Vous êtes sur la page 1sur 12

LE CHEMIN ET LES TROIS FACTEURS

PLAN:
• Le Chemin Ésotérique
o vers l’Éveil de la Conscience et des Facultés
o les pseudo-chemins
• L’Autoréalisation
• Matérialisme et Fanatisme religieux
• Le Sommeil de la Conscience
• Le But de la Vie dans les grandes Civilisations
• L’Expérimentation directe
• Le Chemin dans l’Antiquité : les Épreuves
• Le Flambeau de la Connaissance à travers les Siècles
• Les Trois Facteurs de la Révolution de la Conscience
o Mourir psychologiquement
- L’Égo
- L’Essence (exemple du bébé)
- 3% versus 97%
- Dans la mythologie
- L’Autodécouverte
- L’Éveil graduel
o Naître en Esprit
- Des Facultés et Vertus
- La Kundalini
o Le Don de Soi (Sacrifice désintéressé)
- L’Égoïsme spirituel
- L’État actuel du Monde
- L’Humanité : une Grande Famille

Donc, dans notre première conférence, on a expliqué ce qu’est la Gnose. Ce soir on va essayer
d’expliquer ce qu’est le chemin ésotérique, et nous allons expliquer ses modalités, c'est-à-dire les
ingrédients principaux de ce chemin.
Bien sûr parler d’un chemin est quelque chose de très délicat, parce que de nos jours, il existe
beaucoup de sectes et de religions, de systèmes ésotériques et pseudo ésotériques qui disent connaître le
chemin.
Quand on parle de chemin on parle évidemment d’être capable de développer nos facultés, de se
connaître soi-même, de découvrir à l’intérieur de nous-même nos défauts et d’éveiller notre conscience,
c’est ce qu’on a dit dans notre première conférence.
Évidemment, offrir la possibilité aux gens d’atteindre un état supérieur, un état de conscience
supérieure, offrir la possibilité aux personnes d’incarner leur partie divine, c’est quelque chose que font,
encore aujourd’hui, beaucoup de religions et de regroupements ésotériques et pseudo ésotériques. Tous
promettent un ciel, un paradis, la salvation de l’enfer… Il est donc évidemment malaisé de parler de
chemin.
De nos jours l’être humain moderne vit dans une situation misérable, l’être humain moderne à
perdu l’idée, la croyance qu’il puisse exister un chemin. Et quand les gens parlent d’un chemin dans les
différents regroupements, malheureusement, il y a beaucoup de choses étranges, farfelues, des dogmes,
des croyances aveugles, qui viennent donner une mauvaise réputation au chemin.
De nos jours, en fait, tout ce qui parle de chemin est vu comme négatif, très sectaire. Aujourd’hui,
le pseudo ésotérisme invite les gens à continuer leur vie matérielle et leur donne certains outils de
croissance personnelle, pour l’épanouissement de soi, etc. Mais tous ces outils entrent dans le cadre de
leur vie quotidienne.
Depuis longtemps, au niveau de la société, on ne croit plus à l’autoréalisation, ce qui était appelé,
il y a de cela quelques années la réalisation. Les Maîtres hindous parlaient de la réalisation, Samaël Aun
Weor appelait cela l’autoréalisation, parce que c’est nous-mêmes qui devons faire le travail, personne ne
peut le faire pour nous. Mais toute cette idée de réalisation, de pouvoir s’échapper du quotidien, de la
vie qu’on mène, des états intérieurs négatifs, pour accéder à une vie meilleure ici et maintenant, est
perçue comme sectaire. Effectivement, dire par exemple qu’on veut aller en Inde pour essayer de
trouver un maître, un ashram ou un gourou parce qu’on veut fuir le monde, est vu comme terriblement
négatif.
Encore récemment, aux États-Unis, sans nommer la secte, il y a un monsieur qui prétendait que si
tout son groupe se suicidait, ils allaient renaître dans la queue d’une comète, où les attendait un vaisseau
spatial qui les amènerait vers un monde meilleur. Celui qui se met une bombe sur le dos, puis va faire
sauter un tank ou autre chose, croyant que lui et sa famille vont atteindre le paradis, ça aussi c’est du
fanatisme.
Donc, toute idée prétendant que le but de la vie pourrait être de se réaliser, d’arriver à un état
supérieur, est « salie » par les sectes et les religions modernes, qui inventent, changent, adultèrent le
message ancien et véritable.
Si ici, nous vous disons que nous avons des clés pour vous aider à vous autoréaliser, pour arriver
à développer vos facultés latentes, pour arriver à 100% de conscience, c’est sûr qu’il y en a beaucoup
qui vont être surpris, parce que la mode ésotérique aujourd’hui, c’est de suivre un cours de Taï Chi une
fois par semaine, aller à un cour de yoga, à une méditation, apprendre une alimentation plus saine,
apprendre une sexualité pour en profiter plus encore… Mais finalement, tous ces massages, ces bains
d’algues, ces spas et ces tourbillons, n’ont rien à voir avec le chemin véritable.
Lorsque les gens arrivent à la Gnose et qu’ils entendent parler d’une question de chemin véritable,
ils ont un peu peur, et c’est normal. Parce que toute idée de chemin est associée aujourd’hui à un lavage
de cerveau.
C’est là l’état lamentable dans lequel l’humanité est tombée aujourd’hui. D’un côté, il y a les
sceptiques qui ne croient à rien, et de l’autre côté, il y a les fanatiques qui sont convaincus que leurs
dogmes et leurs croyances aveugles sont l’unique Vérité. Et évidemment les fanatiques voient les
matérialistes et se justifient, et les matérialistes voient les fanatiques et sont bien contents de ne croire à
rien ou de faire leur propre système personnel.
Si bien que la fameuse parabole du Christ, celle dans laquelle il explique que le semeur a semé
des graines, certaines sont tombées sur la roche, d’autres sont tombées et les oiseaux les ont mangées et
d’autres sont tombées entre les épines ; très rares sont les graines qui ont trouvé une terre fertile.
Cette parabole est vraiment de mise aujourd’hui, parce que dans ce labyrinthe de théories
spiritualistes, pseudo spiritualistes, pseudo ésotériques et matérialistes, le Dieu Matière, dans ce
labyrinthe fou, qui peut trouver quelque chose de bon, de véritable ? Si nous arrivons ici et affirmons
qu’il y a un chemin qui peut nous mener à l’autoréalisation de notre Être, déjà la moitié des gens ont
peur. Si, ensuite, nous affirmons que c’est nous qui détenons le véritable chemin, l’autre moitié du
groupe les suit par la porte. Si bien qu’il est difficile d’affirmer de telles choses.
Cependant, si nous nous tournons vers les anciens peuples, nous découvrons une grande sagesse :
chez les Amérindiens, chez les Égyptiens, chez les Mayas, chez les Chinois de l’antiquité, nous trouvons
que ces gens avaient compris, avaient découvert que la vie sur terre ne pouvait avoir aucun sens si elle
n’était pas prise sur le plan spirituel. Non pas qu’il faille fuir le quotidien, mais plutôt qu’il est lié au
Divin ; chaque acte que ces gens posaient, soit dans leurs relations avec les autres, soit dans leur relation
avec la nature, soit dans leur relation avec eux-mêmes, dans toutes ces relations, ils posaient des gestes
avec sagesse, parce qu’ils savaient qu’il existe la loi de l’éternel retour. Ils savaient que chaque chose
qu'ils faisaient, bonne ou mauvaise, allait générer des conséquences bonnes ou mauvaises, soit pour la
nature, soit pour les autres, soit pour la société, soit pour eux-mêmes.
Donc pour les anciens la vie prise seulement sur le plan matériel était absurde et n’avait aucun
sens.
Si bien que la Gnose, en tant qu’héritière des traditions millénaires, ne peut pas s’empêcher de
transmettre ce même message ; de dire aux gens que oui, dans l’antiquité, les anciens ont enseigné un
chemin, un chemin qui a toujours existé. Dans la Gnose, nous ne sommes pas les seuls, nous ne
prétendons pas être les uniques récipiendaires de ce chemin, mais effectivement chanceux est celui qui
trouve ce chemin aujourd’hui.

2
À quoi mène ce chemin ? À nous-même, à l’éveil. L’humanité d’aujourd’hui ne se rend pas
compte qu’elle est endormie. Le maître Jésus a parlé énormément de l’importance de l’éveil dans ses
paraboles, lorsqu’il disait par exemple : « Si le maître de maison s’en va, les serviteurs doivent l’attendre
éveillés, avec de l’huile dans leurs lampes, car s’il arrive la nuit et qu’ils dorment et que leurs lampes ne
sont pas allumées, attention à ces serviteurs ». Le maître Bouddha parlait de l’importance de l’éveil, il
disait que l’humanité dort profondément. Samaël Aun Weor a parlé dans ses livres de l’urgence de
l’éveil. Le maître Gurdjieff a parlé de l’urgence de l’éveil et de l’impossibilité pour l’être humain de
prendre conscience qu’il dort.
Nous croyons être éveillés mais en réalité nous dormons profondément. Nous croyons que, parce
que nous avons des relations avec le monde physique, que nous sommes capables de faire à manger, de
parler aux autres, de conduire une voiture, nous croyons que nous sommes éveillés. Comme il est
difficile de prendre conscience que nous dormons profondément, que nous sommes identifiés à la
matière.
Le but de la conférence de ce soir n’est pas de vous convaincre que l’être humain d’aujourd’hui
est endormi, parce que ça serait impossible de prendre conscience de cela. Mais effectivement, à travers
les conférences suivantes, nous tenterons de vous démontrer combien nous sommes endormis et nous
parlerons énormément de l’urgence de l’éveil.
Si bien que, pour ce qui nous intéresse dans la conférence de ce soir, l’humanité, aujourd’hui
endormie, ne réalise pas quel est le but véritable de la vie. Et parler du but véritable de la vie est très
dangereux et très tendanciel, car n’importe qui peut prétendre connaître le but de la vie, n’importe qui
peut inventer une doctrine, croyant connaître le véritable but de la vie. C’est pourquoi dans la Gnose
nous nous tournons vers la sagesse des anciens, nous nous tournons vers le véritable bouddhisme, le
véritable christianisme, vers la véritable tradition musulmane, vers l’hindouisme ancien et vers toutes ces
traditions qui ont été unies et qui ont enseigné que la vie quotidienne prise par elle-même : métro,
boulot, dodo, sans rien de plus, est absurde.
Pourquoi est-ce que la vie existerait s’il n’y avait absolument rien de plus ? Les anciens ont donc
enseigné que nous sommes de passage sur la terre pour un très court moment, un moment, comme
disaient les anciens Égyptiens, qui dure un clin d’œil dans l’éternité du temps. Les anciens Égyptiens
disaient d’ailleurs : « Malheur à celui qui vit sa vie seulement pour son corps physique et qui ne prépare
pas sa vie dans l’au-delà. » C’est ce qu’ils ont écrit dans leur livre des morts : « Malheur à celui qui passe
sa vie uniquement pour son corps physique, car le jour où il passera à son Ka, le véhicule de l’âme (le
corps astral), il sera perdu dans les routes et les chemins de l’au-delà. »
Pour les anciens, il était évident que la vie est une chance unique que chacun d’entre nous a pour
s’éveiller, pour éveiller sa conscience et ses facultés, pour s’épanouir et pour incarner l’Être, qui est,
comme nous l’avons dit, notre partie divine, notre flamme intérieure, notre étincelle éternelle. Vous
convaincre que cette étincelle existe est impossible, vous convaincre que nous avons le véritable chemin
qui mène à cette autoréalisation est aussi impossible.
Le seul moyen que vous avez de vérifier ce qu’on vous dit c’est la pratique, c’est l’expérimentation
directe. Nous pourrions affirmer ce que nous voulons, mais jamais, sans l’expérimentation directe, vous
ne pourrez en être convaincus. D’ailleurs, notre but n’est pas de vous dire quoi faire, mais de vous
donner des outils que vous-mêmes vous pourrez essayer, tester, pour expérimenter vous-mêmes
directement les réalités supérieures, expérimenter directement ce qu’on vous dit et vous enseigne. Si on
vous dit, par exemple, qu’il existe des dimensions parallèles et qu’on peut aller les visiter, qu’on vous
donne une pratique pour le faire et que le soir en vous couchant vous faites cette pratique et que vous
arrivez à être conscients en rêve et vous visitez et voyez des choses là-bas, personne ne pourra vous
enlever cette expérience, elle vous appartiendra, elle sera réelle. Si nous vous enseignons la méditation
et que, pendant une méditation, vous avez une prise de conscience formidable dans laquelle vous
percevez un aspect de la grande réalité, cette prise de conscience vous appartiendra. Vous pourrez
l’expliquer dans des mots étranges et dire : « J’ai senti que nous sommes tous reliés, que nous sommes
tous les fils et les filles d’une même Mère, qu’un fil d’or relie toutes choses. » Et vos parents et amis
croiront que vous avez pris de la drogue ou que vous êtes tombés sur la tête. Mais vous, vous saurez
dans votre coeur que vous avez expérimenté quelque chose et cela personne ne pourra vous l’enlever.
Même chose avec les phénomènes paranormaux. Les sceptiques ne croient à rien. Ni aux
fantômes, ni aux matérialisations, ni aux apparitions. Ils ne croient pas non plus à l’astrologie, ni à la vie
après la mort, ni aux revenants, etc., jusqu’au jour où ils ont une expérience personnelle, où ils vivent,

3
par exemple, une mort clinique, où ils vivent dans une maison hantée, ou quelconque autre expérience.
Et à partir de ce moment-là, ils ne peuvent plus faire autrement que de croire. C’est donc l’expérience
directe qui est le seul moyen pour vous de découvrir si ce que nous vous disons correspond au véritable
chemin. Il n’y a pas d’autre moyen.
Dans l’Antiquité, il était très intéressant de voir comment les anciens traitaient toutes les questions
en rapport avec le chemin. Les gens étaient plus éveillés qu’aujourd’hui. Cela est difficile à croire… Les
gens connaissaient l’existence du chemin. Les dirigeants politiques et religieux, aussi plus éveillés
qu’aujourd’hui (vous me direz que cela n’est pas difficile à battre), enseignaient la connaissance, la
véritable Gnose.
Les gens pouvaient faire de grands et d’énormes sacrifices pour avoir la chance et l’honneur de
connaître les clés. Dans l’Ancienne Égypte, par exemple, quelqu’un pouvait traverser des déserts entiers,
pouvaient passer des épreuves extrêmement dures, au risque même de sa vie, pour découvrir le
véritable chemin. Les Égyptiens faisaient passer des épreuves. Épreuves du feu, de la terre, de l’air, de
l’eau, aux personnes qui venaient.
Dans l’épreuve de l’air, ils leurs demandaient de courir, de sauter par dessus un précipice de
plusieurs mètres de profondeur, s’accrocher à un anneau attaché à un mur de l’autre coté du précipice
et grimper sur le mur et sauter. S’ils manquaient l’anneau, ils s’écrasaient sur le mur et tombaient au
fond du précipice. Ils pouvaient en mourir. Mais la personne était avertie des dangers, qu’elle pouvait
perdre de sa vie. Dans l’épreuve de l’eau, soit on la mettait dans le Nil, soit on l’envoyait dans un de ces
nilomètres qui sont des puits pour mesurer la hauteur du Nil. Au fond du puits il y avait un tunnel rempli
d’eau qui menait au Nil, mais on pouvait ne pas avoir assez de souffle pour se rendre jusqu’au Nil, et
quand la personne arrivait au Nil, il y avait des crocodiles qui l’attendaient. Il fallait avoir beaucoup de
valeurs et beaucoup de courage pour passer ces épreuves.
« Terrible », me direz-vous. C’est sûr qu’aujourd’hui, on ne pourrait pas faire de telles choses, la
police serait sur nos trousses assez rapidement, et avec raison. Mais dans l’Antiquité, les secrets, les
trésors qu’ils allaient dévoiler étaient tellement importants, tellement sérieux, qu’il fallait que le néophyte,
le candidat, prouve sa valeur, prouve qu’il était prêt à recevoir l’enseignement coûte que coûte, que la
mort serait plus douce que de continuer à vivre sans l’enseignement. Cela est très rare de nos jours.
Et malheureusement, lorsque certaines personnes ont encore ces désirs rares, les sectes les utilisent
pour profiter d’eux, pour leur faire faire toutes sortes de bêtises, pour remplir leur compte de banque ou
pour utiliser les personnes qui deviennent des esclaves de la secte. C’est là le sort de ces pauvres
innocents qui tombent entre les mains de ces sectes.
Au Tibet, Lobsang Rampa a raconté qu’étant jeune, il voulut entrer dans un temple. Lorsqu’il est
arrivé aux portes du temple, ils lui ont dit : « C’est très bien, attends devant, ici, à quelques mètres du
temple ». La nuit, il avait droit à un bol de riz. Il entendait les loups dans la montagne qui lui faisaient
peur et qui pouvaient venir le manger. Le jour, les enfants venaient se moquer de lui et le pinçaient. Il
n’avait pas le droit de bouger pendant toute la journée. Et ils l’ont laissé là trois jours et trois nuits.
Jusqu’à ce qu’ils le reçoivent et commencent à lui faire un grand banquet, pour voir s’il était égal dans la
difficulté comme dans la facilité, dans la risée comme dans les honneurs. Pour voir de quel métal il était
fait, si on peut le dire ainsi, pour tester sa qualité.
Lorsque quelqu’un désirait recevoir le chemin chez les Aztèques, il arrivait aux portes du temple
où un grand gardien, impressionnant, l’attendait, lui arrachait tous ses vêtements et lui disait : « De tout
ce que tu es, il ne restera rien. Entre ! ». Parce que les anciens savaient que si nous n’arrivons pas à
vaincre notre nature inférieure, nous n’arriverons pas à être maîtres de nous-mêmes et nous ne pourrons
jamais mériter les joyaux de la conscience, avoir les facultés éveillées. Ainsi, ils faisaient passer toutes
sortes d’épreuves aux aspirants pour tester leurs qualités, tester leur psychologie, tester leur courage et
leurs valeurs, leur détermination à connaître et à avancer sur le chemin.
Aujourd’hui, tous ces temples et toutes ces choses sont perdus. Heureusement, le flambeau de la
connaissance universelle de la Gnose est resté allumé à travers les siècles, grâce à différents groupes que
nous avons nommés déjà, comme les templiers, les cathares, les alchimistes, les kabbalistes, etc. Ce
véritable chemin n’a jamais disparu, il a toujours existé à travers les temps. Il a toujours été gardé par ces
groupes. Après la fermeture des temples, ces groupes sont passés dans l’ombre pour ne pas être
persécutés, pour protéger cette connaissance si précieuse. D’autres exemples sont les Rose-croix, les
Francs-maçons, qui à leur tour aussi ont été persécutés par les personnes et les religions fanatiques qui
veulent tout contrôler.

4
Ainsi, à travers les siècles, le flambeau est resté allumé. Ce que nous apportons aujourd’hui,
comme nous l’avons dit, n’est pas une invention personnelle d’un groupe ou d’un individu. C’est la
Sagesse la plus élevée, c’est la somme des aspirations spirituelles les plus élevées de l’humanité à travers
les siècles, rien de moins. Ainsi, vous devez valoriser énormément ce que nous apportons. Expérimentez
par vous mêmes pour voir si ce que nous disons est vrai et si cela correspond à quelque chose que vous
pouvez vous-mêmes appréhender.
Le chemin dans l’Antiquité a toujours été enseigné selon trois facteurs qu’aujourd’hui nous
appelons les trois facteurs de la révolution de la Conscience. Ces trois facteurs sont les trois points
principaux qui unifient toutes les traditions, qui sont communs à toutes les grandes traditions. Ces trois
facteurs sont la mort psychologique, la naissance en esprit et le don de soi ou le sacrifice désintéressé
pour notre frère et notre soeur, pour l’humanité. Ces trois aspects ont toujours existé dans toutes les
traditions. Il suffit d’étudier le passé pour le découvrir.
Jésus n’a-t-il pas dit : « Ceux qui veulent venir avec moi, qu’ils se nient (la mort psychologique),
qu’ils portent leur croix (parce que la croix est le symbole de la résurrection) et qu’ils me suivent (c’est-à-
dire qu’ils deviennent des apôtres, qu’ils aident les autres).
Si vous allez à Teotihuacan, au Mexique, près de la ville de Mexico, la cité sacrée des anciens
aztèques, vous découvrirez qu’il existe la pyramide du soleil, la pyramide de la lune et la pyramide de
Quetzalcóatl. La pyramide de la lune correspond à la mécanique lunaire que nous avons à l’intérieur de
nous, c’est-à-dire à nos passions, qu’il faut éliminer. La pyramide du soleil correspond à la lumière que
nous devons éveiller à l’intérieur de nous, nos facultés. Et la pyramide de Quetzalcóatl, le Christ aztèque
qui s’est sacrifié, qui a donné sa vie pour aider son prochain. Peu importe quelle tradition nous étudions,
nous découvrirons ces trois facteurs principaux que nous appelons les trois facteurs de la révolution de la
conscience.
Si vous regardez le Bouddhisme, vous découvrirez que le Bouddha n’a pas arrêté de parler de la
mort psychologique. Effectivement, il disait des phrases comme celles-ci : « Quelqu’un peut vaincre mille
ennemis au combat, mais il ne sera jamais aussi grand que celui qui s’est vaincu lui-même ». Donc, il
enseignait la maîtrise de soi. Il a aussi enseigné l’éveil des facultés par la méditation. Et il a enseigné à
ses disciples à aider le prochain parce que le Bouddhisme est basé primordialement sur la compassion.
Les Bouddhas de compassion, la compassion pour tous les êtres. Sans compassion, l’être humain n’est
rien. Et c’est aussi le message de Jésus.
Nous allons brièvement, ce soir, parler de ces trois facteurs. Ils seront la colonne vertébrale sur
laquelle nous construirons toutes nos conférences à venir. Nous allons approfondir ces trois facteurs
énormément et ajouter beaucoup d’autres sujets aussi à ces trois facteurs.

MORT
Le premier facteur, mourir, est un sujet qui nous concerne tous directement parce que nous
sommes tous aux prises avec notre « nous-même ». Nous avons tous à l’intérieur de nous des défauts
psychologiques et ces défauts psychologiques se traduisent par des états négatifs, des pensées négatives,
des inquiétudes, des préoccupations, des émotions négatives, de la haine, de la peur, de l’angoisse… Et
aussi, des tensions corporelles, des états physiques négatifs qui nous causent des maladies et qui sont
aussi causés par ces états psychologiques. Chacun d’entre nous, en son intérieur, porte les causes de son
malheur. Et c’est ce que les Anciens ont enseigné.
Regardez un enfant, le bébé. Nous disons dans la Gnose que lorsque le bébé naît, il n’a pas
encore de défauts, d’égo, de moi psychologique (tous des noms différents pour la même chose : les
agrégats psychologiques). Le bébé, lorsqu’il n’a que quelques mois, quand il pleure c’est pour une
raison précise : soit qu’il a faim, soit que sa couche doit être changée, qu’il a fait un cauchemar, ainsi de
suite. Jamais il n’aura de manifestation « égoïque » et c’est pour ça que le bébé a un magnétisme
spécial, une onde spéciale. Lorsqu’on s’approche du bébé on se sent attiré, on ne peut faire que l’aimer.
On le trouve agréable, on le trouve beau, et lorsqu’on le serre dans nos bras on sent beaucoup d’amour
et d’affection. Malheureusement, au fur et à mesure que le bébé grandit, les défauts psychologiques qu’il
apporte au monde vont commencer à vouloir pénétrer dans sa psyché, dans son monde psychologique.
Ce sont comme des énergies négatives qui tournent autour de lui.
C’est curieux de dire ça, il est malheureux que nous ayons perdu la vision spirituelle… les grands
clairvoyants tibétains voient des couleurs qui tournent autour des personnes. Lorsque quelqu’un entre
en colère, ils voient une couleur rouge qui entre dans le centre émotionnel, dont nous parlerons dans

5
d’autres conférences, et lorsque la personne se calme, cette couleur rouge la quitte. Les défauts ne sont
pas simplement des abstractions impalpables mais sont aussi faits d’une matière, mais d’une matière
plus subtile, que nous appelons énergie. Ce sont des énergies négatives, mais scientifiquement
prouvables. Nous avons dit que nous avons des appareils pour photographier l’aura. Un jour, ces
appareils pourront aussi photographier les énergies négatives qu’on appelle égos. Alors nous pourrons
voir des couleurs qui tournent autour de toutes les personnes et qui les pénètrent, qui entrent et sortent,
se mélangent et luttent pour la suprématie.
Le bébé, parce qu’il n’a pas encore l’égo et qu’il a encore son pourcentage de conscience libre,
voit ses défauts qui tournent autour de lui, qui veulent pénétrer son matériel psychique, qui veulent
contrôler son corps, et ça, ça lui donne de l’angoisse. C’est pour ça que parfois le bébé pleure. La mère
va alors voir si elle doit changer sa couche, s’il a faim, s’il a soif, elle lui donne à manger ; le bébé lui
crache tout au visage parce qu’il n’a pas faim. Sa couche est propre, mais il pleure quand même. Il est
seul dans son lit la nuit et il voit ces couleurs, ces entités qui tournent autour de lui et il sent qu’elles lui
appartiennent et qu’il les a créées, certainement dans des vies passées, et qu’elles vont pénétrer en lui de
nouveau. Et au fur et à mesure que l’enfant grandit, au fur et à mesure que les événements extérieurs
touchent sa psychologie, ces états négatifs pénètrent à nouveau.
Les Maîtres du cercle conscient de l’humanité disent que nous avons en moyenne, l’être humain
d’aujourd’hui, 3% de conscience libre et 97% de conscience embouteillée, emprisonnée dans l’égo,
dans le « moi-même », dans le « je ». Qu’est-ce que ça veut dire, ça, 97% de conscience embouteillée
dans le « je » ? JE veux, J’AI envie, J’AI hâte, JE voudrais, JE suis fâché, JE suis content, JE te déteste,
J’ADORE la pizza, JE MEURS D’ENVIE d’un gâteau au chocolat, et ainsi de suite.
Tous les « je », toutes les identifications (nous expliquerons ce processus d’identification plus tard),
tout cet hypnotisme que nous avons face à la matière et qui est en relation avec nos cinq sens constitue
le JE, parce qu’ils ont dévié la conscience et la conscience n’est plus libre de bouger librement. Elle est
conditionnée par les défauts. Ça veut dire quoi, ça ? Ça veut dire que si ma conscience était libre je
pourrais percevoir qui je suis, qui vous êtes. Je pourrais percevoir qu’une catastrophe approche et que je
dois m’en aller. Je pourrais percevoir d’où je viens, quel est mon passé, si la réincarnation existe, et si
oui, qui j’étais dans mes vies passées. Mais mon « moment présent » est toujours conditionné par mes
états intérieurs qui luttent pour le contrôle de ce moment. Par exemple, dans un moment donné une
partie de moi est heureuse parce qu’elle planifie une fête où je vais aller, une autre partie de moi est
inquiète parce qu’elle a des comptes à payer, une autre partie de moi fait des projets par rapport à XYZ,
maison, hypothèque, etc., une autre partie de moi est inquiète parce que mes enfants ne vont pas bien,
parce que je ne sais pas si je vais réussir mon examen, mes études, une autre partie de moi a faim, une
autre partie de moi voudrait simplement être à l’autre bout du monde parce qu’elle n’en peut plus, etc.
Donc, en moi il y a un combat entre tous ces états qui veulent le dessus et qui me volent le moment
présent.
Et tous ces états font que nous sommes conditionnés, nous ne sommes pas libres. C’est pour cela
qu’on dit que nous avons en moyenne 3% de conscience libre et 97% de conscience emprisonnée,
embouteillée dans cette déviation de la conscience.
Le bébé, lui, lorsqu’il naît, a son 3% de conscience libre sans les 97% qui tournent autour de lui.
Ne croyez pas que le bébé ait 100% de conscience libre. Il a 3% de conscience libre comme vous et moi.
La différence entre vous et le bébé c’est que son 3% n’est pas en compétition avec son 97%. Si, par
exemple, mon 3% est libre d’agir dans mon centre émotionnel, je peux voir un coucher de soleil et
m’émerveiller devant ce coucher de soleil. Mais si, pendant que je regarde le coucher de soleil, je me
souviens de quelqu’un qui m’a insulté, cette émotion va disparaître parce qu’à ce moment là, dans mon
centre émotionnel, il y aura une lutte entre mon 3% qui s’émerveille devant le coucher de soleil et le
97% qui lui veut prendre la place et me faire sentir de la colère et de l’amour propre blessé face à la
personne qui m’a insulté.
Donc, il y a un combat continuel entre David et Goliath, entre Arjuna et l’armée adverse, entre
Hercule et l’hydre à sept têtes, entre Thésée et le Minotaure, entre Persée et la Méduse. Toutes les
légendes, tous les contes pour enfants parlent de cette lutte. Malheureusement, les fanatiques modernes
prennent la Bhagavad-Gita, par exemple, et voient que Krishna, le grand avatar hindou, le grand Christ
hindou, invite son disciple Arjuna à lutter et à combattre même contre sa famille s’il le faut. J’ai connu
des personnes, moi, comme vous êtes devant moi, qui me disaient « Mon père s’est tué dans une guerre
en se mettant des grenades sur le dos parce que le livre saint nous commande de lutter jusqu’à notre

6
mort ». Mais ces gens ne comprennent pas que Krishna nous parle d’une lutte intérieure, du combat qui
existe entre le 3% et le 97% sur le terrain de la psyché.
Ainsi nous tous, nous sommes appelés à faire ce combat. Au fur et à mesure que l’enfant grandit,
le 3% se voit détrôné par le 97%. C’est un processus mathématique. Au début, le 3% lutte contre 0 et
puis 3% contre 1, 2, 3. À un moment donné le 3% lutte contre 10% d’égo qui a fini par pénétrer. Et tôt
ou tard le 3% se voit envahi par le 97%, si bien que la radiation de beauté qu’on voyait chez l’enfant,
petit à petit elle disparaît. Le beau projet est maintenant un rejeton. Nous ne sommes pas des grands
maîtres. Nous avons grandi avec nos problèmes, avec nos états intérieurs, avec nos crises, avec les
difficultés dont notre chemin de vie a été parsemé.
J’ai connu un enfant, j’étais le parrain de sa soeur. Lorsque j’allais manger chez lui, ça m’a
toujours frappé cette image et on la retrouve chez beaucoup d’enfants d’ailleurs, un enfant qui n’avait
pas encore 2 ans, à peine un an et demi et ne savait pas parler. J’étais à table avec sa mère, j’avais fini
mon verre d’eau, et lui il s’est arrêté de manger et pointait avec son petit doigt à sa mère la cruche d’eau
pour qu’elle me mette de l’eau parce qu’il ne pouvait pas continuer à manger tant que je n’avais pas
d’eau. Lorsque sa mère m’a versé de l’eau et que j’ai commencé à boire, il a bu en même temps que
moi. C’était sa manière de communier avec moi.
Quelques mois plus tard, j’allais les visiter, et lui et sa petite sœur avaient grandi. Ils jouaient
ensemble dans la chambre tranquillement et puis soudain, le petit Gaétan sort en courant de la chambre
et crie « Maman, maman, ma soeur a pris mon jouet ! ». « MON » jouet, « MA » soeur. Effectivement, le
fait que sa soeur prenne son jouet a touché quelque chose à l’intérieur de sa psyché et l’égo de
possession, d’appartenance, de convoitise, est rentré à ce moment-là et a pris la suprématie de la
machine. Son corps s’est tendu, ses émotions sont devenues négatives, et tout ce qu’il pouvait penser à
ce moment-là c’est : « c’est À MOI. Maman va me redonner ce qui M’APPARTIENT ! ». Et les pleurs, et
la crise, et tout le théâtre qui vient avec… Parce que les égos sont très théâtraux.
Et alors, l’enfant qui avant ne pleurait que pour des besoins réels, pleure maintenant pour des
caprices. Et la mère, qui est souvent très intuitive, souvent plus que le père, est capable de reconnaître
dans les pleurs de l’enfant si c’est un besoin réel ou si c’est un caprice. Des fois, les enfants vont faire des
crises terribles pour avoir des choses, comme si c’était la fin du monde. Ils hurlent comme si on était en
train de les égorger, mais c’est l’égo qui hurle pour avoir ce qu’il veut. Et souvent les parents sont
déséquilibrés. Soit ils sont trop durs avec l’enfant dès qu’ils perçoivent que c’est un caprice, soit ils sont
trop conciliants et ils le laissent, ils laissent la personnalité se déformer pendant les premières années de
la vie. Si bien que l’enfant grandit avec une personnalité égoïque. Très facilement, les enfants
deviennent aujourd’hui des enfants rois, car ils ont toute l’attention.
Enfin, tout ça pour dire qu’à l’intérieur de nous-mêmes, nous devons lutter. La clé qui ouvre la
porte à la mort psychologique c’est le rappel de soi et l’autoobservation. Il faut savoir combiner cet état
dans lequel nous prenons conscience de ce qui bouge à l’intérieur de nous. Il faut apprendre à se
connaître, à se découvrir, en s’observant soi-même, en observant nos états négatifs. Il faut découvrir nos
défauts et les comprendre.
Certaines personnes de nos jours, à cause des psychologues qui malheureusement comprennent
très peu de la psyché humaine, disent que, par exemple, une bonne crise de colère c’est bon, ça fait du
bien. Parce qu’il faut laisser sortir ce qu’il y a de mauvais à l’intérieur de nous. Comme s’il fallait cracher
notre venin sur les autres pour que ça nous fasse du bien! Mais ils ne comprennent pas comment
fonctionne la véritable psyché humaine. Elle fonctionne sur une base d’équilibre et de déséquilibre. Si
quelqu’un fait quelque chose qui me déplait, j’ai trois possibilités. Ou je réponds avec colère, ou je me
tais par peur, ou j’apprends à m’exprimer, sans colère et sans peur. Je découvre la colère qui veut
s’exprimer et je deviens maître de moi-même, je ne réponds pas sous l’effet de la colère. Je découvre la
peur à l’intérieur de moi qui ne veut pas s’exprimer, souvent parce que je veux être aimé, et je contrôle
cette peur et je me force à m’exprimer. En détruisant la colère et en détruisant la peur, nous réussissons
à nous exprimer harmonieusement. Si, au contraire, nous passons notre vie à nous taire, parce que nous
n’arrivons pas à nous exprimer, nous sommes les meilleurs candidats pour devenir enragés. Parce qu’un
jour, nous allons être tellement frustrés que ça va sortir en pure colère ou en dépression. La dépression
c’est souvent de la colère réprimée. Si, au contraire, nous répondons toujours et nous laissons aller cette
colère, nous grossissons cette colère et nous allons finir par être un terrible colérique.
Parce que, dans un moment, oui, on peut se sentir apaisé par une colère. Parce que l’égo se
nourrit de nos meilleures énergies. On se sent fatigué après. Mais la fois suivante, l’égo va vouloir encore

7
se nourrir et la colère va être plus grosse, et encore plus grosse, et encore plus grosse... C’est comme une
piqûre de moustique : plus on gratte, plus elle grossit. Ça fait du bien de gratter, mais on sait qu’il ne faut
pas gratter. Donc, laisser aller sa colère, c’est comme gratter une piqûre de moustique. Ca va toujours
grossir.
Il est urgent de développer le rappel de soi, c’est-à-dire se souvenir de soi-même. Se souvenir
qu’on doit être conscient de soi-même et de nos états intérieurs. Se souvenir qu’on fait partie d’un tout,
que le but de la vie n’est pas uniquement matériel.
Si je fais la file au magasin et que ça prend des heures parce qu’il y a des personnes très lentes
devant moi, je peux sentir une impatience terrible, à en mourir tellement cette impatience me ronge à
l’intérieur. Il y a peut-être une personne âgée en avant qui compte ses sous un à un et nous, on est en
retard et on sent qu’on va exploser, qu’on va payer pour elle s’il le faut, mais qu’on en finisse ! Mais, si
on se souvient que l’existence est plus que juste matérielle, si on prend conscience de notre état
intérieur, si on se souvient des maîtres : Jésus, Bouddha, peut-être que tout d’un coup, on va prendre
conscience de notre état négatif. Que les quelques secondes que nous allons attendre ne vont rien
changer vraiment, parce que 15 secondes de plus ou de moins n’ont jamais tué personne. Mais nous, on
est peut-être sur le point de tuer parce qu’on attend trop longtemps, ou parce que quelqu’un nous a
coupé à un feu de circulation. Les gens tuent aujourd’hui pour cela. C’est dangereux de couper
quelqu’un parce que vous pouvez vous faire tuer. C’est vrai, c’est dans les journaux.
Donc, si on se souvient de nous-mêmes, si on se découvre soi-même, on est sur la voie de la
maîtrise de soi-même, de la mort psychologique et du développement de l’âme. « En patience vous
obtiendrez vos âmes », disait le Christ Jésus. C’est donc un travail quotidien pour arriver à ce que ce 3%,
au fur et à mesure que nous détruisons la colère, l’amour propre, la gourmandise, augmente à 5-6-10-
40 ! Si l’humanité avait ne serait-ce qu’un petit 10% de conscience éveillée, il n’y aurait plus de guerres
sur la terre.
Encore une fois, je répète. On pense qu’on a un grand pourcentage de conscience éveillée, parce
qu’on est capable de se voir dans le miroir, se raser, se regarder, se maquiller. On pense que parce
qu’on a une carte d’identité, parce qu’on peut conduire sans faire trop d’accidents, on pense être éveillé.
Mais si on était véritablement éveillé, soyez en bien conscients, on connaîtrait toutes les choses qui
peuvent exister. On se connaîtrait soi-même et tout l’Univers. Qui habite le cosmos, quelles sont les
humanités. Quel est le passé et quel est le futur…
Ce n’est pas pour vous décourager que je dis cela, c’est pour vous faire réaliser que c’est possible
qu’on ait seulement un 3 ou un 4% de conscience en moyenne sur la planète. Avec un 15 ou un 20%
de conscience, un individu peut commencer à se souvenir de ses vies passées, ne serait-ce qu’en rêve,
ou même en méditation. À 25% de conscience, même si on n’est pas sur un chemin ésotérique, on peut
révolutionner le domaine qui correspond au rayon auquel nous appartenons. On parle qu’Einstein avait
30% de conscience, malgré qu’aujourd’hui on sait qu’il maltraitait sa première femme, pas qu’il la battait
mais qu’il était très dur avec elle. On n’a jamais prétendu qu’Einstein avait 100% de conscience, il avait
suffisamment des 70% d’égo qui lui restait pour maltraiter n’importe qui. Mais avec son 30% de
conscience, il a révolutionné le domaine de la science. Aucun scientifique malheureusement n’a réussi à
l’égaler depuis.
Un Beethoven ou un Mozart qui ont révolutionné la musique, qui 300 ans ou 400 ans plus tard
sont encore deux des meilleurs compositeurs qui aient jamais existés. Beethoven disait qu’il n’écrivait
pas, ne composait pas sa musique ; il entendait la musique des sphères et la retranscrivait. Et d’ailleurs,
Beethoven connaissait la spiritualité. Il avait une statuette au pied de son écritoire et il avait inscrit sur la
statuette, une statuette d’ISIS, la mère divine chez les Égyptiens : « Isis, de qui aucun mortel n’a levé le
voile, celle qui a toujours été et qui toujours sera ».
Donc, avec un 25 ou 30% de conscience nous pourrions révolutionner n’importe quel domaine
auquel nous appartenons. À partir de 50% de conscience l’être humain, femme ou homme, devient une
personne normale, et se mérite le titre d’humain. Parce qu’avant ça, nous disons dans la Gnose que
nous sommes un projet, un humanoïde intellectuel, un animal avec un intellect. Que quiconque ici dise
que nous ne sommes pas des animaux : nous mangeons, nous dormons, nous déféquons. Seulement
nous nous habillons des fois un peu mieux, des fois un peu pire. Nous réfléchissons, donc nous avons
un centre pensant avec lequel nous élaborons un langage, mais le langage des orques, baleines et
dauphins est beaucoup plus sophistiqué que le nôtre. Les baleines peuvent communiquer à travers les
océans sans aucun moyen de télécommunication. Donc, nous sommes du règne animal, avec un

8
intellect c’est vrai, mais nous n’avons pas dépassé ce stade. Avec un 50% de conscience, nous sommes
un être humain véritable.
C’est donc l’autodécouverte de soi, la clé formidable qui a été enseignée (je vous montrerai à un
moment donné des diapositives, si on se trouve un appareil, les anciens, à travers leur art ont démontré
cette mort psychologique et ce travail sur soi). Il est formidable d’être capable, en se souvenant de soi-
même, en vivant le moment présent, en se découvrant d’instant en instant, de voir comment la
conscience s’éveille.
Beaucoup d’étudiants dans la Gnose ont pu l’expérimenter, j’en ai connu des dizaines. Petit à
petit, malgré que ce soit un travail lent, comme la tortue, ils avancent, et un jour ils battent le lièvre, qui
veut faire des grands bonds. Petit à petit la personne qui travaille sur elle-même, qui se découvre
d’instant en instant, augmente son pourcentage de conscience. De 3% elle passe à 4, et vite à 5. Et plus
on avance, plus le chemin s’accélère. Et un jour, à travers nos efforts, au bout de 5, 10 ou 15 ans, on se
trouve avec 20, 30 ou 40% de conscience et on commence à percevoir le véritable bonheur. Le
bonheur de temps en temps, mais le Bonheur véritable et non éphémère. On commence à percevoir les
réalités des choses qui nous entourent, et on a des relations humaines harmonieuses. Les vérités, nous
commençons à les sentir, à les découvrir, à les savourer. Il n’y a pas de plus grande joie dans le monde.

NAISSANCE
Le 2e facteur de la révolution de la conscience, c’est la naissance en esprit, c’est la naissance de
nos facultés. Je ne m’étendrai pas autant sur cette question, parce que ça fait partie du cycle B des
conférences, dans lesquelles nous approfondirons cette question. Nous donnerons peut-être une
conférence sur cela dans le cycle A, mais la plupart des conférences sur cette question vous les recevrez
dans le cycle B.
La naissance en esprit est en rapport avec les énergies créatrices, avec l’économie et l’usage des
énergies sexuelles. Nous avons différents types d’énergie dans le corps physique et il faut être capable de
les manier, de les utiliser, de les augmenter. Au fur et à mesure que nous savons travailler avec ces
énergies, que nous transmutons les énergies créatrices, nous commençons à épanouir nos facultés, à
éveiller nos pouvoirs latents.
Je vous donne une image. Voyez comment lorsque quelqu’un va semer, il doit d’abord désherber,
enlever la mauvaise herbe, avant que quelque chose de nouveau ne puisse naître. Et il a fallut aussi
arroser avec une « eau ». C’est la même chose avec le travail philosophique sur le chemin. Nous
sommes un champ, une terre philosophale comme disaient les Alchimistes. Et dans cette terre
philosophale, il faut enlever la mauvaise herbe, qui est l’égo, et planter les nouvelles fleurs qui sont les
facultés, les valeurs.
Je les nomme, je donne quelques exemples. Les classiques : clairvoyance, clairaudience, intuition,
télépathie... Mais nous ne sommes pas à la recherche des pouvoirs, ils viennent par eux-mêmes au fur et
à mesure que nous mourrons et que nous renaissons. Puis vient l’amour désintéressé, l’inspiration,
l’imagination créatrice, la bonté, la générosité, la piété, l’humilité, la patience....
Nous donnerons des pratiques pour faire circuler les énergies du corps et aussi pour éveiller les
chakras. Nous donnerons des pratiques pour méditer et apprendre à désembouteiller l’essence pour
expérimenter directement, aller chercher par nous-mêmes des réponses aux grandes questions de la vie.
Nous donnerons aussi des pratiques pour transmuter les énergies sexuelles, ce que dans la tradition
orientale on appelle le tantrisme. Nous donnerons aussi des pratiques pour visiter les autres dimensions
en rêve, et nous donnerons des clefs aussi pour interpréter nos rêves. Toutes ces choses font partie de la
naissance en esprit.
Et nous parlerons bien sûr de la fameuse Kundalini, cette énergie que nous avons à la base de la
colonne vertébrale, Énergie que la Mère divine y a placée, énergie qu’aujourd’hui les scientifiques
étudient dans les universités, dont l’université de Toronto. Ils ont confirmé ce que les anciens disaient :
effectivement il y a un canal creux au centre de la colonne vertébrale, que les Hindous ont appelé
sushumna. Et dans ce canal creux, il est possible que, de la base du Triveni, du plexus sacré (non du
plexus solaire mais du plexus sacré juste au dessus du coccyx), s’échappent des électrons qui montent à
l’intérieur de ce canal. La Kundalini est une force, une énergie électronique. L’électron reste un mystère
pour la science. Les scientifiques, les physiciens atomiques, n’ont pas réussi encore à séparer l’électron.
Dieu merci, ce serait un pouvoir des milliers de fois plus dévastateur que la bombe atomique. Ils iraient
même jouer dans les causes de toutes choses et dans la structure de l’espace et du temps. L’électron

9
reste un mystère pour la science et Dieu merci, c’est le cas de le dire! Si en plus de pouvoir faire
échapper un électron à travers ce canal creux, nous sommes capables d’avoir un flot continu d’électrons
ascendant à travers le canal creux, on dit alors en terme oriental, que la Kundalini est éveillée.
Tous les rois et les reines de l’ancienne Égypte portaient un diadème sur le front. D’un côté le
serpent et de l’autre côté le vautour. Le vautour correspond à la mort psychologique qui éveille la
conscience. Le vautour est un oiseau de haut vol, qui voit tout d’en haut, qui se nourrit des animaux
morts, qui se régénère par la mort. Donc, en mourant nous renaissons. Et le serpent, le cobra, est le
symbole de ce feu symbolique, de cette énergie électronique qu’ils éveillaient et faisaient monter par leur
colonne vertébrale. C’est pour cela que, si vous voyez le sarcophage de Toutankhamon, non seulement
il a le vautour et le serpent sur le front, mais son sarcophage, d’un côté à des plumes et de l’autre des
écailles de serpent. C’est le mythe du serpent à plumes aztèque. Il faut nous convertir en serpent puis
incarner les ailes de l’esprit. Il faut mourir psychologiquement et renaître. Et aussi, sur le sarcophage de
Toutankhamon, on voit qu’il tient d’une main un fouet à trois branches et de l’autre main une canne, la
canne Heqa. Et cette canne, qui est en forme de canne de Noël, a la même forme que la canne papale,
la canne du Pape, qu’ils ont empruntée d’ailleurs à la tradition égyptienne, cette canne symbolise la
colonne vertébrale. Et lorsque vous comptez les anneaux bleus et dorés qu’il y a sur la canne de
Toutankhamon, vous en comptez 33. N’importe quel médecin, n’importe quel chiropraticien sait très
bien que nous avons 33 vertèbres. Les 33 années symboliques du Christ, les 33 chambres des maçons,
les 33 canons. Les anciens connaissaient ces choses. C’est curieux, parce que chez les Indiens du sud
des États-Unis, les Sioux, le chef spirituel porte une canne qui a aussi la même forme. C’est curieux,
non ? Les anciens connaissaient ces mystères. Ainsi nous vous enseignerons les techniques pour l’éveil
de ces facultés et l’éveil de la Kundalini, que l’on retrouve dans le tantrisme tibétain et dans le tantrisme
hindou et qui étaient connues de tous les grands peuples.

DON DE SOI
Et pour terminer, nous vous parlerons du don de soi, du troisième facteur de la révolution de la
conscience, du sacrifice conscient pour l’humanité souffrante. Les gens aujourd’hui pensent à tort que
nous pouvons atteindre un mieux-être, et j’utilise les mots qu’ils utilisent, un mieux-être en cherchant
désespérément toutes les solutions à nos problèmes et à nos maux personnels et physiques.
Les gens croient que par une certaine alimentation, par une certaine pratique, par une certaine
technique, ils vont arriver à améliorer leur vie. Quoi que ce soit vrai qu’il y a des clés pour améliorer
notre vie, ces clés ne seront jamais suffisantes tant que nous n’aidons pas notre prochain. C’est absurde
de croire que nous pouvons nous enfermer dans une caverne ou un monastère, méditer et arriver à des
résultats, sans jamais aider personne.
C’est curieux parce que les Vikings étaient vus par les Européens, les prêtres, les moines
catholiques, comme un peuple barbare, rude, cruel, sauvage, dur, mais ça, c’est parce que ce sont les
catholiques qui ont écrit l’histoire. Les Vikings eux, lorsqu’on retrouve leurs traditions, disent que les
prêtres catholiques étaient égoïstes de s’enfermer dans des monastères et de ne penser qu’à eux. Alors,
lorsqu’ils arrivaient dans les monastères, ils les kidnappaient, les amenaient dans leur ville au nord et
leur donnaient des travaux communautaires pour les aider à s’améliorer en aidant les autres. La religion
Viking était basée sur l’amour et la compassion.
Voyez le Bouddhisme et le Christianisme : Pensez vous que Jésus ait enseigné à quiconque de ne
pas aider son prochain ? Pensez vous que le Bouddha n’a pas basé toute sa doctrine sur la compassion ?
Tous les grands courants, toutes les grandes religions ont toujours parlé du don de soi. D’où nous
vient cette idée absurde que nous pouvons nous améliorer sans rien faire pour notre prochain?
« L’humanité est une grande famille » nous dit Samaël Aun Weor, et c’est évident. Nous sommes tous les
mêmes, nous sommes tous les sœurs et frères d’une même Mère divine. Nous n’arrivons
malheureusement pas à sentir que vous êtes moi et que je suis vous, que celui qui a faim, qui souffre de
ne pas avoir un morceau de pain, c’est moi-même qui souffre, c’est mon frère, c’est ma sœur.
Nous n’arrivons pas à nous mettre à la place des autres et c’est absurde qu’en 2006, il y ait encore
tant de famine et de souffrance dans le monde. C’est là la preuve irréfutable que nous ne sommes pas,
sur la terre, un peuple évolué. Si nous savons déjà depuis les années 70 que juste le gaspillage de
nourriture en Amérique du Nord suffirait pour nourrir le tiers monde. Mais nous sommes ridicules avec
nos bourses : bourses du blé, du bœuf… Si une année, il y a trop de production bovine, ils vont tuer les
vaches et les brûler pour que le prix mondial monte et pour que celles qui restent se vendent plus chères.

10
Dans les années 90, le Chili a demandé à la Suède de leur donner les bovins qu’elle allait brûler,
enterrer ou jeter, qu’ils allaient eux-mêmes aller les chercher en bateau, pour les donner aux pauvres. Et
la Suède a refusé, parce que le prix mondial du bœuf baisserait. L’argent mène le monde…
Mais le but de la conférence n’est pas de faire un dessin négatif du monde d’aujourd’hui, c’est trop
facile, n’importe qui peut faire cela. Nous devons sentir un véritable amour à l’intérieur de nous pour
notre prochain et nous devons le démontrer par des faits concrets. Il ne suffit pas d’avoir de belles
émotions pour notre prochain, il faut agir. Nous pensons qu’en sauvant notre vie, en pensant à nous-
mêmes, nous allons l’améliorer, alors qu’en réalité nous la perdrons. Alors que ceux qui perdent la vie
pour leur prochain, qui s’en vont dans le monde aider les autres, et même parfois qui meurent dû aux
maladies qu’ils sont allés soigner, ceux-là sont les véritables héros, et ceux-là la divinité sait les remercier,
leur rendre le don qu’ils on fait d’eux-mêmes. C’est pour cela que le Christ a dit : « Celui qui donne
beaucoup, reçoit beaucoup. Celui qui ne donne rien, ne reçoit rien, même qu’on lui enlèvera ce qu’il
a ».
Ainsi, il est impossible d’imaginer quelconque avancement spirituel si on n’aide pas son prochain.
De toute façon, nous avons tellement de dettes karmiques pour toutes les mauvaises actions causées par
notre égo, tout le tort que nous avons fait à notre prochain, à nous-mêmes, à la Mère nature, toutes ces
dettes doivent être repayées. Et pour recevoir on doit donner. Mais pas dans un but intéressé où l’on
veut recevoir, mais simplement par amour pour celui ou celle à qui on donne, pour l’animal qu’on
sauve de la mort, pour l’individu à qui nous donnons un pain spirituel ou matériel, pour la nature que
nous avons réussi à protéger. Pour toutes ces choses nous devons ressentir un véritable amour, sinon,
effectivement, nous ne méritons pas le titre d’être humain.
Il ne faut donc pas tomber dans une forme très spéciale d’égoïsme spirituel, dans laquelle nous
cherchons à accumuler les meilleures circonstances possible pour nous en sortir spirituellement, nous
sauver sans sauver les autres. Nous devons au contraire chercher à aider les autres de manière
désintéressée et peut-être qu’ainsi nous payerons nos dettes et nous avancerons aussi spirituellement,
comme tous les grands maîtres l’ont enseigné.
Donc mourir, naître et se sacrifier consciemment pour les autres sont les trois grands facteurs de la
révolution de la conscience, tels qu’ils ont été enseignés par les plus grandes traditions de tous les temps,
tels que nous vous les ramenons et que nous vous les enseignerons de manière toujours plus précise,
plus concrète et plus approfondie à travers nos différentes conférences.

QUESTIONS
Q. André est la partie de notre Être qui nous aide à travailler sur les 3 facteurs de la révolution de
la conscience ?
R. Oui, André est en rapport avec les trois facteurs
Q. Est-ce qu’on peut éloigner du bébé les 97% d’égos ?
R. Éloigner non, mais l’éduquer d’une manière à ce que sa personnalité soit plus équilibrée car tôt
ou tard, ils vont revenir. Si on le chicane on va encourager l’égo de la peur, si on le laisse faire on va
encourager tous les autres égos, il n’y a pas de manière d’éviter ça, c’est son destin, c’est ce qui l’attend,
comme c’est ce qui nous attend. Par contre on peut l’aider à modeler sa personnalité pour qu’elle soit
un véhicule propice à l’essence et non à l’égo, mais ça ne changera pas qu’il va avoir l’égo. C’est sûr
que si on élève un enfant et que les parents crient tout le temps, que la cuisine est un champ de football,
parce qu’ils se lancent les assiettes ou ils parlent fort : « passe moi le sel », c’est sûr que l’enfant imitera,
que ça va encourager certains égos ; la personnalité va se modeler pour faciliter ces égos-là. Il va arriver
à l’école puis il va être turbulent, excité, grossier, il va parler fort. Un enfant qui va être élevé par ses
grands-parents, qui gardent les rideaux toujours fermés… Si sa grand-mère a des crucifix partout, qu’elle
lit la Bible à l’enfant, c’est sûr que celui-ci va développer une personnalité plus mystique, mais ça peut
rester aussi une personnalité. Même s’il est certain que dans une situation comme celle-là, certains égos
ne seront pas favorisés, cela ne veut pas dire que cet enfant va nécessairement s’épanouir et réussir à
faire sa place, parce qu’il peut être très timide. Donc il n’y a pas de solution miracle pour l’enfant. Il y a
des techniques d’éducateur qui sont bonnes, mais il n’y a pas de solution miracle. Il faut être à l’écoute,
il faut savoir être ferme, il faut savoir pardonner, on n’arrivera jamais à arrêter toutes les manifestations
égoïques. On ne peut pas le punir chaque fois qu’il a une manifestation égoïque, parce que ça va être
horrible, l’enfant va être très gêné, très timide, très introverti. D’un autre côté, on ne peut pas le laisser
faire les 400 coups car il va briser la tête à tout le monde avec un marteau, lancer ses jouets, etc. Donc, il

11
faut beaucoup de bon sens, nous-mêmes avoir notre conscience éveillée, pour aider l’enfant, parce que
c’est plus par l’exemple que par l’éducation… Si on lui dit non, mais il nous voit le faire, si on lui crie :
« NE CRIE PAS. VAS-TU TE TAIRE? » L’enfant est mêlé. C’est comme l’enfant qui dit : « Maman
pourquoi quand t’es fatiguée, c’est moi qui vais me coucher ».
Q. Est-ce qu’il y a d’autres parties de notre Être avec lesquels on peut faire un travail en rapport
avec les 3 facteurs?
R. On travaille plus avec la Mère Divine, car quand on commence, et on risque de se perdre dans
ça, ça va devenir intellectuel. L’important c’est de se concentrer sur la Mère divine. Déjà dans
l’ésotérisme, la Mère divine était ignorée, ils priaient la Mère mais sans savoir qu’on en a une particulière
et ils arrivaient à faire un chemin avec ça…
Q. Est-ce que la dévotion à la Mère divine est un aspect fondamental ?
R. Indispensable, combien de fois le Maître a dit : « Sans la Mère divine je serais perdu ». Tous les
grands mystiques ont adoré leur Mère divine.

12

Vous aimerez peut-être aussi