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Histoire de la société Etrusque

Les origines - L'apogée et le déclin - La société

1 - La société étrusque 6 - La vie quotidienne


2 - La religion 7 - La ville
3 - Maitres et esclaves 8 - Artisanat, art et littérature
4 - La famille et la femme
5 - Economie des étrusques

La société Etrusque

La civilisation étrusque, fut la première grande, puissante et florissante civilisation italienne. Elle s’est distinguée des autres non
seulement par un riche bagage culturel et technologique, aussi très important ; mais par quelque chose en plus par rapport aux
autres ; organisée, elle su structurer sa vie politique et sociale.

Cette complexe civilisation développée, contrairement à celle des romains – dont la naissance fut presque contemporaine - a de
grandes qualités mais aussi des défauts potentiels; qui seront ce qui la portera vers la décadence. Les Romains (ou mieux, pour
l'instant, les Latins) déjà après deux siècles d’existence à peine, consolident les premières, et cherchent à éviter les seconds, lorsque
en 509 av J-C, ils donnent vie à la République.

Contrairement à la civilisation romaine, qui depuis le VIème siècle, à travers la constitution censitaire attribuée à Servio Tullio,
avait dépassé la dualité primitive entre des plébéiens et des patriciens, la société étrusque se présente éternellement et rigidement
divisée en deux classes : esclaves et maîtres.

Ce type de société se maintint avec un conservatisme absolu et sans prendre en compte les substantielles modifications du cours
des siècles. L'erreur se fera ensuite même à Rome, et après Rome dans tant d'autres civilisations, peuples, royaumes ou états.

De cette classe d'esclaves et de maîtres étrusques, beaucoup d’aspects nous sont connus grâce aux traces archéologiques. Des
témoignages dans les décorations funéraires se réfèrent toujours à des personnes aisées, d'un certain niveau social, certes pas à
d’humbles personnes.

Au sommet de la hiérarchie de la société il y a les rois, qui jusqu'à l’époque ancienne, apparaissent à la tête de la puissance
étrusque. Nous connaissons les noms de quelques uns d’entre eux parce qu'ils furent des protagonistes de célèbres événements
avec les Romains : les célèbres Porsenna, Muzio Scevola et Clelia, mais même d'autres rois dont nous conservons le nom, surtout à
travers les inscriptions funéraires.

Mais dans toute l'Etrurie il n'y avait pas un seul roi, mais douze ; autant qu’il y avait de grandes villes étrusques (les lucomonie) qui
faisaient partie de la "confédération" de l'Etrurie : Volterra, Volsini, Populonia, Chiuse, Pérouse, Vetulonia, Vulci, Veio, Cires,
Tarquinia, Arezzo, Cortona (d’autres importantes villes se sont élevées puis furent déchues comme Fiesole, Marxabotto, Norchia,
Tuscania, Saturnia, Talamone.
Elles étaient toutes essentiellement unies par de solides liens religieux mais sans lien politique qui puisse faire penser à un état
unitaire et compact, plutôt à une fédération au sein de laquelle il semble qu'il n'était pas possible qu'une ville ait jamais eu – ni ne
pouvait ambitionner - la domination sur les autres. Trop de jalousies entre villes. Les rois n’étaient pas des monarques éclairés
mais des personnages semblables à des tyrans qui agissaient dans leur petit royaume avec une petite classe oligarchique.

Toutes les villes-états de l'Etrurie étaient réunies en confédérations, ou en "ligues". Les sources nous indiquent qu'il y en avait trois.
Une ligue dont les fonctions sont inconnues, mais probablement religieuses, a dû inclure environ 12 villes-états. Le mot pour la
ligue était également mech.
Une fois par an les états se réunissent à un fanu, à l'endroit sacré (fanum latin) pour discuter des affaires militaires et politiques, et
pour choisir également un lucumo, "gouverneur", élu pour une année.

Les caractéristiques du pouvoir royal, sont décrites par l’historien grec Dionisio d'Alicarnasso, dans le récit qu’il fait de la conquête
de l'Etrurie par Rome, sous le règne de Tarquinio Prisco : une couronne d'or, un trône d'ivoire, un sceptre décoré avec dans sa
partie supérieure une aquila, une tunique de pourpre bourrée d'or et un manteau pourpre orné de broderies semblables à ceux des
manteaux des rois de Lydie et de Perse. La marque la plus caractéristique de la souveraineté était constituée des licteurs qui
ouvraient le corteo réel en résistant sur l'épaule le faisceau des licteurs : chacun des douze rois étrusques en avait un à disposition.
"Lucumone" était le nom du plus haut magistrat des villes étrusques et correspondait mais seulement en apparence à celui des
patres ou des rois latins.

Auprès des rois, sont les condottieri, de hiérarchies proprement militaires ; leur existence historique est liée en tout cas à celle de
leurs gens, et est même attestée épigraphiquement plusieurs fois, comme dans le cas de la famille des Tolumnii à Veio.

Un des condottieri les plus célèbres de l'histoire étrusque, dont le nom nous est transmis grâce à sa valeur, presque présenté en
termes de prodige, est Macstarna, qui selon la tradition romaine est venu à Rome comme allié pour mettre son épée au service du
roi Tarquinio, alors que dans la version étrusque du même événement, figure d'abord dans le nombre des ennemis et ensuite même
dans celui des assassins de Tarquinio, où il va jusqu'à occuper une colline de Rome et prendre possession du trône pour des buts
certes peu pacifiques. Macstrana est un des noms les plus prestigieux de cette classe de condottieri, classe qui, comme nous le
montre son exemple, devient parfois puissante au point de mettre en danger l’autorité du roi elle-même.

Une autre catégorie de la société civile des Étrusques, très puissante et très attachée à ses prérogatives et ses privilèges, est celle des
magistrats qui constituent une classe appelée à délibérer dans une sorte de Sénat ; elle représente la seule assemblée politique de
l'Etat Etrusque. Les magistrats choisissent parmi eux les "princeps" qui, élu autrefois chaque année, peuvent se substituer en
certains cas au roi, et prendre les fonctions d’une sorte de président de la république, assisté d'une série de magistrats, eux-mêmes
élus chaque année, qui composent un collège semblable aux Arconti d'Athènes.

Sur ces magistrats, sur leurs titres, sur les événements de leur carrière, leurs attributions et leurs privilèges, les épigraphies
fournissent en grande partie un silence aux historiens, et nous fait connaître une série de "carrière" beaucoup plus compliquée et
difficiles que celles qui caractériseront la vie publique romaine (ressemblant davantage à celle des byzantins).

Au-delà de ces charges, mineurs mais indubitablement importantes à l'intérieur de la société étrusque, il y a les charges
sacerdotales et administratives, qui en l’état actuel des recherches ne sont rien d'autre que de simples noms. Seulement quelque
brèves informations sont obtenues des épigraphes ; il semble qu’ils étaient importants, puisqu'ils avaient une participation directe
au gouvernement. Dans la langue étrusque fut en effet reconnue toute une famille de mots, dérivants de la racine zil qui signifie
"gouverner", comme zilic, zilath qui signifie "magistratus", c'est-à-dire soit la charge de la magistrature, soit la personne qui
l'exerce, le magistrat ; et encore zilaxjnve, zilachnuce, qui signifient "a fait le magistrat". Certains zilath portaient un autre titre,
maru, qui voulait dire un ensemble de magistrats et de prêtres (comme les édiles romains) ; finalement le président du collège du
zilath (espèce de conseil des ministres) et le "premier zilath" était justement le "premier ministre" ou le "président de conseil".

Ainsi était la complexe vie de chaque royaume, des plus hautes magistratures dans le cadre des individualistes villes étrusques. Au
niveau de la "Nation", c'est-à-dire lorsque les diverses villes se réunissaient périodiquement dans la Confédération, était élu un
zilath suprême, confirmé épigraphiquement dans la dénomiantion zilath mechl rasnas, c'est-à-dire "zilath du peuple étrusque"
c'est-à-dire formellement gouverneur d'un état, mais qui n’en avait pas la substance. Cet état organisé était seulement une grande
et belle façade, derrière laquelle il n'y avait pas une "Nation", mais esclaves et paysans obéissants à quelques riches oligarques.

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