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Arbitrages .Travailleurs
.Entreprise
Consommateurs
Les consommateurs font des arbitrages:
les individus doivent décider quand rentrer dans la vie active. Ils
doivent arbitrer entre travailler maintenant (et percevoir directement
un revenu) ou continuer ses études (avec l’espoir de gagner un salaire
plus élevé dans le futur).
Les travailleurs font face à des arbitrages dans leurs choix d’emplois.
Par exemple, travailler pour une grande entreprise qui offre une
sécurité d’emploi mais peu de possibilités d’avancement ou travailler
pour une petite entreprise où les chances d’avancement sont plus
importantes mais où la sécurité de l’emploi est moindre.
Les marginalistes montrent ainsi que la valeur des biens dépend de leur
utilité marginale (celle de la dernière unité concommée et non l’utilité totale)
et donc des préférences des agents économiques.
Conséquence: certains accorderont une valeur importante à un bien et
d’autres non.La valeur est donc bien une donnée subjective.
La révolution néoclassique
L’ultralibéralisme
Partie 3: Le marché
La théorie du comportement du
consommateur
Toute théorie économique moderne part, de façon
explicite ou implicite, d’hypothèses sur les
comportements individuels. Ces hypothèses fonde
l’analyse économique.
1. Le consommateur
Le consommateur est un agent économique dont la
caractéristique dans l’économie est l’acquisition et la
consommation de biens à partir d’une richesse donnée.
le consommateur dispose d’un revenu et doit décider de
sa structure de dépense;
le consommateur peut-être une personne « physique »,
un « foyer », un ménage ou une communauté. Nous
considérons une personne seule dans notre analyse;
Le problème du consommateur est de choisir quelles
quantités acheter des différents biens proposés en
fonctions de ses goûts et préférences et de son budget.
Le consommateur: notions élémentaires
2. Les besoins économiques
L’analyse microéconomique ne s’intéresse qu’aux besoins
économiques qui est un besoin satisfait par une opération
économique.
3. Biens économiques: un bien qui peut faire l’objet d’une
production en série.
libres: biens disponibles en quantité illimitée et
à prix nul.
Biens non reproductibles: bien unique comme les œuvres
d’art ou les vins millésimés…
économiques
substituables complémentaires
Le consommateur: notions élémentaires
4. Les paniers de consommation
Le consommateur va faire son choix dans l’ensemble des
options par une combinaison des différents biens. Chacune de
ses combinaisons est appelé un panier de consommation
(panier ou complexe de biens).
U = U(X)
0 X
Um= dU/dX
0 X
Théorie de l’utilité marginale
U peut être représentée par une courbe croissante, et
Um par une courbe décroissante.
U atteint son maximum au point de satiété S. En ce point
Um est nulle: une unité supplémentaire de
consommation n’augmente plus la satisfaction. Si la
consommation de X est poussée au-delà, l’utilité
marginale devient négative et U diminue en son tour.
Y3
Y2
C3
C2 U0 = f (C1 ) = f (C2).
Y4 C4
X
X3 X1 X4 X2
Y
1er cas: Passage de C1 à C2
U1
Y2 C2
dy
C1
Y1
dx
x
X2 X1
2ème cas
Le TMSyàx permet, à l’inverse, de déterminer la quantité (dy) du
bien y à laquelle renonce le consommateur pour lui substituer une
certaine quantité (dx) du bien x de telle sorte qu’il conserve le
même niveau d’utilité.
Y
2ème cas: Passage de C2 à C1
U1
Y2 C2
dy
C1
Y1
dx
x
X2 X1
Analyse mathématiques du TMS
Si –Δb représente la quantité de banane à laquelle le
consommateur renonce, et Δm la quantité de manioc qu’il
doit obtenir pour maintenir la même satisfaction.
b
TMS
m
En considérant des variations
db infinitésimales, on a:
TMS
dm
dU (Or
m, bpour
) 0 maintenir l’utilité constante, on doit vérifier
db u
que
dU (m, b) U m dm U b db 0
TMS ( m ,b ) m
dm ub
Contrainte budgétaire et équilibre du
consommateur
Les courbes d’indifférence formalisent les préférences
subjectives des individus.
elles n’indiquent pas la combinaison optimale;
Elles précisent aussi l’objectif du consommateur, qui est
d’atteindre la courbe d’indifférence la plus élevée
possible, mais on ne sait toujours pas quelle courbe sera
précisément atteinte.
Plan:
La contrainte budgétaire
L’équilibre du consommateur
La contrainte budgétaire
Le consommateur ne peut choisir que parmi
l’ensemble des combinaisons qui sont possibles
compte tenu de son revenu (R) et des prix (Px
et Py).
En pratique, la contrainte budgétaire signifie
que la dépense doit être égale au revenu :
R = Px. X + Py. Y
Soit Revenu = dépense sur X + dépense sur Y
= (prix de X multiplié par la quantité) +
(prix de Y multiplié par la quantité).
La contrainte budgétaire: La droite budgétaire
par définition :
TMS = - dY/dX, donc : TMS = Px/Py
On peut montrer que ce résultat est compatible avec celui
de la théorie de l’utilité marginale de X et de Y. en
conséquence, au point d’équilibre du consommateur E on
a aussi :
TMS = UmX/UmY = Px/Py, ce qui, en multipliant les deux
cotés par UmY puis en les divisant par Px, est équivalent
à:
UmX/Px = UmY/Py
On retrouve ainsi la loi d’égalisation des utilités marginales
pondérées par les prix.
Effet des variations de revenu
Les variations du revenu, à prix constants,
déplacent la droite budgétaire sans affecter sa
pente.
La courbe
de demande
est décroissante
X
Qu’est-ce qu’une courbe de demande
individuelle? (2)
Il faut distinguer le déplacement sur la courbe
de demande (la quantité demandée se
modifie en fonction du prix) et le déplacement
de la courbe de la courbe de demande
provoqué par une modification d’un
paramètre autre que le prix (revenu ou
préférences).
Qu’est-ce qu’une courbe de demande du marché
P
D1 D2 D3
D3 DG
1 3 4 8 15 Q
(=1+3+4) (=4+5+6)
Le producteur et l’offre
L’analyse du producteur constitue le second pilier de la
théorie microéconomique. Quand l’analyse du
comportement du consommateur définit la demande sur
le marché, l’étude de celui des firmes permet d’expliciter
l’offre et, par confrontation avec la demande , de justifier
la formation des prix sur un marché.
La production
• Définition et déterminants de la
I production
• La mesure de la production
II
• Applications
III
Pourquoi produire? Qu’est-ce que la production?
Différents
rendements
Combinaisons
productives
Facteurs de
production
facteurs de production et combinaisons productives
Travail, à condition qu’il soit rémunéré
croissants: l’accroissement de la
production est supérieur à celui des
facteurs de production utilisés.
Une économie d’échelle correspond à une baisse du coût
La productivité
La productivité mesure l’efficacité de la combinaison
productive. Elle se ramène le plus souvent à la
productivité du travail que l’on étudie de deux
manières:
la productivité par tête: c’est le rapport entre la
production et le nombre de travailleurs;
la productivité horaire: c’est le rapport entre la
production et le nombre d’heure de travail.
Ainsi, la croissance a deux grandes sources:
La croissance extensive, où la production
supplémentaire est liée à l’utilisation de facteurs de
production abondants;
La croissance intensive, où la production
supplémentaire est liée à une meilleure utilisation des
Quelques notions
La productivité marginale du facteur L est égale à la
variation de la productivité totale résultant de la
variation d’une unité de la quantité (l) utilisée de ce
facteur.
Elle s’exprime mathématiquement à l’aide de la
dérivée partielle de la fonction de production
Appelons l la variation du facteur L et p la variation
correspondante de p.
On définit la productivité marginale du facteur L
comme la limite du rapport p/ l quand l tend vers
zéro.
pmg = Lim. p/ l = p/l = f ’l (k0, l)
l 0
Quelques notions: le coût marginal
L’analyse néoclassique appelle coût marginal le
coût supplémentaire lié à la production d’une unité
supplémentaire.
La représentation
graphique, de la relation
L
précédente appelée P0
P2
K et L qui donnent le k1
même niveau de
production p.
Sur le graphique on aura: l3
l1 l0
p1 < p0 < p 2 K
Isoquante et TMST
Les courbes « iso – produit » sont de même
nature que les courbes d’indifférence de la
théorie du consommateur. En particulier, elles
permettent de définir le taux marginal de
substitution des facteurs lorsque l’on se déplace
le long de la courbe « iso – produit », c’est à
dire, lorsque varient les combinaisons de
facteurs sans que cela n’implique une variation
de la quantité produite.
Isoquante et TMST (2)
K , L pQ( K , L) wL rK f
où p représente le prix du bien ou service
produit.
Le comportement du producteur peut alors être
appréhendé selon qu’il rencontre ou non une
contrainte sur la quantité à produire ou sur le coût
qu’il peut supporter.
Le producteur contraint par son marché
le problème du producteur se réduit à la recherche de
l’utilisation optimale des facteurs de façon à minimiser
le coût de production. Ce programme s’écrit:
Programme 1 Min
K ,L
C ( K , L ) wL rK f
Q( K , L) Q
S.C.
Max Q ( K , L)
Programme 2 K ,L
C wL rK
S.C. f
OFFR
E DEMANDE
Le marché de concurrence pure et parfaite
Hétérogénéité du produit
Discussion sur le réalisme des conditions
de la CPP
La mobilité des facteurs déplacement des
facteurs de production (capital et travail) selon les besoins
du marché.
CF
Production
Cm
Coût
CTM
CVM
CFM
Production
Les coûts de long terme
A long terme, l’entreprise peut faire tous ses
facteurs de production. L’entreprise choisit
la combinaison de facteurs qui minimise son
coût de production pour une quantité de
production donnée. Nous chercherons à
comprendre la relation entre les coûts de
long terme et le niveau de production et
comment le coût s’intègre dans la décision
de production.
Les coûts de long terme:
Le coût d’usage du capital
Les entreprises louent souvent leur équipement, leurs
immeubles, ou les autres facteurs du processus de
production. En d’autres occasion, ce capital est acheté.
L’entreprise en achetant le capital renonce à un
rendement financier (dans le cas d’un placement
financier). Cet intérêt est coût d’opportunité qui doit être
pris en compte. Ainsi, le coût d’usage du capital (le
coût annuel de la possession et de l’utilisation du capital)
est donné par la somme de la dépréciation économique et
des intérêts (cad du rendement financier) qui auraient pu
être perçus si l’argent avait été investi ailleurs.
Coûts d’usage du capital= Dépréciation
économique+ (tx d’intérêt)*(valeur du capital)
Les coûts de long terme:
Le coût d’usage du capital (2)
Coûts d’usage du capital= Dépréciation économique+
(tx d’intérêt)*(valeur du capital)
Nous pouvons également écrire le coût d’usage du
capital comme un taux par franc de capital:
r = taux de dépréciation + taux d’intérêt
Exemple:
Prenons le cas d’une compagnie aérienne qui souhaite
acquérir un Boeing pour 150 millions d’euros. La
durée de vie du Boeing étant de 30 ans et le coût
d’amortissement est de 5 millions par an. En cas de
placement dudit capital, la compagnie percevrait un
intérêt de 10%. Calculer le coût d’usage du capital.
Les coûts de long terme:
Le choix des facteurs et la minimisation du coût
Comment sélectionner les facteurs de productions
pour produire à un niveau donné en minimisant les
coûts?
La quantité de travail (mesuré en heures de
travail par an) et de capital (mesuré en
heures d’utilisation par an) dépendra de ces
prix. En situation de concurrence le prix du
salaire est simplement le taux de salaire, w.