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ECONOMIE
Il existe de très nombreuses définitions de l’économie. L’une des plus répandues est :
"L’économie est la science de l’allocation optimale de ressources rares à la
satisfaction de besoins potentiellement infinis". Même si l’on restreint les besoins à
ceux qui peuvent être satisfaits par la richesse et donc les ressources à ce qui contribue
à produire cette richesse, cette définition est beaucoup plus précise que celle que nous
avons provisoirement adoptée. En particulier, elle fait de l’économie une science
normative. L’économie se fixe comme objectif de dire comment on peut, avec des
moyens (ou ressources) limités, obtenir le maximum (c’est ce que signifie allocation
optimale) de satisfaction des besoins.
C’est-à-dire utiliser peu pour satisfaire le plus possible. Il n’y a aucun gaspillage des
ressources. Chaque ressource a son utilité optimale.
LA MICROECONOMIE
C’est quoi ?
La théorie microéconomique a pour objet l’étude des comportements économiques
individuels et de leurs interactions dans les économies de marché, interactions
analysées depuis Léon Walras dans le cadre de l’équilibre général.
Petite histoire ?
L’expression de théorie microéconomie s’est imposée au milieu du 20ème siècle pour faire
la différence avec la théorie macroéconomique qui concerne notamment les relations
entre grandeurs agrégées : la consommation C, l’investissement I, l’emploi N, l’épargne
S, etc… Très utilisée à cette époque, la notion de microéconomie est considérée comme
équivalente à celle de théorie des prix et de l’allocation des ressources, qui s’est diffusée
depuis la fin des années 1950.
Sur le marché à sphère réelle, la production et les prix sont régulés (gérés,
administrés, supervisés) par la loi de l’offre et de la demande, contrairement au
marché à sphère monétaire (planifiée). Le marché doit être surveillé et garanti par
un tiers (arbitre, société de bourse, Etat – le plus souvent). Les
classiques/néoclassiques/libre-échange considèrent que les contraintes de l’Etat
sur les quantités offertes ou achetées, ou sur le niveau des prix, font perdre au
marché son efficacité, en ne permettant d’approcher ni le juste prix, ni l’optimum
des ressources.
- Concurrence : c’est une compétition, une rivalité entre des personnes (morales ou
physiques), qui ont le même objectif et qui recherchent le même avantage.
Maximiser son profit et minimiser le coût.
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Le but de la microéconomie est de trouver l'équilibre de marché, autrement dit les prix
et les revenus qui équilibrent l'offre et la demande sur le marché. Pour cela, la
microéconomie s'appuie sur des modèles mathématiques : le consommateur possède
ainsi une fonction d'utilité, et le producteur une fonction de production. Le «
programme » du producteur est de maximiser son profit sous contrainte de production,
et celui du consommateur est de maximiser son utilité sous contrainte de son revenu.
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LA DEMANDE
D = F (P1, P2, PREF, R)
La demande est une fonction inverse du prix : P ↑ Qd ↓
• L’effet revenu :
o Une baisse de prix permet au consommateur d’acheter une quantité plus
élevée ;
o Il s’agit donc d’une augmentation du pouvoir d’achat ; et
o Tout se passe comme si le revenu lui-même augmentait.
Le prix des biens, le revenu du consommateur et le goût sont des facteurs qui
influencent le prix sur la demande.
2. Le revenu du consommateur
3. Le goût
La demande change suivant le goût du consommateur quel que soit le prix et/ou la Qd.
Variations
Il y a une variation des quantités demandées d'un bien sur le marché si le prix de ce bien
varie. C'est un mouvement le long de la courbe de demande ; l'augmentation des taxes
sur les cigarettes provoque un déplacement le long de la courbe de demande de ce bien.
Par contre, la variation de la demande est provoquée par la modification d'un autre
facteur déterminant cette demande. C'est un déplacement de la courbe de demande.
Ces deux variations peuvent être rencontrées sur une demande individuelle comme à la
demande de marché.
• Un déplacement de la courbe de
demande vers la droite, de D à
D2, comme dans le schéma ci-
contre, signifie une hausse de la
demande. En effet, on remarque
que, pour un même prix P, la
demande passe de Q à Q2, avec
P Q2 > Q. Un déplacement vers la
D2
gauche de la courbe de demande
D1 signifie inversement une baisse
D
de la demande.
Q1 Q Q2
que celui-ci est stockable, ils peuvent changer leurs comportements d’achat.
Elasticité
Objectifs :
Méthode de calcul
Comment interpréter ?
Situation 1 : Une entreprise qui veut augmenter son prix de vente veut savoir si cela se
traduira par une chute de ses ventes ou non. Elle peut ainsi estimer la rentabilité de
cette opération.
Situation 2 : Anticiper les effets d’une hausse des prix pour l’Etat, en mettant en place
une taxe ou en augmentant une taxe déjà existante, va entraîner une augmentation du
prix du bien ou service considéré, et donc une variation potentielle de sa consommation.
L’Etat peut avoir deux motivations à faire cela :
Pour mémo : l’élasticité prix de la demande est toujours négative car la pente est négative.
L’élasticité croisée de la demande du bien A par rapport au prix du bien B est la variation
en pourcentage de la quantité demandée du bien A divisée par la variation
correspondante en pourcentage du P
B
.
Il est possible que la consommation d’un bien ou d’un service varie non pas parce que le
prix du bien en question a changé, mais parce que le prix d’un autre bien ou service a
varié.
Méthode de calcul
Exemple : Dans une ville, il y a deux entreprises de restauration rapide dans la même rue
: une sandwicherie, qui vend des sandwichs 4 Ariary, et un Kebab, qui vend des
sandwichs grecs 5 Ariary. Le prix du Kebab augmente de 20%. Cela entraîne certains
consommateurs de Kebab à préférer dorénavant consommer des sandwichs. La
consommation de sandwich augmente alors de 10%.
Comment interpréter ?
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Une élasticité-revenu positive est le cas le plus fréquent : quand le revenu d’un
consommateur progresse, sa consommation de biens augmente, si l’on fait l’hypothèse
que les prix sont stables. Une élasticité-revenu positive correspond donc à des produits
dits « normaux ».
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I. LA LOI DE L’OFFRE
À mesure que le prix d’un bien diminue, toutes autres choses étant égales, la quantité
offerte diminue; ou inversement, à mesure que le prix augmente, toutes autres choses
étant égales, la quantité offerte augmente.
La courbe d’offre est un graphique qui présente les diverses quantités d’un bien ou d’un
service que les vendeurs sont disposés à offrir à des prix variés.
P
(Co)
1
Prix des Inputs
L’offre du marché d’un bien ou d’un service constitue la somme des quantités offertes
par l’ensemble des vendeurs individuels.
a. Les biens sont des substituts de production s’ils sont fabriqués afin de se
remplacer les uns et les autres. (pommes de terre et tomates)
b. Les biens sont des compléments de production s’ils sont fabriqués ensemble :
la fabrication de l’un entraîne celle de l’autre.
3. La technologie : T
Les progrès techniques augmentent le rendement des facteurs. Qui dit progrès dit offre
accrue.
4. Les anticipations : A
Si les fabricants s’attendent à des prix accrus, ils commenceront peut-être dès
maintenant à élargir leur capacité de production, ce qui leur permettra également
d’augmenter leur production actuelle.
Par cétéris paribus2, l'augmentation du prix d'un bien incite les offreurs à augmenter la
quantité à vendre de ce bien : P O
Il est à remarquer qu'il existe la rigidité de l'offre : (1) courbe horizontale (à long terme)
ou (2) verticale (à court terme).
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2
Du latin TCEPA : Toutes choses égales par ailleurs. Autrement dit, les autres
variables restent inchangées.
Q
Courbe verticale : elle illustre une situation où l'offreur est dans l'impossibilité
d'augmenter la quantité à offrir quel que soit le prix. C'est le cas des vendeurs de
tomates à Nosibe, à l'aube, à court de produit (10 kesika par exemple) face à une centaine
d'acheteur (voulant 1 kesika chacun). Quel que soit le prix d'un kesika, les vendeurs ne
peuvent offrir que 10. Alors, par supposition, ils vont réapprovisionner le plus tôt
possible pour vendre plus.
Une modification des quantités offertes est provoquée par une modification du prix du
bien sur le marché. C'est un mouvement sur le long de la courbe d’offre. En ce qui
concerne la modification de l’offre, il s'agit d'un déplacement de la courbe d’offre, à
gauche, une diminution, ou à droite, une augmentation. Ce déplacement est provoqué
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O2
O
P
O1
P1
P*
P2
LE MARCHE
Un marché est un ensemble d’interactions entre des vendeurs et des acheteurs
potentiels d’un bien économique – ou d’un ensemble de biens substituts. Des
interactions constituées d’échanges d’information, de négociations et de transactions se
déroulant dans des conditions de concurrence homogène. Les prix agissent comme des
signaux pour les producteurs et les consommateurs.
Il y a une grande diversité des marchés. Plusieurs dimensions expliquent cette diversité,
entre autres : les formes d'organisation, le pouvoir dont dispose les agents. Il n'existe
pas de description concrète possible des formes d'organisation des marchés.
Mais, les 3 exemples d'extrémités ci-après peuvent résumer les formes existantes.
1. Marchés très peu organisés : Il n'y a pas de règles spécifiques ; alors, chacun
offre ou demande en toute liberté, sans contrainte formelle. Toutefois, il y a des
règles générales qui sont censées s'appliquer, comme le droit commercial.
Exemple : échange de téléphones portables d'occasion entre particuliers
2. Marchés très organisés : ce sont des marchés centralisés où s'appliquent des
règles très précises, où on doit recourir aux intermédiaires (faiseurs de prix) pour
réaliser des opérations.
3. Marchés illicites : il s'agit des marchés qui ont souvent leurs propres règles (le
commerce d'organes ou de produits dopants).
traiter.
Page
P
O
Offre excédentaire
(Surplus de production)
P1
P* E
P2
Demande excédentaire
(Pénurie)
D>O
D
Q
Q*
Quand le prix baisse : l’offre baisse et la demande augmente → retour vers l’équilibre E.
Quand le prix augmente : l’offre augmente et la demande baisse → retour vers l’équilibre
E.
DEMANDE
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Application 2 :
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Application 3 :
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