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PROGRAMME DU COURS
La question de départ est de savoir ce que l’on entend par macroéconomie. Pour
traiter cette question, il faut partir de la science économique. Celle-ci est un domaine de la
connaissance économique qui étudie le bien être matériel qui se préoccupe de la manière donc
les ressources sont produites (production), reparties (répartition) et consommées
(consommation). Elle est une science sociale parce qu’elle étudie le comportement d’agents
qui poursuivent des objectifs qui leurs sont propres et qui sont en même temps soumis à des
contraintes que la société et les institutions leurs imposent ; c’est ce que ETMON
MALINVAUD résume en disant : « La science qui étudie comment les ressources rares
sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ». Elle
s’intéresse d’une part aux opérations essentielles qui sont : la production, la distribution et
la consommation des biens ; et d’autre part aux institutions et aux activités ayant pour
objet de faciliter ces opérations.
Le but de la science économique est d’expliquer et prévoir comme toute autre science.
Pour cela, la science économique fait appel aux lois de la logique et notamment le
raisonnement mathématique. Elle utilise l’analyse théorique et la recherche empirique.
Dans l’analyse théorique, elle part de quelques hypothèses initiales simples et tire les
conséquences qui en découlent nécessairement en employant le raisonnement déductif.
Par contre dans la recherche empirique, la science économique voudrait vérifier des
hypothèses et les conclusions de la théorie. Mais les deux types sont complémentaires car
c’est la théorie qui guide la recherche empirique.
Si l’on emploie les mathématiques en économie, celles-ci ne constituent pas une fin en
soit, mais un langage ou une série d’outils qui peuvent faciliter ou rendre plus rigoureuse
l’élaboration et l’exposition des théories économiques.
Le présent cours fait partie de l’analyse théorique (AT) qui elle-même se subdivise en
02 parties : l’analyse microéconomique (AMic) et l’analyse macroéconomique (AMa). Il
importe de ne pas confondre les deux types car, si les deux sont en évolution permanente,
chacune présente une spécificité.
Plusieurs points méritent d’être retenus. D’abord l’objet et la nature de cette analyse ;
ensuite sa démarche et enfin les grands traits de son développement.
1. L’objet:
L’AMIC a pour objet l’étude des comportements des agents économiques individuels,
spécialement les consommateurs, ménages, et entreprises. Elle postule que « c’est
l’agrégation de leurs comportements qui forme l’économie ».
Elle a également pour objet l’étude de leurs relations sur les différents marchés où
s’échangent les produits et les facteurs de production.
2. La nature de l’analyse microéconomique traditionnelle
L’AMic traditionnelle est une conception de l’économie élaborée par les économistes
néoclassiques, eux-mêmes inspirés par ADAM SMITH fondateur de la pensée économique
libérale.
Selon cette pensée, « une main invisible gouverne l’économie ; en recherchant
leurs intérêts propres, les individus œuvrent pour l’intérêt collectif ». Ces économistes
ont introduit le raisonnement sur les quantités additionnelles (quantités marginales).
L’AMic est à la fois explicative et normative. D’abord comme :
a. Science explicative
De ce point de vue, elle rend compte des comportements des agents et de l’interaction
de ces comportements. Elle enseigne comment les agents déterminent leurs comportements en
fonction des signaux que leurs renvoient l’environnent et le marché. Exemple : elle enseigne
que les choix d’un consommateur dépendent des prix d’un multiple bien qu’il peut acquérir de
ses ressources financières présentes et futures, de ses conditions d’emprunts bancaires etc…
Elle montre aussi comment ces comportements interagissent. Exemple : ce sont les
demandes exprimées par les ménages qui définissent les débouchés des entreprises produisant
les biens de consommation et inversement.
Avec l’analyse de l’ensemble du marché, elle permet de comprendre la logique de ces
interactions et d’expliquer comment simultanément se déterminent les prix et les quantités
échangées.
b. Science normative
De ce point de vue, elle étudie les modalités les plus favorables pour organiser la
production, la distribution et la consommation des biens et services. Cet aspect s’applique à
l’organisation et au fonctionnement des marchés du point de vue de l’efficacité dans
l’utilisation des ressources, mais aussi de l’équité dans la distribution des richesses.
Cet aspect intervient aussi lorsque certains acteurs de la vie économique sont
directement ou indirectement contrôlés par la puissance publique ; c’est le cas avec les
entreprises du secteur public.
1. Hypothèse de rationalité
Elle correspond à ce qu’on appelle le principe de rationalité selon lequel : « les
agents économiques sont supposés être caractérisés par des préférences ou des objectifs
qu’ils cherchent à atteindre tout en respectant des contraintes qui limitent les choix
possibles »
Dans le cas par exemple du consommateur, cela signifie que celui-ci cherche à tirer la
meilleure partie possible de son revenu en adoptant un comportement de dépenses, qui reflète
ses goûts, ici bruts compte tenu des biens sur le marché et du montant de son revenu.
Cela suppose donc que chaque agent a des objectifs bien déterminés. Ce sont ces
objectifs que la démarche microéconomique prend comme point de départ sans nullement
s’interroger sur ce qui les détermine, et enseigne comment les individus ou les organisations
agissent pour les atteindre le mieux possible.
.
Seuil d’équilibre avantageux
q
C. La nouvelle microéconomie
2. L’information asymétrique
La nouvelle microéconomie met aussi l’accent sur l’imperfection de l’information
contrairement à l’hypothèse néoclassique de concurrence pure et parfaite ou de transparence
du marché. A partir l’exemple du marché des voitures d’occasion, AKERLOF (1970), met
en évidence le phénomène de sélection ADVEST lié à l’asymétrie d’informations.
STIGLITZ et WEISS (1981) quant à eux ont mis en évidence ce phénomène sur le
marché du crédit.
ROTHSCHIELD et STIGLITZ (1976), ont montré le même phénomène sur le
marché des assurances.
La théorie des contrats ou des coûts de transaction développée par COSE (1937) et
WILLIAMSON, montre que « la forme organisationnelle des firmes de grande taille
permet de réduire de tels coûts ».Voilà pourquoi elles sont plus efficaces que le marché.
Avec la nouvelle économie, on ne peut plus affirmer que l’agrégation des
comportements individuels d’agents rationnels conduit à l’équilibre.
Les médias nous font ingurgiter des informations économiques que nous digérons
d’autant moins bien que nous manquons d’éléments de comparaisons pour apprécier
l’importance des chiffres clés et que nous connaissons mal ; la signification des sigles utilisés
· La terre est considérée comme un facteur qui n’est pas rare et donc moins significatif
sur le plan économique, elle est donnée surtout, quant à sa qualité et à sa richesse. Il
est néanmoins vrai qu’il se pose le problème de sa fertilité et de sa répartition entre les
hommes.
· Le travail par contre est un facteur rare parce que son obtention a un coût qui croît
avec le niveau de qualification de la main d’œuvre.
· Il en est de même du capital en tant qu’ensemble d’équipements, de machines (capital
technique), permettant de créer des biens, ou en tant qu’ensemble de moyens
financiers permettant de parvenir au même but (capital financier).
Un bien est un produit matériel résultant de l’activité, d’une manière générale les
économistes appellent bien, tout ce qui est capable de satisfaire un besoin et qui se caractérise
par la rareté. On distingue deux grands types de biens :
COLLECTION JUMEAUX BUSNESS CENTER Page 9
MAXIMA DE MACROECONOMIE I
Les biens de consommation sont ceux qui servent directement à la satisfaction d’un
besoin. Certains biens comme les produits alimentaires sont détruis sur une courte période
(biens périssables), d’autres sont détruis sur une longue période (biens durables) ; c’est le
cas notamment des appareils électro ménagers. Il existe aussi une catégorie intermédiaire de
biens appelés biens semi-durables.
Les biens de production sont ceux qui servent à produire d’autres biens qui peuvent
être utilisés au cours de plusieurs cycles de production.
Un service est un bien immatériel, et à ce titre, il n’est pas stockable, il est le résultat
d’une activité de production que l’on désigne par le même terme. En effet, il se caractérise par
une relation qui implique la simultanéité entre la production et la consommation.
L’offre de biens et des services produits se fait par leur vente sur un marché, ceux qui
se portent acquéreur par l’achat exercent une demande soit à des fins de consommation, soit à
des fins d’investissement.
« Dans une économie, l’offre de biens et de services doit être égale à la demande », les
ajustements se font par le jeu des exportations et des importations, dans le cas d’une économie
ouverte sur l’extérieur.
L’activité économique est exercée par les êtres humains ou agents organisés ou jouissant
d’une autonomie de décision pour poser des actes visant l’offre ou la demande d’un bien ou
service.
Afin, de pouvoir saisir l’activité de ces différents agents, les comptables nationaux les
regroupent en catégories appelées secteurs institutionnels. Ceux-ci constituent des
regroupements d’unités institutionnelles définies comme des centres élémentaires de décision
économique.
Le secteur des sociétés non financières regroupe l’ensemble des unités institutionnelles qui
sont des producteurs marchands dont, la fonction principale consiste à produire des services
non financiers et dont la fonction principale est de produire des biens et des services non
financiers et dont les opérations de répartition et les opérations financière sont séparées de
celle de leur propriétaire. Leurs ressources proviennent essentiellement de la vente des biens
et services.
Ce secteur comprend :
· Les sociétés privées : (Les sociétés des capitaux, les sociétés anonymes, les sociétés à
responsabilité limitée, les sociétés anonymes, le groupement d’intérêt économique (GIE)
et les quasi-sociétés privées) représentées par les succursales. Les bureaux, les entreprises
privées étrangères, les chantiers de longue durée au Cameroun, ainsi que les institutions à
but lucratif, au service des sociétés non financières (syndicats patronaux) ;
· Les sociétés publiques : (CMAIRCO) qui sont contrôlées par l’Etat et les quasi-sociétés
publiques qui appartiennent directement à des administrations.
· Les entreprises individuelles (agriculteurs, artisan, commerçants, professions libérales)
n’entrent pas dans cette catégorie si elles n’ont de forme juridique de sociétés.
2. Les ménages (y compris les entreprises individuelles)
Ce secteur comprend l’ensemble des individus ou groupe d’individus considérés tant dans
leur fonction de consommation que dans celle éventuelle d’entrepreneur produisant des biens
marchands ou des services financiers, et non financiers marchands. Dans leur fonction de
consommation, les ménages sont des individus ou groupe d’individus demeurant sous le
même toit. Dans leur fonction de production, on trouve des entreprises individuelles, les
ménages traditionnels, les membres d’ordre religieux, les personnes âgées vivant en maison
de retraite dont le patrimoine et les décisions économiques sont très imbriqués (mélangées).
Dans leur fonction de production on trouve on trouve les entreprises individuelles dont le
patrimoine, et les décisions économiques sont très imbriqués (impliqués) c’est par exemple :
l’agriculture, le boulanger dès l’instant ils n’ont pas la forme juridique d’une société. Or,
comme entreprise individuelle, les ménages ont une fonction de production ; à travers leur
fonction de production de biens et de service non financier à usage propre à savoir : les
services de logement produits par les propriétaires occupant, services domestiques résultant
de l’emploi du personnel rémunéré. Leurs ressources proviennent principalement de la
rémunération des facteurs de production (travail, capital, terre) et les transferts réalisés par
o Les administrations publiques centrales qui regroupent l’Etat et les organismes divers
d’administration centrale (Etat, Universités)
L’Etat est constitué de l’ensemble des services administratifs dont les dépenses et les recettes
sont retracées dans le texte de loi ou loi de finance communément appelée budget. Les
organismes divers d’administration centrale disposent de l’autonomie financière. Leurs
ressources sont constituées pour l’essentiel de subventions de l’Etat ou des contributions
obligatoires, c’est le cas des Universités d’Etat
o Les administrations publiques locales qui ont par contre par définition, un financement
local et une action limitée à une partie du territoire national. On y trouve les collectivités
locales et les organismes divers d’administration locale. (Commune, département,
Région)
Les collectivités locales comprennent les régions, les départements, les arrondissements, les
communes et les organismes qui en émanent.
o Les administrations de sécurité sociale qui comprennent non seulement les régimes
d’assurance, mais également les organismes dépendants de ces régimes (hôpitaux
publiques).
4. Les institutions (sans but lucratif ou services des ménages)
Ce secteur regroupe l’ensemble des unités privées dotées de la personnalité juridiques qui
produisent des biens et service non marchands au profit du ménage. Les
ressourcesprincipales proviennent des contributions volontaires en espèce ou en nature
effectuées par les ménages en leur qualité de consommateur de versement de la part des
administrateurs publics ainsi que le revenu de la propriété. Ce secteur comprend :
Les organismes de charité et les associations de bienfaisance financés par des transferts en
espèces ou en nature provenant d’autres unités institutionnelles. Enfin, il faut bien retracer
toutes les opérations économiques effectuées avec l’étranger. Ceci est fait par l’intermédiaire
du compte reste du monde.
Les ressources principales et les commissions prélevées et les fonds nets dégagés de
l’intermédiation ou de l’activité financière. Cette unité constitutionnelle comprend :
- Les fonds de pensions couvrent de façon collective les risques et les besoins sociaux des
assurés. Ce sont des caisses que regroupent le personnel d’une même entreprise ou les
salariés d’une même branche ou d’une même profession et qui ont pour finalité de
constituer une épargne pour la retraite.
Comme ce secteur n’est pas caractérisé par une homogénéité de fonctions et de ressources
principales ; il n’est pas un secteur institutionnel au sens propre du terme. Les comptes du
reste du monde retracent les relations économiques entre les unités qui font partie du territoire
économique et celles qui n’en font pas partie.
On peut saisir l’activité économique des différent Secteurs Institutionnels (SI) que nous
venons de présenter au travers de 03 grande catégories d’opérations :
- Les opérations sur les produits (les opérations sur biens et service) ;
- Les opérations de répartition ;
- Les opérations financières ;
- Les autres opérations (qui ne relèvent pas des 3 catégories citées)
On désigne par opération sur produit toutes les opérations qui décrivent et expliquent
l’origine et l’utilisation des biens et services pendant la période considérée.
a. La production (P) :
C’est la création des biens et services. Elle est définie comme l’activité exercée sous le
contrôle et la responsabilité d’une unité institutionnelle qui combine des ressources en main
d’œuvre, capital et biens et services pour fabriquer des biens, pour fournir des services.
1. La production marchande:
VA = Production - CI
En ce qui concerne l’activité commerciale, elle ne fournit pas un produit au commerce en tant
que tel. Mais, elle n’en demeure pas moins productive pour autant. On mesure les services du
commerce par les marges commerciales (MC).
MC = Prix de Vente – prix d’Achat
Dire que la production du commerce est égale aux MC revient à écrire l’équilibre :
Production – MC = 0
b. Consommation finale (CF):
La consommation finale comprend la consommation effective et les dépenses des
consommations finales des ménages. Pour l’économiste, la consommation finale se définit par
la valeur des biens et services utilisés pour la satisfaction des besoins humains. Ces besoins
sont ouverts par la consommation des biens et services individuels des ménages, par la
consommation des biens et services collectifs fournis simultanément à l’ensemble des
membres de la collectivité par les administrations et par la consommation des services
individuels proposés par les administrations publiques à des ménages que l’on peut
précisément identifier.
Cependant, les ménages ne supportent pas directement le poids financier de l’intégralité de
leur consommation en raison de prise en charge partielle par la collectivité sous forme de
services gratuits ou de remboursement.
C’est une autre utilisation possible du produit. Les exportations constituent la valeur des biens
et services fournis par des résidents et des non résidents à titre onéreux ou gratuit.
Symétriquement, les importations (M) correspondent à la valeur des biens et services fournis
par des agents résidents à ceux non résidents.
B. L’EQUILIBRE RESSOURCES EMPLOIS:
Dans la mesure où il existe au regard de chaque produit crée par la production ou importé un
usage sous forme de CF, CI, FBC, ou exportation et importation, on pourrait imaginer
d’établir produit par produit, un équilibre physique entre la somme des ressources et la somme
des emplois. Partons de la définition des ressources (R) et des emplois (E). P + M =
Ressources. CI + CF + FBCF + DS +X = Emplois. L’équilibre s’écrit : P + M = CI + CF +
FBCF + DS + C
Pour un produit donné l’équilibre ci-dessus des ressources et des emplois est nécessairement
vérifié. Mais, il importe de bien comprendre qu’il s’agit là d’un équilibre comptable et non
d’un équilibre économique. Etant donné l’hétérogénéité des produits figurant dans un poste de
la nomenclature, on exprime les ressources et els emplois en unité monétaire. Ce sont les prix
du marché qui sont retenus. Ainsi, pour la production P se sont les produits vendus par les
producteurs qui sont considérés. Pour les importations (M) se sont les prix de départ douanes
qui sont considérés. Alors que pour les emplois, on retient les prix payés par les utilisateurs.
Cette règle conduit à un déséquilibre de l’égalité des ressources et des emplois en raison de la
disparité des prix retenus de part et d’autre de l’égalité.
En effet, les MC (Marges Commerciales), les droits de douane (DD) et dans certain cas, la
taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sont souvent incorporés au prix d’acquisition des produits
par les utilisateurs.
Pour éviter ce déséquilibre il faut corriger la différence. On obtient ainsi pour chaque
produit l’équilibre comptable des emplois et des ressources suivants : P + M + MC + DD +
TVA = CI + CF + FBCF + DS + X (2).
La relation (2) conduit à l’expression de l’équilibre comptable global dans l’économie. Il
suffit d’introduire la notion de valeur ajoutée. VA = P – CI (3). Et la notion d’équilibre liée
à l’activité commerciale c’est-à-dire à la production du commerce égale aux MC (Production
du commerce = MC) donc P – MC = 0 (4). En additionnant membre par membre, la relation
(2) de l’équilibre des autres produits avec la relation (4) de l’équilibre du service de
commerce on obtient : P + M + TVA + DD = CI + CF + FBCF + DS + X (5).
On remarque que les MC ont disparu. Elles apparaissent de part et d’autre de l’égalité et
donc salubres. Par contre P reste et symbolise maintenant la somme des productions de toutes
les branches qu’elles soient économiques ou commerciales. Mais, ici P n’implique pas
exactement quelle quantité de produits l’économie e véritablement disposée.
En effet, une partie des produits a été utilisée comme CI c’est-à-dire pour produire ces
mêmes ressources. En retranchant de chaque membre de la relation (5), la consommation
intermédiaire nous aurons :
VA + M + TVA + DD = CF + FBCF + DS + X
VA + TVA + DD = CF 9 FBCF + DS + (X – M) (6).
La relation (6) montre que le membre de gauche représente la valeur des biens et services
produits par les unités résidentes et qui sont disponibles par des emplois finals. Il désigne le
a. Les opérations de répartition primaire du revenu entre les salariés, les détenteurs
du capital et les administrations publiques:
Le poste rémunération des salariés correspond aux versements effectués par les employeurs
en espèce et en nature, bénéficiant directement aux salariés et constituant la contre partie de
leur travail. Il comprend :
- Les salaires et traitement brut constitué des salaires directs et des primes diverses
reçus (13ième mois, prime des résultats, pourboires).
- Les avantages en nature (biens et services fournis gratuitement ou à prix réduit comme
les repas, boissons, logement, véhicules de service…) ;
- Les cotisations sociales effectives à la charge des employeurs qui sont versées par les
employeurs aux organismes de sécurité sociale en vertu des dispositions légales ou
conventionnelles et qui s ont destinés à la couverture des risques sociaux (maladies,
chômage, retraite, invalidités…) ;
- Les cotisations sociales imputées à la charge des employeurs qui représente la
contrepartie des prestations sociaux fournies directement par les employeurs à leurs
salariés et leur famille sans qu’il n’y ait recours à un organisme d’assurance ou à un
fonds particulier. Figure dans cette catégorie les compléments de salaire que les
employeurs continuent de verser en cas de maladie, accident de travail, maternité.
Ces revenus participent à la répartition primaire sans que ces revenus soient directement liés à
l’exercice d’une activité de production par leur titulaire. Ils sont reçus par le propriétaire d’un
actif financier ou corporel en échange de sa mise à la disposition d’autres agents à
l’exception des loyers de logements considérés comme l’achat d’un service.
La rubrique est constituée des revenus suivants :
- Les intérêts rémunérés le prêteur d’un capital financier placé sous forme d’un dépôt,
d’un crédit, d’un titre ;
- Les revenus distribués des sociétés comprennent les dividendes perçus par les
actionnaires ;
- Les revenus de la propriété attribuées aux actionnaires correspondent aux revenus que
décrivent les sociétés d’assurance et els fonds de pension du placement de leur
provision technique ;
- Les loyers de terrains et des gisements de certaines ressources sont reçu d’un locataire
par un propriétaire financier ou le propriétaire de gisement.
3. Les impôts et subventions sur la production et les importations :
Les impôts sur la production et les importations sont des versements obligatoires sans
contrepartie effectuée à des administrations publiques qui frappent la production,
l’importation des biens et services, l’emploi de la main d’œuvre, la propriété ou l’utilisation
de terrains, bâtiments ou autre actifs utilisés à des fins de production.
Ces impôts ne sont donc pas liés à la réalisation d’un bénéfice d’exploitation et ils majorent
pour l’acheteur le prix d’acquisition du bien ou du service. Il y a donc :
- Les impôts sur les produits dus par unité de biens ou de service produits échangés,
vendus ou importés. Ce qui inclut la TVA, les impôts et droits sur les importations et
de très nombreux autres impôts sur les produits qui sont supportés en dernier ressort
par les acheteurs ;
- Les autres impôts sur la production englobent tous les autres impôts que les
entreprises supportent du fait de leurs activités de production indépendamment de la
quantité ou de la valeur des biens et services produits ou vendus.
Les subventions, opération symétrique des impôts précédent sont des transferts effectués par
les administrations publiques au bénéfice du producteur résident.
En allégeant les charges, les subventions permettent d’accroître la production d’abaisser les
prix, ou de rémunérer plus généreusement les facteurs de production utilisés. On distingue :
- Les subventions sur les produits versés par unité de biens ou de service produit ou
importé ;
- Les autres subventions sur la production telles que les subventions à l’emploi ou sur
les salaires.
b. Les opérations de redistribution :
Des mécanismes de redistribution ont pour effet de modifier la répartition primaire des
revenus par l’encaissement ou le paiement de transfert courant. Rappelons que les transferts
sont des opérations dans lesquelles une unité institutionnelle donne un bien, un service ou un
actif à une autre unité institutionnelle sans recevoir de contrepartie. Il existe trois catégories
de transfert courant : Les impôts courants sur le revenu et le patrimoine, les cotisations et les
prestations sociales, les autres transferts courants.
Ils sont constitués des versements obligatoires sans contre partie prélevées périodiquement
par les administrations publiques sur le revenu et le patrimoine des agents. Ils se décomposent
en :
· Impôts sur le revenu : Ils frappent l’ensemble des revenus, les bénéfices et les gains
en capital des ménages et des sociétés.
· Autres impôts courants : Cette rubrique comprend en particulier les impôts sur la
propriété.
2- Les cotisations et prestations sociales.
Ils regroupent un ensemble assez hétérogène d’opérations de répartition qui ne sont pas
liées à la production et ne répondent pas à un impératif de redistribution. Les principales sont :
Les opérations financières sont des opérations sur actifs et passifs financiers se déroulant
entre les unités institutionnelles résidentes te le reste du monde. Ces opérations ont effet de
modifier le patrimoine financier des unités institutionnelles à la foi sa composition et dans son
montant.
Les opérations financières des secteurs institutionnelles sont enregistrées dans leurs
comptes financiers, les comptes financiers au tableau des opérations financiers (TOF)
présentent de manière détaillée les flux ainsi que les encours d’actif et passif financiers des
différents secteurs institutionnelles.
Un dépôt constitue une créance de son débiteur sur l’établissement de crédit gérant le
dépôt. Dans tout ces cas, l’augmentation d’un actif a pour contrepartie le gonflement d’un
passif, et symétriquement l’extinction d’une dette fait disparaitre la créance correspondant. En
vertu du principe de la partie double, chaque opération financière a pour nature un contre
partie réelle ou financière.
- services mais, aussi des revenus dont la dépense doit permettre l’achat des produits.
s’agissant ders produits (biens et services), il faut prendre en compte les importations
qui augmentent les ressources en produits et les exportations qui sont une utilisation
possible des produits disponibles.
Quant aux revenus, ils ne sont pas dépensés pas dépensé tel quel par ceux qui les ont reçus
de la production. Leur répartition entre agents économiques est parfois modifiée par des
opérations de redistribution des revenus (impôts, cotisation sociale, prestation
sociale……) et par transferts de revenu avec du monde.
D’autres au contraire ont un besoin de financement par ce que leurs dépenses excédent
leurs ressources ; ils doivent alors augmenter leurs dettes par exemple en empruntant.
Ce sont ces statistiques qu’utilisent les économistes pour étudier l’économie ; ces
mêmes statistiques aident les décideurs politiques à suivre les évolutions économiques et à
formuler en conséquence les politiques les plus adéquats.
L’équilibre de tous les flux, et de tous les actifs et passifs y est présente et le tableau
économique d’ensemble permet de calculer les principaux agrégats. Le tableau économique
d’ensemble croise une nomenclature d’opérations en ligne et une nomenclature des secteurs
en colonne.
La lecture en ligne du TEE révèle un classement par type d’opérations. Chaque ligne
correspond à une opération ou a un solde comptable. L’ordre dans lequel apparaissent des
opérations correspond à celui de la séquence des trois familles de compte.
Les opérations figurants en haut du tableau sont celles du compte de production puis
viennent les opérations des comptes d’exploitation, du compte d’affectation du revenu
primaire. Cette série de compte permet de déterminer l’épargne des SI. Les opérations des
comptes d’accumulations (capital et financier) et les comptes de patrimoine figurent après
les opérations courantes.
L’épargne brute constitue le lieu entre les comptes courants et les comptes
d’accumulation. Le compte de capitaux enregistre les acquisitions nettes d’actifs non financier
Le compte financier décrit les variations d’actif et de passif financier des SI et du reste
du monde ventilé par type d’instrument financier.
Les comptes de patrimoine quantifient les stocks ou encours d’actifs et de passif détenus
au dus par des SI ainsi que les déterminants de leurs progression. On remarquera que chaque
ligne du tableau est équilibrée en emploi et en ressources pour les opérations courantes, en
variation d’actif et de passif pour des comptes d’accumulation et en actif et passif pour les
comptes de patrimoine.
Chaque partie droite et gauche du tableau est composée de colonnes représentant les 5
SI résidents plus l’ensemble de l’économie nationale, plus une colonne intéressant le reste du
monde.
La partie gauche du tableau est consacré aux emplois (pour les opérations courantes)
aux variations d’actif (pour les opérations des comptes d’accumulation) et aux actifs (pour les
opérations du compte de patrimoine).
La partie droite est consacrée respectivement aux ressources, variations des actifs et aux
passifs.
L’examen de la structure des comptes des différentes SI montre que pour certains, les
dépenses sont inférieures au revenu. Ceux-là disposent alors d’une capacité de financement
qui leur permet d’augmenter leurs créances en prêtant. Pour d’autres, les dépenses excédent
leur revenu, ils ont un besoin de financement et doivent par conséquent augmenter leur dette
empruntant.
Une vue d’ensemble de la structure des comptes des agents est indispensable à la
compréhension des déterminants des besoins et des capacités de financement.
Deux comptes permettent de retracer l’ensemble des opérations non financiers (sur
biens et services de répartition) et les opérations financières effectuées. Afin de faire
apparaitre pour chaque SI comment se forme le revenu et comment il est utilisé. Le compte
des opérations non financières fait l’objet d’un découpage. Cet éclatement donne naissance à
plusieurs comptes dont chacun regroupe théoriquement des opérations de même nature en
remplissant la même fonction.
Par convention comptable, les opérations non financières s’écrivent dans les comptes en
T (T) dont la partie gauche enregistre les emplois et la partie droite les ressources.
Lorsque l’opération se traduit par une sorte de monnaie, il est inscrit en emploie, elle est
par contre inscrite en ressource si elle correspond à une entrée de monnaie. S’agissant des
opérations financières, cette convention présente l’inconvénient de provoquer une perte
d’information. En effet, une ressource financière peut être obtenue, soit par un emprunt, soit
par le recouvrement d’un prêt consenti antérieurement.
Pour une banque par exemple, la réalisation d’un emprunt (sous forme de dépôt) aux
ménages avec simultanément un recouvrement ou remboursement de prêt par les sociétés se
traduit par l’inscription de deux opérations de nature très différentes du côté des ressources.
L’emprunt augmente les dettes de la banque alors que le recouvrement diminue les
créances qu’elles entrainent en même temps une modification de son patrimoine financier en
tant que stock de créances et de dettes. C’est pourquoi, le système élargi de la comptabilité
national n’enregistre pas les opérations financières en Emploi Ressource mais en variation de
créance à gauche et en variation de dette à droite.
Ainsi, l’emprunt augmente les dettes (variation positive des dettes) et le recouvrement
diminue les créances (variation négative).
Le tableau qui suit présente la séquence des comptes de chaque SI. Le mot PERUC
permet de mémoriser xx la succession de ces comptes.
La colonne économique nationale du TEE qui somme les montants des 5 secteurs
institutionnels résidents permet de lire les agrégats de l’économie nationale. Les agrégats sont
les grandeurs globales et synthétiques caractérisant l’activité de l’ensemble des agents
économiques dans un domaine particulier.
1. Définition
C’est un agrégat principal, il représente le résultat final de l’activité de production des
unités productives résidentes, c’est-à-dire la somme des richesses évaluées au prix du marché
généré par l’activité économique au cours de l’année civile. Il peut être calculé de 3 manières
selon que l’on privilégie l’option production ( activité ), l’option demande ( produit ) et l’option
revenu. Le PIB est calculé comme les valeurs ajoutées mesurées au prix du marché de toutes
les branches. Comme les valeurs ajoutées ( VA ) sont mesurées au prix de base. Dans l’optique
production on a:
PIB= åVA + Impôts sur les produits – subvention sur les produits
Dans l’optique de la demande, le PIB est la valeur des biens et services issus de la
production des unités résidentes et disponibles pour les emplois finals. On peut le calculer à
partir de l’équilibre général des ressources et emplois : PIB = å de la demande intérieur =
( CF + FBCF + D s + X - M )
Dans l’optique revenue, le PIB peut être obtenu comme la somme des revenus
primaires distribués par les unités résidentes :
sur sur
Technique d’approche
Contrairement à la production intérieure brute qui ne prend en compte que la production des
biens et services marchands, le PIB à cette production ajoute les services non marchands
fournis par les administrations et évaluées au coût des facteurs. On peut ainsi écrire :
Les économistes calculent le PIB qui évalue la quantité totale de biens et services
produit par une économie mais le PIB est-il une bonne mesure de bien-être économique ?
Prenons le cas d’une économie produisant deux biens : des plantains et des maniocs.
Le PIB peut donc augmenter aussi bien parce que les prix s’élèvent et les quantités
s’accroissent. Calculé de cette manière, le PIB n’est donc pas une bonne mesure du bien-être
économique. Il ne reflète pas de manière précise la mesure dans laquelle l’économie satisfait
effectivement les besoins des ménages des entreprises et des pouvoirs publics. Il suffit que
tous les prix doublent sana que les quantités se modifient pour que le PIB soit multiplié par
deux. Dans un tel cas, la capacité de l’économie à satisfaire la demande n’a nullement doublée
puisque la quantité de chacun des biens et services produit reste exactement à la même.
Le déflateur du PIB quant à lui est un indicateur Statistique qui mesure le prix de
l’unité caractéristique de production par rapport au cours de l’année de base.
Le PIB se différencie du PNB, celui-ci fait la distinction entre ce qui est produit par les
nationaux et ce qui est produit par les étrangers. Il comptabilise donc la production des
nationaux résidents dans le pays ainsi celle des nationaux se trouvant hors du territoire
national. Mais, il ne retient pas la production des étrangers sur le territoire national.
Il est facile à partir des données numériques du TEE de calculer les ratios significatifs
de l’activité de chacun des secteurs institutionnels.
1) Le taux de marge
Le taux de marge des sociétés non financières est calculé en reportant l’excédent brut
d’exploitation sur la valeur ajoutée du secteur. L’excédent brut d’exploitation représente le
reliquat restant aux sociétés après payement de leurs coûts directement liés à la production en
particulier, les consommations intermédiaires, les charges salariales, les impôts liés à la
production.
2) Le taux d’investissement
3) Le taux d’épargne
Il mesure la fraction de la valeur ajoutée créée par les sociétés et qui est conservée
sous forme d’épargne pour permettre notamment le financement des investissements.
4) Le taux d’autofinancement
Il indique quelle part de l’investissement est financée à partir des ressources dégagées par les
sociétés elles-mêmes.
Il est défini plus étroitement. Son numérateur ne comprend que sa capacité de financement.
L’écart entre le taux d’épargne et le taux d’épargne financier des ménages constitue donc
approximativement leur taux d’investissement.
Un certain nombre d’informations peuvent être collectées dans le compte des secteurs
institutionnels et être traduite par le calcul d’autres ratios mesurés par rapport au PIB :
- Taux de pression fiscale égale à la part des impôts perçus par les administrations
publiques sur le PIB
- Taux des cotisations perçues par les administrations de sécurité sociale sur le PIB
- Taux de prélèvement obligatoire effectif regroupant l’ensemble des prélèvements
fiscaux et sociaux.
Les économistes calculent le BIP qui évalue la quantité totale de biens et services
produits par une économie. Mais le BIP est-il pour autant une bonne mesure du bien être
économique ?
Prenons le cas d’une économie produisant deux biens les plantains et les maniocs. Le BIP est
la somme de la valeur de tous les plantains et de tous les maniocs.
Le BIP peut donc augmenter aussi bien par ce que les prix s’élèvent que les quantités
s’accroissent.
Calculer de cette manière, le BIP n’est donc pas une bonne mesure du bien être
économique. Il ne reflète pas de manière précise la mesure dans laquelle l’économie satisfait
effectivement les besoins des ménages des entreprises et des pouvoirs publics. Il faut que tout
les prix doubles sans que les quantités se modifient. Pour que le BIP soit multiplié par deux
(02) dans un tel cas, la capacité de l’économie à satisfaire la demande n’a nullement doublé
puisque, la quantité de chacun des biens et services produits reste exactement la même. Le
BIP mesuré ainsi est le BIP nominal.
Il mesure correctement le bien être économique, il faut en fait apprécier la production des
biens et services en neutralisant l’influence de la variation des prix. C’est le BIP réel :
Déflateur du BIP
On obtient donc :
Le BIP se différencie du PNB, celui-ci fait la distinction entre ce qui est produit par
les nationaux et ce qui est produit par les étrangers. Il comptabilise donc la production des
nationaux se trouvant dans le pays ainsi que celle des nationaux se trouvant hors du territoire
national. Mais il ne retient pas la production des étrangers sur le territoire national.
PNB = BIP + Revenu reçu du reste du monde – le revenu versé par le reste du monde
Il faut dire que le PNB est particulièrement significatif pour les pays en
développement très dépendant des capitaux étrangers.
Il représente l’ensemble des revenus primaires reçus par les agents résidents. Il agrège
les revenus primaire butes des secteurs institutionnels résidents, il est aussi calculé à partir du
BIP en le corrigeant du solde des flux du revenu entre les agents résident et le reste du monde.
RNB = BIP + Revenu des facteurs reçus du reste du monde (rémunération des salariés
revenu de la propriété) – revenu au reste du monde + subventions reçues du reste du
monde – importations versées au reste du monde
Il se calcule en agrégeant les soldes des comptes de distribution secondaire du revenu des
secteurs institutionnels résidents (le chiffre apparait dans la colonne économie nationale du
TEE). On peut également obtenir à partir du revenu effectué avec le reste du monde
RNDB=RNB + autres transferts reçus du reste du monde (impôt courant sur le revenu et
patrimoine – autre transfert versés au reste du monde (prestation et cotisation sociale autre
transfert courant)
(Prestation et cotisation sociale autre transfert courant, impôt courant sur le revenu et le
patrimoine).
Il est facile à partir des données numériques du TEE de calculer les ratios significatifs de
l’activité de chacun des secteurs institutionnels.
Le taux de marge des sociétés non financières est calculé en rapprochant l’excédent brut
d’exploitation. L’excédent brut d’exploitation représente le reliquat restant aux sociétés après
paiement de leurs coûts. (En particulier les consommations intermédiaires, charges salariales
et les impôts liés à la production).
Taux de marge
2. Le taux d’investissement :
3. Le taux d’épargne :
Ce taux mesure la fraction de la valeur ajoutée créé par les sociétés qui est conservée sous
forme d’épargne pour permettre notamment le financement des investissements.
4. Le taux d’autofinancement :
Il indique quel part de l’investissement est financé à partir des ressources dégagées par les
sociétés elle- mêmes.
Le taux d’épargne des ménages reporte leur épargne à leur revenu disponible brut.
Un certain nombre d’autres informations peuvent être collectées dans les comptes des
secteurs institutionnels et être traduits par le calcul d’autres ratios mesurés par rapport au
BIP :
L’équilibre des opérations sur produits est présenté d’une manière très globale dans le tableau
économique d’ensemble. On peut observer dans ce tableau les secteurs institutionnels qui
participent à la production à laquelle sont jointes les importations et les secteurs utilisateurs de
produits ainsi, que la nature de leurs emplois et les secteurs (intermédiaires ou financiers).
L’optique retenu dans le tableau entre différent, et beaucoup plus précis puisqu’elle s’appuie
sur les branches qui sont des ensembles techniquement homogènes. Le TEF récence les
diverses consommations intermédiaires des branches ainsi que les autres emplois en produits,
et il montre comment l’ensemble de ces emplois est satisfait par la production et les autres
ressources.
Le deuxième objectif du TES est de mettre en évidence les relations in industrielles aux
relations entre branches, et d’illustrer la dépendance ans laquelle se trouve chaque branche à
l’égard de ses approvisionnements et de ses débouchés. Ce point est essentiel à la prévision
économique.
Grâce au TES, on pourra déterminer quelle devra âtre la production de chaque branche pour
satisfaire une demande donnée, pour qu’il n’existe pas de surproduction ou au contraire de
goulets/ goulots d’étranglement au niveau de la fabrication. Pour illustrer l’utilité de cet outil,
on peut imaginer les répercutions que produiraient un changement de la demande finale d’un
produit donné. Par exemple : un accroissement de la consommation finale d’automobiles
induit par une baisse de la TVA.
Une telle demande conduira les constructeurs à accroître leur achat intermédiaire des
composants métalliques, plastiques, électroniques, pneumatiques…
Ces diverses branches auront à leur tour d’avantage d’achat à effectuer en amont et ainsi de
suite …. Il est donc essentiel de repérer par avance la provenance éventuelle de goulets
d’étranglement pour palier le risque de pénurie. De même, le tableau permettra d’évaluer
l’incidence des hausses de prix des matières premières importées. Non seulement ces
répercutions sont immédiates sur les coûts des branches concernées mais, les augmentations
vont se répercuter sur l’ensemble des productions où sont utilisés ces inputs devenus plus
coûteux.
Depuis son origine, la comptabilité nationale s’est non seulement efforcée de décrire
les grandes fonctions économiques retracées dans les opératioons sur biens et services et sans
opérations de réparations ; mais elle a cherché également à en décrire le financement. Cette
préocupation repose sur l’idée que l’on ne peut donner d’explications réellemement
satisfaisantes des phénomènes économiques, ni agir sur leur évolution si l’on omet d’analyser
la dimemsnion financière. C’est pourquoi les comptes relatifs à la production et à ses
em)plois et les comptes concernants la formation, et la répartition du revenu sont complétés
par des comptes concernant la formation sur la manière dont a assuré leur fina ncement. Le
TOF intègre les opérations financières qui décrivent les créances acquises ou cédés et les
dettes contractées ou rembourssées. En effet, les comptes non financiers des sociétés et quasi-
sociétés font apparaitre un besoin de financement. Les sociétés et quasi-sociétés doivent
augmenter leur endettement s’ils désirent régler pendant l’année des dépenses supérieures à
leurs recettes. Il faut pour cela que leurs dettes s’accroissent plus que leur créance.
non de leur montant. Chaque ligne est équilibré, le total des prêtes est par exemple égal au
total des emprunts pour une économie ouverte comme celle du Cameroun, il faut tenir
compte du reste du monde. On peut vérifier que en général, les ménages dégagent un excès
d’éépargne ou capacité de financement et les entreprises une insuffisance d’épargne d’où un
besoin de financement. C’est la fonction des institutions de crédit de jouer le rôme
d’intermédiaire entre unités excédentaires et unités déficitaires.
Si le PIB mesure la richesse crée au cours d’une periode, cette évaluation n’est pas
incontestable. On sait que le PIB prend en compte les activités marchandes et les activités non
marchandes par leur coût de production, mais le PIB ne comptabilise que les valeurs
monétaires et donne ainsi une vision partielle de la vie économique. Ainsi, échappe à tout
enregistrement, les services d’entraide, le bénévolat, l’activité interne au sein des familles.
Bien que dans un contexte de pénurie, la croissance du PIB puisse être perçue comme un
signe d’enrichissement et de meilleure satisfaction des besoins. Il faut aujourd’hui une forte
dose de naïveté pour assimiler croissance du PIB et amélioration du bien-être collectif.
L’amélioration du bonheur national ne procède pas uniquement de l’extension de grandeurs
monétaires (la qualité de la vie, celle de notre environnement, les conditions de travail…),
mais aussi d’autres conditions importantes. Telle et la raison pour laquelle d’autres indicateurs
sont calculés.
Le programme des nations unies pour le développement (PNUD) publie depuis 1990 un
rapport annuel sur le développement humain dans le monde contenant une batterie enrichie au
fil des ans d’indicateurs économiques, sociaux et environnementaux. En effet, la partie la plus
célèbre et pourtant rudimentaire, l’IDH (indicateur de Développement Humaine) dont la
diffusion mondiale a constitué un succès spectaculaire au delà des pays en développement et
auxquels ils étaient principalement destinés. Cet indicateur est tout simplement la moyenne
permettant de classer les pays sur une échelle de 0 à 1.
Le PNUD a par la suite publié annuellement trois autres indicateurs synthétiques d’abord
à partir de 1995 : l’ISDH (Indicateur Sexospécifique de Développement Humain) qui permet
d’évaluer les différences de situation des hommes et des femmes sous l’angle des trois critères
retenus pour caractériser le développement humain.
INTRODUCTION:
Le modèle revenu-dépense est une des schématisations les plus simplifiées du fonctionnement
de l’économie et de détermination de l’équilibre macroéconomique. Il explique la formation
de cet équilibre, principalement à partir de la fonction de consommation et considère
l’investissement comme une donnée. Alors même que les investissements de l’entreprise
dépendent de la situation économique qui prévaut. De ce fait, ce modèle présente des limites,
c’est la raison pour laquelle nous l’étudions en trois points :
La comptabilité nationale établit aussi un lien entre l’épargne et le revenu notamment à partir
de la notion de l’épargne brute des ménages. Celle-ci est, la différence entre le revenu
disponible brut des ménages et leur consommation finale. L’épargne apparait donc comme la
partie non consommée du revenu disponible du niveau macroéconomique, la notion d’épargne
recouvre l’épargne des ménages, l’épargne des entreprises, et celle des administrations.
Cependant, l’épargne des ménages joue un rôle prépondérant dans la détermination de
l’épargne nationale.
Les keynésiens souhaitent l’intervention de l’Etat pour, faciliter l’avancée économique (1929-
grande Bretagne pendant la crise économique).
« En général et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur consommation au fur
et à mesure que leur revenu varie mais dans une proportion donnée »
Elle est la forme sous laquelle Keynes définit la fonction de consommation. Elle s’énonce de
la manière suivante : « en moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître
leur consommation à mesure que leur revenu croît mais lors d’une quantité aussi grande que
l’accroissement du revenu » (1936 p 113 Keynes)
Keynes ne donne aucune justification théorique ni empirique à cette formulation. Elle tient
davantage du fait social ou de la sociologie.
Keynes écrit cette fonction de la manière suivante : C= ce qui conduit à une forme
incertaine.
Chez keynes, l’épargne est déterminée de façon résiduelle, elle est définie comme la partie
(2)
PMC + PMS = 1
De cette relation, nous pouvons dégager les relations suivantes :
Et de la même manière
(3)
ΔS = (K – 1) ΔI = ΔI ΔS = ΔI
Ainsi l’épargne n’est pas un préalable à, l’investissement, l’enchainement causal.
Elle suppose que, la décision de consommation sont prises sur la base du revenu permanent :
Elle suppose que, les décisions de consommations sont prises sur la base du revenu permanent
et que la consommation est proportionnelle à ce niveau soit milton Friedman
1957 a proposé cette interprétation de la fonction de consommation en s’appuyant sur la
théorie classique du choix du consommateur et notamment sur le calcul inter temporel de
l’utilité.
y y2 yn n
y1
R= 1 + 2
+ ... + n
=å t
1 +1 1 +1 1 +1 1+1 n 1 +1
Y p æç é 1 ù ö÷
n
= 1- ê
i çè ë 1 + i úû ÷ø
n
æ 1 ö
n Þ ¥ç ÷ Þ 0
è 1+ i ø
Yp
R= Þ Y p = Ri
i
n Yp 1
Si le revenu annuel est constant et égal à , alors, R =å t
=Y p å t
t =1 1+ i 1+ t
æ 1 ö Y
ç ÷ ® 0 et R = p
ç 1+ i n ÷ i
è ø
Soit
Dans ce cas, le revenu permanent est le revenu annuel du patrimoine. C'est-à-dire, le revenue
qui peut être consommé sans porter atteinte au patrimoine, mais dans la mesure où le
consommateur n’a pas une connaissance exacte de ces revenus l’avenir étant incertain ces
revenus futurs font l’objet d’anticipation qui peuvent se révéler inexactes.
Le revenu permanent correspond finalement à la fonction du revenu courant qui est considéré
comme stable et qui reflète ces anticipations. On appelle revenu transitoire YT la
différence entre le revenu courant de la période Yt et le revenu permanent .
·La consommation ;
En conséquence, il n’est pas possible de prévoir les effets d’une modification des dépenses
publiques.
Par contre, le multiplicateur monétaire est plus certain que le multiplicateur budgétaire c’est la
raison pour laquelle les monétaires recommandent une politiques monétaire de règle basée sur
la fixation d’un taux de croissance de la masse monétaire.
La théorie du cycle de vie part du constat que les productions du revenu dans le temps
présentent un profil qui dépense de l’âge. Ainsi, le revenu des agents augmente durant les
premières périodes d’activités, atteint un maximum de maturé mûrit et diminue plus ou moins
brutalement à l’âge de la retraite. Cette théorie considère par conséquence que l’évolution qui
tient compte de la structure par âge de la population. Il en résulte que l’évolution de ce cycle
explique la consommation. Elle détermine une fonction globale de consommation qui tient
compte de la structure par âge de la population. Il en résulte que, chaque que, chaque classe
d’âge a une fonction de consommation particulière dépendent de la manière dont se
combinent les ressources disponible à savoir :
·Le montant des actifs matériels accumulés durant les périodes précédentes
On considère la valeur totale des biens et services produits dans un pays au cours d’une année
c'est-à-dire dans le langage de la comptabilité nationale le PIB(Y). ce produit est égal à la
somme des revenus perçus par les agents à savoir : les ménages, les entreprises, les
administrations, etc. les différents emplois effectués avec le revenu sont : la consommation
finale des ménages (CFM), des administrations (G), l’investissement(I) et le solde net des
échanges avec le reste du monde soit les exportations (X)- les importations (M). L’équilibre
sur le marché des biens et services est donc donné par la relation :
(Economie ouverte)
1.Les échanges extérieurs sont constamment en équilibre c'est-à-dire X-M =0. En d’autres
termes que l’économie considéré est fermée (économie fermée).
2.L’état n’intervient pas dans la vie économique c'est-à-dire qu’on est en présence d’une
économie sans secteur public ou encore une économie de marché livrée à elle-même.
3.Le niveau de prix est constant ce qui signifie que les grandeurs considérées sont les
grandeurs réelles ou en volume. En d’autre terme, tous les ajustements se font par les
quantités.
4.Les investissements (I) des entreprises sont une variation exogène qui dépend
des anticipations des entreprises portant sur l’évolution future de l’activité
économique. Par contre, la consommation et le revenu sont des variables endogènes.
Le modèle s’écrit alors de la manière suivante :
1
C =Y Þ Y =aY + b + I 0 Û Y 1 - a =b + I 0 Þ Y = b + I0
1- a
que l’offre est passive et s’adopte à la demande. Le fonctionnement du modèle est donné par
graphique ci-dessus. Sur ce graphique la bissectrice issue de l’origine des axes représentent le
lieu géométrique de tous les points ou il y’a égalité d’équilibre.
1.Les limites
·Le modèle n’étudie par les conditions de production d’offre de biens et services. Il
suppose l’existence de facteurs de production inemployés qui permet de répondre à la
demande. Or l’activité économique peut être proche du plein emploi.
·L’investissement considéré dans le modèle comme une variable exogène fait l’objet de
décisions qui dépendent objectivement à la situation économique du moment.
En outre, des études réalisées sur les séries chronologiques courtes bien que conduisant à des
estimations assez conformes à la fonction de consommation keynésienne présente des
mauvaises qualités prévisionnelles sur série chronologique longue. Simon Kuznets (1946) a
obtenu par les Etats-Unis sur la période de 1869-1938 une fonction de consommation non
linéaire avec PmC sensiblement plus élevée que celle à court terme et égale à 0,86.
Cependant, les études en coupe instantanée semblent confirmer l’hypothèse (la consommation
croit moins vite que le revenu).
Cette théorie introduit le rôle des habitudes de consommation sous forme de retard
d’ajustement et d’une irréversibilité dans le comportement de consommation. Selon elle, s’il
est plus facile d’augmenter que de réduire sa consommation, le niveau de revenu atteint par le
passé exerce « un effet de crémaillère » sur la fonction de consommation de court terme. Cet
effet explique pourquoi la propension à consommer se comporte généralement de façon
contra cyclique à court terme et reste cyclique à long terme.
Dans le même ordre d’idée, Thomas Brown (1952) a introduit l’inertie du comportement en
appliquant la consommation courante par le revenu courant et la consommation de la période
précédente, laquelle illustre le rôle des habitudes de consommation. Ce qui résume par :
Plus le coefficient b est élevé plus la consommation passée exerce un effet de crémaillère
important sur la fonction courante.
Selon cette théorie, la propension à consommer des ménages dépend non seulement de son
revenu, mais également de l’effet de démonstration exercé par les ménages de catégorie
sociale supérieure qui poussent vers le haut la consommation des ménages non pas par son
revenu absolu mais par son revenu relatif rapporté au revenu moyen national. Elle soulève en
un temps le problème de la répartition du revenu.
La FBCF constitue la valeur des biens durables acquis par des unités de production. Par
capital, on entend un stock mesurant un ensemble de bien d’équipement qui au cours d’une
période donnée vient s’ajouter à ce stock.
Mais il ne s’agit pas d’un apport net puisque durant la période, les anciens équipements
perdent de leur valeur. L’expression FBCF signifie donc que l’investissement total brut sert
à compenser cette dépréciation.
Plusieurs analyses proposent des réponses à cette question. Nous nous limiterons d’une part à
la théorie dite de l’accélérateur et d’autre part à la théorie keynésienne et à ses prolongements.
La première théorie de l’investissement remonte à John CLARK (1917), elle est connu sous
le nom d’accélérateur, elle énonce que les entreprises investissent si leur déboucher
s’accroissent.
1.L’accélérateur simple
D’après le principe simple, le stock de capital à l’instant est relié à la production, e ;le
même égale à la production , elle-même égale à la demande pour un coefficient fixe v
résultant d’une contrainte technologique ou d’une rigidité des facteurs de productions soit
formellement et ainsi caractérise l’investissement net ou l’accroissement ou
stock de capital au cours du temps est une fonction linéaire des variations e la demande soit :
L’investissement net augmente lorsque la demande accéléré (le taux de croissance augmente)
et diminue lorsque la demande ralenti comme on peut voire sur le graphique.
- Le principe net ne dit pas s’il s’agit d’une relation de comportement des entrepreneurs
qui investissent en fonction de la demande ou d’une simple relation technologique
entre la production et le capital.
- Le lien entre les variations de la demande et l’investissement n’est pas aussi direct que
le principe le suppose, car les entrepreneurs peuvent avoir les capacités de
productions excédentaires de sorte que les fluctuations de la demande peuvent se
traduire uniquement par la variation du taux d’utilisation de ses capacités de
production.
L’accélérateur flexible
L’accélérateur flexible a été introduit dans l’analyse en 1954 par KOYCK, qui traduit l’inertie
de l’investissement et montre que celui-ci s’ajuste avec retard aux variations de la demande
ou raison des cours et installations de nouvelles capacités productives et d’injustement retardé
des anticipations des demandes des entreprises.
Il apparait que l’investissement net est relié au niveau de la demande courante et à non à sa
variation comme le montre l’accélérateur simple.
R R1 R Rt
2 2
+ 3
+ ... + t
1- i 1+ I 1+ i 1+ i
n
Rt år
å 1+i
T
t
VAN + - 1 + t
t =1 1+T
L’analyse Keynésienne présente un avantage pour les éléments nouveaux qu’elle introduit et
les prolongements qu’elle a fait l’objet.
1. L’analyse Keynésienne
Dans la théorie globale, Keynes pose d’emblée que l’investissement est profitable tant que
son rendement dépasse son coût, or nous savons qu’investir c’est dépenser aujourd’hui dans le
futur des recettes étalés dans le temps.
Le décalage de temps qui existe entre le moment de dépense et celui où les recettes perçues
conduit à la détermination de ce que l’on appelle la valeur actualisée nette (VAN) de
l’investissement.
Autrement dit, un projet est rentable lorsque l’efficacité marginale du capital est
supérieure au taux d’intérêt en vigueur et de rembourser son créancier en restant avec une
marge positive. Mais, Keynes introduit la notion d’efficacité marginale du capital ou est
supérieure au taux d’intérêt.
Le coefficient q est défini comme le rapport entre la valeur boursière de la firme (V) et sa
valeur comptable, c'est-à-dire la valeur de remplacement de son capital k.
Exemple : lorsque par exemple les banques réduisent les offres de crédits aux entreprises,
ce qui accroît la contrainte de financement.
Remarque :
CONCLUSION
i = Le Taux d’intérêt
Cette écriture montre que l’investissement est une fonction décroissante du taux d’intérêt , on
peut donc réécrire le modèle revenu dépenser de la manière suivante :
C0 + E 1
Y= - ei
1- a 1- a
p
V
q = =1 + i = =
K p 1+ i r
Remarque :
C’est la raison pour laquelle des auteurs camerounais ARROW 1968 parlent de l’existence «
d’effets de seuil » dans la décision d’investissement. Cela signifie que l’entreprise ne peut
désinvestir elle attendra avant d’investir que la demande ce seuil afin de ne pas être amené
sur accumulé le capital s’agissant du mode de financement, on reconnaît que la politique
monétaire agit du crédit lorsque les banques réduisent par exemple l’offre des crédits aux
entreprises de ce qui accroit la contrainte de financement de l’investissement.
La balance de paiement est un tableau qui récence l’ensemble des transactions économiques et
financières survenus au cours d’une année entre une économie et le reste du monde, dit
autrement entre les résidents et les non résidents d’un pays.
Le problème de l’analyse de l’équilibre de la balance de paiement est au centre des relations
économiques internationales.
En effet, l’activité économique d’un pays se juge en fonction de deux équilibre, l’un interne
(l’équilibre du secteur privé I =S, et équilibre budgétaire T=G) l’autre externe (l’équilibre de
la balance de paiement).
Sa présentation générale est conforme aux recommandations de la cinquième édition du
manuel de la balance de paiement).
Sa présentation générale est conforme aux recommandations de la cinquième édition du
manuel de la balance de paiement du FMI.
A ce titre, la balance de paiement constitue une meilleure synthèse comptable des
options avec le reste du monde permettant d’analyser l’équilibre externe d’un pays.
La saisie des opérations de transaction obéit à des propres comptables mais elle conduit à une
imperfection de la balance de paiement justifie l’existence de la rubrique erreur et omission.
La base d’élaboration de la balance de paiement repose soit sur les transactions elles-mêmes,
soit sur les règlements. Dans le premier cas, on saisit les transactions elles-mêmes par
exemple, pour les exportations ou les importations de marchandises dès l’instant où elles sont
considérées comme accomplies.
Les crédits sont inscrits à gauche et les débits à droite. Les comptes sont présentés en
termes de flux net sur l’année et non en termes d’encours.
Plus simplement, la balance de paiement enregistre en crédit toutes les opérations qui
aboutissent à des entrées de capitaux et qui procurent des devises au pays. Elle enregistre en
débit toutes les opérations qui aboutissent à des sorties de capitaux et qui lui font perdre des
devises.
Les différences entre les débits et les crédits des différentes catégories d’opération
donnent des soldes qui sont regroupés en soldes significatifs.
Balance flux non monétaires – balance des règlements officiels = 0. Mais cette égalité
n’est jamais vérifiée, c’est la raison pour laquelle il existe une rubrique dite erreur et omission
permettant de faire l’ajustement.
Le poste erreur et omission sert à prendre en compte les opérations mal recensées ou
non, les opérations volontairement non déclarées et enfin les surfacturations ou les sous
facturations.
SEANCE 1