Boussac qui, en 1987, vaut huit
milliards en bourse, ce qui en fait l'un des hommes les plus riches de France. Cela lui permettra
ensuite de prendre le contrôle du groupe de luxe LVMH37.
Bernard Arnault devient PDG de Dior en 1985 et réunit, en 1989, les parfums et la couture au
sein de la holding Christian Dior SA. Cette holding a alors pour filiales Christian Dior Couture et
LVMH, qui possède la marque Parfums Christian Dior, anciennement propriété de Moët-
Hennessy38.
LVMH[modifier | modifier le code]
Article principal : LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton.

Années 1980[modifier | modifier le code]

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À la suite du krach d'octobre 1987, Bernard Arnault, appuyé par son banquier personnel Antoine
Bernheim, fait l'acquisition d'actions LVMH. Ce tout nouveau groupe de luxe est issu de la fusion
le 3 juin 1987 de deux groupes français : Moët Hennessy (Champagne Moët &
Chandon, Champagne Ruinart, Champagne Mercier, Champagne Canard-Duchêne,
cognac Hennessy) et Louis Vuitton (Louis Vuitton Malletier, Givenchy, Champagne Veuve
Clicquot Ponsardin).
L'année suivante, en 1988, le groupe est à la recherche d'investisseurs.
Le PDG de Louis Vuitton, Henry Racamier, et les actionnaires demandent à Bernard Arnault de
prendre une participation plus importante dans la société. Avec plus de 25 % des actions,
Bernard Arnault devient l'un des actionnaires principaux du groupe.
À la même période, la direction de LVMH connaît de fortes difficultés : outre la mésentente entre
les familles, les deux coprésidents issus de la fusion entre les deux entreprises (Henry Racamier
pour Vuitton et Alain Chevalier pour les vins et spiritueux) divergent quant aux choix stratégiques
du groupe, paralysant ainsi le développement de LVMH. Alain Chevalier souhaite revendre les
activités vins et spiritueux à d'autres groupes ; Henry Racamier, devenu minoritaire dans le
nouveau groupe, veut retrouver l'indépendance de Louis Vuitton.
Dans ce contexte, Bernard Arnault considère que le groupe LVMH doit retrouver une direction
unique et il cherche à en prendre la tête. Il profite alors des dissensions entre les deux hommes
et s'affirme comme l'actionnaire pivot pour l'avenir du groupe, passant des alliances successives
avec les deux parties en présence. Pour prendre le contrôle définitif du groupe, Bernard Arnault
lance une offre publique d'achat (OPA). Profitant de la pagaille boursière et actionnariale, il
devient, en juillet 1988, premier actionnaire de LVMH et actionnaire majoritaire le 6 janvier 1989,
avec l'aide de la banque Lazard et du Crédit lyonnais. Il évince alors Alain Chevalier.
Le 13 janvier 1989, Bernard Arnault est élu président du directoire de LVMH à l'unanimité. Henry
Racamier cherche par tous les moyens à annuler l'OPA de Bernard Arnault39, mais le 16 mai
1989, la Commission des opérations de bourse considère qu'aucune irrégularité n'a été commise.
L'OPA est de facto validée et Bernard Arnault est confirmé à la tête du groupe à l'âge de 39 ans.
La structure financière du groupe LVMH fait de lui un manager actionnaire. Il dirige
opérationnellement le groupe tout en étant son actionnaire de contrôle40.
Bernard Arnault conduit alors un plan de développement du groupe qui permet à LVMH de
devenir le premier groupe de luxe au monde. En onze ans, la valeur du groupe est multipliée par
quinze, tandis que le chiffre d'affaires et le bénéfice progressent de +500 %. Pour parvenir à ces
résultats, Bernard Arnault dit s'appuyer sur deux règles de gouvernance41. D'une part, favoriser la
décentralisation des prises de décision concernant les marques du groupe. Il considère que la
gestion de marques de luxe ne peut fonctionner que dans le cadre d'une organisation
décentralisée. Chaque entreprise fonctionne indépendamment des autres. D'autre part, acquérir
les marques concurrentes ou émergentes. Les marques les plus solides du groupe permettent de
financer celles qui sont en croissance. Cette stratégie permet de renforcer et développer le
groupe.
En juillet 1988, Bernard Arnault rachète Celine, d'abord à titre personnel, puis intégrée à son
groupe.
Années 1990[modifier | modifier le code]
En 1993, Bernard Arnault rachète le quotidien économique La Tribune sans parvenir à redresser
ses ventes, malgré des investissements qui s'élèvent à près de 150 millions d'euros42. Il décide
en novembre 2007 de revendre le titre pour acquérir l'autre grand quotidien économique
français, Les Échos, pour 240 millions d’euros43.
Dans les années 1990, les acquisitions de son groupe s'enchaînent. Il rachète 21 % des parts
de Guinness et entre à son conseil d'administration6. En 1997, il échoue à bloquer la fusion entre
Guinness et GrandMet qui aboutit à la création de Diageo en 199844,45.
À la fin des années 1990, Bernard Arnault fait de l'art le pilier de la stratégie de communication
de son groupe en achetant Phillips, le numéro trois mondial de la vente aux enchères, pour 125
millions d'euros46[réf. obsolète], et Tajan, le premier français de ce même secteur47.
En 1996, le groupe de Bernard Arnault acquiert 38 % du capital de Château d'Yquem, grand cru
classé de Sauternes, dans le vignoble bordelais. En 1998, il devient majoritaire avec 64 % des
actions.
Entre 1998 et 2001, il se passionne pour la nouvelle économie et investit notamment
dans boo.com, Liberty Surf et Zebank au travers de sa holding spécialisée Europ@web.
Le krach des valeurs Internet à partir de mars 2000, et plus encore les attentats du 11 septembre
2001, le convainquent d'accélérer sa sortie de ce secteur par cession au groupe Suez. Liberty
Surf est vendue à Telecom Italia alors que Zebank est vendue à Egg plc. Bernard Arnault investit
également dans Betfair48 et Netflix dont il est le premier investisseur49[source insuffisante].
Pour symboliser la croissance et la force du groupe LVMH aux États-Unis, Bernard Arnault
décide dans les années 1990 de regrouper ses activités au sein d'une même tour à New York,
la LVMH Tower (en). Il choisit l'architecte Christian de Portzamparc pour réaliser ce projet50,
dans lequel il s’implique personnellement51. Le 8 décembre 1999, la tour LVMH est inaugurée en
présence de Hillary Clinton52.
Années 2000[modifier | modifier le code]
En 2001, il trouve un accord avec François Pinault dans la bataille qui les opposait pour la
maison de couture Gucci, en vendant les 20 % de titres Gucci détenus par LVMH pour 2,13
milliards d'euros53.
En association avec Colony Capital, Groupe Arnault entre dans le capital de Carrefour le 23 mars
2007 et siège donc au conseil d'administration du groupe français de grande distribution54.
En 2008, il se lance sur le marché du yacht en s'offrant le constructeur britannique Princess
Yachts (en) pour un total de 253 millions d'euros, puis en prenant le contrôle de Royal van Lent
pour un montant quasiment équivalent55.
Années 2010[modifier | modifier le code]
En septembre 2012, à la suite des révélations au sujet de sa demande de nationalité belge,
Bernard Arnault se voit consacrer la une du quotidien Libération, sous le titre « Casse-toi riche
con ! », qui entraîne une polémique56. Cette demande est, selon plusieurs experts en droit fiscal,
probablement liée à la création par Bernard Arnault en 2008 de Protectinvest, une fondation de
droit privé en Belgique pour éviter la dislocation du groupe LVMH lors de son décès en cas de
mésentente entre ses héritiers57. En effet, une fondation belge permet de remplir trois objectifs
pérennes : l'interdiction pendant dix ans de la vente des titres transmis, l'obligation de
vote « indissociable » et le choix de l'héritier prenant la tête des affaires parmi les sept héritiers
envisagés58 (cinq enfants et deux neveux). L'hypothèse d'organiser un montage fiscal évitant
des droits de succession français sensiblement plus élevés qu'en Belgique59 semble écartée, le
pacte Dutreil mis en place en France permettant déjà de faire chuter les droits de successions à
un niveau proche de celui de la Belgique58. En janvier 2013, la quasi-totalité de ses actifs
du Groupe Arnault et du Groupe familial Arnault sont transférés en Belgique60,61, et Thierry
Breton assure la présidence de cette fondation Protectinvest58.
À la suite de la parution du numéro de Libération, les sociétés dépendant du groupe LVMH
retirent leurs publicités prévues jusqu'à la fin de l'année, entraînant un manque à gagner de
150 000 euros pour le quotidien62.
En 2012 toujours, Bernard Arnault, victime d'un chantage, fait officieusement appel, à
travers Bernard Squarcini, aux services de la Direction générale de la Sécurité intérieure (ex-
DCRI, DGSI aujourd'hui), qui met à disposition, aux frais de l'État français, un important dispositif
d'espionnage, aboutissant au licenciement d'un employé de LVMH63. À son arrivée au
pouvoir, François Hollande ne reconduit pas dans ses fonctions Bernard Squarcini, que Nicolas
Sarkozy a nommé à la tête de la DCRI. Il est alors embauché chez LVMH64.
Le 10 avril 2013, dans un entretien au Monde, Bernard Arnault annonce qu'il retire sa demande
de nationalité belge et réaffirme son « attachement à la France »65. Il ajoute qu'il aurait dans tous
les cas continué de résider en France et n'a pas souhaité échapper à l'impôt. Toutefois, en avril
2014, les journalistes de l'émission de France 2 Complément d'enquête retrouvent des
documents montrant que Bernard Arnault a rempli une déclaration fiscale belge en 2012 et qu'il a
commencé à payer ses impôts (13 000 euros) dans le pays, avant de revenir en arrière66.
Bernard Arnault est l'un des principaux actionnaires du journal L'Opinion, fondé en 201367,68,69.
En avril 2015, l’étude bisannuelle du cabinet VcomV positionne Bernard Arnault à la 9e place de
son classement des patrons du CAC 4070.
En 2016, alors que LVMH fait de l'origine française de ses produits un argument commercial71, le
documentaire satirique Merci Patron !, réalisé par François Ruffin, critique la gestion sociale de
LVMH, révélant que de très nombreux produits sont en fait confectionnés en Pologne,
à Madagascar ou en Asie, pendant que les usines françaises ferment71. Face à la controverse,
Bernard Arnault tente de faire pression sur les médias dépendant de son groupe pour étouffer
l'affaire, provoquant l'indignation des journalistes72. Bernard Arnault dénonce des attaques
venues d'« observateurs d'extrême-gauche » et soutient, mettant en avant des créations
d'emplois, que le groupe est un « contre exemple » pour des organisations politiques qui
cherchent à le critiquer73,74,75.
En octobre 2016, la Harvard Business Review classe Bernard Arnault septième dans le
classement général des patrons les plus performants au monde et premier en France76, grâce à
la solidité des performances financières du groupe qu'il dirige (20e dans le classement
financier, 257e dans le classement Sustainalytics, 236e dans le classement CSRHub)77. Un an
plus tard, en octobre 2017, la Harvard Business Review le place 5e dans ce classement78,79.
Le 3 juillet 2017, Bernard Arnault finalise l'acquisition de la société Christian Dior Couture, alors
filiale à 100 % de la holding Christian Dior SA, unifiant ainsi la couture et les parfums au sein de
LVMH80,81,82.
En octobre 2019, LVMH lance une offre d'acquisition sur Tiffany pour 14,5 milliards de dollars.
L'opération est finalement approuvée par les actionnaires de Tiffany le 30 décembre 2020 et
conclue le 7 janvier 2021 pour 15,8 milliards de dollars[réf. nécessaire].
Années 2020[modifier | modifier le code]
Mi-mars 2020, lors de la pandémie de Covid-19 en France, Bernard Arnault demande à
l'ensemble des unités de production de parfums de plusieurs marques du groupe LVMH de
produire à grande échelle des solutions hydroalcooliques et de les mettre gratuitement à
disposition des autorités sanitaires83. Quelques jours plus tard, le groupe annonce par ailleurs
avoir « réussi, grâce à l'efficacité de son réseau mondial, à trouver un fournisseur industriel
chinois capable de livrer dix millions de masques en France dans les prochains jours » ; Bernard
Arnault demande à LVMH de financer la première semaine de production (environ cinq millions
d'euros) pour accélérer la livraison84.
Aux côtés de Jean-Pierre Mustier et de Tikehau Capital, Bernard Arnault lance en février
2021 un SPAC, appelé Pegasus et destiné à réaliser des acquisitions dans le secteur des
services financiers85.

Patrimoine[modifier | modifier le code]


Fortune et revenus[modifier | modifier le code]
En 2005, il devient l'homme le plus riche de France, devançant la famille Bettencourt, qui
occupait cette place depuis plusieurs années86.
En 2016, Bernard Arnault est rémunéré 7,8 millions d'euros pour ses fonctions de PDG du
groupe LVMH87.
En juillet 2019, le magazine Forbes estime sa fortune à 103,2 milliards de dollars
américains (91,7 milliards d'euros), ce qui en fait la première fortune de France et d'Europe, ainsi
que la 2e fortune mondiale88.
En novembre 2019, le magazine Challenges estime qu'après le rachat par LVMH du
bijoutier Tiffany & Co., Bernard Arnault est l'homme le plus riche du monde, ses actifs étant
valorisés à 109 milliards de dollars américains89. Dans un entretien accordé au Monde quelques
semaines plus tôt, il affirme : « Ce n’est pas du tout de l’argent que j’ai sur mon compte. C’est la
valeur des actions du groupe. Si les actions montent, ça monte, si les actions baissent, ça
baisse90. »
En janvier 2020, le magazine Forbes classe à son tour Bernard Arnault no 1 des plus grandes
fortunes mondiales, évaluant sa fortune à 117 milliards de dollars américains91. Le classement
annuel du magazine Forbes place Bernard Arnault comme troisième homme le plus riche du
monde, ses actifs étant évalués à 76 milliards de dollars américains92. La même année, il décide
de renoncer à ses rémunérations des mois d'avril et de mai, ainsi qu'à « toute rémunération
variable au titre de l'année 2020 », du fait des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur
l'activité du groupe LVMH93. Bernard Arnault et sa famille perçoivent cependant 1,5
milliard d'euros de dividendes au titre des bénéfices réalisés par LVMH en 2020 ; les effectifs du
groupe ont diminué dans le même temps de 8 %94. Toujours en 2020, selon le classement annuel
du magazine Challenges répertoriant les 500 plus grandes fortunes de l'hexagone, le patrimoine
de Bernard Arnault est estimé à 100 milliards d'euros, faisant de lui l'homme le plus fortuné de
France95.
En 2021, il figure à la troisième place du classement des personnes les plus riches du
monde publié par le magazine Forbes, avec des actifs évalués à 150 milliards de dollars
américains. Il est l'homme le plus riche du continent européen et classé devant Bill Gates96.
En décembre 2022, il détrône Elon Musk et devient avec sa famille la première fortune
mondiale97,98 estimée par le magazine Challenges à 149 milliards d'euros99.
Au 9 mai 2023, sa fortune est estimée à 238,5 milliards de dollars par Forbes100. Il est alors en
deuxième position mondiale après Elon Musk101.
Biens[modifier | modifier le code]
Le Symphony, yacht de Bernard Arnault.
La résidence principale de Bernard Arnault est un hôtel particulier situé rue Barbet-de-Jouy, de
2 000 m2 dans le 7e arrondissement de Paris qu'il aurait acquis pour 25 millions d'euros102. Il s'agit
de l'ancienne propriété de Jean-Luc Lagardère jusqu'en 2005103.
Il possède également le château Saint-Rémy-des-Landes situé à Clairefontaine-en-Yveline près
de Rambouillet ainsi que plusieurs villas à Saint-Tropez104,105.
En 2000, il achète Nyn Park, un terrain de 129 hectares à Potters Bar à une trentaine de
kilomètres au nord de Londres. Il y fait bâtir une villa de luxe de 4 300 m2 achevée en 2011106.
Il possède également une île privée de 54 hectares aux Bahamas, achetée pour l'équivalent de
quatre millions d'euros en 1999107. Il aurait dépensé 30 millions de dollars supplémentaires pour
aménager l'ile en y construisant des bungalows, une piscine, une marina d'une capacité de 10
embarcations et un court de tennis107. Bernard Arnault y séjourne avec sa famille à Noël et à
Pâques107.
En 2014, Bernard Arnault achète à travers LVMH le domaine du Clos-des-lambrays (10 hectares)
situé en Bourgogne108, pour 101 millions d'euros109.
Il possède par ailleurs 25 domaines viticoles dans différents endroits de la planète103.
En 2018, il achète d'importants terrains à Los Angeles sur les hauteurs de Beverly Hills pour un
montant près de 100 millions de dollars110.
Bernard Arnault est le propriétaire du yacht de luxe Symphony, long de 101,5 mètres. Celui-ci,
estimé à 130 millions d'euros, a été dessiné par le cabinet Zuretti111. Mis à l’eau en 2015 par une
société maltaise appartenant à LVMH (Sonata Yachting Limited), il est immatriculé par une
société écran basée aux îles Caïmans112. Il est doté d’une plate-forme pour hélicoptère, d’une
piscine avec fond transparent, d’un practice de golf et de huit suites103.
Bernard Arnault possédait auparavant un autre yacht, l'Amadeus, long de 69 mètres112.
Il possèdait aussi un jet privé Bombardier Global Express estimé à 52 millions de dollars113 qu'il
indique avoir vendu en décembre 2022 pour voyager dans des jets privés de location qui lui
permettent plus de confidentialité114.
Afin de ne pas être identifié sur internet, il a déjà loué en juin 2022 un Airbus A319 totalement
vide115.
En 2022 il achète la villa Casa Degli Atellani à Milan en Italie, qui date du XVe siècle et a
appartenu à Léonard de Vinci. La propriété comprend également un vignoble d'un hectare116.
Il possède un hôtel particulier situé dans le 7e arrondissement de Paris. Le bâtiment de trois
étages compte 20 pièces sur 670 mètres carrés et appartenait au couturier Emanuel Ungaro,
décédé en décembre 2019. Arnault l’a acquis quelques mois auparavant pour 55
millions d’euros117.

Mécénat[modifier | modifier le code]


Mécénat artistique[modifier | modifier le code]
Bernard Arnault, amateur et collectionneur d’art, a entrepris de nombreuses actions
de mécénat afin de valoriser l’image du groupe LVMH et de lui donner une dimension plus
institutionnelle. Pour développer ses actions de mécénat, il est aidé par Jean-Paul Claverie,
ancien conseiller de Jack Lang au ministère de la Culture. Sous leur impulsion, le groupe
LVMH est devenu un acteur important du mécénat en France118.
Le groupe a apporté son soutien à plus d’une dizaine d’expositions, parmi lesquelles Le grand
monde d’Andy Warhol119, Picasso et les maîtres au Grand Palais120, L’Atelier d’Alberto Giacometti,
ou encore Yves Klein au centre Georges-Pompidou.
Par ailleurs, la fondation LVMH a créé le « prix LVMH des jeunes créateurs », un concours
international ouvert aux étudiants des écoles des Beaux-Arts en France et dans le monde121.
Fondation Louis-Vuitton[modifier | modifier le code]

La fondation Louis-Vuitton vue depuis le Jardin


d'acclimatation.
Article détaillé : Fondation d'entreprise Louis-Vuitton.
En 2006, Bernard Arnault décide de se lancer dans le projet de construction de la fondation
Louis-Vuitton pour la création et l'art contemporain122. Le bâtiment est conçu par Frank Gehry,
l’architecte du musée Guggenheim de Bilbao. Ce projet est interrompu en janvier 2011 à la suite
d’une plainte déposée par les riverains du bois de Boulogne123. Après la reprise des travaux en
juin 2011, la dernière pierre du musée est posée le 18 décembre 2013 en présence de Bernard
Arnault et de plus de 400 ouvriers. L'inauguration, présidée par le Président de la
République, François Hollande124,125, a lieu le 26 octobre 2014.
La collection d'art de la fondation met en valeur des artistes contemporains à travers ses 11
galeries, dont Gerhard Richter, Bertrand Lavier, Christian Boltanski, Olafur Eliasson, Thomas
Schütte et Pierre Huyghe126. Pour Bernard Arnault, cette Fondation est « un espace nouveau qui
ouvre le dialogue avec un large public et offre aux artistes et intellectuels une plateforme de
débats et de réflexion »127.
Le 4 mars 2014, Bernard Arnault reçoit le prix David-Rockefeller, décerné par le Musée d'art
moderne de New York (MoMA), qui honore « une personne du monde des affaires, qui est un
exemple de générosité éclairée et de promotion des efforts en matière de culture et de
civisme »128. Bernard Arnault est le premier non-Américain à recevoir ce prix129.
En octobre 2016, Bernard Arnault réunit la collection de Sergueï Chtchoukine à la fondation
Louis-Vuitton130.
En 2018, dans un rapport sur le mécénat, la Cour des comptes souligne que les entreprises du
groupe LVMH ont réduit leurs impôts de 518,1 millions d'euros entre 2007 et 2017 au titre de
sommes versées à la fondation Louis-Vuitton, ce qui « représenterait environ 8,1 % de la
dépense fiscale totale pour l'État au titre du mécénat des entreprises sur la période »131.
Selon ce rapport « la véritable retombée est l’apport en termes d’image de la fondation au groupe
et à sa principale marque »132.
Reconstruction de Notre-Dame de Paris[modifier | modifier le code]
Après l'incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, la famille Arnault et le groupe LVMH
annoncent un don de 200 millions d'euros pour la reconstruction de « cette extraordinaire
cathédrale, symbole de la France, de son patrimoine et de son unité »133. Le 23 septembre 2019,
Bernard Arnault signe une convention de mécénat avec la fondation Notre-Dame pour officialiser
ce don134.
Don aux Restos du Coeur[modifier | modifier le code]
À la rentrée 2023, alors que Patrice Douret, le président bénévole des Restos du Coeur, alerte
sur la situation financière de l'association, Bernard Arnault et sa famille répondent avec un don
de 10 millions d'euros. Cette aide fera l'objet de vifs débats. Une partie de la gauche y verra de la
"charité", quand certains salueront la démarche du milliardaire. Préoccupé par le climat social qui
règne en France, l'essayiste et directeur de la rédaction de Géostratégie magazine Tom Benoit,
signe une tribune dans Entreprendre pour rappeler que "ce don ne bénéficiera pas de déductions
d'impôts"135,136.

Controverses[modifier | modifier le code]


Demande de naturalisation belge[modifier | modifier le code]
En janvier 2013, le parquet de Bruxelles rend un avis négatif concernant la demande d'obtention
de la nationalité belge introduite par Bernard Arnault. La première raison invoquée est que
l'intéressé ne peut pas prouver qu'il a eu pendant trois ans sa résidence principale en Belgique,
ce qui est un des critères pour obtenir la nationalité belge137. La seconde est que la justice belge a
ouvert une enquête à son encontre concernant son réseau d'entreprises, boîtes aux lettres et
fondations qu'il possède en Belgique138[réf. obsolète],139.
La révélation de cette demande de naturalisation provoque également une controverse
médiatique en France, le quotidien Libération ayant titré en une : « Casse-toi riche con ! »note
1
avec une photo en pleine page de Bernard Arnault portant une valise. Les différentes sociétés
du groupe LVMH réagissent en retirant toutes les publicités prévues dans Libération jusqu'à fin
2012 et d'autres marques de luxe font de même en signe de solidarité, entraînant un manque à
gagner total direct et indirect estimé à 700 000 euros pour le quotidien140.
Recours aux paradis fiscaux et redressement fiscal[modifier | modifier le code]
En 2014, le groupe LVMH compterait, selon une ONG, 202 filiales dans des paradis fiscaux141.
En novembre 2017, dans le cadre des Paradise Papers, Le Monde et le Consortium international
des journalistes d'investigation révèlent que Bernard Arnault a placé ses actifs (deux yachts, une
maison de 4 300 m2, des fonds d'investissement) dans six paradis fiscaux différents (Malte, l'île
de Jersey, le Luxembourg, les îles Vierges, l'île de Man, îles Caïmans) avec l'aide de huit
cabinets différents[source secondaire souhaitée].
Selon Le Monde, ces pratiques sont révélatrices, « chez la plupart des grandes fortunes
mondiales », de « l’obsession de la discrétion et la volonté d’optimiser au maximum leur
imposition, jusqu’aux frontières de la légalité »142.
Bernard Arnault précise qu'il ne les dépasse pas et que « tous les actifs évoqués dans cet article
ont été constitués de manière parfaitement légale et sont naturellement connus des autorités
fiscales »143.
Le Canard enchaîné affirme qu'à la suite de ces révélations, Bernard Arnault a fait retirer les
publicités de son groupe LVMH des pages du Monde, grévant de 600 000 euros les recettes du
quotidien ; LVMH dément toutefois un retrait total des publicités144.
Dans un documentaire de Pièces à conviction diffusé en 2018 sur France 3, Christian Eckert,
ancien secrétaire d'État au Budget, reconnaît — sans jamais mentionner le nom de Bernard
Arnault — que « des dossiers importants concernant des personnes connues ont donné lieu à
des redressements et des pénalités ». Les journalistes de Pièces à conviction font le lien avec
Bernard Arnault et avancent un montant d'un milliard d'euros. LVMH conteste « formellement »
cette information et ce montant145.
Influence et pouvoir sur les médias[modifier | modifier le code]
Selon le journaliste Laurent Mauduit, beaucoup de directeurs de la rédaction de La
Tribune affirmeraient en privé : « Bernard Arnault n'hésitait pas à décrocher son téléphone pour
que son journal soit plus docile dans le traitement de l'actualité qui concerne son propre
groupe »146. Plusieurs signataires d'une pétition — qui s'offusquent du fait que le principal
quotidien économique français Les Échos soit acheté par un actionnaire dont la presse n'est pas
le métier — ont été appelés par Nicolas Bazire ou un des collaborateurs de Bernard
Arnault « leur enjoignant de retirer leur signature, sauf à risquer de ne plus jamais travailler avec
LVMH »147.
En 2016, les journalistes du Parisien reçoivent pour ordre, malgré un succès public et critique, de
ne rien écrire sur le film Merci Patron !, un documentaire de François Ruffin qui épingle Bernard
Arnault. Les syndicats SNJ, FO, SNJ-CGT et la Société des journalistes (SDJ) dénoncent dans
un communiqué un « acte d’autocensure » visant à ne pas fâcher Bernard Arnault, qui est
propriétaire à travers le groupe LVMH du Parisien148.
D’après Yvan Levaï, ancien directeur de La Tribune, Bernard Arnault se comporte comme un
prince éclairé et il n'intervient presque jamais dans les journaux qu'il détient directement149. Selon
lui, le vrai pouvoir d'Arnault, c'est simplement l'argent de la publicité de LVMH, un des principaux
annonceurs de la presse149.
En novembre 2017, le journal Le Monde publie une enquête sur les Pandora Papers et le
patrimoine offshore de Bernard Arnault dans près de 8 paradis fiscaux142. Le journal estime que
ces informations sont d’intérêt public, car elle illustrent les sérieuses dérives de la
mondialisation142. Bernard Arnault, en colère, aurait ordonné de couper toute publicité de LVMH
pour punir le journal Le Monde144.
En 2023, Arrêt sur images dénonce l’omerta de la plupart des médias français qui n’ont pas
repris une information du Canard enchaîné révélant que Bernard Arnault payait moins de
14 % d’impôts sur l’ensemble de ses revenus (s’élevant à 1,3 milliard d’euros). Bien que ce relatif
faible taux d’imposition soit légal, une forme d’autocensure collective due au fait que le groupe
LVMH représente 30 % des recettes publicitaires de la presse nationale et qu’il peut menacer de
rompre les contrats (ce que le groupe a déjà fait par le passé), le risque de poursuites judiciaires
envers les journalistes qui écriraient sur Bernard Arnault, ainsi que la proximité de celui-ci avec le
pouvoir en place (notamment Emmanuel Macron), seraient des raisons plausibles selon les
journalistes d’ASI et du Canard enchaîné de ce « silence médiatique »150.
Manipulation de Wikipédia[modifier | modifier le code]
En mai 2020, une enquête menée par des administrateurs de l'encyclopédie
collaborative Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs d'être liés à des agences de
communication151.
Reprise par le journal Le Monde, l'enquête recense 61 contributions suspectes sur la page
Wikipédia de Bernard Arnault depuis 2011, dont un compte qui a supprimé à plusieurs reprises la
mention de l'enquête de France 3152 évoquant un redressement fiscal153.
Dans une longue enquête, Mediapart révèle que LVMH a payé le cabinet Avisa Partners pour
mener une opération d'intoxication et tenter d'améliorer l'image de Bernard Arnault en modifiant
Wikipédia avec de faux comptes4.
Empreinte carbone[modifier | modifier le code]
En 2022, dans un contexte de réchauffement climatique, le développement du flight tracking met
en avant les nombreux déplacements en jet privé de plusieurs personnalités fortunées. Bernard
Arnault figure parmi ces personnes154. Par exemple, en mai 2022, il a totalisé 18 vols soit
une empreinte carbone d'environ 176 tonnes, représentant pour un mois, l'empreinte carbone
d'un Français moyen sur environ 17 ans155,156.
Un autre exemple de la forte empreinte carbone de Bernard Arnault est constitué par le
fonctionnement de son yacht Symphony qui a été responsable de l'émission de 8 976 tonnes
d'équivalent CO2 en 2018157.

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]


Soupçons de fraude à la domiciliation en Belgique[modifier | modifier le code]
En 2012, le parquet de Bruxelles lance une enquête concernant une augmentation de capital de
2,9 milliards d’euros de sa société Pilinvest et une possible fausse domiciliation de Bernard
Arnault dans la commune d'Uccle en Belgique, où il prétendait s'être installé dans le cadre de sa
demande de naturalisation. Les poursuites sont interrompues en juin 2017 après qu'une
transaction financière ne portant que sur le volet fausse domiciliation a eu lieu entre Bernard
Arnault et le parquet158.
Selon un documentaire diffusé par France 3152, Bernard Arnault aurait payé 2,5 millions d'euros
lors de cette transaction159. Les éléments d'évasion fiscale mis en évidence par l'enquête du
parquet de Bruxelles ont été transmis aux autorités françaises160.
Entrée dissimulée au capital d'Hermès[modifier | modifier le code]
Entre 2013, il est mis en cause pour une attaque financière contre la famille Hermès161,162.
Selon la législation française, dès qu'un actionnaire d'une société en bourse franchit la barre de
5 %, de 10 % ou 15 % de participation, il doit effectuer une déclaration publique de
franchissement de seuil. Selon un rapport de l'Autorité des marchés financiers, qui a auditionné
des dizaines de témoins, Bernard Arnault a sciemment contourné les règles afin de tenter de
s'emparer de Hermès161.
Tout commence en 2008, au siège de LVMH, lorsque Arnault et deux de ses cadres les plus
proches, Pierre Godé et Nicolas Bazire, lancent l'« Opération Mercure ». Dans des plans
confidentiels, LVMH est surnommé Lithium, le plus léger de tous les métaux163. L'objectif assigné
par Arnault est que LVMH monte très lentement au capital de l'entreprise Hermès, sans jamais
se faire détecter, avant de soudainement s'en emparer via une OPA Hostile, en exploitant les
faiblesses de la famille Hermès163.
Le montage financier est complexe et passe par des sociétés écrans et produits dérivés sur
différents continents, au Luxembourg, au Panama, en Irlande, et via Hong-Kong, divisés entre
LVMH et plusieurs banques, afin de ne jamais franchir le seuil de 5 %163.
Afin d'identifier leurs faiblesses, LVMH met plusieurs membres de la famille Hermès sous
surveillance en utilisant Bernard Squarcini, ancien chef des services de renseignements
intérieurs français162. En dehors du territoire français, pour le compte de LVMH, les héritiers de
Hermès sont suivis par des espions israéliens164.
En mai 2010, Jean-Louis Dumas, patron emblématique de Hermès meurt d'une longue maladie.
LVMH se prépare à lancer l’assaut.
Le 23 octobre 2010, du jour au lendemain, LVMH annonce détenir 14,2 % de Hermès et être en
mesure de monter à 17,1 %, avant d'atteindre les 22 %. La famille Hermès et la direction du
groupe sont véritablement sidérées165.
Bernard Arnault échoue cependant à diviser les membres de la famille pour pouvoir s'emparer de
leur entreprise165, et il préfère reculer.
Le groupe LVMH sera poursuivi et condamné à payer une amende de 10 millions d'euros, le
montant le plus élevé possible, par l'Autorité des marchés financiers166. De son côté, Bernard
Arnault a toujours nié publiquement. « Nous n'avions pas prévu d'être actionnaires de Hermès.
Nous avons fait un placement financier et il s'est dénoué d'une façon que nous n'avions pas
prévue » affirme-il simplement lors de l'assemblée générale de LVMH163.
Espionnage de François Ruffin et Fakir[modifier | modifier le code]
Article connexe : LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton#Espionnage de François Ruffin et Fakir.
En 2019, Mediapart révèle que le journal Fakir, dirigé par François Ruffin, a été infiltré par un
service de renseignements privé mandaté par la direction de LVMH afin de l’espionner en temps
réel et de prévenir de ses actions167,168.
L’ancien chef des renseignements intérieurs français, Bernard Squarcini, reconverti dans le privé
et travaillant pour LVMH, a organisé l'infiltration de la rédaction de Fakir afin de collecter des
renseignements à partir de 2015. Squarcini exploite alors une société privée et fait jouer ses
réseaux, notamment au sein des Renseignements généraux et de la police169,170. L'infiltration
aurait permis notamment entre mars 2015 et février 2016 de recueillir de nombreuses
informations personnelles et d'obtenir en avance le documentaire Merci Patron !, portant sur
Bernard Arnault et l'entreprise LVMH, qui dénonce les pratiques sociales du groupe171.
Des écoutes judiciaires révélées dans la presse en 2020 confirment que la direction de LVMH a
demandé à Squarcini d'infiltrer Fakir170.
Depuis 2011, la justice s'intéresse aux liens entre Bernard Squarcini et le groupe LVMH. Cette
information judiciaire a été étendue en octobre 2019 après une plainte avec constitution de partie
civile de François Ruffin et du journal Fakir. En 2021, LVMH a accepté une convention judiciaire
d'intérêt public (CJIP) de 10 millions d'euros proposée par le parquet de Paris, pour éviter des
poursuites dans l'enquête sur un système d'espionnage. Cette convention a été homologuée
le 17 décembre 2021 par une juge lors d'une audience au tribunal judiciaire de Paris172.

Relations avec le pouvoir politique[modifier | modifier le code]

Bernard Arnault avec Vladimir Poutine (Moscou, le 24


novembre 2016).
Relations avec Nicolas Sarkozy[modifier | modifier le code]
En 1996, Bernard Arnault est, avec Martin Bouygues, un des témoins du mariage de Nicolas
Sarkozy avec Cécilia Ciganer173.
Il fait partie des invités au Fouquet's le soir de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection
présidentielle française de 2007174.
Relations avec François Hollande[modifier | modifier le code]
Le 20 octobre 2014, le président de la République, François Hollande, inaugure la fondation
Louis-Vuitton pour la création175.
Dans le cadre du développement du pôle de compétitivité Cosmetic Valley, Bernard Arnault
inaugure « La Ruche », la nouvelle usine de Guerlain à Chartres, le 6 février 2015, en présence
du Premier ministre, Manuel Valls176.
Relations avec Emmanuel Macron[modifier | modifier le code]
Au second tour de l'élection présidentielle française de 2017, il soutient publiquement Emmanuel
Macron, jugeant son programme « raisonnable et courageux »177.
Ses deux derniers fils, Frédéric et Jean, connaissent personnellement Brigitte Macron, qui a été
leur professeur de français lorsqu'ils étaient élèves au lycée d'élite Saint-Louis-de-Gonzague,
dans le 16e arrondissement de Paris178.
En juin 2021, Arnault déjeune avec Xavier Bertrand, qui est venu demander son appui pour
l'élection présidentielle de 2022. Il confirme son intention de soutenir à nouveau Emmanuel
Macron179.
Il soutient Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle française de 2022, mais il renonce à
s'exprimer publiquement, car ses proches lui ont expliqué que ça pourrait être contreproductif
pour le candidat Macron180.
Relations à l'étranger[modifier | modifier le code]
Le 24 novembre 2006, il est reçu personnellement par Vladimir Poutine au Kremlin181.
En 2010, Bernard Arnault recrute l'ex-premier ministre britannique Tony Blair contre une
importante rémunération182.
Le fils de Tony Blair, Euan Blair, passe trois mois dans un luxueux appartement parisien,
entièrement payé par Bernard Arnault182[pertinence contestée].
Après l'élection de Donald Trump, il se rend rapidement à New York et le rencontre au sommet
de la Trump Tower183. Selon le magazine Marianne, ils se connaissaient déjà car Arnault et
Donald Trump ont fait des affaires dans l'immobilier184.
En 2018, il est présent pour une soirée à la Maison-Blanche. Il s'assoit à la table présidentielle185.

Bernard Arnault avec Donald Trump lors de


l’inauguration d'un atelier de production Vuitton au Texas (octobre 2019).
Le 17 octobre 2019, Bernard Arnault inaugure une usine Louis Vuitton au Texas en compagnie
du Président des États-Unis Donald Trump, qu'il connaît depuis les années 1980186,187. Affirmant
ainsi répondre aux attentes du dirigeant en matière de relocalisation industrielle sur le sol
américain. Il se rend à l'inauguration à bord de l'avion présidentiel Air Force One, en compagnie
de son fils Alexandre et de la fille du Président, Ivanka Trump188.
En décembre 2022, il dîne à la Maison-Blanche, en présence du président français et de Joe
Biden189.

Décorations[modifier | modifier le code]


 Grand officier de la Légion d'honneur (France, 2011)190
 Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (France)191
 Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne (Italie, 2006)192
 Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique (Royaume-Uni,
2012)193
 Médaille Pouchkine (Russie, 2017)194

Notes et références[modifier | modifier le code]


Notes[modifier | modifier le code]

1. ↑ Ce titre faisait référence à la phrase « Casse-toi pauvre con ! » lancée par le président
Nicolas Sarkozy en 2008 à une personne qui refusait de lui serrer la main au Salon de
l'agriculture, à Paris. Le lendemain de cette une, Libération répond à Bernard Arnault en
détournant en première page une autre phrase attribuée à Nicolas Sarkozy : « Bernard, si tu
reviens, on annule tout ! » Ce titre reprenait les termes d'un SMS, par la suite démenti, que
Nicolas Sarkozy aurait envoyé à son ex-épouse, juste avant d'épouser Carla Bruni : « si tu
reviens, j'annule tout ».
Références[modifier | modifier le code]

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2021 (consulté le 25 juillet 2022) : « Ce qui frappe, lorsque l'on plonge au cœur de cette famille
issue de la bourgeoisie industrielle de Roubaix, c'est combien l'éducation et le savoir vont de
pair avec l'argent. […] C'est aussi avoir la chance de recevoir une éducation hors pair ».
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Voir aussi[modifier | modifier le code]


Sur les autres projets Wikimedia :
 Bernard Arnault, sur Wikimedia Commons
 Bernard Arnault, sur Wikiquote

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Michel, 2003
 Nadège Forestier et Nazanine Ravai, Bernard Arnault ou le goût du pouvoir,
Paris, Olivier Orban, 1990
 Collectif, Patrons et hommes… d'affaires, Les dossiers du Canard no 55, 1995
 Nazanine Ravai, La République des vanités, Paris, Grasset, 1997
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pouvoirs face à la crise, Auchy-lez-Orchies, Estaimpuis, 2012 (ISBN 9782953270761)
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influence, Paris, Gawsewitch, 2012, 263 p. (ISBN 978-2-266-23407-8).
 Elsa Conesa et Solenn de Royer, « Bernard Arnault et les politiques, la puissance
d’un groupe au cœur de la République », Le Monde, 8 août 2023 ([lire en ligne [archive]],
consulté le 8 août 2023).
Entretien[modifier | modifier le code]

 Bernard Arnault, la passion créative, entretiens avec Yves


Messarovitch, Paris, Plon, 2000 (ISBN 225919432X)
Documentaires[modifier | modifier le code]

 Bernard Arnault, l'enfance est un destin, de Gilles de Maistre et Guillaume Durand,


52 min, 1re diff. le 3 février 2012 sur France 5
 Bernard Arnault, un milliardaire Made in France, de Benoît Duquesne, 1re diff. le 11
décembre 2006 sur France 2, Inathèque no 3237149.001
 « Bernard Arnault, l'homme qui valait trente milliards » [archive], de Benoît
Duquesne et Tristan Waleckx, Complément d'enquête. 1re diff. le 28 août 2014
 Merci Patron !, de François Ruffin, 90 min, sorti au cinéma le 24 février 2016
 « L’Interview : Bernard Arnault - Stupéfiant ! » [archive], de Léa Salamé, 21 min,
Stupéfiant !. 1re diff. le 1er décembre 2016 sur France 2
Articles connexes[modifier | modifier le code]
 Groupe LVMH
 Capitalisme sauvage
 Actionnariat de Lagardère
Liens externes[modifier | modifier le code]

 Ressources relatives aux beaux-arts :


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