LES ORIGINES DE PARIS

15 000 av. J.C.

Tout d’abord, environ 15 000 avant JC, la Terre était assez differente. Nous savons que
depuis toujours, la Terre a connu des périodes de glaciation et de réchauffement.

En particulier, dans un moment donné de l’histoire naturelle, le Bassin Parisien

présentait (avait) un climat tropical. Qu’est-ce que le Bassin Parisien ? C'est une région
géologique, un ancien bassin sédimentaire, comprenant une grande partie de la moitié
nord de la France.

10 000 av. J.C.

Ensuite, des découvertes scientifiques (pendant la construction du métro) ont montré

qu’il y avait de troupeaux d’éléphants qui vivaient sur la hauteur de Belleville et des
Buttes-de-Chaumont, environ 10 000 avant JC.

La Seine est liée à l’histoire de France. Depuis des siècles, des mammifères (comme les
elephants) ont marché sur une piste pour boire l’eau de la Seine. Les romains ont profité
de cette piste (qui est devenue une route) et, plus tard, la voie est devenue la rue St.
Denis.

Les origines de Paris reposent sur ce qui l’auteur a appellé de « situation

géographique », c’est-à-dire, elle est située non seulement dans (?) la confluence entre
la Seine, l’Oise, la Marne, mais aussi constitue une point de convergence des voies
commerciales du Nord de l’Europe. Paris a donc toujours donné à la France un pouvoir
geopolitique qui n’est pas negligeable.

48 av. J.C. – l’occupation romaine de la Gaule (Jules César)

En 52 av. J.-C., après la victoire de Jules César sur Vercingétorix, on a assisté à la

naissance de Lutèce. Ce village gaulois, fondé par la tribu des « parisii », et occupé par
les soldats romains, après cette longue et dure bataille, où se situent de nos jours les «
Champs de Mars » (dieu de la guerre).

Ensuite, Lutèce est devenue une ville romaine, s’étendant sur la rive gauche de la Seine.
Il nous en reste peu de vestiges : une arène (« les Arènes de Lutèce »), les thermes («
Cluny ») et quelques statues, en raison de la destruction du Forum et des maisons qui
l’entouraient (sur l’actuelle Montagne Ste. Geneviève).

Moyen Age

Pendant la transition entre l’Antiquité et le Moyen Age, la ville est à plusieurs reprises
incendiées par les barbares (Francs, Huns, Visigoths, Burgondes…).

Ils se sont refugiés sur l’Ile de la Cité. Sa position insulaire leur offrait une protection,
renforcée par des remparts.

Ste. Geneviève est la patronne de Paris. Elle est réputée pour avoir détourné de Paris les
Huns, conduits par le terrible Attila, qui menaçaient la ville au Vème siècle. A sa mort,
son tombeau devient un lieu de culte. Une des plus vieilles traditions parisiennes est la
commémoration de la fête de Ste. Geneviève. Depuis le VIème siècle, après la
bénédiction de la ville de Paris, la châsse de la Sainte est emmenée sur les bords de la
Seine.

La ville a toujours été une place fortifiée. De nos jours, on peut voir les vestiges des
fortifications romains et medievaux. On dit que la ville de Paris s’est formée par des
anneaux successifs, parce que il fallait proteger la capitale de France de nombreuses
tentatives d’invasions.

Au XIIème siècle, Philippe Auguste, consideré comme le premier urbaniste de Paris, a

été le responsable pour augmenter la protection de la ville. Avant de participer à la
IIIème Croisade, il entoure la ville d’un mur massive. Ce sera la première enceinte (ce
qu’on appelle Paris intra-muros).

XIIème siècle

Au début du XIIème siècle, Maurice de Sully, évêque de Paris, commence les travaux
de Notre Dame. D qui allait durer presque deux cents ans. Une tradition fait exister à
l'emplacement de Notre-Dame un temple gallo-romain dédié à Jupiter.

L’Ile de la Cité a réuni jusqu’à ce jour les deux pouvoirs : le pouvoir civil, avec le Palais
Royal, devenu le Palais de Justice, le pouvoir spirituel, symbolisé par la Cathédrale.

La façade de la Cathédrale est un modèle de perfection : harmonie et proportion,

élégance des formes. Elle est divisée en trois parties, qui signifient la Sainte Trinité et
l’Humanité. La rosace centrale répresente la divinité. C’est le monument le plus riche de
symboles, une illustration de l’impuissance des humains face à Dieu. La Cathédrale
collectionne des symboles divers : des rébus, des expressions allégoriques, au langage
propre au monde médiéval pleine de mysticisme, de métaphores.

Le jour du Vendredi Saint, la couronne d’épines, acheté par le Roi Louis IX, est
exposée. Cette sainte relique, conservée aux Trésors de la Cathédrale, est gardée par les
Chevaliers de l’Ordre de St. Jean. Le 15 Août, en hommage à Notre Dame de Paris, on
peut entendre le bourdon de la Cathédrale, la seule cloche qui a survécu à la Révolution.

La Cathédrale est liée au œuvre de Victor Hugo, « Notre Dame de Paris ». Ce roman a
attiré l’attention sur le monument, ce qui allait permettre, au XIXème, à Viollet-le-Duc
d’entreprendre la restauration de l’édifice, qui y incorpore des éléments gothique.

Le Paris médiéval était alors un labyrinthe ; elle se composait de rues étroites,

sinueuses, et avait un odeur terrible. Il faudra attendre le XIXème siècle pour ne plus
marcher dans la boue. À cause des incendies, les maisons à colombages ont été
interdites, par Philippe Auguste et par Henri IV, avec l’obligation de recouvrir les murs
de plâtre.

La vie se développe sur les 2 rives, où la Rive droite represente le pouvoir économique,
la Rive gauche, le pouvoir intellectuel, siège de l’Université de la Sorbonne, où
l’enseignement se donnait en latin (Quartier Latin d’aujourd’hui).

St. Louis a fait construit la Sainte Chapelle au Palais de la Cité, pour garder des reliques
de la Passion du Christ, comme un morceau de la vraie croix. Cette chapelle, construite
en 5 ans, est considérée comme le sommet du gothique tardif. La Conciergerie et la
Sainte Chapelle sont les seuls vestiges de la première résidence royale.

Au XIVème siècle, les rois se sont installés au Louvre, ce qui leur permettait de fuir en
cas d’émeutes. Ils ont confié la garde du Château au « concierge », un personnage doté
d’important pouvoir de police. L’édifice est devenu une prison : pendant da Révolution,
la Conciergerie a été prison de la justice révolutionnaire.