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Introduction ;

Les 12 principes :

Les individus doivent faire des choix car les ressources sont rares

Le véritable coût des choses est leur coût d’opportunité

Les individus rationnels raisonnent à la marge

Les individus rationnels raisonnent à la marge

Les individus exploitent les occasions d’améliorer leur situation

Les interactions des choix individuels :

Il y a des gains à l’échange.

Les marchés tendent vers l’équilibre.

Les ressources devraient être utilisées aussi efficacement que possible.

Les marchés sont généralement efficaces.

L’intervention de la puissance publique peut améliorer le bien-être de la société.

Les interactions à l’échelle de l’économie.

La dépense d’une personne est le revenu d’une autre

Mes dépenses sont parfois en décalage avec les capacités de production.

Les politiques gouvernementales peuvent modifier les dépenses.

A. Principe 1 : les choix individuels :

Les individus font face à des arbitrages, ils doivent faire des choix car les ressources sont rares ;

Les ressources humaines : le travail, la main d’œuvre se trouve limité à la fois par le nombre et par
les compétences.

Les ressources naturelles : la terre et les matières premières

Les ressources manufacturées : le capital qui réunit l’ensemble des facteurs de production.

L’économie est la science qui s’intéresse à la production et à la distribution des ressources rares.

Le coût d’opportunité :
B. Principe 2 : Les interactions à l’échelle de l’économie :

Le coût d’une chose mesure ce à quoi on renonce pour l’obtenir ; le véritable coût des choses est son
coût d’opportunité.

Le raisonnement à la marge

C. Principe 3 : Les interactions des choix individuels.

Les individus rationnels raisonnent à la marge.

Le fonctionnement du marché ;

Le marché se définit comme le lieu de rencontre de l’offre émanant des entreprises et de la demande
en provenance des consommateurs.

Les déterminants de la demande : La demande correspond à la quantité de biens ou service qu'un


ou des acheteurs sont prêts à acquérir pour un prix donné.

Les déterminants de l’offre : l’offre dépend de nombreux facteurs et contraintes : le prix du marché,
le coût des facteurs de production (on ne peut pas vendre à perte) et le prix des autres biens et
services.

La courbe de l’offre est une fonction croissante du prix,

Evolution des courbes :

Déplacement de la courbe de demande, La courbe de demande peut être modifiée par un


changement intervenu sur la contrainte budgétaire : on parle alors d’effet revenu,

Déplacement de la courbe de l’offre :


L’offre peut être modifié par deux facteurs : soit par le progrès technique, qui permet de gagner en
productivité en diminuant le coût marginal de production pour une quantité supplémentaire
donnée ; soit par la variation du prix des facteurs de production, si le prix de la matière première
augmente, le prix du bien composé par cette matière première augmente.

Exemple de Modification des prix relatifs des biens

Au début des appareils photos numériques ceux-ci étaient relativement coûteux par rapport aux
traditionnels appareils argentiques. La demande fut d’abord faible puis le développement des
modèles, des quantités a permis de faire baisser les prix et donc on a assisté à une forte
augmentation des ventes. Pour cet exemple, il s’agit de biens parfaitement substituables et la logique
est relativement simple.

Bien sûr la réaction de la demande dépend du type de biens : pour les biens de première nécessité,
l’augmentation du revenu a peu d’influence sur la demande. On dit dans ce cas que l’élasticité de la
demande est faible. Pour les biens de loisir et de confort, au contraire l’élasticité est forte.

L’utilisation des ressources en économie

Dépenses et revenus ; la dépense d’une personne est le revenu d’une autre personne.

Les capacités de production

Les modifications des dépenses

En économie, le problème central est la rareté des ressources,

L’auteur peut être présenté comme l’inventeur de la macroéconomie John Maynard Keynes

Le coût d’opportunité est le coût du choix auquel on renonce.

La rationalité repose sur le bon sens et la raison

Selon la pensée économique, les prix ont plusieurs fonctions, ils garantissent une activité
économique soutenue

Dans une économie de marché, toutes les décisions sont prises par des individus maximisateurs qui
essaient de satisfaire leurs propres préférences.

L’homo economicus relève de l’individualisme méthodologique.

Pourquoi l'état intervient dans une économie de marché ?

L'État Intervient pour 2 raisons


CORRIGER LES DÉFAILLANCES DU MARCHÉ

1. Les externalités

2. Les biens collectifs

3. L'imperfection de l'information

ÉVITER LES COMPORTEMENTS IRRATIONNELS

1. Les individus ne sont pas toujours rationnels

2. Les individus sont attentifs à l'équité

3. Les individus sont incohérents dans le temps

« Dans la société postindustrielle, le problème central n’est plus de savoir comment organiser
efficacement la production, mais de savoir comment s’organiser pour prendre des décisions, c'est à-
dire traiter de l’information. »

L’intervention de l’Etat sur le marché est indispensable et nécessaire pour veiller à son efficacité,
Mais le débat n’est pas seulement économique, l’intervention étatique est nécessaire pour
promouvoir la justice sociale,

Quels sont les 12 principes de l’économie ?

Les grands principes économiques

 L'arbitrage

C’est ce que pratique la plupart des acteurs économiques, lorsqu’ils sont confrontés à une décision.

 L’économie de marché

Paradoxe : l’économie de marché est aujourd’hui sans concurrence ! Après un long combat, elle a
gagné par KO contre le collectivisme et le dirigisme. Même les rares pays qui se réclament encore du
communisme, notamment la Chine, sont convertis.

 L’offre et la demande

Souvenons-nous. C’était hier, à la récré. L’offre ? Deux Carambar. La demande ? Une « agate », cette
merveilleuse bille translucide et multicolore. Mais que ce soit le troc à l’école primaire ou, plus tard,
la revente le 25 décembre d’un cadeau de Noël sur eBay, pour trouver preneur, il faut que la
demande existe.
 La valeur ajoutée

En créant ou en transformant la matière, l’artiste, comme l’ouvrier ou le PDG, n’a, consciemment ou


inconsciemment, qu’un but : créer par son travail de la valeur.

 La croissance

La croissance est la quête perpétuelle des politiques économiques. Elle est indispensable pour faire
face à bon nombre de problèmes économiques et sociaux, celui du chômage en premier.

 La compétitivité

Dans l’art de la guerre économique, la compétitivité est un objectif stratégique. Cette notion n’est
pourtant pas le résultat d’une formule arithmétique.

 La spéculation

Elle consiste à faire des choix qui engagent sur le futur, en anticipant certaines évolutions, et en
prenant le risque que ces anticipations ne se réalisent pas.

Corriger les Défaillances du marché

3 défaillances principales : les externalités, les biens collectifs, l'asymétrie d'information

La question des externalités

On appelle externalités les effets non voulus des actes des agents économiques sur d'autres agents
sans qu'il y ait compensation monétaire de ces effets. Il y a externalité positive, par exemple, lorsque
les voisins d'un apiculteur plantent des fleurs et des arbres que les abeilles pourront butiner. À
l'inverse, l'installation d'une usine polluante près d'un ensemble résidentiel engendre des dommages
et peut faire baisser la valeur de l'immobilier et se traduire par une externalité négative. Ces effets,
positifs ou négatifs, ne sont pas pris en compte sur le plan monétaire. Ainsi, le pollueur n'est pas
« pénalisé » et ne supporte pas le « coût social » de sa pollution. De même, les voisins de l'apiculteur
ne sont pas « encouragés » financièrement à agir pour l'intérêt général, puisque l'apiculteur ne les
rémunère pas pour le service dont il bénéficie. L'allocation des ressources n'est donc pas optimale. Le
prix, par exemple celui du bien produit par le pollueur, ne reflète pas le coût réel du bien pour la
collectivité.

Les biens collectifs et communs ;

Certains biens se caractérisent par le fait d'être accessibles à tous (on dit qu'ils sont non exclusifs).
Parmi ceux-ci, on distingue les biens collectifs qui, en plus d'être non exclusifs, sont non rivaux : le
fait d'être utilisé par les uns n'empêche pas leur usage par d'autres (un ciel étoilé à admirer ou un
logiciel libre, par exemple).

Les biens communs, en revanche, bien que leur accès ne puisse être interdit à quiconque,
sont rivaux, car leur usage par les uns réduit voire empêche leur usage par d'autres (un pâturage
communal, une piste publique de pétanque). Le marché se révèle incapable de prendre en charge ces
biens : comme ils n'ont pas de prix, aucun utilisateur n'est incité à les financer ou à ne pas en abuser
et aucun producteur n'est incité à en produire puisqu'ils n'engendrent pas de recettes.

L'asymétrie d'information : sélection adverse et aléa moral

La théorie de la concurrence pure et parfaite pose comme l'une de ses conditions la transparence du
marché. Cela signifie que tout agent opérant sur un marché, offreur comme demandeur, doit
disposer de l'ensemble des informations disponibles, qu'elles concernent les prix, les quantités
échangées, les caractéristiques des biens et les conditions de l'échange. Dans la réalité, cette
transparence de l'information est rarement réalisée : on parle alors d'asymétrie de l'information.

Une première situation peut conduire l'agent économique à un processus de sélection


adverse (c'est-à-dire de choix inverse de celui qu'il voulait faire). Lors de la vente d'une voiture
d'occasion, par exemple, le vendeur dispose d'une information plus complète que l'acheteur
potentiel sur l'état réel du véhicule (par exemple, sur ses défauts cachés). Le prix moyen du véhicule
est fixé par le marché sans prise en compte de cet état réel : ce prix est, de ce fait, trop élevé pour les
véhicules défaillants, mais pas assez élevé pour inciter les propriétaires de « bons » véhicules à les
proposer sur le marché. Les propriétaires de « bons » véhicules se retirant, à ce prix, du marché,
celui-ci ne comportera donc, en raison de cette asymétrie d'information sur la qualité, que des
véhicules défaillants. La défiance généralisée peut donc s'installer et aboutir à paralyser ce marché,
voire à le faire disparaître.

L'aléa (ou risque) moral est une autre conséquence possible de l'asymétrie d'information : cet aléa
se manifeste, par exemple, dans le domaine de l'assurance. Une personne qui a signé un contrat
d'assurances contre certains risques (cambriolage, par exemple) se sait protégée contre les
conséquences financières d'un sinistre. Elle peut être amenée, de ce fait, à aggraver la prise de risque
par des comportements de négligence puisqu'elle n'en supportera pas les conséquences négatives. Il
y a asymétrie d'information, car l'assureur n'avait, à la signature du contrat, pas d'information sur les
intentions de son client, et il a calculé le montant de la prime à payer sur le modèle d'un
comportement « normal ». Un autre exemple peut concerner un assuré social, couvert contre les
conséquences financières d'un comportement (régime alimentaire déséquilibré, par exemple) et qui
néglige toute attitude de prévention pour éviter le risque. L'asymétrie d'information vient ici du fait
que la cotisation de sécurité sociale est uniforme et calculée pour tous en dehors de la connaissance
du risque spécifique. Ceux qui ne courent pas (ou moins) ce risque, paient alors pour les autres.

L'intervention des pouvoirs publics comme correctif des défaillances du marché

L'ensemble de ces défaillances de marché peut conduire à une absence d'équilibre en matière de prix
et de quantités sur les marchés. Les externalités négatives non compensées conduisent à faire
supporter un dommage par la collectivité au lieu de la faire supporter par son auteur. L'absence de
prix de marché pour les biens communs et collectifs peut conduire les utilisateurs à les consommer
de manière abusive et dissuader les offreurs de les produire. Enfin, l'asymétrie d'information peut
conduire à des décisions irrationnelles ou à un dérèglement du marché quand le détenteur exclusif
d'une information l'utilise à son profit. Ces situations appellent l'intervention de la puissance
publique, au nom de l'intérêt général. Cette intervention aboutit soit à améliorer soit à contourner le
fonctionnement spontané du marché. La prise en compte, par l'État, de l'impact des externalités
négatives est illustrée par l'adoption du principe du « pollueur-payeur ». Ce principe s'applique
lorsqu'une activité économique engendre, à travers une externalité négative, un « coût social »
collectif, une pollution de l'air ou de l'eau, par exemple, ou une pollution sonore. L'instauration d'une
« taxe compensatrice », à l'image de la taxe carbone, a pour objectif « d'internaliser » le coût social
du dommage en le faisant supporter par son auteur. D'une part, les recettes tirées de cette taxe
permettent de financer les équipements ou les procédures pour compenser l'externalité
(équipements antipollution, mur antibruit, etc.). D'autre part, si elle est calculée de manière à
refléter la réalité du dommage, cette taxe doit, en principe, dissuader l'auteur du dommage à
continuer et l'inciter à en faire disparaître la cause.

Dans le cas des biens communs et des biens collectifs, l'intervention de l'État se traduit par la prise
en charge collective du financement de ces biens par le biais de l'impôt. Ainsi, la Défense nationale,
le maintien de l'ordre public et de la sécurité (police, pompiers, etc.), l'éducation ou les grandes
infrastructures collectives sont financés par le prélèvement fiscal, ce qui a pour avantage d'éviter que
certains n'en profitent sans avoir à les financer (« passager clandestin »), mais en ajustant (en
principe) la participation de chaque citoyen à sa capacité propre de contribution.

Notons que cette intervention étatique dans un cadre national ne résout pas la question des biens
publics mondiaux comme la préservation du climat, la lutte contre les épidémies ou contre la
pollution, la défense de ces biens publics mondiaux exigeant une prise de conscience et une action
de l'ensemble des États ou d'organismes supranationaux comme l'Organisation des Nations unies.

Enfin, les pouvoirs publics peuvent tenter de remédier à l'asymétrie de l'information en incitant les
participants au marché, au besoin par la contrainte légale et les sanctions, à révéler les informations
qu'ils détiennent et à rendre le marché plus transparent. Les organismes de certification, les labels et
appellations contrôlées (AOC) et le soutien aux associations de consommateurs vont dans le sens
d'une amélioration de la transparence du marché. De même, le contrôle de la publicité ou les
enquêtes de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des
fraudes (DGCCRF) permettent, dans une certaine mesure, d'améliorer la protection et la sécurité des
consommateurs et le respect, entre les producteurs, de règles loyales de concurrence.

Externalité : quand l’activité de consommation ou de production d’un agent a une innocence sur le
bien-être d’un autre sans que ceci ne fasse l’objet d’une transaction économique.

Externalités positives ou négatives. Externalité négative : l’exemple emblématique est la pollution.


Exemple d’externalité négative réciproque : l’encombrement d˚ la circulation automobile (et de
congestion). Exemple d’externalité positive réciproque : externalités de réseau (et de club).
Externalités : quels outils pour réduire l’impact de l’activité économique sur l’environnement ? I. Les
externalités L’externalité n’est pas associée ‡ une transaction économique =) l’arbitrage présidant ‡
la décision privée ne tient pas compte des couts ou des avantages associées ‡ l’externalité =) sur ou
sous consommation/production. Couts privés vs couts sociaux. Restaurer lie¢ capacité nécessite la
mise en place d’instruments permettant d’internaliser l’externalité i.e. de réintroduire les coûts ou
avantages externes dans l’arbitrage p

Cours 25/04/2023

Quels sont les agents de l’économie ? Les agents économiques sont des acteurs qui interviennent
dans l'économie en tant qu'acheteurs ou vendeurs de biens et services, ou encore en tant que
producteurs ou consommateurs. Les principaux agents économiques sont les suivants :

1. Les ménages : ils représentent les consommateurs finaux de biens et services, et sont
également les propriétaires des facteurs de production (travail, capital, etc.).
2. Les entreprises : elles produisent les biens et services vendus aux ménages et aux
autres entreprises, en utilisant des facteurs de production tels que le travail, le capital,
la technologie, etc.
3. Les institutions financières (Banques) : elles fournissent des services financiers tels
que des prêts, des investissements, des assurances, etc. banques sont aussi des
entreprises, la collecte des fonds et l’octroi de crédit,
4. Le gouvernement/Etat : il intervient dans l'économie en régulant les activités
économiques, en imposant des taxes, en dépensant de l'argent pour fournir des services
publics, etc. (les administrations publiques), ils proposent des services non-marchands,
ils fournissent des aides,
5. Les marchés financiers : ils permettent l'échange de titres, tels que des actions, des
obligations, des devises, etc.
6. Les partenaires commerciaux étrangers : ils représentent les échanges commerciaux
entre différents pays. (Comme on peut dire aussi le reste du monde) c’est de l’import-
export, sur la main d’œuvre et des capitaux.

Tous ces agents économiques interagissent entre eux sur les marchés, ce qui détermine
l'évolution de l'économie dans son ensemble.

La relation entre les entreprises et les ménages en économie : (ventes et achats/salaires)

En économie, la relation entre les entreprises et les ménages est souvent décrite comme étant
une relation de flux. Les ménages sont considérés comme les consommateurs finaux des biens
et des services produits par les entreprises, tandis que les entreprises sont les producteurs de
ces biens et services.

Les ménages fournissent des ressources (travail, capital, terre, etc.) aux entreprises en échange
de salaires, de dividendes, de loyers, etc. Les entreprises utilisent ensuite ces ressources pour
produire des biens et des services qui sont vendus aux ménages.

Cette relation est régulée par les lois du marché, qui déterminent les prix des biens et des
services en fonction de l'offre et de la demande. Les entreprises cherchent à maximiser leurs
profits en produisant les biens et les services les plus demandés par les ménages, tandis que
les ménages cherchent à maximiser leur utilité en achetant les biens et les services qui
répondent le mieux à leurs besoins.

Cette relation peut également être influencée par des facteurs externes tels que les politiques
gouvernementales, les changements technologiques et les fluctuations économiques. Par
exemple, des politiques fiscales favorables peuvent encourager les ménages à dépenser plus,
ce qui stimule la demande pour les biens et les services des entreprises. Les entreprises, de
leur côté, peuvent réagir à ces changements en ajustant leur production et leur marketing pour
répondre aux besoins du marché.

En résumé, la relation entre les entreprises et les ménages est une relation de flux qui est
régulée par les lois du marché et qui est influencée par des facteurs externes tels que les
politiques gouvernementales et les changements technologiques.

La relation entre les banques et les entreprises en économie

En économie, la relation entre les banques et les entreprises est essentielle pour assurer la
croissance économique. Les entreprises ont besoin de financement pour développer leurs
activités et les banques sont souvent leur principale source de financement.

Les banques fournissent des prêts aux entreprises pour leur permettre d'investir dans des
projets, d'acheter des équipements et des matières premières, de payer des salaires, etc. En
échange de ces prêts, les entreprises remboursent les banques avec des intérêts. (Même
relation banque et ménages)

Cependant, la relation entre les banques et les entreprises peut être complexe et peut varier en
fonction de différents facteurs tels que la taille de l'entreprise, son secteur d'activité, sa
réputation financière, etc. Les entreprises doivent souvent fournir des garanties ou des
collatéraux pour obtenir des prêts, tandis que les banques doivent évaluer le risque de crédit
associé à chaque demande de prêt.

En outre, les banques peuvent également offrir d'autres services financiers aux entreprises,
tels que des services de gestion de trésorerie, des services de paiement, des services de
change, etc. Ces services peuvent aider les entreprises à gérer leur trésorerie et leur risque de
change.

En résumé, la relation entre les banques et les entreprises est cruciale pour le développement
économique. Les banques fournissent des financements aux entreprises pour leur permettre de
se développer, tandis que les entreprises ont besoin des services financiers des banques pour
gérer leur trésorerie et leur risque de change.

La relation entre les ménages et la banque en économie

En économie, la relation entre les ménages et la banque est également essentielle pour assurer
le fonctionnement de l'économie et la stabilité financière.

Les ménages ont souvent besoin de services financiers pour gérer leur argent au quotidien,
épargner pour des projets futurs tels que l'achat d'une maison ou la préparation de leur retraite,
ou encore pour financer des achats importants tels qu'une voiture ou des études. Les banques
sont l'un des principaux fournisseurs de services financiers aux ménages. Les ménages
épargnent S dans les banques

Les banques offrent aux ménages une gamme de produits et services tels que des comptes
d'épargne, des cartes de crédit, des prêts personnels et hypothécaires, des services de gestion
de patrimoine, des produits d'assurance, etc. Les ménages peuvent utiliser ces produits et
services pour gérer leur argent, épargner et investir.

En retour, les banques profitent de cette relation en percevant des intérêts sur les prêts qu'elles
accordent aux ménages et en facturant des frais pour les services qu'elles fournissent. Les
banques doivent cependant évaluer le risque de crédit associé à chaque demande de prêt ou
d'autres produits financiers pour les ménages, et mettre en place des politiques de gestion des
risques pour assurer leur stabilité financière.

En résumé, la relation entre les ménages et la banque est cruciale pour le fonctionnement de
l'économie. Les banques fournissent aux ménages des services financiers tels que des comptes
d'épargne, des prêts et des produits d'investissement, tandis que les ménages ont besoin de ces
services pour gérer leur argent et investir dans leur avenir. On peut travailler à la banque et
percevoir un salaire.

La relation entre l’état et la banque en économie

En économie, la relation entre l'État et les banques peut être complexe et varie selon les
contextes et les régimes politiques. Cependant, il existe généralement quelques éléments clés
qui caractérisent cette relation.

L'État peut jouer un rôle important dans la réglementation et la supervision des banques, en
particulier pour garantir la stabilité financière et la protection des consommateurs. Il peut
également influencer les politiques de crédit des banques en fixant des taux d'intérêt, en
accordant des subventions ou en émettant des directives sur les secteurs à financer.

D'un autre côté, les banques peuvent jouer un rôle important dans l'économie nationale en
fournissant des financements aux entreprises et aux particuliers. Elles peuvent également
gérer les dépenses gouvernementales, fournir des services de paiement et de change, et agir
comme des intermédiaires pour les investissements étrangers.

En outre, l'État peut être un client important pour les banques, en particulier pour la gestion de
la dette publique et la fourniture de liquidités en période de crise.

La relation entre l'État et les banques peut également être influencée par des facteurs
politiques et sociaux. Les gouvernements peuvent utiliser les banques comme un outil de
politique économique pour atteindre des objectifs sociaux et politiques, tels que la réduction
de la pauvreté, la promotion de l'emploi et la lutte contre la corruption.

En résumé, la relation entre l'État et les banques en économie est complexe et varie selon les
contextes et les régimes politiques. Les banques peuvent jouer un rôle important dans
l'économie en fournissant des financements, en gérant les dépenses gouvernementales et en
agissant comme des intermédiaires pour les investissements étrangers. L'État, quant à lui, peut
jouer un rôle important dans la réglementation et la supervision des banques et influencer
leurs politiques de crédit.

La relation entre les entreprises et l’état en économie

En économie, la relation entre les entreprises et l'État peut prendre différentes formes et
dépend souvent du contexte politique et économique de chaque pays.

D'une part, l'État peut jouer un rôle important dans la régulation des activités économiques
des entreprises. Les gouvernements peuvent élaborer des politiques publiques pour stimuler la
croissance économique, protéger les consommateurs, promouvoir l'innovation et la
concurrence, etc. Ces politiques peuvent avoir des impacts importants sur les entreprises et
leur environnement réglementaire.

D'autre part, les entreprises peuvent également exercer une influence sur les politiques
publiques en faisant pression sur les gouvernements pour défendre leurs intérêts. Les
entreprises peuvent financer des campagnes électorales ou des groupes de lobbying pour
influencer les décisions politiques et réglementaires.

En outre, l'État peut également fournir un soutien financier direct aux entreprises, sous la
forme de subventions, d'investissements publics ou de programmes d'allégement fiscal. Ces
politiques peuvent aider les entreprises à se développer, à créer des emplois et à stimuler la
croissance économique.

Enfin, l'État peut également intervenir pour réguler les crises économiques, en fournissant des
aides financières aux entreprises en difficulté ou en sauvant des institutions financières en
faillite. Cette intervention peut être controversée car elle peut être considérée comme une
forme de renflouement des entreprises par les contribuables.
En résumé, la relation entre les entreprises et l'État en économie peut être complexe et variée.
L'État peut jouer un rôle important dans la régulation des activités économiques des
entreprises, fournir un soutien financier direct et intervenir pour réguler les crises
économiques, tandis que les entreprises peuvent influencer les politiques publiques en
défendant leurs intérêts.

Qu’est-ce qu’un ménage en économie ? les ménages sont des personnes qui vivent sur le même toit.

Les différents types de marchés en économie avec les agents économiques.

Marchés du travail, marché financiers et le marché des biens et services :

En économie, il existe plusieurs types de marchés, qui se différencient principalement selon


les caractéristiques des biens ou des services échangés, ainsi que selon les comportements des
différents agents économiques qui interagissent sur ces marchés.

1. Le marché de biens et services : Il s'agit d'un marché sur lequel se rencontrent les
demandeurs (consommateurs) et les offrants (producteurs) de biens et services. Les
échanges sur ce marché sont effectués en fonction des prix de marché, qui résultent de
la confrontation entre l'offre et la demande.
2. Le marché du travail : Il s'agit du marché où se rencontrent les demandeurs d'emploi
(travailleurs) et les offrants d'emploi (employeurs). Les travailleurs proposent leur
force de travail en échange d'un salaire, tandis que les employeurs recherchent les
travailleurs dont les compétences et les qualifications répondent à leurs besoins.
3. Le marché financier : Il s'agit du marché où se rencontrent les agents économiques qui
ont des surplus de liquidités (épargnants) et ceux qui ont besoin de financement
(investisseurs). Les échanges sur ce marché portent sur des actifs financiers tels que
les actions, les obligations, les produits dérivés, etc.
4. Le marché des matières premières : Il s'agit du marché où se rencontrent les offrants et
les demandeurs de matières premières, telles que le pétrole, l'or, le cuivre, etc. Les prix
sur ce marché sont influencés par l'offre et la demande, ainsi que par des facteurs
externes tels que les conditions climatiques, les conflits géopolitiques, etc.
5. Le marché des changes : Il s'agit du marché où sont échangées les devises. Les
participants à ce marché peuvent être des entreprises qui réalisent des opérations
internationales, des investisseurs qui cherchent à se protéger contre les fluctuations des
taux de change, ou encore des spéculateurs qui cherchent à tirer profit des
mouvements des devises.

Dans tous les cas, les agents économiques qui interagissent sur ces marchés cherchent à
maximiser leur satisfaction ou leur profit, en fonction des contraintes qui pèsent sur eux
(budget, temps, compétences, etc.). Tel est l’objectif de la création d’une entreprise. Les prix
de marché jouent un rôle clé dans la coordination de ces interactions, en incitant les différents
agents à ajuster leurs comportements en fonction des signaux qu'ils reçoivent.

Quel est l’objectif des consommateurs dans l’économie ?

L'objectif des consommateurs dans l'économie est de maximiser leur utilité ou satisfaction en
utilisant leurs ressources limitées, telles que leur revenu, pour acheter des biens et des
services. Les consommateurs cherchent à obtenir le meilleur rapport qualité-prix possible en
achetant des produits de qualité supérieure à des prix raisonnables. Ils peuvent également
chercher à maximiser leur utilité en achetant des produits qui répondent à leurs besoins
spécifiques, tels que des produits écologiques ou durables.

En outre, les consommateurs peuvent également avoir des préférences personnelles pour
certains produits ou marques, qui peuvent influencer leurs décisions d'achat. Les entreprises
cherchent à comprendre ces préférences et à répondre aux besoins des consommateurs en
offrant des produits et des services qui répondent à leurs attentes.

Enfin, les consommateurs peuvent également chercher à épargner une partie de leur revenu
pour des dépenses futures ou pour des investissements à long terme, tels que l'achat d'une
maison ou la préparation de la retraite

Quel est le rôle du bilan dans l’économie ? qu’est-ce qu’un bilan fonctionnel.

Le bilan est l'un des états financiers les plus importants pour une entreprise. Il fournit un
instantané de la situation financière de l'entreprise à une date précise en présentant ses actifs,
ses passifs et ses capitaux propres.

Le rôle du bilan est de fournir une image claire et précise de la situation financière d'une
entreprise à un moment donné. Il permet notamment de déterminer la valeur nette de
l'entreprise, c'est-à-dire la différence entre ses actifs et ses passifs. Le bilan est utilisé par les
investisseurs, les créanciers, les régulateurs et les dirigeants d'entreprise pour prendre des
décisions financières.

Un bilan fonctionnel est un type de bilan qui présente les actifs, les passifs et les capitaux
propres de l'entreprise en fonction de leur liquidité ou de leur exigibilité. Il permet de mesurer
la solvabilité de l'entreprise et de déterminer si elle dispose des ressources nécessaires pour
faire face à ses obligations à court et à long terme. Le bilan fonctionnel peut également aider à
identifier les tendances et les problèmes financiers potentiels de l'entreprise.

Comment calculer le résultat d’une entreprise.

Le résultat d'une entreprise est le bénéfice ou la perte qu'elle réalise sur une période donnée,
généralement d'un an. Il est calculé à partir du compte de résultat ou du tableau des profits et
pertes de l'entreprise, qui détaille les revenus et les dépenses de l'entreprise pour la période
concernée.

Le calcul du résultat est basé sur la formule suivante :

Résultat = Revenus - Coûts

Les revenus peuvent provenir de diverses sources, telles que la vente de produits ou de
services, les intérêts gagnés sur les investissements, les loyers perçus, etc. Les coûts incluent
les coûts liés à la production, les salaires et les charges sociales, les frais généraux, les intérêts
sur les dettes, les impôts, etc.

Si les revenus sont supérieurs aux coûts, l'entreprise réalise un bénéfice et le résultat est
positif. Si les coûts sont supérieurs aux revenus, l'entreprise réalise une perte et le résultat est
négatif.
Il est important de noter que le résultat peut être ajusté pour prendre en compte des éléments
exceptionnels tels que des charges non récurrentes ou des gains extraordinaires. Ces
ajustements peuvent être nécessaires pour obtenir une image fidèle de la performance de
l'entreprise sur la période concernée.

En résumé, le résultat d'une entreprise est calculé en soustrayant les coûts des revenus pour
une période donnée, généralement d'un an. Si le résultat est positif, l'entreprise réalise un
bénéfice, tandis que si le résultat est négatif, l'entreprise réalise une perte.

Comment calculer le bénéfice d’une entreprise.

Le bénéfice d'une entreprise est calculé en soustrayant les dépenses de l'entreprise de ses
revenus sur une période donnée. Voici la formule de base pour calculer le bénéfice :

Bénéfice = Revenus - Dépenses

Les revenus d'une entreprise peuvent provenir de diverses sources, telles que la vente de
produits ou de services, les intérêts gagnés sur les investissements, les loyers perçus, etc. Les
dépenses incluent les coûts liés à la production, les salaires et les charges sociales, les frais
généraux, les intérêts sur les dettes, les impôts, etc.

Il est important de noter que le bénéfice peut être calculé pour une période donnée, comme un
mois, un trimestre ou une année. Les états financiers tels que le compte de résultat ou le
tableau des profits et pertes fournissent généralement les informations nécessaires pour
calculer le bénéfice.

Il est également important de considérer les différents types de bénéfices, tels que le bénéfice
brut, le bénéfice d'exploitation et le bénéfice net. Chacun de ces types de bénéfices donne une
indication différente de la performance financière de l'entreprise.

Comment calculer les produits et les charges d’une entreprise ?

Les produits et les charges d'une entreprise peuvent être calculés à partir de son compte de
résultat ou de son tableau des profits et pertes. Voici comment calculer les produits et les
charges d'une entreprise :

 Les produits : les produits d'une entreprise correspondent aux revenus qu'elle a générés
au cours de la période considérée. Ils comprennent généralement les ventes de produits
ou de services, les intérêts gagnés sur les investissements, les loyers perçus, etc. Pour
calculer les produits, il faut additionner tous les revenus générés par l'entreprise au
cours de la période considérée.
 Les charges : les charges d'une entreprise correspondent aux dépenses qu'elle a
engagées pour générer ses revenus au cours de la période considérée. Elles
comprennent généralement les coûts liés à la production, les salaires et les charges
sociales, les frais généraux, les intérêts sur les dettes, les impôts, etc. Pour calculer les
charges, il faut additionner tous les coûts engagés par l'entreprise au cours de la
période considérée.

Une fois que vous avez calculé les produits et les charges de l'entreprise, vous pouvez
déterminer son résultat en soustrayant les charges des produits :
Résultat = Produits - Charges

Si les produits sont supérieurs aux charges, l'entreprise réalise un bénéfice. Si les charges sont
supérieures aux produits, l'entreprise réalise une perte.

En résumé, les produits d'une entreprise correspondent à ses revenus générés au cours de la
période considérée, tandis que les charges correspondent à ses dépenses engagées pour
générer ces revenus. Pour calculer le résultat de l'entreprise, il faut soustraire les charges des
produits.

Investissement directe étranger.

Distinction entre impôt et taxe.

Les termes « impôt » et « taxe » sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais il
existe une distinction subtile entre les deux.

Un impôt est une somme d'argent que les citoyens ou les entreprises doivent payer au
gouvernement en fonction de leur revenu ou de leurs bénéfices. Les impôts peuvent être
prélevés à différents niveaux de gouvernement, tels que le gouvernement fédéral, les
gouvernements provinciaux ou étatiques et les gouvernements locaux. Les impôts peuvent
être utilisés pour financer des programmes gouvernementaux tels que la santé, l'éducation et
la sécurité sociale.

Une taxe, en revanche, est une somme d'argent que les consommateurs doivent payer sur des
produits ou des services spécifiques. Les taxes peuvent être prélevées par différents niveaux
de gouvernement, mais elles sont souvent utilisées pour financer des services publics
spécifiques tels que les routes, les ponts et les services d'incendie.

En résumé, les impôts sont basés sur le revenu ou les bénéfices, tandis que les taxes sont
basées sur la consommation de biens et services spécifiques. Les deux sont utilisés par les
gouvernements pour collecter des fonds, mais les impôts sont généralement considérés
comme une forme plus générale de taxation, tandis que les taxes sont plus spécifiques.

Amortissement en économie : est fixé par la législation (état), toute sorte de matériels en
immobilisation corporel et incorporel on peut l’amortir.

L'amortissement est un concept économique qui désigne la diminution de la valeur d'un actif
au fil du temps. En d'autres termes, il s'agit de l'étalement comptable de la perte de valeur d'un
actif, telle qu'une machine, un bâtiment, un véhicule, etc., sur une période donnée.

L'amortissement est généralement utilisé pour les biens qui ont une durée de vie utile limitée
et qui perdent de la valeur avec le temps. Il est calculé en prenant en compte le coût initial de
l'actif, sa durée de vie utile, sa valeur résiduelle (c'est-à-dire sa valeur à la fin de sa durée de
vie utile) et la méthode d'amortissement choisie.

Il existe plusieurs méthodes d'amortissement, telles que la méthode linéaire, la méthode


dégressive, la méthode des unités produites, etc. Chacune de ces méthodes a ses avantages et
ses inconvénients, et le choix de la méthode d'amortissement dépend de plusieurs facteurs,
tels que la nature de l'actif, la durée de vie utile estimée, etc.
L'amortissement est important en comptabilité et en finance car il permet de refléter la perte
de valeur des actifs au fil du temps, ce qui peut avoir un impact sur la rentabilité de
l'entreprise. En outre, l'amortissement est également utilisé pour déterminer les coûts de
production d'une entreprise, notamment dans le cadre du calcul de son résultat fiscal.

L’amortissement est une écriture comptable, dans le but de diminuer l’assiette fiscale, ça nous
permet de diminuer le résultat de l’entreprise pour payer moins d’impôts.

L'amortissement est effectivement une écriture comptable visant à constater la perte de valeur
d'un actif immobilisé (par exemple un bâtiment, une machine, un véhicule) au fil du temps, en
raison de son usage, de l'obsolescence technologique ou d'autres facteurs. Cette charge est
déduite du résultat de l'entreprise et permet donc de diminuer son bénéfice imposable, et par
conséquent, de réduire le montant des impôts à payer.

Cependant, il est important de noter que l'amortissement ne permet pas de faire disparaître
complètement l'assiette fiscale. En effet, même après avoir pris en compte l'amortissement,
l'entreprise doit encore payer des impôts sur le bénéfice restant. De plus, le montant de
l'amortissement est plafonné par la loi, et doit être calculé selon des règles spécifiques,
notamment en fonction de la durée de vie de l'actif concerné.

En résumé, l'amortissement est une écriture comptable permettant de constater la perte de


valeur d'un actif immobilisé au fil du temps, mais il ne permet pas de faire disparaître
complètement l'assiette fiscale. Son montant est plafonné et doit être calculé selon des règles
précises.

L’économie :

Quelle est la vocation de l’économie ?

La vocation de l'économie est d'étudier comment les ressources sont utilisées et réparties pour
répondre aux besoins et désirs de la société. Elle se concentre sur la production, la distribution
et la consommation de biens et services, ainsi que sur les mécanismes qui régulent ces
activités.

L'économie vise à comprendre comment les individus, les entreprises et les gouvernements
prennent des décisions en matière de production et de consommation, comment les marchés
fonctionnent et comment les politiques économiques peuvent affecter la croissance
économique, l'emploi, l'inflation, les inégalités, et d'autres aspects de la vie économique.

En fin de compte, l'objectif de l'économie est d'améliorer le bien-être économique et social de


la population en optimisant l'allocation des ressources pour répondre aux besoins et désirs de
la société.

Quels sont les besoins qui se répondent par l’économie ?

L'économie est une discipline qui s'intéresse à la manière dont les ressources limitées sont
utilisées pour répondre aux besoins humains. Les besoins humains sont des désirs ou des
exigences qui doivent être satisfaits pour permettre aux individus de survivre et de prospérer.
Les besoins économiques sont donc ceux qui sont satisfaits par la production et la distribution
de biens et de services. Voici quelques exemples de besoins économiques :
1. Les besoins primaires : ce sont les besoins essentiels pour la survie, tels que la
nourriture, l'eau, les vêtements et le logement.
2. Les besoins secondaires : ce sont les besoins qui permettent aux individus de vivre
confortablement, tels que les loisirs, les voyages, les produits de luxe et les activités
culturelles.
3. Les besoins collectifs : ce sont les besoins de la société dans son ensemble, tels que les
infrastructures, les services publics, la santé, l'éducation et la sécurité.

L'économie vise donc à répondre à ces différents besoins en allouant les ressources
disponibles de manière efficace et en optimisant la production et la distribution de biens et de
services pour satisfaire les demandes de la société.

Les besoins d’une entreprise


Les facteurs de production en économie

En économie, les facteurs de production sont les ressources nécessaires à la production de


biens et de services. Il existe généralement quatre facteurs de production : le travail, le capital,
la terre et l'entrepreneuriat.

 Le travail L (labor) : il s'agit de l'effort physique ou intellectuel fourni par les


travailleurs pour produire des biens et des services. Le travail peut être manuel ou
intellectuel, qualifié ou non qualifié.
 Le capital K : il représente l'ensemble des biens durables utilisés dans la production
de biens et de services, tels que les machines, les équipements, les outils, les bâtiments
et les véhicules. Le capital peut être financé par l'épargne, les prêts ou les
investissements.
 La terre : elle désigne les ressources naturelles utilisées dans la production, telles que
les terres agricoles, les forêts, les gisements minéraux, les ressources en eau et les
espaces naturels.
 L'entrepreneuriat : il s'agit de l'activité entrepreneuriale qui consiste à organiser et à
gérer les autres facteurs de production pour produire des biens et des services. Les
entrepreneurs sont ceux qui prennent des risques et font des choix en matière
d'investissement et d'organisation.

Ces quatre facteurs de production sont interdépendants et se combinent pour produire des
biens et des services. Les économistes étudient comment ces facteurs sont utilisés et
combinent pour maximiser la production et les bénéfices.

Les facteurs de production se répartissent en trois grandes catégories :

Les ressources humaines : le travail, la main d’œuvre,

Les ressources naturelles : la terre et les matières premières,

Ressources manufacturées : le capital réunit l’ensemble des facteurs de production


Les bien à vocations individuels, sont mes propriétés, ou à usage unique, voitures,
vêtements, financés par le collectionneur.

Les biens collectifs : La caractéristique des biens collectifs est que leur coût marginal est nul :
ouvrir l’accès à une personne de plus ne coûte rien. Il est impossible alors de tarifer le service.
[...] Par conséquent, cela pose un problème au niveau de l’offre car il ne sera pas intéressant
de produire ce bien. Les biens publics, les routes, les parcs, les hôpitaux

Quels sont les divers secteurs d’activités en économie ? (Primaire, secondaire, tertiaire)

En économie, on utilise souvent la classification en trois secteurs d’activités : primaire,


secondaire et tertiaire. Voici une brève description de chacun de ces secteurs :

1. Le secteur primaire : il concerne les activités économiques qui consistent à exploiter


des ressources naturelles. Il comprend l'agriculture, la pêche, l'élevage, la sylviculture,
l'exploitation minière et l'extraction pétrolière. Les entreprises du secteur primaire
produisent des matières premières qui seront utilisées dans la fabrication de produits
finis.
2. Le secteur secondaire : il englobe les activités économiques qui consistent à
transformer les matières premières en produits finis. Il comprend l'industrie
manufacturière, la construction, l'énergie, l'eau et l'environnement. Les entreprises du
secteur secondaire transforment les matières premières en biens ou en produits finis
qui peuvent être vendus aux consommateurs.
3. Le secteur tertiaire : il correspond aux activités économiques qui fournissent des
services aux entreprises et aux particuliers. Il comprend le commerce, les services
financiers, les transports, les services publics, les télécommunications, la santé,
l'éducation, les loisirs, l'hôtellerie, la restauration et le tourisme. Les entreprises du
secteur tertiaire fournissent des services plutôt que des produits physiques.
Il est important de noter que cette classification en trois secteurs d'activités est un peu
simpliste et qu'il existe des activités économiques qui ne sont pas facilement classables dans
l'un ou l'autre de ces secteurs. Cependant, elle reste utile pour comprendre les grandes
tendances économiques et les évolutions des économies nationales.

Quels sont les facteurs de production fixes et variables et pourquoi varient-ils en


économie ?

En économie, les facteurs de production sont les ressources utilisées pour produire des biens
et des services. Ils peuvent être classés en deux catégories : les facteurs de production fixes et
les facteurs de production variables.

Les facteurs de production fixes sont des ressources qui ne peuvent pas être facilement
modifiées à court terme. Par exemple, le capital physique, tel que les machines et les
équipements, est considéré comme un facteur de production fixe, car il est difficile et coûteux
de modifier la quantité de ces ressources dans un court laps de temps. Les locaux et les
infrastructures peuvent également être considérés comme des facteurs de production fixes. Ce
sont des facteurs qui mêmes sans utilisation ne changent pas de coûts.

Les facteurs de production variables, quant à eux, sont des ressources qui peuvent être
ajustées rapidement en réponse aux changements de la demande ou des conditions
économiques. Les facteurs de production variables comprennent généralement le travail et les
matières premières.

Les facteurs de production peuvent varier en fonction de différents facteurs tels que la
technologie, la disponibilité des ressources naturelles, les politiques gouvernementales et les
conditions économiques. Par exemple, l'adoption de nouvelles technologies peut modifier la
nature des facteurs de production fixes et variables en rendant certains équipements obsolètes
et en augmentant la demande pour des travailleurs qualifiés. De même, des changements dans
la réglementation gouvernementale peuvent affecter la disponibilité des ressources naturelles
et donc modifier les facteurs de production.

En somme, les facteurs de production fixes et variables sont des éléments clés de la
production en économie. Leur interaction et leur adaptation aux changements du marché sont
essentielles pour comprendre les fluctuations économiques et pour prendre des décisions de
gestion stratégiques en conséquence.

Le variable dépend de la quantité produite et le fixe ne dépend pas de la quantité produite, les
coûts fixes indépendants.

Consommateurs/producteurs ? Par Adam Smith les principes modernes de l’économie.

Les prix.

Est-ce que c’est la demande qui fait le prix ou c’est le prix qui fait la demande ?

Il y a un lien étroit entre la demande et le prix d'un bien ou d'un service, mais il est
généralement admis que c'est la demande qui fait le prix plutôt que l'inverse.
En effet, la loi de l'offre et de la demande stipule que si la demande d'un bien ou d'un service
est élevée, alors le prix de ce bien ou service aura tendance à augmenter en raison de la rareté
de l'offre. À l'inverse, si la demande est faible, le prix aura tendance à diminuer car l'offre
dépasse la demande.

Cela étant dit, il y a des cas où les prix peuvent influencer la demande, comme dans le cas des
produits de luxe qui sont souvent associés à un statut social et qui peuvent attirer une
demande plus élevée en raison de leur prix élevé. Cependant, dans la plupart des cas, c'est la
demande qui influence le prix.

Les ressources sont au cœur de la gestion.

Lien : https://slideplayer.fr/slide/4293580/

Les niveaux de l’économie : macro et micro,

L'économie est divisée en deux niveaux : le niveau macroéconomique et le niveau


microéconomique.

La macroéconomie : on va s’intéresser aux phénomènes économiques, aux grands agrégats :


la croissance économique mais aussi le chômage ou l’inflation.

La macroéconomie est l'étude des phénomènes économiques à l'échelle globale. Elle porte sur
les grandes agrégations économiques telles que le PIB, le taux de chômage, l'inflation, la
balance commerciale, la croissance économique, etc. Elle s'intéresse aux interactions entre les
différents secteurs de l'économie, aux politiques économiques mises en place par les
gouvernements pour influencer l'activité économique, aux échanges commerciaux entre les
pays, aux mouvements de capitaux et aux fluctuations monétaires.

La microéconomie : on étudie les acteurs économiques c’est-à-dire les individus, les


ménages et les firmes dans le but de savoir quels sont les choix que vont faire les individus
c’est-à dire comment ils vont décider d’allouer le ressources dont ils disposent.

La microéconomie est l'étude des comportements économiques des individus, des ménages et
des entreprises. Elle analyse les décisions de consommation des ménages, les choix
d'investissement des entreprises, les mécanismes de formation des prix sur les marchés, la
concurrence entre les entreprises, etc. La microéconomie se concentre sur les interactions
entre les agents économiques individuels et les effets de ces interactions sur l'économie dans
son ensemble.

https://slideplayer.fr/slide/464934/

Ces deux niveaux de l'économie sont complémentaires et interdépendants. Les politiques


économiques mises en place au niveau macroéconomique ont des conséquences sur les
comportements des agents économiques au niveau microéconomique, et inversement, les
décisions individuelles des ménages et des entreprises ont un impact sur les agrégats
macroéconomiques.
L’économie internationale : c’est l’import-export, comme le tourisme qui rentre dans
l’exportation.

Les 3 grandes question de la microéconomie : que produire, comment produire et pour


qui ?

Pour répondre : économie politique ou politique économique ?

1. Que produire ? Cette question concerne les choix de production des entreprises et des
producteurs individuels. Elle porte sur les biens et les services qui seront produits en
fonction de leur rentabilité et de leur demande sur le marché. Les entreprises vont
chercher à maximiser leur profit en choisissant les biens et services qui leur rapportent
le plus.
2. Comment produire ? Cette question concerne les choix de production des entreprises
et la manière dont les biens et services seront produits. Elle concerne notamment le
choix des technologies, des matières premières, des machines, des travailleurs et des
méthodes de production qui permettent d'obtenir le meilleur rapport qualité-prix. Les
entreprises cherchent à minimiser leurs coûts de production afin de maximiser leur
profit.
3. Pour qui produire ? Cette question concerne la distribution des biens et des services
produits entre les différents consommateurs. Elle porte sur la manière dont les biens et
les services sont répartis entre les différents segments de la population, en fonction de
leur pouvoir d'achat et de leur demande. Les entreprises cherchent à maximiser leurs
ventes en ciblant les segments de la population les plus rentables pour elles.

Les 3 grandes questions de la macroéconomie :

En macroéconomie, les trois grandes questions centrales sont les suivantes :

1. Comment mesurer et interpréter les agrégats macroéconomiques tels que le PIB,


l'inflation, le chômage, les échanges commerciaux, etc. ? Il s'agit d'évaluer la
performance globale de l'économie et de comprendre les tendances économiques à
long terme.
2. Comment expliquer les fluctuations économiques à court terme, telles que les
cycles économiques, les récessions et les expansions économiques ? Il s'agit d'analyser
les causes des mouvements économiques à court terme, tels que les fluctuations de la
demande, les variations des taux d'intérêt, les politiques économiques du
gouvernement, etc.
3. Comment agir pour atteindre les objectifs macroéconomiques souhaités, tels que
la croissance économique, la stabilité des prix et le plein emploi ? Il s'agit de
déterminer les politiques économiques appropriées pour atteindre ces objectifs, telles
que les politiques fiscales, monétaires et commerciales, et de comprendre comment
ces politiques affectent l'économie dans son ensemble.

En d'autres termes, la macroéconomie vise à comprendre et à influencer la performance de


l'économie dans son ensemble, plutôt que de se concentrer sur des unités économiques
individuelles comme la microéconomie.

Les coûts marginaux :

Les coûts marginaux sont les coûts additionnels encourus lors de la production d'une unité
supplémentaire d'un bien ou d'un service. En d'autres termes, ils représentent le coût de
production de la dernière unité produite.

Le coût marginal est important en économie car il permet de déterminer le niveau optimal de
production pour une entreprise. Si le coût marginal est inférieur au prix de vente, l'entreprise
peut augmenter sa production et augmenter ses bénéfices. Si le coût marginal est supérieur au
prix de vente, il est préférable pour l'entreprise de réduire sa production.

Les coûts marginaux peuvent également être utilisés pour déterminer le coût total de
production d'une entreprise. En effet, le coût total de production est la somme des coûts
marginaux de chaque unité produite jusqu'à un certain niveau de production.

Il convient également de noter que les coûts marginaux peuvent varier en fonction du niveau
de production. Par exemple, lorsque l'entreprise produit une petite quantité, les coûts
marginaux peuvent être relativement élevés car il y a des coûts fixes qui doivent être répartis
sur un faible volume de production. À mesure que la production augmente, les coûts fixes
sont répartis sur un plus grand nombre d'unités produites, ce qui fait baisser les coûts
marginaux. Cependant, à un certain niveau de production, les coûts marginaux peuvent
commencer à augmenter en raison de l'augmentation des coûts variables, tels que les coûts de
main-d'œuvre ou de matières premières.

Ces coûts marginaux sont à comparer aux bénéfices marginaux.

Les coûts marginaux et les bénéfices marginaux sont deux concepts importants en économie
qui sont souvent comparés pour aider les entreprises et les individus à prendre des décisions
rationnelles en matière d'investissement et de production.

Les coûts marginaux sont les coûts supplémentaires encourus pour produire une unité
supplémentaire d'un bien ou d'un service. Les bénéfices marginaux, quant à eux, représentent
les avantages supplémentaires qu'une entreprise ou un individu peut tirer de la production ou
de la consommation d'une unité supplémentaire d'un bien ou d'un service.

Dans un contexte de prise de décision, il est important de comparer les coûts marginaux et les
bénéfices marginaux pour déterminer si un investissement ou une production supplémentaire
est rentable ou non. Si les bénéfices marginaux sont supérieurs aux coûts marginaux, alors il
est rationnel de poursuivre la production ou la consommation d'unités supplémentaires de ce
bien ou service. En revanche, si les coûts marginaux sont supérieurs aux bénéfices marginaux,
il est plus judicieux de ne pas poursuivre la production ou la consommation d'unités
supplémentaires.
Il est donc important pour les entreprises et les individus de calculer les coûts et les bénéfices
marginaux de leurs décisions économiques afin de prendre des décisions éclairées et
rationnelles.

Les coûts irrécupérables : sont les coûts d’acquisition que les économistes ne comptent plus
dans une décision alternative.

Les coûts irrécupérables (également appelés coûts échoués ou coûts passés) sont des coûts qui
ont déjà été engagés dans le passé et qui ne peuvent pas être récupérés quelle que soit la
décision prise à l'avenir. Les économistes considèrent souvent que ces coûts ne doivent pas
être pris en compte dans les décisions futures, car ils sont indépendants des choix futurs et ne
peuvent pas être modifiés.

Par exemple, si une entreprise investit 1 million d'euros dans la construction d'une usine, mais
décide finalement de ne pas l'utiliser en raison d'un changement dans les conditions du
marché, les coûts de construction de l'usine sont considérés comme irrécupérables. Même si
l'entreprise décide de vendre l'usine, elle ne pourra probablement pas récupérer les coûts de
construction initiaux.

En général, les économistes recommandent de ne pas prendre en compte les coûts


irrécupérables lors de la prise de décisions futures, car cela peut mener à des choix
inefficaces. Au lieu de cela, ils recommandent de se concentrer sur les coûts et les avantages
futurs qui peuvent être influencés par les décisions prises à l'avenir.

L’économie politique.
Les échanges en économie :

Les échanges en économie font référence aux transactions commerciales entre les individus,
les entreprises ou les nations, impliquant l'achat et la vente de biens et de services. Les
échanges peuvent se produire à l'échelle locale, nationale ou internationale, et peuvent être
facilités par des marchés physiques ou en ligne, des échanges, des enchères, des négociations
ou d'autres mécanismes d'échange.

Les échanges sont considérés comme bénéfiques pour toutes les parties impliquées, car ils
permettent aux acheteurs d'obtenir des produits et des services dont ils ont besoin ou envie, et
aux vendeurs de réaliser des profits. Les échanges stimulent également l'innovation et la
concurrence, ce qui conduit à une amélioration de la qualité et de l'efficacité des produits et
des services.

Cependant, les échanges peuvent également entraîner des déséquilibres économiques, tels que
des déficits commerciaux, des distorsions de marché ou des inégalités de revenus. Ces
problèmes peuvent être traités par des politiques économiques telles que les tarifs douaniers,
les subventions, les quotas d'importation ou les accords commerciaux internationaux.

Les relations économiques en tant qu’échange : économie de troc et économie modernes

Les relations économiques peuvent être analysées à travers deux types d’échanges :
l'économie de troc et l'économie moderne.

L'économie de troc est un système d'échange direct dans lequel les biens et les services sont
échangés contre d'autres biens et services, sans avoir recours à une monnaie ou un moyen de
paiement standardisé. Ce système d'échange a été utilisé pendant des milliers d'années et est
toujours utilisé aujourd'hui dans certaines régions du monde pour les transactions de petite
taille ou dans des situations où la monnaie n'est pas disponible ou n'est pas considérée comme
fiable.

L'économie moderne, en revanche, est basée sur l'utilisation de monnaies ou de moyens de


paiement standardisés tels que les cartes de crédit ou les virements bancaires. Dans cette
économie, les biens et les services sont échangés contre de l'argent, ce qui permet de
simplifier les transactions et de faciliter les échanges commerciaux à grande échelle.

Dans l'économie moderne, les relations économiques sont souvent définies par des échanges à
travers les marchés, qui sont des lieux où les acheteurs et les vendeurs se rencontrent pour
négocier des transactions. Les marchés peuvent être physiques, comme les marchés
traditionnels, ou virtuels, comme les sites de commerce électronique. Les relations
économiques modernes sont également influencées par les politiques gouvernementales, telles
que les lois sur la concurrence, les impôts et les réglementations commerciales.

En somme, l'évolution des relations économiques a vu l'émergence de l'économie de troc et


son développement parallèle avec l'économie moderne basée sur la monnaie et les
transactions commerciales facilitées par les marchés et les politiques gouvernementales.

L’interdépendance économique :
L'interdépendance économique fait référence à la situation où les économies de différents
pays sont liées les unes aux autres par le biais d'échanges commerciaux, d'investissements, de
flux financiers et de mouvements de personnes. L'interdépendance économique est le résultat
de la mondialisation, qui a conduit à une intégration accrue des économies du monde entier.

L'interdépendance économique peut avoir des avantages et des inconvénients pour les
économies concernées. Parmi les avantages, on peut citer une augmentation des échanges
commerciaux, des investissements et des transferts de technologie, ce qui peut stimuler la
croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer le niveau de vie. De plus,
l'interdépendance économique peut renforcer la coopération internationale, favoriser la paix et
la stabilité politique.

Cependant, l'interdépendance économique peut également être source de risques et de défis


pour les économies concernées. Par exemple, une crise économique ou financière dans un
pays peut se propager à d'autres pays, entraînant une récession mondiale. Les économies
peuvent également être vulnérables aux chocs externes, tels que les variations des prix des
matières premières ou les fluctuations des taux de change. De plus, l'interdépendance
économique peut conduire à des inégalités entre les pays, les entreprises et les individus, ce
qui peut exacerber les tensions sociales et politiques.

En somme, l'interdépendance économique est un phénomène complexe qui nécessite une


gestion prudente et une coopération internationale pour en maximiser les avantages et
minimiser les risques. Les économies doivent travailler ensemble pour élaborer des politiques
qui favorisent une croissance économique durable et équitable, tout en préservant la stabilité
financière et en évitant les crises économiques.

Les avantages de l’échange économique :

L'échange économique est un processus fondamental de la vie économique, qui implique la


vente, l'achat et l'échange de biens et de services entre les individus, les entreprises et les
pays. Les avantages de l'échange économique sont nombreux et incluent :

1. La spécialisation : L'échange économique permet aux individus et aux entreprises de


se spécialiser dans la production de biens et de services pour lesquels ils ont un
avantage comparatif, c'est-à-dire qu'ils sont capables de les produire à un coût
inférieur à celui des autres. Cela permet d'augmenter l'efficacité de la production, de
réduire les coûts et d'améliorer la qualité des produits.
2. L'augmentation de l'offre : L'échange économique permet d'augmenter l'offre de biens
et de services disponibles sur le marché, ce qui permet de répondre à une demande
croissante et de satisfaire les besoins des consommateurs.
3. La diversification des produits : L'échange économique permet de diversifier les
produits disponibles sur le marché, en permettant aux consommateurs d'accéder à une
plus grande variété de produits et de services, ce qui peut améliorer leur qualité de vie.
4. L'augmentation des revenus : L'échange économique peut contribuer à l'augmentation
des revenus, en permettant aux entreprises de vendre leurs produits et services sur des
marchés plus vastes et en ouvrant de nouvelles opportunités d'emploi.
5. La croissance économique : L'échange économique peut stimuler la croissance
économique, en favorisant l'innovation, l'investissement et la compétitivité, ce qui peut
contribuer à la création de richesses et à la réduction de la pauvreté.
En somme, l'échange économique offre de nombreux avantages, notamment une plus grande
efficacité de la production, une augmentation de l'offre, une diversification des produits, une
augmentation des revenus et une croissance économique. Cependant, il est important de
souligner que ces avantages dépendent d'une gestion prudente et d'une réglementation efficace
pour éviter les abus et les inégalités.

La théorie de Akerlof en économie : la théorie de lemons

La théorie des "lemons" d'Akerlof est une théorie économique proposée par l'économiste
américain George Akerlof dans son célèbre article "The Market for Lemons : Quality
Uncertainty and the Market Mechanism" publié en 1970. Cette théorie met en évidence les
problèmes d'asymétrie d'information sur les marchés, où les vendeurs et les acheteurs ne
disposent pas de la même information.

Selon Akerlof, les vendeurs peuvent proposer des produits de qualité inférieure, ou des
"lemons", sur les marchés. Les acheteurs, qui ne disposent pas de toutes les informations
nécessaires sur la qualité des produits, sont réticents à payer le prix fort pour des produits de
qualité incertaine. Cela peut entraîner une baisse de la demande de produits de qualité, car les
acheteurs considèrent que les produits proposés sont trop risqués.

En conséquence, les vendeurs de produits de qualité supérieure sont découragés de vendre


leurs produits sur le marché, car ils ne peuvent pas obtenir des prix équitables pour leur
qualité supérieure. Cela peut entraîner une spirale descendante, où le marché est dominé par
des produits de qualité inférieure, tandis que les produits de qualité supérieure sont exclus.

Cette théorie a des implications importantes pour les marchés, car elle met en évidence les
conséquences négatives de l'asymétrie d'information sur les décisions économiques et les
résultats du marché. Elle a conduit à de nouvelles réflexions sur la régulation des marchés, la
transparence de l'information, et la nécessité de mécanismes pour réduire les risques de
qualité des produits.

Quels sont les types d’interdépendance sur le marché en économie ?

En économie, il existe différents types d'interdépendance sur le marché, qui se réfèrent aux
relations et aux interactions entre les acteurs économiques tels que les entreprises, les
consommateurs, les gouvernements et les marchés financiers. Les principaux types
d'interdépendance sur le marché sont :

1. L'interdépendance horizontale : elle se produit entre des entreprises qui produisent des
biens ou des services similaires et sont en concurrence les unes avec les autres. Ces
entreprises doivent tenir compte des actions et des décisions de leurs concurrents pour
rester compétitives sur le marché.
2. L'interdépendance verticale : elle se produit entre des entreprises qui sont liées entre
elles par une relation d'approvisionnement et de production. Par exemple, un fabricant
de voitures dépend de ses fournisseurs de pièces automobiles pour produire ses
voitures. Une augmentation des prix ou une baisse de la qualité des pièces automobiles
pourrait affecter la production de voitures et donc la rentabilité de l'entreprise.
3. L'interdépendance géographique : elle se produit entre les entreprises qui sont situées
dans des régions ou des pays différents. Les économies nationales sont de plus en plus
interconnectées et dépendantes les unes des autres. Les entreprises qui exportent leurs
produits ou qui importent des matières premières peuvent être affectées par des
événements économiques, politiques ou environnementaux dans d'autres pays.
4. L'interdépendance financière : elle se produit entre les marchés financiers et les
entreprises. Les fluctuations des taux d'intérêt, des taux de change, des prix des
matières premières et des actions peuvent affecter les entreprises qui dépendent des
financements extérieurs, de l'investissement et de l'épargne pour leur croissance.

En résumé, les différents types d'interdépendance sur le marché ont des implications
importantes pour les entreprises et les décideurs économiques. Comprendre ces relations est
essentiel pour élaborer des stratégies efficaces et pour prévoir et gérer les risques
économiques.

Quel est l’utilité de l’échange en économie ? est ce qu’il y a des limites en échange ?

L'échange est un élément central de l'économie car il permet aux individus, aux entreprises et
aux nations de se spécialiser dans la production de biens et de services pour lesquels ils ont un
avantage comparatif, et d'acquérir ceux dont ils ont besoin auprès d'autres producteurs ou
vendeurs.

L'échange permet ainsi de créer une division du travail plus efficace et d'augmenter la
productivité globale, ce qui conduit à une amélioration du niveau de vie pour tous les
participants.

Cependant, il y a certaines limites à l'échange. Par exemple, certains biens et services peuvent
ne pas être échangés en raison de barrières légales, culturelles ou institutionnelles, ou
simplement parce que leur valeur est difficile à quantifier.

De plus, certains économistes soutiennent que l'échange peut avoir des effets négatifs sur
l'environnement, la santé ou la qualité de vie si les coûts sociaux et environnementaux ne sont
pas pris en compte dans les prix des biens et services échangés.

Enfin, il est important de noter que les avantages de l'échange ne sont pas toujours répartis de
manière équitable, et que certains participants peuvent être désavantagés ou exploités dans le
processus d'échange. C'est pourquoi les économistes et les décideurs doivent tenir compte des
questions de justice sociale et de durabilité lorsqu'ils évaluent l'utilité de l'échange en
économie.

Avantage comparatif et spécialisation en échange en économie entre pays, (donnez un


exemple concert).

L'avantage comparatif est un concept économique qui stipule qu'un pays doit se spécialiser
dans la production de biens et services pour lesquels il a un avantage comparatif (c'est-à-dire
qu'il peut les produire à un coût relativement inférieur à celui des autres pays) et échanger ces
biens et services avec d'autres pays pour obtenir ceux pour lesquels il n'a pas d'avantage
comparatif. En d'autres termes, chaque pays se concentre sur ce qu'il fait le mieux et
commerce avec d'autres pays pour obtenir ce dont il a besoin.

Prenons l'exemple de deux pays : la France et l'Allemagne. Supposons que la France ait un
avantage comparatif dans la production de vin et l'Allemagne dans la production de voitures.
En se spécialisant dans leur production respective et en échangeant ces biens entre eux, les
deux pays peuvent maximiser leur production totale et leur bien-être économique.

Ainsi, la France peut exporter son vin vers l'Allemagne et importer des voitures allemandes en
échange. De même, l'Allemagne peut exporter ses voitures vers la France et importer du vin
français en échange. Cela permet aux deux pays de bénéficier de l'efficacité économique et de
se concentrer sur leurs domaines d'expertise respectifs, tout en ayant accès aux biens qu'ils ne
produisent pas eux-mêmes.

Cet exemple illustre comment l'avantage comparatif et la spécialisation peuvent bénéficier à


l'économie mondiale dans son ensemble, en permettant aux pays de maximiser leur
production et leur bien-être économique grâce à des échanges mutuellement bénéfiques.

Les limites de la spécialisation en économie.

La spécialisation est une pratique courante en économie, car elle permet aux individus, aux
entreprises et aux nations de se concentrer sur les activités pour lesquelles ils ont un avantage
comparatif, ce qui peut entraîner une augmentation de la productivité et une amélioration du
niveau de vie. Cependant, il y a aussi des limites à la spécialisation en économie, notamment :

1. Risques liés à la dépendance : Lorsque les entreprises ou les nations se spécialisent


dans un secteur ou un produit particulier, elles peuvent devenir trop dépendantes de ce
secteur ou de ce produit, ce qui peut les rendre vulnérables à des perturbations du
marché ou à des changements des préférences des consommateurs.
2. Risques de concurrence : La spécialisation peut également conduire à une concurrence
intense entre les entreprises ou les pays qui se spécialisent dans le même secteur ou le
même produit, ce qui peut entraîner une baisse des prix et des marges bénéficiaires
pour toutes les parties concernées.
3. Risques pour l'emploi : La spécialisation peut également avoir des effets sur l'emploi,
car certains secteurs ou professions peuvent devenir obsolètes en raison de l'évolution
de la technologie ou des préférences des consommateurs, ce qui peut entraîner une
perte d'emplois pour les travailleurs concernés.
4. Risques pour la diversification : Enfin, la spécialisation peut empêcher les entreprises
ou les pays de diversifier leurs activités, ce qui peut être nécessaire pour répondre aux
besoins changeants des consommateurs ou pour s'adapter à des conditions
économiques défavorables.

Il est donc important de tenir compte des risques associés à la spécialisation et de chercher à
équilibrer les avantages de la spécialisation avec la nécessité de diversification pour réduire
les risques et assurer une croissance économique durable.

Qu’est-ce que le libre-échange en économie ?

Le libre-échange est un système commercial dans lequel les gouvernements n'imposent pas de
restrictions ou de barrières à l'importation ou à l'exportation de biens et de services entre les
pays. En d'autres termes, le libre-échange permet aux entreprises de vendre et d'acheter des
biens et des services à l'étranger sans être confrontées à des barrières tarifaires, non tarifaires
ou réglementaires excessives.
Le libre-échange favorise la spécialisation et la division internationale du travail, ce qui
permet aux pays de se concentrer sur la production de biens pour lesquels ils ont un avantage
comparatif et d'importer les biens qu'ils produisent moins efficacement. Cela peut conduire à
une allocation plus efficace des ressources et à une augmentation de la production et de la
consommation globales.

Le libre-échange est souvent promu comme une source de croissance économique, de création
d'emplois, de baisse des prix pour les consommateurs et d'augmentation de la concurrence et
de l'innovation. Cependant, certains critiques soutiennent que le libre-échange peut également
causer des pertes d'emplois dans certains secteurs, des déséquilibres commerciaux et des
effets négatifs sur les travailleurs et les industries domestiques.

Qu’est-ce que l’économie traditionnelle ?

L'économie traditionnelle est un système économique qui repose sur des pratiques et des
croyances ancestrales, transmises de génération en génération. Elle est basée sur l'utilisation
des ressources naturelles, le travail manuel, les échanges commerciaux locaux et l'autarcie
(c'est-à-dire la production pour les besoins de la famille ou de la communauté locale).

L'économie traditionnelle est souvent associée à des sociétés rurales, tribales ou pré
industrielles où les moyens de production sont détenus et gérés collectivement par les
membres de la communauté. Les décisions économiques sont souvent prises de manière
collective, en fonction des coutumes et des traditions de la communauté.

Dans une économie traditionnelle, la production est généralement limitée aux besoins de la
communauté, et les échanges commerciaux avec d'autres communautés sont souvent limités et
basés sur le troc plutôt que sur l'utilisation de monnaie. Les prix sont souvent fixés par des
pratiques sociales ou par des traditions plutôt que par le marché.

L'économie traditionnelle est souvent considérée comme peu développée sur le plan
technologique, mais elle peut être très résiliente et durable sur le plan environnemental.
Cependant, elle peut également être vulnérable aux chocs économiques et environnementaux
externes, tels que les changements climatiques ou les catastrophes naturelles.

Aujourd'hui, l'économie traditionnelle est devenue relativement rare dans le monde, en grande
partie remplacée par des économies de marché, des économies planifiées ou des économies
mixtes qui combinent des éléments de ces deux systèmes. Cependant, dans certaines régions
rurales du monde, l'économie traditionnelle persiste encore.

Les déterminants de l’avantage comparatif : les dotations naturelles, les dotations


acquises, la supériorité des connaissances, et la spécialisation.

L'avantage comparatif est déterminé par plusieurs facteurs clés, notamment :

1. Les dotations naturelles : cela inclut les ressources naturelles telles que les terres, les
minéraux, les ressources en eau, etc. Les pays ayant une abondance de ces ressources
ont souvent un avantage comparatif dans la production de biens qui utilisent ces
ressources.
2. Les dotations acquises : cela inclut les compétences et les connaissances que
possèdent les travailleurs et les entreprises d'un pays. Les pays ayant des travailleurs
hautement qualifiés et des entreprises bien formées ont souvent un avantage
comparatif dans la production de biens qui nécessitent des compétences particulières.
3. La supériorité des connaissances : cela inclut les avancées technologiques et les
découvertes scientifiques qui peuvent améliorer la productivité et l'efficacité de la
production. Les pays ayant un accès plus facile aux dernières technologies et aux
connaissances de pointe ont souvent un avantage comparatif dans la production de
biens de haute technologie.
4. La spécialisation : cela implique que les pays se spécialisent dans la production de
biens pour lesquels ils ont un avantage comparatif, et qu'ils échangent ces biens avec
d'autres pays pour obtenir les biens pour lesquels ils ont un désavantage comparatif.
Cela permet aux pays de tirer parti de leurs forces et de maximiser leur production et
leurs échanges commerciaux.

En combinant ces facteurs, les pays peuvent déterminer où ils ont un avantage comparatif et
où ils peuvent tirer profit de l'échange international pour améliorer leur économie.

Les coûts perçus par l’interdépendance.

L'interdépendance économique entre les pays peut entraîner des coûts perçus pour certains
acteurs économiques. Voici quelques exemples de ces coûts :

1. Perte d'emplois : L'interdépendance économique peut conduire à la délocalisation de


certains emplois dans des pays où les coûts de production sont moins élevés. Cela peut
entraîner des pertes d'emplois dans les pays développés où les travailleurs ont des
salaires plus élevés.
2. Pression sur les salaires : L'interdépendance économique peut également exercer une
pression sur les salaires dans les pays développés. La concurrence des travailleurs à
l'étranger peut exercer une pression à la baisse sur les salaires des travailleurs locaux
qui exercent les mêmes types de travail.
3. Déficit commercial : L'interdépendance économique peut entraîner des déficits
commerciaux pour les pays importateurs qui importent plus qu'ils n'exportent. Cela
peut conduire à des problèmes économiques tels que la dévaluation de la monnaie et
l'inflation.
4. Risques de change : Les entreprises qui font affaire dans des pays étrangers doivent
souvent faire face aux risques de change liés aux fluctuations des taux de change. Cela
peut rendre les transactions commerciales plus difficiles et plus coûteuses.
5. Déséquilibres économiques : L'interdépendance économique peut également entraîner
des déséquilibres économiques entre les pays, avec certains pays accumulant des
excédents commerciaux importants tandis que d'autres accumulent des déficits
commerciaux.

Il est important de noter que certains de ces coûts peuvent être perçus plutôt que réels, et que
l'interdépendance économique peut également apporter des avantages tels que des coûts de
production réduits, des marchés plus vastes pour les entreprises et des avantages pour les
consommateurs.

La protectionnisme :

Le protectionnisme est une politique économique qui vise à protéger les entreprises et les
travailleurs nationaux contre la concurrence étrangère en imposant des barrières commerciales
telles que des tarifs douaniers, des quotas d'importation, des subventions à la production
nationale, ou des restrictions à l'investissement étranger.

Le protectionnisme est souvent motivé par des préoccupations économiques et politiques


telles que la protection de l'emploi national, la protection des industries naissantes, la
réduction des déficits commerciaux, la préservation de la souveraineté économique et la
sécurité nationale.

Cependant, le protectionnisme peut également avoir des effets négatifs sur l'économie
nationale, tels que l'augmentation des prix pour les consommateurs, la diminution de la
qualité des biens et des services, la baisse de la productivité et de l'efficacité économique, et la
diminution de la concurrence et de l'innovation.

Le protectionnisme peut également entraîner des représailles commerciales de la part d'autres


pays, qui peuvent imposer des barrières commerciales similaires aux produits et aux
entreprises nationaux. Cela peut conduire à une augmentation des tensions commerciales et à
une réduction du commerce international, ce qui peut avoir des effets négatifs sur l'économie
mondiale dans son ensemble.

En somme, le protectionnisme est un sujet controversé en économie et il y a des arguments


pour et contre son utilisation.

L’économie de marché : disposer d’informations et être incités : les prix, les profits et les
droits de propriété.

L'économie de marché est un système économique où les décisions économiques sont


principalement prises par les interactions entre les acheteurs et les vendeurs sur un marché
libre, sans intervention significative du gouvernement ou d'autres autorités centrales. Dans
une économie de marché, les prix des biens et des services sont déterminés par l'offre et la
demande sur le marché.

Pour que l'économie de marché fonctionne efficacement, il est important que les
consommateurs, les producteurs et les investisseurs aient accès à des informations complètes
et précises sur les prix, la qualité et la disponibilité des biens et des services. Les prix jouent
un rôle central dans l'économie de marché car ils servent de signal pour indiquer aux
consommateurs et aux producteurs les quantités et les types de biens et de services qui sont
demandés ou offerts sur le marché.

Les entreprises sont incitées à produire les biens et les services les plus demandés par les
consommateurs afin de maximiser leurs profits. Les profits sont une incitation à l'innovation
et à l'efficacité économique car les entreprises qui parviennent à produire des biens et des
services de haute qualité et à faible coût ont tendance à réaliser des bénéfices plus élevés que
leurs concurrents.

Les droits de propriété sont également un élément clé de l'économie de marché car ils
fournissent aux propriétaires d'entreprises et aux investisseurs l'assurance qu'ils pourront
contrôler et profiter des fruits de leur travail et de leurs investissements. Les droits de
propriété peuvent être protégés par des lois et des réglementations qui garantissent la sécurité
des contrats et des transactions économiques.
En somme, l'économie de marché repose sur la liberté économique et la concurrence, et elle
est souvent considérée comme un moyen efficace de stimuler l'innovation, d'améliorer la
qualité des biens et des services, et d'encourager la croissance économique. Cependant,
certains critiques soulignent que l'économie de marché peut également engendrer des
inégalités économiques et sociales et que le gouvernement peut avoir un rôle important à
jouer pour corriger ces déséquilibres.

Le rôle des prix dans une économie de marché ?

Le rôle des prix dans une économie de marché est crucial. Les prix servent à allouer les
ressources rares entre différents usages concurrents en permettant aux producteurs de
déterminer ce qu'ils vont produire, comment ils vont le produire et à quel prix ils vont le
vendre, tout en permettant aux consommateurs de décider ce qu'ils vont acheter, combien ils
sont prêts à payer pour ces biens ou services et quelles quantités ils vont acheter. Les prix
reflètent l'offre et la demande sur le marché, et ils permettent aux entreprises de déterminer
leurs coûts de production et de fixer les prix de vente.

Les déterminants de la demande dans l’économie ?

Les déterminants de la demande dans l'économie sont nombreux et peuvent varier selon les
biens et les services concernés. Cependant, certains facteurs communs qui influencent la
demande sont les suivants :

 Le prix du bien ou du service : c'est le facteur le plus important, car il détermine le


pouvoir d'achat des consommateurs et leur décision d'acheter ou non.
 Les revenus des consommateurs : les revenus des consommateurs influencent leur
pouvoir d'achat et donc leur demande de biens et de services.
 Les préférences et les goûts des consommateurs : les consommateurs sont plus
susceptibles d'acheter des biens et des services qu'ils préfèrent et qui répondent à leurs
goûts personnels.
 Les changements démographiques : les changements dans la composition de la
population, comme l'âge, le sexe et la taille de la population, peuvent influencer la
demande de biens et de services.
 Les prix des biens substituts et complémentaires : les biens qui sont des substituts
directs (par exemple, la margarine pour le beurre) ou des compléments (par exemple,
les voitures et l'essence) peuvent affecter la demande pour un bien en particulier.
 Les attentes des consommateurs : les anticipations des consommateurs concernant
l'avenir peuvent influencer leur décision d'acheter ou de différer leur achat.

Ces facteurs peuvent interagir pour influencer la demande globale d'un bien ou d'un service.

Les déterminants de l’offre dans l’économie :

La loi de l'offre stipule qu'il existe une relation positive entre le prix et la quantité proposée,
ce qui conduit à une courbe d'offre croissante. Les vendeurs aiment gagner de l'argent, et des
prix plus élevés signifient plus d'argent !

Par exemple, disons que les pêcheurs remarquent la hausse du prix du thon. Parce que des
prix plus élevés leur feront plus d'argent, les pêcheurs passent plus de temps et font plus
d'efforts pour attraper le thon. En conséquence, à mesure que le prix augmente, la quantité de
thon proposée augmente.

Les déterminants de l'offre

Les facteurs qui influencent l'offre du producteur entraînent un déplacement de la courbe


d'offre du marché. Par exemple, l'un des déterminants de l'offre sur le marché du thon est la
disponibilité et le prix des permis de pêche. Si davantage de permis de pêche sont mis à
disposition et que les droits de permis sont réduits, nous pouvons nous attendre à ce que
davantage de pêcheurs entrent sur le marché. En conséquence, l'offre de thon augmentera
probablement. Maintenant, à chaque prix, une plus grande quantité de thon sera proposée au
marché.

Les déterminants de l'offre dans l'économie sont les facteurs qui influencent la quantité de
biens ou de services que les entreprises sont prêtes à produire et à vendre sur le marché. Ces
déterminants peuvent être classés en trois catégories principales : les facteurs de production,
les coûts de production et les conditions du marché.

1. Les facteurs de production : Il s'agit des ressources nécessaires à la production de


biens et de services, tels que la main-d'œuvre, le capital, les matières premières et la
technologie. Si ces facteurs de production sont abondants et faciles à obtenir, les
entreprises peuvent produire plus de biens et de services, ce qui entraîne une
augmentation de l'offre sur le marché.
2. Les coûts de production : Les coûts de production comprennent le coût des facteurs de
production, tels que le salaire des travailleurs, le coût des matières premières et le coût
du capital. Si les coûts de production sont élevés, les entreprises peuvent réduire leur
production ou augmenter leurs prix, ce qui réduit l'offre sur le marché. À l'inverse, si
les coûts de production sont faibles, les entreprises peuvent augmenter leur production
et réduire leurs prix, ce qui augmente l'offre sur le marché.
3. Les conditions du marché : Les conditions du marché comprennent la demande des
consommateurs, la concurrence sur le marché, les politiques gouvernementales, les
conditions économiques générales et les tendances du marché. Si la demande des
consommateurs est élevée, les entreprises peuvent augmenter leur production pour
répondre à la demande. Si la concurrence est faible sur le marché, les entreprises
peuvent augmenter leur production sans avoir à réduire les prix. Les politiques
gouvernementales peuvent également avoir une incidence sur l'offre, par exemple en
imposant des taxes ou des réglementations qui augmentent les coûts de production.
Enfin, les conditions économiques générales, telles que l'inflation, peuvent également
avoir une incidence sur l'offre en affectant les coûts de production et la demande des
consommateurs.

La différence entre prix plafond et prix plancher.

Le prix plafond et le prix plancher sont deux termes qui décrivent les limites supérieure et
inférieure d'un intervalle de prix.

Le prix plafond est le prix maximal que les vendeurs sont prêts à demander pour un produit ou
un service. Cela peut être dû à différents facteurs tels que les coûts de production élevés, la
rareté du produit ou la forte demande. Si le prix plafond est atteint, les vendeurs ne sont pas
disposés à vendre à un prix plus élevé.

Le prix plancher est le prix minimal que les acheteurs sont prêts à payer pour un produit ou un
service. Cela peut être dû à différents facteurs tels que le budget limité, la faible qualité du
produit ou la faible demande. Si le prix plancher est atteint, les acheteurs ne sont pas disposés
à payer un prix inférieur.

En résumé, le prix plafond est le prix maximum que les vendeurs sont prêts à demander,
tandis que le prix plancher est le prix minimum que les acheteurs sont prêts à payer. Les deux
limites peuvent être influencées par des facteurs économiques, sociaux ou psychologiques.

La loi de l’offre et de la demande ; le rencontre de la courbe de l’offre et de la demande


permet de déterminer le prix et la quantité d’équilibre (donnez une illustration graphique)

L’économie de marché : critiques, trois grandes critiques

L'économie de marché, également appelée économie capitaliste, est un système économique


qui repose sur la libre concurrence, la propriété privée des moyens de production et la
recherche du profit. Bien que largement adopté dans le monde entier, l'économie de marché a
été critiquée pour diverses raisons. Voici trois grandes critiques :
1. Les inégalités économiques : l'économie de marché peut entraîner des inégalités
économiques importantes, car les riches peuvent accumuler de la richesse plus
rapidement que les pauvres. Les défenseurs de l'économie de marché soutiennent que
les inégalités économiques peuvent être atténuées par la redistribution des richesses,
mais cela peut entraîner des tensions politiques et sociales.
2. L'externalisation des coûts : l'économie de marché peut encourager les entreprises à
externaliser les coûts environnementaux et sociaux de leur activité, tels que la
pollution, les accidents de travail ou les inégalités salariales. Cela peut causer des
dommages à la santé et à l'environnement, ainsi que des coûts économiques à long
terme.
3. Les cycles économiques : l'économie de marché est sujette à des cycles économiques,
avec des périodes de croissance économique suivies de récessions. Ces cycles peuvent
être amplifiés par des comportements irrationnels des acteurs économiques et des
politiques gouvernementales inappropriées, entraînant une instabilité économique et
des crises financières.

Il convient de noter que ces critiques ne sont pas universellement acceptées et que l'économie
de marché est toujours considérée par de nombreux économistes comme le meilleur système
économique pour favoriser la croissance économique et la prospérité à long terme.

L’objectif de l’état dans l’économie : corriger les défaillances du marché, éviter les
comportements irrationnels

Parmi eux on a :
Quand est ce que l’état intervient dans l’économie ?

Externalités négatives et réponses politiques

Au-delà des échecs du marché

Les choix possibles de l’état : action directe, inciter le privé, injonctions expresses au privé.

Les échecs de l’état :

Les systèmes économiques : intervention de l’état/ liberté des individus (économie planifié et
économie de marché)

Déf : Il existe deux principaux types de systèmes économiques : l'économie planifiée et


l'économie de marché. Chacun de ces systèmes se situe à un point différent sur un continuum
allant de l'intervention étatique maximale à la liberté individuelle maximale.

1. Économie planifiée : Dans un système économique planifié, l'État contrôle la plupart


des aspects de l'économie, notamment la production, la distribution et les prix. Les
décisions économiques sont prises par le gouvernement plutôt que par les forces du
marché. Les avantages de l'économie planifiée sont que l'État peut s'assurer que les
ressources sont utilisées de manière équitable et qu'il peut mettre en place des
politiques économiques pour atteindre des objectifs sociaux et économiques
spécifiques. Les inconvénients sont que les marchés ne sont pas efficaces, car les prix
sont souvent fixés artificiellement et que l'État peut être sujet à la corruption.
2. Économie de marché : Dans un système économique de marché, les décisions
économiques sont prises par les forces du marché plutôt que par le gouvernement. Les
entreprises et les individus sont libres de produire, de vendre et d'acheter ce qu'ils
veulent, et les prix sont déterminés par l'offre et la demande. Les avantages de
l'économie de marché sont que les marchés sont efficaces et que les prix reflètent les
conditions du marché. Les inconvénients sont que les inégalités peuvent se creuser et
que les marchés peuvent ne pas fournir certains biens ou services essentiels.

En réalité, la plupart des économies modernes sont des économies mixtes, combinant des
éléments de l'économie planifiée et de l'économie de marché. Dans ces économies, l'État
intervient dans l'économie pour réglementer les marchés, protéger les consommateurs, offrir
des services publics et atténuer les inégalités. Cependant, les marchés restent un élément
central de l'économie, car ils permettent aux individus et aux entreprises de prendre des
décisions économiques en fonction de leurs propres intérêts et de la demande du marché.

Pourquoi existe-t-il des entreprises ?

Les différents types de marché (monopole et oligopole).

Il existe plusieurs types de marchés, dont les deux principaux sont le monopole et l'oligopole.
3 grandes formes de concurrence imparfaite.

A. Monopole : Dans un marché de monopole, il n'y a qu'un seul fournisseur ou


producteur pour un produit donné. Ce fournisseur a un pouvoir considérable sur le
marché, car il peut fixer les prix à son avantage. Le monopole peut se former pour
diverses raisons, telles que la possession de brevets, la réglementation
gouvernementale ou la domination d'un marché par une entreprise particulière.
B. Oligopole : Dans un marché oligopolistique, il y a plusieurs fournisseurs ou
producteurs qui contrôlent la majeure partie du marché. Les entreprises en oligopole
ont également un certain pouvoir sur les prix et la production, mais celui-ci est
généralement partagé entre plusieurs concurrents plutôt que concentré entre les mains
d'un seul acteur. Les ententes entre les entreprises en oligopole peuvent également
influencer les prix et les quantités produites sur le marché.
1. L'industrie des télécommunications : comme mentionné précédemment, les
grandes entreprises de télécommunications telles qu'AT&T, Verizon et T-
Mobile aux États-Unis contrôlent une grande partie du marché et ont un
pouvoir important sur les prix et les niveaux de service.
2. L'industrie de l'automobile : il y a un petit nombre de grandes entreprises
automobiles dans le monde, notamment Toyota, General Motors, Volkswagen,
Ford et Honda, qui contrôlent une grande partie du marché mondial.
3. L'industrie de la bière : quelques grandes entreprises telles que Anheuser-
Busch InBev, Heineken et Carlsberg contrôlent la majorité du marché mondial
de la bière.
4. L'industrie pharmaceutique : quelques grandes entreprises telles que Pfizer,
Merck, Novartis et Roche contrôlent une grande partie du marché mondial des
médicaments.
Dans chacun de ces exemples, il y a un petit nombre d'entreprises qui ont une part importante
du marché, ce qui leur donne un pouvoir considérable sur les prix et la production. Les
ententes et les compétitions entre ces entreprises peuvent également influencer les décisions
économiques et les résultats sur le marché.

C. Duopole : Un duopole est une situation de marché dans laquelle il n'y a que deux
entreprises dominantes qui contrôlent la majeure partie de l'offre et de la demande d'un
produit ou d'un service spécifique. Les entreprises dans un duopole ont une influence
considérable sur les prix, la qualité et la disponibilité du produit ou du service, et
peuvent souvent coopérer pour limiter la concurrence.

Voici quelques exemples de marchés duopolistiques :

1. Les fabricants de boissons gazeuses : Coca-Cola et PepsiCo sont les deux principaux
fabricants de boissons gazeuses dans le monde. Ils dominent le marché en raison de
leur capacité à investir massivement dans la publicité et la promotion de leurs
marques.
2. Les fabricants d'avions commerciaux : Boeing et Airbus sont les deux principaux
fabricants d'avions commerciaux au monde. Ils ont une position dominante en raison
de leur capacité à produire des avions de grande taille et de haute qualité, ainsi que de
leur expertise en matière de technologie aéronautique.
3. Les opérateurs de téléphonie mobile : AT&T et Verizon sont les deux principaux
opérateurs de téléphonie mobile aux États-Unis. Ils ont une position dominante en
raison de leur couverture réseau étendue et de leur capacité à investir massivement
dans les technologies sans fil de pointe.
4. Les producteurs de films hollywoodiens : Walt Disney Studios et Warner Bros.
Pictures sont les deux principaux producteurs de films hollywoodiens au monde. Ils
ont une position dominante en raison de leur capacité à financer et à produire des films
de grande qualité, ainsi que de leur capacité à contrôler la distribution et la
commercialisation de leurs produits.

Ces exemples montrent comment les duopoles peuvent se produire dans différents secteurs et
comment ils peuvent affecter les consommateurs, les entreprises et l'économie dans son
ensemble.

D. Monopsone : Un monopsone est une situation de marché dans laquelle il n'y a qu'un
seul acheteur pour un produit ou un service spécifique. Dans un tel marché, le
monopsone a un pouvoir de marché important, car il peut dicter les termes et les
conditions d'achat aux fournisseurs, y compris le prix qu'il est prêt à payer pour le
produit ou le service.

Voici quelques exemples de marchés monopsone :

1. Les achats gouvernementaux : dans de nombreux pays, le gouvernement est le seul


acheteur pour certains produits ou services, comme les contrats de défense, les projets
d'infrastructure ou les fournitures médicales pour les hôpitaux publics.
2. Les achats de matières premières : dans certains secteurs, il peut y avoir un seul
acheteur dominant pour une matière première particulière, comme le coton, le blé ou
le pétrole. Les producteurs de ces matières premières peuvent être contraints de vendre
à ce monopsone à des prix inférieurs à ceux qu'ils pourraient obtenir dans un marché
plus concurrentiel.
3. Les travailleurs dans un marché de l'emploi limité : dans certaines régions, il peut y
avoir un seul employeur dominant pour un secteur d'activité particulier, comme une
grande entreprise locale. Les travailleurs peuvent être contraints d'accepter des salaires
et des avantages inférieurs à ceux qu'ils pourraient obtenir dans un marché plus
compétitif.
4. Les fournisseurs d'électricité dans un marché réglementé : dans certains pays, les
fournisseurs d'électricité peuvent être soumis à un monopsone de la part de l'État ou
d'un organisme de réglementation qui fixe les prix d'achat de l'électricité produite.

Ces exemples montrent comment les monopsones peuvent se produire dans différents secteurs
et comment ils peuvent affecter les fournisseurs, les travailleurs et les consommateurs qui
dépendent de ces marchés.

E. La concurrence monopolistique : La concurrence monopolistique est un type de


marché où plusieurs entreprises vendent des produits similaires mais différenciés, ce
qui leur permet de se distinguer de leurs concurrents et de créer une certaine forme de
pouvoir de marché. Les produits peuvent être différenciés par leur qualité, leur design,
leur emballage, leur service après-vente, leur marque, leur localisation, leur image de
marque, etc.

Dans un marché de concurrence monopolistique, chaque entreprise peut exercer une certaine
influence sur le prix et la quantité de son produit, mais ne peut pas contrôler complètement le
marché. Cela peut conduire à des prix légèrement différents pour des produits similaires, à des
dépenses de marketing importantes pour différencier les produits, ainsi qu'à une certaine
variation de la demande des consommateurs.

Des exemples de marchés de concurrence monopolistique sont les fast-foods, les restaurants,
les bars, les produits de beauté, les vêtements de marque, les smartphones, les ordinateurs, les
chaussures de sport, les voitures, les avions, etc. Dans chacun de ces marchés, les entreprises
vendent des produits différenciés pour se distinguer de leurs concurrents, mais ils restent
similaires en termes de fonctionnalité ou d'usage.

F. La concurrence pure et parfaite CPP : La concurrence pure et parfaite (CPP) est un


modèle théorique de marché où il y a un grand nombre de vendeurs et d'acheteurs,
tous sont des preneurs de prix, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas d'influence sur le prix du
marché. Les produits sur le marché sont homogènes (identiques) et il n'y a pas de
barrières à l'entrée ou à la sortie du marché.

Dans un marché de concurrence pure et parfaite, toutes les entreprises vendent le même
produit, donc les consommateurs n'ont pas de préférences entre les différentes marques ou
fournisseurs. Les entreprises ne peuvent pas fixer leur prix car le marché est en équilibre et le
prix est déterminé uniquement par l'offre et la demande.

Dans la réalité, il est rare de trouver des marchés qui correspondent parfaitement au modèle
de la CPP. Cependant, ce modèle sert de référence pour analyser les marchés et leurs
imperfections, telles que les monopoles, l'oligopole, la concurrence monopolistique, etc.
Des exemples de marchés qui s'approchent de la concurrence pure et parfaite sont les marchés
de produits de base tels que le blé, le riz, le pétrole, etc. où il y a de nombreux producteurs et
acheteurs et où les produits sont homogènes. Cependant, même dans ces marchés, il peut y
avoir des distorsions en raison de la réglementation, de l'information asymétrique, des coûts
de transaction, etc.

D'autres types de marchés incluent le marché concurrentiel, où il y a de nombreux


producteurs et une forte concurrence, et le marché de monopsone, où il n'y a qu'un seul
acheteur pour un produit donné. En CPP on peut entrer et sortir du marché même en cas de
faillite.

CPP : marché pur de tout élément de monopole (atomicité, libre entrée), les mécanismes
de la concurrence peuvent jouer parfaitement (homogénéité, mobilité, transparence)

Le CPP, ou "concurrence pure et parfaite", est un modèle économique théorique qui suppose
un marché où il n'y a pas de monopoles ou d'oligopoles, où les produits sont homogènes, où
les acheteurs et les vendeurs ont une information parfaite, où il y a une libre entrée et sortie
sur le marché, et où les acteurs sont des "price-takers" (c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas
influencer le prix sur le marché).

Dans un tel marché, les mécanismes de la concurrence peuvent jouer parfaitement. Les
entreprises doivent se battre pour les clients en proposant des prix attractifs, une qualité élevée
et des services supplémentaires pour se différencier de leurs concurrents. Les consommateurs
ont le pouvoir de choisir entre les produits proposés et sont incités à chercher les prix les plus
bas.

Dans un marché CPP, les avantages économiques sont nombreux. Les entreprises qui offrent
des produits de qualité à des prix raisonnables sont récompensées par des profits, tandis que
les entreprises qui ne sont pas performantes sont éliminées du marché. Les consommateurs
bénéficient de prix plus bas et d'un plus grand choix de produits.

Cependant, il est important de noter que la concurrence pure et parfaite est un modèle
économique théorique qui n'existe pas dans la réalité. Dans la plupart des marchés, il y a des
obstacles à l'entrée, des coûts de transaction et des informations asymétriques qui limitent la
concurrence. De plus, les entreprises cherchent souvent à se différencier en proposant des
produits uniques ou en créant des avantages concurrentiels pour se distinguer de leurs
concurrents

Les critères de la concurrence pure et parfaite (CPP), car c'est un modèle économique
théorique qui ne se produit pas dans la réalité. Cependant, certains marchés peuvent s'en
approcher :

 Les marchés de matières premières, tels que les métaux ou les produits agricoles,
peuvent être considérés comme des marchés de CPP, car les produits sont homogènes,
il y a une libre entrée et sortie sur le marché et les informations sont relativement
transparentes.
 Les enchères en ligne peuvent également s'approcher d'un marché CPP. Dans ce cas,
les acheteurs et les vendeurs sont nombreux, les produits sont homogènes, les
informations sont disponibles et il y a une transparence des prix.
 Certains marchés de biens et services à faible coût, tels que les dépanneurs ou les
détaillants à bas prix, peuvent s'approcher de la concurrence pure et parfaite. Dans ce
cas, les produits sont homogènes, les prix sont transparents et les acheteurs ont une
liberté de choix.

Il est important de noter que même dans ces exemples, il peut y avoir des obstacles à l'entrée,
des coûts de transaction et des informations asymétriques qui limitent la concurrence. De plus,
les entreprises cherchent souvent à se différencier en proposant des produits uniques ou en
créant des avantages concurrentiels pour se distinguer de leurs concurrents.

Dans la réalité il n’y a pas de marché de CPP, car l’information n’est jamais parfaite, il
existe en théorie mais dans la réalité non

Services productifs marchands et non marchands :

Les services productifs sont des activités économiques qui produisent des biens immatériels
(ou services). Il existe deux types de services productifs : les services marchands et les
services non marchands. Les services marchands sont fournis par des entreprises à but lucratif
et vendus sur un marché. Les services non marchands, quant à eux, sont fournis gratuitement
ou à des prix inférieurs à leur coût de production, souvent par des organismes publics ou des
organisations à but non lucratif. Les exemples courants de services marchands comprennent
les services financiers, les services de communication, les services de transport, les services
de santé et les services professionnels. Les exemples courants de services non marchands
comprennent l'éducation, les soins de santé, les services sociaux, la défense nationale, la
sécurité publique et l'administration publique.
Correction exercice :

A quelle catégorie les exemples ci-dessous se rattachent-ils ? Vous préciserez pour chaque
exemple s’il s’agit d’une utilisation (consommation) productive ou improductive.

Voici une précision pour chaque exemple sur s'il s'agit d'une utilisation productive ou
improductive :

Utilisation
Exemple Catégorie productive ou
improductive
Des fruits destinés à la production de jus
Matières premières Utilisation productive
pour une entreprise agroalimentaire
Une assurance anti-incendie pour un loueur Services productifs Utilisation
d'automobiles marchands improductive
Un camion pour une entreprise de transport
Équipements Utilisation productive
routier
Matières
Du papier pour une imprimerie premières/Produits semi- Utilisation productive
finis
Un dîner de cadres au restaurant pour un Utilisation
Consommation finale
anniversaire offert par une banque improductive
L'approvisionnement en minerai de fer pour
Matières premières Utilisation productive
une usine de sidérurgie
L'intervention de la police pour arrêter un Services productifs non Utilisation
voleur dans un hypermarché marchands improductive
L'approvisionnement d'une machine en
Travail des salariés Utilisation productive
papier par un salarié dans une imprimerie
Un audit de l'organisation par un cabinet de Services productifs
Utilisation productive
consultants spécialisés pour une entreprise marchands
La collecte des eaux usées pour un bar- Services productifs non Utilisation
restaurant marchands improductive
L'achat de billets d'avions sur internet pour
Utilisation
les vacances d'un employé dans une PME Consommation finale
improductive
industrielle
La cuisson des baguettes par le patron d'une Travail du chef
Utilisation productive
boulangerie d'entreprise

Exercice 2 :

Les détails des calculs pour chaque question : https://slideplayer.fr/slide/3158404/

1. La valeur de la production annuelle (ou chiffre d'affaires) de l'entreprise se calcule en


multipliant la quantité produite par le prix unitaire de vente. Dans ce cas, la quantité
produite est de 200 000 unités et le prix unitaire de vente est de 10 €. Donc, la valeur
de la production annuelle est de :

200 000 unités x 10 €/unité = 2 000 000 €


La valeur de la production annuelle de cette entreprise est de 2 000 000 €.

2. La valeur ajoutée brute se calcule en soustrayant la consommation intermédiaire de la


valeur de la production. Dans ce cas, la consommation intermédiaire est la somme des
coûts des matières premières, des produits semi-finis, des services marchands et des
équipements nécessaires à la production :

2 000 000 - 50 000 + 175 000= 1 177 500 €, (on utilise que les consommables, des
matières premiers et des produits semi-finis, et des services marchands, mais on
n’utilise jamais les salaires dans les valeurs ajoutées)

Exercice 3 :

Les trois entreprises ont un lien de production. Le producteur de caoutchouc fournit des
matières premières au producteur de pneus qui à son tour fournit des composants au
producteur de motos.

Les trois entreprises mentionnées sont liées par une relation de production intermédiaire, où la
production de l'une est utilisée comme input dans la production de l'autre. En d'autres termes,
l'entreprise productrice de motos utilise les pneus produits par l'entreprise productrice de
pneus, qui utilise à son tour du caoutchouc produit par l'entreprise productrice de caoutchouc.
Cette chaîne de production est une illustration du concept d'interdépendance des entreprises
dans une économie, où les entreprises travaillent ensemble pour produire des biens et des
services finaux pour les consommateurs.

2. La valeur ajoutée brute totale créée par ces trois entreprises est égale à la somme de
leur chiffre d'affaires (ventes) moins la valeur des éléments achetés à d'autres
entreprises et consommés en moins d'un an. Ainsi :

 Pour le producteur de motos : valeur ajoutée brute = 3 750 000 € - 2 250 000 € = 1 500
000 €
 Pour le producteur de pneus : valeur ajoutée brute = 2 800 000 € - 2 000 000 € = 800
000 €
 Pour le producteur de caoutchouc : valeur ajoutée brute = 1 500 000 € - 1 200 000 € =
300 000 €

La valeur ajoutée brute totale créée par ces trois entreprises est donc :

1 500 000 € + 800 000 € + 300 000 € = 2 600 000 €

3. On peut conclure que l'agrégation (association ou le groupement) de la production de


plusieurs entreprises pour le calcul du PIB est nécessaire, car le PIB mesure la
production totale d'une économie. Cependant, il convient de faire attention à ne pas
comptabiliser plusieurs fois une même production dans le calcul du PIB, en évitant
notamment de compter la valeur des éléments achetés à d'autres entreprises et
consommés en moins d'un an, qui ont déjà été inclus dans le chiffre d'affaires des
autres entreprises.

Pour mesurer la richesse créée par plusieurs entreprises on additionne les valeurs ajoutées
et non leurs chiffre d’affaires, pour éviter qu’une même production (ici la production de
caoutchouc et de pneus) soit comptabilisées deux fois. En additionnant les valeurs
ajoutées, on obtient un agrégat, le produit intérieur bruit qui mesure la richesse créée par
l’ensemble des unités de production résidentes.

Exercice 4 :

D'après le graphique 1, la production a augmenté de manière constante en France sur une


longue période de trente glorieuse de 1950 à 1974. Il y a eu une légère stagnation dans les
années 1990, mais la production a ensuite continué à augmenter, et diminuer en 2009 suite à
la crise de 2008. En 1992 il y eu la guerre du golfe. La tendance générale est à la hausse du
PIB sur la longue période. La phase de croissance correspondant aux années de 1950-1974 est
appelée « trente glorieuse » sur la période 1950-2013, le PIB a baissée a trois reprise 1975
1993 et 2009

L'avantage du graphique portant sur les taux de croissance du PIB (graphique 2) est qu'il
permet de mieux visualiser les fluctuations à court terme de la production économique. Alors
que le graphique 1 montre l'évolution globale de la production sur une longue période, le
graphique 2 permet de voir les fluctuations d'année en année, ce qui peut être utile pour
l'analyse des cycles économiques et des politiques économiques. Le taux de croissance du PIB
est également un indicateur communément utilisé pour mesurer la santé économique d'un
pays, car il reflète la variation annuelle de la production économique,

Le premier graphique met en évidence les tendances longues, le seconde graphique rend plus
visible les cycles économique, un cycle est composé d’une période d’accélération de la
croissance (par exemple 1986-1988-1997-2000) suivie d’une période de ralentissement
(19990 1993 2001 20023) voire de croissance négative comme en 2009, où on l’on constate
que la résistance a été plus importante qu’en 1975 et 1993, depuis la fin des années trente
glorieux, on constate également à la fois un ralentissement de la croissance de long terme la
tendance général et une diminution et l’ampleur des fluctuations de la croissance

Exercice 5 :

Le PIB (produit intérieur brut) mesure la production de biens et de services d'un pays sur une
période donnée. Il est généralement calculé sur une base annuelle et est composé de quatre
grandes catégories :

1. La consommation des ménages : C'est la plus grande composante du PIB et représente


les dépenses des ménages pour les biens et les services. Elle est généralement
considérée comme un indicateur clé de la santé économique, car les ménages
constituent la majorité de la demande dans l'économie.
2. L’investissement : Il s'agit des dépenses effectuées par les entreprises pour l'achat de
biens de production tels que les machines et les équipements, ainsi que pour la
construction de nouveaux bâtiments. L'investissement est important car il stimule la
croissance économique à long terme.
3. Les dépenses publiques : Cela comprend les dépenses du gouvernement pour les biens
et services publics tels que la défense, la santé et l'éducation. Les dépenses publiques
peuvent avoir un impact important sur l'économie, en particulier pendant les périodes
de ralentissement économique.
4. Les exportations nettes : Il s'agit de la différence entre les exportations et les
importations d'un pays. Si un pays exporte plus qu'il n'importe, cela contribue à sa
croissance économique.

En ce qui concerne les composantes du PIB qui soutiennent l'activité économique, cela
dépendra en grande partie de la situation économique du pays à un moment donné. En
général, une augmentation de la consommation des ménages et de l'investissement peut
stimuler la croissance économique, tandis que des dépenses publiques élevées peuvent avoir
un impact mitigé sur l'économie.

Cependant, il est important de noter que la contribution de chaque composante du PIB peut
varier considérablement en fonction de la conjoncture économique. Par exemple, lors d'une
récession, la consommation des ménages peut baisser en raison d'une baisse de la confiance
des consommateurs, ce qui peut entraîner une diminution de la production économique dans
l'ensemble.

Quelles sont les effets attendus du CICE et du « pacte de responsabilité » en matière de


créations d’emplois marchands ? Pourquoi ces mesures sont-elles qualifiées de «
politique de l’offre » ?

Le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) et le Pacte de Responsabilité sont


deux mesures qui ont été mises en place par le gouvernement français pour encourager la
création d'emplois marchands.

Le CICE est un crédit d'impôt qui vise à réduire le coût du travail pour les entreprises. Il
permet aux entreprises de déduire de leur impôt sur les sociétés une partie des salaires versés
à leurs salariés. Le but est de favoriser l'embauche et la création d'emplois.

Le Pacte de Responsabilité est une mesure qui consiste en une baisse des charges sociales
pour les entreprises. Cette baisse des charges a pour objectif de soutenir l'investissement, la
croissance et la compétitivité des entreprises françaises.

Ces mesures sont qualifiées de « politique de l'offre » car elles visent à améliorer la
compétitivité des entreprises françaises en réduisant leurs coûts de production. L'idée est que
si les entreprises peuvent produire à moindre coût, elles seront plus compétitives sur les
marchés internationaux et pourront donc créer davantage d'emplois.

Les effets attendus de ces mesures en matière de créations d'emplois marchands sont
l'amélioration de la compétitivité des entreprises et une augmentation de leur capacité à
investir et à embaucher. En théorie, si les entreprises embauchent davantage, cela devrait
réduire le chômage et stimuler la croissance économique.

Cependant, l'efficacité de ces mesures en termes de créations d'emplois est controversée.


Certaines critiques affirment que les entreprises peuvent utiliser les économies réalisées pour
augmenter leurs profits plutôt que d'embaucher davantage de personnel. De plus, les effets de
ces mesures sur l'emploi peuvent prendre du temps à se faire sentir, ce qui rend leur
évaluation difficile.

Les grandes dates historiques de l’économie :


Suite Cours 27/04/2023 :

Les mécanismes d’intervention de l’état action sur la demande ; action sur les
prélèvements obligatoires pour stimuler la demande.

Les mécanismes d'intervention de l'État pour stimuler la demande peuvent inclure des actions
sur les dépenses publiques, les prêts et les subventions, ainsi que des actions sur les
prélèvements obligatoires.

En ce qui concerne les prélèvements obligatoires, l'État peut agir en réduisant les taxes sur les
revenus, les biens et les services, ce qui peut stimuler la demande en laissant plus d'argent
disponible pour les consommateurs. Cela peut être particulièrement utile dans les périodes de
récession ou de faible croissance économique, car cela peut encourager les consommateurs à
dépenser davantage.

L'État peut également agir en augmentant les dépenses publiques pour stimuler la demande.
Par exemple, il peut investir dans des projets d'infrastructures tels que la construction de
routes, de ponts et de bâtiments publics, ce qui peut non seulement créer des emplois, mais
également stimuler l'activité économique dans les secteurs connexes.

Enfin, l'État peut également agir en offrant des subventions et des prêts aux entreprises, ce qui
peut encourager l'investissement et la croissance économique. Par exemple, l'État peut offrir
des subventions aux entreprises qui développent des technologies propres, ce qui peut
encourager l'innovation tout en contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Dans l'ensemble, les mécanismes d'intervention de l'État pour stimuler la demande peuvent
être nombreux et variés. L'objectif est généralement de créer un environnement économique
favorable à la croissance, à l'emploi et à la prospérité, tout en protégeant les intérêts des
citoyens et de l'environnement.

L’intervention sur la demande par l’état :


L’intervention de l’état sur l’offre :

Quelle est la différence sur l’intervention de l’état sur la demande et sur l’offre en économie ?

En économie, l'intervention de l'État peut viser à stimuler la demande ou à réguler l'offre.


Voici les différences entre les deux :

 Intervention sur la demande : L'État peut intervenir sur la demande en augmentant les
dépenses publiques, en réduisant les impôts, ou en offrant des subventions directes aux
consommateurs. Cela peut stimuler la demande globale de biens et services et
encourager la croissance économique. L'objectif est d'augmenter la demande des
consommateurs et donc d'encourager les entreprises à produire plus de biens et
services pour répondre à cette demande.
 Intervention sur l'offre : L'État peut également intervenir sur l'offre en réglementant
l'industrie et en mettant en place des normes environnementales et de sécurité. Cela
peut augmenter les coûts de production pour les entreprises, mais également améliorer
la qualité des biens et services proposés aux consommateurs. L'objectif est de
réglementer l'offre et d'assurer la qualité et la sécurité des produits.

En somme, l'intervention de l'État peut avoir un impact différent sur l'offre et la demande en
économie, selon les politiques mises en place et les objectifs poursuivis.

L’état, impôts, austérité et relance/ multiplicateur/dettes/PIB quelle relation existe-t-il entre


ces termes en économie ?

En économie, il existe une relation complexe entre l'État, les impôts, l'austérité, la
relance, le multiplicateur, les dettes et le PIB.

L'État, a un rôle important dans l'économie en tant que régulateur, fournisseur de biens et
services publics et collecteur d'impôts. Les impôts sont un moyen pour l'État de financer ses
dépenses publiques et de redistribuer les richesses.
L'austérité est une politique économique qui consiste à réduire les dépenses publiques et à
augmenter les impôts pour réduire la dette publique. Cependant, cela peut entraîner une
réduction de la demande globale et donc de la croissance économique.

La relance est une politique économique qui consiste à augmenter les dépenses publiques
et/ou à réduire les impôts pour stimuler la croissance économique. Le multiplicateur est un
concept économique qui mesure l'effet d'une dépense publique ou d'une réduction d'impôt sur
la demande globale et la croissance économique.

Les dettes publiques sont les sommes empruntées par l'État pour financer ses dépenses
publiques. Si les dettes augmentent trop rapidement, cela peut avoir un effet négatif sur la
crédibilité de l'État et entraîner une hausse des taux d'intérêt.

Le PIB (Produit Intérieur Brut) est une mesure de la richesse produite par une économie. Si
l'État met en place des politiques économiques efficaces, cela peut stimuler la croissance
économique et augmenter le PIB.

Multiplicateur = 1 / (1 - MPC)

Où MPC représente la propension marginale à consommer, c'est-à-dire la part de chaque


dollar supplémentaire de revenu qui est consacrée à la consommation plutôt qu'à l'épargne. La
propension marginale à consommer dépend de nombreux facteurs, tels que le niveau
d'endettement des ménages, le taux d'intérêt, l'âge et la composition de la population, ainsi
que les attentes des consommateurs quant à l'avenir de l'économie.

Le multiplicateur keynésien peut être utilisé pour estimer l'effet de différents types de
politiques économiques sur la croissance économique et l'emploi. Par exemple, si le
gouvernement décide d'augmenter les dépenses publiques de 100 milliards de dollars et que le
MPC est de 0,8 (ce qui signifie que les ménages dépensent 80 cents de chaque dollar
supplémentaire), le multiplicateur keynésien serait de :

Multiplicateur = 1 / (1 - 0,8) = 5

Cela signifie que chaque dollar dépensé par le gouvernement aurait un effet multiplicateur de
5 sur le PIB de l'économie. Ainsi, une augmentation des dépenses publiques de 100 milliards
de dollars pourrait augmenter le PIB de 500 milliards de dollars.

Il est important de noter que le calcul du multiplicateur peut être complexe et qu'il dépend de
nombreux facteurs économiques. En outre, l'effet multiplicateur de certaines politiques
économiques peut être plus important que d'autres en fonction des circonstances économiques
et politiques.

En résumé, les politiques économiques de l'État ont un impact sur les impôts, l'austérité, la
relance, le multiplicateur, les dettes et le PIB. Ces éléments sont interconnectés et doivent être
pris en compte de manière cohérente pour élaborer une politique économique efficace.

Qu’est ce que la politique monétaire ? (Multiplicateur, austérité, et relance) (récession #


croissance ; austérité #relance)
La politique monétaire est l'ensemble des mesures prises par une banque centrale pour
influencer la masse monétaire en circulation dans une économie et ainsi réguler l'activité
économique.

Le multiplicateur monétaire est un indicateur qui permet de mesurer l'effet des mesures prises
par une banque centrale sur la masse monétaire en circulation. Il est calculé en divisant la
masse monétaire totale par la base monétaire (la quantité de monnaie émise par la banque
centrale). Si le multiplicateur est élevé, cela signifie que la banque centrale a réussi à
augmenter la masse monétaire de manière significative.

L'austérité est une politique économique qui vise à réduire les dépenses publiques et les
déficits budgétaires afin de restaurer la stabilité financière. Cette politique peut impliquer des
coupes dans les dépenses sociales, l'augmentation des impôts et des mesures de compression
salariale. L'austérité est souvent critiquée car elle peut avoir des conséquences sociales et
économiques négatives, comme une augmentation du chômage ou une réduction des
investissements publics.

La relance est une politique économique qui vise à stimuler l'activité économique en
augmentant les dépenses publiques et en réduisant les impôts. Cette politique peut prendre la
forme de mesures de relance fiscale (comme la réduction des impôts sur le revenu) ou de
mesures de relance budgétaire (comme l'augmentation des dépenses publiques pour stimuler
l'investissement). La relance est souvent utilisée en période de récession économique pour
relancer la croissance et l'emploi.

La politique monétaire : les mesures non-conventionnelles/conventionnelles : taux


directeur

La banque centrale peut décider de mettre en place une politique monétaire de manière à
accroître l’offre de monnaie ou de manière à baisser l’offre, de monnaie dans une économie.
Dans le premier cas, on parlera de politique monétaire expansive (puisqu’elle fait augmenter
la demande de biens et de services) et dans le second de politique monétaire restrictive
(puisqu’elle fait diminuer la demande de biens et de services).

La politique monétaire est un outil utilisé par les banques centrales pour influencer l'économie
d'un pays en contrôlant l'offre de monnaie et les taux d'intérêt. Les mesures de politique
monétaire peuvent être classées en deux catégories : les mesures conventionnelles et les
mesures non conventionnelles.

Les mesures conventionnelles sont des outils traditionnels que les banques centrales utilisent
pour influencer les taux d'intérêt de l'économie. L'un des outils les plus couramment utilisés
est le taux directeur, qui est le taux auquel les banques commerciales peuvent emprunter de
l'argent auprès de la banque centrale.

Lorsque la banque centrale baisse le taux directeur, cela rend l'emprunt d'argent moins cher
pour les banques commerciales, ce qui se traduit souvent par une baisse des taux d'intérêt pour
les emprunteurs. Cette baisse des taux d'intérêt peut stimuler l'économie en encourageant les
emprunteurs à dépenser plus, à investir davantage et à créer des emplois.

Inversement, lorsque la banque centrale augmente le taux directeur, cela rend l'emprunt
d'argent plus cher pour les banques commerciales, ce qui se traduit souvent par une hausse des
taux d'intérêt pour les emprunteurs. Cette hausse des taux d'intérêt peut ralentir l'économie en
décourageant les emprunteurs de dépenser et d'investir.

Cependant, lorsque les taux d'intérêt sont déjà très bas et que l'économie est en difficulté, les
banques centrales peuvent recourir à des mesures non conventionnelles pour stimuler
l'économie. Ces mesures peuvent inclure l'achat d'obligations d'État ou d'actifs à long terme
sur le marché, dans le but de faire baisser les taux d'intérêt à long terme et de stimuler
l'investissement et les dépenses des entreprises et des ménages. Ces mesures sont souvent
appelées politiques d'assouplissement quantitatif ou QE (Quantitative Easing) et sont
considérées comme des mesures de politique monétaire non conventionnelles.

Le taux directeur est un outil de politique monétaire utilisé par les banques centrales pour
influencer l'offre de monnaie et les taux d'intérêt dans une économie. Le taux directeur est le
taux d'intérêt auquel les banques peuvent emprunter de l'argent auprès de la banque centrale,
ou auquel la banque centrale peut prêter de l'argent aux banques commerciales.

En augmentant le taux directeur, la banque centrale peut réduire l'offre de monnaie et


augmenter les taux d'intérêt dans l'économie, ce qui peut contribuer à freiner l'inflation. En
revanche, en baissant le taux directeur, la banque centrale peut augmenter l'offre de monnaie
et abaisser les taux d'intérêt, ce qui peut stimuler la croissance économique et l'emploi.

Le taux directeur est un outil important de la politique monétaire, mais il ne peut pas à lui seul
régler tous les problèmes économiques. Les banques centrales peuvent également utiliser
d'autres outils de politique monétaire, tels que l'achat ou la vente de titres, pour influencer
l'offre de monnaie et les taux d'intérêt.

Augmentation du taux directeur Baisse du taux directeur


Augmentation des taux d'intérêt sur les prêts Baisse des taux d'intérêt sur les prêts
accordés par les banques commerciales aux accordés par les banques commerciales aux
ménages et aux entreprises ménages et aux entreprises
Augmentation du coût des emprunts pour les Réduction du coût des emprunts pour les
entreprises entreprises
Augmentation du coût des emprunts pour les Réduction du coût des emprunts pour les
gouvernements gouvernements
Ralentissement des dépenses de consommation Stimulus des dépenses de consommation et
et d'investissement d'investissement
Augmentation de la rentabilité des
Réduction de la rentabilité des entreprises
entreprises
Augmentation du risque de récession Réduction du risque de récession
économique économique
Potentiel d'inflation plus faible Potentiel d'inflation plus élevé

L’inflation :

L'inflation en économie est une augmentation générale et continue des prix des biens et des
services dans une économie sur une certaine période de temps. L'inflation est mesurée par
l'indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure la variation des prix des biens et des
services achetés par les ménages.
L'inflation peut être causée par plusieurs facteurs, notamment :

1. L'augmentation de la demande : lorsque la demande des consommateurs pour les biens


et les services est supérieure à l'offre, les prix ont tendance à augmenter. Cela peut être
dû à une augmentation de la population, à une augmentation du revenu des
consommateurs ou à une augmentation de la dépense gouvernementale.
2. La diminution de l'offre : si l'offre de biens et de services diminue, les prix ont
tendance à augmenter en raison de la concurrence accrue pour ces biens et services.
3. Les coûts de production : si les coûts de production augmentent, les entreprises
peuvent augmenter les prix pour maintenir leur rentabilité.
4. L’excès de masse monétaire : s’il y a trop d’argent en circulation dans l’économie cela
va créer de l’inflation avec une hausse de prix des biens et des services.
5. L’inflation importée :

Le déficit budgétaire peut également contribuer à l'inflation. Lorsque le gouvernement


dépense plus qu'il ne collecte en impôts, il doit emprunter de l'argent pour financer ses
dépenses. Cela augmente la masse monétaire en circulation dans l'économie, ce qui peut
conduire à une augmentation des prix.

En résumé, l'inflation peut être causée par divers facteurs, notamment une augmentation de la
demande, une diminution de l'offre, des coûts de production élevés et un déficit budgétaire.
Les gouvernements et les banques centrales peuvent prendre des mesures pour contrôler
l'inflation, telles que la politique monétaire et fiscale, mais il peut être difficile de trouver un
équilibre entre la stimulation de l'économie et le maintien de la stabilité des prix.

En général, les économistes considèrent qu'une inflation modérée est bénéfique pour une
économie en croissance. Par exemple, la Banque centrale européenne (BCE) a fixé un
objectif d'inflation annuelle inférieur mais proche de 2%. Les États-Unis ont également
un objectif d'inflation annuelle de 2% fixé par la Réserve fédérale.

Cependant, si l'inflation dépasse cet objectif, cela peut entraîner des problèmes économiques,
tels que la perte de pouvoir d'achat pour les consommateurs, une incertitude accrue pour les
entreprises et une augmentation des coûts d'emprunt pour les gouvernements et les
entreprises. Par conséquent, si l'inflation persiste à un taux élevé pendant une période
prolongée, cela peut être considéré comme une situation d'inflation et des mesures peuvent
être prises pour y remédier.

L’inflation entraine une baisse de la valeur de la monnaie, baisse de pouvoir d’achat, baisse
du niveau de l’épargne :

Les avantages et les inconvénients de l’inflation :

Il est vrai que l'inflation a des effets sur la valeur de la monnaie et sur l'économie en général.
En général, une inflation élevée peut entraîner une baisse de la valeur de la monnaie, ce qui
signifie que les consommateurs doivent payer plus cher pour les mêmes biens et services.
Cela peut réduire leur pouvoir d'achat et affecter leur niveau d'épargne.

Cependant, comme vous l'avez mentionné, l'inflation peut également avoir des effets positifs
sur certains investissements. Par exemple, lorsque les prix des maisons augmentent en période
d'inflation, cela peut augmenter la valeur de l'investissement immobilier et donc générer des
rendements plus élevés pour les investisseurs. De même, l'inflation peut également réduire la
valeur réelle de la dette, ce qui signifie que les emprunteurs peuvent rembourser leur dette
avec des dollars moins chers. Cela peut également être bénéfique pour les investisseurs en
dette, car cela peut entraîner une augmentation de la valeur de leurs obligations.

Cependant, il est important de noter que l'inflation peut également entraîner une augmentation
des coûts de production, ce qui peut avoir un impact négatif sur les entreprises et sur
l'économie dans son ensemble. En outre, des taux d'inflation élevés peuvent rendre la
planification financière plus difficile pour les ménages et les entreprises, car il est plus
difficile de prévoir les coûts futurs.

En fin de compte, l'impact de l'inflation sur les investissements dépendra de nombreux


facteurs, notamment de la nature de l'investissement, de l'économie dans son ensemble et de la
manière dont l'inflation est gérée par les autorités monétaires. Il est donc important de
considérer les effets à court et à long terme de l'inflation lors de la prise de décisions
d'investissement.
Les recettes de l'État se composent principalement des prélèvements obligatoires, qui
sont des impôts, des taxes et des cotisations sociales prélevées sur les revenus et les activités
économiques des citoyens et des entreprises. Les prélèvements obligatoires sont la principale
source de financement des dépenses publiques de l'État, telles que les services publics, la
sécurité sociale et le remboursement de la dette.

Les prélèvements obligatoires peuvent être divisés en plusieurs catégories :

1. Les impôts sur le revenu : ils sont prélevés sur les salaires, les revenus professionnels
et les revenus du patrimoine.
2. Les taxes sur la consommation : elles sont prélevées sur la consommation de biens et
de services, tels que la TVA, les taxes sur les carburants, les alcools et les tabacs.
3. Les cotisations sociales : elles sont prélevées sur les salaires et les revenus d'activité
pour financer les systèmes de sécurité sociale, tels que les pensions, l'assurance
maladie et l'assurance chômage.
4. Les impôts sur la production : ils sont prélevés sur les entreprises en fonction de leur
production, tels que la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S), la taxe sur
les véhicules de sociétés (TVS), etc.

Ces prélèvements obligatoires sont déterminés par la loi de finances annuelle et peuvent varier
d'une année à l'autre en fonction des besoins de financement de l'État et de l'évolution de
l'économie.

Quelle est la différence entre les actionnaires et les obligataires ? (Les actionnaires sont
les propriétaires, et les obligataires sont les préteurs :

Les actionnaires et les obligataires sont deux types d'investisseurs qui ont des intérêts
différents dans une entreprise.

Les actionnaires sont les propriétaires de l'entreprise, ils possèdent des actions ou des
parts de l'entreprise et ont donc une participation dans les bénéfices et les pertes de
l'entreprise. En tant que propriétaires, les actionnaires ont un droit de vote lors des assemblées
générales et peuvent influencer les décisions de l'entreprise.

Les obligataires, en revanche, ne sont pas propriétaires de l'entreprise. Ils prêtent de l'argent
à l'entreprise en achetant des obligations, qui sont essentiellement des promesses de
remboursement avec intérêt à une date ultérieure. Les obligataires ont un droit de créance sur
l'entreprise, ce qui signifie qu'ils ont droit à un remboursement de leur investissement et à des
intérêts sur leur prêt. Toutefois, ils n'ont pas de droit de vote ou d'influence sur les décisions
de l'entreprise.

En résumé, la principale différence entre les actionnaires et les obligataires est que les
actionnaires sont des propriétaires qui ont un droit de vote et une participation dans les
bénéfices et les pertes de l'entreprise, tandis que les obligataires sont des créanciers qui
prêtent de l'argent à l'entreprise et ont droit à un remboursement de leur investissement et à
des intérêts, mais n'ont pas de droit de vote ou d'influence sur les décisions de l'entreprise.

Quel est l’intérêt de financer la RD en économie ?


Le financement de la recherche et développement (R&D) est crucial pour le développement
économique à long terme d'un pays, car cela permet de stimuler l'innovation et la créativité,
d'améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises, et d'encourager la croissance
économique. Voici quelques-uns des avantages spécifiques de la RD en économie :

1. Innovation : La R&D permet de découvrir de nouvelles idées, technologies et produits


qui peuvent être commercialisés et qui améliorent la qualité de vie des gens. Les
entreprises qui investissent dans la RD sont souvent mieux positionnées pour créer des
produits innovants et rester compétitives sur le marché.
2. Productivité : Les investissements en R&D peuvent aider les entreprises à améliorer
leur efficacité et leur productivité en développant de nouvelles méthodes de
production, en automatisant les processus, en réduisant les coûts et en améliorant la
qualité.
3. Création d'emplois : La R&D peut également contribuer à la création d'emplois en
stimulant la croissance économique et en créant de nouvelles entreprises et industries.
Les investissements en R&D peuvent également améliorer la qualité des emplois
existants en rendant les entreprises plus compétitives et en créant des opportunités de
promotion et de développement professionnel.
4. Compétitivité : La R&D est un élément clé de la compétitivité des entreprises et des
économies. Les entreprises qui investissent dans la R&D peuvent acquérir des
avantages compétitifs en développant de nouveaux produits, en améliorant leur
efficacité et leur productivité, en réduisant les coûts et en améliorant la qualité.
5. Croissance économique : Enfin, la R&D peut contribuer à la croissance économique à
long terme d'un pays en stimulant l'innovation, la productivité et la compétitivité des
entreprises. Les gouvernements peuvent encourager la R&D en offrant des incitations
fiscales et des subventions, en établissant des partenariats public-privé, en finançant
des programmes de recherche universitaire, et en établissant des politiques et des
réglementations favorables à l'innovation et à l'entrepreneuriat.

Comment se financer en économie ?

En économie, il existe plusieurs moyens de se financer, que ce soit pour une entreprise, une
organisation sans but lucratif ou un gouvernement. Les principales sources de financement
sont :

1. Les investisseurs privés : il s'agit de personnes physiques ou morales qui investissent


de l'argent dans une entreprise ou une organisation en échange d'une part de propriété
ou d'une rentabilité sur leur investissement.
2. Les prêts bancaires : les entreprises peuvent contracter des prêts auprès des banques
pour financer leurs activités. Les prêts peuvent être garantis ou non garantis, et les
taux d'intérêt peuvent varier en fonction du niveau de risque et de la solvabilité de
l'emprunteur.
3. Les obligations : les entreprises peuvent émettre des obligations pour lever des fonds
auprès d'investisseurs institutionnels tels que les fonds de pension et les compagnies
d'assurance. Les obligations sont des titres de créance qui offrent un taux d'intérêt fixe
et une échéance déterminée.
4. Les subventions gouvernementales : les gouvernements peuvent offrir des
subventions pour soutenir des activités économiques considérées comme importantes
pour l'économie nationale, telles que la recherche et développement, l'innovation et la
création d'emplois.
5. Les fonds propres : les entreprises peuvent également se financer en émettant des
actions, qui représentent une part de propriété dans l'entreprise. Les actionnaires
peuvent participer aux bénéfices de l'entreprise sous forme de dividendes, mais
peuvent également subir des pertes si l'entreprise ne fonctionne pas bien.
6. Le financement participatif : une méthode relativement nouvelle consiste à financer
un projet par l'intermédiaire de donateurs ou d'investisseurs particuliers via des
plateformes de financement participatif en ligne.

En fin de compte, le choix de la méthode de financement dépendra de plusieurs facteurs, tels


que le type d'entreprise ou d'organisation, le niveau de risque associé au projet et les objectifs
de l'emprunteur. Soit un financement par un proche, la banque, les investisseurs, ou
financements participatifs, en vendant des parts ;

Il existe deux types de marchés ; obligataires et boursiers et les intermédiaires financiers


(banques et fonds d’investissements) :

Il est vrai qu'il existe deux types de marchés financiers principaux : le marché obligataire et le
marché boursier.

Le marché obligataire est le marché sur lequel les entreprises et les gouvernements émettent
des obligations (aussi appelées "titres à revenu fixe") pour lever des fonds. Les obligations
sont des titres de créance qui représentent une dette à rembourser à l'échéance et pour laquelle
l'émetteur verse des intérêts périodiques. Les investisseurs peuvent acheter ces obligations et
recevoir des paiements d'intérêts réguliers, ainsi que le remboursement de la dette à
l'échéance.

Le marché boursier, quant à lui, est le marché sur lequel les entreprises émettent des actions
(aussi appelées "titres à revenu variable") pour lever des fonds. Les actions représentent une
participation dans la propriété de l'entreprise et les investisseurs peuvent gagner de l'argent en
achetant des actions lorsque leur prix est bas et en les vendant lorsque leur prix est plus élevé.
Les investisseurs peuvent également recevoir des dividendes périodiques en fonction des
bénéfices de l'entreprise.

Les intermédiaires financiers, tels que les banques et les fonds d'investissement, jouent un rôle
important sur ces marchés. Les banques peuvent fournir des financements aux entreprises et
aux gouvernements, et peuvent également acheter et vendre des titres sur les marchés
financiers pour leur propre compte ou pour le compte de leurs clients. Les fonds
d'investissement peuvent acheter et vendre des titres pour le compte de leurs investisseurs, et
peuvent également fournir des conseils en matière d'investissement et de gestion de
portefeuille.

Rôle des systèmes financiers ?

Les systèmes financiers jouent un rôle crucial dans l'économie mondiale en permettant la
circulation des capitaux et en finançant les entreprises, les gouvernements et les particuliers.

Voici quelques-uns des rôles clés des systèmes financiers :

1. Mobilisation de l'épargne : Les systèmes financiers permettent aux individus et aux


entreprises de placer leur argent dans des instruments financiers tels que les comptes
d'épargne, les actions, les obligations et les fonds communs de placement. Cette
épargne est alors utilisée pour financer les investissements.
2. Allocation efficace des ressources : Les systèmes financiers facilitent l'allocation
efficace des ressources en dirigeant les fonds vers les entreprises qui ont besoin de
financement pour développer leurs activités et leurs projets. Cette allocation efficace
des ressources permet aux entreprises les plus performantes de se développer, tandis
que les entreprises moins performantes sont éliminées.
3. Gestion des risques : Les systèmes financiers offrent des produits tels que les
assurances et les produits dérivés qui aident les entreprises et les investisseurs à gérer
leurs risques financiers.
4. Financement des gouvernements : Les systèmes financiers permettent aux
gouvernements de lever des fonds en émettant des obligations, qui sont achetées par
des investisseurs. Ces fonds sont ensuite utilisés pour financer les dépenses
gouvernementales, telles que les investissements publics, les programmes sociaux et
les services publics.

En somme, les systèmes financiers ont un impact considérable sur l'économie mondiale et sur
la vie quotidienne des individus, en permettant notamment la circulation des capitaux,
l'investissement dans les entreprises, la gestion des risques financiers et le financement des
gouvernements.

Pourquoi y a-t-il des crises économiques ?

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles des crises économiques peuvent se produire. Voici
quelques-unes des causes les plus courantes :

1. Spéculation excessive : Lorsque les investisseurs spéculent de manière excessive sur


les marchés financiers, cela peut conduire à des bulles spéculatives qui finissent par
éclater, entraînant une chute des prix des actifs et une crise économique.
2. Endettement excessif : Les niveaux élevés d'endettement peuvent conduire à des
crises économiques si les emprunteurs ne peuvent pas rembourser leurs dettes,
entraînant ainsi des défauts de paiement et des faillites qui peuvent se propager à
travers le système financier.
3. Instabilité politique : Les conflits politiques, les guerres ou les révolutions peuvent
perturber l'économie d'un pays, en perturbant les investissements, les échanges
commerciaux et les flux de capitaux.
4. Crises financières : Les crises financières peuvent se produire lorsque les institutions
financières, telles que les banques, subissent des pertes importantes et sont incapables
de répondre à leurs obligations financières.
5. Chocs externes : Des événements imprévus tels que des catastrophes naturelles, des
pandémies ou des chocs économiques mondiaux peuvent déstabiliser les économies
nationales et provoquer des crises économiques.

Il est important de noter que ces causes ne sont pas exhaustives et qu'il peut y avoir d'autres
facteurs spécifiques à chaque crise économique.

Les conséquences

Est-ce qu’une banque étrangère qui fait faillite entraînera des conséquences sur le
marché ou l’économie d’un autre pays ? (Mondialisation, échange, globalisation) :
Oui, la faillite d'une banque étrangère peut entraîner des conséquences sur le marché ou
l'économie d'un autre pays. En raison de la mondialisation et de l'interconnexion des marchés
financiers, les problèmes dans une partie du monde peuvent se propager rapidement à d'autres
parties du monde.

Si une banque étrangère fait faillite, cela peut entraîner une panique sur les marchés financiers
et une baisse de la confiance dans le système bancaire, ce qui peut entraîner une volatilité
accrue sur les marchés financiers mondiaux. Cela peut également entraîner une réduction du
crédit disponible, ce qui peut entraîner des conséquences négatives sur les entreprises et les
particuliers qui cherchent à emprunter de l'argent.

En outre, les banques étrangères font souvent partie de grandes entreprises financières qui ont
des filiales dans plusieurs pays. Si une banque étrangère fait faillite, cela peut entraîner des
répercussions sur les filiales de cette banque dans d'autres pays, ce qui peut entraîner des
conséquences économiques et financières importantes pour ces pays.

Enfin, la faillite d'une banque étrangère peut entraîner des conséquences politiques et sociales
importantes, en particulier si cela entraîne une crise financière majeure dans le pays d'origine
de la banque. Cela peut entraîner des répercussions sur les relations économiques et politiques
entre les pays et peut également entraîner des troubles sociaux dans le pays touché.

Contagion financière : Une contagion financière est un phénomène où une perturbation dans
un marché financier se propage à d'autres marchés et peut même se propager à l'économie
dans son ensemble. Cela peut se produire lorsque des actifs sont interconnectés et qu'une
perturbation sur un marché affecte les autres marchés qui ont des liens étroits avec celui-ci.
Les crises financières telles que la crise des subprimes (prêt hypothécaire à haut risque
consenti pour une acquisition immobilière) de 2008 sont souvent accompagnées de
contagion financière, car les problèmes sur le marché hypothécaire américain ont rapidement
infecté les marchés financiers mondiaux.

La contagion financière peut également se produire en raison de la panique des investisseurs,


où la peur et l'incertitude sur un marché peuvent se propager rapidement et créer une spirale
descendante de ventes massives d'actifs. Les gouvernements et les banques centrales peuvent
tenter de minimiser l'impact de la contagion financière en mettant en place des mesures de
stabilisation financière, telles que des injections de liquidités ou des garanties de dépôts
bancaires, pour aider à restaurer la confiance des investisseurs et stabiliser les marchés.

De la crise bancaire à la récession :

La crise bancaire peut être considérée comme l'un des nombreux facteurs qui peuvent
contribuer à une récession économique. Voici les étapes qui peuvent conduire à une récession
après une crise bancaire :

Les étapes vers la récession :

1. Crise de liquidité : Lorsque les banques font face à des problèmes de liquidité, elles
peuvent être incapables de rembourser les dépôts de leurs clients ou d'accorder des
prêts à des entreprises et des particuliers. Cela peut conduire à une réduction de l'offre
de crédit dans l'économie.
2. Diminution de la demande de crédit : Si les banques sont incapables d'accorder des
prêts, cela peut entraîner une diminution de la demande de crédit de la part des
entreprises et des particuliers. Cela peut avoir un effet en cascade sur l'ensemble de
l'économie, car les entreprises peuvent avoir besoin de financement pour investir et
embaucher du personnel, tandis que les particuliers peuvent avoir besoin de crédit
pour acheter des biens de consommation courante.
3. Récession économique : La réduction de la demande de crédit peut entraîner une
diminution de la production économique, des investissements et de la consommation
des ménages. Cela peut conduire à une récession économique, qui se caractérise par
une baisse du PIB, de la production industrielle, de l'emploi, des revenus et de la
consommation.
4. Défaut de paiement des entreprises : Les entreprises qui sont fortement endettées
peuvent être confrontées à des difficultés pour rembourser leurs prêts, ce qui peut
entraîner des défauts de paiement. Cela peut entraîner une augmentation du taux de
chômage, car les entreprises peuvent être obligées de licencier des employés pour
réduire leurs coûts.
5. Effet domino : Les entreprises qui sont confrontées à des difficultés financières
peuvent avoir un impact négatif sur leurs fournisseurs et leurs clients, ce qui peut
entraîner une diminution de la demande et de la production économique dans
l'ensemble de l'économie. Cela peut amplifier les effets négatifs de la crise bancaire et
conduire à une récession économique prolongée.

En résumé, une crise bancaire peut conduire à une réduction de l'offre de crédit, une
diminution de la demande de crédit, une récession économique, des défauts de paiement des
entreprises et un effet domino sur l'ensemble de l'économie.

En économie, la valeur ajoutée correspond à la valeur créée par une entreprise ou une
organisation au cours d'un processus de production. Elle se calcule en soustrayant le coût des
biens et services achetés (matières premières, fournitures, etc.) de la valeur totale des biens et
services produits.

Plus précisément, la valeur ajoutée représente la différence entre le chiffre d'affaires d'une
entreprise et le coût des biens et services achetés à d'autres entreprises. Elle mesure ainsi la
contribution réelle de l'entreprise à l'économie en termes de production de richesse.

La valeur ajoutée est un indicateur important de la performance économique d'une entreprise


ou d'un secteur d'activité. Elle peut également servir à mesurer la contribution d'un pays à
l'économie mondiale.

VA= CA- CI :(Consommation Intermédiaires), les CI sont tout ce qui est utilisé, détruite ou
transformé dans le processus de production.

La VA, c’est la création des richesses de l’entreprise,

Quelles sont les CI en commerce ? les ventes

Le PIB est la somme de toutes les valeurs ajoutées. PIB=S ; VA

Qui va bénéficier de la valeur ajoutée par l’entreprise ? (Les salariés, les banques,
La valeur ajoutée créée par une entreprise peut bénéficier à différents groupes d'intervenants,
notamment :

1. Les actionnaires : les actionnaires d'une entreprise peuvent bénéficier de la valeur


ajoutée sous forme de dividendes et de gains en capital. En tant que propriétaires de
l'entreprise, ils sont en droit de recevoir une part des bénéfices générés.
2. Les employés (les salariés) : les employés peuvent bénéficier de la valeur ajoutée
sous forme de salaires, d'avantages sociaux, de primes et d'autres formes de
rémunération.
3. Les fournisseurs : les fournisseurs de biens et services peuvent bénéficier de la valeur
ajoutée sous forme de paiements pour les produits et services qu'ils fournissent à
l'entreprise.
4. Les clients : les clients peuvent bénéficier de la valeur ajoutée sous forme de produits
et services de qualité supérieure à des prix compétitifs.
5. La communauté locale : l'entreprise peut également contribuer à la communauté
locale en créant des emplois, en payant des impôts locaux et en participant à des
activités caritatives et philanthropiques.
6. Les banques :
7. L’état :

Il convient de noter que la répartition de la valeur ajoutée entre ces différents groupes
dépendra des politiques et des décisions de l'entreprise, ainsi que des règles et des
réglementations du marché dans lequel elle opère.

3 méthodes pour calculer le PIB ; (valeur ajoutée, somme de revenus de la nation ou la


méthode de la demande)

C’est la somme des revenus existants dans la nation,

Ou la méthode de la demande

X-M= balance commerciale, Import/export

PIB=C+I+G+X+M

Il existe effectivement trois méthodes pour calculer le PIB (Produit Intérieur Brut) d'un pays :
la méthode de la valeur ajoutée, la méthode de la somme des revenus et la méthode de la
demande.

1. Méthode de la valeur ajoutée : La méthode de la valeur ajoutée calcule le PIB en


mesurant la somme de la valeur ajoutée créée par les entreprises d'un pays. La valeur
ajoutée est la différence entre le prix de vente d'un produit et le coût des biens et
services intermédiaires utilisés pour le produire. Ainsi, la formule pour le PIB par la
méthode de la valeur ajoutée est :

PIB = Somme des valeurs ajoutées des entreprises - Valeur des biens et services
intermédiaires utilisés

2. Méthode de la somme des revenus : La méthode de la somme des revenus mesure le


PIB en calculant la somme de tous les revenus générés dans le pays. Cela comprend
les salaires, les bénéfices des entreprises, les intérêts et les loyers. Ainsi, la formule
pour le PIB par la méthode de la somme des revenus est :

PIB = Salaire + Bénéfice des entreprises + Intérêts + Loyers

3. Méthode de la demande : La méthode de la demande mesure le PIB en calculant la


somme de toutes les dépenses effectuées dans le pays pour l'achat de biens et de
services finaux. Cela comprend la consommation privée, les investissements, les
dépenses gouvernementales et les exportations nettes. Ainsi, la formule pour le PIB
par la méthode de la demande est :

PIB = Consommation privée + Investissements + Dépenses gouvernementales + Exportations


nettes

Il est important de noter que les résultats obtenus à partir de ces trois méthodes devraient être
équivalents, car ils mesurent tous le même agrégat macroéconomique qu'est le PIB.

Le taux de croissance de l’année N= PIB de l’année N – PIB de l’année N-1/ PIB de


l’année N-1

Par exemple, si un pays a 2000 milliards d’euros de PIB l’année N-1 et 2100 milliards d’euros de PIB l’année N,
on peut dire que le taux de croissance est de : (2100 – 2000) / 2000 = 5 %. Le résultat obtenu est exprimé en
pourcentage et permet de mesurer la variation du PIB d'une année à l'autre. Un taux de croissance positif indique
une croissance économique, tandis qu'un taux négatif indique une récession économique.

Vidéo :

Monnaie scripturale : C'est l'argent enregistré dans les comptes bancaires sous forme
d'écriture. Cet argent peut à tout moment être transformé en monnaie fiduciaire, mais il peut
tout aussi bien circuler d'un compte à un autre compte, et ainsi de suite, par de simples jeux
d'écriture.

Ce sont les crédits qui font les dépôts et les remboursements qui font disparaitre l’argent

Ces phrases font référence à la théorie monétaire postkeynésienne selon laquelle les dépôts
bancaires sont créés par la création de crédits par les banques commerciales. Ainsi, lorsque les
banques accordent des prêts, elles créent de nouveaux dépôts dans le système bancaire,
augmentant ainsi la masse monétaire en circulation.

Quant aux remboursements de prêts, ils réduisent la masse monétaire en circulation, car les
dépôts sont détruits lorsque les prêts sont remboursés. En d'autres termes, les remboursements
de prêts réduisent la quantité d'argent en circulation, tandis que les prêts créent de nouveaux
dépôts et augmentent la quantité d'argent en circulation.

Ainsi, pour résumer les phrases :

 Les crédits accordés par les banques commerciales créent des dépôts dans le système
bancaire.
 Les remboursements de prêts détruisent des dépôts et réduisent la masse monétaire en
circulation.
Qu’est-ce que le Capital : investissement, amorçage, risque, développement,
crowdfunding

Le capital peut se référer à différents types de financement pour les entreprises, tels que
l'investissement, l'amorçage, le risque, le développement et le crowdfunding.

 L'investissement en capital consiste à acheter des actions ou des parts d'une


entreprise en échange d'un investissement financier. Les investisseurs en capital
peuvent être des particuliers fortunés, des sociétés de capital-investissement ou des
fonds de pension.
 L'amorçage est un financement destiné aux entreprises en phase précoce, souvent au
stade de la création, pour les aider à lancer leur activité. Les investisseurs en capital-
amorçage fournissent des fonds aux jeunes entreprises prometteuses en échange d'une
participation au capital.
 Le capital-risque est un financement destiné aux entreprises à fort potentiel de
croissance, souvent dans des secteurs innovants et technologiques. Les investisseurs
en capital-risque fournissent des fonds en échange d'une participation au capital et
cherchent à réaliser un retour sur investissement élevé en revendant leur participation
une fois que l'entreprise a atteint une certaine maturité.
 Le capital-développement est un financement destiné aux entreprises qui ont déjà un
produit ou un service éprouvé et qui cherchent à se développer à une plus grande
échelle. Les investisseurs en capital-développement fournissent des fonds pour aider
ces entreprises à croître et à se développer.
 Le crowdfunding est un financement participatif qui permet à un grand nombre de
personnes de contribuer à un projet ou à une entreprise en échange d'une participation
financière. Les plates-formes de crowdfunding peuvent être utilisées pour lever des
fonds pour des projets artistiques, des entreprises, des associations ou des
organisations à but non lucratif.

Comment ça marche les dépôts :


Exercices :

 0,34 peut être traduit en 34% ou en 0,34 en décimal.


 0,005 peut être traduit en 0,5% ou en 0,00005 en décimal.
 1,5 peut être traduit en 150% ou en 1,5 en décimal.
 4 peut être traduit en 400% ou en 4 en décimal.
 1/2 peut être traduit en 50% ou en 0,5 en décimal.
 3/4 peut être traduit en 75% ou en 0,75 en décimal.
 27/13 peut être traduit en environ 207,69% ou en environ 2,0769 en décimal.
 15% peut être traduit en 0,15 en décimal.
 23568,56% peut être traduit en 235,6856 en décimal.
 0,01% peut être traduit en 0,0001 en décimal.

Exercice :

Le taux de croissance du PIB à prix courants pour chaque année à partir de 2001 peut être
calculé en utilisant la formule suivante : (Taille du PIB en année n - Taille du PIB en année n-
1) / Taille du PIB en année n-1 x 100

Pour 2001, le taux de croissance est : (1 497,2 - 1 441,4) / 1 441,4 x 100 = 3,87%

Pour 2002, le taux de croissance est : (1 548,6 - 1 497,2) / 1 497,2 x 100 = 3,44%

Pour 2003, le taux de croissance est : (1 594,8 - 1 548,6) / 1 548,6 x 100 = 2,98%

Le PIB n'a pas baissé en 2002, car le taux de croissance du PIB à prix courants pour cette
année est positif (3,44%). De même, le PIB n'a pas baissé en 2003, car le taux de croissance
du PIB à prix courants pour cette année est également positif (2,98%) : que peut-on donc
conclure ?

Si le taux de croissance du PIB à prix courants est positif pour les années 2002 et 2003, cela
signifie que la production totale de biens et de services dans l'économie a augmenté ces
années-là, par rapport à l'année précédente.

Cela ne signifie pas nécessairement que le PIB n'a pas baissé. En effet, le taux de croissance
du PIB à prix courants ne tient pas compte de l'inflation. Si le taux d'inflation est plus élevé
que le taux de croissance du PIB à prix courants, cela peut entraîner une diminution du PIB
réel, c'est-à-dire ajusté de l'inflation.

Ainsi, pour conclure sur l'évolution du PIB réel en 2002 et 2003, il est nécessaire de connaître
le taux d'inflation pour ces années-là. Si le taux d'inflation était inférieur au taux de croissance
du PIB à prix courants, le PIB réel aurait augmenté. Si le taux d'inflation était supérieur au
taux de croissance du PIB à prix courants, le PIB réel aurait diminué.

Solde primaire : déficit et excédent, comment l’état peut faire faillite ? emprunt et
obligations, le triple A.

Le solde primaire d'un État représente la différence entre ses recettes et ses dépenses, hors
service de la dette. Si le solde primaire est en déficit, cela signifie que l'État dépense plus qu'il
ne gagne, ce qui nécessite de recourir à l'emprunt pour financer ses dépenses. À l'inverse, si le
solde primaire est en excédent, cela signifie que l'État gagne plus qu'il ne dépense, ce qui peut
permettre de rembourser sa dette ou de constituer des réserves.

Si l'État accumule trop de dettes et que ses créanciers commencent à craindre qu'il ne soit plus
en mesure de les rembourser, cela peut entraîner une augmentation du taux d'intérêt exigé
pour les nouveaux emprunts, ce qui aggrave la situation financière de l'État. Dans les cas
extrêmes, si l'État est incapable de rembourser sa dette et que personne ne veut lui prêter de
l'argent, il peut être contraint de faire faillite.

Pour éviter de tels scénarios, l'État peut émettre des obligations sur les marchés financiers
pour financer sa dette. Les obligations sont des titres de créance qui permettent aux
investisseurs de prêter de l'argent à l'État en échange d'un intérêt fixe. Les obligations émises
par les États sont souvent considérées comme des investissements sûrs et sont donc notées par
les agences de notation financière. Un État qui obtient une note triple A est considéré comme
présentant le plus faible risque de défaut de paiement.

En résumé, pour éviter une faillite de l'État, il est important que celui-ci gère son solde
primaire de manière équilibrée, évite une accumulation excessive de dettes, émette des
obligations sur les marchés financiers pour financer sa dette et maintienne une bonne note de
crédit auprès des agences de notation.

A noter : Le taux d'intérêt réel d'une obligation est calculé en soustrayant le taux
d'inflation du taux d'intérêt nominal.

Dans ce cas-ci, le taux d'intérêt nominal est de 9% et le taux d'inflation est de 8%.

Le taux d'intérêt réel serait donc de 1% (9% - 8% = 1%).

Taux d'intérêt réel = taux d'intérêt nominal - taux d'inflation

Le taux d'intérêt réel est donc de 1%.

Cela signifie que l'investisseur gagnerait un taux d'intérêt réel de 1% au-dessus du taux
d'inflation en investissant dans cette obligation.

Exercice 5 :

Pour calculer l'indice des prix en 1990 de la viande, nous utilisons la formule suivante :

Indice des prix de la viande en 1990 = (Prix en 1990 / Prix en 1980) x 100

En substituant les valeurs données dans le tableau, nous avons :

Indice des prix de la viande en 1990 = (105 / 95) x 100 = 1,1053 x 100 = 110,53

Cela signifie que le prix de la viande en 1990 est 110,53% du prix de la viande en 1980, ce
qui correspond à une augmentation de 10,53%. Nous pouvons donc dire que l'indice des prix
en 1990 de la viande est de 110,53, base 100 en 1980.

De même, pour calculer l'indice des prix en 1990 du pain, nous utilisons la même formule :
Indice des prix du pain en 1990 = (Prix en 1990 / Prix en 1980) x 100

En substituant les valeurs données dans le tableau, nous avons :

Indice des prix du pain en 1990 = (2,5 / 2,8) x 100 = 0,8929 x 100 = 89,29

Cela signifie que le prix du pain en 1990 est 89,29% du prix du pain en 1980, ce qui
correspond à une baisse de 10,71%. Nous pouvons donc dire que l'indice des prix en 1990 du
pain est de 89,29, base 100 en 1980.

Pour calculer l'indice des prix pour ce panier en utilisant la formule de l'indice de Laspeyres,
nous utilisons la formule suivante :

Indice des prix de Laspeyres = (Somme des prix actuels x Quantités de base) / (Somme
des prix de base x Quantités de base) x 100

En substituant les valeurs données dans le tableau, nous avons :

Somme des prix actuels = (6 x 105) + (8 x 2,5) = 630 + 20 = 650

Somme des prix de base = (5 x 95) + (10 x 2,8) = 475 + 28 = 503

Quantités de base = 5 + 10 = 15

En substituant ces valeurs dans la formule, nous avons :

Indice des prix de Laspeyres = (650 / 503) x 100 = 1,291 x 100 = 129,1

Cela signifie que le prix de ce panier en 1990 est 129,1% du prix de ce panier en 1980, ce qui
correspond à une augmentation de 29,1%. Nous pouvons donc dire que l'indice des prix pour
ce panier, base 100 en 1980, est de 105,26.

Exercice 6 :

Les chômeurs ne sont généralement pas comptabilisés dans la population active, car pour être
considéré comme faisant partie de la population active, une personne doit être à la recherche
d'un emploi et disponible pour travailler. Les chômeurs sont des personnes sans emploi qui
sont disponibles pour travailler et qui cherchent activement un emploi. Ainsi, le taux de
chômage est calculé en divisant le nombre de chômeurs par la population active totale, c'est-à-
dire la somme des personnes ayant un emploi et des chômeurs.

Le taux de chômage peut donner une indication de la situation du marché du travail, mais il
ne donne pas une image complète de la situation. Le taux de chômage ne prend pas en compte
les personnes qui ont abandonné la recherche d'emploi ou qui ont pris des emplois à temps
partiel faute de mieux, même si elles aimeraient travailler à temps plein. De plus, le taux de
chômage ne prend pas en compte les différences de qualité de l'emploi et de la rémunération,
ainsi que les différences entre les régions géographiques ou les secteurs économiques. Par
conséquent, il est important de compléter l'analyse du marché du travail avec d'autres
indicateurs tels que le taux d'emploi, la durée moyenne du travail, la rémunération moyenne,
etc.
Les catégories de la population les plus touchées par le sous-emploi sont généralement les
travailleurs à temps partiel, les travailleurs temporaires et les travailleurs précaires (qui n'ont
pas de contrat de travail stable). Les catégories les plus touchées par le chômage sont souvent
les jeunes, les travailleurs non qualifiés et les personnes issues de minorités ethniques. Les
catégories les plus touchées par le chômage de longue durée sont généralement les travailleurs
âgés, les travailleurs peu qualifiés et les personnes ayant des handicaps.

La création d'emplois réguliers peut conduire à une baisse du chômage, mais ce n'est pas
toujours le cas. La relation entre la création d'emplois et le chômage est complexe et dépend
de nombreux facteurs, tels que le niveau de croissance économique, les politiques fiscales et
monétaires, les réglementations sur le marché du travail, etc. Par exemple, si le nombre
d'emplois créés est insuffisant pour absorber la croissance de la population active, le taux de
chômage peut rester stable ou augmenter. De plus, si les nouveaux emplois créés sont
concentrés dans des secteurs à faible salaire ou à temps partiel, cela peut ne pas réduire
significativement le taux de chômage ou améliorer la qualité de l'emploi pour les travailleurs.

Les déficits de l’état : des recettes inférieurs aux dépenses :

Les déficits de l'État se produisent lorsque les dépenses de l'État dépassent ses recettes. Cela
signifie que le gouvernement dépense plus d'argent qu'il n'en gagne en taxes, impôts et autres
revenus. Ils peuvent résulter de divers facteurs tels que la récession économique, une
augmentation des dépenses gouvernementales, une diminution des recettes fiscales, une
augmentation de la dette publique, etc.

Lorsqu'un gouvernement est confronté à un déficit budgétaire, il a plusieurs options pour y


remédier. L'une de ces options est d'augmenter les recettes en augmentant les impôts ou en
créant de nouvelles taxes. Ou de réduire les dépenses en coupant les programmes
gouvernementaux, en limitant les augmentations salariales pour les fonctionnaires, en
réduisant les subventions aux entreprises, etc.

Cependant, la réduction des dépenses peut avoir un impact négatif sur l'économie en réduisant
les emplois et en ralentissant la croissance économique. De plus, l'augmentation des impôts
peut également avoir un impact négatif sur l'économie en réduisant la consommation des
ménages et en décourageant les investissements.
La monnaie ses formes :

La monnaie peut prendre différentes formes, chacune ayant des caractéristiques et des
fonctions différentes. Voici quelques-unes des formes les plus courantes de la monnaie :

1. La monnaie fiduciaire : il s'agit de la forme la plus courante de la monnaie, qui se


présente sous forme de billets de banque et de pièces de monnaie. Cette monnaie est
émise et régulée par la banque centrale du pays.
2. La monnaie électronique : également connue sous le nom de monnaie numérique, cette
forme de monnaie est stockée sur des appareils électroniques tels que des cartes de
crédit, des cartes de débit ou des smartphones. Elle peut être utilisée pour effectuer des
paiements en ligne ou en magasin.
3. Les chèques : ces instruments de paiement sont utilisés pour transférer des fonds d'un
compte bancaire à un autre. Ils sont généralement utilisés pour des paiements de
montants importants ou pour des transactions commerciales.
4. Les lettres de change : ces instruments financiers sont des promesses de paiement à
une date ultérieure. Elles sont généralement utilisées dans les transactions
commerciales internationales.
5. Les bons du Trésor : il s'agit de titres d'emprunt émis par le gouvernement pour
financer ses dépenses. Ils sont considérés comme une forme de monnaie car ils
peuvent être facilement échangés contre de l'argent liquide.
6. Les crypto-monnaies : ce sont des devises numériques basées sur des technologies de
cryptographie. Elles sont souvent décentralisées et ne sont pas régulées par les
gouvernements ou les banques centrales.

Chacune de ces formes de monnaie a ses avantages et ses inconvénients, et leur utilisation
varie selon les pays et les cultures.

La création monétaire :

La création monétaire est le processus par lequel la masse monétaire d'un pays augmente. Elle
peut être réalisée par plusieurs acteurs, tels que les banques centrales, les banques
commerciales et le gouvernement. La création monétaire peut se produire de différentes
manières, notamment :

1. Prêt bancaire : Lorsqu'une banque commerciale accorde un prêt à un emprunteur, elle


crée de la monnaie. Par exemple, si une banque accorde un prêt de 1000 euros à un
emprunteur, la banque inscrit cette somme dans le compte de l'emprunteur en tant que
dépôt, ce qui crée de la monnaie.
2. Achat d'actifs financiers : Les banques centrales peuvent créer de la monnaie en
achetant des actifs financiers tels que des obligations d'État ou des titres adossés à des
créances hypothécaires. En effectuant ces achats, la banque centrale injecte de la
monnaie dans le système bancaire, ce qui peut stimuler l'activité économique.
3. Financement du gouvernement : Le gouvernement peut créer de la monnaie en
empruntant auprès de la banque centrale. Cette pratique est appelée "monétisation de
la dette". En échange de l'argent emprunté, le gouvernement émet des obligations
d'État qui peuvent être achetées par la banque centrale. Cela augmente la quantité de
monnaie en circulation.
La création monétaire peut avoir des impacts significatifs sur l'économie. Si la création
monétaire est excessive, elle peut conduire à une inflation des prix, car il y a trop de monnaie
en circulation par rapport aux biens et services disponibles sur le marché. Cependant, si la
création monétaire est insuffisante, cela peut entraîner une récession, car il y a trop peu de
monnaie en circulation pour stimuler l'activité économique. C'est pourquoi les banques
centrales cherchent à équilibrer la création monétaire pour maintenir la stabilité économique
et financière.

Le contrôle de la création monétaire : (opérations d’open Market, taux de refinancement, réserves


obligatoires)

Le contrôle de la création monétaire est un processus crucial pour les banques centrales afin
de maintenir la stabilité financière et économique d'un pays. Il existe plusieurs outils utilisés
par les banques centrales pour contrôler la création monétaire, notamment les opérations
d'open Market, le taux de refinancement et les réserves obligatoires.

Les opérations d'open Market sont l'un des principaux outils utilisés par les banques centrales
pour contrôler la création monétaire. Ces opérations impliquent l'achat et la vente de titres sur
le marché ouvert, tels que des bons du Trésor, des obligations d'entreprise ou des titres
adossés à des créances hypothécaires. En achetant des titres sur le marché, la banque centrale
injecte de l'argent dans le système bancaire, ce qui augmente la liquidité et stimule l'activité
économique. En revanche, lorsque la banque centrale vend des titres sur le marché, elle retire
de l'argent du système bancaire, ce qui réduit la liquidité et freine l'activité économique.

Le taux de refinancement est un autre outil clé utilisé par les banques centrales pour contrôler
la création monétaire. Ce taux est le taux d'intérêt auquel les banques commerciales peuvent
emprunter de l'argent auprès de la banque centrale. En augmentant le taux de refinancement,
la banque centrale rend l'emprunt auprès d'elle-même plus coûteux pour les banques
commerciales, ce qui réduit la création monétaire et ralentit l'activité économique. En
revanche, en réduisant le taux de refinancement, la banque centrale encourage les banques
commerciales à emprunter davantage, ce qui stimule la création monétaire et stimule l'activité
économique.

Enfin, les réserves obligatoires sont un autre outil utilisé par les banques centrales pour
contrôler la création monétaire. Les réserves obligatoires sont des fonds que les banques
commerciales doivent conserver auprès de la banque centrale. En augmentant les réserves
obligatoires, la banque centrale réduit la quantité de fonds que les banques commerciales
peuvent utiliser pour effectuer des prêts, ce qui réduit la création monétaire et freine l'activité
économique. En revanche, en réduisant les réserves obligatoires, la banque centrale libère des
fonds supplémentaires pour les prêts, ce qui stimule la création monétaire et stimule l'activité
économique.

En résumé, les banques centrales utilisent plusieurs outils, tels que les opérations d'open
Market, le taux de refinancement et les réserves obligatoires, pour contrôler la création
monétaire et maintenir la stabilité financière et économique d'un pays.

L’input/Output en économie :

En économie, l'input/output est un modèle d'analyse qui permet de comprendre les relations
interdépendantes entre les différents secteurs économiques. Le modèle input/output est basé
sur une matrice d'entrées-sorties qui quantifie les flux d'échanges entre les secteurs
économiques. Ce modèle peut être utilisé pour mesurer l'impact des changements dans un
secteur particulier sur l'ensemble de l'économie, ainsi que pour évaluer les impacts
économiques de différentes politiques publiques. En somme, le modèle input/output est un
outil précieux pour comprendre la complexité de l'économie et pour évaluer les effets de
différentes actions économiques.

Exercice 7 :

Dans cette économie fermée sans impôts ni dépenses publiques, le revenu national (Y) est
égal à la demande globale (DG) car il n'y a pas d'échanges avec l'extérieur. Ainsi, on peut
écrire :

Y = DG = C + I

En remplaçant C et I par leurs valeurs respectives, on obtient :

Y = 30 + 0,5 Y + 120

En simplifiant, on obtient l'équation suivante :

0,5 Y = 150

Y = 300

Le revenu d'équilibre est donc de 300 unités de compte.

La fonction de consommation (C = 30 + 0,5 Yd) exprime la relation entre le revenu


disponible (Yd) et la consommation (C) dans cette économie. Cette fonction de
consommation est une fonction linéaire, car la consommation augmente de manière constante
avec le revenu disponible. Le coefficient directeur de la fonction (0,5) indique que pour
chaque augmentation de 1 unité de revenu disponible, la consommation augmente de 0,5
unité.

L'axe horizontal représente le revenu disponible (Yd) et l'axe vertical représente la


consommation (C). La courbe de la fonction de consommation est une droite de pente 0,5 qui
passe par l'axe vertical à l'ordonnée 30. Cette ordonnée à l'origine représente la consommation
qui aurait lieu si le revenu disponible était nul (30).

En résumé, la fonction de consommation exprime la relation entre le revenu disponible et la


consommation dans cette économie. Elle est linéaire et de pente 0,5, ce qui signifie que la
consommation augmente de manière constante avec le revenu disponible.

Exercice 8 :

Le revenu d'équilibre est atteint lorsque l'offre agrégée (OA) est égale à la demande agrégée
(DA). Dans une économie fermée sans relations commerciales avec l'étranger, l'offre agrégée
est égale à la production nationale (Y), qui est également égale au revenu national (Y).

L'équation de la demande agrégée est donnée par :


DA = C + I

En remplaçant C et I par leurs valeurs respectives, on obtient :

DA = 0,65 Y + 225 + 1600

En simplifiant, on obtient l'équation suivante :

DA = 0,65 Y + 1825

L'équilibre est atteint lorsque l'offre agrégée est égale à la demande agrégée, c'est-à-dire :

Y = DA

En remplaçant DA par son expression, on obtient :

Y = 0,65 Y + 1825

En isolant Y, on obtient :

0,35 Y = 1825

Y = 5250

Le revenu d'équilibre est donc de 5250 unités de compte.

Le multiplicateur d'investissement est donné par :

K = 1 / (1 - c) où c, est la propension marginale à consommer, c'est-à-dire la proportion du


revenu disponible qui est consacrée à la consommation.

Dans cet exercice, c = 0,65, donc :

K = 1 / (1 - 0,65) = 2,86

Le multiplicateur d'investissement est donc de 2,86.

b) Pour calculer l'augmentation des investissements autonomes nécessaires pour augmenter le


revenu d'équilibre de 10%, il faut utiliser la formule suivante :

∆Y / Y = k ∆I / Y

où ∆Y / Y représente la variation relative du revenu d'équilibre, k est le multiplicateur


d'investissement et ∆I / Y représente la variation relative des investissements autonomes.

Dans cet exercice, on veut augmenter le revenu d'équilibre de 10%, ce qui correspond à une
variation relative de ∆Y / Y = 0,1. Le multiplicateur d'investissement est k = 2,86. On cherche
∆I / Y.

En isolant ∆I / Y, on obtient :
∆I / Y = (∆Y / Y) / k

En remplaçant les valeurs numériques, on obtient :

∆I / Y = 0,1 / 2,86 = 0,035

Il faut donc augmenter les investissements autonomes de 3,5% pour augmenter le revenu
d'équilibre de 10%.
Les fonds propres sont : capital sociale, réserves légales et statutaires, reports à nouveau

Les fonds propres, également appelés capitaux propres, sont la partie du financement d'une
entreprise qui est fournie par les actionnaires et les bénéfices non distribués. Les fonds
propres comprennent généralement les éléments suivants :

1. Le capital social : le montant d'argent investi par les actionnaires lors de la création de
l'entreprise.
2. Les réserves légales et statutaires : les sommes mises de côté pour faire face aux
obligations légales et statutaires de l'entreprise, telles que les réserves obligatoires
prévues par la loi.
3. Les reports à nouveau : les bénéfices non distribués des années précédentes qui ont été
conservés dans l'entreprise plutôt que d'être versés aux actionnaires sous forme de
dividendes.

Ces éléments contribuent tous à renforcer la solvabilité de l'entreprise en fournissant des


ressources financières pour faire face aux dépenses et aux investissements à long terme. Les
fonds propres sont également un indicateur important de la capacité de l'entreprise à se
développer et à se développer de manière autonome, sans avoir besoin de s'endetter
davantage.

Pour savoir si le taux de croissance est en hausse ou en baisse avec la valeur du PIB, il
est nécessaire de comparer le PIB d'une période à l'autre.

Supposons que le PIB pour l'année 2020 était de 10 000 milliards de dollars, et le PIB pour
l'année 2021 était de 11 000 milliards de dollars. Pour calculer le taux de croissance du PIB,
on peut utiliser la formule suivante :

Taux de croissance du PIB = ((PIB de l'année courante - PIB de l'année précédente) / PIB de
l'année précédente) x 100

En utilisant cette formule, le taux de croissance du PIB pour 2021 par rapport à 2020 serait
de : ((11 000 - 10 000) / 10 000) x 100 = 10%

Un taux de croissance de 10% signifie que le PIB a augmenté de 10% entre 2020 et 2021.

Si l'on compare maintenant le taux de croissance du PIB de 2021 à celui de 2020, on peut
déterminer si le taux de croissance est en hausse ou en baisse. Dans notre exemple, le taux de
croissance du PIB pour 2021 est de 10%, alors que le taux de croissance du PIB pour 2020
était de 5%. On peut donc dire que le taux de croissance du PIB est en hausse, car il est passé
de 5% en 2020 à 10% en 2021.

En résumé, pour déterminer si le taux de croissance du PIB est en hausse ou en baisse, il est
nécessaire de comparer les taux de croissance d'une période à l'autre. Si le taux de croissance
augmente d'une période à l'autre, alors le taux de croissance est en hausse, et si le taux de
croissance diminue, alors le taux de croissance est en baisse.

Création monétaire ex nihilo, créer par les banques commerciales :


La création monétaire ex nihilo est le processus par lequel de l'argent est créé à partir de rien.
Les banques commerciales sont en effet autorisées à créer de l'argent de cette manière en
prêtant de l'argent à des emprunteurs.

Lorsqu'une banque accorde un prêt, elle crédite le compte du demandeur avec la somme
d'argent prêtée. Cette somme est créée à partir de rien, car la banque n'avait pas cet argent
auparavant. En échange, la banque exige que l'emprunteur rembourse le prêt, avec des
intérêts.

Cela signifie que la création monétaire ex nihilo est un processus qui peut être utilisé pour
stimuler l'économie en augmentant la quantité d'argent disponible pour les emprunteurs.
Cependant, cela peut également conduire à une inflation si l'argent créé n'est pas utilisé de
manière productive.

Il convient de noter que la création monétaire ex nihilo est étroitement réglementée par les
autorités monétaires, telles que les banques centrales, pour assurer la stabilité financière et
éviter les risques systémiques.

Hyperinflation causée par trop de monnaie :

L'hyperinflation est un phénomène économique qui se produit lorsqu'il y a une augmentation


rapide et excessive de la quantité de monnaie en circulation, qui dépasse la capacité de
l'économie à absorber cette augmentation. Cette augmentation excessive de la quantité de
monnaie peut être causée par divers facteurs, notamment la création de monnaie par les
banques centrales, le financement excessif du gouvernement par l'emprunt, ou la réduction de
la valeur de la monnaie due à des déficits commerciaux ou des fluctuations des taux de
change.

Dans une situation d'hyperinflation, les prix augmentent à un rythme rapide et incontrôlable,
ce qui entraîne une diminution de la valeur réelle de la monnaie. Cela peut entraîner une
diminution de la confiance des investisseurs et des consommateurs dans la monnaie, ce qui
peut à son tour aggraver l'hyperinflation.

Pour éviter l'hyperinflation, les gouvernements et les banques centrales doivent surveiller de
près la quantité de monnaie en circulation et adopter des politiques monétaires responsables,
telles que le contrôle de l'inflation, la régulation de la croissance de la masse monétaire et le
maintien d'un niveau adéquat de réserves de change

Ratio Cooke et ratio McDonough ;

Les ratios Cooke et McDonough sont deux ratios financiers utilisés pour mesurer le niveau de
risque de crédit des banques.

Le ratio Cooke mesure le niveau de fonds propres d'une banque en proportion de ses risques
de crédit. Il est calculé en divisant le montant des fonds propres d'une banque par le montant
total de ses actifs pondérés en fonction du risque. Le ratio Cooke permet de s'assurer que les
banques ont suffisamment de fonds propres pour faire face à des pertes potentielles sur leurs
prêts. Le ratio Cooke :

Ratio Cooke = Fonds propres / Actifs pondérés en fonction du risque


Les fonds propres incluent le capital social, les réserves et les bénéfices non distribués. Les
actifs pondérés en fonction du risque représentent la somme des actifs de la banque pondérés
par un coefficient de risque approprié qui est déterminé par les régulateurs financiers.

Le ratio McDonough, quant à lui, mesure la qualité des actifs d'une banque en proportion de
ses fonds propres. Il est calculé en divisant le montant des actifs pondérés en fonction du
risque de la banque par le montant de ses fonds propres. Le ratio McDonough permet de
mesurer la capacité d'une banque à faire face à des pertes potentielles sur ses prêts et autres
actifs. Ratio McDonough = Actifs pondérés en fonction du risque / Fonds propres

Les actifs pondérés en fonction du risque représentent la somme des actifs de la banque
pondérés par un coefficient de risque approprié, et les fonds propres incluent le capital social,
les réserves et les bénéfices non distribués

Ces deux ratios sont importants pour les régulateurs financiers car ils permettent de surveiller
la santé financière des banques et de s'assurer qu'elles ont suffisamment de fonds propres pour

La croissance économique : une augmentation continue de l’ensemble de la productions des


entreprises et des revenus

La croissance économique mesure l’augmentation des richesses d’un pays sur une
période en générale sur une année :

 La croissance mesure l’aspect quantitatif


 Le développement mesure l’aspect qualitatif

Une première mesure de la croissance et le taux de variation annuelle de la production à prix


constants : r = (PIBt – PIB t-1) /PIB t-1, calculer pour 2années successives.

Lorsque les dépenses globales sont insuffisantes alors le pays rentre en récession
économique. Si les dépenses globales sont trop importantes alors le risque est l’inflation.

Votre déclaration est en effet cohérente avec la théorie économique.

Lorsque les dépenses globales (c'est-à-dire la somme des dépenses de consommation,


d'investissement, d'exportation et d'importation) sont insuffisantes, cela peut entraîner une
baisse de la demande globale et, par conséquent, une réduction de la production économique.
Si cette situation persiste, elle peut entraîner une baisse du niveau d'emploi et une
augmentation du chômage, ce qui peut à son tour réduire les dépenses de consommation et
d'investissement, créant ainsi un cercle vicieux de récession économique.

En revanche, lorsque les dépenses globales sont trop importantes par rapport à la capacité de
production de l'économie, cela peut entraîner une augmentation des prix des biens et des
services (inflation). Les entreprises peuvent augmenter les prix pour faire face à la demande
accrue, mais si la demande continue d'augmenter sans augmentation correspondante de la
production, cela peut entraîner une inflation plus élevée et des pressions sur les salaires réels,
ce qui peut nuire aux consommateurs et à l'économie dans son ensemble.
En somme, la politique économique doit viser à maintenir un équilibre entre les dépenses
globales et la capacité de production de l'économie afin de prévenir la récession et l'inflation.

Croissance, récession et dépression

La croissance économique se réfère à l'augmentation de la production économique d'un pays


ou d'une région, mesurée généralement par le produit intérieur brut (PIB) ou le revenu
national brut (RNB). La croissance économique est souvent considérée comme un indicateur
de la santé économique d'un pays et peut être stimulée par des facteurs tels que
l'investissement, l'innovation, l'exportation et la consommation.

La récession économique est un phénomène inverse de la croissance économique, elle est


caractérisée par une diminution de la production économique et de la demande, une
augmentation du taux de chômage et une baisse de la confiance des consommateurs. Les
récessions peuvent être causées par des facteurs tels que des chocs économiques, des crises
financières, des événements géopolitiques, etc.

Une dépression économique est une récession prolongée et sévère. Elle est caractérisée par
une baisse significative de la production économique, une forte augmentation du taux de
chômage, une baisse du pouvoir d'achat des consommateurs et des faillites d'entreprises. Les
dépressions économiques ont un impact négatif durable sur l'économie et la société et peuvent
être causées par des facteurs tels que des crises financières, des chocs économiques majeurs,
des guerres, etc.

PIB/PNB :

PIB (Produit Intérieur Brut) est une mesure de la production économique d'un pays et
représente la valeur totale des biens et services produits à l'intérieur des frontières d'un pays
sur une période spécifique, généralement d'une année. Il est souvent utilisé comme indicateur
de la performance économique d'un pays et est calculé en additionnant la valeur de tous les
biens et services finaux produits à l'intérieur du pays.

PNB (Produit National Brut), en revanche, est une mesure du revenu total gagné par les
résidents d'un pays, peu importe où ils vivent et travaillent. Il prend en compte le revenu
généré par les citoyens d'un pays à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Le PNB inclut
non seulement la production de biens et de services à l'intérieur d'un pays, mais également le
revenu généré par les investissements et autres activités économiques à l'étranger.

Tandis que le PIB se concentre sur la production à l'intérieur des frontières du pays, le PNB
prend en compte le revenu généré par les citoyens du pays, peu importe où ils se trouvent. Par
conséquent, le PNB est une mesure plus large de la performance économique d'un pays que le
PIB.

Quels sont les différents moyens conventionnelles et non conventionnelles utilisés par les
banques centrales pour relancer l’économie ?

Bien sûr, voici un tableau récapitulatif des différents moyens conventionnels et non
conventionnels utilisés par les banques centrales pour relancer l'économie :
Moyens conventionnels Moyens non conventionnels
Politique monétaire Assouplissement quantitatif
Opérations sur le marché ouvert Forward Guidance
Exigences de réserve Taux d'intérêt négatifs
Prêts ciblés

Il est important de noter que ces moyens peuvent être utilisés de manière combinée pour
obtenir des résultats plus efficaces. Par exemple, une banque centrale peut utiliser une
politique monétaire expansionniste (baisse des taux d'intérêt) en combinaison avec
l'assouplissement quantitatif pour stimuler l'économie.

Taux d’intérêt réel, taux d’inflation quelle relation ?

Exercice sur l’écart du PIB en pourcentage et en volume

L'écart entre l'évolution du PIB en valeur et celle en volume s'explique par l'inflation.
L'évolution du PIB en valeur tient compte de l'inflation, c'est-à-dire de l'augmentation des prix
des biens et services produits. L'évolution du PIB en volume, quant à elle, ne prend pas en
compte l'inflation. Elle mesure la variation de la production réelle de biens et services d'une
année à l'autre, en éliminant l'effet des variations de prix.

Ainsi, si l'inflation est élevée, l'évolution du PIB en valeur sera plus importante que celle en
volume. C'est le cas lorsque les prix augmentent plus rapidement que la production réelle de
biens et services. À l'inverse, si l'inflation est faible, l'écart entre l'évolution du PIB en valeur
et celle en volume sera plus faible.

Dans le cas des données fournies pour la France, on peut constater que l'évolution du PIB en
valeur est systématiquement plus élevée que celle en volume. Cela suggère que l'inflation a
été relativement élevée sur la période considérée. Cependant, il est important de noter que
d'autres facteurs peuvent également contribuer à expliquer l'écart entre l'évolution du PIB en
valeur et celle en volume, tels que des changements dans la composition du PIB ou des
ajustements techniques dans les calculs des données.

Selon l’INSEE, le taux d’épargne des ménages français représentait 18,7 % de leur
revenu disponible en 1970 et 12 % en 1990 ». Doit-on en conclure que les français
épargnaient moins en 1990 qu’en 1970 ?

Non, on ne peut pas conclure que les Français épargnaient moins en 1990 qu'en 1970
simplement en se basant sur les taux d'épargne relatifs fournis par l'INSEE. Comme
mentionné dans l'énoncé, un pourcentage est une grandeur relative qui permet de mesurer le
poids relatif d'un élément par rapport à un ensemble dont il fait partie, ou la variation relative
d'une grandeur.

Ainsi, les taux d'épargne de 18,7% en 1970 et de 12% en 1990 ne permettent pas de conclure
que les Français ont épargné moins en 1990. En effet, il est possible que le revenu disponible
des ménages ait augmenté plus rapidement que leur épargne sur cette période, ce qui
expliquerait la baisse du taux d'épargne. Pour en avoir le cœur net, il faudrait examiner
l'évolution du revenu disponible des ménages sur la même période.
En résumé, il est important de prendre en compte le contexte et les éléments relatifs lors de
l'interprétation des pourcentages, et de ne pas confondre une mesure de variation avec une
mesure de répartition.

Les consommations intermédiaires, un rapport de l’INSEE.

Peut-on vivre une déflation économique ?

Oui, il est possible de vivre une déflation économique. La déflation est un phénomène
économique caractérisé par une baisse générale et prolongée des prix des biens et des
services, souvent associée à une baisse de la demande globale, une augmentation du chômage
et une baisse de l'activité économique en général.

La déflation peut être causée par plusieurs facteurs tels qu'une diminution de la demande
globale, une augmentation de l'offre de biens et de services, une baisse des coûts de
production, une diminution de la masse monétaire en circulation ou encore une augmentation
de l'offre de travail.

La déflation peut avoir des effets économiques négatifs tels qu'une augmentation de la dette
réelle (car les revenus nominaux diminuent alors que la dette reste la même), une baisse des
profits des entreprises, une augmentation du chômage et une diminution de l'investissement et
de la production.

En outre, la déflation peut rendre plus difficile la politique monétaire, car les taux d'intérêt
nominaux ne peuvent pas être réduits en dessous de zéro. Cela signifie que les banques
centrales peuvent rencontrer des difficultés à stimuler l'économie en abaissant les taux
d'intérêt.

Il convient de noter que la déflation est généralement considérée comme un phénomène


économique indésirable, car elle peut conduire à une spirale déflationniste où les prix et les
salaires continuent de baisser, ce qui peut affaiblir davantage l'activité économique.

Pourquoi la déflation est-elle dangereuse ?

La déflation est une situation économique dans laquelle le niveau général des prix des biens et
services dans une économie diminue sur une longue période. Bien que cela puisse sembler
bénéfique pour les consommateurs, la déflation peut en fait être dangereuse pour l'économie
dans plusieurs cas :

1. Hausse de la dette : Lorsque les prix baissent, cela signifie que les revenus des
entreprises et des individus diminuent également. Cela peut rendre plus difficile pour
les entreprises et les ménages de rembourser leurs dettes, ce qui peut entraîner une
augmentation des défauts de paiement et une spirale négative pour l'économie.
2. Ralentissement de la croissance : La déflation peut entraîner une baisse de la demande
des consommateurs car ils peuvent retarder leurs achats, en attendant des prix encore
plus bas. Cela peut entraîner une baisse de la production et de la croissance
économique, ce qui peut causer du chômage et des pertes d'emplois.
3. Impact sur les investissements : La déflation peut également décourager les
investisseurs à investir dans l'économie, car les retours sur investissement peuvent
diminuer avec la baisse des prix des biens et des services.
4. Augmentation de la valeur réelle de la dette : La déflation peut entraîner une
augmentation de la valeur réelle de la dette. Par exemple, si une entreprise a emprunté
100 000 euros à un taux d'intérêt de 5 %, elle doit rembourser 105 000 euros au total.
Si la déflation est de 2 %, le remboursement réel de l'entreprise est de 102 940 euros.
Cela signifie que la dette est devenue plus coûteuse pour l'entreprise.

En résumé, la déflation peut entraîner une spirale négative pour l'économie, avec une
augmentation de la dette, une baisse de la croissance économique, un découragement des
investissements et une augmentation de la valeur réelle de la dette. C'est pourquoi la déflation
est considérée comme dangereuse pour l'économie.

Qu’est-ce qu’un cycle économique ?

Un cycle économique est une fluctuation régulière de l'activité économique qui se produit au
fil du temps. Il se caractérise par des périodes d'expansion économique (croissance de la
production, de l'emploi et des revenus) et des périodes de contraction économique (baisse de
la production, de l'emploi et des revenus). Les cycles économiques peuvent durer plusieurs
années et sont généralement influencés par des facteurs tels que les changements dans les
niveaux de demande et d'investissement, les fluctuations des prix des matières premières, les
politiques économiques gouvernementales, les innovations technologiques, etc.

Les cycles économiques se composent de quatre phases clés :

1. L'expansion : Il s'agit de la phase où l'activité économique croît rapidement, la


production et l'emploi augmentent, les entreprises investissent et les revenus des
ménages augmentent.
2. Le pic : C'est la phase où l'activité économique atteint son niveau le plus élevé. Les
ressources sont alors employées au maximum, la capacité de production est saturée et
les prix peuvent commencer à augmenter.
3. La contraction : C'est la phase où l'activité économique commence à ralentir, la
production et l'emploi diminuent et les investissements des entreprises ralentissent.
4. La baisse : C'est la phase où l'activité économique atteint son plus bas niveau, la
production et l'emploi diminuent de manière significative et les prix peuvent baisser.

Après la phase de baisse, l'économie peut commencer une nouvelle phase d'expansion et ainsi
recommencer un nouveau cycle économique. Les cycles économiques peuvent avoir des
conséquences importantes sur la vie des entreprises et des individus, notamment en termes
d'emplois, de revenus et de conditions économiques générales.

Quantitatif easing ?

Le quantitative easing (QE), également connu sous le nom d'assouplissement quantitatif en


français, est un outil de politique monétaire utilisé par les banques centrales pour stimuler
l'économie en augmentant l'offre de monnaie et en réduisant les taux d'intérêt. Dans le cadre
du QE, les banques centrales achètent des actifs financiers, tels que des obligations d'État ou
des titres adossés à des prêts hypothécaires, auprès de banques et d'autres institutions
financières, ce qui augmente la quantité d'argent en circulation.

L'idée derrière le QE est que, en augmentant l'offre de monnaie, les banques centrales peuvent
stimuler les prêts et les investissements, ce qui à son tour peut stimuler la croissance
économique et réduire le chômage. De plus, en abaissant les taux d'intérêt, le QE peut rendre
plus facile pour les entreprises et les particuliers d'emprunter de l'argent, ce qui peut
également stimuler les dépenses et les investissements.

Cependant, le QE peut également entraîner des conséquences négatives, telles que l'inflation
et la dépréciation de la monnaie, et son efficacité dépend de plusieurs facteurs, notamment les
conditions économiques spécifiques et la mise en œuvre de la politique monétaire.

La BCE vise une inflation légèrement inférieur à 2%

Taux d’intérêt et taux d’intérêt directeur, c’est quoi, pour qui et comment, quelle
différence existe-t-elle entre ces deux taux ?

Le taux d'intérêt est le pourcentage que vous devez payer pour emprunter de l'argent ou que
vous recevez pour prêter de l'argent. Il peut être fixe ou variable et dépend du marché
financier, de l'inflation, du risque de crédit et d'autres facteurs.

Le taux d'intérêt directeur, en revanche, est le taux fixé par la banque centrale d'un pays pour
réguler l'économie. Il est utilisé pour contrôler la quantité d'argent en circulation dans
l'économie et pour maintenir la stabilité des prix.

La banque centrale ajuste le taux d'intérêt directeur en fonction des conditions économiques
pour stimuler ou freiner l'activité économique. Par exemple, si l'économie est en période de
ralentissement, la banque centrale peut abaisser le taux d'intérêt directeur pour encourager les
emprunts et les investissements, et stimuler ainsi l'activité économique.

Les banques commerciales utilisent ensuite ce taux d'intérêt directeur pour fixer les taux
d'intérêt qu'elles appliquent à leurs prêts et dépôts. Ainsi, si la banque centrale abaisse le taux
d'intérêt directeur, les taux d'intérêt sur les prêts et les dépôts tendent également à baisser.

En résumé, la principale différence entre le taux d'intérêt et le taux d'intérêt directeur est que
le taux d'intérêt est le coût du crédit pour les emprunteurs et le revenu des prêteurs, tandis que
le taux d'intérêt directeur est fixé par la banque centrale pour réguler l'activité économique et
maintenir la stabilité des prix.

La politique budgétaire (l’état)/ la politique monétaire (la banque centrale) ?

La politique budgétaire est mise en œuvre par l'État, tandis que la politique monétaire est mise
en œuvre par la banque centrale.

La politique budgétaire est liée à la gestion des finances publiques de l'État, y compris la
collecte de recettes fiscales et l'affectation de ces fonds aux dépenses publiques telles que
l'investissement dans les infrastructures, les programmes sociaux, la défense, etc. La politique
budgétaire peut également inclure des mesures pour réduire ou augmenter les dépenses ou les
recettes fiscales afin d'atteindre des objectifs économiques tels que la stimulation de la
croissance économique, la réduction de l'inflation ou la réduction du chômage.

La politique monétaire, quant à elle, est mise en œuvre par la banque centrale pour influencer
les taux d'intérêt et la quantité d'argent en circulation dans l'économie. Les outils de la
politique monétaire comprennent la fixation des taux d'intérêt directeurs, l'achat ou la vente
d'obligations sur les marchés financiers et la modification des taux de réserves obligatoires
pour les banques commerciales. L'objectif de la politique monétaire est généralement de
maintenir la stabilité des prix et d'encourager une croissance économique stable et durable.

En résumé, la politique budgétaire est axée sur les recettes et les dépenses de l'État, tandis que
la politique monétaire est axée sur la gestion de l'offre de monnaie et des taux d'intérêt. Les
deux politiques sont complémentaires et sont souvent utilisées ensemble pour atteindre des
objectifs économiques à plus long terme.

Les 3 principes de Keynes

Les trois principes de base de la pensée économique de John Maynard Keynes sont :

1. L'importance de la demande globale : Selon Keynes, la demande globale est le


principal moteur de l'activité économique. Il considère que si la demande globale est
insuffisante, cela peut conduire à un chômage prolongé et à une stagnation
économique. Ainsi, pour stimuler l'activité économique, Keynes recommande de
dépenser davantage, notamment par le biais d'une politique budgétaire expansionniste
(dépenses publiques accrues et réduction des impôts).
2. L'importance de l'investissement : Keynes considère que l'investissement privé est l'un
des principaux moteurs de l'activité économique. Cependant, les investissements
peuvent être retardés ou annulés en période d'incertitude économique. Pour encourager
les investissements, Keynes recommande une politique monétaire expansionniste
(réduction des taux d'intérêt pour stimuler les investissements).
3. L'importance du rôle de l'État : Keynes considère que l'État doit jouer un rôle
important dans la régulation de l'économie, en particulier en période de crise
économique. Selon lui, l'État doit mettre en place des politiques économiques pour
soutenir la demande globale et encourager l'investissement. Il recommande également
une intervention de l'État dans la régulation de l'emploi et des salaires pour éviter une
baisse prolongée de la demande globale.

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