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près de l'église ● Les trois statues de la chapelle du bras sud du tran-

Sai nt -Ger mai n.


Elle rappelle, dans
sept, un Saint Louis, un Saint Maurice, un Saint Guil-
laume, sont aussi l'œuvre de l'atelier de Saint-Hilaire. Poitiers
l'espace sacré de Peintures (Vienne)
la célébration eu- Les grandes toiles du chemin de croix, inaugurées en
charistique, l'his- 1874, sont une copie agrandie du précédent chemin de
toire rédemptrice croix par une poitevine anonyme.
du Christ : à gau-
che Annonciation,
Peu avant 1940, la famille Coubre a offert un tableau
du Martyre de Jeanne d'Arc, œuvre de Rousseau-
l'église Saint-Jean-
Visitation, Nativi-
té, Présentation
Laspoix (19e s.). Il est dans le collatéral sud, près du
mausolée du fondateur. de-Montierneuf
au temple ; à
droite Jésus au
2. Le mobilier
milieu des doc-
teurs, Agonie du
Christ, Portement
de croix, Cruci-
fixion ; tout en
haut Résurrection.
Les autres vitraux du 19e siècle, trop endomma-
gés, ont été remplacés en 1976-1977 et 1980 par des
compositions du verrier Makarewiecz (atelier de Li-
moges).
Le grand orgue, construit en 1865-1866 par les
établissements Merklin et Schütze, est particulière-
ment adapté à la musique française du 19e siècle.
Intact depuis son installation, il a été classé Monu-
ment historique en 1984.
Statues.
● Les quatre statues de la chapelle
du bras nord du transept, un Saint Cet exceptionnel ensemble de mobilier religieux
Isidore, patron des laboureurs, un ajoute à l'intérêt de cette belle abbatiale romane et go-
Saint Vincent patron des vignerons, thique
un Saint Charles Borromée, arche-
vêque de Milan, un Saint Benoît,
auteur de la Règle que suivaient les
moines de Montierneuf, sont l'œu- © PARVIS - 2010
vre de l'atelier de Saint-Hilaire diri-
gé par le Père Besny. Réalisation : atelier HISTOIRE ET FOI
« Louez Dieu dans son sanctuaire».
● Le grand Sacré-Cœur est une terre Centre théologique de Poitiers Psaume 150, 1
cuite signée Meyer et Cie, de Munich. www.poitiers.catholique.fr/parvis
Du fait du déclin de l'abbaye à partir du 16e siècle, Déambulatoire :
des destructions dues aux guerres de Religion, de au nord :
Nouveau mobilier aux 19e - 20e
l'abandon de l'abbaye en 1787, l'église devenant Reniement de saint Pierre (1ère moitié 17e s.) ; siècles
alors écurie puis magasin à fourrage, le mobilier Sainte Radegonde (2de moitié 17e s.), toile signée :
d'origine a presque intégralement disparu. Vergnault ; comte-duc Gui-Geoffroi-Guillaume avait été en-
Lorsque l'église fut, après la Révolution, retenue au sud : terré dans la travée de la nef la plus proche du
comme une des six églises paroissiales maintenues à Assistance à une malade (17e s.), toile provenant transept. Le tombeau fut détruit par l'écroulement
Poitiers, le mobilier fut progressivement reconstitué, probablement d'un ancien hospice. En face de l'entrée de la voûte. Le mausolée qui le remplaça disparut
par le transfert de tableaux et de statues venant d'éta- de Montierneuf se trouve l'hôpital des Charitains, édi- à la Révolution. On retrouva la sépulture probable
blissements supprimés, par la réalisation d'autels, vi- fié de 1625 à 1656, tout proche de l'Hôpital général du comte sous le sol de la nef en 1822, et un nou-
traux, statues, et par l'installation d'un grand orgue. construit en 1688 ; veau cénotaphe fut alors réalisé et placé à l'entrée
Mise au tombeau (1ère moitié 17e s.). du collatéral sud.
Des œuvres des 17e et 18e siècles Bras droit du transept, mur ouest : Autels
Saint Sébastien (17e s.) ; Le maître-autel a été éri-
On peut aujourd'hui admirer douze tableaux des Saint Roch (17e s.), les deux régulièrement invoqués gé par le curé Sabourin
17e et 18e siècles. lors des épidémies de peste ; (au cours des travaux ef-
Bras gauche du transept, mur ouest, trois tableaux Repentance de saint Pierre (17e s.). fectués entre 1817 et
du 17e siècle : 1822). Il est « à la ro-
Sainte Famille, à la composition sans doute d'ori- Dans le déambulatoire on pourra admirer trois sta- maine », c'est-à-dire qu'on
gine italienne ; tues des 17e et 18e siècles : pouvait y célébrer de l'un
Saint Benoît en prière ; dans la chapelle nord une Sainte Catherine d'Alexan- ou l'autre côté. Placé à
Sainte Cène, inspirée d'une gravure tirée d'un ta- drie et une Sainte Barbe, en bois polychrome du 17e s. l'origine à la croisée du
bleau de Nicolas Poussin. Catherine est identifiée par la roue brisée, instrument transept, il fut ensuite mis
Entrée des bras du transept : de son supplice, Barbe par la palme du martyre et la au fond du chœur.
au nord-est, le Bien- tour où son père, païen, l'enferma avant de la faire dé- Un nouvel autel a été
heureux Saint Fran- capiter. Cette dernière statue est la seule dont on soit placé à l'entrée du chœur pour permettre les célé-
çois-Régis, jésuite apô- sûr qu'elle vient de l'abbatiale ; brations face au peuple, reprise de la pratique du
tre du Velay (1597- elle a été sauvée, à la Révolu- premier millénaire après le concile de Vatican II
1640), tableau signé du tion, par un paroissien ; (1962-1965).
Bavarois Ambroise dans la chapelle axiale dé- Les cinq autres autels sont de l'atelier poitevin
Hendrick, installé en diée à la Vierge : la statue de d'art religieux Besny. On notera à gauche de la
Poitou, et donc réalisé Notre-Dame-du-Bon-Secours chapelle du bras gauche du transept, une belle ins-
avant sa canonisation (18e s.), cachée à la Révolu- cription de consécration de l'autel primitif, du 11e
(1716). tion, et remise au curé de siècle.
au sud-est : un Saint Montierneuf en 1834. Elle Vitraux
François Borgia (1510- provient d'une maison de la On sait l'importance du renouveau du vitrail au
1572), troisième géné- place de la Liberté ; elle aurait 19e siècle. De l'ensemble réalisé alors à Montier-
ral, après Ignace de Loyola, de l'ordre des jésuites. protégé les habitants lors de neuf, il ne reste que les motifs géométriques des
Tableau commandé à la suite de sa canonisation en l'explosion de sacs de poudre baies du transept, et surtout la grande verrière
1671. Ces deux tableaux proviennent sans doute du au 18e siècle. axiale du chœur, œuvre des frères Guérithault
collège Henri IV fondé par les jésuites en 1604. Mausolée du fondateur. Le (1872), dont l'atelier se trouvait sur la paroisse,

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