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Présentation générale :
Politique :
Les libéraux veulent étendre le domaine de la liberté dans chaque Etat. Défend la liberté individuelle,
pouvoir s’exprimer sans contrainte. Veulent un régime basé sur une constitution avec des lois votées
par des assemblées élues. (système anglais). Cependant, l’aristocratie, la haute et moyenne
bourgeoisie sont favorisé dans la domination du pouvoir.
Les traditionnalistes veulent une monarchie de droit divin (chrétien), en réaction contre la révolution
française considérée comme l’aboutissement de la décadence des Lumières.
Le 19è représente l’essor de la démocratie : souveraineté du peuple. Abraham Lincoln (président
américain) définit la démocratie dans son discours de Bettysburgh (1863) : gouvernement du peuple,
par le peuple et pour le peuple.
Religion :
Déclin de la religion catholique et fin des privilèges du clergé, nationalisation des biens. l’Église et son
image conservatrice fait penser à l’Ancien Régime. Républicains et libéraux s’y opposent.
1789 : Prise de la Bastille et Serment du Jeu de Paume, Fin de la Monarchie Absolue, Abolition des
privilèges, DDHC rédigée.
Jusqu’en 1792, c’est une MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE. Le roi fuie en 1791 à Varenne.
1792 : prise des Tuileries (incendie), Proclamation de la 1ère République.
Jusqu’en 1799 : REPUBLIQUE. Louis XVI est exécuté, Chute de Robespierre. Puis coup d’état de
Napoléon Bonaparte en 1799 qui entraine le CONSULAT jusqu’en 1804.
1804 : napoléon est sacré Empereur et le 1ER EMPIRE dure jusqu’en 1815, avec la chute de Napoléon
à la Bataille de Waterloo. Il est exilé à Saine Hélène.
Jusqu’en 1848 : MONARCHIE puis c’est l’année de l’Abolition de l’esclavae et du Suffrage universel
masculin.
La 2EME REPUBLIQUE dure jusqu’en 1851, puis s’ensuit le 2ND EMPIRE qui s’achève en 1870. Pour
continuer sur la IIIè REPUBLIQUE à partir de 1870.
Interprétation :
- cette attitude de réflexion, soulignée par l’index d’Œdipe, renvoie à la réponse qu’il apporta à l’énigme du
monstre. Ce dernier semble valider la proposition par cette patte relevée. La ville à l’arrière-plan est Thèbes,
devant laquelle le sphinx s’était posté selon le mythe. L’homme en mouvement est peut-être un compagnon
d’Œdipe ou un voyageur, visiblement effrayé par la créature et en train de s’enfuir. Le pied et le squelette au
1er plan à gauche nous révèlent quelques victimes et prédécesseurs malheureux du héros.
- Le blanc de la peau d’Œdipe et son drapé rouge permettent de le mettre davantage en valeur.
- Travail important de lumière qui glorifie le héros, face à la bête tapie dans l’ombre, dans un rapport
symbolique intelligence/bestialité
- Œdipe occupe une place centrale dans le rectangle de l’image. Ingres construit un environnement hostile,
resserrant le regard du spectateur vers le corps du héros. La géométrie fortement soulignée par sa posture
révèle encore davantage la beauté de l’homme face à la bête, repoussée dans une oblique symbolique
ROMANTISME :
Le romantisme est un mouvement culturel apparu à la fin du XVIII e siècle en Angleterre et en Allemagne et
se diffusant à toute l'Europe au cours du XIX e siècle, jusqu'aux années 1850. Il s'exprime dans la littérature,
la peinture, la sculpture, la musique, la politique et la danse.
Le romantisme est une démarche artistique basée sur l’introspection. Baudelaire : « manière de sentir ». N4a
rien à voir avec les diners aux chandelles. La passion amoureuse intéressait les romantique car ils y voyaient
une source de souffrance et de malheur. Ex : Mary Shelley dans Frankenstein de 1818. Ou William Blake avec
Songs of Innocence et Songs of Experience. Tous deux dépictent la nature, les saisons extrêmes et sentiments
extrêmes, le mélange entre la vie et la nature et les émotions que la nature peut faire vivre à l’homme. Les
temps extrêmes comme les tempêtes. Etc … c’est un art passionnel. C’est un retour aux sources.
Lord Byron en Angleterre. Chateaubriand en France. Mais aussi les sœurs Brontë, Dickens et John Keats. Pery
Shelley. (Britain)
La liberté : Vision nouvelle de l’allégorie de la Liberté, c’est une fille du peuple, vivante et fougueuse, qui incarne
la révolte et la victoire. Coiffée du bonnet phrygien, les mèches flottant sur la nuque, elle évoque la révolution
de 1789, les sans-culottes et la souveraineté du peuple. . Le drapeau, symbole de lutte, faisant un avec son bras
droit, se déploie en ondulant vers l’arrière, bleu, blanc, rouge. Du sombre au lumineux, comme une flamme. La
nudité relève du réalisme érotique et l’associe aux Victoires ailées. Le fusil qu’elle tient à la main gauche, modèle
1816, la rend réelle, actuelle et moderne.
Gamins de paris : À droite, devant la Liberté, figure un garçon. Symbole de la jeunesse révoltée par l’injustice et
du sacrifice pour les nobles causes, il évoque, avec son béret de velours noir d’étudiant, le personnage de
Gavroche que l’on découvrira dans Les Misérables trente ans plus tard.
Les soldats.
Paysage : Les tours de Notre-Dame, symbole de la liberté et du romantisme comme chez Victor Hugo, situent
l’action à Paris. Leur orientation sur la rive gauche de la Seine est inexacte. Les maisons entre la cathédrale et la
Seine sont imaginaires.
Les barricades, symboles du combat, différencient les niveaux du premier plan à droite. La cathédrale paraît
loin et petite par rapport aux figures.
La lumière du soleil couchant se mêle à la fumée des canons. Révélant le mouvement baroque des corps, elle
éclate au fond à droite et sert d’aura à la Liberté, au gamin et au drapeau. La couleur unifie le tableau. Les
bleus, blancs et rouges ont des contrepoints. La tonalité grise exalte le rouge de l’étendard.
Le tableau glorifie le peuple citoyen « noble, beau et grand ». Historique et politique, il témoigne du dernier
sursaut de l’Ancien Régime et symbolise la Liberté et la révolution picturale.
Théâtre : Hernani (Victor Hugo), préface de Cromwell (Hugo), Ruy Blas (Hugo)
Roman : Mémoires d’outre-tombe (=Ce sont les Souvenirs de la vie de Chateaubriand. ) . (Chateaubriand), les
Misérables
Peinture : Le Réalisme est apparu en 1830 en remplaçant le néoclassicisme (1750-1830). Il apparait suite à la
révolution de juillet contre la Restauration.
L’apogée du Réalisme arrive dans les années 1850. Cette apogée apporte de nouvelles idées dans le monde
de la peinture. Les peintres commencent à peindre des paysans, des artisans, chose auxquelles,dans les
années précédentes, personne n’avait songé. Les thèmes abordés par le Réalisme sont les individus, la vie
urbaine ou provinciale ainsi que les misères et l’ascensionssociale.
Puis l’Impressionnisme prend les devants dans les années 1870 et le mouvement réaliste sombre.
Ces peintres peignent des tableaux réalistes, très détaillée. Ces tableaux sont pleins de couleurs vives, le
peintre peint ce qu’il voit, les formes et les défauts de la personne, du paysage ... Ces peintres utilisent des
méthodes scientifiques.
Ses nouvelles réalistes : observateur très fin. Rend compte de la vérité intime et cachée, trait de caractère en
fixant son atteniton sur un détail en apparence anodin. Ex : La chevelure, la parure, la main gauche) ou
obsession : le Horla et la Folle.
Le mot vient du tableau « Impression, soleil levant » de Claude Monet. Apparait dans un contexte de
révolution industrielle, extension des villes et apparition de la photographie en 1840s. Il vise à peindre ce
que l’oeil voit.
Beaucoup de lumière et de couleur. Juxtaposition de couleurs en des combinaisons nouvelles p restituer la
manière dont les jeux de lumière affectent les volumes, formes et l’espace.
Les sujets sont des paysages aux différentes heures du jour, et saisons. Et scène de la vie urbaine : courses de
chevaux, gares. Intérêt pour « la vie moderne ».
Vues obliques, lignes d’horizon très haut et cadrages serrés, de biais ou frontaux, pt de vue abaissés.
Elements inspirés de la photographie et du japonisme.
Les peintres se détachent des règles strictes de l’Académie. Les plus connus sont: Edgar Degas, Claude
Monet, Auguste Renoir, Camille Pissarro, Paul Cézanne, Berthe Morisot. Ils sont soutenus par Édouard
Manet mais sont difficilement acceptés par le public. Refusés au Salon, ils créent leur propre exposition en
1874, chez leur ami, photographe Nadar, à Paris. Zola, qui avait soutenu Manet, publie des articles pour
défendre ce jeune groupe. Les impressionnistes exposeront ensemble sept fois jusqu'en 1886.
Caractéristiques :
- nouveau chevalet + léger : facilité les amène également à voyager. Ils prennent le train pour aller peindre
des paysages dans toute la France mais également en Italie, en Angleterre ou en Hollande.
- Ils admirent tous Delacroix qui utilise sur ses toiles des couleurs pures. Ils mélangent peu les couleurs et
préfèrent utiliser les primaires et leurs complémentaires. Leur palette est claire pour peindre la lumière et ses
effets sur le paysage. Ils sont fascinés par les changements de couleur en fonction des heures de la journée,
des saisons.
- Leur touche est rapide, en virgule. Elle correspond au caractère instantané de leur peinture.
- Ils admirent les tableaux du peintre anglais William Turner. Ils souhaitent représenter la vie moderne
comme Manet. Ils peignent la ville, les gares, les usines, symboles de la modernité, mais aussi les loisirs de la
société.
Claude Monet : Impression, soleil levant 1873 analyse :
Monet était au Havre, dans un hotel qui
donnait sur un bassin de l’avant-port, il a
jeter les couleurs qu’il voyait sur sa toile, en
une seule séance. Couleurs de l’éclairage
éphémère du lever de solei. Les reflets de
l’eau se chargent d’une luminosité rosée.
1er plan : moitié de la toile, vaste étendue
d’eau bleu-rose, évoque à grand trait et
petites touches horizontales d’un bleu
soutenu pr les vaguelettes.
Arrière plan : silhouettes de grues, grands
voiliers à quai, cheminée d’usines.
3 accents :
- le soleil orange, fortement coloré et son reflet
- les deux bateaux à contre-jour, ombres chinoises
Thème : essor industriel du 19e siècle, représentat° de l’eau et inscription de la silhouette humaine ds
le paysage, thèmes qui sont chers à Monet.