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Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme d’Alger.

Première année ; second cycle. Semestre 2.


Module histoire de l’architecture.
Cours 4 :

La réforme des arts figuratifs et leurs applications au domaine de


l’architecture. (1919- 1939).
Contenu du cours: (synthèse du cours).

1. L’école de pensée et les idées progressistes qui s’y rattachent.


2. Les différents courants architecturaux du mouvement proto-rationaliste :
1. Le futurisme en Italie.
2. le constructivisme en Russie.
3. l’expressionisme en Allemagne.
4. Le néoplasticisme et le « De Stijl » hollandais.
5. Le cubisme en France et Tchéquie.

C’est à partir de la première guerre mondiale (1914/18) que sont nées la plupart des théories
progressistes en histoire de l’art qui ont eu un prolongement d’application dans le domaine de
l’architecture. Ces théories prennent à leur compte l’essentiel de la démarche des socialistes
utopistes de cette époque. Ainsi, l’architecture éclectique à consonance classique fut le dernier
grand style « européen ». Dans sa phase finale, ses forces créatrices à vocation monumentales
se diluèrent dans de menus détails de l’ornementation qui furent réalisés par des procédés
semi-préfabriqués.
Dès le début du 20e siècle, la production des architectes et des artistes peintres était
étroitement liée. Certaines expériences des architectes conditionnèrent celles des peintres et
vice-versa. Le vocabulaire pictural est parti se fondre sur des contenus simples et familiers.
Plusieurs idées et styles picturaux se créèrent, en ayant un seul cadre en commun la
production d’un nouvel art décoratif.
1. L’école de pensée et les idées progressistes qui s’y rattachent.

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Sources : Foura. M (2007). OPU, Alger.

2. Les différents courants architecturaux du mouvement proto-rationaliste :


1. Le futurisme en Italie.
Le futurisme avait créé des choses qui n’existaient pas dans la réalité courante. Les principes
de cet art reposent sur la perspective et le langage des couleurs. Pendant la première guerre
mondiale, un manifeste « Marinetti » fut édifié sur la base des travaux d’un peintre futuriste
Sant’Elia qui avait accentué dans ses projets l’aspect technologique en proposant des formes
imaginaires à la ville moderne, en résolvant les problèmes de circulation et de perspectives.
Le dictateur Mussolini utilisa le manifeste pour son service afin de réaliser des édifices
évoquant l’esprit de grandeur et de pouvoir totalitaire.
2. le constructivisme en Russie.
C’est un mouvement de brève période qui va de la révolution d’Octobre à l’avènement du
stalinisme (1917-1930). Il s’exprime par des volumes géométriques pures platoniques ; afin
d’exprimer une culture de l’époque machiniste. Il devient un assemblage de figures et de
surfaces à « symboles ».
3. l’expressionisme en Allemagne.
Cette tendance en architecture mettait en exergue les contradictions entre les aspects
technologiques et sociaux de la civilisation industrielle. L’homme commençait à éprouver un
malaise dans la ville, d’où il voulait retrouver son identité et ses valeurs morales.

4. Le néoplasticisme et le « De Stijl » hollandais.


De Stijl a été d’abord une revue d’art plastique et d'architecture, publiée de 1917 à 1928, sous
l'impulsion d'artistes cubistes tels que Piet Mondrian et de Théo van Doesburg. Par extension.
De Stijl désigne tout un mouvement artistique, issu du néo-plasticisme, ayant profondément
influencé l'architecture du XXe siècle (en particulier le Bauhaus, l'Avant-garde, le style
international). L'ambition de De Stijl a été de donner un sens nouveau aux arts en les
rapprochant autour du désir de destruction du figuratif, et d'utilisation de couleurs et de

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formes pures. Comme chez tous les artistes engagés dans le renouveau de l'art en général et de
l'architecture en particulier, ce groupe basait ses théories sur le rejet de « l'ancien » qui à ses
yeux reposait sur « l'individualisme » afin de découvrir l'harmonie, grâce à la pureté des
formes et des couleurs, qui était par contre « universel ».

Projet futuriste de Sant-Elia. Einstein Tower; Erich Mendelsohn, 1919/21.

La maison Schroder; Gerrit Rietveld, 1924/25.

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5. 1. Le cubisme en Tchéquie. Théorie du cubisme en Architecture (Pavel Janák: le
Prisme and la Pyramide (1912)).

1. La primauté donnée à l’esprit et non à la matière.


2. La congruence esthétique entre l’orthogonalité et le sens diagonal ou triangulaire des plans
de figures.
3. La frontalité de la façade (simultanéité des plans de vues).

5. 2. Le cubisme en France. Superposition et stratification de différents plans ou volumes


frontaux. (cas des œuvres de Le Corbusier).

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