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Mesdames,
énie : Promotion spéciale 2022 ! Etudiants, Etudiantes,
Mesdemoiselles, Messieurs, par ici s’il vous plaît. Tout le monde est là ? Bien,
allons-y :
1Page
Sommaire
INTRODUCTION AU DROIT
COURS...........................................................................................
4
ANCIENS
SUJETS…...................................................................11
HISTOIRES DES FAITS ÉCONOMIQUE
COURS…….................................................................................2
2
ANCIENS
SUJETS......................................................................41
INFORMATIQUE
COURS.........................................................................................6
1
TD +
CORRIGES.........................................................................93
ANCIENS
SUJETS......................................................................99
ANCIENS
SUJETS......................................................................117
INITIATION A L’ENTREPRENEURIAT
COURS.........................................................................................1
11
ANCIENS
SUJETS......................................................................117
MICROÉCONOMIE
COURS.........................................................................................1
31
ANCIENS TD ET
GALOP...........................................................167
ANCIENS
SUJETS......................................................................176
MACROÉCONOMIE
COURS.........................................................................................1
91
TD ET
CORRIGES......................................................................231
GALOP D’ESSAI ET
CORRIGES..............................................255
ANCIENS
SUJETS......................................................................260
SAISON 1 :
ENVIRONNEMENT
JURIDIQUE
3Page ET ECONOMIQUES
7 Crédits
Episode 1 : Introduction au droit (3
Crédits)
Episode 1 :
INTRODUCTION AU DROIT (3 Crédits)
I. METHODOLOGIES
4Page L’introduction au droit ou encore l’initiation au droit inscrite en science économique L1 vaut son
pesant d’or à plus d’un titre. Premièrement, aucune science ne saurait s’affranchir du droit, encore
moins la science économique qui ne saurait exister sans environnement juridique ; parce
qu’inéluctablement encadrée par des normes juridiques. Le droit devient de ce fait pour l’économiste
celui dont il ne doit ignorer lorsque non seulement il est en train d’analyser les phénomènes
économiques, mais surtout quand il est en train de les pratiquer. Deuxièmement, disons que la première
utilité du droit fonde la seconde qui est la valeur attribuée à la matière. Nous remarquons que le droit à
lui seul comporte 3 crédits ; c’est à dire capable de vous faire réussir ou de vous faire échouer. Ce
précieux document vous présente de ce fait de manière succincte les contours et les détours de la
matière dans l’optique que vous soyez nom seulement capable d’arracher les 3 crédits de l’unité de
valeur, mais surtout que vous soyez capables de la valider avec la manière. Ceci commence par la
maitrise de certaines données méthodologiques.
L’épreuve de droit à l’examen vient principalement sur questions théoriques et exceptionnellement sur
cas pratiques.
Elles paraissent faciles d’entrée de jeux soit parce qu’on a l’habitude de les traiter, soit parce qu’elles
sont facilement saisissables. Peut-être aviez-vous raison, mais le plus important ici c’est d’éviter
quelques pièges :
L’exemple de résolution de questions théoriques-vous est donné dans la correction des épreuves
d’examen à la fin des cours.
• Le cas pratique :
Le cas pratique à ceci de particulier c’est qu’il permet de comprendre un problème juridique et de le
traiter au travers d’une histoire racontée. Il comprend généralement 04 parties :
Néanmoins, cette méthodologie n’est pas de rigueur chez l’économiste du niveau 1 mais son respect
peut lui faire engranger d’énormes points même si le fond n’y est pas. L’exemple de correction
d’épreuve de cas pratique vous sera donné dans nos séances de répétitions ou dans les sujets d’examen
traités dans ce document.
INTRODUCTION GENERALE
Réponse :
5Page La notion de droit est polysémique dont l’appréhension nécessite le contexte.
D’abord dans un premier contexte, le droit est généralement employé au singulier on dit le « droit »
c’est
l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société. Il est encore appelé droit objectif parce que
c’est un droit pris collectivement, caractérisé en principe par son caractère général et impersonnel.
Exemple : le droit du travail, le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit de la famille etc.
Ensuite dans un deuxième contexte, le droit est généralement employé au pluriel, on dit « les droits »
c’est l’ensemble des prérogatives, des facultés, mieux encore des avantages dont dispose une
personne et dont elle peut se prévaloir. Ce droit est aussi appelé droit subjectif parce qu’il appartient
directement au sujet de droit, c’est un droit pris individuellement. C’est l’exemple du droit à la vie, le
droit au travail, le droit à l’éducation etc.
Enfin dans un troisième contexte, le droit peut s’écrire avec « D » et s’appréhender comme une
science, c’est-à-dire la science juridique étudiant de ce fait le droit objectif (première partie du
cours) et le droit subjectif (seconde partie du cours).
NB : ne pas confondre la définition du droit et celle de la règle de droit. Car la dernière est déjà
contextualisée et se défini comme le droit objectif.
Réponse :
Le droit objectif est l’ensemble de normes juridiques régissant les relations sociétales, le droit
subjectif quant à lui est l’ensemble de privilèges ou des avantages reconnus à une personne ou à un
sujet de droit. Néanmoins, le droit objectif est la source du droit subjectif. Il ne saurait exister de
droit subjectif sans une justification au niveau du droit objectif. C’est-à-dire que l’un est le
fondement de l’autre.
Exemple : si on prend le droit du travail qui est un droit objectif nous y retrouverons à l’intérieur de
ce droit une multitude de droits subjectifs reconnus à l’employeur et à l’employé. Notamment le
droit pour l’employeur d’organiser le travail, et le droit pour l’employé de bénéficier d’une
rémunération.
Réponse :
La règle de droit se définissant comme l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société peut
s’identifier au travers des caractères suivants :
- Le caractère général et impersonnel qui signifie qu’en principe, quand la règle de droit est édictée,
elle ne désigne pas un individu ni un groupe d’individus nommément désigné. Raison pour laquelle
devant la plupart des règles de droit on y retrouve des vocables désignant la généralité comme : tous,
nul,
quiconque etc. Cela ne voudrait pas pour autant dire qu’il n’existe pas de règle de droit à portée
individuelle, encore moins que ce caractère nous permet d’identifier de manière absolue la règle de
droit ; parce que, indiscutablement, d’autres normes de conduite sociale comportent aussi ce même
caractère notamment la règle religieuse, d’où la nécessité de se tourner vers un autre caractère.
6Page - Le caractère permanent de la règle de droit qui signifie que la règle de droit subsiste dans le
temps.
Elle s’est appliquée aux générations passées, elle s’applique aux générations présentes et elle
s’appliquera aux générations futures jusqu’à ce qu’elle soit modifiée, annulée ou abrogée.
- La règle de droit est obligatoire ou coercitive ou encore contraignante c’est-à-dire, quand elle est
élaborée tout individu doit la respecter de peur d’être sanctionné. Une sanction qui est socialement
organisée c’est-à-dire édictée par la puissance publique et assurée par elle.
Au moins ce caractère spécifie la règle de droit vis-à-vis de d’autres normes de conduite sociale mais
remarquons que ce ne sont pas toute les règles de droit qui ont une sanction étatique. C’est le cas du
droit international.
D’où la nécessité de rechercher l’identité de la règle de droit dans ses finalités.
Réponse :
après avoir défini la règle de droit comme l’avoir fait plus haut, vous diriez que le droit recherche la
paix, la justice, l’égalité, la sécurité, le sentiment de quiétude etc. Nous remarquons que d’autres
normes de conduite sociale ont des mêmes finalités que le droit comme la règle religieuse et la
morale, Essayons maintenant de comparer le droit avec chaque norme de conduite sociale.
- LE DROIT ET LA RELIGION
Le droit est l’ensemble des règles juridiques régissant les rapports sociaux alors que la religion peut
s’assimiler à l’étude des écrits sacrés.
• Au niveau de leurs sources : La source du droit est étatique alors que la règle religieuse découle
des saintes écritures.
• Au niveau des sanctions : La sanction en droit est socialement organisée externe alors que la
sanction en religion est divine.
• Au niveau de leurs finalités : Le droit recherche la paix, la justice, l’égalité etc. alors que la
religion recherche premièrement à mettre l’Homme en harmonie avec Dieu ou les dieux.
Remarquons qu’il existe certaines règles de droit inspirées de la religion notamment les règles
relatives au vol, à l’adultère, au meurtre etc.
- LE DROIT ET LA MORALE
Remarquons qu’il existe certaines règles de droit inspirées de la morale notamment les règles
relatives à
l’éthique et à l’obligation de porter secours.
- LE DROIT ET LA JUSTICE
Le droit a pour finalité la justice, mais le droit n’est toujours pas juste. L’exemple du droit de
7Page l’apartheid et la loi narziste
.
6- Quelles sont les familles de droit et les branches de droit que vous connaissez ?
Réponse :
a) Les familles de droit ou systèmes juridiques.
Nous avons plusieurs familles de droit notamment les familles anglo-saxon, romano germanique, de
droit socialiste (pratiqué par la Russie et ses pays satellitaires), et de droit dit islamique (pratiqué par
les pays dits islamiques), néanmoins nous étudierons les deux plus grandes familles qui sont les
premières :
- La famille anglo-saxonne :
• Elle est généralement pratiquée par des pays d’expression française, allemande, portugaise et
espagnole ;
• La principale source du droit est la loi ;
• Le droit est divisé aussi en deux mais plutôt en droit public et en droit privé.
- Le droit public qui étudie en principe les relations entre personnes publiques entre elles (l’Etat, les
collectivités territoriales décentralisées et les Etablissements publics) et les relations entre personnes
publiques et personnes privées. Comme branche du droit public on distingue le droit constitutionnel,
le droit administratif, le droit public financier, le droit international public.
- Le droit privé qui est le droit qui régit en principe les relations entre personnes privées comme les
individus, les personnes morales privées telles que les associations, les sociétés et les syndicats.
Comme branche du droit privé on a le droit civil, le droit commercial, le droit pénal.
Réponse :
Une source formelle est une source qui a une procédure visible d’élaboration du droit. On peut citer
hiérarchiquement :
- La constitution : de manière ramassée c’est la norme fondamentale, la loi des lois, la norme
suprême, la norme au-dessus de la pyramide des normes. Dont la suprématie est garantie par des
mécanismes politiques, mais surtout par le mécanisme juridictionnel au travers du principe de
constitutionnalité des lois défini comme le fait de veiller à la conformité des lois vis-à-vis de la
constitution. Ce rôle est attribué au Cameroun au Conseil constitutionnel.
- Les traités et accords internationaux : qui sont des conventions signées par des sujets de droit
international (les Etats, les organisations internationales). La place des conventions internationales
dans l’ordonnancement juridique interne est régie par l’art 45 de la Constitution révisée de 1996.
8Page La loi : c’est l’acte habituel du parlement fondé sur l’art 26 de la Constitution dont la procédure
d’élaboration est la suivante :
Réponse :
Le principe de non rétroactivité a été consacré par le Préambule de la Constitution selon lequel « la loi ne
peut avoir d’effet rétroactif » et l’art 2 du code civil qui dispose « la loi ne dispose que pour l’avenir ; elle
n’a point d’effets rétroactif ». Cela signifie que la loi en principe n’a d’effets que pour l’avenir, elle ne
rétroagit pas, elle n’est pas élaborée pour s’appliquer aux faits qui lui sont antérieurs. Exceptionnellement on a
les lois normalement rétroactives comme la loi pénale plus douce et les lois expressément rétroactives comme
les lois contractuelles et les mesures d’ordre public.
NB : La jurisprudence pour certains juristes apparait comme une source formelle parce qu’elle tend de nos
jours à être consacrée et pour d’autres elle est tout simplement à cheval entre une source formelle et une source
non formelle.
- Les principes généraux du droit : ce sont des règles à valeur universelles. EXP : nul n’est censé ignorer la
loi.
NB : une juridiction est un organe créé par l’Etat visant à trancher les litiges, dont les décisions
bénéficient de
l’autorité de la force jugée.
Les personnes physiques se sont des individus alors qu’une personne morale est une association de
plusieurs personnes physiques ayant la personnalité juridique et visant un intérêt commun. De ce fait
on distingue les personnes morales privées qui recherchent en principe dans leur agissements un intérêt
particulier (associations ; syndicats, sociétés) et personnes morales de droit public qui par leur
agissement recherchent en principe l’intérêt général de la société (l’Etat, les collectivités territoriales
décentralisées, les établissements publics)
Disparition : c’est la situation d’une personne qui s’est exposée à un péril pouvant mettre sa vie en
dangers (catastrophe naturelle ; incendie ; crash)
Absence : c’est lorsqu’ une personne est partie de son domicile ou sa résidence et depuis lors l’on n’a
plus de ses dernières nouvelles.
Domicile : c’est le lieu où l’on est sensé se retrouver juridiquement ou encore c’est le principal lieu
d’établissement d’une personne à ne pas confondre avec la RESIDENCE (qui est le lieu où l’on se
trouve de manière habituelle et non permanente) et l’HABITATION (qui est un lieu où l’on s’établit
de manière brève).
2- L’acquisition et la fin de la personnalité juridique par des personnes en passant par leurs
attributs.
Réponse :
Personnes
Personnes morales
physiques
Types de sujet de PERSONNES MORALES PERSONNES MORALES
INDIVIDU
droit PUBLIQUES PRIVEES
Réponses :
Droits patrimoniaux : ces sont des droits se trouvant dans le patrimoine et évaluables en argent ou
pécuniairement.
Droits extra patrimoniaux : droit se trouvant hors du patrimoine et ne peuvent pas être évalués en
argent.
Réponses :
On distingue les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux
✓ Les droits patrimoniaux sont constitués des droits réels ; les droits de créances ; les droits
incorporels.
• les droits réels sont des droits que l’on exerce directement sur le bien. On distingue les droits réels
principaux
Exp : la propriété (qui est le droit de jouir de la manière la plus absolue de son bien sans en faire un
usage prohibé par la loi et la réglementation) et les droits réels accessoires ex : le gage (affectation d’un
meuble en garantie d’une créance) et l’hypothèque (affectation d’un immeuble en garantie d’une
créance).
• les droits de créance sont des droits qui nous permettent d’exiger une chose à une personne ou
d’exiger une prestation.
Exp : la relation entre un débiteur et un créancier.
• les droits incorporels sont des biens immatériels ex : propriété intellectuelle et les droits d’auteur.
✓ Les droits extrapatrimoniaux sont constitués des droits de la personnalité ; les droits familiaux et
les
droits et liberté fondamentaux.
• Les droits de la personnalité : il s’agit de la protection de l’intégrité physique qui interdit toute
atteinte corporelle de l’homme comme les coups et blessures le viol et le meurtre mais
exceptionnellement l’intégrité de l’hommes peut être violées par le consentement de la victime, pour
des raisons médicales, sportives et en cas de légitime défense. La protection de l’intégrité morale est
l’interdiction de porter atteinte au mental d’autrui cela se traduit au travers du respect de la vie privée ;
du secret de la correspondance. Mais exceptionnellement cette intégrité peut être violée en cas de
consentement, du droit à l’histoire, à l’information.
• Les droits et libertés fondamentaux : liberté d’aller et venir ; liberté d’expressions etc.
Les caractères de la règle de droit permettent de la distinguer des autres règles de conduite sociale
notamment la morale. La plupart des caractères que revêt la règle de droit se trouve dans les autres
règles de conduite sociale. On peut donc distinguer les caractères communs : caractère générale,
abstrait et interpersonnels. L'on a également un caractère obligatoire qui permet de distinguer le droit
et la morale.
Ce qui fait la spécificité de la règle de droit par rapport aux autres règles de droit est son caractère
obligatoire. ... (2 points)
Le caractère obligatoire de la règle de droit signifie deux choses:
1Page - premièrement que la règle de droit s'impose à tous, elle exprime un ordre un commandement qui doit
être obéit de tous y compris de celui qu'il a édicté. (1,5 points)
- deuxièmement que la violation de la règle de droit entraîne des sanction civiles, pénales,
administratives etc.… (1,5 points)
3. Déterminer les caractères de la règle de droit contenue dans ces dispositions: (05 points)
- article 1 du code pénal : "la loi pénale s'impose à tous",
Les caractères contenus dans cet article sont: Le caractère général, impersonnel, abstrait, obligatoire.
-article 2279 du code civil : "en fait de meubles, possession vaut titre",
Les caractères contenus dans cet article sont: Le caractère général, impersonnel et abstrait.
Le caractère permanent de la règle de droit signifie qu'elle est durable et constante dans le temps. Cela
ne signifie pas que la règle de droit est impersonnelle. Elle a un début et une fin. La règle de droit
commence à prendre effet dès sa publication ou sa ratification. S'il est possible qu'elle s'applique aux
situations déjà existantes, la règle de droit à vocation à Régir les situations futures. Elle est
d'application constante pendant son existence point de ce fait, seul son approbation expresse OK si tu
mets un terme à son existence.
Réponse :
La notion de droit est polysémique dont l’appréhension sied d’être contextualisé.
D’abord dans un premier contexte, le droit est généralement employé au singulier on dit le « droit »
c’est
l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société. Il est encore appelé droit objectif parce que
c’est un droit pris collectivement, caractérisé en principe par son caractère général et impersonnel.
Exemple : le droit du travail, le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit de la famille etc.
1Page Ensuite dans un deuxième contexte, le droit est généralement employé au pluriel, on dit « les droits »
c’est l’ensemble des prérogatives, des facultés, mieux encore des avantages dont dispose une
personne et dont elle peut se prévaloir. Ce droit est aussi appelé droit subjectif parce qu’il appartient
directement au sujet de droit, c’est un droit pris individuellement. C’est l’exemple du droit à la vie, le
droit au travail, le droit à l’éducation etc.
Enfin dans un troisième contexte, le droit peut s’écrire avec « D » et s’appréhender comme une
science, c’est-à-dire la science juridique étudiant de ce fait le droit objectif et le droit subjectif.
2) Après avoir défini la règle de droit, donnez ’en ses caractéristiques. (05 pts)
Réponse :
La règle de droit se définissant comme l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société peut
s’identifier au travers des caractères suivants :
- Le caractère général et impersonnel qui signifie qu’en principe, quand la règle de droit est édictée,
elle ne désigne pas un individu ni un groupe d’individus nommément désigné. Raison pour laquelle
devant la plupart des règles de droit on y retrouve des vocables désignant la généralité comme : tous,
nul,
quiconque etc. Cela ne voudrait pas pour autant dire qu’il n’existe pas de règle de droit à portée
individuelle, encore moins que ce caractère nous permet d’identifier de manière absolue la règle de
droit ; parce que, indiscutablement, d’autres normes de conduite sociale comportent aussi ce même
caractère notamment la règle religieuse, d’où la nécessité de se tourner vers un autre caractère.
- Le caractère permanent de la règle de droit qui signifie que la règle de droit subsiste dans le
temps.
Elle s’est appliquée aux générations passées, elle s’applique aux générations présentes et elle
s’appliquera aux générations futures jusqu’à ce qu’elle soit modifiée, annulée ou abrogée.
- La règle de droit est obligatoire ou coercitive ou encore contraignante c’est-à-dire, quand elle est
élaborée tout individu doit la respecter de peur d’être sanctionné. Une sanction qui est socialement
organisée c’est-à-dire édictée par la puissance publique et assurée par elle.
Au moins ce caractère spécifie la règle de droit vis-à-vis de d’autres normes de conduite sociale mais
remarquons que ce ne sont pas toute les règles de droit qui ont une sanction étatique. C’est le cas du
droit international.
- Les traités et accords internationaux : qui sont des conventions signées par des sujets de droit
international (les Etats, les organisations internationales). La place des conventions internationales
dans l’ordonnancement juridique interne est régie par l’art 45 de la Constitution révisée de 1996.
La loi : c’est l’acte habituel du parlement fondé sur l’art 26 de la Constitution dont la procédure
d’élaboration est la suivante :
Une source non formelle est une source qui nait spontanément. Ainsi on peut citer :
-La coutume : c’est une pratique générale et concordante considérée comme étant du droit.
-La doctrine : c’est l’ensemble des interprétations et analyses des éminents juristes.
-La jurisprudence : c’est l’ensemble de décision de justice (ou des juges), et faisant office de règle de
précédent. Pour certains juristes, la jurisprudence apparait comme une source formelle car elle tend de
nos jours à être consacrée.
D’autres par contre pense qu’elle est à cheval entre la source formelle est une source non formelle.
-Les principes généraux du droit : ce sont des règles à valeur universelle, comme : « Nul n’est censé
ignorer la loi ; la loi est dure
4) quelles sont les institutions traditionnelles chargées de dire le droit au Cameroun ? (05 pts)
Une juridiction : est un organe créé par l’Etat pour trancher les litiges dont les décisions bénéficient de
la force de l’autorité jugée.
Au Cameroun on distingue deux grandes familles de juridictions à savoir : les juridictions de droits
communs et les juridictions de droits d’exception
A- Les juridictions de droits communs
¨¨ Les juridiction de première saisine
¨¨Les juridictions de seconde saisine
* Les juridictions de première saisine concernent les juridictions des droits modernes et les juridictions
des droits traditionnels.
Exemple :
Juridiction de droit moderne : TPI (arrondissement) ; TGI (département) Juridiction de droit
traditionnel : TPD ; TC (villages)
* Les juridictions de seconde saisine concernent tout simplement la cours d’appel (Région), et la cours
suprême (Nationale).
B- Les juridictions de droit d’exception
Ici, on rencontre le conseil constitutionnel qui est d’ailleurs la plus haute institution du pays en termes
de juridiction (garant de la constitution)
Ensuite, l’on retrouve également ici le Tribunal militaire chargé de gérer les affaires militaires ou
paramilitaires. (Trahison, désobéissance hiérarchique…)
Enfin, on a le Tribunal Criminel Spécial chargé de gérer des cas exceptionnels comme le crime contre
l’humanité
Réponse :
1
Page Le droit est généralement employé au singulier on dit le « droit » c’est
l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société. Il est encore appelé droit objectif parce que c’est un
droit pris collectivement, caractérisé en principe par son caractère général et impersonnel. Exemple : le droit du
travail, le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit de la famille etc.
Le droit objectif est l’ensemble de normes juridiques régissant les relations sociétales, le droit
subjectif quant à lui est l’ensemble de privilèges ou des avantages reconnus à une personne ou à un sujet de
droit.
Néanmoins, le droit objectif est la source du droit subjectif. Il ne saurait exister de droit subjectif sans une
justification au niveau du droit objectif. C’est-à-dire que l’un est le fondement de l’autre. Exemple : si on prend
le droit du travail qui est un droit objectif nous y retrouverons à l’intérieur de ce droit une multitude de droits
subjectifs reconnus à l’employeur et à l’employé. Notamment le droit pour l’employeur d’organiser le travail,
et le droit pour l’employé de bénéficier d’une rémunération.
2) Quels sont les caractères de la règle de droit ? (Développer votre réponse) (05 points)
Réponse : la règle de droit se définissant comme l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société peut
s’identifier au travers des caractères suivants :
- Le caractère général et impersonnel qui signifie qu’en principe, quand la règle de droit est édictée, elle ne
désigne pas un individu ni un groupe d’individus nommément désigné. Raison pour laquelle devant la plupart
des règles de droit on y retrouve des vocables désignant la généralité comme : tous, nul, quiconque etc. Cela ne
voudrait pas pour autant dire qu’il n’existe pas de règle de droit à portée individuelle, encore moins que ce
caractère nous permet d’identifier de manière absolue la règle de droit ; parce que, indiscutablement, d’autres
normes de conduite sociale comportent aussi ce même caractère notamment la règle religieuse, d’où la nécessité
de se tourner vers un autre caractère.
- Le caractère permanent de la règle de droit qui signifie que la règle de droit subsiste dans le temps. Elle
s’est appliquée aux générations passées, elle s’applique aux générations présentes et elle s’appliquera aux
générations futures jusqu’à ce qu’elle soit modifiée, annulée ou abrogée.
- La règle de droit est obligatoire ou coercitive ou encore contraignante c’est-à-dire, quand elle est élaborée
tout individu doit la respecter de peur d’être sanctionné. Une sanction qui est socialement organisée c’est-à-dire
édictée par la puissance publique et assurée par elle. Au moins ce caractère spécifie la règle de droit vis-à-vis de
d’autres normes de conduite sociale mais remarquons que ce ne sont pas toute les règles de droit qui ont une
sanction étatique. C’est le cas du droit international. D’où la nécessité de rechercher l’identité de la règle de
droit dans ses finalités.
3) Quel rapport peut-on établir entre la règle de droit et la règle morale ? (05 points)
- LE DROIT ET LA MORALE
Le droit est l’ensemble des règles juridiques régissant les rapports sociaux alors que la morale s’assimile à
l’étude du bien et du mal.
• Au niveau de leurs sources : La morale émane de la conscience.
• Au niveau de leurs sanctions : La source de la morale est interne et se manifeste par le regret, le remord et
la réprobation.
• Au niveau de leurs finalités : La morale recherche le bien.
Remarquons qu’il existe certaines règles de droit inspirées de la morale notamment les règles relatives à
l’éthique et à l’obligation de porter secours.
4) Quelles sont les sources directes du droit ? (Développer votre réponse) (05 points)
Une source formelle est une source qui a une procédure visible d’élaboration du droit. On peut citer
hiérarchiquement :
- La constitution : de manière ramassée c’est la norme fondamentale, la loi des lois, la norme suprême, la
norme au-dessus de la pyramide des normes. Dont la suprématie est garantie par des mécanismes politiques,
mais surtout par le mécanisme juridictionnel au travers du principe de constitutionnalité des lois défini comme
le fait de veiller à la conformité des lois vis-à-vis de la constitution. Ce rôle est attribué au Cameroun au Conseil
constitutionnel.
1Page - Les traités et accords internationaux : qui sont des conventions signées par des sujets de droit international
(les Etats, les organisations internationales). La place des conventions internationales dans l’ordonnancement
juridique interne est régie par l’art 45 de la Constitution révisée de 1996.
La loi : c’est l’acte habituel du parlement fondé sur l’art 26 de la Constitution dont la procédure
-
d’élaboration est la suivante :
Président de la République : projet de loi
Initiative
Parlement : proposition de loi
Adoption Parlement en assemblée plénière
Promulgation PR dans un délai de 15 jours, passé ce délai il revient aux PAN de le faire
Procédure normale : au journal officiel en français et en anglais
Publication
Procédure d’urgence : via les médias
Entrée en
Le même jour dans la ville de promulgation et 24H dans les autres villes
vigueur
Dans l’espace : le principe de territorialité
Application
Dans le temps : le principe de non rétroactivité
- L’ordonnance : c’est un décret-loi fondé sur l’art 28 de la Constitution.
- Les règlements ou actes règlementaires : qui sont des actes administratifs unilatéraux. Exemples : le
décret, les arrêtés.
les sources des droits subjectifs ?
On distingue les actes juridiques et les faits juridiques.
✓ L’acte juridique est l’acte qui manifeste la volonté de créer une situation juridique produisant des
effets juridiques. EX : le contrat.
✓ Les faits juridiques : sont des situations détachées de la volonté des parties mais créant des effets de
droit. EX : le délit civil (art 1382 du C. CIVIL).
NB : les droits subjectifs peuvent être prouvés par tout moyen (l’écrit ; l’acte sous seing privée), mais
certains droits subjectifs ont impérativement besoin d’une forme particulière c’est le cas de la vente
immobilière.
Sujet unique :
Marc, Stéphane et Henry sont inscrits en qualité d’étudiants à l’Université de Yaoundé 2 au cours de
l’année académique 2013-2014. Après les examens de premier semestre, les deux premiers décident de
se rendre en famille du côté du Gabon. C’est ainsi qu’ils vont voyager en bateau le 02 Avril 2014.
Malheureusement, en cours de route, le bateau fait naufrage, lequel sera à l’origine d’un accident grave
entrainant des pertes en matériels et en vies humaines importantes. Après plusieurs investigations, des
1Page deux étudiants, seul le cadavre de Marc est retrouvé.
Une règle de droit entrée en vigueur le 1er octobre 2005 fixe à 30 crédits le nombre de crédits
nécessaires pour le passage de L1 à L2. Le 29 septembre 2014, une nouvelle loi modifiant la première
et portant le nombre de crédits nécessaire pour le passage de L1 en L2 à 60 crédits entre en vigueur.
1) Quelle est la situation de l’étudiant ATANGANA inscrit en L1 depuis le 15 septembre 2013 ayant
obtenu les 30 crédits fixés par la loi de 2005 ?
2) Quelle est la situation de l’étudiant ONANA inscrit la même année mais n’ayant obtenu que 25
crédits sur les 30 qu’exige la loi ?
3) Quelle est la situation de l’étudiant ZAMBO, qui a pris son inscription à la faculté depuis le 15
octobre 2014 ?
1) Définition :
L’absence : c’est lorsqu’ une personne est partie de son domicile ou sa résidence et depuis lors l’on n’a
plus de ses dernières nouvelles.
La disparition : c’est la situation d’une personne qui s’est exposée à un péril pouvant mettre sa vie en
dangers (catastrophe naturelle ; incendie ; crash).
La société : est une personne morale de droit privé à but lucratif.
L’association : est une personne morale de droit privé à but non lucratif.
Le syndicat : est une personne morale de droit privé visant la défense des intérêts économiques,
sociaux,
commerciaux, industriels, culturels etc. de ses adhérents.
La fondation : C’est l’affectation faite à perpétuité d’une masse de biens à une œuvre d’intérêt général
et à but non lucratif.
Les droits patrimoniaux sont des droits qu’on peut évaluer en argent.
Les droits extrapatrimoniaux sont des droits qu’on ne peut évaluer en argent.
L’acte unilatéral de volonté : c’est un acte juridique issu de la volonté d’une seule personne. Ex : le
legs, le don etc.
Le contrat : c’est un acte juridique issu de la volonté de deux ou plusieurs personnes. Ex : le contrat de
mariage, de bail, de vente etc.
2) La règle de droit se définissant comme l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société
peut
s’identifier au travers des caractères suivants :
- Le caractère général et impersonnel qui signifie qu’en principe, quand la règle de droit est édictée,
elle ne désigne pas un individu ni un groupe d’individus nommément désigné. Raison pour laquelle
devant la plupart des règles de droit on y retrouve des vocables désignant la généralité comme : tous,
nul, quiconque etc.
- Le caractère permanent de la règle de droit qui signifie que la règle de droit subsiste dans le temps.
1Page Elle s’est appliquée aux générations passées, elle s’applique aux générations présentes et elle
s’appliquera aux générations futures jusqu’à ce qu’elle soit modifiée, annulée ou abrogée.
- La règle de droit est obligatoire ou coercitive ou encore contraignante c’est-à-dire, quand elle est
élaborée tout individu doit la respecter de peur d’être sanctionné. Une sanction qui est socialement
organisée c’est-à-dire édictée par la puissance publique et assurée par elle.
3) La personnalité juridique est la faculté d’avoir les droits, les exercer et subir en même temps des
obligations, Elle s’acquiert selon que l’on soit une personne physique et selon que l’on soit une
personne morale :
Selon l’article 2 du c. civil, « la loi ne dispose que pour l’avenir ; elle n’à point d’effets rétroactif ».
Au cas d’espèce, une ancienne loi entrée en vigueur le 1er octobre 2005 fixe à 30 crédits le nombre de
crédits nécessaires pour le passage de L1 à L2. Une nouvelle loi édictée le 29 septembre 2014
augmente ce nombre de crédit à 60 crédits. L’étudiant ATANGANA inscrit en L1 depuis le 15
septembre 2013 a obtenu les 30 crédits fixés par la loi de 2005.
En conclusion, la loi qui lui sera appliquée est celle de 2005, celle de 2014 ne pouvant pas parce qu’elle
viole le principe de non rétroactivité. Par conséquent l’étudiant ATANGANA ira en L2.
2) Quelle est la situation de l’étudiant ONANA inscrit la même année mais n’ayant obtenu que 25
crédits sur les 30 qu’exige la loi ? En conclusion, il échouera parce que n’ayant pas obtenu les crédits
exigés.
3) Quelle est la situation de l’étudiant ZAMBO, qui a pris son inscription à la faculté depuis le 15
octobre
2014 ?
La loi en principe à un effet immédiat et ne rentre pas pour s’appliquer aux situations qui lui sont
antérieures (art 2 du c. civil). Au cas d’espèce, l’étudiant ZAMBO a pris son inscription après l’entrée
en vigueur de la nouvelle loi de 2014. En conclusion, c’est la nouvelle loi de 2014 qui lui sera
applicable parce que non seulement la situation lui est futur, mais aussi parce qu’elle vient abroger
l’ancienne loi de 2005. C’est-à-dire que l’étudiant ZAMBO aura besoin de 60 crédits pour réussir.
1Page 1- Quelles sont les sources des règles de droit ? (05 pts)
2- Distinguez la règle de droit de la règle de morale. (05 pts)
3- Citez cinq juridictions de première saisine au Cameroun. (05 pts)
4- Distinguez droits patrimoniaux et droits extrapatrimoniaux en donnant des exemples concrets. (05
pts)
ELEMENTS DE CORRECTION RATTRAPAGE 2016
1- On distingue les sources formelles et les sources non formelles :
a) Les sources formelles :
- La constitution : de manière ramassée c’est la norme fondamentale, la loi des lois, la norme suprême,
la norme au-dessus de la pyramide des normes. Dont la suprématie est garantie par des mécanismes
politiques, mais surtout par le mécanisme juridictionnel au travers du principe de constitutionnalité
des
lois défini comme le fait de veiller à la conformité des lois vis-à-vis de la constitution. Ce rôle est
attribué
au Cameroun au Conseil constitutionnel.
- Les traités et accords internationaux : qui sont des conventions signées par des sujets de droit
international (les Etats, les organisations internationales). La place des conventions internationales
dans l’ordonnancement juridique interne est régie par l’art 45 de la Constitution révisée de 1996.
NB : la jurisprudence pour certains juristes apparait comme une source formelle parce qu’elle tend de
nos jours à être consacrée et pour d’autres elle est tout simplement à cheval entre une source formelle
et une source non formelle.
2- La morale s’assimile à l’étude du bien et du mal alors que le droit est l’ensemble de règles
juridiques régissant les relations sociales.
• Au niveau de leurs sources : La morale émane de la conscience alors que la source du droit est
étatique.
• Au niveau de leurs sanctions : La source de la morale est interne et se manifeste par le regret, le
remord et la réprobation alors que la sanction en droit est externe.
• Au niveau de leurs finalités : La morale recherche le bien et le droit recherche la paix, la sécurité, la
justice, la sécurité, le sentiment de quiétude etc.
Remarquons qu’il existe certaines règles de droit inspirées de la morale notamment les règles relatives
à
l’éthique et à l’obligation de porter secours.
3- Une juridiction est un organe créé par l’Etat visant à trancher les litiges, dont les décisions
bénéficient
de l’autorité de la force jugée. Une juridiction de première saisine est une juridiction compétente pour
2Page connaitre des litiges en premier ressort. Nous pouvons citer de ce fait des juridictions de première
saisine de droit écrit comme le TPI, le TGI, les tribunaux administratifs et les juridictions de
première saisine de droit traditionnel comme le TPD et le TC.
4- Un droit patrimonial est un droit qu’on peut évaluer en argent. Ex : les droits réels (le droit de
propriété, le gage, l’hypothèque), les droits de créances (reliant le débiteur et le créancier) et les droits
incorporels (le droit de la propriété intellectuelle, les droits d’auteur). Alors qu’un droit
extrapatrimonial est un droit qu’on ne peut évaluer en argent. Ex : les droits familiaux (l’autorité
parentale, le droit de succession), les droits de la personnalité (l’inviolabilité de l’intégrité physique
et morale) et les droits et libertés publiques (liberté d’association, d’expression, d’aller et venir).
Question 1 :
a) En expliquant le principe de non rétroactivités dites entre la loi nouvelle et la loi ancienne,
laquelle est rétroactive ?
b) Comment s’applique le principe de non rétroactivité en matière contractuelle ?
Question 2:
Pendant votre cours d’introduction au droit, une bagarre a éclaté entre deux de vos camarades, l’un a
donné des coups de poings à l’autre qui a commencé à saigner du nez et de la bouche, avec des
blessures corporelles.
a) Quel a été selon vous le droit subjectif qui a fait l’objet d’une atteinte au cours de cette bagarre ?
b) Quelles sont les sanctions prévues par la loi à la violation de l’intégrité physique ?
c) Le mari a-t-il au nom de l’acte de mariage, le droit de violenter sa femme ?
Cela signifie que la loi en principe n’a d’effets que pour l’avenir, elle ne rétroagit pas, elle n’est pas
élaborée pour s’appliquer aux faits qui lui sont antérieurs. Exceptionnellement on a les lois
normalement rétroactives comme la loi pénale plus douce et les lois expressément rétroactives comme
les lois contractuelles et les mesures d’ordre public.
b) Comme l’avoir dit plus haut, les lois contractuelles peuvent rétroagir parce que le contrat est la loi
des
parties et celles-ci peuvent décider de rétroagir en partie ou en totalité les dispositions de leur contrat.
Question 2 :
a) Le droit subjectif qui a fait l’objet de violation est le droit à l’inviolabilité de l’intégrité physique
parce que l’autre a subi des coups de poing.
b) La loi a prévu des sanctions pénales et même civiles à la violation de l’intégrité physique.
c) L’acte de mariage n’est pas une exception à la violation de l’intégrité physique de ce fait, le mari
n’a pas le droit de violenter sa femme.
FIN DE
L’EPIS
ODE
INTRO
“L’unique liberté de l’homme, c’est de tenir la voile tenue ou de la laisser tomber. On ne choisit pas le
vent. Le vent souffle, et si la voile est tendue, il conduit là où il faut que les choses aillent; mais si la
voile n’est pas tendue, si elle est lâche, alors rien ne se fait même si le vent est bon.“ *Ornel
UY2* DUCTI
ON AU
Episode 2 : DROIT
HISTOIRES DES
FAITS
ECONOMIQUES
(4 Crédits)
2Page COURS
L’importance de l’enseignement historique
« Il est de fait que les erreurs fondamentales qu’on commet aujourd’hui en analyse économique sont plus
souvent dues à un manque d’expérience historique qu’à toute autre lacune de la formation des
économistes. » (Joseph Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, 1954).
(Tous les étudiants tout niveau confondu ont pour tâche d’enraciner cette citation dans leur esprit)
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CORRECTION EXAMEN SEMESTRIEL 2018 – 2019
(voir cours)
Instruction : L'épreuve comporte deux parties. Les trois (03) questions de la première partie sont
obligatoires. Dans la deuxième partie, il vous est demandé de traiter une seule question de votre choix,
parmi les trois questions proposées.
PREMIERE PARTIE QUESTIONS OBLIGATOIRES
Question I : La Révolution néolithique (5 pts)
La Révolution Néolithique fait référence au changement radical et rapide intervenu dans la préhistoire,
marqué par le passage d'une économie de prédation nomade à une économie de production sédentaire.
(a) quelles sont les deux principales activités qui caractérisent l'économie de prédation et l'économie de
production ? (0,5 pt x 2).
(b) L'une des principales conséquences de la Révolution Néolithique fut la division de la société en
différentes classes sociales. Expliquez brièvement comment sont apparues les six classes qui ont émergé
de la Révolution Néolithique (0,5 pt x 6).
(c) cette division de la société en classes sociales a permis de passer d'une économie de subsistance à
une économie marchande. Quelle est la différence entre ces deux types d'économie ? (0,5 pt x 2).
Question 2 : La place de l'histoire dans l'élaboration de la pensée économique de Karl MARX (5pts)
Question 3 : La révolution industrielle (5 pts)
Le terme révolution industrielle a été utilisé pour la première fois en 1837 par l'économiste français
Adolphe Blanqui. (1798 - 1854) dans son ouvrage histoire de l'économie politique.
(a) quelle est la définition de la révolution industrielle ? (0,5pt).
(b) la première révolution industrielle à démarrer en Grande-Bretagne et s'y est déroulé entre 1740 et
1850.
Présenter trois facteurs qui ont permis à la Grande-Bretagne de jouer un rôle pionnier dans se fait
marquant de l'histoire humaine (0,5pt x3).
(c) la deuxième révolution industrielle puise ses racines à la fin du 19e siècle en Allemagne et aux
États-Unis. Elle est marquée par le développement de l'industrie automobile et a permis l'essor de
nouvelles formes d'organisation du travail : Le Terrorisme et le Fordisme. Quelles sont les principes
qui régissent le taylorisme ? En quoi le fordisme se différencie telle du taylorisme ?
4
Page
(a) qu'est-ce qui différencie fondamentalement le capitalisme marchand et le capitalisme financier ? (0,5
pt x 2).
(b) donnez deux raisons pour lesquelles, il est dit que les Grandes découvertes ont joué un rôle important
dans fa naissance du capitalisme au moyen-âge ? (I pt x 2).
(c) donnez deux Raisons pour lesquelles il est dit que la réforme protestante menée par
Martin Luther et jean Calvin, a également favorisé la naissance du capitalisme au Moyen-
âge. (1 pt x 2).
Question 5 : La croissance économique (5pts)
Depuis la révolution industrielle le monde est passé d'une phase de stagnation ou chaque génération avait
presque autant de chances de progresser que de regret c'est par rapport à la génération précédente a une
phase de croissance économique continue.
(a) qu'est-ce que la croissance économique ? (0.5pt).
(b) présentez les différentes étapes de la croissance économique de Rostow (0.5pt*5).
(c) l'histoire économique se révèlent depuis la révolution industrielle la croissance économique a connu
plusieurs vagues on peut par exemple citer l'expansion économique des années 1920 " d'année folle de la
croissance ? (1pt).
(d) après « Les années folles" on a observé une autre vague de croissance économique qui a été qualifié
de "trente glorieuses" qu'appelle-t-on "trente glorieuses » ?
Les différentes vagues de la croissance économique sont généralement interrompu pas des crises c'est
qui engendre des mouvements cycliques de l'activité économique.
(a) présenter les principales phases d'un cycle économique selon le schéma de Joseph Schumpeter. ?
(0,5pt*5, 0,5pt pour le schéma).
(b) en terme de durée quelle différence faites-vous entre le cycle de KITCHEN et le cirque de
KONDRATIEV ? (0,5 pt x2). La vague de croissance économique observer pendant les "trente
glorieuses" a été développé par une crise économique appelé stagflation c'est-à-dire une situation dans
laquelle on observe un ralentissement de l'activité économique, une hausse du taux de chômage et une
inflation élevée. Deux principaux changements ont étés développés pour expliquer la stagflation des
années 1970 ; le choc NIXON de 1971, le choc pétrolier de 1973.
(c) présenter très brièvement ces 2 chocs à montrant le rôle qu'ils ont joué dans cette crise (0,5pt x 2).
(c) Cette division de la société en classes sociales a permis de passer d'une économie de subsistance à
une économie marchande.
Quelle est la différence entre ces deux types d'économie ? (0,5 pt x 2).
L'économie de subsistance est caractérisée par le fait que chaque famille produit pour consommer, alors
que dans l'économie marchande, la production peut ne pas être destinée à la consommation, mais être
échangée contre d'autres biens.
Karl MARX appartient au courant socialiste qui a toujours fait une large part à l’histoire. Son œuvre
est considérée comme la première tentative de faire une véritable théorie de l'histoire économique, un
modèle explicatif permettant d'interpréter toute l'évolution humaine. (0,5 pt), Le modèle de MARX
est celui du matérialisme historique (0,5 pt) dont on peut rappeler les aspects essentiels
- L'infrastructure économique de la société composée des forces productives (ou mode de
production) matérielles et humains (ressources, outils, connaissances techniques, travail), et des
rapports de production (ou organisation de la production) ; (0,5 pt)
- La superstructure juridique et politique qui recouvre les institutions, les lois et diverses formes de
conscience sociale ou formes idéologiques comme les mœurs, la culture, les croyances, l’art, etc.
(0,5 pt) Les modes de production (caractérisés chacun par des rapports de produc non différents) qui
se sont succédé dans l'histoire sont les suivants : (0,25 pt x 5)
- Communauté primitive ;
- Mode de production asiatique ;
- Mode de production antique ;
- Mode de production féodale ;
- Mode de production capitaliste.
Ce sont les contradictions qui apparaissent entre, d'une part, le mode de production conditionné par
les chargements techniques et, d'autres part , l'organisation de la production qui expliquent les
bouleversements sociaux, lorsque les rapports de production ne sont plus adaptés aux forces
productives, et cela se prépare qu'ils évoluent moins vite, la révolution sociale va permettre de la
4Page harmoniser en modifiant les rapports de produit non pour eux, toute l'infrastructure se transforme et
s'adapte à la vie en société. Le moteur de l'histoire réside donc dans les relations contradictoires entre
forces productives (infrastructures productives) et rapport de production (superstructure sociale).
(1,75 pt)
Question 3 : La Révolution industrielle (5 pts)
(a) quelle est la définition générale de la révolution industrielle ? (0,5 pt)
La révolution industrielle peut être définie comme le processus historique survenu à la fin du 18è
siècle qui a fait basculer de manière plus ou moins rapide selon les pays et les régions, une société
agraire et artisanale, vers une société industrielle et commerciale.
(b) présentez trois facteurs qui ont permis à la Grande Bretagne de jouer un rôle pionnier dans ce fait
marquant de l'histoire humaine (0 ,5 pt x 3)
- D’abord, elle disposait d'un important stock de charbon et d'or qui sont des éléments essentiels pour
l'industrialisation.
- Ensuite, la Grande Bretagne était une société relativement stable politiquement, et disposait du plus
grand empire des coloniaux dans le monde, ce qui lui donnait la possibilité de s'approvisionner
facilement en matières premières d'une de part, et d'autres part, de disposer d'un reportant marché
pour écouler sa production de biens manufacturés.
- A mesure que la demande de biens manufacturés augmentait, les marchands ont été amenés à
rechercher des méthodes de production économiquement plus efficaces, ce qui les a conduits à
mettre sur pied un système basé sur ….
(c) quels sont les principes qui régissent le taylorisme ? (4pts *0,5)
• Le principe de la préparation scientifique des tâches
Selon ce principe le travail doit être préparé et organisée par un laboratoire ou un bureau la direction
et non plus l'ouvrier qui se consacre l'étude et la répartition des tâches. C’est dans ce bureau que le
travail de chaque ouvrier est complètement préparé à l'avance.et le plus important de cette
préparation scientifique repose sur le principe de la tâche individuelle selon lequel plus de travail est
spécialisé plus de temps requis pour la réalisation d'une tâche est moindre donc aucun travail soit
bien fait il doit être parcellisé, car plus un ouvrier réalise le même mouvement plus il augmente sa
productivité.
• Le principe de la sélection et de l'entraînement des ouvriers
Ce principe repose que la sélection des hommes qui vont réaliser les tâches préparées par le
laboratoire soit rigoureuse. Il s’agira donc d'éliminer les individus qui refuse ou qui sont incapables
d'adopter les nouvelles méthodes. C'est pourquoi on parle aussi de principe de l'adaptation de
l'homme au travail.
• Le principe du contrôle et de l'encouragement
Selon ce principe l'ouvrier doit faire l'objet d'un contrôle bienveillant de la part des agents de
direction et une prime importante doit être versée à l'ouvrier il y a un complice attache avec moins de
temps. L'on veut que la récompense est quelques effets sur le rendement des ouvriers elle doit venir
peu après la réalisation du travail. Une forme que récompense pourrait consister à partager au
meilleur travailleur une participation au bénéfice de l'entreprise (soit en distribuant des actions
négociables, soit en répartissant un dividende proportionnellement au salaire annuel.)
• Le principe de la coopération entre managers et ouvriers
Ce principe insiste sur la répartition du travail et de la responsabilité entre l'ouvrier et la direction. La
direction doit se charger de tout ce qui dépasse la compétence des ouvriers. L'organisation
scientifique se traduit donc par une séparation du travail entre la conception, l'exécution et le
contrôle, c'est-à-dire entre ceux qui pensent et ceux qui exécutent. d) En quoi le Fordisme se
différentie-t-il du taylorisme ? (1 pt)
Certains principes de Taylor seront mis en application en 1908 par l'américain Henry Ford fondateur
de l'entreprise qui porte son nom. Les principes fondamentaux du fordisme sont : (I) le travail à la
chaîne ; (2) la standardisation des produits ; (3) l'indexation des salaires aux de productivité.
Le fordisme se rattache donc à une nouvelle forme du rapport salarial qui permet d'augmenter la
4
Page productivité du travail et la production. Lorsque les ouvriers sont bien payés. Ils seraient exempts de
préoccupations étrangères au travail, et donc plus industrieux et plus productifs.
Question 4 : La naissance du capitalisme
(a) Qu'est-ce qui différencie fondamentalement le capitalisme marchand et le capitalisme
financier ? (0,5 pt x 2). Dans le capitalisme marchand, le profit est essentiellement basé sur le
commerce des marchandises, notamment l'importation des matières premières et l'exportation des
produits issus de l'artisanat, alors que dans le capitalisme financier, le profit est basé sur le
commerce de l'argent.
(b) Donnez deux raisons pour lesquelles, il est dit que les Grandes découvertes ont joué un rôle
important dans la naissance du capitalisme au Moyen-âge ? (1pt x 2).
Les grandes découvertes ou Age des découvertes désignent la période de I 'histoire qui va du 15è au
début du 17è siècle.
Durant cette période, les européens se sont livrés à l'exploration intensive de la planète terre, l'ont
cartographiée, et ont établi des contacts directs avec les autres continents. Les grandes découvertes
ont permis.
- L'émergence de nouvelles routes commerciales qui vont Intensifier les échanges mondiaux, et
favoriser l'accumulation des richesses issues du commerce
- La naissance de grandes compagnies concentrant l'essentiel du commerce monde appelées «
compagnies des Indes ». Ce sont ces compagnies qui vont contrôler et gérer le commerce entre la
métropole et les colonies, L'afflux des métaux précieux en Europe. La découverte des mines d'or
dans le nouveau monde va entrainer des arrivées de métaux en Europe ce qui va considérablement
enrichir le vieux continent et favoriser l'accumulation des richesses.
(c) donnez deux raisons pour lesquelles il est dit que la réforme protestante menée par Martin
Luther et jean Calvin, a également favorisé la naissance du capitalisme au Moyen-âge. (1 pt x 2)
La réforme protestante a favorisé
- La valorisation du travail des hommes. Selon Jean Calvin. Dieu a toute éternité condamné
certains hommes à l'enfer et d'autres au salut : c'est le dogme de la prédestination. Le fidèle doit donc
rechercher dans son activité professionnelle et dans son travail, les signes de sa prédestination. Seuls
les élus pourront avoir du succès dans son activité que Dieu a donné aux hommes à accomplir pour
sa plus grande gloire, c'est-à-dire le travail. Les calvinistes vont alors transformer leur vie en une
recherche méthodique de la création des richesses, et c'est pourquoi Max weber dira que le
capitalisme trouve son Impulsion dans le calvinisme.
- La légitimation du profit et du prêt à l'intérêt. Grâce à la réforme protestante, la chrématistique
(l'art d'accumuler les richesses pour la richesse) qui était jusque-là condamner par l'église va être
progressivement acceptée. En effet, Calvin réfute le principe selon lequel l'argent ne doit pas être
productif et le prêt à intérêt va commencer à être tolérée.
(c) Pourquoi a-t-on appelé l'expansion des années 1920 « années folles » ?
Après la signature de l'armistice le 2 novembre 1918, un vent nouveau a soufflé sur l'économie
mondiale dans les années 1920. Les pays européens se sont mis à se reconstruire el à panser leurs
plaies. Les capitaux étrangers en des provenances majoritairement de l’Amérique, vont contribuer à
rétablit la croissance économique dans les pays européens. Les peuples redécouvrent le plaisir de
s'amuser, et toute la société retrouve un intérêt pour la culture. Les populations vont retrouver le goût
de vivre après des années de souffrance et de privation. Les années 1920 deviennent alors « les
années folles », synonyme d'un bouillonne et d'une effervescence totale.
(d) Qu'appelle-t-on « trente glorieuses »
Les « trente glorieuses » désigne la période de forte croissance économique sans précédent, et
d'amélioration des conditions de vie qu'a connu la grande majorité pays développés membres de
l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE ) entre la fin de la
deuxième guerre mondiale et le milieu des années 1970.
En fonction de leur durée, le cycle de kondratiev est plus long que le cycle de KICTCHIN.
- Le cycle de KITCHIN (3 à 5 ans)
- Le cycle de KONDRATIEV (40- 60 ans)
(c) Présentez très brièvement ces deux chocs en montrant le rôle qu'ils ont joué dans cette crise
(0,5 pt x 2).
1- Le choc Nixon
« Le choc Nixon » désigne une série de mesures économiques prises par le président des Etats-Unis
Richard Nixon en 1971. La plus populaire de ces mesures est la décision unilatérale de mettre fin à la
convertibilité du dollar en or telle que définie dans les accords de Brettons-Wood signés par 44 nations
en 1944. Cette décision aura des répercussions importantes sur le commerce international qui va être
considérablement affecté.
2- Le choc pétrolier de 1973
Le choc pétrolier de 1973 communément appelé premier choc pétrolier, renvoie à la décision prise en
Octobre 1973 par les pays arabes membres de l'OPEP, de proclamé un embargo sur le pétrole en
ciblant les pays perçus comme des supporters de l'Etats-d ‘Israël durant la « guerre des six jours » du
Kippour. Les premières nations ciblées furent les Etats-Unis, le Canada, le Japon, les Pays-Bas, et le
Royaume-Uni. Cet embargo sera étendu plus tard au Portugal, à la Rhodésie et à l'Afrique du Sud. Vers
la fin de l'embargo en mars 1974, le prix du pétrole avait quadruplé passant de 3$ le baril à presque
12$. Les industries des pays occidentaux étant fortement dépendantes du pétrole, cette hausse du prix
du baril va entrainer un ralentissement de l'activité et une baisse de la productivité.
Question 1 : [5 pts]
(a) Pourquoi appelle-t-on la révolution néolithique première spécialisation du travail ? [2,5
pts]
(b) Avant le mode de production capitaliste qui selon le sociologue allemand Max Weber est fondée sur
la généralisation du salariat, les modes de production antérieurs étaient fondés sur l’esclavage et le
servage. Etablissez la différence entre ces deux modes de production précapitalistes. [2,5 pts]
Question 2 : [5 pts]
(a) Définissez le terme « Révolution industrielle ». Puis expliquez pourquoi Certains historiens pensent
que la révolution industrielle fut une véritable révolution, alors que d'autres estiment qu’il ne fut
qu'une simple transition. [2 pts]
(b) Présentez clairement la différence entre les deux nouvelles formes d'organisation du travail nées de
la deuxième révolution industrielle, à savoir le Taylorisme et le Fordisme. [3pts];
Question 3 : [5 pts]
Dans les années 1930, le monde occidental a été frappé par une crise économique majeure appelée
Grande dépression.
(a) Présentez les principales causes de cette crise ? [2 pts]
(b) Citez deux fractions ayant favorisé la contagion de cette crise à l'Europe occidentale ?
[1 pt]
(c) Quel nom donne-t-en à la politique mise en œuvre par le président américain Franklin Delano
Roosevelt pour résoudre cette crise ? En quoi a consisté cette politique ? [2 pts]
Question 4 : [5 pts]
(a) Présentez les différentes phases d'un cycle économique selon le schéma défini par Joseph
Schumpeter. [2,5 pts]
(b) Etablissez le cycle Juglar, le cycle de Kuznets, et le cycle de kondratiev [2,5 pts]
ELEMENTS DE CORRECTION
Equipe pédagogique :
Prof TOUNA MAMA Dr SCHOUAME Alexandre Magloire/ Dr ONGONO Patrice/ Dr AZENG
Thérèse.
NB : il n'est pas attendu de l'étudiant qu’il reproduise ce corrigé à l'identique. Les explications sont
fournies au Correcteur pour qu'il puisse apprécie à sa juste valeur, les réponses proposées par
l'étudiant. Le correcteur saura récompenser l'étudiant qui fait montre d’une assez bonne maitrise des
concepts et d'une excellente capacité d'analyse.
Question 1 : [5 pts]
(a) Pourquoi appelle e-t-on la révolution néolithique première spécialisation du travail ? [2,5 pts]
Le terme Révolution Néolithique fait référence au changement radical et rapide intervenu dans le
Néolithique marqué par le passage d'une économie de prédation (chasse-cueillette) nomade, à une
économie de production sédentarisée (agriculture-élevage). La révolution néolithique marque donc la
première, division de la société humaine en deux classes : la classe des agriculteurs, et la classe des
5
Page éleveurs. Certains membres se sont spécialisés dans l'agriculture et d'autres dans l'élevage.
(b) Avant le mode de production capitaliste qui selon le sociologue allemand Max Weber est
fondée sur la généralisation du salariat, les modes de production antérieurs étaient fondés sur
l'esclavage et le servage. Etablissez la différence entre ces deux modes de production
précapitalistes. [2,5 pts]
Il est attendu de l'étudiant qu'il montre que la condition du travailleur est plus rude dans l'esclavage que
dans le servage. Dans 'esclavage, le travailleur n'est qu'une simple marchandise et n'est pas en droit de
recevoir quelque chose de son maitre, alors que dans le servage, la condition du travailleur est
améliorée et celui liée à son maitre par un contrat sur la terre qu'il travaille.
L'esclavage : Après la première division de la société en deux classes, la spécialisation du travail s'est
poursuivie et d'autres classes sociales ont fait leur apparition. Les familles qui ont le plus accentué la
division du travail, ont pu accumuler d'importantes richesses, faisant ainsi tomber le reste de la
population sous leur dépendance économique. Ces familles aristocrates se sont accaparées le pouvoir et
former de grands empires. Le désir de la lasse aristocrate de maintenir la grande majorité de la
population sous sa dépendance, qui l'a amené à assujettir les travailleurs, et à les réduire en esclaves.
L'esclavage est l'institution qui régit la condition des non-libres appelés « servi ils sont juridiquement
assimilés à des choses et sont par conséquent à la fois homme et marchandise. C’est la valeur
monétaire de l'esclave qui incite son maitre à prendre soin de lui, afin que son investissement soit
rentable. Dans ce mode de production, la condition du travailleur (l'esclave) est pénible surtout en
milieu rural et dans les domaines agricoles. L'esclave travaille la terre de son maître sans être en droit
d'attendre une quelconque Exonération. A la suite de nombreuses révoltes d'esclaves (révoltes
serviles), ce mode de production sera adouci, et remplacé par le mode de production féodal fondé sur le
servage.
Le servage : féodalité vient du latin « feudum » qui signifie « fief ». La féodalité est fondée sur des
liens privés d’entre un seigneur
(Suzerain) et un vassal sur un territoire appelé fief. Cette pratique est le résultat de de l'empire romain
par les barbares. Pour faire face à cette invasion, le roi suzerain a concédé des propriétés territoriales
(les fiefs) à des seigneurs investis chacun d'un pouvoir souverain sur son propre fief. Cette facilité à
entrainer une amélioration de la condition de l'esclave qui ne sera plus assimilé à une chose.
L'esclavage sera donc remplacé par un autre système appelé servage. Les travailleurs Serfs doivent
résider et travailler dans un endroit, cultiver la terre propriété de leur seigneur. Le travailleur serf est
considéré comme une personne liée par un Contrat une autre personne. En cultivant la terre du
seigneur, le travailleur serf est autorisé à travailler un lopin de pour nourrir sa propre famille et
subvenir à ses besoins. Le Self n’appartient donc pas au seigneur, mais est attaché à son fief dont le
propriétaire ultime est le suzerain le plus t. dans la chaine de la vassalité.
Question 2 : [5 pts]
a) Définissez le terme « Révolution industrielle ». Puis expliquez pourquoi certains historiens pensent
que la révolution industrielle fut une véritable révolution, alors que d’autres estiment qu'elle ne fut
qu'une simple transition. (2 pts)
Plusieurs définitions peuvent être proposées. L'étudiant doit faire ressortir dans sa définition que la
révolution industrielle marque le passage d'une société à dominante agricole et artisanale à une
industrie à dominante industrielle et mécanisée.
Selon l'économiste français Adolphe Blanqui, qui a utilisé le terme la première fois en 1837 dans son
ouvrage Histoire de l'économie politique, la révolution industrielle désigne les changements
économiques et sociaux découlant de la transition d'un type d'industries portées par les maisons avec
des Instruments simples, à un autre type d'industries portées par les usines ou manufactures avec des
machines à moteur et une production de masse. Selon le grand historien de l'économie britannique
Arnold Toynbee, qui permettra la vulgarisation du terme dans un ouvrage publié en 1884, la
révolution industrielle est définie comme le processus historique survenu à la fin du 18è siècle qui a
fait basculer de manière plus ou moins rapide selon les pays et les réglons, une société à dominante
5Page agraire et artisanale, vers une société industrielle et commerciale.
(b) Présentez clairement la différence entre les deux nouvelles formes d'organisation du travail nées de
la deuxième révolution industrielle, à savoir le Taylorisme et le Fordisme. (3pts )
Il est attendu de l'étudiant ici, qu'il explique clairement les deux concepts, et qu'il fasse ressortir leurs
principes fondamentaux.
Le Taylorisme est une méthode d'organisation scientifique du travail qui a été développée par
l'ingénieur américain Frederick Winslow Taylor à partir des années 1880. Cette méthode sera
systématisée dans un livre intitulé The
Principes of Scientific Management publié en 1911. Elle consiste en une organisation rationnelle ou
scientifique du travail de l'ouvrier, qui est divisé en une organisation rationnelle ou scientifique du
travail de l'ouvrier, qui est divisé en de multiples tâches élémentaires et simples, dont la répétition
augmente la productivité du travailleur. Au moment où Taylor propose cette méthode d'organisation du
travail, le principe de la division du travail qui avait été développé par Ada, Smith en 1776, était déjà
bien répandu. L'apport de Taylor est de lui avoir donné un caractère scientifique, c'est à -dire, que la
division des tâches doit être préparée par un laboratoire spéciale ment dédié à cet effet. Le taylorisme
repose sur quatre principes fondamentaux à savoir
Les principes de Taylor seront mis en application en 1908 par l'américain Henry Ford, fondateur de
l'entreprise qui porte son nom, à l'occasion de la production d'un nouveau modèle automobile appelé la
Ford T. les principes fondamentaux du fordisme sont les suivants :
- Le travail à la chaîne,
- La standardisation des produits
- L’indexation des salaires aux gains de productivité.
Le fordisme se rattache donc à une nouvelle forme du rapport salarial, qui permet d'augmenter la
productivité du travail et la production. Lorsque les ouvriers sont biens payés, ils seraient exempts Ce
préoccupations étrangères au travail, et donc plus industrieux et plus productifs. Le fordisme a permis
une hausse de la production des biens industriels et de la productivité des travailleurs, mais aussi une
baisse des coûts de production qui viendra favoriser la consommation de masse.
Question 3 : (5 pts)
Dans les années 1930, le monde occidental a été frappé par une crise économique majeure appelée
Grande dépression.
(c) Quel nom donne-t-on à la politique mise en œuvre par le président américain Franklin
Delano Roosevelt pour résoudre cette crise ? En quoi a consisté cette politique ? [2 pts]
Lorsque la crise se déclenchant en 1929, c'est la République Herbert Hoover qui est président des
Etats-Unis. Mais l'échec de ses politiques de relance lui fera perdre les élections en 1933 au profit du
candidat démocrate gouverneur de I ‘Etat de New-York Franklin Delano Roosevelt. Le New Deal
(Nouvelle donne) est le nom donné par le président américain Franklin Delano Roosevelt à sa
politique interventionniste mise en place pour lutter contre les effets de Grande dépression aux Etats-
Unis.
Cette politique a été mise en œuvre entre 1933 et 1938, avec pour objectif de soutenir les couches
sociales les plus pauvres, reformer les marchés financiers, et redynamiser l’économie meurtrie depuis
le Krach d 1929 par le chômage et les faillites en chaine.
(a) Présentez les différentes phases d'un cycle économique selon je schéma défini par Joseph
Schumpeter. (2,5 pts)
- L'expansion : c'est la phase de prospérité. L'économie connait une croissance rapide et les taux
d'intérêt sont bas. Les débiteurs payent généralement leurs dettes à temps, la vitesse de circulation
de la monnaie est élevée, et les prix commencent à grimper. Tous les principaux indicateurs
économiques sont au vert et l'on assiste à une Fausse de l'emploi des revenus, de la production, des
salaires, des profits, de la demande, de I investissement privé, etc.
- Le pic ou surchauffe : c'est le point de saturation ou point de retournement entre la phase
d'expansion et la phase de récession. Le pic est atteint lorsque la croissance économique est à son
maximum. Les prix atteignent leur niveau le plus élevé, et les consommateurs essayent de
restructurer leurs budgets.
- La contraction (récession ou dépression) : les prix étant très élevés, la demande des biens et des
services commence à diminuer rapidement. Les producteurs ne réagissant de manière instantanée
aux modifications de la demande, continuent de produire créant un excès d'offre sur le marché, les
prix tendent alors à diminuer et les entreprises réduisent leur production mettant ainsi des employés
au chômage. Toutes les variables économiques commencent à diminuer.0 les secteurs économiques
les moins solides disparaissent et la méfiance s'installe entre les acteurs économiques, notamment
sur le marché interbancaire om les banques ne se prêtent plus de liquidités entre-elles. Les
entreprises continuent d'adapter leur production à la consommation qui continue de baisser, et
aggravent le chômage.
- Le creux : l'activité économique va plonger jusqu’à atteindre un creux correspondant à un point de
retournement entre la phase de contraction et la phase de reprise.
- La reprise : Après le creux, l'économie entre dans la phase de reprise qui lui permet de sortir peu à
peu de la contraction. (b) Etablissez la différence entre le cycle Juglar, le cycle de Kuznets; et le
cycle de kondratiev [2,5 pts] Le cycle de Juglar (7-1l ans)
- Selon Juglar, les cycles économiques durent entre 7 et 11 ans. Les flux peuvent se réduire à des
simples variations des prix (cycles monétaires) ou être associées à des variations du m de production
et de l'emploi (cycles réels). Selon Juglar, ces crises sont dues aux dérèglements périodiques du
crédit et c'est pourquoi on parle de « cycles d'affaires » ou « crises commerciales ».
- Le cycle de kitchin (3 à 5 ans)
Durant les années 1920, le statisticien britannique Joseph Kitchin, distinguera les cycles majeurs
d'une série de 10 ans, et les cycles mineurs d'une durée de 3 ans en moyenne communément
appelées cycles de kitchin. Le cycle mineur serait dû à la politique des entreprises en matière de
variation des stocks Ces produits finis (stockage-déstockage). C'est pourquoi on parle aussi de «
5Page cycle des stocks ». On déstocke trop en période de crise, et on sur-stocke en période d'optimisme, ce
qui crée des cycles.
- Le cycle de Kuznets (15 à 25 ans
C'est un cycle lié à l'investissement infrastructurel. Simon Kuznets relie ce cycle à l'évolution
démographique, et en particulier, aux flux entrants et sortants de migrants et à l'intensité des
constructions causées par ces migrants. C'est pourquoi on l'appelle aussi « cycle les constructions »
ou « cycle démographique » ou « cycle d'investissement infrastructurels »
- Le cycle de kondratiev (45 à 60 Ans)
En 1925, le russe Nikolaï Kondratiev met en évidence des cycles plus longs pouvant durer plus de
50 ans. Ces cycles sont le résultat des innovations techno logiques et c'est pourquoi ils sont encore
appelés « cycles technologiques ». Fin de la correction
SECTION A (4pts)
Question 2 : Selon Karl Marx, I 'histoire de toute société a pour élément moteur la lutte des classes
qui se discutent la matière, et qui s'affrontent à travers les différents modes de production qui ont
existé.
(a) Quel mode de production Karl Marx a-t-il étudié dans son socialisme scientifique ?
(b) Présentez les deux principaux modes de production qui ont précédé le mode de production étudié
par Karl Marx. (1,5x 2)
SECTION B (4pts)
SECTION C : (4 pts).
SECTION D : (8 pts)
(Répondre à AUX DEUX questions ci-dessous)
Question 5 : Selon certains auteurs classiques, la dynamique de l'accumulation du capital va conduire
l'économie vers un état stationnaire.
(a) Comment Karl Marx définit-il l'école classique ?
(b) Qu'appelle-t-on « état stationnaire » ? (0.5 pt) ;
(c) Rappelez la divergence de point de vue entre Adam Smith. David Ricardo et John Mill sur l'état
stationnaire (1pt x 3).
Question 6 : La théorie de la valeur dans la pensée économique classique (4 pts)
(a) Le terme « économique » vient du grec « Oîkosnomos » composé lui-même de deux mots : «
Oîkos » qui veut dire maison ou domaine familial et « Nomos » qui veut dire loi ou règle (1 pt)
(b) Le terme a été utilisé pour la première fois par le philosophe grec Xénonh. (1 pt)
(c) Aristote définit la chrématistique comme l'art de s'enrichir et d -accumuler des richesses en
général, et l'argent en particulier (1 pt).
Pour Aristote, l'homme est par nature un « Animal politique » « zoon politikon » c'est-à-dire un être
social destiné à vivre dans une communauté. II doit s'insérer à la fois dans une petite communauté (la
famille), et dans une grande communauté (la cité). L'accumulation de la monnaie pour la monnaie est
donc condamnée car elle substitut l‘argent aux biens et déshumanise ceux qui s'y livrent. Pour satisfaire
les besoins des hommes. (1 pt)
Question 2.
(a) Karl Marx a étudié le mode de production capitaliste. (1 pt)
(b) Avant le mode de production capitaliste, on a eu le mode de production base sur l'esclavage et le
mode de production féodal.
L'esclavage est considéré comme une des conséquences de la révolution néolithique encore appelée
première division du travail ayant fait apparaître d'une part des sociétés d'agriculteurs, et d’autre part
des sociétés d'éleveurs. Du fait de cette division, le travail est devenu beaucoup plus individuel, et les
moyens de production jusque-là collectifs, sont devenus privés. Les familles qui ont le plus accentué la
division du travail, ont pu accumuler d'importantes richesses, faisant ainsi tomber le reste de la
production sous leur dépendance économique. Ces familles aristocrates se sont accaparées le pouvoir
et former de grands empires. Le désir de maintenir la grande majorité de la production sa dépendance,
a amené la classe aristocratique à assujettir les travailleurs, et à les réduire en esclavage. L'esclavage
est donc I institution qui régit la condition des non libres. L'esclavage est une personne juridiquement
assimilée à une lignée à la fois homme et marchandises, et ses conditions de travail sont très pénibles
surtout en milieu rural. Suite réputés d'esclaves, ce mode sera adouci, et un nouveau mode de
production verra le jour : le mode de production féodal tonde sur le servage (1,5 pt)
Féodalité vient du latin qui signifie « fief ». C'est un système politique. Économique et social qui a
atteint son apogée en Europe entre le 10è et le 13e siècle. Il est fondé sur des liens privés de
dépendance entre un 'suzerain) et un vassal sur un territoire appelé fief. Cette politique est le résultat de
l'invasion de I 'empire romain par les barbares. Pour faire à cette invasion, le roi suzerain a concédé des
propriétés territoriales (les fiefs) à des seigneurs leurs investis chacun d'un pouvoir souverain sur son
propre fief Cette vassalité va entrainer une amélioration de la condition de l'esclave puisque du fait de
cette vassalité, l'esclave cessera d'être considéré comme une simple chose, mais plutôt comme tille
personne liée par un contrat à une autre personne. L'esclavage sera donc remplacé par un autre système
5Page appelé Les travailleurs serfs doivent résider et travailler dans un endroit, cultiver la terre propriété de
leur seigneur, lequel peut être un noble, un dignitaire pour nourrir sa propre famille et subvenir à ses
besoins. Le self n’appartient donc pas au seigneur, mais est attaché à son fief dont le propriétaire
ultime est le suzerain le plus haut dans la chaine de la vassalité.
(a) Mercantilisme vient de l’italien « mercante » c’est une doctrine économique qui considère sur
l'or dont la collecte doit être assurée par l'Etat au moyen de des marchands. Et en favorisant l’essor
industriel et commercial de la nation. (0,5 pt)
(b) La différence entre le mercantilisme et la physiocratie
i) S'agissant du rôle de l'Etat les mercantilistes sont partisans d'un état interventionniste c'est-à-
dire, un état qui agit activement dans l'activité économique pour favoriser l'entrée de métaux précieux
sur le territoire et en limiter la sortie ; par contre les aristocrates sont partisans du laisser-faire comme
le montre la fameuse formule de Vincent de Gournay (laissez faire les Hommes, laissez passer les
marchandises ». (1 pt)
(ii) S'agissant du rôle de l’agriculture, du commerce et de l'industrie, on note que pour les
mercantilistes, les (commerçants et les Industriels de la classe productives puisque ce sont eux qui
permettent l'entrée des métaux précieux sur le territoire rencontre, chez les physiocrates, et notamment
pour leur chef de file François Quesnay, seule la terre est vénérablement productive et créatrice de
richesse, car elle restitue aux hommes une matière plus abondante qu'elle ne reçoit d'eux. La terre est
donc « sacrée », la seule classe productive est donc la classe des agriculteurs. Au contraire, les
commerçants et les artisans, qui transforment la matière à eux fournie par les agriculteurs, constituent
des classes « stériles ». (1 pt)
(iii) S'agissant du régime de la propriété, pour les physiocrates, la propriété doit être privée. La
propriété foncière et partant, la propriété tout court, serait « le moyen par lequel nous sommes destinés,
comme cause seconde, à perpétuer la grande œuvre d la consommation et à coopérer aux vues de son
auteur ». Troubler la jouissance des propriétaires fonciers deviendrait « un crime de lèse-majesté
divine et humaine ». Mais pour les mercantilistes la richesse d'un Etat est confondue à celle du prince.
Les citoyens doivent donc travailler pour enrichir les caisses de I
‘Etat comme le disait machiavel : « dans une société bien organisée, l'Etat doit être riche et les
citoyens pauvres ».
Questions 4 :
(a) Dans son ouvrage Ethique protestante et l'esprit du capitalisme paru en 1904, le sociologue
allemand Marx Weber fait de la recherche du profit, le fondement d'un système capitaliste. Le profit a
été légitimé à l'époque de la renaissance et était essentiellement basé sur les activités commerciales.
C'est pourquoi la première forme de capitalisme a été qualifiée de capitalisme commercial. Le
capitalisme commercial peut donc être défini comme un système dans lequel la gestion et les profits de
la production sont entre les mains d’un petit nombre de commerçants. Distincts de la masse de
travailleurs. (1pt)
(b) Le capitalisme commercial est à la fois fille des grandes découvertes et fille des réformes de
l'église 'parée que ces deux phénomènes ont d'une part favorisé l'expansion et le développement du
commerce, et : d'autre part, contribué à la légitimation du profit.
L'influence des grandes découvertes. La volonté de prendre le large et de s'engager en haute mer a été
facilitée par un certain nombre de découvertes (boussole, gouvernail, rose des vents, caravelle)
permettant d'entreprendre avec moins de risque, ce que de nombreux explorateurs ont essayé de faire
dans' l'antiquité. Ces découvertes ont permis à Bartolomeo Dias et à Vasco de Gama d'établir une
liaison maritime avec l'Inde en navigant autour de l'Afrique. C'est également en utilisant ces nouveaux
outils que le navigateur italien Christophe Colomb, s’appuyant sur les travaux de la rotondité de la
terre (Nicolas Copernic, Kepler, Galileo Galilei), a pu découvrir l'Amérique, continent riche en
métaux précieux. Toutes ces découvertes ont considérablement accru le commerce maritime entre les
différents continents et favorisé l'afflux des métaux précieux en Europe. (1,5 pt)
L'influence des réformes de l'église. Les réformes de l'église, notamment la réforme protestante initiée
par Martin Luther et poursuivie, par Jean Calvin, ont joué un rôle important dans l'acceptation de
l'enrichissement des individus et la légitimation du profit. C'est pour cette raison que Marx Weber dira
6Page que « le capitalisme trouve son impulsion dans le calvinisme ». Pour Calvin, Dieu a de toute éternité,
destiné certains hommes au salut, et condamner les autres à l’enfer. C’est le dogme du double décret
ou dogme de la prédestination. Seuls les élus mourront. Avoir du succès dans leurs activités. Pour
s'assurer de leur statut d'élu, les calvinistes vont transformer leur vie en une recherche méthodique de
la création des richesses dans le cadre de leur profession. La théorie de l'humanisme développée par
Erasme de Rotterdam a également joué un rôle important dans la légitimation du profit. L'humanisme
place l'homme et non plus Dieu, au centre des préoccupations. A une religion basée sur un ritualisme
sans âme et des obligations comme la messe du dimanche, Erasme propose une religion dans laquelle
l'homme s'adresse directement à Dieu. (1,5 pt)
SECTION C : (4 pts)
Questions 5 :
(a) La différence fondamentale entre le socialisme scientifique et le socialisme utopique est que le
socialisme utopique pense qu'il faut provoquer l'avènement de la société meilleure, mais pas par la
violence, mais plutôt grâce à un homme providentiel qui va réussir à convaincre les élites à la fois de la
nécessité du changement, et du caractère inéluctable de ce changement, (0,5 pt) ; tandis que le
socialisme scientifique s'appuie sur la lutte des classes qui se discutent la matière et soutient que la
société nouvelle s'installera par une révolte des ouvriers (prolétaires) qui renversera la bourgeoisie
(capitaliste). (0,5 pt)
(b) Les socialistes utopiques et les socialistes scientifiques se rejoignent en ce sens qu'ils sont tous
persuadés qu'une société meilleure, plus juste et plus égalitaire, va inéluctablement arriver. (1 pt)
(c) Les utopistes : Saint Simon (de son vrai nom Claude-Henry de Rouvroy) ; François Marie
Charles Fourier ; Robert Owen. Les socialistes scientifiques : Karl Marx, Friedrich Engels (0,5pt x
4)
Question 6 :
(a) Le matérialisme historique est une conception de l'histoire selon laquelle l'histoire a pour élément
moteur la lutte des classes qui se discutent la matière à travers les différents modes de production qui
sont apparus ou qui vont apparaître dans le futur. (1pt)
(b) Pour développer sa conception matérialiste de l'histoire, Karl Marx s'est inspiré de tous ces
auteurs.
II a emprunté les idées révolutionnaires de Pierre-Joseph Proudhon chef de file de l'anarchisme, et
premier auteur à utiliser le terme de socialisme scientifique (1 pt). Il a emprunté la dialectique de
George Wilhelm Friedrich Hegel qui est une méthode de raisonnement qui consiste à analyser une
réalité, en mettant en évidence la contradiction de celle-ci et à la recherche à dépasser (1 pt). Enfin,
Karl Marx a emprunté à Ludwig Andreas Feuerbach. Les idées du matérialisme, conception
philosophique qui soutient que la seule chose pouvant être considérée comme existante est la matière,
et que fondamentalement, toute chose est constituée de matière et que tout phénomène est le résultat
d'interactions de la matière (1 pt).
SECTION D : (8,5 pts)
Question 7 :
(a) Selon Karl Marx, l'école classique désigne l'ensemble des auteurs ont adhéré à la théorie de la valeur
travail. (0,5 Pt)
(b) L'état stationnaire est défini comme un niveau de la richesse nationale qui, s’il est atteint, entraine une
stagnation totale de la société. L'état stationnaire se caractérise par le fait que la population et le stock
de capital de l'économie croissent à un même taux constant. (0,5 pt)
(c) Pour Adam SMITH, l'état stationnaire est redoutable mais lointain . Il n’arrivera pas dans un futur
proche. La rente étant un prix de monopole, elle ne viendra pas rapidement réduire le profit qui est la
principale justification de l'accumulation du capital.
A mesure qu'une nation devient riche, les besoins en main d'œuvre s'accroissent de même que les
salaires. La hausse des salaires va permettre de diminuer la mortalité des enfants et d'accroitre à terme
la main d'œuvre disponible, ce qui va provoquer une baisse des salaires à leur niveau de subsistance,
entrainant ainsi une augmentation du taux de profit, de l'épargne et de l'accumulation du capital. L'état
stationnaire sera donc repoussé par l'augmentation de la population. II sera seulement retardé par
l'amélioration des méthodes de production qui permettent la division du travail et la spécialisation, de
6
Page travail. (1 pt)
- Pour David Ricardo, l'état stationnaire peut survenir plus rapidement que ne le pensait Adam Smith.
Cela est dû au fait que contrairement à ce que pensait Adam Smith, la rente n'est pas un prix de
monopole, mais a plutôt un caractère différentiel. Elle dépend du coût production la terre là moins
fertile. Avec l'accumulation du capital, on aura une augmentation des salaires qui va permettre parents
de diminuer la mortalité de leurs enfants, la population va s'accroître, terres moins fertiles seront mises
en exploitation, ce qui va accroitre le coût de production et la rente. L'augmentation des salaires et de la
rente vont entrainer une baisse des taux de profits qui vont diminuer progressivement pour s'annuler
ensuite, et l'on aura atteint l'état stationnaire. (1 pt)
- Pour James Stuart Mill. L’état stationnaire est inévitable, certain et désirable . Tout comme Ricardo,
Mill pense que l'état stationnaire n'est pas si loin dans le futur Mais contrairement à Ricardo et à Smith,
Mill avait une vision beaucoup plus optimiste de l'état stationnaire à qui il attribuait beaucoup de
qualités. Selon lui, l'état stationnaire est inévitable parce que l’accumulation entrainera une baisse du
taux de profit qui diminuera les opportunités d'investissement, et compromettra accumulation future. II
est nécessaire pt 'ce l'humanité devra apprendre comment réduire sa taille et son niveau de
consommation dans les limites définies pc la nature et par les opportunités d'emploi. Enfin, l'état
stationnaire est désirable parce qu'il facilitera l'introduction des mesures de redistribution du revenu,
créera plus d'égalités, et mettra fin à la lutte impitoyable de l'homme pour l'avoir. (1 pt)
- Karl Marx définit l'école classique en la théorie de la valeur travail. Mars tous les auteurs qu'on
qualifie de classique n'ont pas adopté une telle démarche (théorie la valeur dans l'analyse classique met
donc en évidence d'une part ceux qui fondent la valeur des biens et d’autre part ceux qui la fondent sur
l'utilité. (1 pt)
1. La théorie de la valeur travail- commencé
- La théorie de la -commandé d'Adam Smith. Pour Adam Smith, la richesse que possède un individu est
un droit de commandement sur le travail ou sur le produit de ce travail. Un homme sera riche ou
pauvre selon la quantité de travail qu'il peut acheter ou commander. Ainsi, à valeur réelle d'une
marchandise pour celui qui la possède est la capacité qu'elle lui confère de rejeter sur autrui le travail.
La valeur réelle qu’une marchandise pour celui qui veut l'acquérir est égale au temps de travail qu'il
doit effectuer, nono pour la produire, mais pour l'acheter. La valeur d'échange d'une marchandise est
donc la quantité de travail qu'elle peut commander. (1 pt)
- - La théorie de la valeur travail-incorporé de David Ricardo. Ricardo va s'éloigner d'Adam Smith qui
soutenait que la valeur d'une marchandise se mesurait par la quantité de travail qu'elle pouvait
commander pour développer une théorie de la valeur-travail incorporé c'est-il dire que la valeur d'un
bien est égale à la quantité, de travail direct et indirect nécessaire à sa fabrication. Autrement dit, la
valeur d'échange d'un bien dépend du coût de production de ce bien. C'est cette théorie de la valeur qui
sera reprise par Karl Marx (1 pt)
2. La théorie de la valeur-utilité
Adam Smith avait déjà introduit la distinction entre la valeur d'échange et la valeur d'usage dans
l'explication du paradoxe d'eau et du diamant. La valeur d'usage est définie comme l'utilité que
procure un objet particulier. Jean Baptiste Say va quant à lui rejeter cette opposition entre valeur
d'usage et valeur d'échange en soutenant ce qui fait que les choses soient demandées c'est leur
utilité. Une chose a de la valeur que l'utilité qu'elle procure la rend désirable et porte les hommes à
faire des sacrifices pour se la faire procurer. C'est donc l'utilité qui fait le fondement de la valeur des
choses. C'est cette théorie de la valeur-utilité qui sera reprise dans les années 1970.
Fin
6Page
FIN de
DE l’Epis
« Lire c’est comme manger et boire, car l’esprit qui ne lit pas maigrit comme un corps
qui ne mange, ni ne boit » Victor Hugo
LA ode
2:
SAI HFE
SAISON 2 :
GESTION &
PROGRAMMATION
:
11 Crédits
Episode 1 : Introduction à la
programmation informatique (04
Crédits)
Episode 2 : Introduction à la théorie des
organisations (03 Crédits)
Episode 2 : Introduction à
l’Entrepreneuriat (04 Crédits)
6Page
Episode 1 :
INTRODUCTION A LA
PROGRAMMATION
INFORMATIQUE (04 Crédits)
CO
URS SOMMAIRE
Chapitre 2 : LE MATERIEL
Chapitre 3 : LE LOGICIEL
COMMUNICATION
6Page
Le mot informatique a été proposé en 1962 par Philippe Dreyfus et accepté par l’Académie
française en1966. Le mot Ordinateur a été proposé par Jacques Perret en 1954
- Computer science;
- Electronic data processing;
- Computing.
- Digital literacy
- Media education
6) quel était le nom secret de l’E.N.I.A.C. ?
- Pesait 30 tonnes ;
- Comprenait 18 000 tubes ;
- 6000 commutateurs ;
- 7000 résistances ;
- Il fallait 150 personnes pour le faire fonctionner.
9) Citer dans un tableau par ordre chronologique les inventions ayant contribué à créer le
premier Ordinateur.
AUTEURS ANNEES INVENTIONS
NAPIER 1580 Met en œuvre les logarithmes
OUGTHRED 1632 Crée la règle de calcul
PASCAL 1642 Crée la première machine à calculer
MORELAND 1666 Met en œuvre la multiplication par addition successive
HAHN 1770 Crée la machine à 4 opérations : X, +, et -
DEFOREST 1906 Industrialise les tubes à vides
EALES JORDAN 1909 Crée la bascule électronique
Plusieurs chercheurs dont John Von Neumann vont travailler au côté de l’armé pour mettre au point
des machines qui seront des modèles réduit du cerveau humain permettant de résoudre des problèmes
abstraits nécessitant la manipulation d’un grand nombre de données. L’informatique est alors considéré
comme étant d’essence militaire.
11) citer les trois grandes lignes de pensées dans l’histoire de l’informatique
LIGNES DE INVENTIONS
PENSEES
Les automates Les automates, les horloges astronomiques, les machines militaires dès le
12ème siècle.
Les machines à -La Pascaline de Pascal, 17ème siècle. Pascal invente la Pascaline,
calculer première machine à calculer
(Addition et soustraction seulement), pour les calculs de son père.
-La machine multiplicatrice de Leibniz, 17ème siècle. Leibniz améliore la
machine de Pascal pour avoir
les quatre opérations de base (+,-,*, /).
Les machines -Le métier à tisser de Jacquard, 1752-1834
programmables Début de commercialisation des machines mécaniques scientifiques (usage
militaire en général).
-BABAGE invente la première machine analytique programmable.
12) citer dans un tableau les différentes générations d’ordinateurs en précisant pour
chaque génération les années, les caractéristiques et des exemples d’ordinateurs
14) dans un ordre d’importance croissante, distinguer les différents types de personnels
informatiques :
DOMAINES UTILISATION
PERSONNEL D’EXPLOITATION Le programmeur, l’analyste, l’analyste programmeur,
l’ingénieur informaticien
Personnel DE DEVELOPPEMENT : il Agent de saisie, l’opérateur sur ordinateur, le pupitreur, le
s’agit de ceux qui participent à la chef d’exploitation, l’ingénieur système, l’ingénieur
performance de l’ordinateur réseau.
PERSONNEL DE MAINTENANCE L’inspecteur logiciel (informaticien),
L’inspecteur matériel (électronicien)
LES AUTRES Les constructeurs, les sociétés de services.
Une unité d'entrée (=input device) nous permet d'introduire des instructions et des données.
Le clavier en est un exemple.
L’unité centrale (CPU = Central Processing Unit) traite ce qui a été introduit.
Une unité de sortie (=output device) nous transmet les résultats. Un écran ou une imprimante
sont de telles unités.
Rien de très palpitant à première vue ! Mais tout l'intérêt de l’ordinateur réside dans
Trois de ses caractéristiques, à savoir :
6Page •sa capacité d'emmagasiner une grande quantité d'informations,
•sa rapidité de traitement,
•sa capacité d'assimiler un programme qui contrôle son propre fonctionnement.
- La souris : permet de démarrer rapidement les commandes d’une application en cliquant sur
l’icône de cette dernière.
- Le scanner : numérise les images. Il existe les scanners noir sur blanc et les scanner couleurs.
- Le microphone : permet d’entrer les sons, de la musique et des paroles.
- Lecteur CD ROM/DVD : lire les infos stockées sur un CD et sur un DVD
3) Comment appelle-t-on les organes qui permettent de sortir les informations dans
l’ordinateur ?
Ce sont les périphériques de sorties. Ce sont :
- L’écran ou moniteur : affiche les données traitées par l’ordinateurs et permet ainsi à
l’utilisateur de communiquer avec l’ordinateur. Il existe plusieurs modes d’affichages (le
mode le plus utilisé est le mode SVGA (Super Video Graphic Array).
C’est un mode Graphic de 600 x 800 pixels et 256 couleurs)
- Les hauts parleurs : permet de suivre les sons venant de l’ordinateur
- L’imprimante : fournir une copie sur papier de l’information contenu dans l’ordinateur.
(Type d’imprimantes : imprimante à jet d’encre utilisée pour l’impression couleur, l’imprimante
laser utilisé pour l’impression des documents volumineux, l’imprimante matricielle utilisé pour
l’impression des bulletins, des factures …
4) Les unités d’entrées-sorties permettent à la fois d’entrer et de sortir les informations dans
l’ordinateur. Ce sont :
- Le modem : permet de se connecter sur internet. Dans modem nous avons deux mots à savoir
modulation et démodulation.
La modulation est la transformation d’un signal numérique en un signal analogique.
La démodulation est l’inverse.
- Le lecteur de disquette : lit et enregistre les informations sur une disquette.
- Lecteur de bande magnétique : lit et enregistre les informations sur une bande magnétique.
- Le lecteur de CD/DVD RW (Read and Write) : permet de modifier plusieurs fois les données
enregistrées sur un CD/DVD RW.
- Clé USB ou mémoire flash : permet de lire ou enregistré les données sur une mémoire flash.
- Le disque dur : permet de lire ou écrire les informations contenues dans la machine.
5) Quelle est la différence entre la ROM et la RAM ?
La ROM est une mémoire Morte et n’est pas effaçable .elle n’est pas volatile. Alors que la RAM
est une mémoire vive et est effaçable. Elle est volatile c.-à-d. perd les informations en absence du
courant.
6) Définir « Mémoire » et donner l’unité de mesure de la capacité de la mémoire.
6Page II-
7)
LIAISON ENTRE LES PERIPHERIQUES ET L’ORDINATEUR
La liaison électronique entre les différents composants d’un ordinateur s’appelle BUS. C’est une
voie en parallèle qui permet le transfert des mots binaires.
On distingue :
- Le BUS ISA (Industrie Standard Architecture) est le BUS le plus ancien et le plus lent ;
- Le BUS PCI (Peripheral Component InterConnect) est le BUS relativement complexe qu’on
retrouve dans les PC actuels.
- Le BUS AGP (Accelerate Graphic Port) a été conçu pour échanger les données à très haut
débit entre la mémoire principale et une carte vidéo.
Dans le fonctionnement général des BUS, on distingue 3 types :
Le BUS des données : c’est par ce BUS que transite les données.il est bidirectionnel.
Le BUS d’adresse : sert à mettre en activité un circuit (une mémoire ou une interface).il est
unidirectionnel car seul le microprocesseur est capable d’émettre une adresse.
Le Bus des commandes : c’est par ce BUS que transite les commandes.il est unidirectionnel.
8) Quel est le but de la codification ?
La codification a pour but :
- Identifier facilement un objet ou un individu
- Normaliser, préciser, structurer la construction de cet objet.
- Condenser l’information pour réaliser des gains de places et de temps.
9) Les types de codifications
Code décimal : comporte les chiffres de 0 à 9
Code binaire : dans ce code tous est représenté par des « 0 » et « 1 »
Code hexadécimal : comporte les chiffres de 0 à 9 et les lettre de A à F
Chapitre 3 : LE LOGICIEL INFORMATIQUE
1- Quel est l’objectif d’un système informatique ?
L’objectif d’un système informatique est d’automatiser le traitement des informations.
2- Un système informatique est constitué de deux entrées. Citez-les.
- Le matériel ou hardware
- Et le logiciel ou software.
3- Quel est l’objectif du logiciel ?
L’objectif du logiciel est d’offrir aux utilisateurs des fonctionnalités adaptées à leur besoin.
4- Citez les différents types de logiciels.
Traditionnellement on distingue 2 types de logiciels :
LES LOGICIEL D’EXPLOTATIONS ou SYSTEMES D’EXPLOITATION
LES LOGICIELS D’APPLICATIONS
On distingue également :
- les logiciels propriétaires ou logiciels payants fabriqués par des sociétés de logiciel et vendus aux
utilisateurs lors de l’achat d’un ordinateur,
- les logiciel graticiel ou freeware
- les logiciels libres.
5- Les logiciels d’exploitations ont deux objectifs majeurs. Citez-les.
8- On distingue plusieurs types de systèmes d’exploitation selon que ceux-ci sont capables de
gérer simultanément les informations d’une longueur de 16, 32 ou 64 bits.
Système Codage Mono Multiutilisa Mono Multitâche
utilisateur teur tâche
DOS 16 Bits x x Coopératif
WINDOW 3.1 16 Bits préemptif
x
WINDOW 95 32 Bits
WINDOW 32 Bits x x
M/200
Dans le système binaire, deux chiffres (0 et 1) suffisent pour représenter un nombre. Il faut 8
chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6,7) pour exprimer un nombre dans le système à base 8.
Quant au système hexadécimal, il utilise 16 symboles : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A (dix), B (onze),
C (douze), D (treize), E (quatorze) et F (quinze).
Pour transcrire un nombre n exprimé en base 10 en un nombre en base b, il suffit de diviser n par b,
puis de diviser ce quotient par b, puis le nouveau quotient obtenu par b, et ainsi de suite jusqu’à
obtention du quotient 0 (voir Division). Les restes successifs sont les chiffres de n exprimés en base
b.
On a donc : (3 959)10 = (7567)8. (La base est souvent écrite de cette manière, en indice.) Plus la
base est élevée, plus elle nécessite de symboles, mais moins il faut de chiffres pour exprimer un
nombre donné.
SYSTÈME BINAIRE
Le système binaire joue un rôle important en informatique. Les 20 premiers nombres de la
numération binaire sont 1, 10, 11, 100, 101, 110, 111, 1 000, 1 001, 1 010, 1 011, 1 100, 1 101, 1
110, 1 111, 10 000, 10 001, 10 010, 10 011, 10 100. Dans ce système, tout nombre peut s’exprimer
comme la somme de différentes puissances de deux.
Par exemple 10 101 101 représente (1 × 20) + (0 × 21) + (1 × 22) + (1 × 23) + (0 × 24) + (1 × 25)
+ (0 × 26) + (1 × 27) = 173.
Dans le système binaire, les opérations arithmétiques sont extrêmement simples.
Les règles de base sont les suivantes :
1 + 1 = 10, et1 × 1 = 1.
Le nombre 0 joue son rôle habituel d’élément neutre pour l’addition :(1 + 0 = 1)
Et d’élément absorbant pour la multiplication :
(1 × 0 = 0).
L’addition, la soustraction et la multiplication s’effectuent de la même manière que dans le
système décimal :
Comme deux chiffres (appelés bits en informatique) suffisent dans le système binaire, cette
numération est utilisée dans les ordinateurs, où tout nombre binaire peut, par exemple,
correspondre aux positions d’une série d’interrupteurs marche-arrêt (on-off).
La position marche (on) correspond à « 1 » et la position arrêt (off) à « 0 ».
On peut également utiliser des zones magnétisées sur une bande ou sur un disque magnétique pour
représenter des nombres binaires : une zone magnétisée correspond au chiffre 1 et son absence
indique le chiffre « 0 ». Dans les ordinateurs, des circuits logiques effectuent les différentes
opérations arithmétiques sur les nombres écrits dans le système binaire. La conversion des
nombres décimaux en nombres binaires destinés au traitement informatique s’effectue
électroniquement, tout comme celle des nombres binaires en nombres décimaux employés pour
exprimer le résultat en sortie.
7Page
2) Soit à convertir 814 en binaire par la méthode des divisions successives par 2.
Principe : on effectue des divisions successivement par 2, on ne retient que la partie
entière comme quotient. Si la partie décimale existe, on retient ‘’1 ‘’et si la partie
décimale n’existe pas, on retient ‘’0’’
7Page
Opérations
Soit Effectuez les opérations suivantes :
1- 111001010 + 110110011
2- 1101111101 – 111001010
3- 1101101*100
4- 110110100/1101101
1 1 0 11 11 1 0 1
−1 11 1 0 01 0 1 0
11110110011
1 11 0 0 10 1 0
+1 1 01 1 0 0 11
1 1 0 11 11 1 00
1 10 1 1 01
×1 0 0
0000000
0000000
1 10 1 1 01
7Page
2- Les types de réseaux
Les réseaux locaux LAN (Local Area Network) qui se compose essentiellement des ordinateurs
situés dans une zone géographique comme un établissement, un immeuble…
Les réseaux étendus WAN (Wide Area Network) qui se composent des ordinateurs situés dans
une vaste zone géographique comme une ville, un pays, un continent…
Les réseaux métropolitains MAN Métropolitain Area Network qui sont des réseaux
intermédiaires entre les LAN et les WAN et couvre quelques dizaines de kilomètre
Les réseaux personnels PAN (Personnal Area Network) utilisés pour connecter les
périphériques d’un ordinateur.
Topologie arborescente :
7
Page
Topologie en anneaux
7- Quelles sont les différentes normes sur lesquelles s’appuient les réseaux de téléphone
mobile.
La norme GSM (en Europe et plusieurs autres pays) : son point fort c’est l’itinérance quand on
échange le pays, on peut facilement se connecter
La norme CDMA (aux USA et la grande partie de la CHINE) : cette norme est moins chère à
mettre en œuvre et utilise le spectre de façon plus efficace.
8- Génération de téléphone mobiles GSM
7Page
9- INTERNET : Définition et historique
Internet, réseau télématique international d’origine américaine. Constituant à ce jour le plus grand
réseau du monde, Internet est accessible aux professionnels comme aux particuliers.
Années 1960 par l’ARPA (Advanced Research Project Agency) pour le département américain de
la Défense. À l’origine, il s’agit d’un réseau coopératif d’ordinateurs permettant le partage de
données stockées sur des serveurs distants, ainsi que l’échange de messages électroniques (e-mails).
Réseau à usage militaire, Arpanet s’étend alors progressivement aux universités américaines dans
les années 1970, notamment l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l’université
Stanford à Palo Alto, avant d’être remplacé en 1990 par le réseau Internet, destiné dans un
premier temps à la recherche civile. En 1991, Tim Berners-Lee du CERN à Genève met au point
l’interface d’Internet appelée World Wide Web, qui permet d’ouvrir le réseau au grand public en
simplifiant les procédures de consultation des sites. En janvier 1992, l’Internet Society (ISOC) voit
le jour avec pour objectif de promouvoir et de coordonner les développements sur Internet.
4- N-étiquette
Toutes les règles de savoir vivre sur internet sont appelées N-étiquette. Elle prend en compte les
aspects de courtoisie mais également l’optimisation de l’utilisation des services afin de ne pas
surcharger les différents serveurs.
Quelques N-étiquette :
- Consulter régulièrement vos boites à lettre pour éviter d’être suspendu
- Eviter de saturer sa boité
- Eviter de s’abonner à plusieurs listes
- Soyer sur de vos adresses
- Ne jamais oublier le champ Subjet
Exemple :
Il faut toujours écrire le sujet pour éviter que le message soit négligé. On va d’abord lire les
messages qui ont un sujet.
21- Quelles sont les améliorations du Web lors du passage du Web 1.0 au Web 2.0 puis au
Web 3.0 ? (1 pt)
Web 1.0 et Web 2.0
Les premiers sites web n’affichaient que des contenus statique.il s’agissait du Web 1.0.
Les Web actuels permettent aux internautes de collaborer, d’échanger les informations et de créer
des nouveaux sites en ligne. Le Web 2.0désigne ces services interactifs de seconde génération, les
réseaux sociaux sont un élément majeur du Web 2.0.les sites les plus connus dans le Web 2.0 sont
Facebook (1,5 milliards d’utilisateurs), twitter (500 millions d’utilisateurs), LinkedIn (150
millions d’utilisateurs).
Le Web 3.0 ou web du futur
L’avenir du Web repose en grande partie sur le développement des techniques visant à améliorer la
productivité et la clarté des recherches effectuées. Le Web 1.0 à résolu le problème de l’accès à
8
Page l’information. Le Web 2.0 a résolu celui du partage de l’information et a permis de nouvelles
expériences .le Web 3.0 est la promesse d’un futur de toutes ces informations numériques et tous les
contacts pourraient se combiner. Ce Web 3.0sera omniprésent contrôlerait tout : de l’éclairage de
maison au rétroviseur de la voiture, de la gestion de vos rendements.
Chapitre 6 : L’ENTREPRISE ET LE COMMERCE
ELECTRONIQUE
1- En quoi consiste le commerce électronique ?
Le commerce électronique consiste à utiliser internet et le Web pour effectuer des
transactions commerciales. Ces transactions supposent la circulation de la valeur (argent)
entre les acteurs organisationnels et les individus en charge des produits et services.
2- Représenter dans un tableau les huit fonctionnalités propre du e-commerce
Caractéristiques technologiques Impact commercial
Ubiquité : La technologie internet est La place du marché va au-delà des frontières
disponible partout traditionnelles faites abstraction des limites
spatio-temporelles.
Couverture mondiale : Cette technologie Le e-commerce peut dépasser les frontières
traverse toutes les frontières du monde. culturelles et territoriales de manière
homogène sans bouleversement. Le market
space compte potentiellement des milliards de
clients et des millions d’entreprises à travers
le monde.
Normes universelle : Les normes internet Un seul ensemble de normes techniques
regroupent un ensemble de norme adoptées dans le monde entier permet à des
technologique reconnue universellement dans systèmes informatiques différents de
le monde communiquer facilement les uns avec les
autres.
Inter activités : Cette technologie fonctionne Les clients prennent part à un dialogue qui
à l’aide d’une interactivité avec le client. permet d’ajuster le produit de manière
dynamique. Le client est invité à prendre part
au processus de mise à disposition des
produits sur le marché.
La densité d’information : Cette technologie Les couts de traitement de l’information,
réduit les couts d’information et améliore la déstockage et de communication baisent de
qualité. manière radicale ; tandis que la fiabilité,
l’exactitude et la régularité des informations
s’améliorent. L’information est abondante,
bon marché et pertinente.
La personnalisation : Elle permet de La personnalisation des messages marketing
personnaliser les messages envoyés. et des produits s’effectuent en fonction des
caractéristiques personnelles des clients.
Technologie sociale : Cette technologie De nouveaux modèles sociaux et
génère du contenu utilisateur et réseaux commerciaux fondé sur internet contribuent à
sociaux. création et à la distribution des contenus
d’utilisateur.
3- Présenter dans un tableau les différents modèles économiques organisationnelles du e-
commerce avec description et exemples à l’appui?
Modèles descriptions Exemples
Magasin virtuel Le magasin vend des produits ou des e-tune.fr
services à des clients et autres Fnac.fr
entreprises Voyage-sncf.com
Lastminute.com
8Page Courtiers en informations Fourni des renseignements sur les
Cdiscount.com
Voyagemoinscher.com
produits, leur prix et leur Leguide.com
disponibilité aux consommateurs et Kelkoo.fr
aux entreprises. Tire des revenus de la
publicité ou en dirigeant les acheteurs
vers les vendeurs.
Courtiers électroniques Permet aux utilisateurs d’économiser ABCcoutage.com
le temps et de l’argent en traitant des Expedia.fr
transactions en ligne. Tire un revenu Coface.fr
de chaque transaction, fourni aussi
des informations sur les clos et les
termes.
Place de marché Fourni un environnement numérique
électronique pour les acheteurs et les vendeurs
peuvent entrer en contacts pour
chercher les produits, les afficher et
établir les prix.
Fournisseur de contenu Obtient des revenus en fournissant sur 01net.com
le web du contenu numérique tel que
les informations
Fournisseur de service en Fourni des services en ligne aux Salestore.com
ligne entreprises et aux personnes
Réseaux sociaux Offre un espace de rencontre en ligne Facebook.com
pour des personnes partageant des Twitter.com
centres d’intérêts qui peuvent Instagram.com
communiquer et trouver des Viadeo.com
informations.
Portails Fourni un point d’entrer sur internet Yahoo.com
ainsi qu’un contenu spécialisé. Google.com
Baddo.com
Communautés virtuelles Offre des applications web tel que le Youtube.com
partage des photos, vidéos et des Whatsapp.com
contenus gérés par les utilisateurs
Chapitre 7 : INTRODUCTION A LA
PROGRAMMATION
NOTION D’ALGORITHME
I - Structure de contrôle
I 1 - Qu’est-ce qu’un Algorithme ?
Ce mot vient du nom du mathématicien arabe du 9 ième siècle Muhammed Ibn Al-Kharezin.
8Page Il existe plusieurs définitions. Quelques-unes sont :
Ensuite, il faut définir la méthode pour obtenir les résultats recherchés à partir des données. C’est
la recherche ou la conception de l’algorithme proprement dit. Pour un problème donné, il existe
plusieurs algorithmes de résolution. Il s’agit de choisir le meilleur en fonction des circonstances
de l’application.
Dans le choix d’un algorithme, les principaux critères à prendre en considération sont :
Le temps d’exécution ;
L’espace mémoire nécessaire ;
La précision des calculs.
Il est à noter qu’un algorithme optimal dans certaines conditions voit ses performances
s’effondrer dans d’autres (voir les algorithmes de tri et de résolution d’un système d’équation
linéaire par exemple.).
Il existe des centaines de langages de programmation. On peut distinguer des langages proches
du processeur (assembleur, C) et les langages de haut niveau.
Mais on aurait tort de croire que le dialogue avec un ordinateur exige simplement la traduction du
français en un autre langage. Il est en effet indispensable de structurer le message avant de le
traduire.Il y a deux décennies, la mémoire était chère et le bon programmeur cherchait à écrire un
programme en économisant au maximum la place occupée en mémoire par ce programme. Au
détriment de la clarté du programme. Ce qui rendait la maintenance très difficile.
De nos jours, la situation a complètement changé. Le matériel coute moins cher, et celui du
logiciel exorbitant. Il est indispensable que les programmes soient structurés, modulaires,
documentés pour être lisibles et modifiables en un minimum de temps par n’importe quel
informaticien.
I 3 – Programmation structurée
Ce n’est que tardivement que les informaticiens ont élaboré des méthodes de programmation.
Parmi les plus utilisées on peut citer :
I 4 – Convention d’écriture
La notion de base est celle d’instruction, définie comme étant la description non ambiguë d’une
ou plusieurs actions élémentaires à effectuer dans un ordre déterminé. Une suite d’instructions
formera un bloc délimité par les mots DEBUT et FIN (BEGIN et END).
Ces instructions manipulent des objets. Chaque objet possède trois attributs.
8Page
Identificateur : nom de l’objet, il est unique dans l’algorithme.
Type : détermine l’ensemble dans lequel l’objet prend ses valeurs.
Lorsque l’objet ne prend qu’une seule valeur dans tout l’algorithme, on l’appelle constante. Si au
cours du déroulement de l’algorithme, l’objet peut changer de valeurs, on l’appelle variable.
Dans l’ensemble précédent, l’objet Elnom = TITI ou qu’il a la valeur TITI ou encore qu’il
contient TITI.
Organigramme ou algorigramme
Les symboles utilisés dans un algorigramme pour décrire un algorithme sont les suivants :
Les rectangles indiquent une action à exécuter. Le début et la fin sont dans de
rectangles à bords arrondis.
8Page
Le losange symbolise une alternative.
Le parallélogramme indique qu’on introduit des données ou qu’on fournit un résultat.
Dès que l’objet est déclaré, l’on déclare aussi son type. Ce qui évite toute ambiguïté sur son
utilisation. Il est conseillé de donner des identificateurs parlant ( ayant une signification).
Le matricule d’un étudiant peut s’appeler Mat qui ressemble bien à Matricule et non une lettre
vulgaire comme P qui ne se rapproche pas du mot matricule.
ENTIER qui peut prendre les valeurs entières comprises entre -32768 et +32767. En
général, les entiers sont codés sur un mot de 16 bits (15 bits de valeur et 1 bit de signe) ;
REEL qui peut prendre les valeurs décimales dont la valeur absolue est dans
l’intervalle : [5.3976E-79 , 7.2370E+75] U [0]. Il est codé sur 2 mots de 16 bits dont : 7 bits
pour l’exposant, 1 bit pour le signe, 24 bits pour la mantisse ;
8Page CHAINE DE CARACTERES (abréviation : chaîne) tout objet pouvant prendre comme
valeur une suite de caractères est de ce type. La suite peut être vide ;
BOOLEEN un objet de type booléen prend sa valeur dans l’ensemble {vrai, faux}.
II 2 – Les opérateurs
Opérateurs arithmétiques
Par ordre de priorité croissante on dispose de :
+ pour l’addition ;
- pour la soustraction ;
* pour la multiplication ;
/ pour la division ;
** pour l’élévation à la puissance.
Opérateurs relationnels
On dispose de :
= égal ;
différent ;
inferieur ;
= inférieur ou égal ;
supérieur ;
= supérieur ou égal.
Opérateurs logiques
Ils relient les expressions logiques ou des identificateurs de type booléen. On utilise
essentiellement trois qui sont par ordre de priorité croissante :
OU ou logique ;
ET et logique ;
NON non logique.
SUM
Var N, SOMME : ENTIER
BEBUT
LIRE N
SOMME := S=N(N+1)/2
ECRIRE SOMME
8Page FIN
L’algorigramme / organigramme est le suivant :
2) Calcul du quotient et du reste de la division entière de deux entiers
8Page
4) Permutation de 2 nombres
Le problème que pose la permutation de deux nombres est le risque de perdre l’un des
nombres en cas de mauvaise manipulation.
Analyse : on ne peut pas simplement faire X :=Y car la valeur précédente de X serait perdue,
il
faut donc la sauvegarder au préalable. Pour cela il faut une troisième variable appelée
« tampon » ou variable de travail. Ne pas oublier les deux étapes d’initialisation et d’édition
désormais classiques.
Algorithme
PERMUT
Var X,Y,T : ENTIER
DEBUT
LIRE X, Y
T :=X
X :=Y
Y :=T
ECRIRE X, Y
FIN
L’algorigramme / l’organigramme est le suivant :
8Page
II 4 – Structures alternatives
La syntaxe est la suivante :
SI Expression logiqueALORS
BLOC1
SINON
BLOC2
FINSI
9Page
Ordonner 3 nombres par ordre croissant
Soient V1, V2, V3 les trois variables à classer. On compare V1 à V2 et on les ordonne pour
avoir la plus petite valeur dans V1, puis on compare V3 à chacune des valeurs précédentes.
Les
trois comparaisons suffisent. Pour les permutations on a besoin d’un tampon.
9Page
2 5 - La structure répétitive
Syntaxe :
TANT QUE Expression logiqueFAIRE
BLOC
REFAIRE
La sémantique est la suivante :
On teste d’abord si Expression logiqueest vraie. Dans ce cas on exécute les instruction du
bloc puis on boucle à nouveau sur le test Expression logique.
Par contre si Expression logiqueest fausse, la boucle se termine et le bloc n’est pas exécuté.
Il est à noter que :
1. Le test est effectué avant l’exécution du bloc il est donc possible d’avoir aucune
exécution du bloc ;
2. Comme il est conseillé de ne pas boucler indéfiniment, une instruction au moins du bloc
doit agir sur l’expression logique pour la rendre fausse lorsque le résultat désiré est
atteint.
3. Le bloc peut contenir des structures alternatives et des structures répétitives imbriquées.
Exemple : la multiplication
Effectuer la multiplication de 2 entiers positifs en utilisant l’addition.
P := A x B est équivalent à P := A+A+….+A (additionner A, B fois).
Analyse :
B sera un compteur décrémenté à chaque passage dans la boucle en même temps on
additionnera la valeur A à la valeur précédente de P.
P est initialisé à 0.
Si N n’est divisible par aucun des nombres inférieurs ou égaux à N alors N est premier.
Le principe de recherche consiste à imbriquer 2 boucles. La première compte le nombre de nombres
premiers déjà trouvés et arrête la recherche lorsqu’on atteint 100. Le deuxième test pour chaque
nombre impair s’il est premier. On peut en effet sauter les nombres pairs puisque à part 2, aucun
n’est premier.
PREMIER
Var P, I, J : ENTIER
DEBUT
P := 3 ! Nombre à tester
I :=1 ! Compteur des nombres premiers
ECRIRE 2
TANT QUE I =100 FAIRE
J :=3
TANT QUE J Racine carrée de P ET (P ENT(P/J)*J) 0 FAIRE
J :=J+2
REFAIRE
SI J Racine carrée (P) ALORS ECRIRE P ! P est premier
I := I+1
FINSI
P := P+2
REFAIRE
FIN
Exemple PGDC de deux nombres
Cet algorithme utilise les soustractions successives.
TRAVAUX DIRIGES
INITIATION A LA PROGRAMMATION INFORMATIQUE TD N 1
Ecrire les mots suivants : maïs, noël, leçon , français, ambiguë, fenêtre, 100% ;
50€,
Exercice II :
Convertir décimal à binaire
2500= ( )2
925= ( )2
1024= ( )2
120= ( )2
250= ( )2
825= ( )2
(11111000011)2 =
(11000011)2 =
(111000011)2 =
(1100011)2 =
(11100011)2 =
(1110011)2 =
2500= ( )16
250= ( )16
570= ( )16
290= ( )16
500= ( )16
2588= ( )16
Convertir hexadecimal à décimal
(AF1)16=
(B01)16=
(C22)16=
(23A1)16=
(1DA)16=
(FE3)16=
(AF1)16=( )2
(B01)16=( )2
(C22)16=( )2
(23A1)16=( )2
(1DA)16=( )2
(FE3)16=( )2
Les instructions manipulent objets. Citer 10 exemples d’objets en donnant leur identificateur, leur type,
leur valeur.
SECO I
INITIATION A LA PROGRAMMATION INFORMATIQUE
TD N 2
Exercice I:
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule la surface d’un triangle. Données initiales , base
(B) et hauteur (H). En sortie surface (S).
Exercice II :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule le périmètre et la surface d’un rectangle.
Valeur en entrée longueur (L), largeur (l). En sortie Périmètre (P) , Surface ( S ) Exercice III :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule la somme des N premiers entiers positifs.
Exercice IV :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui permute la valeur de deux nombres (X et Y).
Exercice V :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule le produit de deux nombres entiers. Utiliser les
additions successives.
Exercice VI :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule la valeur de la taxe foncière. Valeur en entrée
surface du terrain (S), Prix du m2 (P) , Zone ( R ou U ) R=Rurale dans ce cas on applique un taux de
0,1% de la valeur du terrain.
U = Urbaine dans ce cas on applique un taux de 1% de la valeur du terrain.
Exercice VII :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule l’ammortissement (A) et la valeur résiduelle (VR)
d’un bien ayant une valeur initiale (V). Durée du bien (D) Durée d’amortissement (DA) Exercice VIII :
Vous êtes chargé(e) d’analyser au cours d’une année les données mensuelles sur la pluviometrie.
Créer un tableau , inserer les valeurs dans ce tableau puis calculer la moyenne (M), l’ecart type (E) ,
variance (V) de ces valeurs. Afficher la valeur Max et la valeur min. Exemple
jan fev mars avr mai Juin juil aout Sept oct nov Dec
100 75 250 500 450 150 100 75 100 250 300 125
Exercice IX :
Algorithme qui calcule le n ieme élément de la suite
Uo = 0 Un = Un-1 + 50
Exercice X :
Ecrire un algorithme qui calcule le PGDC de entiers A et B.
EXERCICE 3 :
Définir :
Algorithme :
Un algorithme est une suite d'opérations ou raisonnements qui fournissent la solution de certains
problèmes.
Variable : c’est un objet du problème dont la valeur (contenu) change tout au long du processus de
transformation des entrées en sorties.
Constante : c’est un objet (réel ou virtuel) d’entré du problème dont la valeur est fixée à l’avance et
ne subit aucune modification lors de la transformation des entrées en sorties.
Instruction :
Objet : c’est une donne d’un problème utilisé et manipulé dans l’algorithme de ce problème.
Identificateur : nom de la variable
Type : domaine auquel appartient l’objet. Domaine de définition de l’objet.
CORRECTION TD NO 2 : LE ALGORITHMES
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ANCIENS SUJETS
Année académique 2020 - 2021
Epreuve d’initiation à la programmation informatique
Première partie 10pts
QUESTIONS (5pts)
1- En référence à John VON NEUMANN, justifier que l’histoire d’informatique est liée à celle de
la seconde guerre mondiale (1pts).
2- Donnez quatre caractéristiques des ordinateurs de 4ème génération (1pts)
3- En quoi consiste l’information de gestion ?
4- Qu’est ce qui fait la différence entre les processus du monde virtuel et les processus du monde
matériel ?
5- Quelle différence faites-vous entre les instructions et les données ?
UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE
Aout 2020
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition
Donner pour chacun des objets suivant un identificateur, un type et une valeur.
Nom Etudiant, Prix d’un produit, TVA.
UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
CORRECTION EPREUVE DE PROGRAMMATION
INFORMATIQUE Aout 2020
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition
Opérations :
1- Soit un système de numération dont l'expression est :
n n−1
Q=an b +a n−1 b + …+a1 b+ a
En supposant que b= 10 est la base et Q= 255 est un nombre quelconque.
- déterminer l'ensemble des 0,1, ..., b-1 (0,5pt)
Il s’agit de trouver les différents symboles du système décimal (b=10)
{ 0 , 1 ,2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 }
- après avoir remplacé b et Q dans l'expression ci-dessus en fait ressortir les ai (0,5pt)
On a : b= 10 et Q= 255
n n−1
Q=an b +a n−1 b + …+a1 b+ a
Comme Q a trois symboles, n=3−1=2 (représente la position maximale des chiffres du
nombre Q numérotée de la droite vers la gauche) ainsi :
2 1 0
Q=a2 10 + a1 10 + a0 10 =255
{
a2=2
a i= a1=5
a0=5
2- convertisseur en langage machine interne le nombre 165 par la méthode des
soustractions successives de puissance maximale de 2 (1pt)
Puissances de 2 Soustractions Code binaire Signification
7
2 128 165-128=37 1 Le courant passe
6
2 64 37-64=37 0 Le courant ne passe pas
5
2 32 37-32=5 1 Le courant passe
4
2 16 5-16=5 0 Le courant ne passe pas
3
2 8 5-8=5 0 Le courant ne passe pas
2
2 4 5-4=1 1 Le courant passe
1
2 2 1-2=1 0 Le courant ne passe pas
0
2 1 1-1=0 1 Le courant passe
Résultat de la conversion : (165)10 = (10100101)2
2- Effectuez 11101101 + 11100011 (1pt)
Voir cours
3- Effectuez 1010 * 101 (1pt)
Voir cours
1Page 4- Effectuez 110020 / 1010 (1pt)
Voir cours
DEUXIEME PARTIE (10 pts)
Exercice I : (3 pts)
Remplir le tableau suivant : (O,5 pt x 6)
Décimal Binaire Hexadécimal
1950 0111 1001 1110 79E
8035 1111101100011 1F63
3793 1110 1101 0001 ED1
Donner pour chacun des objets suivant un identificateur, un type et une valeur.
Nom Etudiant, Prix d’un produit, TVA.
UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE
Juin 2019
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition
PARTIE 1 :
Exercice I : (3 pts)
Remplir le tableau suivant : (O,5 pt x 6)
Décimal Binaire Hexadécimal
5500
11111011000101
1001
NB : faire apparaitre les calculs.
Exercice II : (3 pts)
1Page Ecrire l’algorithme puis l’algorigramme qui calcule la valeur de taxe foncière.
Valeur en entrée : surface du terrain (S), prix du m2 (P), Zone (R ou U)
R=Rural dans ce cas on applique un taux de 0,2% de la valeur du terrain.
U=Urbaine dans ce cas on applique un taux de 3% de la valeur du terrain.
Exercice III : (4 pts)
Ecrire l’algorithme puis l’algorigramme qui calcule le n’ième élément de la suite
3
U 0 =0 ; U n=( U n−1) +5
PARTIE II :
Questions:
Opérations:
UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
CORRECTION EPREUVE DE PROGRAMMATION
INFORMATIQUE
Juin 2019
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition
PARTIE 1 :
Exercice I : (3 pts)
Remplir le tableau suivant : (O,5 pt x 6)
Décimal Binaire Hexadécimal
5500 0001010101111100 157C
396 11111011000101
1001
NB : faire apparaitre les calculs.
Opérations:
UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
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EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE
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UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
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CORRECTION EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE
Année Académique 2017 - 2018
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition
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UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
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EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE
SESSION DE RATTRAPAGE 2017- 2018
1Page
FIN
DE
La persévérance, c’est ce qui rend L’EP
l’impossible possible, le possible probable et
le probable réalisé.
Léon Trotsky
ISOD
E1–
S2
INFO
RMA
1Page TIQU
E
Episode 2 :
INTRODUCTION A
LA THEORIE DES
ORGANISATIONS (5
Crédits)
COURS
THEME 1 : LES THEORIES CLASSIQUES
DEFINITION
Théorie : le mot théorie vient du mot grec « théoria » qui signifie contempler, examiner, observer. Une
théorie est donc un ensemble de connaissance formant un système sur un sujet ou un domaine
déterminé, Morfaux (1980).
Théories des organisations : elles se bornent à analyser, rassembler systématiquement, développer des
connaissances quelle peut appliquer pour l’efficacité et l’efficience du fonctionnement de
l’organisation, (jacques Rojot).
Bureaucratie : c’est un modèle théorique d’organisation caractérisé par la division des règles et normes
précises, la sélection formelle des membres de l’entreprise, un mode de relation impersonnelle, la
professionnalisation des membres.
Entre 1910 et 1920, ces auteurs ont formulés des propositions conceptuelles et méthodologiques qui
influencent encore de nos jours les pratiques et les théories relevant de la gestion d’entreprise. Leurs
idées ont été largement mises en œuvre par les entreprises, sachant que la préoccupation principale de
ces acteurs est la gestion optimale de l’organisation.
Les auteurs classiques poursuivent un objectif commun qui est l’efficacité des entreprises.
En effet, jusqu’au 19ème siècle, le monde du travail est encore très inefficace et les niveaux de vie sont
bas, la production exige une main d’œuvre abondante. Il n’existe pas de normes permettant de mesurer
l’efficacité du travail, les méthodes de travail sont essentiellement empiriques, les activités de gestion
ne sont ni planifiées, ni organisées, les responsabilités professionnelles sont vagues, les managers n’ont
aucune idée de ce qu’ils devraient, ils devaient donc urgent de penser les méthodes d’amélioration de la
productivité et des niveaux de vie des populations.
5) Les travaux des pères fondateurs datent de la fin du 19ème siècle. Peut-on affirmer que le
management moderne date de cette époque ?
Oui nous pouvons affirmer que le management scientifique du travail date de cette époque dans la
mesure où les idées de Taylor ont augmenté la productivité. Par conséquent le salaire et le profit de
l’ensemble des
entreprises industrielles notamment américaines.
On les qualifie ainsi dans la mesure où elles rendent le travail rationnel et évaluent la durée nécessaire à
l’exécution de chaque tache notamment la recherche, l’exécution, l’attente, le repos.
Contrairement à Taylor qui prend pour encrage le travail de l’ouvrier qui procède par la collecte
systématique des données, Fayol étudie principalement le travail en tant que dirigeant des grandes
entreprises, on situe l’apport de Fayol à trois niveaux :
❖La fonction technique : elle regroupe les actes de production, la fabrication et la transformation.
❖La fonction commerciale : elle est consacrée à l’achat, la vente et l’échange.
❖La fonction financière : c’est elle qui s’occupe de la recherche et de l’usage optimal des capitaux.
❖La fonction comptable : qui est l’organe de prévision, de vision et de contrôle de l’entreprise.
❖La fonction sécurité : elle s’occupe de la protection des personnes et des biens.
❖La fonction d’administration
Contrairement aux autres fonctions qui sollicitent les machines et les matières, la fonction
administrative n’agit que sur le personnel. Elle s’applique à tous les niveaux hiérarchiques (DG, cadres
intermédiaires, contre maitre).
12) Enoncer et décrire les 14 principes qui garantissent l’efficacité de la fonction administrative
❖ La division du travail et la spécialisation
❖ L’autorité et la responsabilité : l’autorité est le droit de donner les ordres et de les voir respectés,
tandis que la responsabilité est la réponse aux conséquences des ordres donnés.
❖ Unité de commandement : comme a l’armée, un subordonné ne doit recevoir des instructions que
de la part d’un supérieur hiérarchique
❖ Unité de direction : chaque groupe d’action dirigé vers un même but doit avoir un seul dirigeant et
un seul plan
❖ La discipline
❖ la subordination de l’intérêt particulier à l’intérêt général : l’intérêt de l’entreprise doit prévaloir
contre l’intérêt des personnes et des groupes
❖ la rémunération du personnel : elle doit être équitable et récompenser l’effort
❖ la centralisation : qui renvoie au degré d’implication du personnel dans la prise de décision
❖ la hiérarchie : elle est constituée par la série des dirigeants allant des agents inférieurs jusqu’à
l’autorité supérieure
❖ l’ordre : une place pour chaque chose et chaque chose à sa place, une place pour chacun et chacun à
sa place
❖ Equité : en ajoutant la combinaison de bien vaillance du manager envers les subordonnés et le
respect des conventions établies
❖ La stabilité du personnel : c’est-à-dire, éviter les couts et les dangers d’un déroulement trop rapide
du personnel
❖ L’union du personnel : parce qu’elle fait la force mais aussi pour tirer parti des avantages du travail
en équipe
❖ L’initiative du personnel : dans la conception et l’exécution du plan 05 d’entre eux constituent la
base de tous les autres et les éléments de ce qu’on appelait la « main de fer du
manager Fayolien ».
De cette main, chaque doigt représente un principe de base, notamment :
➢ Pouce : autorité et responsabilité (c’est le droit de commander et le pouvoir de se faire obéir) ;
➢ Indexe : unité de commandement (pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des
ordres que d’un seul chef ;
➢ Majeur : hiérarchie (c’est la série de chefs qui va de l’autorité aux agents inférieurs) ;
➢ Annulaire : unité de direction (un chef et un seul programme pour un ensemble d’opérations
visant un même but) ;
➢ Auriculaire : initiative (concevoir un plan et en assurer la réussite est l’une des plus vives
satisfactions que puisse éprouver l’homme intellectuel).
Ces principes doivent être interprétés comme des critères, des contraintes et des règles saines de
comportements qui assurent une production efficace et une bonne administration.
La démarche de Fayol consiste à observer, recueillir et classer les faits puis à les interpréter à partir de
son
expérience. On doit lui faire le reproche de séparer d’une part la capacité productive qui concerne le
1Page cas de la hiérarchie et la capacité administrative qui incombe au chef. On va aussi lui reprocher son
approche normative de la gestion et de ne pas prendre en compte la dimension politique de l’entreprise.
Le pouvoir est l’attitude à forcer l’obéissance tandis que l’autorité est l’attitude à faire observer les
ordres parce qu’ils les jugent légitimes.
16) La légitimité justifie l’obéissance d’un système d’autorité ?
Oui, dans la mesure où dans un système d’autorité les subordonnés acceptent les ordres parce qu’ils les
jugent légitimes.
Quelles sont les différentes sources de légitimité de l’autorité ?
Weber identifie trois formes légitimes qui donnent lieu à 03 types d’organisations :
✓ L’autorité charismatique : basée sur les caractéristiques personnelles du leader
✓ L’autorité traditionnelle : basée sur les précédents, les usages, les coutumes, et le statut hérité par
le leader
✓ L’autorité rationnelle légale : qui est impersonnel, relève des statuts de l’organisation et du contrat
du
travail. Ce troisième type appartient à la forme organisationnelle appelée bureaucratie.
17) Quelle est la forme d’organisation produite par l’autorité rationnelle légale et quelle en sont
caractéristiques ?
La forme d’organisation produite par l’autorité rationnelle légale est la bureaucratie et la bureaucratie
est un modèle d’organisation définie par Max Weber caractérisé par la division du travail.
✓ La mise en place d’une hiérarchie clairement définie, des règles et normes précises
✓ La sélection formelle des membres, ainsi qu’un mode de relation impersonnel
✓ La professionnalisation des managers
a) L’enrichissement de la tâche : est une théorie initiée par Herzberg qui consiste à donner plus
d’autonomie, plus de responsabilité et une grande capacité d’initiative aux employés.
b) L’expression dynamique de groupe : elle date de la seconde guerre mondiale et l’objectif principal
de ces expériences est de convaincre les ménagères américaines de changer leurs habitudes
alimentaires .la dynamique du groupe est dont entendue comme l’ensemble des phénomènes, des
mécanismes et processus psychique et psychologiques qui émergent et se développent dans les petits
groupes sociaux durant leur fonctionnent commun.
c) Le leadership : défini ici comme la capacité d’un individu a motivé, à rendre capable les autres de
contribuer à l’efficacité et au succès d’une organisation dont ils sont membres.
d) Leader : c’est un agent motivateur dans un groupe qui a pour but de produire un résultat efficace.
L’école des relations humaines tire son essence du fait que les conditions sociales influencent peu la
productivité que les conditions matérielles du travail. Et le père fondateur de cette école est ELTON
Mayo.
1Page 3) Décrire les expériences de Hawthorne et les enseignants à tirer (à corriger à la LIGUE DES
ECONOMISTES)
4) Quels sont les grands auteurs qui animent l’école des relations humaines ?
Les grands auteurs de l’école des relations humaines sont : Elton, Mayo (1880-1949), Kurt Lewis
(1880-1947) Rensis Likert (1903-1981), Mc Gregor (1906-1964), Abraham Maslow (1908-1970),
Frédéric Herzberg (1923)
5) Que dit la théorie des besoins de Maslow ? Quel enseignement pour management ?
Maslow a développé une théorie qui repose sur l’idée que l’individu agit en fonction d’une série de
besoin
hiérarchisé en une série de niveaux et que l’on passe au besoin supérieur lorsque ceux correspondant au
niveau inférieur sont ainsi fait.
Le travail de Maslow a montré que l’individu au travail ne cherche pas uniquement à satisfaire les
besoins
physiologiques au moyen d’un salaire convenable il veut satisfaire d’autre types de besoins qui requiert
une diversification des sources de motivation
a) En 1960 Mc Gregor expose la théorie X dans « the human side of entreprise » et qui repose sur
los postulats suivant :
- L’homme nait paresseux, n’aime pas travailler et essayer de l’éviter
- l’homme doit être contrôlé, dirigé et contraint à travailler
- l’homme veut éviter les responsabilités, il a peu d’ambition et préfère avant tout la sécurité. On doit
lui imposer un style de direction autoritaire.
Il y a donc nécessité d’un mode de management participatif beaucoup plus démocratique qui peut en
prendre la forme de la décentralisation, de direction participative par objectif, de délégation…
- Les règles d’hygiènes : la condition matérielles du travail, la sécurité de l’emploi, et les avantages
sociaux.
- Les facteurs de motivations : les responsabilités exercées, la réalisation de soi, la reconnaissance du
travail accompli, la carrière, la possibilité de promotion.
Cette expression met en évidence le fait qu’il est facile de changer les habitudes d’un groupe que celles
des individus pris isolements.
Le père fondateur est le psychologue autrichien Kurt Lewin.
11. citer et décrire les styles de directions selon Kurt Lewin et selon Rensis Likert, lesquelles vous
semble efficace et pourquoi.
a. Selon Kurt Lewin les styles de directions sont ; le style démocratique, le style paternaliste, le style
laisser faire.
b. Selon Rensis Likert les styles de directions sont ; le style autoritaire exploiteur, autoritaire
paternaliste,
participatif.
Les plus efficaces sont, le style démocratique [car comme le dit Kurt Lewin, il est supérieur en matière
de
performance et de satisfaction apportée au travail] et le style participatif [car comme le dit Rensis
Likert, il engendre les résultats économiques satisfaisants et une satisfaction des travailleurs]
12. Qu’apporte la théorie des relations humaines en gestion, et quelles sont ses limites.
APPORT La théorie des relations humaines combines la dimension économique à celle humaine qui a
pour résultat l’enrichissement du travail, l’enrichissement de la tâche, l’accroissement de la
polyvalence, la mise en place d’équipes autonomes, l’amélioration de la circulation de l’information.
LIMITE : Elle centre l’analyse sur le facteur humain au détriment d’autres facteurs dans
l’organisation.
13. Décrire l’expérience sur la consommation des abats, comment justifier la différence du
comportement entre groupes.
PARTIE 1 : QCM
1.a; 2.a; 3.a ; 4.a ; 5.a ; 6.c ; 7.c ; 8.c ; 9.c ; 10.c
PARTIE 2 :
1. a) Le style de management qui découle de la théorie X est le style de management autoritaire et
paternaliste. (1pt)
Parce que Cécile est fondée sur les tensions et récompenses, l'homme est considéré comme un enfant, il
n'aime pas le travail, naturellement paresseux, il a besoin d'être contraint, être contrôlé, dirigé. (1pt)
b) le style de management qui découle de la théorie Y est le style de management participatif et
démocratique. (1pt)
Parce que l'on peut s'auto diriger et s'auto contrôler, il n'est pas paresseux, il ne s'applique que s'il se voit
confier des responsabilités, des initiatives. Ce type se fonde sur la délégation, la décentralisation, la
direction participative par objectifs.
4. URWICK et GULICK on distingue trois types de relation formelle : la ligne hiérarchique, les
relations fonctionnelles et les relations "staff and line" (1,5pt)
1Page
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FIN DE L’EPISODE 2 – S2 :
INTRODUCTION A LA
1Page
THEORIE DES
ORGANISATIONS
Episode 3 : INITIATION A
L’ENTREPRENEURIAT
(04Crédits)
COURS D’ENTREPRENEURIAT 1
MAXI FICHES QUESTION/REPONSES 2022
Encadreur : Ornel DJEUDJI NGASSAM Tél : 694 93 99 07
(Auteur du GENIE et CEO de la LIGUE DES ECONOMISTES)
Chapitre 1 : NOTION D’ENTREPRENEURIAT ET D’ENTREPRENEUR
Innovation : Une innovation est la mise en œuvre d'un produit (bien ou service) ou d'un procédé
nouveau ou sensiblement amélioré, d'une nouvelle méthode de commercialisation ou d'une nouvelle
méthode organisationnelle dans les pratiques de l'entreprise, l'organisation du lieu de travail ou les
relations extérieures.
Un entrepreneur crée une organisation, innove, met en place de nouvelles idées alors que le dirigeant
s'inscrit dans la routine et ne produit aucun phénomène nouveau.
1Page Les 4 types d'innovation sont l'innovation incrémentale, l'innovation adjacente, l'innovation de
rupture et l'innovation radicale.
R:
- La fabrication des biens nouveau;
- L’emploi des nouvelles méthodes de production; - L'ouverture d'un nouveau débouché ;
- L’utilisation de nouvelles matières premières;
- La réalisation d'une nouvelle organisation du travail.
- L’innovation technologique :
- L’innovation administrative organisationnelle :
- Une innovation managériale
9) Cité les 4 critères pour identifier une innovation managériale d'après moi et birkinshaw (2008)
- L’innovation de procédé;
- L’innovation de produit/ service; - L’innovation stratégique;
- L’innovation managériale.
* En interne:
** En externe, pour trouver des solutions novatrice, les sociétés peut s'appuyer sur :
✓les clients, utilisateur, consommateur ...
✓des chercheurs, scientifique, Institut de recherche ... ✓les fournisseurs
1
Page
✓les collaborateurs externes, consultant et partenaires
✓ l'analyse de la concurrence.
12) Qu'est-ce qui peut expliquer l'échec tu une innovation? (Citez les quatre types de difficulté donc une
création d'entreprise par innovation peut se heurter)
R:
- Les difficultés inhérentes à la découverte scientifique et technique, à la mise au point et
Alex station du procédé ou du produit ;
- Les difficultés de valorisation économique ;
- Les difficultés liées à la résistance du marché ou de la société en général, aux évolutions
du marché, aux évolutions de la technologie et aux nouveautés en général ;
- Le code de financement élevée et les exigences du délai de mise au point de l'innovation.
- L'incertitude et le risque
- La saisie ou la création de porte unité
14) Citer des différentes formes de création d'entreprise selon la nature de l'organisation ou la nature
du développement envisagé.
- la création “ex nihilo” : c’est la création d’une entreprise “à partir de rien” - la création
par essaimage : elle désigne les pratiques mises en place par les entreprises pour encourager et
accompagner les salariés dans des créations d’entreprises;
- la création par franchise : est un accord commercial dans lequel le franchisseur consent à
déléguer au franchisé l’exploitation commerciale de son concept.
- la reprise d’entreprise : création d’une entreprise reprenant partiellement ou totalement les
activités et les actifs d’une entreprise ancienne.
- l’intrapreuneuriat : c’est le processus par lequel un individu (ou un groupe d’individus),
en association avec une organisation existante, crée une nouvelle organisation ou génère le
renouvellment ou l’innovation au sein de cette organisation. (P. Sharma et J.-J. Chrisman, 1999).
15) Citer et expliquer quelques-uns des critères pour l'élaboration des typologies d'entrepreneur.
Le concept de soi: fait reference aux modèles auxquels s’est identifié l’entrepreuneur et qui sont venus
marquer sa personnalité.
L’innovation : selon Joseph Schumpeter (1935) , avec la fonction d’innovation et l’idée de “destruction
1
Page créatrice”, a donné à l’entrepreneuriat ses premières bases théoriquess. Daprès lui les entrepreneurs
constituent le moteur de ce processus de “destruction créatrice” en identifiant les opportunités que les
acteurs en place ne voient pas et en développant les technologies et les concepts qui vont donner
naissance à de nouvelles activités économiques.
L’internalité: se décrit comme une croyance entretenue par un auteur que ses projets se réaliseront
compte tenu du dégré d’influence qu’il a sur les personnes pour que les choses se produisent dans le sens
qu’il préconise.
La Racine systémique: constitue une base conceptuelle à partir de laquelle un ensemble d’activité a été
conçu et décidé.
La créativité: la créativité se révèle et s’apprend par des méthodes aujourd’hui éprouvées. Elle est à la
base de tout le processus d’innovation.
Attitude face au risque: pratiquement il est généralement reconnu qu’un entrepreuneur sait s’engager
personnellement là où d’autres ne s’y risqueraiient pas. Le projet de création d’entreprise s’insère dans
un environnement organisationnel, social, culturel, économique, plus ou moins favorable.
Style de leadership: l’entrepreneur doit présenter des qualités de leadership. Le leader est celui sachant
justement guider les autres, qu’il aura acquis à sa cause, vers l’atteinte des buts et objectifs.
16) Compléter le tableau suivant de la typologie des entrepreneurs depuis le 17e siècle par ordre
chronologique.
17) La création d'activité est liée à 2 types de motivations: les motivations push et les motivations
pull. Citer les différents facteurs de motivation et les auteurs de ces deux types de motivation.
Facteurs de motivations Push
- Insatisfaction au travail : P.R. Liles (1974); A. Shapero (1975) ; J. Kirkwood , S. Walton (2010)
…
- Exigences familliales : P. Chu (2000) ; J. Kirkwood (2009)
- Nécessité économique, contextuelle, impossibilité de trouver un emploui, chomages …: A;
Shapero (1975) ; J-M. Toulouse (1990) ; Julien , M.
marchesnay (1996) ; P. Chu (2000) ; ….
- Discrrimination à l’emploi des populations immigrée : J. Willsdon (2005) ; A.
Butcher et al. (2006) ; E. Pio (2007) ; J. Kirkwood (2009)
1Page
Facteurs de motivations Pulls
- Indépendance, autonomie, être son propre patron :
- Accomplissement, réalisation personnelle ;
- Richesse ;
- Challenge, défi personnel, ambition ;
- Reconnaissance - Pouvoir
- Besoin d’évasion
- Jeu intellectuel
- Créer de l’emploi, contribuer au développement économique - Opportunité
- Tradition familiale et désir de travailler en famille.
18) On peut également établir une typologie d'entrepreneur selon les buts visés en effet les entrepreneurs
cherche à satisfaire un panier d'aspiration stratégie entre lesquels il établissait une priorité. Cité les 4
aspirations qui distingue les entrepreneurs. R:
- L'aspiration à la croissance : l’objectif est d’atteindre et dépasser une “taille critique”
avec comme source la recherche du pouvoir et la puissance.
2) Quelles sont les étapes du processus entrepreneurial et quelles sont les aptitudes spécifiques
exigées à chaque étape ?
Etapes Aptitudes
- l’intention : Volonté, enthousiasme à mettre en œuvre des
actions en vue de la création
10) Quels sont les éléments permettant de se connaitre en tant qu’entrepreneur potentiel ?
Quelles sont mes motivations ?
Les motivations les plus fréquentes chez les entrepreneurs sont : le besoin d’accomplissement, le besoin
d’indépendance, le besoin de
1Page
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Reconnaissance, la recherche de pouvoir, la passion, le challenge, le défi, le fun, l’enrichissement.
L’entrepreneuriat est considéré comme un processus dynamique et complexe. Il est la résultante de facteurs
psychologiques, socioculturels, politiques et économiques. La création d’entreprise constitue la
manifestation la plus visible de l’entrepreneuriat.
Introduction
Les chapitres précédents ont permis de présenter deux aspects de l’entrepreneuriat à savoir : la création ou la
reprise d’une entreprise et l’innovation ou l’identification et le déploiement d’opportunités. L’objectif de ce
chapitre est de présenter les différents modèles élaborés par les scientifiques pour mieux comprendre les
141
divers éléments à prendre en compte dans le processus entrepreneurial. La littérature distingue deux grands
groupes de modèles entrepreneuriaux. Le premier groupe est constitué des modèles descriptifs dont l’objectif
Page
est de décrire le processus entrepreneurial. Le deuxième groupe concerne les modèles explicatifs qui
renseignent sur l’implication des différentes variables sur la dynamique entrepreneuriale et le développement
économique (création de richesse d’un pays).
1. Les modèles descriptifs de l’entrepreneuriat
Le modèle de Gasse et de Carree et Thurik relevant de cette catégorie sont présentés ci-après.
1.1. Le modèle de Gasse (2003)
Le modèle de Gasse (2003) résume les différentes influences qui affectent l’entrepreneuriat, influences tant
collectives qu’individuelles. Ces influences sont familiales, éducationnelles et d’affaires ; elles sont facilitées
par les réseaux sociaux, les réseaux d’affaires et le soutien institutionnel.
Source :
Notre apport ici consistera donc à expliquer le modèle en utilisant les informations qui y sont contenues. Par
exemple : les déterminants sociaux vont avoir des influences majeures dans le processus de création. Ainsi,
la culture, la famille, l’éducation et la structure sociale vont forger des valeurs de l’entrepreneur ; les médias,
les réseaux de communication, la communauté d’affaire et la structure sociale vont conditionner les
perceptions et attitudes de l’entrepreneur ; les institutions universitaires, les associations professionnelle et
industrielles et les diverses organisations du milieu économiques vont déterminer les moyens mobilisés.
Les valeurs (confiance en soi, créativité, énergie, initiative) et les perceptions (risques, gratification,
accessibilité de l’information) auront une influence sur la désirabilité (avoir envie de créer une entreprise :
solidifiées après des mois d’exploitation. Or, on sait qu’environ 15% à 20% des nouvelles créations ne
démarrent pas ou ne franchissent pas la première année d’existence. Ce qui peut s’expliquer par la mauvaise
qualité du projet, par le manque de ressources humaines ou financières, par un changement de conjoncture
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dans l’économie ou une augmentation de la concurrence, ou enfin par d’autres possibilités offertes à
l’entrepreneur naissant, comme un emploi à la hauteur de ses espérances. Toutes ces causes ne peuvent être
les mêmes pour tous ni s’additionner pour expliquer la dynamique entrepreneuriale.
2.2. Le modèle de l’OCDE (Ahmad et Hoffman, 2007)
Les différentes variables culturelles et les comportements discutés dans le modèle de Gasse se retrouvent en
partie dans le modèle de Ahmad et Hoffman (2007). Ces derniers divisent le processus entrepreneurial selon
trois principaux groupes de facteurs provenant de l’amont ou de l’aval du processus. Ils expliquent les
relations entre causes ou déterminants, performance entrepreneuriale et impact de cette dernière sur
1
Ce parti pris est explicitement souligné dès le début des rapports des groupes de recherche (Bosma et al., 2007).
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
l’économie, comme on peut le voir à la figure n° 4 suivante. Ce processus explique finalement la création
d’emplois et de revenus d’une parte et, la croissance et le développement de l’économie, d’autre part.
procéder à l’immatriculation des PME et de leurs groupements, pour faciliter la mise à leur disposition de
manière régulière et efficace de tous les avantages prévus en leur faveur.
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Le Fichier National des PME permet en outre à l’Etat de mesurer en temps réel la démographie des PME au
Cameroun et de disposer d’un répertoire et d’une cartographie fiables des PME permettant de mieux orienter
les politiques publiques de développement de ce secteur.
3.6. Les incubateurs d’entreprises
Le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat développe depuis
2012, le Programme National d’incubation, qui a permis la construction et l’opérationnalisation d’un
Pépinière Pilote d’Entreprises à Edéa et la mise en place des incubateurs d’entreprises dans les Universités
d’Etat et grandes Ecoles dans le but d’offrir un appui aux entrepreneurs débutants et start-ups pour la
maturation et le financement de leurs projets innovants. Ce Programme offre chaque année un
accompagnement financier de l’ordre de 150 millions de francs CFA à une université ou grande Ecole à
caractère technique ou technologique à l’effet de capitaliser l’énorme potentiel entrepreneurial dont
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
disposent les jeunes en milieu universitaire, et induire la création d’entreprises innovantes et pérennes,
porteuses de croissance pour notre économie. A date le MINPMEESA a investi un peu plus d’un milliard et
demi pour le financement des porteurs de projets et start-ups.
3.7. La pépinière nationale pilote d’Édéa
C’est une structure publique d’accompagnement des petites et moyennes entreprises à travers une offre de
prestations logistiques et un environnement favorable pour le succès de la phase de démarrage des activités
desdites entreprises et leur croissance. Cette pépinière est spécialisée dans les offres de facilités logistiques à
cout partagé aux jeunes entreprises, pendant les premières années d’existence pour les aider à accroitre leur
longévité et développer leur compétitivité. Ces facilités peuvent être : -des salles de réunion – secrétariat –
internet –
Elle assure également l’établissement des réseaux de contacts utiles et la mise à disposition des informations
sur les opportunités d’affaires.
La PNPE opérationnelle depuis janvier 2020 a délivré en octobre sa première cuvée de porteurs de projets,
soient 18 au total. Les 18 pensionnaires de la PNPE au terme du cycle d’incubation ont présenté des projets
profondément innovants, potentiellement pourvoyeurs de richesses et d’emplois et porteurs de croissance
pour notre économie. Ces projets dont les besoins en financements s’élèvent à un montant de 4000 000 0000
FCFA projettent un retour sur investissement de 104 000 000 000 FCFA sur trois (03) ans.
3.8. La bourse de sous-traitance et de partenariat (BSTP)
C’est une plateforme d’échanges et de contacts entre les entreprises donneuses d’ordre et les PME pour
optimiser la réalisation des grands travaux à travers des contrats de sous-traitance confiés aux PME. La
BSTP a pour missions de :
- Recenser les PME et les classer par secteur d’activité ;
- Mettre en contact les PME avec les grandes entreprises selon les besoins de sous-traitance exprimés ;
- Veiller à la part de 30% des PME dans les contrats de sous-traitance industrielle dans les projets
structurants.
3.9. L’agence de la normalisation et de la qualité (ANOR-MINMIDT)
Est un instrument de veille, de contrôle et de mise à niveau des entreprises dans l’optique de les arrimer aux
normes en vigueur. A ce titre elle est chargée de :
- Promouvoir la connaissance et la diffusion des normes internationales au Cameroun ;
- Élaborer et diffuser les normes camerounaises ;
spécifique de renforcement des capacités entrepreneuriales pour induire la mise en place des PME
compétitives et pérennes. Il s'adresse particulièrement aux :
Page
Le business model BM : est un autre qui décrit la façon de créer délivrée et capturer de la valeur pour une
entreprise. Il rêvait une fonction heuristique, permettant aux créateurs d'entreprises et aux gestionnaires de
comprendre.
Il fait comprendre le fonctionnement d'une entreprise. IL s'agit également de la capacité des acteurs à trouver
des ressources ainsi que la place du projet dans la chaîne de valeur au sens de porter 1986.
Cet auteur décrit de façon précise les activités qui concourent à la création de valeur en distinguant au
passage des activités principales des activités secondaires.
Selon Timmers (1998), le business model indique : une architecture pour le produit, le
service et les flux d’information, comprenant une description des divers intervenants et de leurs
rôles ; une description des avantages potentiels retirés par chacun des intervenants ; une
description des sources de revenus. Au regard de cette définition, il peut être admis que le
business model correspond aux paramètres d’une activité donnée ayant pour objectif
d’assurer l’obtention des ressources nécessaires pour satisfaire ses parties prenantes.
Cela signifie que n’importe quelle activité doit pour survivre : obtenir et organiser ses
ressources (financières, humaines, matérielles, de sous-traitance, etc.) ; convaincre le public cible
que la valeur obtenue justifie le prix qu’il devra consentir à payer pour en profiter ; fournir la
valeur en question. Le meilleur modèle économique est celui qui utilise le minimum de
- Structurer les revenus : comment et sur quel produit d'un segment de marché l'entreprise va-t-elle
gagner de l'argent ?
- Suture et les plantations en s'interrogeant sur l'eau faut complet que va acheter le client;
- Donner de la lisibilité (partenaire financiers); - déterminer la base du fonctionnement de l'entreprise.
L'objectif des secours est de fourni tous les éléments nécessaires à la compréhension du BM et 200 vols
dans la création de l'entreprise. Pour ce faire il est important de repartir sur l'opportunité comme fondement
du BM et le concept de BM en terme de finalité.
L’opportunité est à la base de l’entrepreneuriat. Les idées sont abondantes, mais la mise en
œuvre est rare. Personne ne devient entrepreneur sur un coup de tête et sans avoir une
opportunité à saisir. L’entrepreneur est typiquement une personne capable d’identifier une
opportunité, d’évaluer sa faisabilité, de trouver les ressources nécessaires et, en conclusion, de
mettre en œuvre un plan d’action lui permettant de la saisir.
L’identification des opportunités est généralement la partie la plus aisée. En effet,
nombreux sont ceux qui ont des « idées ». La vraie difficulté consiste à transformer chaque idée
en un plan d’action réaliste, qui puisse être mis en œuvre avec succès.
Il s’agit de détecter des niches non satisfaites sur le marché ou alors qui nécessitent des
améliorations. Par besoin, il faut comprendre une utilité non encore satisfaite ou qui pourrait
l’être mieux. Trois niveaux de besoins peuvent être observés :
Besoins de base : qui sont souvent considérés comme acquis. Ne pas les satisfaire aboutit à un
mécontentement ;
Les besoins de performance, que le client a identifiés (il peut généralement les exprimer) ;
Les besoins « excitants », dont les clients ne sont pas conscients, souvent parce qu’ils vont au-delà
des besoins de performance. Leur identification conduit généralement à la création de produits qui
L’identification des besoins requiert un très bon sens de l’observation. Il ne suffit pas
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de demander aux gens quels sont leurs besoins, il faut observer la manière dont ils se comportent.
Plus des deux tiers des camerounais se déclarent prêts à prendre Camairco, alors qu’ils ne sont
qu’un tiers voire moins à le faire réellement. Cela montre que les études de marché
traditionnelles peuvent donner des résultats trompeurs. Pour mieux comprendre nos clients, nous
devons prendre le temps de les observer dans leur environnement, c’est-à-dire en train d’utiliser
le produit ou le service. Ainsi, nous pouvons être amenés à découvrir des besoins que personne
encore n’avait identifiés.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Observer la manière dont les clients utilisent les produits ou les services des
concurrents peut contribuer à découvrir des besoins non satisfaits. Ceci s’observe bien dans
les entreprises de transfert d’argent et de téléphonie mobile. Les techniciens sont cernés par cette
approche en termes de SAV.
Les segments du marché les plus rentables et les plus réceptifs doivent être identifiés.
Ce n’est pas un hasard si McDonald’s a longtemps concentré ses campagnes promotionnelles sur
les enfants et non sur les adultes. Ayant compris que même si les parents ont le pouvoir d’achat,
ce sont les enfants qui choisissent le restaurant, McDonald’s s’est adressé aux prescripteurs (les
enfants) au lieu de courtiser les acheteurs. Exploiter ce filon reposait sur une bonne
compréhension de la psychologie des prescripteurs, il suffisait ensuite de développer l’intimité-
client avec les enfants. Au Cameroun, on peut constater le phénomène des manèges qui sont,
malheureusement mal gérés.
Le niveau d’intimité-client souhaité est atteint lorsque les clients ont le sentiment
d’appartenir à la même « tribu » que le vendeur. Ils oublient alors qu’ils ont affaire à un
fournisseur, car ce dernier parle la même langue qu’eux et partage leurs préoccupations. Le
vendeur est ainsi mieux à même de comprendre leurs besoins, ce qui le conduit à identifier des
opportunités. L’industrie des produits de beauté connaît si bien ses clients qu’elle a compris
qu’ils achetaient de l’espoir et non des crèmes, ce qui a eu un impact important sur la manière de
conduire ses affaires (stratégies d’emballage et de vente à un prix élevé ; l’espoir se vend plus
cher que la crème au kilo). L’illusion est au centre de la vente. La tribu ici n’a rien à voir avec
peut coûter cher. On peut souligner le cas de Camair sous YM Fotso qui, à l’époque, avait pris
en leasing, un aéronef de 400 places alors que cette compagnie n’avait jamais embarqué plus de
200 personnes à la fois. Cette tendance se confirme avec le Boeing 767 qui vole constamment
avec ¼ de plein.
Une compréhension incomplète des besoins peut aussi conduire à l’échec. Un bon
exemple illustrant l’impact d’une mauvaise analyse est celui de la société d’Eto’o, qui proposait
une offre de téléphonie mobile utilisant des cartes SIM prépayées. Si le promoteur Eto’o avait
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
réellement évalué les besoins, ils auraient immédiatement réalisé que sa cause était sans espoir.
Le besoin n’était pas suffisamment important pour justifier le coût du service : les solutions de
rechange existantes (call-box, cartes prepaid des opérateurs MTN et ORANGE) étaient
largement suffisantes pour satisfaire la plupart des besoins de mobilité, et ce, à un coût nettement
moindre. Cette mauvaise compréhension de la technologie d’itinérance et des clients a coûté très
cher aux actionnaires et aux créanciers. Le cas Express Union est en est également une parfaite
illustration avec le transfert d’argent par téléphone….
4. La solution innovante
Il n’est pas nécessaire que le concept soit nouveau, il doit simplement l’être pour le marché
concerné. Notre définition de l’innovation inclut donc les solutions introduites sur un marché où
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elles n’étaient pas encore disponibles. Même si cette définition élargie offense les puristes, elle a
l’avantage d’être pragmatique et créatrice de valeur. Puisque notre objectif est de dégager des
avantages concurrentiels pour une entité spécifique, qui se trouve évidemment dans un
environnement donné, nous ne nous intéressons ici qu’à l’innovation contextuelle.
Nombreuses sont les inventions qui attendent d’être exploitées. Lorsqu’il est question de
propriété intellectuelle, plusieurs modèles de « transfert d’innovation » sont disponibles : la
Les changements structurels créent souvent des opportunités. Dans les situations stables ou
quand tout va bien, il est plus difficile de trouver des opportunités que durant les phases de
transition ou d’instabilité. Ce n’est pas un hasard si, en chinois, les mots opportunité et crise sont
étroitement liés. Les tournants et les crises sont des terreaux fertiles pour les amateurs
d’opportunités.
Malheureusement, la « myopie des opportunités » est une maladie qui affecte de
nombreuses organisations. Le plus souvent, leurs employés ont été conditionnés à faire les
choses d’une certaine manière. Ils sont donc vaccinés contre toute idée susceptible de modifier le
statu quo. Étrangement, les succès du passé conduisent souvent à ne plus voir les opportunités.
Nous avons en effet tendance à croire que, puisque les recettes traditionnelles ont fait leurs
preuves, il ne fait aucun doute qu’elles vont continuer à fonctionner. Or les choses ne sont pas
aussi simples, car les chances de succès sont fonction de la capacité à gérer les circonstances
futures, souvent différentes de celles du passé.
demand existent lorsqu’une solution a été trouvée en vue de satisfaire un besoin préalablement
identifié. L’avantage de cette démarche est qu’elle s’appuie sur un marché qui existe. De ce fait,
Page
elle est à privilégier. Un bon exemple de pull demand est illustré par les légumes prélavés (ndolé,
folon) ou (poulet déjà nettoyé) vendus dans les supermarchés. Un réel problème de technologie
se pose avec acuité au Cameroun dans ce domaine.
L’opportunité est définie par le couple besoin + solution. Il ne suffit pas d’identifier un
besoin, il faut également proposer une manière de le satisfaire.
Chaque entreprise possède son propre business-model, et donc par essence il existe quasiment
autant de modèles que d’entreprises. Le business-model, ou modèle d’affaires ou encore modèle
économique, c’est un peu la description générale et concise de « l’économie » du projet. Il
permet de comprendre rapidement quels sont les « inputs » permettant la fabrication du service
ou du produit, comment se passe la création de valeur, comment est organisé l’accès aux clients,
qui ils sont et quels sont les flux financiers en jeu.
Les innovations nécessitent un modèle économique. Pour assurer leur pérennité, elles doivent
aborder la question de l’obtention des ressources nécessaires à leur mise en œuvre (argent ou
temps). Les ressources financières peuvent provenir de la marge bénéficiaire dégagée lors de la
vente du produit, d’un financement (alloué par des investisseurs, les autorités, etc.) ou encore de
subventions.
un but non lucratif correspond en réalité à un bénéfice nul. Toutes les organisations, y compris
Page
celles qui sont seulement des centres de coût, fonctionnent avec un modèle économique : la
source des ressources peut être le budget de l’État ou d’autres parties prenantes. Puisque les
secteurs public et non-lucratif sont censés produire un résultat, ils devraient également s’efforcer
d’optimaliser le rapport ressources/résultat. C’est l’essence même du modèle économique.
Il est essentiel de décider quelle partie de la chaîne de valeur prendre en charge et comment
on souhaite être rémunéré (ou quelle partie de la chaîne de valeur va permettre d’obtenir des
ressources). Ce choix aura des incidences significatives sur la survie à long terme du projet. Le
taux d’échec des dotcoms en est un bon exemple. Nombre d’entre elles avaient supposé, à tort,
que vendre de l’espace publicitaire sur Internet pour atteindre les millions d’internautes (ceux qui
visitent les sites gratuits fournissant des prestations) justifierait les coûts de développement et de
commercialisation de leurs services. Cela n’a fonctionné que pour celles qui ont atteint une taille
155
Aucune recette miracle n’existe, et de nombreux modèles économiques sont possibles. Des
livres entiers ont été et seront écrits sur les modèles économiques. En voici quelques exemples
intéressants, illustrant le fait qu’il y a plusieurs façons de saisir des opportunités. Le choix est
souvent fonction des ressources et des talents disponibles :
• la licence d’exploitation : ce modèle économique a très bien fonctionné pour l’inventeur de la
carte à puce (smartcard), Roland Moreno. Il a choisi de donner des licences sur sa technologie à
un rôle important. Durant la phase de réflexion sur les modèles économiques, il est recommandé
de se faire conseiller par des personnes expérimentées et qualifiées (la collecte de conseils bon
marché auprès de la famille et des amis ne suffit généralement pas pour réussir !). L’inventeur et
l’innovateur sont par ailleurs souvent piégés par leur propre génie : du fait qu’ils ont découvert
quelque chose, ils tendent à croire qu’ils sauront trouver la solution à n’importe quel problème.
N’importe quel projet doit être limité dans son envergure. À défaut d’un cadre bien défini, le
porteur de projet risque de courir plusieurs lièvres à la fois et d’épuiser inutilement ses
157
ressources. Pour rester focalisé sur son objectif, il doit définir dès le départ les frontières de son
projet, notamment : les limites géographiques ; les segments de marché sur lesquels il choisit de
Page
se concentrer ; le public cible ; les délais pour réaliser ses objectifs ; les besoins à satisfaire ; la
technologie adoptée, si besoin est.
L’envergure d’un projet doit être clairement définie pour chaque modèle économique
retenu. Le rayon d’action d’un détaillant qui vend en ligne est différent de celui d’un magasin
limité par son emplacement géographique. La plupart des magasins duty free dans les aéroports
ne vendent que des marchandises facilement transportables, pour que les voyageurs, clients
Le respect de certains principes peut faciliter le choix d’un modèle économique. Même si le
bonheur n’est pas assuré, la prise en compte de ces principes augmente généralement les
probabilités de succès.
Le but principal doit être la rentabilité et non l’accroissement des parts de marché ou du
volume, tant pour les secteurs public et non lucratif que pour le secteur privé. Cela semble être
une évidence, toutefois la bulle Internet a prouvé que certains porteurs de projet, et plus
tristement les consultants qui les ont conseillés, n’en avaient fait aucun cas. Mieux vaut donc
construire une chaîne de valeur spécifique, destinée à un segment identifié du marché et difficile
à copier.
La valeur ajoutée doit être réelle et communicable. Il est en effet ardu de réaliser des ventes et
des bénéfices à partir d’avantages qui ne peuvent être communiqués…
Les avantages concurrentiels sont, par définition, plus intéressants que les pratiques
d’excellence. Les pratiques d’excellence sont la meilleure manière de faire quelque chose pour
tous ceux qui en ont les moyens. Elles ne sont pas suffisantes pour assurer le succès d’une
maître du jeu.
Les stratégies robustes exigent de faire des choix, et de renoncer ainsi à certaines options
Page
que d’autres pourraient retenir. La possibilité de faire les choses d’une autre manière permet
de se différencier de ses concurrents. En l’absence de différence (ce qui tendrait à signifier qu’il
n’y a pas d’alternative), on se retrouve en mode « pratique d’excellence ». Saisir une opportunité
a un coût, dès lors que ce choix empêche d’en saisir d’autres.
Les ressources financières et humaines doivent être disponibles au moment opportun. Si les
ressources nécessaires pour concrétiser un modèle économique ne peuvent être réunies, il faut en
Il permet de formaliser le BM. Le Business Model est avant tout un outil de pilotage qui
aide à tangibiliser le projet et à se poser les questions essentielles pour la mise en place de
l’activité. Ces composantes reposent sur le canevas du BM développé par Alexander
Osterwalder et Yves Pigneur dans leur ouvrage intitulé Business Model Nouvelle Génération.
Concrètement, le business model Canvas n’est autre qu’une représentation très visuelle
de la façon dont une organisation réalise du chiffre d’affaires, ou plus simplement comment elle
gagne de l’argent. Il détaille donc la façon dont l’organisation crée de la valeur pour ses clients
et la monétise (concept lié à celui de chaîne de valeur). Cet outil sert donc à aider les manager
à expliciter le business model de leur société. Toutefois, comme les autres outils d’analyse, il ne
donne qu’une description et une représentation simplifiée de la réalité qui ne rentre pas dans
les détails complexes de sa stratégie, de ses processus, de ses entités, de son organisation
hiérarchique, etc. Les objectifs de cet outil sont :
Décrire et analyser chacun des 9 blocs
Générer des idées en utilisant des techniques de créativité
Le Business Model Canevas est une matrice visuelle constituée de neuf rubriques qui traduisent les
principaux aspects économiques d’une entreprise notamment la clientèle, l’offre, l’infrastructure et la
viabilité financière.
1. Les clients : ils sont la raison d’être de votre projet, et sont au cœur de toutes vos attentions. Vous devez
déterminer qui ils sont. Dans le cas où il y aurait plusieurs types de clients, on parlera de segments dès lors
qu’ils auront des besoins distincts, des sensibilités différentes aux prix et aux moyens de communication
159
que vous pourrez employer, voire des habitudes de consommation spécifiques. Différenciez vos clients de
Page
vos utilisateurs. En effet, les clients (ceux qui payent) ne sont pas toujours les utilisateurs de vos produits
ou de vos services.
2. L’offre : elle va bien au-delà du produit ou du service proposé. C’est ce qui encourage un client à choisir
votre entreprise plutôt qu’une autre. Votre offre est-elle plus performante ? Plus esthétique ? Plus
accessible ? Plus personnalisable ? Plus compétitive ? Etc. N’oubliez pas, elle doit résoudre avant tout un
problème réel ou répondre à un besoin existant. L’offre est indissociable du client que vous ciblez.
de l’activité décrite. Les coûts peuvent être variables, c’est-à-dire dépendre du niveau d’activité de
Page
l’entreprise ; ils augmentent au fur et à mesure que le chiffre d’affaires augmente (achat de marchandises,
de matière première, etc.). Au contraire certains coûts sont fixes ; ce sont des dépenses incompressibles
indépendantes du chiffre d’affaires (loyer, prime d’assurance, etc.).
Ce chapitre a permis de comprendre l’intérêt de réaliser un BM avant toute mise en œuvre du
projet. Au-delà, des démarches ont été précisées, renvoyant aux composantes du BM.
dans le capital-risque, etc.) ; demande d'un crédit ou d'un financement en leasing ; recherches d'associés
ou de collaborateurs ; gestion de projet en entreprise...
Page
Le business plan est un support qui vous permet de présenter votre projet selon un format précis,
vous assurant de ne rien oublier dans votre démarche. Il convient d'y apporter une très grande attention.
Le business plan est le passeport du porteur de projet. Il a non seulement pour but de concrétiser votre
idée d'affaire et vos ambitions de développement mais également d'évaluer les chances de réussite de
votre projet. Il est destiné aux investisseurs ainsi qu'à d'éventuels partenaires. Il aura un poids important
Ces circonstances sont nombreuses pour l’élaboration du Business Plan. Il est nécessaire, avant d’établir
une distinction entre les business plans portant sur un projet au sein de l’entreprise et ceux portant sur la
totalité de l’entreprise, énumérer les finalités du Business plan.
2.1. Finalité du Business
Plan
Il ne constitue pas uniquement un outil formel de présentation. Nous pouvons identifier quatre grandes
finalités du business plan.
Le BP est un document de travail qui aide à bâtir son projet
nouveaux produits, ils contribuent directement à augmenter le chiffre d’affaires. Les projets « non
marchands » visent quant à eux à améliorer l’efficacité interne de l’entreprise (investissements de
productivité, de rationalisation) ;
• pour évaluer la rentabilité d’une affaire commerciale : certains contrats commerciaux requièrent un
investissement significatif du fournisseur (outils spécifiques, infrastructures…) et l’engagent sur
plusieurs années. Le chiffrage de l’investissement et des revenus futurs permet d’évaluer la rentabilité de
ce contrat pour le fournisseur. Il constitue également un business plan à usage externe car il sert de base
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
pour négocier le prix avec le client. Parfois, le fournisseur de biens d’équipement participe au business
plan de son client pour l’aider à démontrer la rentabilité de son projet vis-à-vis de sa hiérarchie. Cette
démarche nécessite bien évidemment une grande confiance de la part du client.
Certes, l’évaluation de la rentabilité représente souvent une partie essentielle du business plan,
compte tenu de l’exigence de rentabilité des actionnaires. Elle n’en constitue toutefois que
Page
l’aboutissement.
Pour les projets marchands, il convient tout d’abord de convaincre de l’intérêt d’un marché et de la
pertinence du positionnement stratégique choisi. Il faut également s’appuyer sur des données de marché
objectives pour démontrer le caractère réaliste des prévisions d’activité.
Pour les projets non marchands, une étude d’opportunité doit convaincre de l’intérêt du projet pour
l’efficacité de l’entreprise. Des plans d’actions concrets accompagnés de la liste des personnes clés
rassurent les destinataires sur la maîtrise opérationnelle du projet.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Il convient de rendre le projet concret en présentant les principaux plans d’actions et de démontrer que
les principaux risques ont été identifiés et maîtrisés. En outre, les annexes doivent contenir toute
information permettant de crédibiliser le projet. Le business plan est un document de synthèse destiné à
convaincre de l’intérêt d’un projet. Le tableau suivant donne un aperçu du contenu du Business Plan.
Actions Objectifs
1. Analyse stratégique – Analyse externe : Le projet est cohérent avec l’environnement et la
opportunités/ menaces – Analyse interne : stratégie de l’entreprise. L’entreprise a les atouts pour
forces /faiblesses Mission de l’entreprise réussir.
Objectifs opérationnels
2. Prévisions d’activité Les prévisions d’activité sont « réalistes » et s’appuient
sur des données de marché objectives.
3. Principaux plans d’action résumés Les aspects opérationnels du projet sont maîtrisés.
Différentes alternatives montrent que le projet a été mûri.
Rentabilité économique : Van, Tri, DR Le projet est économiquement rentable.
5. Prévision financière et rentabilité pour Le financement est maîtrisé. Il est suffisamment rentable
l’actionnaire pour l’actionnaire.
6. Analyse des risques Les risques ont été identifiés et mis sous contrôle ou ils
sont acceptables pour l’investisseur.
7. Reporting Les responsables du projet ont prévu un cadre de
reporting pour les investisseurs.
8. les annexes Toute information renforçant la crédibilité du projet.
concurrence ; - la stratégie ; - les plans marketing et vente ; - la mise en œuvre, les jalons ; - le
portefeuille technologique ; - l'équipe et l'organisation ; - les aspects financiers ; - les aspects
Page
C’est un terme assez général qui désigne le modèle que l’entreprise utilise pour réaliser son
activité : par exemple, choix entre production ou sous-traitance, exploitation directe ou octroi de
licences d’exploitation, etc. Il décrit la chaîne de valeur d’ensemble du secteur d’activité et
ANCIENS SUJETS
Année Académique : 2020 – 2021
Second semestre / Session Normale
EPREUVE DE L’INITIATION À L’ENTREPRENEURIAT
L1 – Science Economiques (Groupes A et B)
Enseignants : Pr SANGUE FOTSO R. / Pr ONDOUA BIWOLE V.
Durée : 03 heures
EXERCICE 1 : 10pts
(Barème : 0,25 point pour chaque bonne réponse) Répondez par Vrai ou faux
1) En tant que dirigeant d'une petite entreprise il vaut mieux faire un maximum de choses soi-même pour
faire des économies
2) L'étude de marché c'est à valider et préciser son idée de création d'entreprise et éventuellement à crever
ses premiers clients
3) Au Cameroun pour créer une société il faut au minimum être deux associés
4) Les chefs d'entreprise qui se plaignent en plus de chance des fous et que les autres
du produit rentabilité
18) Bien s'associer consiste à choisir un associé aux compétences complémentaires et à définis une règle du
jeu clair.
Page
19) Face à des difficultés il faut réagir et rechercher des alternatives sans attente
20) Un bon chef d'entreprise et quelqu'un qui sait s'entourer des experts dans le domaine
21) L'analyse de la concurrence est une des meilleures méthodes d'étude de marché
22) Dans la plupart des cas il vaut mieux considérer ses fournisseurs comme des partenaires
23) Le plan de financement et un tableau qui liste les besoins de démarrage et leur mode de financement
24) Si la rentabilité n'est pas atteinte en deux ou trois mois il vaut mieux tout arrêter
25) un concurrent ne peut pas être un partenaire pour l'entreprise
26) Le paquet Jean est une forme d'innovation produit
27) Lorsque vous faites votre bilan personnel il est nécessaire de revoir vos objectifs motivation compétences
expérience etc.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
28) Le design thinking est une méthodologie qui montre un entrepreneur comment détecter des opportunités
des intéressés
29) L'entrepreneuriat collectif peut renforcer le vivre ensemble et le cautionnement solidaire
30) Un plan d'affaire comporte une description de la future activité ainsi qu'un plan financier
31) Un CFCE et un centre de formation à la création d'entreprise
32) L'entrepreneuriat permet de renouveler le tissu économique
33) Lorsque vous chercher l'idée de votre projet vous pouvez utiliser un tableau d'altération
34) Le créateur d'entreprise doit parti du principe qu'une graine met du temps à germer
35) Dans le Viral model Canvas le moteur de croissance porte sur les clients prioritairement dessiner à votre
proposition de valeur
36) l'équation économique peut-être la différence entre les revenus issus de vos propositions de valeur et les
coupes associé à vos activités clés.
37) On peut dire que l’entreprise est synonyme de société
38) L'objet social d'une société est sa forme juridique
39) Le coût de revient d'un produit est égal à la marge qu'il permet de générer
40) Une invention correspond à la mise en œuvre d'une innovation ou d'un projet nouveau.
TAF :
1) après avoir défini le processus entrepreneurial donner les différentes étapes (2pts)
2) après avoir défini la compétence entrepreneuriale, donner les éléments des compétences d'un
entrepreneur. (2pts)
3) il vous est demandé pour chaque activité
1. Faux 2. Vrai
3. Faux 4. Vrai
5. Faux 6. Faux
7. Vrai 8. Vrai
9. Faux 10. Vrai
11. Faux 12. Vrai
13. Vrai 14. Faux
15. Vrai 16. Vrai
17. Vrai 18. Vrai
19. Vrai 20. Vrai
21. Vrai 22. Vrai
23. Vrai 24. Faux
25. Faux 26. Vrai
27. Vrai 28. Faux
2) après avoir défini la compétence entrepreneuriale, donner les éléments des compétences d'un entrepreneur.
(2pts)
l’ouverture de
nouveaux
débouchés
Créer une boutique de x Pas d’innovation en
Page
SAISON 3 :
ANALYSE
Episode 1 :
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
MICROECONOMIE (6 Crédits)
INTRODUCTION GENERALE
L’économie est divisée en deux grandes branches : la microéconomie et la macroéconomie. La
microéconomie traite du comportement d’unités ou d’agents économiques individuels (les
consommateurs, les travailleurs, les investisseurs, les politiciens, les chefs d’entreprise), c’est-à-dire tous les
agents jouant un rôle dans le fonctionnement de l’économie.
La microéconomie explique comment et pourquoi ces unités prennent des décisions économiques. Par
exemple, elle décrit la manière dont les consommateurs prennent leurs décisions d’achat et l’influence des
changements de prix et de revenu sur ces choix. Elle établit également comment les entreprises décident du
nombre de travailleurs à employer, et comment les travailleurs décident dans quelle entreprise et combien de
temps travailler.
La microéconomie s’occupe aussi de la manière dont les agents interagissent pour former des unités plus
grandes, des marchés et des industries. Ainsi, la microéconomie nous aide à comprendre le développement
de l’industrie textile camerounaise par exemple et l’intervention des producteurs (offreurs) et des
consommateurs sur ce marché. Elle permet de déterminer le prix des vêtements et la quantité d’habits
fabriqués chaque année.
Au contraire, la macroéconomie traite de quantités économiques agrégées, telles que le niveau et le taux de
croissance de la production, les taux d’intérêt, le chômage et l’inflation. Mais les frontières entre la
microéconomie et la macroéconomie sont devenues de plus en plus floues ces dernières années. Une des
raisons étant que la macroéconomie s’intéresse de plus en plus aux fondements microéconomiques des
phénomènes globaux, et elle devient en fait une extension de l’analyse microéconomique.
« La plupart des gens savent depuis leur enfance qu’ils ne peuvent ni tout avoir ni tout faire ». Une grande
partie de la microéconomie concerne les limites : le revenu limité que les consommateurs peuvent dépenser
en biens et services, le budget et la technologie limités que les entreprises peuvent utiliser pour produire des
biens, et le nombre limité d’heures hebdomadaires que les travailleurs peuvent allouer au loisir et au travail.
Mais, la microéconomie montre aussi de quelle façon tirer le meilleur parti de ces limites. Plus précisément,
elle traite de l’allocation des ressources rares.
1. Arbitrages
Les consommateurs, les travailleurs, les entreprises ont bien plus de flexibilité et de choix dans l’allocation
des ressources rares. La microéconomie décrit les arbitrages auxquels tous sont confrontés, et montre
comment arbitrer au mieux. Ce thème est rencontré dans tous les ouvrages ou documents traitant de la
170
Consommateurs : les consommateurs ont les revenus limités qui peuvent être soit dépensés pour l’achat des
Page
Travailleurs : ils sont aussi confrontés à des contraintes, et arbitrent. Tout d’abord, les individus
doivent décider quand entrer dans la vie active, ensuite du type d’emploi (privé, public, compte propre, etc.)
et enfin du nombre d’heures hebdomadaires d’activité salariée, arbitrant ainsi entre travail et loisir.
2. Prix et marchés
Le deuxième thème important de la microéconomie est le rôle des prix. Tous les arbitrages décrits plus haut
sont fondés sur les prix auxquels les consommateurs, les travailleurs ou les entreprises sont confrontés. Par
exemple, un étudiant arbitre entre l’achat du « eru » ou du « poulet », non seulement en fonction de ses
préférences pour chacun des deux biens, mais aussi en fonction des prix. De la même manière, les
travailleurs arbitrent entre travail et loisir en partie selon le « prix » qu’ils peuvent recevoir de leur travail,
c’est-à-dire le salaire. Et les entreprises décident d’employer plus de travailleurs ou d’acheter plus de
machines en partie en fonction du montant des salaires et du prix des machines.
La microéconomie décrit aussi comment les prix sont déterminés. Dans une économie planifiée, les prix sont
fixés par l’Etat. Dans une économie de marché, les prix sont le résultat des interactions des consommateurs,
des travailleurs et des entreprises.
Ces interactions ont lieu sur des marchés – ensembles d’acheteurs et de vendeurs qui déterminent ensemble
le prix d’un bien. Sur le marché des téléphones par exemple, le prix des « portables » est affecté par la
concurrence entre les différents fabricants (Nokia, Samsung, Sony, Erickson, etc.), et aussi par la demande
des consommateurs. Le rôle central des marchés, leur nature et leur fonctionnement est le troisième thème
important abordé par la microéconomie.
3. Théories et modèles
Comme toutes les sciences, l’économie cherche à expliquer les phénomènes observés. Par exemple, pourquoi
les entreprises sont-elles tendance à embaucher ou licencier des travailleurs quand le prix des matières
premières varie ? Combien y aurait-il d’embauches ou de licenciements probables de travailleurs dans une
entreprise quand le prix des matières premières augmente de 10% par exemple ?
Les théories économiques servent aussi à formuler des prédictions. Ainsi, la théorie de l’entreprise nous dit si
la production d’une entreprise va croître ou diminuer à la suite d’une augmentation des taux de salaire ou
d’une baisse du prix des matières premières. Grâce à l’emploi des mathématiques, des techniques statistiques
et économétriques, les théories sont utilisées pour construire des modèles à partir desquels on obtient des
prédictions quantitatives. Un modèle est la représentation mathématique, fondée sur la théorie économique,
d’une entreprise, d’un marché, ou d’une autre entité économique.
171
Les statistiques et l’économétrie nous permettent aussi de tester l’exactitude de nos prédictions. Par exemple,
Page
supposons que nous ayons prédit qu’une baisse du prix des matières premières de 10% entrainera une
augmentation de la production de 5%. Sommes-nous sûrs que l’augmentation de la production sera
exactement de 5%, ou se situera-t-elle entre 2% et 8% ?
Aucune théorie, que ce soit en économie, en physique, ou dans une autre science, n’est parfaite. L’utilité et la
validité de la théorie dépendent de sa capacité à expliquer et prédire l’ensemble des phénomènes que l’on a
l’intention d’expliquer et de prédire. Par conséquent, les théories sont continuellement soumises à des tests
empiriques, à la suite desquels elles sont souvent modifiées ou précisées et, parfois même, écartées.
La microéconomie traite à la fois des questions positives et normatives. Les questions positives traitent de ce
qui est, les questions normatives traitent de ce qui devrait être. Supposons que le gouvernement camerounais
lève les barrières sur l’importation du sucre. Que se passera-t-il en termes de prix, de production et de ventes
du sucre local ? Quel sera l’impact d’une telle mesure sur les travailleurs de l’industrie du sucre ? Ces
questions appartiennent au domaine de l’analyse positive : ce sont des propositions qui décrivent des
relations de cause à effet.
L’analyse positive est au cœur de la microéconomie.
Parfois, on voudrait aller au-delà des explications et des prédictions, et poser des questions comme « quelle
est la meilleure solution ? ». Cela nécessite une analyse normative, laquelle est aussi importante pour les
gestionnaires des entreprises que pour ceux qui déterminent les politiques publiques.
On peut diviser les unités économiques individuelles en deux grands groupes suivant leur fonction :
les acheteurs et les vendeurs. Les acheteurs incluent les consommateurs qui achètent les biens et les
services, et les entreprises, qui achètent du travail, du capital et des matières premières. Les vendeurs
incluent les entreprises qui vendent leurs biens et services ; les travailleurs, qui offrent les services de leur
travail ; et les propriétaires de ressources, qui louent les biens fonciers et vendent les matières premières aux
entreprises. Ensemble, les acheteurs et les vendeurs interagissent pour former des marchés.
Un marché est un groupe d’acheteurs et de vendeurs qui déterminent par leurs actions effectives ou
potentielles le prix d’un bien ou d’un ensemble de biens. L’exemple du marché des ordinateurs ou des «
portables » peut être pris.
L’exemple du marché de l’or peut aussi être pris pour analyser la possibilité d’arbitrage due à des
différences de prix sur des lieux différents.
marché du logement ou du foncier sont de bons exemples. La définition du marché est important importante
pour deux raisons au moins :
Page
- Une entreprise doit identifier quels sont ses concurrents effectifs et potentiels pour les différents produits
qu’elle vend ou qu’elle prétend vendre. Elle doit aussi connaitre les limites du produit ou les frontières
géographiques de son marché pour fixer le prix, déterminer le budget publicité et prendre ses décisions
d’investissement en capital.
- Les décisions de politique économique : l’Etat doit-il autoriser une fusion ou une acquisition concernant des
entreprises produisant le même bien, ou doit-il s’y opposer ? La réponse dépend de l’impact de cette fusion
ou de cette acquisition sur la concurrence et les prix futurs. Pour bien évaluer ces impacts, il faut définir un
marché.
∆UT
Um=
∆X
Quantité de pomme consommée (X) 0 1 2 3 4 5 6 7
Utilité totale procurée (UT) 0 10 17 23 27 29 29 27
Utilité marginale (Um) / 10 7 6 4 2 0 -2
Conclusions :
∆U
=10 , 7 , 6 , 4 , 2 ,>0
∆X
La fonction est croissante
Page
- La 2ème variation :
∆ ( ∆U
∆X )
=(7 – 10)/(2−1)=−3 ,−1 ,−2 ,−2< 0
∆X
La fonction est concave
Pour une fonction continue, la 1ère variation n’est autre que le dérivé premier, la 2ème
variation n’est autre que le dérivé second.
23
17
10
10
7
6
4
175
2
Page
0
0 1 2 3 4 5 6 7
-2
Utilité marginale
EXERCICE 2 :
Supposons que l’utilité est mesurable et quantifiable et que le consommateur se comporte de la manière
suivante dans sa consommation de deux biens salle de jeux et salle de sport :
a) dispose d’un revenu illimité et le prix d’une place de salle de jeux ou de salle de sport est de 3 UM
b) dispose d’un revenu limité à 30 UM mais les places de salles de jeux et salle de sport sont gratuites.
c) dispose d’un revenu limité de 30 UM avec des prix identiques d’un accès à la salle de jeux et d’une
place à la salle de sport, soit3 UM .
d) Dispose du même revenu avec des prix différents, salle de jeux :3 UM , salle de sport :9 UM .
Réponses :
Dans notre exemple : la combinaison optimale E ( salle de jeux , salle de sport ) qui donne la meilleure
Page
satisfaction au consommateur est : 7 passages à lasalle de jeux et 7 passages à la salle de sport . Donc le
point d’équilibre est : E(7 ,7).
b) Considérer que les prix sont gratuits donne la même situation que le premier cas avec un revenu
illimité. Le consommateur va à la salle de jeux sans contrainte de revenu car ceci ne lui coûte rien.
Pour réaliser son équilibre, il doit aller à la salle de jeux et à la salle de sport jusqu’à ce que l’utilité
marginale soit nulle.
Um(cinéma)=Um(Théâtre )=0.
Le point d’équilibre est le même que dans le 1er cas. Soit E(7 ,7) .
c) Dans le cas où le consommateur subi une contrainte budgétaire (revenu limité à30 UM ) et que les prix
sont les même pour la salle de jeux et la salle de sport (3 UM ).
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Il doit dépenser les 30 UM entre la salle de jeux et la salle de sport de telle manière d’avoir le maximum
d’utilité totale. Il ne tient pas compte des prix dans la combinaison qu’il va choisir.
Selon son revenu et selon les prix, le consommateur ne doit pas dépasser les 30 UM . Pour cela et vue que
les prix sont à3 UM , le consommateur ne peut demander que 10 passages en tout entre la salle de jeux et
la salle de sport. La combinaison salle de jeux et salle de sport qui donne l’équilibre du consommateur
est celle qui donne la satisfaction la plus élevée. Le choix du consommateur est le suivant :
Il commence par aller à la salle de Jeux (Um=75), puis salle de Jeux (Um=69), puis salle de sport
(Um=60), puis salle de Jeux (Um=60), puis salle de sport (Um=48), puis salle de Jeux (Um=45), puis
salle de sport (Um=37), puis salle de Jeux (Um=36), puis salle de sport (Um=23) et enfin salle de Jeux
(Um=21) .A ce stade, le consommateur doit s’arrêter d’aller à la salle de jeux et à la salle de sport car il
n’a plus d’argent. Il a dépensé la totalité de son revenu. Les 30UM ont été dépensé. La combinaison E qui
lui procure la meilleure satisfaction compte tenu de son revenu est E (4 salle de sport ,6 salle de Jeux ).
Cette combinaison donne une satisfaction totale de 474. L’utilité totale est égale à la somme des utilités
marginales de salle de jeux et de salle de sport consommés.
474=75+ 69+69+60+ 60+48+ 45+37+36 +23+21
Maintenant les prix relatifs des biens ont changé. Le consommateur va toujours chercher à acheter l’unité
de bien disponible pour laquelle l’utilité marginale par UM dépensé est la plus élevé. On doit calculer
les Um des 2 biens pondérés par les prix pour pouvoir choisir les Um les plus élevées. On calcule les
rapports :
Um ( salle de jeux ) Um ( salle de sport )
et
Prix salle de jeux Prix salle de sport
Um pondéré par les prix du 1 er passage à la salle de sport
¿ Um(T 1)/ PT =75/9=8 , 3
177
Premier achat passage àla salle de jeux: [(Um /Pj)=20] avec Pj prix de la salle de jeux.
Deuxième achat passage àla salle de jeux: [(Um/Pj) = 16]
3ème achat passage àla salle de jeux =12,3 ;
4ème achat passage àla salle de sport =8,3;
5ème achat passage àla salle de sport =7,7 ;
6ème achat passage àla salle de jeux =7,7
On a donc : J1 + J2 + J3 + S1 + S2 + J4 = 4 fois salle de jeux et 2 fois de sport . Ainsi le consommateur a
épuisé la totalité de son revenu. Il doit arrêter ses achats. IL a dépensé = 4 salle de jeux à 3UM la place et
2 salle de spot à 9UM la place.
Revenu=Quantité de salle de jeux × Prix salle de jeux+Qté salle de sport × Prix salle de sport
R=X . Px +Y . Py
30=4. 3+2. 9
C’est la contrainte budgétaire du Consommateur. Ce choix optimal E (4, 2) donne une satisfaction totale
de :
UT =Um(C 1)+Um(C 2)+Um(C 3)+Um (C 4 )+ Um(T 1)+Um(T 2)312=60+ 48+37+23+75+ 69
La meilleure satisfaction que peut obtenir le consommateur compte tenu de son revenu et des prix du
marché est donnée par le panier E(4 , 2) qui donne une utilité maximaleU =312. Aucune autre
combinaison ne peut améliorer son utilité.
Ce qu ’ il faut retenir de cette partie( d)c ’ est que : Les deux conditions d ’ équilibre du consommateur sont :
La contrainte budgétaire est égale :
R=X . Px +Y . Py
30=4 x 3+2 x 9
La condition d ’ équilibre est :
Um ( X ) Um ( Y )
=
Px Py
23 69
= =7 ,7
3 9
L’impact d’une augmentation du prix de la salle de sport (de 3UM à 9 UM ), est que le consommateur a
baissé sa consommation de salle de sport de 6 à 2. La consommation de salle de jeux n’a pas changé. Il
en résulte que le niveau de vie du consommateur a baissé et le point d’équilibre optimal est passé de
E(4 , 6)à E(4 , 2).
Conclusion : Trois cas se présente pour un individu rationnel cherchant à maximiser sa fonction d’utilité
U = U (X, Y) :
Dans une situation avec contrainte budgétaire (revenu limité) mais les prix des biens X et Y sont
identiques (Px=Py=1); consommer X, c’est renoncer à un autre bien Y. En consommant, le bien X,
l’individu doit tenir compte du coût d’opportunité de cette consommation c.-à-d. la satisfaction qu’il
aurait pu obtenir en renonçant à X et en consommant un autre bien substituable Y.
- Si Um( X)>Um (Y ) on doit substituer 1 unité de Y par X
- Si Um( X)<Um (Y ) on doit substituer 1 unité de X par Y
La condition d’équilibre du consommateur est :
Um( X)=Um(Y )
178
Dans une situation avec contrainte budgétaire et des prix différents des biens, il ne s’agit plus de
savoir si l’on doit consommer une unité supplémentaire de X ou de Y, mais de savoir si l’on doit dépenser
Page
une UM supplémentaire en bien X ou en bien Y. Pour avoir le maximum d’utilité, l’individu doit
toujours égaliser les utilités marginales mais il doit aussi les pondérer par les prix des biens X et Y
(Px et Py).
La condition d’équilibre du consommateur est
Um( X)/Px=Um(Y )/ Py
Um( X)/Px Mesure l’utilité marginale par unité monétaire dépensée sur le bien X. La condition
fondamentale de maximum de satisfaction ou d’utilité est la suivante :
« Un consommateur pour un revenu R et des prix de marché des biens donnés obtiendra le
maximum de satisfaction ou d’utilité, quand l’utilité marginale du dernier F dépensé pour chaque
bien est exactement la même que celle du dernier F dépensé pour n’importe quel autre bien »
de f'(x).
Dans cet exercice, f(x) = 4/x, donc f ‘ (x )=−4 / x 2 .
Pour les paniers de cette courbe d'indifférence, TMS=−dy /dx=4 / x 2 . On a donc TMS (1 , 4)=4
Page
2 2
Umx=3 ( x 1 + x 2 ) et Umy=3 ( x 1+ x2 )
2
3 ( x1 + x2 )
D’où TMS x → y = 2
=1
3 ( x1 + x2 )
En conséquent, pour compenser la perte d’une unité de bien x 1,il faut augmenter la quantité de bien x 2
1
D’où la courbe d’indifférence relative au niveau d’utilité U =27 a pour équation : x =−x + ( 27 ) 3
2 1
x 2=−x 1+ 3
Page
Représentation :
Table des valeurs de x 1 et x 2 : x1 0 1 2 3
x2 3 2 1 0
𝒙𝟐
{
Max U (x 1 , x 2)=( x1 + x 2)3
Programme s
R=x1 P1+ x2 P2
c
Le lagrangien s’écrit : L ( x1 , x 2 , λ ) =U ( x 1 , x 2 ) + λ ( R−x 1 P1−x 2 P2 )
3
L ( x1 , x 2 , λ ) =(x 1 + x 2) + λ ( R−x 1 P1−x 2 P2 )
- Conditions de premier ordre :
{
ϑL
=0
{
ϑ x1 2
3 (x 1+ x 2 ) −λ P1=0 ( 1 )
ϑL
=0 ⟺ 3 (x1 + x 2)2 −λ P2=0 ( 2 )
ϑ x2
ϑL R−x 1 P 1−x 2 P2=0 ( 3 )
=0
ϑλ
2
( 1 ) 3 (x1 + x 2) P1
= =
( 2 ) 3 (x1 + x 2)2 P2
R=P 2 ( x 1 + x 2)
Page
R R
( x 1 + x 2) = P ⟹ x 1= P −x 2
2 2
4) Courbe de demande du bien 1 pour p2=2 et R=10
R 10
x 1= −x 2 ⟹ x 1= −x 2 ⟹ x 1=5− x2
P2 2
EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 :
Claire consomme chaque jour des biens X et Y, dont les prix unitaires sont respectivement de 20 et 25
milles Francs. Elle dispose d’un revenu quotidien de 250 milles Francs qu’elle dépense entièrement. Vous
disposez de plus des informations suivantes concernant l'utilité marginale de Claire :
182
Quantité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Page
{
Max U (x , y )=XY + X
{
ϑL
{
=0
{ {
ϑx
y +1−λ P x =0 y +1=λ P x y +1 P x
ϑL =
=0 ⟺ x −λ P y =0 ⟺ x=λ P y ⟺ x Py
ϑy
ϑL R−x P x − y P y =0 x P x + y P y =R x P x + y P y =R
=0
ϑλ
{ {[ {[ {
( y+1 ) P y ( y +1 ) P y
{
183
x= x= ( y +1 ) P y (y
Px Px
⟺ ( y +1 ) P y =x P x ⟹ ⟹ ⟹ x=
Px ⟹ x=
x P x + y P y =R ( y +1 ) P y
] ( y+ 1 ) P y Px
]
Page
P x + y P y =R + y P y =R ( y +1 ) P y + y P y =R yP y + y P
Px Px
( )
2 2 2
ϑ L ϑ L ϑ L
2 2 2
ϑ x ϑ xy ϑ xλ
( )
2 2 2 0 1 −P x
ϑ L ϑ L ϑ L
H= 2 2 2 = 1 0 −P y
ϑ yx ϑ yy ϑ yλ
2 2 2 −Px −P y 0
ϑ L ϑ L ϑ L
2 2 2
ϑ λx ϑ λx ϑ λλ
| |
0 1 −P x
|H|= 1 0 −P y =0
−P x −P y 0
Courbe consommation-revenu :
C’est le lieu des points représentatifs de combinaison optimale de X et Y lorsque les prix sont constants
mais que le budget varie.
Condition d’optimalité :
TMS= ⟺
Px
Py
Y + 1 Px
X
= ⇒Y=
Py ( )
Px
Py
X−1
Y=
( )
Px
Py
X−1
Y= ( )
400
200
X−1 ⟹Y =2 X−1
La courbe de consommation-revenu dans le cas présent est une droite.
Courbe d’Engel :
C’est la relation entre le revenu du consommateur et les quantités consommées de ce bien, toutes choses
égales par ailleurs.
c) Le prix de l'igname passe à 5 OOF /kg tandis que celui du riz demeure constant.
Soit à déterminer les effets de substitution et de revenu selon Hicks et Slutsky.
184
2 PX 1000
S ¿ ¿
R =X P X +Y PY =( 250 , 25 ×500 ) + ( 499 ,5 × 200 )=225025
S
S R + P y 225025+200
X = = =225,225
2 PX 1000
S
R −P y 225025−200
S
Y =
= =562,0625
2 PY 400
S S S S
U =X Y + X =126815,7515625
EQUILIBRE INITIAL :
E ( X ¿ ,Y ¿ ,U ¿ )=( 250 , 25 ; 499 , 5 ; 125 250,125 )
EQUILIBRE INTERMEDIAIRE :
E ( X S ,Y S , U S ) =( 225,225 ; 562,0625 ;126815 ,75 )
EQUILIBRE FINAL :
E ( X ' , Y ' , U ' )= (200 ,2 ; 499 , 5 ; 100 200 ,1 )
Effet de Substitution Effet de revenu Effet Total
S ¿ ' S ' ¿
∆ X=X − X ∆ X=X −X ∆ X=X −X
X ∆ X=225,225−250 , 25=−25,025< 0 ∆ X=200 , 2−225,225 ¿ 200 , 2−250 , 25=−50 ,05 <0
¿−25,025<0
S ¿ ' S ' ¿
∆ Y =Y −Y ∆ Y =Y −Y ∆ Y =Y −Y
Y ∆ Y =562,0625−499 ,5=62 , 56>0 ∆ Y =499 , 5−562,0625=−62 , 56<0 ∆ Y =499 , 5−499 , 5=0
( )( )( )
H H H
R +P y R −P y R +P y
125 250,125= +
2 PX 2 PY 2 PX
( R H 2−P y 2 ) H
R + Py
+ =125 250,125
4 P X PY 2 PX
2 P X ( R −P y 2) +4 P X P Y ( R H + P y )
H2
2
=125 250,125
8 P X PY
2 P X ( R H 2−P y 2 ) + 4 P X PY ( RH + P y ) =1 002 001 P X 2 PY
185
H2 H
1000 R + 400000 R =1 002 001 ×50000000−40 000 000
H2 H
1000 R + 400000 R −50100010000000=0
H2 H
R + 400 R −50100010000=0
∆=200400200000
−400−√ 200400200000
RH= =−224030 , 40
2
H −400+ √200400200000
R = =223330,6056
2
H ¿ ' H ' ¿
∆ Y =Y −Y ∆ Y =Y −Y ∆ Y =Y −Y
Y ∆ Y =557,826−499 , 5=58,326> 0 ∆ Y =499 , 5−557,826=−58,326< 0 ∆ Y =499 , 5−499 , 5=0
EXERCICE 3 :
2) Valeur de l’élasticité prix en un point de la courbe de demande pour les valeurs suivantes de Qx :
Qx=2 et Qx=3
- pour Qx=2 , Px=1 0 – 3 ( 2 )=4
−1 P x −1 4
εP = = =−0 , 66
x
3 Qx 3 2
Interprétation : lorsqu’on augmente le prix du bien X d’1%, la quantité demandée diminue de
186
0,66%.
- pour Qx=3 , Px=1 0 – 3 ( 3 )=1
Page
−1 P x −1 1
εP = = =−0 , 11
x
3 Qx 3 2
Interprétation : lorsqu’on augmente le prix du bien X d’1%, la quantité demandée diminue de
0,11%.
{ U =2 X Y (1)
Sous contrainte 10=2. X +Y (2)
- On tire Y de (2) : 10=2 X+ Y ⟹ Y =10−2 X C’est l’équation de la CB
- On remplaceY dans U
U =2 XY =2 X ( 10−2 X )
2
U =20 X−4 X
La FU ainsi obtenue dépend d’une seule variable X. On peut calculer le maximum (une équation à 1
inconnu)
La condition nécessaire pour que la satisfaction admette un maximum est que la dérivée première puisse
s’annuler.
La condition suffisante, est que la dérivée seconde soit négative.
dU
=20 – 8 X=0
dX
X =5/2
La fonction admet un extremum pour X =5/2.
Cet extremum est un maximum si dérivée second est négative. d 2U /dX 2=−8< 0
Les variables X et Y sont liées par la contrainte budgétaire (CB). Pour calculer Y, on remplace la valeur
de X dans l’équation de la CB :
Y =10−2 X=10−2 () 5
2
Y =5
5
L=2 XY + λ (10−2 X −Y )
{
dL
=0
{
dX
{
2Y −2 λ=0 Y =λ
dL
dY
=0 ⇔ 2 X−λ=0
10−2 X −Y =0
⟺ 2 X=λ ⟺
2 X +Y =10
2 X=Y
Y +Y =10 {
dL
=0
dλ
paramètre d'efficience : plus A est élevé, plus l'extrant est élevé. α et β sont des
paramètres d'intensité des facteurs.
2. Equation de l’isoquant :
α β α 1−α
Q ( K , L ) =Q0 ⟺ A . K L ⟺ A . K L =Q0
α Q0
⟹K = 1−α
AL
( )
189
1
Q0 α
⟺ K= 1− α
AL
Page
1
Q0 α
⟺ K= 1 1−α
α α
A L
dK
Une isoquante est décroissante si et seulement si dL < 0.
1
Q0 α 1
K= 1
× 1−α
α α
A L
( )
−(
α )
' 1−α
( )
1 1 x ' 1−α
V '= 1−α et ( L ) =x L avec x=−
x−1
¿ 1−α =L
α
L α L α
1−α −( ) 1−α ( )
1−α −1+α −α −1
( ) ( ) ( )
1−α
−1
' ' α α
d où V =− L =− L =− Lα
α α α
1
−1
Q0α
Donc
dK
dL
=−( )
1−α
α
L α
A
1
α
<0
3. Propriétés :
La fonction Cobb- Douglas présente cinq propriétés fondamentales.
La productivité marginale d’un facteur est égale au produit de la productivité
moyenne de ce facteur par son paramètre d'intensité
∂Q α −1 β Q
PmL= =α A L K =α =α . PML
∂L L
et PmK =∂Q /∂ K =β Q/ K =β . PMK
TMST =dK /dL=−(∂ Q/∂ L)/(∂ Q/∂ K)=−(α . Q/ L)/( β . Q/ K)=−(α/ β ).(K /L)=−(α / β). k
eQL=
∂Q L
. =α .
∂L Q
Q
.
L Q
L
( )( )
=α et eQK =
∂Q K
. =β .
∂K Q
Q K
K
.
Q
=β ( )( )
la fonction Cobb-Douglas est homogène de degré α + β .
homogène
- Si n = 1, f(ka, kb) = k1f(a, b) et la fonction de production est homogène de
degré 1. Dans ce cas les rendements d’échelle sont dits constants. Ce qui signifie
que l’accroissement de la production se fait dans les mêmes proportions que
l’accroissement des facteurs de production.
- Si n >1, la fonction de production est homogène et les rendements d’échelle
sont dits croissants. Ce qui signifie que l’accroissement de la production est plus
que proportionnel à l’accroissement des facteurs.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
- Si 0<n<1, la fonction de production reste homogène mais les rendements
d’échelle sont, cette fois décroissants. Ce qui signifie que l’accroissement de la
production est moins que proportionnel à l’accroissement des facteurs.
a) Q ( K , L ) =A K α L1−α avec 0< α <1 et A >0
Cette est homogène de degré 1
α 1−α
F (aL , aK )= A .(aL) .(aK ) =a . f ( L, K )
1
b) Q ( K , L ) =K 2 + L
c) Q ( K , L ) =αK + βL+T
F ( aL, aK )=αaK + βaL+ aT =aF ( aL , aK )
Cette est homogène de degré 1
60
40
20
193
0
Page
-20
-40
PmL PML2
3) la courbe de PmL évolue plus vite que celle de la PML. L’axe des abscisses est
associé à l’utilisation du facteur travail.
4) La loi des rendements d’échelle décroissant est illustrée par ce graphique.
1
1
+¿ L 2 ¿
y= √ K + √ L=K 2
1 1
y (nK;nL) = √ nK + √ nL= ( nK ) + ( nL ) =n √ K + ny
2 2
194
Cette fonction est homogène de degré 1 d’où les rendements sont constants.
Page
3-
4-Quel sera le niveau de production obtenu si on utilise 25 unités de capital et 100 unités
de travail ? On trouve 25 unités
5- Même question si on utilise 49 unités de capital et 81 unités de travail ? On trouve,
également 25.
6- Quel commentaire peut-on faire si on considère les deux points des questions 1 et 2
dans le plan (K ,L) ? Les deux points sont sur un même isoquant de production : c'est à-
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
dire que ce sont deux combinaisons de facteurs qui conduisent au même niveau de
production.
7-détermination du TMST
EXERCICE 3 :
195
Page
198
Page
200
Page
ANCIE
204
NS
Page
SUJET
S
[ ]
1 3 1
4
L’Output réalisé s’exprime ainsi : f ( x 1 , x 2 ) =( 2 √ x 2 ) ( √ x 1)
2 4
Et le profit est déduit à partir du prix de l’output et du cout des facteurs de production
soit : pf ( x1 , x2 ) =−w 1 x 1−w 2 x 2
Exercice 3 : A propos du Marché (5 pts)
Demand function : D ( p )=q=10−2 p
1) Price elasticity of demand is the measure of the change in the quantiity demand or purchased of the
213
dq
product in relation to its price change. What is the price elasticity of demand when p=3 , =−2 ,
dp
q ( 3 )=10−2× 3
Page
EPREUVE DE MICROECONOMIE L1
SESSION DE RATTRAPAGE 2018
Defining (6pts)
a) Input ;
b) Output ;
c) Production :
d) Production function ;
e) Short Run production function ;
f) Law of Diminishing return
Questions théoriques (5pts)
1) Expliquez les différences entre les effets suivants : effet veblen ; effet de Mode (bandwagon effet)
et effet de snobisme.
2) Pourquoi un agent économique doit-il être rationel ?
Indicate whether the sentence or statement is true or false (3 pts)
1. For a competition firm, marginalrevenue equals the price of the good it sells.
2. The only requirement for a market to be perfectetly competitive is for the market to have many
buyers and sellers.
3. If marginal cost exceeds marginal revenue at a firm’s current level of output, the firm can increase
profit if it increases its level of outtput.
4. If a price of a good rises above the minimun average total cost of production, positive economic
profits will cause new firms to enter the market, which drives the price back down to the minimum average
total cost of production.
5. For the monopolist, marginal revenue is always less than the price of the good
6. The monopolist chooses the quantity of output at which marginal revenue equals marginal cost and
6 224 54 37,33
7 200 40
Page
8 336 42
9 390 43,33
10 440 50
11 484 44
12 520 36 43,33
13 546 26
14 560 14
15 560 0 37,33
16 544 -16 34
17 510 -34 30
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
1) Cet exercice se situe-t-il dans une optique de court terme ou de long terme ?
2) Calculez les valeurs manquantes dans le tableau. La représentation graphique de PmL et PML est
donnée ci-dessous
3) Indiquez sur le graphique le nom de chacune des courbes, ainsi que le nom de l’axe des abscisses.
4) Quelle loi est illustrée par ce graphique ?
5) Justifiez la position respective des courbes
6) Que pensez-vous d’une utilisation de plus de 15 unités de travail ?
EPREUVE DE MICROECONOMIE L1
ELEMENT DE CORRECTION RATTRAPAGE 2018
Defining (6pts)
a) Input : good or service that goes into the production process. As economists refer to it, an input is
simply anything which a firm buys for use in its production process.
b) Output : Any good or sevice that comes out of a production process.
c) Production: Is basically an activity of transformation, which combining various material and
immaterial factor (inputs) in order to make something for consumption (output).
d) Production function: expresses the relationship between the quantitie of productive factors (such as
labour and capital) used and the amount of product obtained.
e) Short Run production function: is defined as a periode during which at least one of the input is
fixed.
f) Law of Diminishing return : state that, if a given state of technology if the quantity of one factor
input is increased , by equal increment , the quantities of others factors remaining fixed , the resulting
increment of total produc will first increase but decreased after a partucular point .
Questions théoriques (5pts)
1) Expliquez les différences entre les effets suivants :
Effet veblen : c’est un phénomène par lequel la demande d’un bien augmente en même temps que
son prix (élasticité prix positive). Ce phénomène s’explique généralement par un facteur psychologique
lié au signe social que constitue l’achat d’un bien au prix élevé ou par un effet de qualité perçue. Ainsi
PML et PmL
80
60
20
-20
-40
PmL PML2
9) la courbe de PmL évolue plus vite que celle de la PML. L’axe des abscisses est associé à
l’utilisation du facteur travail.
216
10) La loi des rendements d’échelle décroissant est illustrée par ce graphique.
11) Dans le cadre de la productivité marginale, on utilise moins de facteur que celle de la productivité
Page
moyenne et par conséquent la production maximale est vite atteinte dans le cas de la PmL que la
PML.
12) Une utilisation de plus de 15 unité de travail va autant plus faire décroitre la courbe de la PmL que
celle de la PML et par conséquent les rendements d’échelle de l’entreprise seront décroissant.
EPREUVE DE MICROECONOMIE
SESSION NORMALE DE JUIN 2017
EXERCICE 1 : THEORIE DU CONSOMMATEUR (8 pts)
Pour chacune des questions, INDIQUER UNIQUEMENT la bonne réponse.
Soit une économie en situation de CPP comprenant 100 entreprises ayant toutes les mêmes couts de
production. La firme représentative à la fonction de cout suivant : CT i =40+ X i2 sur le marché de demande
totale prend la forme suivante : X M D =2000−100 P . On se place tout d’abord dans le court terme.
3.1. Déterminez la fonction d’offre de l’entreprise individuelle et l’offre de marché (2pts)
3.2. Déterminez le prix et les quantités d’équilibres (1pt)
217
2
3.3. supposez qu’à long terme, on ait toujours :CT i =40+ X i . Déterminez l’équilibre du producteur de long
terme.
Page
{
L' X =AY −λ Px =0 (1 )
L ' Y = AX + B−λ P y =0 ( 2 ) (0,5 pt). Donner « 0 » si une des équations est
L' λ =R−X Px −Y P y =0 ( 3 ) fausse.
¿ ( AR−B P x) ¿ ( AR+ B P x)
c) X = 2 A P x (0,5 pt) et Y = 2 A P y (0,5 pt)
EXERCICE 2 : THEORIE DU PRODUCTEUR (7 pts)
Pour chacune des questions, INDIQUER UNIQUEMENT la bonne réponse.
2.1. Pour la vendeuse de beignets, le prix d’achat de la casserole qui permet son activité de production
représente un cout fixe. VRAI (1pt) car à court terme la casserole représente un facteur fixe.
2.2. Pour la vendeuse de beignets, l’ensemble de production désigne l’ensemble (des combinaisons
d’inputs : farine, sucre, huile, casserole et d’output : beignets) qui correspond à un processus de
production techniquement réalisable (1pt)
2.3. A court terme, la phase des rendements négatifs correspond à la phase où le facteur fixe est sous-
exploité. FAUX (0,5 pt) Dans cette phase, le facteur variable est surabondant et le facteur fixe
connait plutôt une surutilisation antiéconomique (0,5 pt)
2.4. A court terme, la phase des rendements moyens croissants, la courbe de productivité moyenne
augmente. VRAI (0,5 pt) car avec les niveaux donnés de prix et d’output, le producteur estime qu’il
est profitable d’accroitre sa production (0,5 pt).
2.5. Dire que l’isoquant est linéaire signifie que les biens sont parfaitement substituables. VRAI (1pt)
2
3.3. supposez qu’à long terme, on ait toujours :CT i =40+ X i . Déterminez l’équilibre du
producteur de long terme.
EPREUVE DE MICROECONOMIE
SESSION RATTRAPAGE DE JUILLET 2017
EXERCICE 1 (7 pts)
Magne consomme chaque jour des biens X et Y, dont les prix unitaires sont respectivement de 20 et 25
FCFA. Elle dispose d’un revenu quotidien de 250 FCFA qu’elle dépense entièrement. Vous disposez de plus
des informations suivantes concernant l’utilité marginale de magne :
FIN
EPISO
219
DE 1 –
Page
S3
MICR
OECO
®Ornel DJEUDJI NGASSAM NOMI ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES
E LE GENIE – SEMESTRE 2
Episode 2 :
MACROECONOMIE (6 Crédits)
AVANT-PROPOS
L’économiste doit être « mathématicien, historien, homme d’État, philosophe, dans une certaine
mesure… au-dessus de la mêlée et aussi incorruptible qu’un artiste et pourtant, parfois aussi proche
de la réalité qu’un homme politique ». Ces paroles de John Maynard Keynes, le grand économiste
britannique qui, plus que quiconque, pourrait être qualifié de « père de la macroéconomie », résument
parfaitement ce que l’on attend d’un économiste.
Comme le suggèrent les propos de J. M. Keynes, l’étudiant en économie doit donc faire appel à des
talents multiples. Il incombe aux professeurs et aux auteurs de manuels de l’aider à identifier et à
développer ces talents. En rédigeant ce « Génie », mon objectif était de rendre la macroéconomie
accessible, pertinente et, mais oui, plaisante. Ceux d’entre nous qui ont choisi la macroéconomie comme
objet de leur profession l’ont fait parce qu’ils la trouvent fascinante, mais surtout parce qu’ils sont
convaincus qu’elle peut aider à comprendre de nombreux éléments de la réalité qui nous entoure et que
ses enseignements, correctement interprétés et mis en œuvre, peuvent rendre le monde meilleur. J’espère
que ce vade mecuem pourra permettre aux lecteurs, non seulement de voir plus clair sur les notions
macroéconomiques, mais aussi transmettre son enthousiasme et son sens des responsabilités.
Ornel DJEUDJI NGASSAM
(Chercheur, Ingénierie Economique et financière)
Plus connu sous le nom « Ornel Rostandler »
Cette dernière définition donne la conception dominante de l’économie aujourd’hui et elle pose le
problème fondamental de l’économie. Elle est due à Robbins (1932) qui définit l’économie comme
Page
« l’étude du comportement humain en tant que relation des fins (besoins, finalité) et des moyens
rares à usages alternatifs ».cette approche met l’accent sur la rationalité des choix rendu nécessaire par
la rareté des ressources.
2) Faites la différence entre l’analyse macroéconomique et l’analyse microéconomique, en vous
situant du point de vue de : L’objet, La nature, et de la démarche de chaque type d’analyse.
L’ANALYSE MICROECONOMIQUE
- Son objet.
Elle a pour objet d’étudier le comportement des unités économique individuelles (le
consommateur, le chef d’entreprise, le travailleur …) ainsi que leurs relations sur les différents marchés
où s’échangent les produits et les facteurs de production.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
- Sa nature
L’analyse microéconomique tire sa source de la parabole de la main invisible d’Adam Smith selon
laquelle « une main invisible gouverne l’économie : en recherchant leurs intérêts propres, individuels
et de façon égoïste, les individus œuvrent implicitement pour l’intérêt collectif ». Appréhender ici
comme une science explicative une science normative.
- La microéconomie : une science explicative
Elle explique « ce qui est » .elle s’efforce de rendre compte des comportements des agents et de
l’interaction de ces comportements.
- La microéconomie : une science normative.
Elle définit « ce qui doit être » et repose sur les jugements de valeur.de ce point de vue elle étudie les
modalités les plus favorables pour organiser la production, la redistribution et la consommation des biens
et services.
- Sa démarche.
Celle-ci repose sur deux hypothèses fondamentales : L’hypothèse de « rationalité des agents » et
La première hypothèse signifie que les agents économiques agissent partout et toujours de manière à
utiliser au mieux les ressources dont ils disposent compte tenu des contraintes qu’ils subissent.
La deuxième hypothèse met en avant l’échange marchand c'est-à-dire celui qui se réalise sur un marché.
Elle s’intéresse essentiellement à la manière dont les individus réalisent leur objectif à travers ce type
d’échange.
L’ANALYSE MACROECONOMIQUE
- Son objet ;
Elle étudie le fonctionnement de l’économie nationale dans son ensemble et s’intéresse aux interactions
entre les grandeurs économiques globales ou les « agrégats ».
- Sa nature ;
Le point de départ de l’analyse macroéconomique remonte dans les années 1930 c’est-à-dire après la
{
Y =C+ I ( 1 )
C=0 , 85Y + 1000(2)
Exemple de modèle :
I 0=200( 3)
S=I (4 )
L’équation (1) (équation de définition) montre les différentes affectations du revenu national à la
consommation © et à l’investissement (I).
La 2ème et la 3ème équation sont des équations explicatives. La 2ème montre par exemple que la
CORRIGES
1- Nombreuses sont les définitions de la comptabilité nationale. Le volume des méthodes du SECN
(Système Elargi de la Comptabilité Nationale) la présente comme « une représentation chiffrée et
synthétique de l’activité économique nationale, décrivant et évaluant les opérations économiques entre
les différents pôles de l’économie » ou encore « une technique de synthèse statistique dont l’objet est
de fournir une représentation quantifiée de l’économie d’un pays »
Elle sert à suivre le comportement de l’économie au travers des mouvements des principaux flux
économique (production, consommation des ménages, formation du capital …), à aider à la prise de
un instant du temps. C’est la valeur de la variation d’un stock sur une période.
Page
On constate qu’entre t 1 et t 2 la valeur du Stock s’est modifiée. Cette modification désigne le montant du
Flux. S S
Exemple : t t
Le patrimoine, les immobilisations, les créances, les dettes, le portefeuille d’actions et d’obligation,
le capital sont des Stocks.
Le revenu, la production, la consommation, l’investissement, l’épargne sont des Flux.
4- (Production)
5- (Production)
Page
RESOLUTION
1. PIB = CF + FBCF + S + X - M
Page
4. lien qui existe entre l’investissement total (I) ; la formation brute de capital fixe (FBCF) et la
variation de stock (∆ S ) I =FBCF +S
5. Le compte capital rend compte de l’accumulation réelle. Ces éléments sont places en emploi du
compte capital entant que différentes sources d’utilisation de l’épargne brute.
Les comptes nationaux ne se contentent pas de synthétiser l’activité économique d’une nation. Les
économistes et les décideurs les utilisent surtout pour analyser la situation économique d’un pays et pour
mieux prévoir son évolution. La comptabilité nationale est un excellent outil d’analyse pour ceux qui
savent où puiser les bonnes informations.
Ce chapitre vous permettra une bonne utilisation des comptes et des principaux agrégats économiques
COMPTE DE PRODUCTION
EMPLOIS RESSOURCES
- Consommation intermédiaire
- production
Valeur
ajoutée
COMPTE D’EXPLOITATION
- Rémunération des salariés
- Impôts liés à la production - Valeur ajoutée
(sauf TVA)
Excédent brut d’exploitation
COMPTE DE REVENU
-Subventions d’exploitation (versées) Excédent brut d’exploitation
-Revenu de la propriété et de rémunération des salariés
l’entreprise (intérêts, dividende versés impôts liés à la production et à l’importation
) revenu de la propriété et de l’entreprise
-Opérations d’assurance dommages Opérations d’assurance dommages
-Autres transferts courants
(impôts sur le revenu, Cotisations sociales,
prestations
sociales versées)
-Autres transferts courants
-Cotisations sociales, prestations
(impôts sur le revenu, reçus)
Epargne brut
COMPTE DE CAPITAL
Formation brute de capital fixe
Variation des stocks
Acquisition nettes de terrains et Epargne brut
228
Il permet de connaitre le revenu après redistribution, c.-à-d. les sommes qui peuvent être librement
dépensées par les unités résidentes.
Page
Le RNDB = RNB + autres transferts reçus du RDM – autres transferts versés au reste du mon
(RDM).
NB : les autres transferts comprend : les impôts courants sur le revenu et le patrimoine, les cotisations et
prestations sociales.
B- LES RATIOS CARACTERISTIQUES DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE
Ils peuvent être classés en 4 grands groupes à savoir :
Les ratios caractéristiques des (SQSNF)
Les ratios caractéristiques des ménages
Les ratios caractéristiques des APU (administration publique)
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Les ratios caractéristiques des relations avec le RDM (reste du monde)
suivants :
Tableau 1 : Extraits compte nationaux du Cameroun pour l’année 2002.
Secteurs Consommation Productio Productio Production Autre
institutionnell intermédiaire (CI) n (P) n pour emploi production
e marchand final propre non
e marchande
SQSNF 2909,21 5438,76
APU 310,52 871,67
Ménage 1421,02 5286,30
Tableau 2 : Evolution de la valeur ajoutée de l’ensemble des secteurs institutionnelle.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
1998 1999 2000 2001 2002 2003
Valeur ajouté 5355,43 5717,28 6114,47 6511,97 7004 7388,11
Impôts ou taxes sur 442,49 453,33 497,91 549,47 578,20 387,44
produits (TVA)
Subventions 0 0 0 0 0 0
Impôts liés à la 471,41 490,04 534,76 585,42 615,03
production
Autre impôts ou taxes sur 28 ,92 34,71 36,85 35,95 36,83
la production
Tableau 3 : Emplois du PIB
1998 1999 2000 2001 2002 2003
Consommat 4709, 4986, 5269, 5718, 6141, 6564,
ion finale 68 01 26 57 83 45
(CF)
Formation 863,8 904,8 1058, 1430, 1503, 1228,
Brute de 8 8 13 59 11 45
Capital Fixe
Variation 8,44 12,02 47,52 3,69 -2,48 -45,65
des stocks
Exportation 1242, 1326, 1537, 1547, 1511, 1804,
s 52 83 58 87 57 66
Importation 1026, 1959, 1300, 1639, 1570, 1576,
66 14 10 26 96 36
Tableau 4 : déflateur du PIB (base 100 =1993)
1996 1997 1998 1990 2000 2001 2002 2003
PI 100 124,66 129,14 131,83 135,11 138,05 142,54 143,88
B
versés
Autres 128,74 157,93 216,12 342,39 437,19
transfert
courant versés
1) Etablir le compte de production pour les sociétés et quasi-sociétés non financières (SQSNF), les
administrations publiques (APU) et pour les ménages.
2) Définir valeur ajoutée et dire quel est le secteur le plus créateur de valeur ajoutée au Cameroun.
3) A combien s’élève le PIB du Cameroun selon les optiques productions et demande pour chacune
des années ?
CORRECTIONS
1) La structure générale des comptes du PERUC est donnée à la page … notamment pour le compte de
production d’un secteur, on a :
EMPLOIS RESSOURCES
CI Production du secteur
Solde : VAB
Ainsi pour les SQSNF, les APU et les ménages on aura respectivement :
Production (SQSNF)
EMPLOIS RESSOURCES
CI : 2909,21 Production du secteur : 5438,76
Solde : VAB : 2529,55
Production (APU)
EMPLOIS RESSOURCES
CI : 310,52 Production du secteur : 871,67
Solde : VAB 561,15
Production (MENAGES)
EMPLOIS RESSOURCES
CI : 1421,02 Production du secteur : 5286,30
NB : le solde est obtenu en faisant la différence ressource (R) – emploi (E) et se place en emploi du
compte. Les valeurs sont extraites au premier tableau.
2) La valeur ajoutée mesurée pour une unité de production ou pour un secteur représente la valeur
nouvelle crée dans le processus de production. Elle est égale à l’excédent des valeurs des biens crées par
l’unité de production ou le secteur sur la valeur des biens consommés pour le produire.
Exemple : une mère cultive 1 sac d’arachides et en récolte 5 sacs. Sa valeur ajoutée est de 4 sacs. On note
ainsi VA = P – C, sa consommation intermédiaire a été d’un sac.
Le secteur institutionnel le plus créateur de valeur ajoutée est le secteur ménage (car sa valeur
ajoutés est la plus élevée)
3) Calcul du PIB courant pour chacune des années
Le PIB :(produit intérieur brut) est calculé selon 3 optiques (Optique production, Optique
232
dépense et Optique revenu). On utilise la première approche de calcul étant données les informations
disponibles.
Page
Optique production :
PIB = somme des valeurs ajoutées brutes (VAB) + TVA + DD (droit de douane) - subventions à
l’importation.
En l’absence des droits de douane et subventions le PIB va se réduire à :
PIB = somme des valeurs ajoutées brutes (VAB)
Le tableau suivant donne le calcul du PIB pour chaque année :
Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003
VAB 5355,43 5717,28 6114,47 6511,97 7004,88 7388,11
TVA 442,49 453,33 497,91 549,47 578,220 587,44
déflateur
Le tableau suivant présente les résultats obtenus. Le PIB est calculé à prix constant.
Page
La comparaison des différents taux de croissance montre que le taux de croissance résultant du PIB à
prix courant est plus élevé que le taux de croissance du PIB à prix constant (taux réel). Cela est dû au
fait que le PIB à prix courant est gonflé par l’inflation (augmentation des prix)
Le tableau no 4 montre que c’est le secteur tertiaire qui a le plus contribue au PIB entre les années 1999
et 2003
7) On sait que
P NB=PIB+revenu des facteurs reçus – revenu des facteurs versés
Avec revenu des facteurs = salaires + revenu de la propriété
Les calculs sont présentés dans le tableau suivant :
Attention : le tableau des données est extrait du compte du (RDM) cela signifie que les rôles sont
inversés dans la lecture : ce qui est reçu par le (RDM) (ressources) est plutôt versés par l’économie
nationale (emplois)
Année 1998 1999 2000 2001 2002
PIB 5797,92 6170,61 6612 ,38 7061,44 7583,17
Revenus des (0,03+3,93)=3 (4,90+19,58) (9,9+44,67 10,08+35, 10,16+20,2
facteurs reçus ,96 =24,48 ) 30 0
Revenus des (2,36+240 ; 200 20,85+183, 20,69+26 18,48+357,
facteurs versés 19)=242,55 08 2,3 89
PNB 5559,33 5995,09 6463,02 6823,83 7237,07
EXERCICE 2
1) Calcul du PIB à partir des informations du tableau : on a par définition
PIB=CF+ FBCF +∆ S+ X −M
D’où les résultats suivants :
Anné 1998 1999 2000 2001 2002 2003
235
es
Vale 5797, 6170 6612, 7061, 7588, 6846,
ur 92 ,6 39 46 03 95
Page
du
PIB
2) C’est la consommation finale qui est l’emploi du PIB qui contribue plus à la croissance (c’est la
ligne qui dispose les valeurs les plus élevées)
NB : on retrouve les mêmes valeurs du PIB de l’exercice précédent car il existe plusieurs optiques de
calcul du PIB (revenu, production et demande). Il a été calculé ici selon l’optique demande alors que
dans l’exercice 2 c’est l’optique production qui a été appliqué.
EXERCICE 3
SOLUTION
1- Le maïs vendu sur le marché provient de la production du pays (P) et de l’importation s (M) .en
effet, les quantités disponibles d’un produit ne peuvent que provenir de la production et des importations.
2- Peut être utilisé pour les consommations finales des ménages (CF), des consommations
intermédiaires (CI), pour la constitution des stocks, pour la formation brute de capital fixe (FBCF) et
pour les exportations (X).
3- Définitions des termes (confère cours)
4- L’équilibre comptable des emplois et ressources d’un produit est un équilibre comptable et non
un équilibre économique qui doit être donc nécessairement vérifié. Pour avoir l’équilibre comptable, il
convient d’intégrer aux ressources les éléments qui rendent supérieur les prix aux utilisateurs (la TVA,
les droits de douanes (DD), les marges commerciales) ainsi nous avons :
P+ M + MC +TVA + DD=CI +CF + FBCF+ ∆ S + X
5- L’équilibre comptable demandé à la question 4, peut être associé à l’équilibre commercial (P-MC
= 0).on obtient après addition de ces deux relations :
P+ M +TVA + DD=CI +CF + FBCF+ ∆ S + X or eur ajoutée ( VA )=P−CI . Il vient
VA +TVA + DD + M =CF + FBCF + ∆ S + X
En posant PIB=VA +TVA + DD on obtient
P IB+ M =CF+ FBCF+ ∆ S + X Soit enfin :
PIB=CF+ FBCF +∆ S+ X −M
b) Le compte d’exploitation
c) Le compte d’utilisation du revenu
Page
disponible
brut
Page
qu’il a versé. Le revenu des facteurs constant : la rémunération des salariés et le revenu de la propriété et
de l’entreprise.
On a donc RNB = 1394,1 + 9,5 – 0,3.
0,3 représente l’impôt courant sur le revenu et le patrimoine versé au RDM.
R
3) N Détermination du revenu national disponible brut.
RNDB = RNB+ autres transferts reçus du RDM – autres transferts versés au RDM.
Le solde des autres transferts est donné ainsi qu’il suit.
+8,7 : impôts sur production et importation reçues
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
+1,0 : cotisation sociales reçus
+3,3 : prestations sociales autres que TSN
+19,6 : autres transferts courants reçus
-11,1 : autres transferts courants versés
-0,6 : prestations sociales versées
-0,6 : cotisations sociales versées
-0,3 : impôts sur le revenu et le patrimoine
= 19
RNDB = 1403,3 + 19 RND
Les comptes du secteur ménage
COMPTE DE PRODUCTION
B =
E R
CI : 69,9 P° : 333,5
VAB :
263,6
COMPTE D’EXPLOITATION
E EXP R
R. sal : 36,8 VAB : 263,6
Impôt : 11
EBE : 215,8
COMPTE REVENU
E REV R
subventions : 1,2 EBE : 215,8
rev. De la propriété : Rev. Propriété : 125,1
32,4 Prestation sociales :
impôt courant sur le 281,4
revenu : 132,4 Rémunération des sal. :
cot. Sociale : 288,2 734,7
EB 107 , 4
4) Taux d ’ épargne= ×100= ×100=12, 77 %
RDB 867 , 7
'
FBCF + ∆ S+ Acquisition d objet de valeur ¿ 276 ,5+ 10 ,9+ 1, 2 X 100
- Taux d ’ investissement =
VAB 732, 1
239
288 ,6
= X 100=39 , 42 %
732 ,1
Page
2) Détermination de l’équilibre
Le niveau d’équilibre effectif du revenu national correspond alors au point d’intersection de la droite
DG=C+ I , représentant la dépense totale désirée et la droite à 450 exprimant la valeur de la
production totale.
Algébriquement on a :
{
Y =C + I
C=cY +C 0
I =I 0
⟹ Y =cY +C 0+ I 0 ⟹Y −cY =C 0+ I 0
⟹ ( 1−c ) Y =C 0 + I 0
1
Soit Y e = (C +I )
1−c 0 0
EXERCICES SUR LE MODELE REVENU-DEPENSE
EXERCICE 1
On considère le tableau 1 suivant de l’évolution de la consommation (C) et du revenu disponible brut
pour les ménages (Y d )
Années Yd C
1 351,1 294,2
CORRECTION EXERCICE 1
241
Yd Yd
∆C ∆S
PmC= et PmS=
∆Yd ∆Yd
La PMC (Propension moyenne à consommer) se définit comme la part de la consommation dans le
revenu. C’est en fait le partage entre consommation et épargne à un instant donnée « t »
La PmC (Propension marginale à consommer) mesure l’accroissement de la consommation (∆ C ¿ en
deux période t et t+1 suite à une variation du revenu (∆ Y ¿.
De même La PMS (Propension moyenne à épargner au taux d’épargne) se définit comme la part du
revenu disponible affecter à l’épargne.
Les calculs montrent que la PMC décroit au fur et à mesure que le revenu augmente (les ménages riches
consomment proportionnellement moins par rapport à leur revenu que les ménages pauvres).
C cY +C 0 C0
En effet C=cY + C0 , → PMC= = =c +
Y Y Y
C0
lim (PMC)= lim c+ =c
Y →+∞ Y →+∞ Y
Conclusion : la PMC est décroissante et tend vers la propension marginale à consommer « c » quand Y
tend vers l’infini (c'est-à-dire Y augmente).
2) Expression de la fonction d’épargne
C=cY + C0et Y =C + S → S=Y −C en remplaçant C par sa valeur dans cette expression, on obtient :
S=Y −( cY +C0 )
S=Y −cY −C 0
S=(1−c)Y −C 0
⟹ S=sY −C0
Etude de l’évolution du taux d’épargne (PMS) :
S sY −C 0 C0
S=sY −C 0 ⟹ PMS= = =s−
Y Y Y
∂ PMS + C0
= 2 >0
∂Y Y
Conclusion : le taux d’épargne augmente lorsque le revenu augmente
3) Représentation graphique
4 474 530
5 482 540
Page
6 490 550
a) Comment s’exprime la relation fonctionnelle qui lie consommation et revenu disponible ?
b) Montrer que les données ci-dessus confirment la fonction de consommation Keynésienne.
c) Donnez l’expression algébrique de cette fonction.
Solution :
a) Les propensions à consommer expriment la relation fonctionnelle qui lieC t, la consommation d’une
période t à Y t , le revenu de la même période.
Ct
PM C t=
Yt
{
Y =C + I
C=50+0 , 8 Y
I 0=50
1) Tracez la fonction de consommation
2) Tracez la fonction de demande globale
3) Trouvez le niveau d’équilibre du revenu à l’aide du graphique.
244
SOLUTION EXERCICE 4
1) La fonction de consommation est donnée par l’équation C=50+0 , 8 Y .Elle à la forme d’une droite
Page
ayant pour pente 0,8 et pour ordonnée à l’origine 50. Il suffit donc d’avoir deux points appartenant à cette
droite pour la tracer.
C 50 450
Y 0 500
NB : les valeurs sont attribuées de façon arbitraire. On donne une valeur à Y et on détermine la valeur de
C correspondante.
2) De manière analogue, on cherche la fonction de demande globale. La courbe de demande globale
représente la dépense globale projetée par les agents. Elle intègre les courbes C et I. On a
∆ G=C+ I =0 ,8 Y +50+50 soit ∆ G=0 ,8 Y +100
L’investissement est ici autonome, c'est-à-dire qu’il ne dépend pas du revenu et est constant.la
fonction d’investissement est donc une droite horizontale d’ordonnée égale à 50.
Exercice 5
{
Y =C + I
C=25+0 , 75 Y
Soit : I =I 0 =50
G=G0=50
1) Tracez la fonction de demande globale et ses différentes composantes
2) Trouvez le niveau d’équilibre du revenu
3) Tracez directement la fonction de demande globale sans dessiner chacune de ses composantes.
C 0 500
Y 25 400
245
CHAPITRE V : l’INVESTISSEMENT
Cela signifie que l’investissement net augmente lorsque la demande s’accélère ou lorsque la
demande ralenti.
2 critiques ont été formulées à l’endroit du principe de l’accélérateur :
- Il ne dit pas s’il s’agit d’une relation de comportement des entreprises qui investissent en fonction de la
ne permet pas d’ajuster instantanément le stock de capital effectif K t −1au stock désiré autrement
dit :
∫ ¿ ( K t−K t−1 )=¿ α ( K t¿ −K t −1 )
246
Stock désiré
L’accélérateur flexible suppose aussi que le stock de capital désiré est uniquement fonction de la
¿
demande courante K t =v Y t
Si l’on admet l’existence par les usines un coût d’installation des équipements celles-ci ne peuvent
que la dépense courante d’un investissement engendre des recettes nettes pour les périodes à venir.
C’est-à-dire que selon Keynes, un projet est rentable lorsque l’efficacité marginale du capital est
supérieure au taux d’intérêt i∗¿ i .
Ainsi, au niveau macro-économique la relation entre efficacité marginale du capital et le taux
247
TIR c’est le taux d’intérêt qui rend des revenus actualisés, donc c’est le taux d’intérêt
limité qui est tel que s’il varie l’investisseur peut soit perdre soit gagné c’est élevé i devant supérieur à la
somme des revenus , s’il est inférieur l’entreprise réalise un bénéfice. Il permet donc de comprendre le
coût de l’entreprise avec ce que l’on gagne, le taux d’intérêt sur le marché ou ce que l’on gagne.
I= faits de fonds pour investissement i* efficacité marginale représente le taux qui annule la VAN de
l’investissement, c’est donc un taux limite qui permet de savoir à partir de quel niveau l’investisseur
gagne ou perd. En conséquence, c’est le taux avec lequel il faut comprendre le coût des fonds
empruntés pour l’investissement i pour savoir si on gagne ou si on perd.
2) La profitabilité de l’investissement
La profitabilité s’écrit
a) Quels projets sont adoptés lorsque le taux d’intérêt du marché i s’élève à 10% ? à 8% ?
b) Tracez la courbe reliant les couples (i, I), I représentant les montants d’investissement cumulés
réalisés (on suppose que le taux d’intérêt, qui ne dépasse pas un maximum de 12 %, prend
successivement les valeurs suivantes : 10%, 8%, 5%, 4%, 2%, 1%). Dans quelle mesure peut-on
considérer que cette courbe est la fonction d’investissement d’AKOM-NDONG ?
Exercice 5
Une entreprise s’interroge sur la faisabilité d’un investissement dont le montant est de 40000 FCFA et
dont les flux de bénéfices nets attendus s’élèvent à 10000 FCFA pendant 5 ans. A ce terme, l’équipement
en question disposera d’une valeur résiduelle égale à 1% de son coût d’acquisition.
1) Le projet d’investissement est-il rentable aux taux d’intérêt respectif de 8% et 10% ?
2) Evaluez le TRI.
Exercice 6
Une entreprise dispose de 4 machines, au prix unitaire de 2000. Chaque machine permet de produire 500.
La durée de vie d’une machine étant de quatre ans, l’entreprise en remplace une par an, si nécessaire.
On suppose que le capital inutilisé est conservé oisif et qu’il s’use comme s’il était en service. La
demande évolue de la façon suivante :
t0 t1 t2 t3 t4 t5 t6
2000 2000 2400 2500 3500 4000 3000
a) Compte tenu de l’évolution de la demande, déterminez, à partir de t=1, l’évolution des différentes
catégories et du stock de capital de l’entreprise (capital utilisé et capital oisif), en vous aidant du tableau
i=TRI
V VAN V
On pose donc laAformule de l’interpolation linéaire (théorèmeAde Thales vu en classe de 3e).
⇒
i=8 % ❑ VAN =19 , 62
⇒
i=TRI ❑ VAN =0
⇒
i=9 % ❑ VAN =19 , 31
Soit donc
TRI−8 % 0−19 , 62
=
9 %−8 % −19 ,31−19 , 62
250
❑
⇒
TRI −8 19 ,62
❑ =
9−8 38 , 93
❑
⇒
19 ,62
❑ TRI =8+(9−8)( )
38 , 93
¿ 8+0 ,50=8 , 5 %
T
R cours pour la définition).
Calcul du délai de récupération (cf.
= -30000 + 29648,1
= -351,9
La VAN du projet d’investissement étant négatif au taux d’actualisation choisi, l’entreprise n’a pas intérêt
à entreprendre son investissement, mais plutôt à placer la somme correspondante sur le marché financier.
Attention : le critère de choix utilisé ici (la VAN) est un critère de rentabilité et cette rentabilité est
relative. L’entreprise doit évaluer si le fait de renoncer à son investissement ne risque pas de lui faire
perdre des clients et affaiblir sa position à long terme sur un marché concurrentiel.
NB : pour le même exercice, on peut également utiliser le RTI pour décider.
On sait que : i=5,2%, VAN = -351,9. La VAN étant négative, le taux d’actualisation choisi est trop
élevé. Il faut calculer la VAN pour un taux plus faible. Par exemple 4,2% on a
8400 8400 8400 8400
VAN =30000+ + + +
= 347,9.
On peut en déduire que le TRI recherché se trouve entre 4,2% et 5,2%. On applique
l’interprétation linéaire.
⇒
i=4 , 2 %❑ VAN=347 , 9
⇒
i=TRI ❑ VAN =0
⇒
i=5 , 2 %❑ VAN =−351 ,9
TRI−4 , 2 0−347 , 9
Soit =
5 ,2−4 , 2 −351, 9−347 , 9
347 , 9
soit TRI −4 , 2=
699 , 8
⇒
347 ,9
251
❑ TRI =4 , 2+ =4 , 73 %
699 ,8
Page
b) Fonction d’investissement
Si i = 10%, un seul projet est réalisé : le projet 1. Par la suite, si i = 8%, deux projets sont réalisés (1 et
5) pour un investissement cumulé I = 625. On procède de la même manière pour les valeurs décroissantes
de i jusqu’à atteindre la valeur i = 1%, pour laquelle tous les investissements sont réalisés (soit I = 5000)
puisque le TRI minimum est de 1,5%.
La courbe est obtenue en joignant les points représentant les couples de valeurs de I (cumulés) réalisé et
de i tableau ci-dessous.
i (en %) Montant réalisé : I
10 500
8 625
5 1000
4 1250
2 2500
1 5000
5
4
2
1
Cette courbe représente une approximation continue de la fonction d’investissement. En effet, par
définition, la fonction d’investissement est continue c’est-à-dire qu’elle associé à toute valeur de i, une
252
valeur de I. la courbe ci-dessus étant déterminée par des observations discontinues, en reliant les points
par les segments, elle extrapole les données effectives.
Page
Exercice 5
On a : Investissement de départ Io=40 000
Bénéfices nets=10000. Durée=5 ans
Valeur résiduelle=1 % du coût d’acquisition de l’investissement qui est égal à 40000 (1 %)=400.
NB : la valeur résiduelle s’ajoute toujours aux bénéfices nets de la dernière année.
1) Calculons les VAN aux taux respectifs de 8% et 10% pour déduire de la rentabilité du projet.
n
Bt
VAN =−I 0 +∑
t=1 (1+i)t
Commentaire
- En t=1, la demande étant constante, l’investissement total est égal à l’investissement de
remplacement. I b 1=I r 1=2000
La balance des paiements est un état statistique dont l’objet est de retracer pour un pays donné sous une
forme comptable l’ensemble des transactions économiques et financières à travers les frontières au cours
d’une période déterminée.
Les mouvements divers de marchandises et de capitaux influent sur le fonctionnement interne des
économies nationales, c’est pourquoi un pays se doit de connaître aussi précisément que possible l’état et
l’évolution des charges économiques qu’il entretient avec le reste du monde.
La balance des paiements d’un pays est décomposée en trois grands comptes :
- Le compte de transactions courantes : qui regroupe les flux de biens et services à travers les frontières
(exportation et importation des biens et services).
- le compte de capital, dans lequel sont enregistrés les transferts de capitaux et les acquisitions d’actifs non
financiers (brevets…)
- Le compte financier qui fait ressortir les mouvements financiers donnant lieu à investissements, ainsi que
la variation des réserves en devises et des engagements de l’économie nationale.
TRAVAUX DIRIGES
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Dites si les éléments suivants font partie ou non de la production au sens de la comptabilité nationale :
1) Le service non marchand rendu dans un tribunal par le juge
2) Une leçon de morale donnée à un enfant par ses parents
3) Une leçon d’instruction civique donnée à des enfants par un instituteur ;
4) La vente de la drogue ;
5) Une femme de ménage déclarée nettoie la maison d’un particulier 6) La fabrication de
couteaux de cuisine.
Thème 5- l’identification des agents
Classez les personnes, institutions ou organismes suivant en fonction du secteur institutionnel auxquels
ils appartiennent.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
1) L’université de YDE II-SOA ;
2) La chaîne d’information américaine CNN ;
3) La CRTV (radio et télévision) ;
4) Un club d’échec ;
5) Les usines Rio Tinto Alcan au canada ;
6) L’usine ALUCAM au Cameroun ;
7) M.DIMIPOP, journaliste ;
8) Le syndicat des travailleurs camerounais ;
9) Le journal «Le jour » ;
10) La radio magie FM ;
11) Julie M., étudiante en grève ;
12) Gilbert MEKENE, maçon au chômage
Thème 6 :
Dans une économie composée de ménage et de sociétés non financières (SNF), on pose :
- PIB : produit intérieur brut
- X : exportations
- M : importations
- Privée : consommation finale des ménages
- ISNF : investissement des sociétés non financières.
- Iei : investissement des entrepreneurs individuels.
- IIo : investissement en logement des ménages.
1- Exprimer le PIB en fonction de la demande intérieur et du solde extérieur.
2- On introduit les administrations publiques. Celles-ci ont une consommation finale C publique et un
investissement public (Inpublic).Exprimer la consommation finale (C), l’investissement (I),
L’investissement productif (Iproductif), l’investissement privé (Iprivé) et les dépenses publiques (G).
3- Exprimer le nouvel équilibre comptable sur le marché des biens et services en faisant apparaître
les dépenses publiques.
4- Rappeler le lien qui existe entre l’investissement total (I), la formation brut du capital fixe (FBCF)
260
Page
FIN DU
GENIE
©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES
BON VENT A
TOUS
312
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