COMMENT ATHENES A-T-ELLE DOMINE LA GRECE ?

Introduction
En -431, Périclès, l’homme le plus influent d’Athènes, prononce une oraison funèbre en l’honneur des premiers citoyens mort dans
la guerre contre Sparte. Lors de son discours, il prononce ces mots : « Je commencerai par nos aïeux. Car il est juste et équitable,
dans de telles circonstances, de leur faire l'hommage d'un souvenir. Cette contrée, que sans interruption ont habitée des gens de
même race, est passée de mains en mains jusqu'à ce jour, en sauvegardant grâce à leur valeur sa liberté. Ils méritent des éloges ;
mais nos pères en méritent davantage encore. A l'héritage qu'ils avaient reçu, ils ont ajouté et nous ont légué, au prix de mille labeurs,
la puissance que nous possédons. Nous l'avons accrue, nous qui vivons encore et qui sommes parvenus à la pleine maturité. C'est
nous qui avons mis la cité en état de se suffire à elle-même en tout dans la guerre comme dans la paix. Les exploits guerriers qui nous
ont permis d'acquérir ces avantages, l'ardeur avec laquelle nous-mêmes ou nos pères nous avons repoussé les attaques des Barbares
ou des Grecs, je ne veux pas m'y attarder ; vous les connaissez tous, aussi je les passerai sous silence. ». Périclès rappel
en quelque mots comment Athènes est devenue en moins d’un siècle, la cité la plus influente de Grèce. Nous reviendrons nous aussi,
dans cet épisode, sur les grands évènements qui ont permis à cette cité de devenir, au Vème siècle, l’une des plus grandes puissances
du monde grec.

Notre histoire débute en même temps que le Vème siècle, à cette époque le monde grec s’étend tout autour du bassin méditerranéen,
car les cités grecques avaient auparavant établi un grand (La révolte d'Ionie) nombre de colonies entre le détroit de Gibraltar et la Mer
Noir. La région qui nous intéresse en ce début de siècle est l’Ionie, cette région est à ce moment sous la domination du gigantesque
empire Perse, qui est dirigé par Darius Ier. Le problème, c’est qu’un grand nombre de cités grecs se trouvent sur ces côtes, et que ces
dernières n’acceptent plus cette domination étrangère.

En 499 av. JC, une ligue s’organise autour de la plus puissante d’entre elles : Milet, et fait le choix de se révolter contre l’empire.
Cette révolte ne reçoit pas vraiment de soutient
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de la part des cités grecques continentales, la plus puissante d’entre elles, Sparte, refuse par
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exemple d’intervenir. Seule Athènes et Erétrie apportent leur aide à la ligue en lui fournissant
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25 navires, soit environ 4000 hommes, mais ce léger soutient est insuffisant. La révolution est
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vouée à l’échec, dès -494 les Perses ont repris toutes les cités qui c’étaient révoltés et les
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remparts de Milet sont rasés. La prise de cette puissante cité est un choc en Grèce continentale,
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on prend alors conscience de la menace que représentent les Perses. Et effectivement,
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dès -490 l’Empire Perse lance une expédition afin de se venger d’Athènes et d’Erétrie qui
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avaient soutenu la révolte, et surtout aussi pour s’assurer de sa domination sur la Mer
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Egée en soumettant les cités grecques des cyclades. Cette expédition est précédée
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par un envoi massif d’ambassadeurs perses en Grèce pour demander la soumission des cités,
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nombreuses sont celles qui acceptent, mais nombreuses aussi sont celles qui refusent,
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Sparte et Athènes par exemple mettent à mort les émissaires qui leur ont été envoyés. Dès
La première guerre médique
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le printemps -490, une flotte perse établit des régimes qui lui sont favorables dans toutes les
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îles de la mer Egée, et ce sans faire preuve d’une grande violence. On estime aujourd’hui la
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taille de cette flotte à environ 200 trières, et la taille de l’armée Perse à environ 25000 hommes,
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ce qui est déjà un nombre assez considérable pour l’époque, mais pas incroyable pour la
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super-puissance qu’était alors la Perse de Darius Ier. Après avoir soumise les cyclades,
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la flotte fait route vers l’Eubée où l’armée perse rase la cité d’Erétrie et déporte sa population,
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surement comme vengeance à l’aide que cette dernière avait apportée à la révolution des cités
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Ioniennes. Les Perses débarque alors à Marathon, sur les terres d’Athènes, et cette dernière est
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forcée de se défendre. Elle demande de l’aide aux spartiates et envoie ses 9000 hoplites vers
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le lieu du débarquement. Sparte toutefois ne peut intervenir car ses lois interdisent à ses citoyens
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de prendre les armes pendant les périodes de fêtes religieuses, ce qui était alors le cas, Athènes
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reçoit toutefois le soutient de la cité voisine de Platée qui lui envoie un contingent de 1000
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hoplites. Les troupes perses rembarquent quelques jours plus tard, surement dans l’objectif de
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débarquer à Athènes directement pour l’assiéger, mais le stratège athénien, Miltiade, profite
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alors de l’occasion pour lancer une offensive et porter un grand coup aux Perses. Durant cette
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bataille les pertes grecques ne s’élèvent qu’à 192 hommes alors que les Perses en perdent 6400,
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la victoire est alors totale et la flotte perse retourne en Asie. Bien que la bataille de Marathon
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soit une grande victoire pour les athéniens, elle est une défaite mineure pour le puissant empire,
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de plus l’expédition perse est une réussite puisque l’Empire met la main sur les cyclades,
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s’assurant ainsi le contrôle total de la Mer Egée. Mais en Grèce, la victoire athénienne offre une
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gloire énorme à la cité qui s’est battue seule contre un ennemie qui était alors réputé comme
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invincible, et cette dernière élève la bataille de Marathon comme symbole de la résistance grecque
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face aux barbares. En 482 av.JC des mines d’argent sont découvertes dans le Laurion sur le territoire
La création de l'alliance grecque
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d’Athènes, assurant ainsi une certaine richesse à la cité. Thémistocle, qui était à ce moment un
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homme politique populaire à Athènes, convainc ses concitoyens d’affecter les revenus de ces mines à
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la construction de trières pour assurer la défense de la cité. Ainsi, dès -480 Athènes possède la
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plus grande flotte de Grèce du haut de ses 200 trières. En parallèle, Xerxès, le fils de Darius
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Ier, a prit le pouvoir en Perse et prépare déjà une nouvelle expédition afin de venger son père.
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Les moyens levés cette fois-ci sont infiniment supérieurs à ceux de -490, Xerxès prépare une
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flotte de plus de 1200 navires ainsi qu’une armée gigantesque pour l’époque dont la taille est
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difficile à estimer aujourd’hui, Hérodote parle de 2 millions d’hommes dans son ouvrage mais ce
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nombre est bien évidemment très largement abusif. On peut imaginer la crainte que les cités grecques
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on ressentis en apprenant ces préparatifs, mais Athènes se sachant la première visée de cette
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expédition ravive la combativité de celles-ci et est rapidement rejointe par Sparte et ses alliés
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du Péloponnèse. Ainsi, les 31 cités prêtes à résister se réunissent à Corinthe en -481 et
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mettent en place une alliance défensive sous l’hégémonie de la plus puissante
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d’entre elles : Sparte, le roi Léonidas Ier et le général Eurybiade, tous deux de Spartes, prennent
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respectivement le commandement de l’armée et de la flotte de l’alliance. En Perse, la mobilisation
La seconde guerre médique
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des troupes s’opère au printemps -480, l’Empire est alors prêt à fondre sur la Grèce. Sur terre,
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le choix est fait par les grecs d’envoyer une avant-garde afin de bloquer l’avancée Perse au
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détroit des Thermopyles par lequel ces derniers seront obligés de passer, 7000 hoplites y sont
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donc envoyés sous le commandement de Léonidas. Le nombre est évidemment insuffisant pour contrer
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l’avancer perse, au début des combats une grande partie de l’armée grecque se replie plus au sud
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tandis que les spartiates restés avec leur roi sont pris de revers à la suite d’une trahison. Sur
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mer, la flotte grecque affronte les navires perses à l’Artémision mais la batille est indécise et
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la flotte grecque se retirent sans qu’il n’y est de véritable vainqueur, la retraite de la flotte
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est possible grâce au sacrifice des spartiates de Léonidas qui ont tenu les Thermopyles trois jours
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durant. Ces deux batailles se sont déroulées dans des endroits exigus ce qui a permis de compenser
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l’énorme infériorité numérique des grecques. Devant l’avancer de l’armée perse les grecs sont
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forcés de se replier à l’Isthme de Corinthe, lieu qu’ils ont choisi pour affronter leurs ennemies,
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Athènes est ainsi abandonnée à Xerxès qui incendie l’Acropole. La grande majorité de la population
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s’était toutefois réfugié dans d’autres cités. En parallèle, Thémistocle obtient du général
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Eurybiade que la flotte grecque soit postée à Salamine, qui était encore un endroit étroit
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dans lequel l’infériorité numérique des grecques ne serait pas un désavantage. Selon Hérodote,
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Adimante de Corinthe se serait opposé au désir que Thémistocle avait de se battre à Salamine
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et lui aurait fait de nombreux reproches car Athènes était tombée aux mains des Perses,
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ce à quoi Thémistocle aurait répondu que les athéniens auraient une patrie et une ville plus
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puissante que la leur tant qu’ils auraient 200 vaisseaux montés par leurs citoyens,
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puisqu’il n’y avait nulle part en Grèce d’Etat capable d’y résister. Par la suite,
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Thémistocle fait envoyer un messager à Xerxès qui lui fait croire que les grecs, démoralisés,
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sont sur le point de s’enfuir. Le Perse y croit et envoi sa flotte se battre à Salamine,
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mais le combat tourne au désastre pour les perses car leurs navires, plus lourds et plus nombreux,
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sont incapables de manœuvrer correctement. Suite à cette défaite Xerxès se retire en Asie et laisse
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le commandement de ses troupes à son général Mardonios. Ce dernier engage une retraite et
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campe ses troupes près de Platée. L’alliance grecque rassemble alors d’après Hérodote 40000
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hoplites sous le commandement du roi de Sparte Pausanias, à ce nombre il faut ajouter au moins
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autant de fantassins légers, tandis que les Perses aligneraient d’après lui 300000 hommes. Malgré
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leur infériorité numérique les grecque remporte une fois de plus la victoire après trois semaines
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de combat, surement grâce à la supériorité de leurs hoplites sur les troupes perses bien moins
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organisés. Durant cette bataille, le général perse Mardonios meurt et son armée se replie, humiliée,
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en Asie. Pendant ce temps, la flotte grecque répond à l’appel des îles de l’est de la Mer Egée,
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dont la puissante Samos, qui souhaitent se révolter contre les barbares, et écrase la
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flotte de ces derniers au cap Mycale. Avec cette série de victoire, le monde grecque parvient
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à repousser un ennemi dont la puissance est infiniment supérieure à la leur. La victoire est
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éclatante et conforte le monde grec dans son idée de supériorité vis-à-vis des barbares. Athènes et
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Sparte gagne une gloire jamais égalé parmi les cités, tandis que les athéniens interprètent
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ces exploits comme une preuve de l’excellence de leur cité. Après ces grandes victoires les perses
La naissance de la ligue de Délos
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ne menacent plus la Grèce continentale, mais la guerre n’est pas terminée pour autant. Les
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cités d’Asie Mineure recherchent des alliés afin d’assurer leur autonomie vis-à-vis de l’Empire,
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tandis que celles des cyclades rejoignent l’alliance grecque. Après la bataille du Cap
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Mycale les spartiates et leurs alliés rentrent au Péloponnèse, mais les athéniens eux font le
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choix d’aller assiéger la cité de Sestos dans laquelle se trouve encore une garnison perse,
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ce choix est important car c’est la première fois qu’Athènes engage une action militaire
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contre les perses sans être soutenus par Sparte. Les athéniens sont victorieux, et la prise de la
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cité par ces derniers convainc les spartiates de continuer la guerre, mais ils sont peu enclins à
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organiser des expéditions loin du Péloponnèse, il ne faut pas oublier que Sparte était avant tout
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une grande puissance militaire, leur flotte n’était de fait pas très impressionnante,
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au contraire des athéniens qui eux avaient fais le choix de concentrer leur puissance sur celle-ci.
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En parallèle, Athènes lance la construction d’une grande muraille afin de protéger la cité et son
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port du Pirée. Le roi de Sparte Pausanias prend en -479 la tête d’une expédition qui s’empare
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de Chypre et de Byzance, mais le roi se montre violent avec les autres grecs de l’alliance,
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certains d’entre eux vont même aller s’en plaindre à Sparte, ils disent que Pausanias commet des
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injustices et qu’il exerce sa charge de stratège à la manière d’un tyran. N’oublions pas que les
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rois de Sparte ne sont pas du tout absolus, ils ont uniquement un rôle militaire et religieux,
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Pausanias est donc rappelé à Sparte afin d’y être jugé, tandis que les athéniens eux se rendent de
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plus en plus populaire auprès des autres cités. Les spartiates envoient alors le général Dorcis à
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la place de Pausanias pour prendre le commandement de la flotte, mais les autres grecs, irrité par le
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comportement qu’a eu ce ce dernier envers eux, refuse de reconnaitre Dorcis. Sparte, fatigué de
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mener la guerre loin de chez eux, abandonne son hégémonie et se retirent de l’alliance,
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ils confient le commandement aux Athéniens. Ces derniers organisent un congrès à Délos dans lequel
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est créé ce que l’on appelle aujourd’hui la ligue de Délos. Son but est évidemment de combattre
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les Perses. Le principal bras armé de la nouvelle ligue est sa flotte, toutes les cités participent
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donc à son entretien, soit en payant un tribut soit en fournissant des navires. Les athéniens
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détiennent l’hégémonie mais en contrepartie les cités alliés sont reconnues comme libres et
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autonomes, il est d’ailleurs décidé que toutes les cités se rassembleront une fois par an à
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Délos afin de débattre des actions à mener, chaque cité est donc égale. Dès -476 la ligue poursuit la
La poursuite de la guerre par Athènes
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guerre contre la Perse, elle lance cette année une expédition afin de chasser cette dernière
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de la Thrace et de l’Hellespont. Mais au fil des années Athènes semble s’être imposée de plus en
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plus au sein de la ligue, elle semble d’ailleurs utiliser la puissance de celle-ci pour satisfaire
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indirectement ses propres intérêts, comme avec l’expédition de -476 par exemple, l’Hellespont
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est une région qui intéressait déjà Athènes avant les guerres médiques, et en -465 ils forment une
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colonie en Thrace. Un autre exemple de cette utilisation de la ligue est l’attaque que mènent
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les athéniens la même année contre les pirates qui habitent l’île de Skyros, ils chassent ces
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derniers de l’île puis profitent de cette occasion pour y installer leurs propres colons. Ainsi, des
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protestations se font entendre dès -470 au sein de la ligue, dans les années qui suivent la citée de
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Naxos, qui étaient la plus puissante des cyclades avant que les perses n’en prennent le contrôle,
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puis celle de Thasos, qui possédait l’une des plus puissantes flottes de l’alliance, tentent
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de faire sécession. Mais Athènes le refuse, les deux cités sont écrasées au terme d’une guerre
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et elles font leur retour dans la ligue, non plus en tant qu’alliés, mais bien comme tributaires,
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tandis que leurs flottes sont confisquées. Vers -466 la ligue lance une expédition punitive
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à l’encontre des perses dans l’Eurymédon. La bataille est une grande victoire pour les grecs,
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ils détruisent 200 navires ennemis tandis qu’ils écrasent l’armée perse sur terre. Cette victoire
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augmente encore le prestige de l’alliance et encourage un grand nombre de cités de Carie à
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la rejoindre. En -465 Xerxès meurt et la ligue profite des troubles pour libérer les cités de
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Chypres qui étaient encore sous domination perse, en -460 l’Egypte rentre en révolte contre l’Empire
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et demande l’aide des grecs, ces derniers font alors voile vers le Nil pour soutenir la révolte
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et prennent Memphis. Mais les perses contrattaque et l’armée grecque reste bloquée 6 ans en Egypte
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avant d’être défaite en -454. En parallèle, Sparte est touché par un violent séisme en -464 qui lance
Les affrontements contre Sparte
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une grande révolte en Messénie, les spartiates demandent alors l’aide d’autres cités pour mater
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les révoltes et Athènes envoi 4000 hoplites pour les soutenir, mais Sparte refuse leur aide et les
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renvoient, c’est le point de départ des tensions entre les deux puissantes cités. Durant les années
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suivantes des conflits vont éclater entre les alliés de Sparte et Athènes, sans que les deux
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cités ne s’affrontent directement. En -457 par exemple Athènes écrase la cité d’Egine et la
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force à quitter la Ligue de Péloponnèse pour rejoindre la Ligue de Délos. Une escarmouche
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éclate toutefois entre spartiates et athéniens à Tanagra, c’est une victoire péloponnésienne. Mais
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les athéniens prennent le contrôle de la Béotie en -457. Entre -456 et -455 les athéniens lancent des
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raids sur les côtes du Péloponnèse et prennent la cité de Chalcis qui avait été fondé par Corinthe
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en Etolie. En -448 les spartiates sont vaincus à Delphes, mais les athéniens perdent la Béotie
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l’année suivante. Comme vous le voyez, il se déroule un grand nombre de conflit entre la ligue
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du Péloponnèse et la ligue de Délos, tantôt l’une est victorieuse, tantôt l’autre. Il est seulement
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important de comprendre ici que les relations entre les deux grandes alliances de la Grèce
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se sont totalement dégradées au fil du temps. En -446 toutefois une paix de Trente ans est conclue
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entre Sparte et Athènes, le traité ne concerne que les deux cités, pas leurs alliés. Il prévoit
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le recours à l’arbitrage en cas de conflit et les deux cités reconnaissent le système d’alliance de
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l’autre. La défaite en Egypte de -454 est douloureuse pour Athènes et laisse planer
L'affirmation de la domination d'Athènes sur la ligue
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le risque d’une nouvelle expédition perse sur la Grèce, le trésor de la Ligue est déplacé la même
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année à Athènes. On ne peu pas aujourd’hui dire si cet acte a été réalisé par Athènes dans le
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but de renforcer sa domination sur ses alliés, ou bien s’il a été fait dans le but de protéger
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au mieux le trésor en cas d’attaque perse. En tout cas, il est évident que le contrôle des athéniens
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sur leurs alliés continus se s’accentuer au fil du temps, à partir de -450 les athéniens commencent
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à prélever une partie des tributs versés par les alliés pour développer leur propre cité. La même
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année la ligue défait à nouveau la flotte perse dans les eaux de Chypre. L’année suivante une
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paix est signée entre athéniens et perse, elle met définitivement fin à la guerre, la mer Egée
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est désormais interdite aux flottes perses et ces derniers reconnaissent l’indépendance des cités
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d’Asie mineur, Athènes elle promet de ne plus jamais intervenir dans les affaires d’Egypte et
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de Lybie. Une fois la guerre terminée la ligue n’a plus de raison d’être, mais Athènes décide
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de ne pas la dissoudre, ce qui prouve encore une fois la domination quelle exerce sur ses alliés.
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En -449 toujours, le décret de Cléarque est voté à Athènes, il impose les poids et mesures ainsi
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que la monnaie athénienne dans toute la Ligue, mais il ne sera jamais vraiment appliqué, le
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décret irrite toutefois encore plus les alliés. Et effectivement, en -447, plusieurs cités d’Eubée,
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ainsi que la cité de Mégare, se soulèvent contre la domination athénienne, et son suivi en -446
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par Milet, mais elles sont toutes écrasés. Pour les punir, Athènes impose un régime démocratique
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à Chalcis et réduit grandement l’autonomie de la cité, Hestiaia voit elle sa population être
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déportée. Les murailles des cités vaincus sont rasés, leur flotte est confisquée et elles doivent
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rembourser les frais de guerre. A partir de ce moment, Athènes installe des garnisons dans les
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cités alliées en temps de guerre, et à temps plein dans les cités qui ont tenté de faire sécession.
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Elle envoie également des magistrats qui résident en permanence dans les cités alliées, les
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athéniens peuvent ainsi surveiller les surveiller. En -440 c’est au tour de Samos de tenter de
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regagner son indépendance à la suite d’un conflit avec Milet, cette dernière demande l’aide
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d’Athènes qui intervient, Samos est l’une des cités qui possède une flotte puissante au sein de
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la ligue, mais les athéniens envoient 200 trières et la soumette. La cité parvient donc a diriger
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la ligue de Délos d’une main de fer, répriment chaque tentative de sécession par le sang tout
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en imposant de plus en plus de contrainte aux alliés. Ainsi, Athènes parvient en moins d’un
Conclusion
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siècle à s’imposer comme la plus influente des cités grecques. Sa domination s’étend en -439
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sur au moins 275 autres cités, tandis que sa flotte domine sans égale la mer Egée. Avec la
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domination de la mer et de son commerce, la cité parvient à s’assurer son ravitaillement
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en céréales et en matière première en toutes circonstances. Le tribut versé par ses alliés
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lui permette de financer les reconstructions de l’Acropole qui avait été saccagé par les perses,
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et notamment la construction du Parthénon, un temple dédié à la Déesse Athéna,
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tandis que des magistrats commandités par la cité surveillent les alliés. Ces derniers se
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reposent de plus en plus sur Athènes pour assurer leur sécurité et mener les combats à leur place,
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beaucoup préfèrent payer le tribut plutôt qu’avoir à entretenir une flotte, la preuve est qu’en -454
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seules 13 ou 14 cités versaient encore le tribut en envoyant des navires dans la flotte de la
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ligue, toutes les autres préférant payer leur part en argent. Même si elles le désiraient,
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les cités de la ligue de Délos sont, à la veille de la guerre du Péloponnèse, bien incapable de
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se soustraire à cette domination d’une Athènes qui est alors au sommet de sa gloire. Sparte est
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donc la seule qui serait capable de lui tenir tête, mais oserait-elle brisée la paix de -446
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et entrer réellement dans une guerre ouverte qui pourrait sans surprise tourner en sa défaveur ?
Français