Vous êtes sur la page 1sur 313

Introduction

G
Mesdames,
énie : Promotion spéciale 2022 ! Etudiants, Etudiantes,

Mesdemoiselles, Messieurs, par ici s’il vous plaît. Tout le monde est là ? Bien,
allons-y :

Rez-de-chaussée : devant Vous en saison première l’univers, de


l’environnement juridique et économiques 7 crédits avec d’une part
l’introduction au droit (premier épisode) et d’autre part l’Histoires des faits
économiques (deuxième épisode) : voici la science, les grands chercheurs, les
explorateurs. Quelques mètres plus loin, nous voilà dans l’économie. Et c’est
reparti.
Premier étage : ici la gestion et la programmation en saison 2 avec d’une part
l’introduction à la programmation informatique (premier épisode) et d’autre
part l’introduction à la théorie des organisations (deuxième épisode): poussez-
vous un peu pour laisser cette jolie étudiante descendre à l’étage. Attention à la
fermeture des portes, merci. Pressons, pressons, l’ascenseur repart.

Deuxième étage : attention, dernier étage, tout le monde descend. Allons, du


calme, les rayonnages sont encore pleins en troisième et dernière saison du second
semestre licence première année avec l’analyse économique : Microéconomie
(premier épisode) et Macroéconomie (deuxième épisode). Profitez-en, c’est
l’ouverture, tout le monde sera servi !

À propos de ce Bord « LE GENIE » Véritable « grand magasin » de la


connaissance, ce Bord est dédié à la compréhension et validation sous toutes ses
formes. Son propos est d’offrir à l’esprit le plus fascinant des voyages, du droit,
des théories économiques, en passant par les machines de blaise Pascal, de
Leissniz, les algorithmes et. Outre l’histoire, la théorie des organisations, il aborde
également l’analyse globale et individuelle de l’économie.

1Page
Sommaire
INTRODUCTION AU DROIT
COURS...........................................................................................
4
ANCIENS
SUJETS…...................................................................11
HISTOIRES DES FAITS ÉCONOMIQUE
COURS…….................................................................................2
2
ANCIENS
SUJETS......................................................................41

INFORMATIQUE
COURS.........................................................................................6
1
TD +
CORRIGES.........................................................................93
ANCIENS
SUJETS......................................................................99

THÉORIE DES ORGANISATIONS


COURS.........................................................................................1
2Page 11

ANCIENS
SUJETS......................................................................117
INITIATION A L’ENTREPRENEURIAT
COURS.........................................................................................1
11

ANCIENS
SUJETS......................................................................117

MICROÉCONOMIE
COURS.........................................................................................1
31
ANCIENS TD ET
GALOP...........................................................167
ANCIENS
SUJETS......................................................................176

MACROÉCONOMIE
COURS.........................................................................................1
91
TD ET
CORRIGES......................................................................231
GALOP D’ESSAI ET
CORRIGES..............................................255
ANCIENS
SUJETS......................................................................260

SAISON 1 :
ENVIRONNEMENT
JURIDIQUE
3Page ET ECONOMIQUES
7 Crédits
Episode 1 : Introduction au droit (3
Crédits)

Episode 2 : Histoires des Faits


Economiques (HFE) (4 Crédits)

Episode 1 :
INTRODUCTION AU DROIT (3 Crédits)
I. METHODOLOGIES

4Page L’introduction au droit ou encore l’initiation au droit inscrite en science économique L1 vaut son
pesant d’or à plus d’un titre. Premièrement, aucune science ne saurait s’affranchir du droit, encore
moins la science économique qui ne saurait exister sans environnement juridique ; parce
qu’inéluctablement encadrée par des normes juridiques. Le droit devient de ce fait pour l’économiste
celui dont il ne doit ignorer lorsque non seulement il est en train d’analyser les phénomènes
économiques, mais surtout quand il est en train de les pratiquer. Deuxièmement, disons que la première
utilité du droit fonde la seconde qui est la valeur attribuée à la matière. Nous remarquons que le droit à
lui seul comporte 3 crédits ; c’est à dire capable de vous faire réussir ou de vous faire échouer. Ce
précieux document vous présente de ce fait de manière succincte les contours et les détours de la
matière dans l’optique que vous soyez nom seulement capable d’arracher les 3 crédits de l’unité de
valeur, mais surtout que vous soyez capables de la valider avec la manière. Ceci commence par la
maitrise de certaines données méthodologiques.

L’épreuve de droit à l’examen vient principalement sur questions théoriques et exceptionnellement sur
cas pratiques.

• Les questions théoriques :

Elles paraissent faciles d’entrée de jeux soit parce qu’on a l’habitude de les traiter, soit parce qu’elles
sont facilement saisissables. Peut-être aviez-vous raison, mais le plus important ici c’est d’éviter
quelques pièges :

- Evitez de répondre à la question partiellement, ceci nécessitant une bonne connaissance du


cours.
- Evitez d’être trop long et trop cour. Soyez bref et concis.
- Répondez uniquement à la question posée.
- Recopiez toujours totalement la question posée ou la numéroter pour que le correcteur puisse
identifier amplement vos réponses.
- Rédigez en paragraphe ou numérotez les grandes idées pour ne pas rendre votre travail touffu.

L’exemple de résolution de questions théoriques-vous est donné dans la correction des épreuves
d’examen à la fin des cours.

• Le cas pratique :

Le cas pratique à ceci de particulier c’est qu’il permet de comprendre un problème juridique et de le
traiter au travers d’une histoire racontée. Il comprend généralement 04 parties :

- L’exposé du problème juridique ;


- L’énoncé de la règle de droit ;
- L’application au cas d’espèce ;
- Et la conclusion.

Néanmoins, cette méthodologie n’est pas de rigueur chez l’économiste du niveau 1 mais son respect
peut lui faire engranger d’énormes points même si le fond n’y est pas. L’exemple de correction
d’épreuve de cas pratique vous sera donné dans nos séances de répétitions ou dans les sujets d’examen
traités dans ce document.

II : RESUME DU COURS A PARTIR DES QUESTIONS TYPES EXAMEN

INTRODUCTION GENERALE

1- Qu’est-ce que le Droit ?

Réponse :
5Page La notion de droit est polysémique dont l’appréhension nécessite le contexte.
D’abord dans un premier contexte, le droit est généralement employé au singulier on dit le « droit »
c’est
l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société. Il est encore appelé droit objectif parce que
c’est un droit pris collectivement, caractérisé en principe par son caractère général et impersonnel.
Exemple : le droit du travail, le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit de la famille etc.
Ensuite dans un deuxième contexte, le droit est généralement employé au pluriel, on dit « les droits »
c’est l’ensemble des prérogatives, des facultés, mieux encore des avantages dont dispose une
personne et dont elle peut se prévaloir. Ce droit est aussi appelé droit subjectif parce qu’il appartient
directement au sujet de droit, c’est un droit pris individuellement. C’est l’exemple du droit à la vie, le
droit au travail, le droit à l’éducation etc.

Enfin dans un troisième contexte, le droit peut s’écrire avec « D » et s’appréhender comme une
science, c’est-à-dire la science juridique étudiant de ce fait le droit objectif (première partie du
cours) et le droit subjectif (seconde partie du cours).

NB : ne pas confondre la définition du droit et celle de la règle de droit. Car la dernière est déjà
contextualisée et se défini comme le droit objectif.

2- Quel est le rapport entre le droit objectif et le droit subjectif ?

Réponse :
Le droit objectif est l’ensemble de normes juridiques régissant les relations sociétales, le droit
subjectif quant à lui est l’ensemble de privilèges ou des avantages reconnus à une personne ou à un
sujet de droit. Néanmoins, le droit objectif est la source du droit subjectif. Il ne saurait exister de
droit subjectif sans une justification au niveau du droit objectif. C’est-à-dire que l’un est le
fondement de l’autre.
Exemple : si on prend le droit du travail qui est un droit objectif nous y retrouverons à l’intérieur de
ce droit une multitude de droits subjectifs reconnus à l’employeur et à l’employé. Notamment le
droit pour l’employeur d’organiser le travail, et le droit pour l’employé de bénéficier d’une
rémunération.

PREMIERE PARTIE INTITULE : LE DROIT OBJECTIF.


Question de repère de toute cette première partie : comment identifier la règle de droit au milieu de la
diversité de normes de conduite sociale ?

Chapitre I : LA REGLE DE DROIT PROPREMENT DITE


3- Quels sont les caractères de la règle de droit ?

Réponse :
La règle de droit se définissant comme l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société peut
s’identifier au travers des caractères suivants :

- Le caractère général et impersonnel qui signifie qu’en principe, quand la règle de droit est édictée,
elle ne désigne pas un individu ni un groupe d’individus nommément désigné. Raison pour laquelle
devant la plupart des règles de droit on y retrouve des vocables désignant la généralité comme : tous,
nul,
quiconque etc. Cela ne voudrait pas pour autant dire qu’il n’existe pas de règle de droit à portée
individuelle, encore moins que ce caractère nous permet d’identifier de manière absolue la règle de
droit ; parce que, indiscutablement, d’autres normes de conduite sociale comportent aussi ce même
caractère notamment la règle religieuse, d’où la nécessité de se tourner vers un autre caractère.

6Page - Le caractère permanent de la règle de droit qui signifie que la règle de droit subsiste dans le
temps.
Elle s’est appliquée aux générations passées, elle s’applique aux générations présentes et elle
s’appliquera aux générations futures jusqu’à ce qu’elle soit modifiée, annulée ou abrogée.

- La règle de droit est obligatoire ou coercitive ou encore contraignante c’est-à-dire, quand elle est
élaborée tout individu doit la respecter de peur d’être sanctionné. Une sanction qui est socialement
organisée c’est-à-dire édictée par la puissance publique et assurée par elle.
Au moins ce caractère spécifie la règle de droit vis-à-vis de d’autres normes de conduite sociale mais
remarquons que ce ne sont pas toute les règles de droit qui ont une sanction étatique. C’est le cas du
droit international.
D’où la nécessité de rechercher l’identité de la règle de droit dans ses finalités.

4- Quelles sont les finalités de la règle de droit ?

Réponse :
après avoir défini la règle de droit comme l’avoir fait plus haut, vous diriez que le droit recherche la
paix, la justice, l’égalité, la sécurité, le sentiment de quiétude etc. Nous remarquons que d’autres
normes de conduite sociale ont des mêmes finalités que le droit comme la règle religieuse et la
morale, Essayons maintenant de comparer le droit avec chaque norme de conduite sociale.

5- Comparez le droit et la religion, le droit et la morale et le droit et la justice.


Réponse :

- LE DROIT ET LA RELIGION

Le droit est l’ensemble des règles juridiques régissant les rapports sociaux alors que la religion peut
s’assimiler à l’étude des écrits sacrés.

• Au niveau de leurs sources : La source du droit est étatique alors que la règle religieuse découle
des saintes écritures.
• Au niveau des sanctions : La sanction en droit est socialement organisée externe alors que la
sanction en religion est divine.
• Au niveau de leurs finalités : Le droit recherche la paix, la justice, l’égalité etc. alors que la
religion recherche premièrement à mettre l’Homme en harmonie avec Dieu ou les dieux.

Remarquons qu’il existe certaines règles de droit inspirées de la religion notamment les règles
relatives au vol, à l’adultère, au meurtre etc.

- LE DROIT ET LA MORALE

La morale s’assimile à l’étude du bien et du mal.

• Au niveau de leurs sources : La morale émane de la conscience.


• Au niveau de leurs sanctions : La source de la morale est interne et se manifeste par le regret, le
remord et la réprobation.
• Au niveau de leurs finalités : La morale recherche le bien.

Remarquons qu’il existe certaines règles de droit inspirées de la morale notamment les règles
relatives à
l’éthique et à l’obligation de porter secours.

- LE DROIT ET LA JUSTICE

Le droit a pour finalité la justice, mais le droit n’est toujours pas juste. L’exemple du droit de
7Page l’apartheid et la loi narziste
.
6- Quelles sont les familles de droit et les branches de droit que vous connaissez ?

Réponse :
a) Les familles de droit ou systèmes juridiques.
Nous avons plusieurs familles de droit notamment les familles anglo-saxon, romano germanique, de
droit socialiste (pratiqué par la Russie et ses pays satellitaires), et de droit dit islamique (pratiqué par
les pays dits islamiques), néanmoins nous étudierons les deux plus grandes familles qui sont les
premières :

- La famille anglo-saxonne :

• Elle est généralement pratiquée par des pays d’expression anglaise ;


• La principale source du droit est la jurisprudence ;
• Le droit est divisé en deux en common law et en équity.

- La famille romano germanique :

• Elle est généralement pratiquée par des pays d’expression française, allemande, portugaise et
espagnole ;
• La principale source du droit est la loi ;
• Le droit est divisé aussi en deux mais plutôt en droit public et en droit privé.

b) Les branches du droit

Il existe deux grandes branches du droit :

- Le droit public qui étudie en principe les relations entre personnes publiques entre elles (l’Etat, les
collectivités territoriales décentralisées et les Etablissements publics) et les relations entre personnes
publiques et personnes privées. Comme branche du droit public on distingue le droit constitutionnel,
le droit administratif, le droit public financier, le droit international public.

- Le droit privé qui est le droit qui régit en principe les relations entre personnes privées comme les
individus, les personnes morales privées telles que les associations, les sociétés et les syndicats.
Comme branche du droit privé on a le droit civil, le droit commercial, le droit pénal.

Chapitre II : LES SOURCES DU DROIT


NB : sachez-le aussi que la règle de droit peut s’identifier au travers de ses sources.

7- Classifiez de manière hiérarchique les sources formelles du droit.

Réponse :
Une source formelle est une source qui a une procédure visible d’élaboration du droit. On peut citer
hiérarchiquement :
- La constitution : de manière ramassée c’est la norme fondamentale, la loi des lois, la norme
suprême, la norme au-dessus de la pyramide des normes. Dont la suprématie est garantie par des
mécanismes politiques, mais surtout par le mécanisme juridictionnel au travers du principe de
constitutionnalité des lois défini comme le fait de veiller à la conformité des lois vis-à-vis de la
constitution. Ce rôle est attribué au Cameroun au Conseil constitutionnel.

- Les traités et accords internationaux : qui sont des conventions signées par des sujets de droit
international (les Etats, les organisations internationales). La place des conventions internationales
dans l’ordonnancement juridique interne est régie par l’art 45 de la Constitution révisée de 1996.

8Page La loi : c’est l’acte habituel du parlement fondé sur l’art 26 de la Constitution dont la procédure
d’élaboration est la suivante :

Président de la République : projet de loi


Initiative
Parlement : proposition de loi
Adoption Parlement en assemblée plénière
Promulgation PR dans un délai de 15 jours, passé ce délai il revient aux PAN de le faire
Procédure normale : au journal officiel en français et en anglais
Publication
Procédure d’urgence : via les médias
Entrée en vigueur Le même jour dans la ville de promulgation et 24H dans les autres villes
Dans l’espace : le principe de territorialité
Application
Dans le temps : le principe de non rétroactivité
- L’ordonnance : c’est un décret-loi fondé sur l’art 28 de la Constitution.
- Les règlements ou actes règlementaires : qui sont des actes administratifs unilatéraux. Exemples : le décret,
les arrêtés.

7.1 : expliquez le principe de non rétroactivité.

Réponse :
Le principe de non rétroactivité a été consacré par le Préambule de la Constitution selon lequel « la loi ne
peut avoir d’effet rétroactif » et l’art 2 du code civil qui dispose « la loi ne dispose que pour l’avenir ; elle
n’a point d’effets rétroactif ». Cela signifie que la loi en principe n’a d’effets que pour l’avenir, elle ne
rétroagit pas, elle n’est pas élaborée pour s’appliquer aux faits qui lui sont antérieurs. Exceptionnellement on a
les lois normalement rétroactives comme la loi pénale plus douce et les lois expressément rétroactives comme
les lois contractuelles et les mesures d’ordre public.

7.2 : quelles sont les méthodes d’interprétation de la loi ?


Réponse :
Nous avons :
- La méthode exégétique qui est l’interprétation de la lettre de la loi et qui peut déboucher sur une interprétation
libre appelée la dogmatique.
- La méthode casuistique qui est le commentaire de la jurisprudence.

8- Quelles sont les sources non formelles ?


Réponse :
Une source non formelle est une source qui nait spontanément on peut citer entre autres :
- La coutume : qui est une pratique générale et concordante acceptée comme étant du droit.
- La doctrine : qui est l’interprétation et analyse des imminents juristes.
- La jurisprudence : qui est l’ensemble de décisions de justice et faisant office de règle du précédent.

NB : La jurisprudence pour certains juristes apparait comme une source formelle parce qu’elle tend de nos
jours à être consacrée et pour d’autres elle est tout simplement à cheval entre une source formelle et une source
non formelle.
- Les principes généraux du droit : ce sont des règles à valeur universelles. EXP : nul n’est censé ignorer la
loi.

Chapitre III : L’ORGANISATION JUDICIAIRE


9- Donnez l’organisation judiciaire du Cameroun :
Réponse : (la réponse sera donnée en cours à la LIGUE DES ECONOMISTES)

NB : une juridiction est un organe créé par l’Etat visant à trancher les litiges, dont les décisions
bénéficient de
l’autorité de la force jugée.

9Page SECONDE PARTIE : DROIT SUBJECTIF


Chapitre I : LES SUJETS DE DROIT
1- Définir : sujet de droit et en citer les exemples ; disparition ; absence ; domicile
Réponse :
Les sujets de droit sont des personnes titulaires de la personnalité juridique. La personnalité juridique
se définie comme l’aptitude à être titulaire des droits les exercer et subir en même temps des
obligations. On distingue comme sujets de droit les personnes physiques et les personnes morales.

Les personnes physiques se sont des individus alors qu’une personne morale est une association de
plusieurs personnes physiques ayant la personnalité juridique et visant un intérêt commun. De ce fait
on distingue les personnes morales privées qui recherchent en principe dans leur agissements un intérêt
particulier (associations ; syndicats, sociétés) et personnes morales de droit public qui par leur
agissement recherchent en principe l’intérêt général de la société (l’Etat, les collectivités territoriales
décentralisées, les établissements publics)

Disparition : c’est la situation d’une personne qui s’est exposée à un péril pouvant mettre sa vie en
dangers (catastrophe naturelle ; incendie ; crash)

Absence : c’est lorsqu’ une personne est partie de son domicile ou sa résidence et depuis lors l’on n’a
plus de ses dernières nouvelles.

Domicile : c’est le lieu où l’on est sensé se retrouver juridiquement ou encore c’est le principal lieu
d’établissement d’une personne à ne pas confondre avec la RESIDENCE (qui est le lieu où l’on se
trouve de manière habituelle et non permanente) et l’HABITATION (qui est un lieu où l’on s’établit
de manière brève).

2- L’acquisition et la fin de la personnalité juridique par des personnes en passant par leurs
attributs.
Réponse :
Personnes
Personnes morales
physiques
Types de sujet de PERSONNES MORALES PERSONNES MORALES
INDIVIDU
droit PUBLIQUES PRIVEES

connaitre des litiges en dernier ressort chambre des comptes toute


Principe : la naissance à
condition que l’enfant naisse L’Etat : dès son Les sociétés :
vivant et viable existence, l’immatriculation au RCCM
Exception : conception avec CTD ;
ACQUISITION
la règle infans-conceptus établi pub : Association et syndicat :
(l’enfant conçu est réputé né au travers de l’acte qui les dès la remise du récépissé
chaque fois qu’il y va de son créait de déclaration d’existences
intérêt)
Domicile ; nom ; acte d’état Siege sociale ; patrimoine ;
ATTRIBUTS
civil ; nationalité nom
Le principe c’est la mort
mais on note la survivance de
la personnalité juridique
Faillite ; dissolution ;
FIN même après la mort avec les
liquidation ; disparition.
droits tels que la protection
des sépultures, l’inviolabilité
de la mémoire du défunt.

3- Quelles sont les limites à la personnalité juridique ?


1
Page
Réponse : il s’agit de l’incapacité de jouissance et l’incapacité d’exercice.
✓ L’incapacité de jouissance : c’est le fait d’exercice un droit dont on ne jouit pas
Exp : l’administrateur légal des biens des incapables ; la curatelle.
✓ L’incapacité d’exercice : c’est le fait de jouir d’un droit dont on n’exerce pas sois même.
Exp : le mineur, le dément, le prodigue.
Chapitre II : LA CLASSIFICATION DES DROITS SUBJECTIFS
4- DEFINIR : droits patrimoniaux ; droits extrapatrimoniaux

Réponses :
Droits patrimoniaux : ces sont des droits se trouvant dans le patrimoine et évaluables en argent ou
pécuniairement.
Droits extra patrimoniaux : droit se trouvant hors du patrimoine et ne peuvent pas être évalués en
argent.

5- Classifiez les différents droits subjectifs

Réponses :
On distingue les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux

✓ Les droits patrimoniaux sont constitués des droits réels ; les droits de créances ; les droits
incorporels.

• les droits réels sont des droits que l’on exerce directement sur le bien. On distingue les droits réels
principaux
Exp : la propriété (qui est le droit de jouir de la manière la plus absolue de son bien sans en faire un
usage prohibé par la loi et la réglementation) et les droits réels accessoires ex : le gage (affectation d’un
meuble en garantie d’une créance) et l’hypothèque (affectation d’un immeuble en garantie d’une
créance).
• les droits de créance sont des droits qui nous permettent d’exiger une chose à une personne ou
d’exiger une prestation.
Exp : la relation entre un débiteur et un créancier.
• les droits incorporels sont des biens immatériels ex : propriété intellectuelle et les droits d’auteur.

✓ Les droits extrapatrimoniaux sont constitués des droits de la personnalité ; les droits familiaux et
les
droits et liberté fondamentaux.

• Les droits familiaux : le mariage, autorité parentale, droit de succession.

• Les droits de la personnalité : il s’agit de la protection de l’intégrité physique qui interdit toute
atteinte corporelle de l’homme comme les coups et blessures le viol et le meurtre mais
exceptionnellement l’intégrité de l’hommes peut être violées par le consentement de la victime, pour
des raisons médicales, sportives et en cas de légitime défense. La protection de l’intégrité morale est
l’interdiction de porter atteinte au mental d’autrui cela se traduit au travers du respect de la vie privée ;
du secret de la correspondance. Mais exceptionnellement cette intégrité peut être violée en cas de
consentement, du droit à l’histoire, à l’information.

• Les droits et libertés fondamentaux : liberté d’aller et venir ; liberté d’expressions etc.

Chapitre III : LES SOURCES DES DROITS SUBJECTIFS


6- quelles sont les sources des droits subjectifs ?
1Page Réponse :
On distingue les actes juridiques et les faits juridiques.
✓ L’acte juridique est l’acte qui manifeste la volonté de créer une situation juridique produisant des
effets juridiques. EX : le contrat.
✓ Les faits juridiques : sont des situations détachées de la volonté des parties mais créant des effets de
droit. EX : le délit civil (art 1382 du C. CIVIL).
NB : les droits subjectifs peuvent être prouvés par tout moyen (l’écrit ; l’acte sous seing privée), mais
certains droits subjectifs ont impérativement besoin d’une forme particulière c’est le cas de la vente
immobilière.

III SUJETS D’EXAMENS CORRIGES

Faculté des sciences Economiques et de gestion


EXAMEN DE FIN DE SECOND SEMESTRE
Année Académique 2020-2021
Parcours : licence
Niveau 1
ÉPREUVE D'INTRODUCTION GÉNÉRALE AU DROIT
Durée: 03 heures
L'étudiant répondre à obligatoirement aux questions suivantes :

1. Distinguez le droit et la morale du point de vue de leurs caractères. (05 points)


2. déterminer et définissez le caractère spécifique de la règle de droit. (05 points)
3. Déterminer les caractères de la règle de droit continue dans ces dispositions: (05 points)
- article 1 du code pénal : "la loi pénale s'impose à tous",
-article 2279 du code civil : "en fait de meubles, possession vaut titre",
4. Expliquer le caractère permanent de la règle de droit. (05 points)

Pr. NTONO TSIMI Germain


Agrégé des facultés de droit

FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION


EXAMEN DE FIN DE SECOND SEMESTRE
Année Académique 2020-2021
Parcours: licence
Niveau 1
ÉPREUVE D'INTRODUCTION GÉNÉRALE AU DROIT
PROPOSITION DE CORRIGÉ
1. Distinguez le droit et la morale du point de vue de leurs caractères. (05 points)

Les caractères de la règle de droit permettent de la distinguer des autres règles de conduite sociale
notamment la morale. La plupart des caractères que revêt la règle de droit se trouve dans les autres
règles de conduite sociale. On peut donc distinguer les caractères communs : caractère générale,
abstrait et interpersonnels. L'on a également un caractère obligatoire qui permet de distinguer le droit
et la morale.

2. déterminer et définissez le caractère spécifique de la règle de droit. (05 points)

Ce qui fait la spécificité de la règle de droit par rapport aux autres règles de droit est son caractère
obligatoire. ... (2 points)
Le caractère obligatoire de la règle de droit signifie deux choses:
1Page - premièrement que la règle de droit s'impose à tous, elle exprime un ordre un commandement qui doit
être obéit de tous y compris de celui qu'il a édicté. (1,5 points)
- deuxièmement que la violation de la règle de droit entraîne des sanction civiles, pénales,
administratives etc.… (1,5 points)

3. Déterminer les caractères de la règle de droit contenue dans ces dispositions: (05 points)
- article 1 du code pénal : "la loi pénale s'impose à tous",
Les caractères contenus dans cet article sont: Le caractère général, impersonnel, abstrait, obligatoire.

-article 2279 du code civil : "en fait de meubles, possession vaut titre",
Les caractères contenus dans cet article sont: Le caractère général, impersonnel et abstrait.

4. Expliquer le caractère permanent de la règle de droit. (05 points)

Le caractère permanent de la règle de droit signifie qu'elle est durable et constante dans le temps. Cela
ne signifie pas que la règle de droit est impersonnelle. Elle a un début et une fin. La règle de droit
commence à prendre effet dès sa publication ou sa ratification. S'il est possible qu'elle s'applique aux
situations déjà existantes, la règle de droit à vocation à Régir les situations futures. Elle est
d'application constante pendant son existence point de ce fait, seul son approbation expresse OK si tu
mets un terme à son existence.

Faculté des sciences Economiques et de gestion


EXAMEN DE FIN DE SECOND SEMESTRE
Année Académique 2019-2020
Parcours : licence
Niveau 1
ÉPREUVE D'INTRODUCTION GÉNÉRALE AU DROIT
Durée: 03 heures
L'étudiant répondre à obligatoirement aux questions suivantes :

1. Qu’est-ce que le Droit ? (05 points)


2. Après avoir défini la règle de droit, donnez-en ses caractéristiques ? (05 points)
3. Citez et définissez toutes les sources du droit Camerounais ? (05 points)
4. Quelles sont les institutions traditionnelles chargées de dire le droit au Cameroun ? (05 points)

Pr. NTONO TSIMI Germain


Agrégé des facultés de droit

ELEMENTS DE CORRECTION EXAMEN SEMESTRIEL


ACADEMIQUE 2019-2020 (3H)
1- Qu’est-ce que le Droit ? (05 pts)

Réponse :
La notion de droit est polysémique dont l’appréhension sied d’être contextualisé.

D’abord dans un premier contexte, le droit est généralement employé au singulier on dit le « droit »
c’est
l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société. Il est encore appelé droit objectif parce que
c’est un droit pris collectivement, caractérisé en principe par son caractère général et impersonnel.
Exemple : le droit du travail, le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit de la famille etc.
1Page Ensuite dans un deuxième contexte, le droit est généralement employé au pluriel, on dit « les droits »
c’est l’ensemble des prérogatives, des facultés, mieux encore des avantages dont dispose une
personne et dont elle peut se prévaloir. Ce droit est aussi appelé droit subjectif parce qu’il appartient
directement au sujet de droit, c’est un droit pris individuellement. C’est l’exemple du droit à la vie, le
droit au travail, le droit à l’éducation etc.
Enfin dans un troisième contexte, le droit peut s’écrire avec « D » et s’appréhender comme une
science, c’est-à-dire la science juridique étudiant de ce fait le droit objectif et le droit subjectif.

2) Après avoir défini la règle de droit, donnez ’en ses caractéristiques. (05 pts)
Réponse :

La règle de droit se définissant comme l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société peut
s’identifier au travers des caractères suivants :

- Le caractère général et impersonnel qui signifie qu’en principe, quand la règle de droit est édictée,
elle ne désigne pas un individu ni un groupe d’individus nommément désigné. Raison pour laquelle
devant la plupart des règles de droit on y retrouve des vocables désignant la généralité comme : tous,
nul,
quiconque etc. Cela ne voudrait pas pour autant dire qu’il n’existe pas de règle de droit à portée
individuelle, encore moins que ce caractère nous permet d’identifier de manière absolue la règle de
droit ; parce que, indiscutablement, d’autres normes de conduite sociale comportent aussi ce même
caractère notamment la règle religieuse, d’où la nécessité de se tourner vers un autre caractère.

- Le caractère permanent de la règle de droit qui signifie que la règle de droit subsiste dans le
temps.
Elle s’est appliquée aux générations passées, elle s’applique aux générations présentes et elle
s’appliquera aux générations futures jusqu’à ce qu’elle soit modifiée, annulée ou abrogée.

- La règle de droit est obligatoire ou coercitive ou encore contraignante c’est-à-dire, quand elle est
élaborée tout individu doit la respecter de peur d’être sanctionné. Une sanction qui est socialement
organisée c’est-à-dire édictée par la puissance publique et assurée par elle.
Au moins ce caractère spécifie la règle de droit vis-à-vis de d’autres normes de conduite sociale mais
remarquons que ce ne sont pas toute les règles de droit qui ont une sanction étatique. C’est le cas du
droit international.

3) citez et définissez toutes les sources du droit camerounais (05 pts)


Une source formelle est une source qui a une procédure visible d’élaboration du droit. On peut citer
hiérarchiquement :
- La constitution : de manière ramassée c’est la norme fondamentale, la loi des lois, la norme
suprême, la norme au-dessus de la pyramide des normes. Dont la suprématie est garantie par des
mécanismes politiques, mais surtout par le mécanisme juridictionnel au travers du principe de
constitutionnalité des lois défini comme le fait de veiller à la conformité des lois vis-à-vis de la
constitution. Ce rôle est attribué au Cameroun au Conseil constitutionnel.

- Les traités et accords internationaux : qui sont des conventions signées par des sujets de droit
international (les Etats, les organisations internationales). La place des conventions internationales
dans l’ordonnancement juridique interne est régie par l’art 45 de la Constitution révisée de 1996.

La loi : c’est l’acte habituel du parlement fondé sur l’art 26 de la Constitution dont la procédure
d’élaboration est la suivante :

Président de la République : projet de loi


Initiative
Parlement : proposition de loi
1Page Adoption
Promulgation
Parlement en assemblée plénière
PR dans un délai de 15 jours, passé ce délai il revient aux PAN de le faire
Procédure normale : au journal officiel en français et en anglais
Publication
Procédure d’urgence : via les médias
Entrée en vigueur Le même jour dans la ville de promulgation et 24H dans les autres villes
Dans l’espace : le principe de territorialité
Application
Dans le temps : le principe de non rétroactivité
- L’ordonnance : c’est un décret-loi fondé sur l’art 28 de la Constitution.
- Les règlements ou actes règlementaires : qui sont des actes administratifs unilatéraux. Exemples : le décret,
les arrêtés.

Une source non formelle est une source qui nait spontanément. Ainsi on peut citer :
-La coutume : c’est une pratique générale et concordante considérée comme étant du droit.
-La doctrine : c’est l’ensemble des interprétations et analyses des éminents juristes.
-La jurisprudence : c’est l’ensemble de décision de justice (ou des juges), et faisant office de règle de
précédent. Pour certains juristes, la jurisprudence apparait comme une source formelle car elle tend de
nos jours à être consacrée.
D’autres par contre pense qu’elle est à cheval entre la source formelle est une source non formelle.
-Les principes généraux du droit : ce sont des règles à valeur universelle, comme : « Nul n’est censé
ignorer la loi ; la loi est dure
4) quelles sont les institutions traditionnelles chargées de dire le droit au Cameroun ? (05 pts)
Une juridiction : est un organe créé par l’Etat pour trancher les litiges dont les décisions bénéficient de
la force de l’autorité jugée.
Au Cameroun on distingue deux grandes familles de juridictions à savoir : les juridictions de droits
communs et les juridictions de droits d’exception
A- Les juridictions de droits communs
¨¨ Les juridiction de première saisine
¨¨Les juridictions de seconde saisine
* Les juridictions de première saisine concernent les juridictions des droits modernes et les juridictions
des droits traditionnels.
Exemple :
Juridiction de droit moderne : TPI (arrondissement) ; TGI (département) Juridiction de droit
traditionnel : TPD ; TC (villages)
* Les juridictions de seconde saisine concernent tout simplement la cours d’appel (Région), et la cours
suprême (Nationale).
B- Les juridictions de droit d’exception
Ici, on rencontre le conseil constitutionnel qui est d’ailleurs la plus haute institution du pays en termes
de juridiction (garant de la constitution)
Ensuite, l’on retrouve également ici le Tribunal militaire chargé de gérer les affaires militaires ou
paramilitaires. (Trahison, désobéissance hiérarchique…)
Enfin, on a le Tribunal Criminel Spécial chargé de gérer des cas exceptionnels comme le crime contre
l’humanité

EXAMEN SEMESTRIEL ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019 (3H)

L’étudiant répondra obligatoirement aux questions suivantes :

1) Qu’est-ce que le droit au sens objectif ? (05 points)


2) Quels sont les caractères de la règle de droit ? (développer votre réponse) (05 points)
3) Quel rapport peut-on établir entre la règle de droit et la règle morale ? (05 points)
4) Quelles sont les sources directes du droit ? (développer votre réponse) (05 points)

ELEMENTS DE CORRECTION EXAMEN SEMESTRIEL ANNEE ACADEMIQUE 2018-2019 (3H)

1) Qu’est-ce que le droit au sens objectif ? (05 points)

Réponse :
1
Page Le droit est généralement employé au singulier on dit le « droit » c’est
l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société. Il est encore appelé droit objectif parce que c’est un
droit pris collectivement, caractérisé en principe par son caractère général et impersonnel. Exemple : le droit du
travail, le droit constitutionnel, le droit administratif, le droit de la famille etc.
Le droit objectif est l’ensemble de normes juridiques régissant les relations sociétales, le droit
subjectif quant à lui est l’ensemble de privilèges ou des avantages reconnus à une personne ou à un sujet de
droit.
Néanmoins, le droit objectif est la source du droit subjectif. Il ne saurait exister de droit subjectif sans une
justification au niveau du droit objectif. C’est-à-dire que l’un est le fondement de l’autre. Exemple : si on prend
le droit du travail qui est un droit objectif nous y retrouverons à l’intérieur de ce droit une multitude de droits
subjectifs reconnus à l’employeur et à l’employé. Notamment le droit pour l’employeur d’organiser le travail,
et le droit pour l’employé de bénéficier d’une rémunération.

2) Quels sont les caractères de la règle de droit ? (Développer votre réponse) (05 points)

Réponse : la règle de droit se définissant comme l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société peut
s’identifier au travers des caractères suivants :

- Le caractère général et impersonnel qui signifie qu’en principe, quand la règle de droit est édictée, elle ne
désigne pas un individu ni un groupe d’individus nommément désigné. Raison pour laquelle devant la plupart
des règles de droit on y retrouve des vocables désignant la généralité comme : tous, nul, quiconque etc. Cela ne
voudrait pas pour autant dire qu’il n’existe pas de règle de droit à portée individuelle, encore moins que ce
caractère nous permet d’identifier de manière absolue la règle de droit ; parce que, indiscutablement, d’autres
normes de conduite sociale comportent aussi ce même caractère notamment la règle religieuse, d’où la nécessité
de se tourner vers un autre caractère.

- Le caractère permanent de la règle de droit qui signifie que la règle de droit subsiste dans le temps. Elle
s’est appliquée aux générations passées, elle s’applique aux générations présentes et elle s’appliquera aux
générations futures jusqu’à ce qu’elle soit modifiée, annulée ou abrogée.

- La règle de droit est obligatoire ou coercitive ou encore contraignante c’est-à-dire, quand elle est élaborée
tout individu doit la respecter de peur d’être sanctionné. Une sanction qui est socialement organisée c’est-à-dire
édictée par la puissance publique et assurée par elle. Au moins ce caractère spécifie la règle de droit vis-à-vis de
d’autres normes de conduite sociale mais remarquons que ce ne sont pas toute les règles de droit qui ont une
sanction étatique. C’est le cas du droit international. D’où la nécessité de rechercher l’identité de la règle de
droit dans ses finalités.

3) Quel rapport peut-on établir entre la règle de droit et la règle morale ? (05 points)

- LE DROIT ET LA MORALE
Le droit est l’ensemble des règles juridiques régissant les rapports sociaux alors que la morale s’assimile à
l’étude du bien et du mal.
• Au niveau de leurs sources : La morale émane de la conscience.
• Au niveau de leurs sanctions : La source de la morale est interne et se manifeste par le regret, le remord et
la réprobation.
• Au niveau de leurs finalités : La morale recherche le bien.
Remarquons qu’il existe certaines règles de droit inspirées de la morale notamment les règles relatives à
l’éthique et à l’obligation de porter secours.

4) Quelles sont les sources directes du droit ? (Développer votre réponse) (05 points)

 Les sources formelles du droit Objectif.

Une source formelle est une source qui a une procédure visible d’élaboration du droit. On peut citer
hiérarchiquement :

- La constitution : de manière ramassée c’est la norme fondamentale, la loi des lois, la norme suprême, la
norme au-dessus de la pyramide des normes. Dont la suprématie est garantie par des mécanismes politiques,
mais surtout par le mécanisme juridictionnel au travers du principe de constitutionnalité des lois défini comme
le fait de veiller à la conformité des lois vis-à-vis de la constitution. Ce rôle est attribué au Cameroun au Conseil
constitutionnel.
1Page - Les traités et accords internationaux : qui sont des conventions signées par des sujets de droit international
(les Etats, les organisations internationales). La place des conventions internationales dans l’ordonnancement
juridique interne est régie par l’art 45 de la Constitution révisée de 1996.

La loi : c’est l’acte habituel du parlement fondé sur l’art 26 de la Constitution dont la procédure
-
d’élaboration est la suivante :
Président de la République : projet de loi
Initiative
Parlement : proposition de loi
Adoption Parlement en assemblée plénière
Promulgation PR dans un délai de 15 jours, passé ce délai il revient aux PAN de le faire
Procédure normale : au journal officiel en français et en anglais
Publication
Procédure d’urgence : via les médias
Entrée en
Le même jour dans la ville de promulgation et 24H dans les autres villes
vigueur
Dans l’espace : le principe de territorialité
Application
Dans le temps : le principe de non rétroactivité
- L’ordonnance : c’est un décret-loi fondé sur l’art 28 de la Constitution.
- Les règlements ou actes règlementaires : qui sont des actes administratifs unilatéraux. Exemples : le
décret, les arrêtés.
 les sources des droits subjectifs ?
On distingue les actes juridiques et les faits juridiques.
✓ L’acte juridique est l’acte qui manifeste la volonté de créer une situation juridique produisant des
effets juridiques. EX : le contrat.
✓ Les faits juridiques : sont des situations détachées de la volonté des parties mais créant des effets de
droit. EX : le délit civil (art 1382 du C. CIVIL).
NB : les droits subjectifs peuvent être prouvés par tout moyen (l’écrit ; l’acte sous seing privée), mais
certains droits subjectifs ont impérativement besoin d’une forme particulière c’est le cas de la vente
immobilière.

EXAMEN SEMESTRIEL ANNEE ACADEMIQUE 2017-2018 (3H)

Examinateurs : Pr. KOM Jacqueline, Dr. TASSE SAHA Gislain Grégory

Sujet unique :

Deux parties obligatoires

PREMIERE PARTIE : QUESTIONS THEORIQUES (15 points)

1) Définir : jurisprudence, personnalité juridique, domicile, institution, abrogation de loi (5 points).


2) Identifiez et commentez les caractères de la règle de droit (4 points).
3) L’acquisition de la personnalité juridique par les personnes physiques (3 points).
4) La compétence matérielle du tribunal militaire depuis la loi numéro 2017/012 du 12 juillet 2017
portant code de justice militaire au Cameroun. (3 points).

DEXIEME PARTIE : CAS PRATIQUES (5 points)

Marc, Stéphane et Henry sont inscrits en qualité d’étudiants à l’Université de Yaoundé 2 au cours de
l’année académique 2013-2014. Après les examens de premier semestre, les deux premiers décident de
se rendre en famille du côté du Gabon. C’est ainsi qu’ils vont voyager en bateau le 02 Avril 2014.
Malheureusement, en cours de route, le bateau fait naufrage, lequel sera à l’origine d’un accident grave
entrainant des pertes en matériels et en vies humaines importantes. Après plusieurs investigations, des
1Page deux étudiants, seul le cadavre de Marc est retrouvé.

EXAMEN SEMESTRIEL 2016 (3H)


I- Questions théoriques : (12pts)

1) Définit : l’absence, la disparition, la société, l’association, le syndicat, la fondation, les droits


patrimoniaux, les droits extrapatrimoniaux, l’acte unilatéral de volonté, le contrat. (5pts)
2) Présentez brièvement les caractères de la règle de droit. (4pts)
3) L’acquisition de la personnalité juridique. (3pts)

II- Cas pratique : (8 pts)

Une règle de droit entrée en vigueur le 1er octobre 2005 fixe à 30 crédits le nombre de crédits
nécessaires pour le passage de L1 à L2. Le 29 septembre 2014, une nouvelle loi modifiant la première
et portant le nombre de crédits nécessaire pour le passage de L1 en L2 à 60 crédits entre en vigueur.

1) Quelle est la situation de l’étudiant ATANGANA inscrit en L1 depuis le 15 septembre 2013 ayant
obtenu les 30 crédits fixés par la loi de 2005 ?
2) Quelle est la situation de l’étudiant ONANA inscrit la même année mais n’ayant obtenu que 25
crédits sur les 30 qu’exige la loi ?
3) Quelle est la situation de l’étudiant ZAMBO, qui a pris son inscription à la faculté depuis le 15
octobre 2014 ?

ELEMENTS DE CORRECTION SESSION NORMALE 2016


I- Questions théoriques :

1) Définition :
L’absence : c’est lorsqu’ une personne est partie de son domicile ou sa résidence et depuis lors l’on n’a
plus de ses dernières nouvelles.
La disparition : c’est la situation d’une personne qui s’est exposée à un péril pouvant mettre sa vie en
dangers (catastrophe naturelle ; incendie ; crash).
La société : est une personne morale de droit privé à but lucratif.
L’association : est une personne morale de droit privé à but non lucratif.
Le syndicat : est une personne morale de droit privé visant la défense des intérêts économiques,
sociaux,
commerciaux, industriels, culturels etc. de ses adhérents.
La fondation : C’est l’affectation faite à perpétuité d’une masse de biens à une œuvre d’intérêt général
et à but non lucratif.
Les droits patrimoniaux sont des droits qu’on peut évaluer en argent.
Les droits extrapatrimoniaux sont des droits qu’on ne peut évaluer en argent.
L’acte unilatéral de volonté : c’est un acte juridique issu de la volonté d’une seule personne. Ex : le
legs, le don etc.
Le contrat : c’est un acte juridique issu de la volonté de deux ou plusieurs personnes. Ex : le contrat de
mariage, de bail, de vente etc.

2) La règle de droit se définissant comme l’ensemble de règles juridiques régissant la vie en société
peut
s’identifier au travers des caractères suivants :

- Le caractère général et impersonnel qui signifie qu’en principe, quand la règle de droit est édictée,
elle ne désigne pas un individu ni un groupe d’individus nommément désigné. Raison pour laquelle
devant la plupart des règles de droit on y retrouve des vocables désignant la généralité comme : tous,
nul, quiconque etc.
- Le caractère permanent de la règle de droit qui signifie que la règle de droit subsiste dans le temps.
1Page Elle s’est appliquée aux générations passées, elle s’applique aux générations présentes et elle
s’appliquera aux générations futures jusqu’à ce qu’elle soit modifiée, annulée ou abrogée.

- La règle de droit est obligatoire ou coercitive ou encore contraignante c’est-à-dire, quand elle est
élaborée tout individu doit la respecter de peur d’être sanctionné. Une sanction qui est socialement
organisée c’est-à-dire édictée par la puissance publique et assurée par elle.
3) La personnalité juridique est la faculté d’avoir les droits, les exercer et subir en même temps des
obligations, Elle s’acquiert selon que l’on soit une personne physique et selon que l’on soit une
personne morale :

- Par des personnes physiques :


• Principe : la naissance à condition que l’enfant naisse vivant et viable.
• Exception : la conception avec la règle infans conceptus (l’enfant conçu est réputé né chaque fois
qu’il y
va de son intérêt).
- Par des personnes morales :
• Pour des personnes morales publiques :
L’Etat : dès son existence, les CTD et les étab pub au travers de l’acte qui les créait.
• Pour des personnes morales privées :
Les sociétés dès l’immatriculation au RCCM, les
associations et les syndicats dès la remise du récépissé
de
déclaration d’existences.
II- Cas pratique :
1) Quelle est la situation de l’étudiant ATANGANA inscrit en L1 depuis le 15 septembre 2013 ayant
obtenu les 30 crédits fixés par la loi de 2005 ?

Selon l’article 2 du c. civil, « la loi ne dispose que pour l’avenir ; elle n’à point d’effets rétroactif ».
Au cas d’espèce, une ancienne loi entrée en vigueur le 1er octobre 2005 fixe à 30 crédits le nombre de
crédits nécessaires pour le passage de L1 à L2. Une nouvelle loi édictée le 29 septembre 2014
augmente ce nombre de crédit à 60 crédits. L’étudiant ATANGANA inscrit en L1 depuis le 15
septembre 2013 a obtenu les 30 crédits fixés par la loi de 2005.

En conclusion, la loi qui lui sera appliquée est celle de 2005, celle de 2014 ne pouvant pas parce qu’elle
viole le principe de non rétroactivité. Par conséquent l’étudiant ATANGANA ira en L2.

2) Quelle est la situation de l’étudiant ONANA inscrit la même année mais n’ayant obtenu que 25
crédits sur les 30 qu’exige la loi ? En conclusion, il échouera parce que n’ayant pas obtenu les crédits
exigés.

3) Quelle est la situation de l’étudiant ZAMBO, qui a pris son inscription à la faculté depuis le 15
octobre
2014 ?

La loi en principe à un effet immédiat et ne rentre pas pour s’appliquer aux situations qui lui sont
antérieures (art 2 du c. civil). Au cas d’espèce, l’étudiant ZAMBO a pris son inscription après l’entrée
en vigueur de la nouvelle loi de 2014. En conclusion, c’est la nouvelle loi de 2014 qui lui sera
applicable parce que non seulement la situation lui est futur, mais aussi parce qu’elle vient abroger
l’ancienne loi de 2005. C’est-à-dire que l’étudiant ZAMBO aura besoin de 60 crédits pour réussir.

EXAMEN DE RATTRAPAGE 2016 (2H)


Quatre questions obligatoires :

1Page 1- Quelles sont les sources des règles de droit ? (05 pts)
2- Distinguez la règle de droit de la règle de morale. (05 pts)
3- Citez cinq juridictions de première saisine au Cameroun. (05 pts)
4- Distinguez droits patrimoniaux et droits extrapatrimoniaux en donnant des exemples concrets. (05
pts)
ELEMENTS DE CORRECTION RATTRAPAGE 2016
1- On distingue les sources formelles et les sources non formelles :
a) Les sources formelles :

- La constitution : de manière ramassée c’est la norme fondamentale, la loi des lois, la norme suprême,
la norme au-dessus de la pyramide des normes. Dont la suprématie est garantie par des mécanismes
politiques, mais surtout par le mécanisme juridictionnel au travers du principe de constitutionnalité
des
lois défini comme le fait de veiller à la conformité des lois vis-à-vis de la constitution. Ce rôle est
attribué
au Cameroun au Conseil constitutionnel.

- Les traités et accords internationaux : qui sont des conventions signées par des sujets de droit
international (les Etats, les organisations internationales). La place des conventions internationales
dans l’ordonnancement juridique interne est régie par l’art 45 de la Constitution révisée de 1996.

- La loi : c’est l’acte habituel du parlement fondé sur l’art 26 de la Constitution.


- L’ordonnance : c’est un décret-loi fondé sur l’art 28 de la Constitution.
- Les règlements ou actes règlementaires : qui sont des actes administratifs unilatéraux.
Exemples : le décret, les arrêtés.

b) Les sources non formelles :


- La coutume : qui est une pratique générale et concordante acceptée comme étant du droit.
- La doctrine : qui représente des interprétations et analyses des imminents juristes.
- La jurisprudence : qui est l’ensemble de décisions de justice et faisant office de règle du précédent.

NB : la jurisprudence pour certains juristes apparait comme une source formelle parce qu’elle tend de
nos jours à être consacrée et pour d’autres elle est tout simplement à cheval entre une source formelle
et une source non formelle.

- Les principes généraux du droit.

2- La morale s’assimile à l’étude du bien et du mal alors que le droit est l’ensemble de règles
juridiques régissant les relations sociales.
• Au niveau de leurs sources : La morale émane de la conscience alors que la source du droit est
étatique.
• Au niveau de leurs sanctions : La source de la morale est interne et se manifeste par le regret, le
remord et la réprobation alors que la sanction en droit est externe.
• Au niveau de leurs finalités : La morale recherche le bien et le droit recherche la paix, la sécurité, la
justice, la sécurité, le sentiment de quiétude etc.
Remarquons qu’il existe certaines règles de droit inspirées de la morale notamment les règles relatives
à
l’éthique et à l’obligation de porter secours.

3- Une juridiction est un organe créé par l’Etat visant à trancher les litiges, dont les décisions
bénéficient
de l’autorité de la force jugée. Une juridiction de première saisine est une juridiction compétente pour
2Page connaitre des litiges en premier ressort. Nous pouvons citer de ce fait des juridictions de première
saisine de droit écrit comme le TPI, le TGI, les tribunaux administratifs et les juridictions de
première saisine de droit traditionnel comme le TPD et le TC.

4- Un droit patrimonial est un droit qu’on peut évaluer en argent. Ex : les droits réels (le droit de
propriété, le gage, l’hypothèque), les droits de créances (reliant le débiteur et le créancier) et les droits
incorporels (le droit de la propriété intellectuelle, les droits d’auteur). Alors qu’un droit
extrapatrimonial est un droit qu’on ne peut évaluer en argent. Ex : les droits familiaux (l’autorité
parentale, le droit de succession), les droits de la personnalité (l’inviolabilité de l’intégrité physique
et morale) et les droits et libertés publiques (liberté d’association, d’expression, d’aller et venir).

EXAMEN SEMESTRIEL 2015 (3H)


PREMIERE PARTIE DROIT PUBLIC (plus au programme)

SECONDE PARTIE DROIT PRIVE

Question 1 :
a) En expliquant le principe de non rétroactivités dites entre la loi nouvelle et la loi ancienne,
laquelle est rétroactive ?
b) Comment s’applique le principe de non rétroactivité en matière contractuelle ?
Question 2:
Pendant votre cours d’introduction au droit, une bagarre a éclaté entre deux de vos camarades, l’un a
donné des coups de poings à l’autre qui a commencé à saigner du nez et de la bouche, avec des
blessures corporelles.
a) Quel a été selon vous le droit subjectif qui a fait l’objet d’une atteinte au cours de cette bagarre ?
b) Quelles sont les sanctions prévues par la loi à la violation de l’intégrité physique ?
c) Le mari a-t-il au nom de l’acte de mariage, le droit de violenter sa femme ?

ELEMENTS DE CORRECTION SESSION NORMALE 2015


SECONDE PARTIE DROIT PRIVE
Question 1 :
a) Le principe de non rétroactivité a été consacré par le Préambule de la Constitution selon lequel «
la loi ne peut avoir d’effet rétroactif » et l’art 2 du code civil qui dispose « la loi ne dispose que pour
l’avenir ; elle n’a point d’effets rétroactif ».

Cela signifie que la loi en principe n’a d’effets que pour l’avenir, elle ne rétroagit pas, elle n’est pas
élaborée pour s’appliquer aux faits qui lui sont antérieurs. Exceptionnellement on a les lois
normalement rétroactives comme la loi pénale plus douce et les lois expressément rétroactives comme
les lois contractuelles et les mesures d’ordre public.

b) Comme l’avoir dit plus haut, les lois contractuelles peuvent rétroagir parce que le contrat est la loi
des
parties et celles-ci peuvent décider de rétroagir en partie ou en totalité les dispositions de leur contrat.

Question 2 :
a) Le droit subjectif qui a fait l’objet de violation est le droit à l’inviolabilité de l’intégrité physique
parce que l’autre a subi des coups de poing.
b) La loi a prévu des sanctions pénales et même civiles à la violation de l’intégrité physique.
c) L’acte de mariage n’est pas une exception à la violation de l’intégrité physique de ce fait, le mari
n’a pas le droit de violenter sa femme.

EXAMEN RATTRAPAGE 2015 (2H)


PREMIERE PARTIE DROIT PUBLIC (plus au programme)
2Page
SECONDE PARTIE DROIT PRIVE

Question 1 : la fin du droit.


Question 2 : la fin de la personnalité juridique
ELEMENTS DE CORRECTION SESSION DE RATTRAPAGE 2015
SECONDE PARTIE DROIT PRIVE
Question 1 :
Après avoir défini la règle de droit comme l’avoir fait plus haut, vous diriez que le droit recherche la
paix, la justice, l’égalité, la sécurité, le sentiment de quiétude etc. et vous pourriez aussi développer ces
notions.
Question 2 :
La personnalité juridique étant l’aptitude d’être titulaire de droit et de devoir, prend fin selon qu’on est
une personne physique, et selon qu’on est une personne morale :
- Pour des personnes physiques, c’est la mort en principe et une mort juridiquement prouvée,
néanmoins,
le droit reconnait encore certains droits au cadavre (inviolabilité de la sépulture et de la mémoire du
défunt) qui met en doute la fin de la personnalité juridique avec la mort. Mieux encore, il existe
certaines
circonstances venant mettre en doute l’existence de la personnalité juridique comme l’absence et la
disparition.
- Pour des personnes morales elle prend fin avec la mort, la faillite, la dissolution, la liquidation.

EXAMEN SEMESTRIEL 2014 (3H)


PREMIERE PARTIE DROIT PUBLIC (plus au programme)
SECONDE PARTIE DROIT PRIVE

Question 1 : la personnalité juridique.


Question 2 : les droits patrimoniaux.

ELEMENTS DE CORRECTION SESSION NORMALE 2014


Question 1 : Vous donneriez ici la définition, son acquisition et sa fin par des personnes physiques et
morales comme traité plus haut.
Question 2 : cf question no 05 de la partie du droit subjectif.

EXAMEN SEMESTRIEL 2013 (3H)


PREMIERE PARTIE DROIT PUBLIC (plus au programme)

SECONDE PARTIE DROIT PRIVE


Question 1 : l’acquisition de la personnalité juridique pour des personnes physiques et morales.
Question 2 : la classification des droits subjectifs.
Eléments de correction session normale 2013
Question 1 : Vous donneriez ici son acquisition par des personnes physiques et morales comme traité
plus haut.
Question 2 : cf question no05 de la partie du droit subjectif.

EXAMEN SEMESTRIEL 2012 (3H)


PREMIERE PARTIE DROIT PUBLIC (plus au programme)

2Page SECONDE PARTIE DROIT PRIVE

Question 1 : la personnalité juridique.


Question 2 : la création des droits subjectifs.

ELEMENTS DE CORRECTION SESSION NORMALE 2012


Question 1 : Vous donneriez ici sa définition son acquisition et sa fin par des personnes physiques et
morales comme traité plus haut.
Question 2 :
Les droits subjectifs sont des prérogatives reconnues à des sujets de droit. La création des droits
subjectifs
peut se faire soit par des actes juridiques, soit par des faits juridiques.
✓ L’acte juridique est l’acte qui manifeste la volonté de créer une situation juridique produisant des
effets juridiques. EX : le contrat
✓ Les faits juridiques : sont des situations détachées de la volonté des parties mais créant des effets de
droit. EX : le délit civil (art 1382 du C. CIVIL).

FIN DE
L’EPIS
ODE
INTRO
“L’unique liberté de l’homme, c’est de tenir la voile tenue ou de la laisser tomber. On ne choisit pas le
vent. Le vent souffle, et si la voile est tendue, il conduit là où il faut que les choses aillent; mais si la
voile n’est pas tendue, si elle est lâche, alors rien ne se fait même si le vent est bon.“ *Ornel
UY2* DUCTI
ON AU
Episode 2 : DROIT

HISTOIRES DES
FAITS
ECONOMIQUES
(4 Crédits)
2Page COURS
L’importance de l’enseignement historique
« Il est de fait que les erreurs fondamentales qu’on commet aujourd’hui en analyse économique sont plus
souvent dues à un manque d’expérience historique qu’à toute autre lacune de la formation des
économistes. » (Joseph Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, 1954).
(Tous les étudiants tout niveau confondu ont pour tâche d’enraciner cette citation dans leur esprit)
2Page
2Page
2Page
2Page
2Page
2Page
3Page
3Page
3Page
3Page
3Page
3Page
3Page
3Page
3Page
3Page
4Page
4Page
4Page AN
CIE
NS
4Page
4Page
4Page
CORRECTION EXAMEN SEMESTRIEL 2018 – 2019
(voir cours)

ANNEE ACADEMIQUE 2017-2018


EXAMEN DE FIN DU SECOND SEMESTRE
EPREUVE D'HISTOIRE DES FAITS ÈCONOMIQUES Durée
: 03H
Equipe pédagogique :
Prof : TOUNA MAMA/ Dr SCHOUAME Alexandre Magloire/ Dr ONGONO Patrice/ Dr AZENG -
Thérèse

Instruction : L'épreuve comporte deux parties. Les trois (03) questions de la première partie sont
obligatoires. Dans la deuxième partie, il vous est demandé de traiter une seule question de votre choix,
parmi les trois questions proposées.
PREMIERE PARTIE QUESTIONS OBLIGATOIRES
Question I : La Révolution néolithique (5 pts)
La Révolution Néolithique fait référence au changement radical et rapide intervenu dans la préhistoire,
marqué par le passage d'une économie de prédation nomade à une économie de production sédentaire.
(a) quelles sont les deux principales activités qui caractérisent l'économie de prédation et l'économie de
production ? (0,5 pt x 2).
(b) L'une des principales conséquences de la Révolution Néolithique fut la division de la société en
différentes classes sociales. Expliquez brièvement comment sont apparues les six classes qui ont émergé
de la Révolution Néolithique (0,5 pt x 6).
(c) cette division de la société en classes sociales a permis de passer d'une économie de subsistance à
une économie marchande. Quelle est la différence entre ces deux types d'économie ? (0,5 pt x 2).
Question 2 : La place de l'histoire dans l'élaboration de la pensée économique de Karl MARX (5pts)
Question 3 : La révolution industrielle (5 pts)
Le terme révolution industrielle a été utilisé pour la première fois en 1837 par l'économiste français
Adolphe Blanqui. (1798 - 1854) dans son ouvrage histoire de l'économie politique.
(a) quelle est la définition de la révolution industrielle ? (0,5pt).
(b) la première révolution industrielle à démarrer en Grande-Bretagne et s'y est déroulé entre 1740 et
1850.
Présenter trois facteurs qui ont permis à la Grande-Bretagne de jouer un rôle pionnier dans se fait
marquant de l'histoire humaine (0,5pt x3).
(c) la deuxième révolution industrielle puise ses racines à la fin du 19e siècle en Allemagne et aux
États-Unis. Elle est marquée par le développement de l'industrie automobile et a permis l'essor de
nouvelles formes d'organisation du travail : Le Terrorisme et le Fordisme. Quelles sont les principes
qui régissent le taylorisme ? En quoi le fordisme se différencie telle du taylorisme ?

DEUXIEME PARTIE : Une question au choix, parmi les trois proposées


Question 4 : La naissance du capitalisme
Le capitalisme constitue le fondement de la plupart des économies modernes. Si ce système économique
a triomphé avec la révolution industrielle, il avait déjà fait son apparition au Moyen-âg e sous deux
principales formes : le capitalisme marchand et le capitalisme financier. Selon le sociologue allemand
Max Weber (1864-1920), c'est la recherche effrénée du profit qui fait le fondement d'un système
capitaliste.

4
Page
(a) qu'est-ce qui différencie fondamentalement le capitalisme marchand et le capitalisme financier ? (0,5
pt x 2).
(b) donnez deux raisons pour lesquelles, il est dit que les Grandes découvertes ont joué un rôle important
dans fa naissance du capitalisme au moyen-âge ? (I pt x 2).
(c) donnez deux Raisons pour lesquelles il est dit que la réforme protestante menée par
Martin Luther et jean Calvin, a également favorisé la naissance du capitalisme au Moyen-
âge. (1 pt x 2).
Question 5 : La croissance économique (5pts)

Depuis la révolution industrielle le monde est passé d'une phase de stagnation ou chaque génération avait
presque autant de chances de progresser que de regret c'est par rapport à la génération précédente a une
phase de croissance économique continue.
(a) qu'est-ce que la croissance économique ? (0.5pt).
(b) présentez les différentes étapes de la croissance économique de Rostow (0.5pt*5).
(c) l'histoire économique se révèlent depuis la révolution industrielle la croissance économique a connu
plusieurs vagues on peut par exemple citer l'expansion économique des années 1920 " d'année folle de la
croissance ? (1pt).
(d) après « Les années folles" on a observé une autre vague de croissance économique qui a été qualifié
de "trente glorieuses" qu'appelle-t-on "trente glorieuses » ?

Question 6 : les crises économiques et les cycles (5pts).

Les différentes vagues de la croissance économique sont généralement interrompu pas des crises c'est
qui engendre des mouvements cycliques de l'activité économique.
(a) présenter les principales phases d'un cycle économique selon le schéma de Joseph Schumpeter. ?
(0,5pt*5, 0,5pt pour le schéma).
(b) en terme de durée quelle différence faites-vous entre le cycle de KITCHEN et le cirque de
KONDRATIEV ? (0,5 pt x2). La vague de croissance économique observer pendant les "trente
glorieuses" a été développé par une crise économique appelé stagflation c'est-à-dire une situation dans
laquelle on observe un ralentissement de l'activité économique, une hausse du taux de chômage et une
inflation élevée. Deux principaux changements ont étés développés pour expliquer la stagflation des
années 1970 ; le choc NIXON de 1971, le choc pétrolier de 1973.
(c) présenter très brièvement ces 2 chocs à montrant le rôle qu'ils ont joué dans cette crise (0,5pt x 2).

ANNEE ACADEMIQUE 2017-2018


EXAMEN DE FIN DU SECOND SEMESTRE
EPREUVE IYHISTOIRF, DES FAITS ECONOMIQUES
DUREE : 03H
ELEMENTS DE CORRIGE
Equipe pédagogique :
Prof : TOUNA MAMA/ Dr SCHOUAME Alexandre Magloire/ Dr ONGONO Patrice/ Dr MENG
Thérèse
Question 1 : La Révolution néolithique (5 pts)
(a) Quelles sont les deux principales activités qui caractérisent l'économie de prédation (0,5 pt) ?
et l'économie de production ? (0,5 pt).
L'économie de prédation est régie par les activités de chasse et de cueillette ; L'économie de
production est régie par l'agriculture et l'élevage.
(b) Présentez chacune de ces classes sociales en expliquant brièvement leur mode d'apparition
(6*0,5pt)
La classe des agriculteurs :
Plusieurs raisons sont évoquées pour expliquer l'émergence d'une classe d'agriculteurs. Une première
catégorie d'auteurs attribue les causes de la révolution néolithique à la sécheresse. Une deuxième
catégorie attribue plutôt l'apparition de l'agriculture à des facteurs démographiques. La troisième
catégorie d'auteurs enfin considère que l'apparition de I 'agriculture est un phénomène socioculturel.
L'agriculture est alors comme une adaptation de la société humaine à elle-même plutôt qu’à son
environnement.
4
Page Les éleveurs :
Avec la sédentarisation, il devient plus avantageux de garder les anciennes proies des chasseurs à
proximité des habitations. En fonction de leur taille, leur température, leur régime alimentaire, leur
milieu de vie, et leur schéma de reproduction, les hommes commencèrent à leur ramener en permanence
à proximité de leur lieu de vie, et à les domestiquer. La société se scinde donc en deux classes : les
agriculteurs et les éleveurs.
Les guerriers :
L'apparition du stockage des aliments et la constitution des réserves ont eu pour conséquence, la mise en
place d'une classe de guerriers chargés de protéger les champs et les réserves contre les intrusions des
groupes étrangers.
Les artisans :
Avec la sédentarisation, le développement des outils de connut un essor remarquable. En plus des
éleveurs et des agriculteurs (fermiers) vivant majoritairement dans les campagnes, les artisans,
fabriquant des outils de production de plus en plus sophistiqués, vont apparaître dans les villes et les
campagnes (forgerons, armuriers, potiers, etc.)
Les aristocrates :
Les familles qui ont le plus accentués la division du travail, ont pu accumuler d'importantes richesses,
faisant ainsi tomber le reste de la population sous leur dépendance économie que. Ces familles
aristocrates se sont accaparées le pouvoir et former de grands empires tels que l'empire égyptien ou I
'empire assyrien.
Les esclaves :
Le désir de maintenir la grande majorité de la population sous sa dépendance, a amené la classe
aristocratique à assujettir les travailleurs, et à les réduire en esclavage.

(c) Cette division de la société en classes sociales a permis de passer d'une économie de subsistance à
une économie marchande.
Quelle est la différence entre ces deux types d'économie ? (0,5 pt x 2).

L'économie de subsistance est caractérisée par le fait que chaque famille produit pour consommer, alors
que dans l'économie marchande, la production peut ne pas être destinée à la consommation, mais être
échangée contre d'autres biens.

Question 2 : La place de l'histoire dans l'élaboration de la pensée économique de Karl MARX (5


pts)

Karl MARX appartient au courant socialiste qui a toujours fait une large part à l’histoire. Son œuvre
est considérée comme la première tentative de faire une véritable théorie de l'histoire économique, un
modèle explicatif permettant d'interpréter toute l'évolution humaine. (0,5 pt), Le modèle de MARX
est celui du matérialisme historique (0,5 pt) dont on peut rappeler les aspects essentiels
- L'infrastructure économique de la société composée des forces productives (ou mode de
production) matérielles et humains (ressources, outils, connaissances techniques, travail), et des
rapports de production (ou organisation de la production) ; (0,5 pt)
- La superstructure juridique et politique qui recouvre les institutions, les lois et diverses formes de
conscience sociale ou formes idéologiques comme les mœurs, la culture, les croyances, l’art, etc.
(0,5 pt) Les modes de production (caractérisés chacun par des rapports de produc non différents) qui
se sont succédé dans l'histoire sont les suivants : (0,25 pt x 5)
- Communauté primitive ;
- Mode de production asiatique ;
- Mode de production antique ;
- Mode de production féodale ;
- Mode de production capitaliste.
Ce sont les contradictions qui apparaissent entre, d'une part, le mode de production conditionné par
les chargements techniques et, d'autres part , l'organisation de la production qui expliquent les
bouleversements sociaux, lorsque les rapports de production ne sont plus adaptés aux forces
productives, et cela se prépare qu'ils évoluent moins vite, la révolution sociale va permettre de la
4Page harmoniser en modifiant les rapports de produit non pour eux, toute l'infrastructure se transforme et
s'adapte à la vie en société. Le moteur de l'histoire réside donc dans les relations contradictoires entre
forces productives (infrastructures productives) et rapport de production (superstructure sociale).
(1,75 pt)
Question 3 : La Révolution industrielle (5 pts)
(a) quelle est la définition générale de la révolution industrielle ? (0,5 pt)
La révolution industrielle peut être définie comme le processus historique survenu à la fin du 18è
siècle qui a fait basculer de manière plus ou moins rapide selon les pays et les régions, une société
agraire et artisanale, vers une société industrielle et commerciale.
(b) présentez trois facteurs qui ont permis à la Grande Bretagne de jouer un rôle pionnier dans ce fait
marquant de l'histoire humaine (0 ,5 pt x 3)

- D’abord, elle disposait d'un important stock de charbon et d'or qui sont des éléments essentiels pour
l'industrialisation.
- Ensuite, la Grande Bretagne était une société relativement stable politiquement, et disposait du plus
grand empire des coloniaux dans le monde, ce qui lui donnait la possibilité de s'approvisionner
facilement en matières premières d'une de part, et d'autres part, de disposer d'un reportant marché
pour écouler sa production de biens manufacturés.
- A mesure que la demande de biens manufacturés augmentait, les marchands ont été amenés à
rechercher des méthodes de production économiquement plus efficaces, ce qui les a conduits à
mettre sur pied un système basé sur ….
(c) quels sont les principes qui régissent le taylorisme ? (4pts *0,5)
• Le principe de la préparation scientifique des tâches
Selon ce principe le travail doit être préparé et organisée par un laboratoire ou un bureau la direction
et non plus l'ouvrier qui se consacre l'étude et la répartition des tâches. C’est dans ce bureau que le
travail de chaque ouvrier est complètement préparé à l'avance.et le plus important de cette
préparation scientifique repose sur le principe de la tâche individuelle selon lequel plus de travail est
spécialisé plus de temps requis pour la réalisation d'une tâche est moindre donc aucun travail soit
bien fait il doit être parcellisé, car plus un ouvrier réalise le même mouvement plus il augmente sa
productivité.
• Le principe de la sélection et de l'entraînement des ouvriers
Ce principe repose que la sélection des hommes qui vont réaliser les tâches préparées par le
laboratoire soit rigoureuse. Il s’agira donc d'éliminer les individus qui refuse ou qui sont incapables
d'adopter les nouvelles méthodes. C'est pourquoi on parle aussi de principe de l'adaptation de
l'homme au travail.
• Le principe du contrôle et de l'encouragement
Selon ce principe l'ouvrier doit faire l'objet d'un contrôle bienveillant de la part des agents de
direction et une prime importante doit être versée à l'ouvrier il y a un complice attache avec moins de
temps. L'on veut que la récompense est quelques effets sur le rendement des ouvriers elle doit venir
peu après la réalisation du travail. Une forme que récompense pourrait consister à partager au
meilleur travailleur une participation au bénéfice de l'entreprise (soit en distribuant des actions
négociables, soit en répartissant un dividende proportionnellement au salaire annuel.)
• Le principe de la coopération entre managers et ouvriers
Ce principe insiste sur la répartition du travail et de la responsabilité entre l'ouvrier et la direction. La
direction doit se charger de tout ce qui dépasse la compétence des ouvriers. L'organisation
scientifique se traduit donc par une séparation du travail entre la conception, l'exécution et le
contrôle, c'est-à-dire entre ceux qui pensent et ceux qui exécutent. d) En quoi le Fordisme se
différentie-t-il du taylorisme ? (1 pt)
Certains principes de Taylor seront mis en application en 1908 par l'américain Henry Ford fondateur
de l'entreprise qui porte son nom. Les principes fondamentaux du fordisme sont : (I) le travail à la
chaîne ; (2) la standardisation des produits ; (3) l'indexation des salaires aux de productivité.
Le fordisme se rattache donc à une nouvelle forme du rapport salarial qui permet d'augmenter la
4
Page productivité du travail et la production. Lorsque les ouvriers sont bien payés. Ils seraient exempts de
préoccupations étrangères au travail, et donc plus industrieux et plus productifs.
Question 4 : La naissance du capitalisme
(a) Qu'est-ce qui différencie fondamentalement le capitalisme marchand et le capitalisme
financier ? (0,5 pt x 2). Dans le capitalisme marchand, le profit est essentiellement basé sur le
commerce des marchandises, notamment l'importation des matières premières et l'exportation des
produits issus de l'artisanat, alors que dans le capitalisme financier, le profit est basé sur le
commerce de l'argent.
(b) Donnez deux raisons pour lesquelles, il est dit que les Grandes découvertes ont joué un rôle
important dans la naissance du capitalisme au Moyen-âge ? (1pt x 2).
Les grandes découvertes ou Age des découvertes désignent la période de I 'histoire qui va du 15è au
début du 17è siècle.
Durant cette période, les européens se sont livrés à l'exploration intensive de la planète terre, l'ont
cartographiée, et ont établi des contacts directs avec les autres continents. Les grandes découvertes
ont permis.

- L'émergence de nouvelles routes commerciales qui vont Intensifier les échanges mondiaux, et
favoriser l'accumulation des richesses issues du commerce
- La naissance de grandes compagnies concentrant l'essentiel du commerce monde appelées «
compagnies des Indes ». Ce sont ces compagnies qui vont contrôler et gérer le commerce entre la
métropole et les colonies, L'afflux des métaux précieux en Europe. La découverte des mines d'or
dans le nouveau monde va entrainer des arrivées de métaux en Europe ce qui va considérablement
enrichir le vieux continent et favoriser l'accumulation des richesses.
(c) donnez deux raisons pour lesquelles il est dit que la réforme protestante menée par Martin
Luther et jean Calvin, a également favorisé la naissance du capitalisme au Moyen-âge. (1 pt x 2)
La réforme protestante a favorisé
- La valorisation du travail des hommes. Selon Jean Calvin. Dieu a toute éternité condamné
certains hommes à l'enfer et d'autres au salut : c'est le dogme de la prédestination. Le fidèle doit donc
rechercher dans son activité professionnelle et dans son travail, les signes de sa prédestination. Seuls
les élus pourront avoir du succès dans son activité que Dieu a donné aux hommes à accomplir pour
sa plus grande gloire, c'est-à-dire le travail. Les calvinistes vont alors transformer leur vie en une
recherche méthodique de la création des richesses, et c'est pourquoi Max weber dira que le
capitalisme trouve son Impulsion dans le calvinisme.
- La légitimation du profit et du prêt à l'intérêt. Grâce à la réforme protestante, la chrématistique
(l'art d'accumuler les richesses pour la richesse) qui était jusque-là condamner par l'église va être
progressivement acceptée. En effet, Calvin réfute le principe selon lequel l'argent ne doit pas être
productif et le prêt à intérêt va commencer à être tolérée.

Question 5 : La croissance « économique (5 pts)

(a)Qu'est-ce-que la croissance économique ? (0,5 pt).


Une des définitions les plus acceptées de la croissance économique est celle donnée par François
Perroux : « la croissance économique désigne l'augmentation sur une ou plusieurs périodes
longues d'un indicateur de dimension de l'activité économique globale »
(b) Présentez les différentes étapes de la croissance de Rostow (0,5 pt x 5).
- La société traditionnelle : elle correspond à peu près à l'Europe médiévale (Moyen-âge), et de
manière générale aux sociétés pré-Newtoniennes ou préscientifiques. Les sociétés traditionnelles
sont celles dans lesquelles les progrès scientifiques n'ont pas encore été introduits dans le processus
de production sur une base continue. Elle est caractérisée par une économie de subsistance sans
accumulation, où prédominent les activités agricoles. Les propriétaires terriens jouant un rôle majeur
dans la répartition du pouvoir politique et économique.
- Les conditions préalables au dialogue : c'est le début de la destruction de la société traditionnelle,
généralement par la colonisation. Cette étape correspond selon Rostow à l'Europe du le et du 17è
siècle. C'est donc une époque de grandes transformations sociales et culturelles caractérisée par un
changement de mentalité et l'accroissement du taux d'épargne. Grâce au développement des
5
Page banques, l'épargne et l'investissement se développent, ce qui permet une augmentation de la
production dans l’agriculture et l’industrie naissante. Les activités modernes utilisant les méthodes
de production nouvelles et sophistiquée se développent
- Le take-off ou décollage. Caractérisé par l'apparition du progrès technique, une forte augmentation
du taux d'investissement, ce qui enclenche la croissance économique. On, assiste alors à une
augmentation du taux d'investissement productif qui passe généralement de moins de 5% à plus de
10% du revenu national. Le secteur manufacturier se développe substantiellement et enregistre un
taux de croissance très élevé. Les institutions politiques et sociales apparaissent pour exploiter les
Impulsions et les transformer en expansion. Selon Rostow, le décollage se produit dès 1783 en
Angleterre et est plus tardif en France (1830) et en Allemagne (1850).
- La marche vers la maturité caractérisée par la diversification des secteurs de production, la diffusion
du progrès technique sophistiqué, et l'accroissement de la productivité des travailleurs. Cette étape
correspond en fait à la seconde révolution industrielle.
- La consommation de masse caractérisée par l'accroissement considérable des revenus, et une
production qui est principalement destinée à la consommation avec moins de préoccupation pour la
construction des capacités de production. La société est davantage préoccupée par les choix de
consommation, la sécurité, les Plaisirs, les arts et les loisirs.

(c) Pourquoi a-t-on appelé l'expansion des années 1920 « années folles » ?

Après la signature de l'armistice le 2 novembre 1918, un vent nouveau a soufflé sur l'économie
mondiale dans les années 1920. Les pays européens se sont mis à se reconstruire el à panser leurs
plaies. Les capitaux étrangers en des provenances majoritairement de l’Amérique, vont contribuer à
rétablit la croissance économique dans les pays européens. Les peuples redécouvrent le plaisir de
s'amuser, et toute la société retrouve un intérêt pour la culture. Les populations vont retrouver le goût
de vivre après des années de souffrance et de privation. Les années 1920 deviennent alors « les
années folles », synonyme d'un bouillonne et d'une effervescence totale.
(d) Qu'appelle-t-on « trente glorieuses »
Les « trente glorieuses » désigne la période de forte croissance économique sans précédent, et
d'amélioration des conditions de vie qu'a connu la grande majorité pays développés membres de
l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE ) entre la fin de la
deuxième guerre mondiale et le milieu des années 1970.

Question 6 : Les crises économiques et les cycles (5 pts)


(a) Quelles sont les principales phases du cycle économique selon le schéma de Joseph Schumpeter ?
(0,5 pt x 5 + 0,5pt pour le schéma).

LaCrise, le creux et la Reprise


.

Selon l'économiste autrichien Joseph Schumpeter : un cycle économique a Cinq principales


5
Page phases : l'expansion,
1- L'expansion : c'est la phase de prospérité. L'économie connait une croissance rapide et les taux
d'intérêt sont bas. Les débiteurs payent généralement leurs dettes à temps, la vitesse de circulation de la
monnaie est élevée, et les prix commencent à grimper. Tous les principaux indicateurs Économiques
sont au vert et l'on assiste à une hausse de l'emploi des revenus, de la production, des salaires, des
profits ; de la demande, de l'investissement privé, etc.
2- Le pic ou surchauffe : c'est le point de saturation ou point de retournement entre la phase
d'expansion et la phase de récession. Le pic est atteint lorsque la croissance économique est à son
maximum. Les prix atteignent leur niveau le plus élevé, et les consommateurs essayent de
restructurer leurs budgets.
3- La contraction (récession ou dépression) : les prix étant très élevés, la demande des biens et
des services commence à diminuer rapidement. Les producteurs ne réagissant de manière
instantanée aux modifications de la demande, continuent de produire créant un excès d'offre sur le
marché, les prix tendent alors à diminuer et les entreprises réduisent leur production mettant ainsi
des employés au chômage. Toutes les variables économiques commencent à diminuer. O les
secteurs économiques les moins solides disparaissent et la méfiance s'installe entre les acteurs
économiques, notamment sur le marché interbancaire om les banques se prêtent plus de liquidités
entre-elles. Les entreprises continuent d'adapter leur production à la consommation qui continue de
baisser, et aggravent le chômage.
4- Le creux : l'activité économique va plonger jusqu'à atteindre creux correspondant à un point
de retournement entre la phase de contraction et la phase de reprise.
5- La reprise : Après le creux, l'économie entre dans la phase de reprise qui lui permet de sortir
peu à peu de la contraction. La baisse des prix relance la demande ce qui fait réagir l'offre.
L'investissement reprend entrainant avec lui une réduction du chômage, et la, production
recommence) croitre. La reprise se poursuit jusqu'à ce que l'économie retrouve son taux de
croissance de long terme.
(b) En terme de durée, quelle différence faites-vous entre le cycle de KITCHIN et le cycle de
Kondratiev ? (0,5 pt)

En fonction de leur durée, le cycle de kondratiev est plus long que le cycle de KICTCHIN.
- Le cycle de KITCHIN (3 à 5 ans)
- Le cycle de KONDRATIEV (40- 60 ans)
(c) Présentez très brièvement ces deux chocs en montrant le rôle qu'ils ont joué dans cette crise
(0,5 pt x 2).
1- Le choc Nixon
« Le choc Nixon » désigne une série de mesures économiques prises par le président des Etats-Unis
Richard Nixon en 1971. La plus populaire de ces mesures est la décision unilatérale de mettre fin à la
convertibilité du dollar en or telle que définie dans les accords de Brettons-Wood signés par 44 nations
en 1944. Cette décision aura des répercussions importantes sur le commerce international qui va être
considérablement affecté.
2- Le choc pétrolier de 1973
Le choc pétrolier de 1973 communément appelé premier choc pétrolier, renvoie à la décision prise en
Octobre 1973 par les pays arabes membres de l'OPEP, de proclamé un embargo sur le pétrole en
ciblant les pays perçus comme des supporters de l'Etats-d ‘Israël durant la « guerre des six jours » du
Kippour. Les premières nations ciblées furent les Etats-Unis, le Canada, le Japon, les Pays-Bas, et le
Royaume-Uni. Cet embargo sera étendu plus tard au Portugal, à la Rhodésie et à l'Afrique du Sud. Vers
la fin de l'embargo en mars 1974, le prix du pétrole avait quadruplé passant de 3$ le baril à presque
12$. Les industries des pays occidentaux étant fortement dépendantes du pétrole, cette hausse du prix
du baril va entrainer un ralentissement de l'activité et une baisse de la productivité.

ANNEE ACADEMIQUE 2017-2018


EXAMEN DE FIN DU SECOND SEMESTRE
EPREUVE D'HISTOIRE DES FAITS ECONOMIQUES SESSION DE RATTRAPAGE
Durée : 02h
Equipe pédagogique :
5Page Prof : TOUNA MAM" Dr SCHOUAME Alexandre Magloire/ Dr ONGONO Patrice/ Dr AZENG
Thérèse.

Instruction : Répondre succinctement aux quatre questions ci-dessous.

Question 1 : [5 pts]
(a) Pourquoi appelle-t-on la révolution néolithique première spécialisation du travail ? [2,5
pts]
(b) Avant le mode de production capitaliste qui selon le sociologue allemand Max Weber est fondée sur
la généralisation du salariat, les modes de production antérieurs étaient fondés sur l’esclavage et le
servage. Etablissez la différence entre ces deux modes de production précapitalistes. [2,5 pts]
Question 2 : [5 pts]
(a) Définissez le terme « Révolution industrielle ». Puis expliquez pourquoi Certains historiens pensent
que la révolution industrielle fut une véritable révolution, alors que d'autres estiment qu’il ne fut
qu'une simple transition. [2 pts]
(b) Présentez clairement la différence entre les deux nouvelles formes d'organisation du travail nées de
la deuxième révolution industrielle, à savoir le Taylorisme et le Fordisme. [3pts];
Question 3 : [5 pts]
Dans les années 1930, le monde occidental a été frappé par une crise économique majeure appelée
Grande dépression.
(a) Présentez les principales causes de cette crise ? [2 pts]
(b) Citez deux fractions ayant favorisé la contagion de cette crise à l'Europe occidentale ?
[1 pt]
(c) Quel nom donne-t-en à la politique mise en œuvre par le président américain Franklin Delano
Roosevelt pour résoudre cette crise ? En quoi a consisté cette politique ? [2 pts]
Question 4 : [5 pts]
(a) Présentez les différentes phases d'un cycle économique selon le schéma défini par Joseph
Schumpeter. [2,5 pts]
(b) Etablissez le cycle Juglar, le cycle de Kuznets, et le cycle de kondratiev [2,5 pts]

ANNEE ACADEMIQUE 2017-2018


EXAMEN DE FIN DU SECOND SEMESTRE
EPREUVE D'HISTOIRE DES FAITS ECONOMIQUES
SESSION DE RATTRAPAGE Durée : 02h

ELEMENTS DE CORRECTION
Equipe pédagogique :
Prof TOUNA MAMA Dr SCHOUAME Alexandre Magloire/ Dr ONGONO Patrice/ Dr AZENG
Thérèse.

Instruction : Répondre succinctement aux quatre questions ci-dessous.

NB : il n'est pas attendu de l'étudiant qu’il reproduise ce corrigé à l'identique. Les explications sont
fournies au Correcteur pour qu'il puisse apprécie à sa juste valeur, les réponses proposées par
l'étudiant. Le correcteur saura récompenser l'étudiant qui fait montre d’une assez bonne maitrise des
concepts et d'une excellente capacité d'analyse.

Question 1 : [5 pts]
(a) Pourquoi appelle e-t-on la révolution néolithique première spécialisation du travail ? [2,5 pts]
Le terme Révolution Néolithique fait référence au changement radical et rapide intervenu dans le
Néolithique marqué par le passage d'une économie de prédation (chasse-cueillette) nomade, à une
économie de production sédentarisée (agriculture-élevage). La révolution néolithique marque donc la
première, division de la société humaine en deux classes : la classe des agriculteurs, et la classe des
5
Page éleveurs. Certains membres se sont spécialisés dans l'agriculture et d'autres dans l'élevage.

(b) Avant le mode de production capitaliste qui selon le sociologue allemand Max Weber est
fondée sur la généralisation du salariat, les modes de production antérieurs étaient fondés sur
l'esclavage et le servage. Etablissez la différence entre ces deux modes de production
précapitalistes. [2,5 pts]
Il est attendu de l'étudiant qu'il montre que la condition du travailleur est plus rude dans l'esclavage que
dans le servage. Dans 'esclavage, le travailleur n'est qu'une simple marchandise et n'est pas en droit de
recevoir quelque chose de son maitre, alors que dans le servage, la condition du travailleur est
améliorée et celui liée à son maitre par un contrat sur la terre qu'il travaille.

L'esclavage : Après la première division de la société en deux classes, la spécialisation du travail s'est
poursuivie et d'autres classes sociales ont fait leur apparition. Les familles qui ont le plus accentué la
division du travail, ont pu accumuler d'importantes richesses, faisant ainsi tomber le reste de la
population sous leur dépendance économique. Ces familles aristocrates se sont accaparées le pouvoir et
former de grands empires. Le désir de la lasse aristocrate de maintenir la grande majorité de la
population sous sa dépendance, qui l'a amené à assujettir les travailleurs, et à les réduire en esclaves.
L'esclavage est l'institution qui régit la condition des non-libres appelés « servi ils sont juridiquement
assimilés à des choses et sont par conséquent à la fois homme et marchandise. C’est la valeur
monétaire de l'esclave qui incite son maitre à prendre soin de lui, afin que son investissement soit
rentable. Dans ce mode de production, la condition du travailleur (l'esclave) est pénible surtout en
milieu rural et dans les domaines agricoles. L'esclave travaille la terre de son maître sans être en droit
d'attendre une quelconque Exonération. A la suite de nombreuses révoltes d'esclaves (révoltes
serviles), ce mode de production sera adouci, et remplacé par le mode de production féodal fondé sur le
servage.
Le servage : féodalité vient du latin « feudum » qui signifie « fief ». La féodalité est fondée sur des
liens privés d’entre un seigneur
(Suzerain) et un vassal sur un territoire appelé fief. Cette pratique est le résultat de de l'empire romain
par les barbares. Pour faire face à cette invasion, le roi suzerain a concédé des propriétés territoriales
(les fiefs) à des seigneurs investis chacun d'un pouvoir souverain sur son propre fief. Cette facilité à
entrainer une amélioration de la condition de l'esclave qui ne sera plus assimilé à une chose.
L'esclavage sera donc remplacé par un autre système appelé servage. Les travailleurs Serfs doivent
résider et travailler dans un endroit, cultiver la terre propriété de leur seigneur. Le travailleur serf est
considéré comme une personne liée par un Contrat une autre personne. En cultivant la terre du
seigneur, le travailleur serf est autorisé à travailler un lopin de pour nourrir sa propre famille et
subvenir à ses besoins. Le Self n’appartient donc pas au seigneur, mais est attaché à son fief dont le
propriétaire ultime est le suzerain le plus t. dans la chaine de la vassalité.

Question 2 : [5 pts]

a) Définissez le terme « Révolution industrielle ». Puis expliquez pourquoi certains historiens pensent
que la révolution industrielle fut une véritable révolution, alors que d’autres estiment qu'elle ne fut
qu'une simple transition. (2 pts)
Plusieurs définitions peuvent être proposées. L'étudiant doit faire ressortir dans sa définition que la
révolution industrielle marque le passage d'une société à dominante agricole et artisanale à une
industrie à dominante industrielle et mécanisée.
Selon l'économiste français Adolphe Blanqui, qui a utilisé le terme la première fois en 1837 dans son
ouvrage Histoire de l'économie politique, la révolution industrielle désigne les changements
économiques et sociaux découlant de la transition d'un type d'industries portées par les maisons avec
des Instruments simples, à un autre type d'industries portées par les usines ou manufactures avec des
machines à moteur et une production de masse. Selon le grand historien de l'économie britannique
Arnold Toynbee, qui permettra la vulgarisation du terme dans un ouvrage publié en 1884, la
révolution industrielle est définie comme le processus historique survenu à la fin du 18è siècle qui a
fait basculer de manière plus ou moins rapide selon les pays et les réglons, une société à dominante
5Page agraire et artisanale, vers une société industrielle et commerciale.
(b) Présentez clairement la différence entre les deux nouvelles formes d'organisation du travail nées de
la deuxième révolution industrielle, à savoir le Taylorisme et le Fordisme. (3pts )
Il est attendu de l'étudiant ici, qu'il explique clairement les deux concepts, et qu'il fasse ressortir leurs
principes fondamentaux.
Le Taylorisme est une méthode d'organisation scientifique du travail qui a été développée par
l'ingénieur américain Frederick Winslow Taylor à partir des années 1880. Cette méthode sera
systématisée dans un livre intitulé The
Principes of Scientific Management publié en 1911. Elle consiste en une organisation rationnelle ou
scientifique du travail de l'ouvrier, qui est divisé en une organisation rationnelle ou scientifique du
travail de l'ouvrier, qui est divisé en de multiples tâches élémentaires et simples, dont la répétition
augmente la productivité du travailleur. Au moment où Taylor propose cette méthode d'organisation du
travail, le principe de la division du travail qui avait été développé par Ada, Smith en 1776, était déjà
bien répandu. L'apport de Taylor est de lui avoir donné un caractère scientifique, c'est à -dire, que la
division des tâches doit être préparée par un laboratoire spéciale ment dédié à cet effet. Le taylorisme
repose sur quatre principes fondamentaux à savoir

- Le principe de la préparation des tâches ;


- Le principe de la sélection et de l'entrainement des Ouvriers ;
- Le principe du contrôle et de l'encouragement ;
- Le principe de la coopération entre mangers et ouvriers.

Les principes de Taylor seront mis en application en 1908 par l'américain Henry Ford, fondateur de
l'entreprise qui porte son nom, à l'occasion de la production d'un nouveau modèle automobile appelé la
Ford T. les principes fondamentaux du fordisme sont les suivants :

- Le travail à la chaîne,
- La standardisation des produits
- L’indexation des salaires aux gains de productivité.

Le fordisme se rattache donc à une nouvelle forme du rapport salarial, qui permet d'augmenter la
productivité du travail et la production. Lorsque les ouvriers sont biens payés, ils seraient exempts Ce
préoccupations étrangères au travail, et donc plus industrieux et plus productifs. Le fordisme a permis
une hausse de la production des biens industriels et de la productivité des travailleurs, mais aussi une
baisse des coûts de production qui viendra favoriser la consommation de masse.

Question 3 : (5 pts)
Dans les années 1930, le monde occidental a été frappé par une crise économique majeure appelée
Grande dépression.

(a) Présentez les principales causes de cette crise ? [2 pts]


La crise des années 1930 s’est déclenchée aux Etats-Unis le jeudi 24 octobre 1919, avec une chute
brutale du cours des actions à Wall Street (place boursière de New-York). C’est la raison pour laquelle
on parle de « Jeudi noir », mais les auteurs s’accordent sur le fait que le Krach boursier survenu le «
jeudi noir », n'est que l'une des manifestations de la crise dont les origines et les causes sont à
rechercher dans les années 1920 encore appelées années folle de la croissance.
- Pendant les années 1920, les cours boursiers attentent plus que les profits des entreprises qui eux-
mêmes augmentent plus vite que la production. Que la productivité et les salaires,
- A partir de 1928, ce ne sont plus les dividendes engendrés par de la vente de production qui
attirent les investisseurs à la bourse, mais plutôt la possibilité revendre les actions avec une importante
plus-value. Les investisseurs se livrent alors à d'importantes activités de spéculation
- Après plusieurs années de croissance, I 'économie américaine montre des signes d'essoufflement
au début de l'année
1929. Les résultats des entreprises se dégradent, la production automobile baisse de même que
5Page -
les revenus agricoles, et la construction des logements fléchit.
Mais à Wall Street
actions et les banques prêtent à tout-va. Entre le début de l'année 1928 et octobre 1929, le montant total
prêté double et le cours des principales valeurs mobilières flambent pour ensuite chuter brutalement le
jeudi 24 octobre.
- Au lendemain du « jeudi noir ont trop prêté commencent à faire des faillites en chaîne, ce qui
paralyse le crédit, mettant rapidement l. et l'économie réelle en déroute.
(b) Citez deux fractions avant favorisé la contagion de cette crise à l'Europe occidentale ? (1 pt]
La crise se contamine rapidement au reste noie par l'interconnexion des banques, les politiques
déflationnistes imposées par le système de l'étalon-or, la hausse des d'intérêt et le protectionnisme
américain. L'étudiant n'a pas besoin d’expliquer ces facteurs. Mais l’effort de celui qui les explique
pourra être apprécié par le correcteur.
- L'interconnexion des banques
Pour faire face à la crise, les banques américaines qui ont spéculé en bourse rapatrient les fonds
détenus à l'étranger, et demandent le remboursement Immédiat des prêts qu'elles ont accordés aux
banques européennes pour la reconstruction d'après la première guerre mondiale. Cela va créer des
paniques dans les banques européennes et installer un climat de méfiance entre les banques qui
deviendront réticentes à se prêter des liquidités entre elles. Le marché interbancaire étant le principal
mode de financement des banques, le krach de New-York va causer une crise de liquidités en Europe,
la baisse des investissements et du niveau de production, et une hausse du chômage.
- Les politiques déflationnistes Imposées par l'étalon-or
Dans le système de l'étalon-or, chaque unité monétaire correspond à une certaine quantité d'or. Pendant
la première guerre mondiale, la plupart des pays européens ont abandonné le système de l'étalon-or.
Pour financer la guerre, les pays ont imprimé d’importantes quantités de papier-monnaie Inconvertible
en or, ce qui a créé une hyperinflation. Les niveaux des prix ont doublé en Grande Bretagne, triplé en
France, et quadruplé en Italie. Après la guerre, les pays européens vont suivre la Grande Bretagne pour
essayer de rétablir le système de l'étalon-or. Ils mènent des politiques déflationnistes volontaires. Une
politique déflationniste est une politique de baisse du niveau des prix et des coûts de production par
une contraction de la masse monétaire. Lorsqu'un pays pratique une telle politique, le taux d'intérêt
tend à y augmenter, pénalisent les investissements. L'étalon-or a ainsi limité la capacité des banques
centrales à répondre 'à la crise par une expansion de la masse monétaire, ce qui a facilité l'expansion de
la crise en Europe.
- Les politiques commerciales protectionnistes
Le 17 juin 1930, le Congrès des Etats-Unis a promulgué une loi appelée Hawley-Smoot Tariff Act (du
nom des députés Willis Hawley et Reed Smoot porteurs de la Loi) dont l'objectif était d'augmenter le
droit de douane à l'importation de plus de 20 000 types de produits. De nombreux pays par mesure de
rétorsion ont également augmenté leurs taxes à I 'importation, et les échanges mondiaux ont fortement
diminué, ce qui contribue à aggraver la crise et à la propager à toutes les économies occidentales. Entre
1929 et 1933, le commerce international diminue donc de Deux tiers. La Grande Bretagne dévalue le
livre en 1931, ce qui provoque des réactions en chaine dans tous les grands pays européens, et le
chômage explose. On assiste ainsi à un effondrement spectaculaire du commerce international.

(c) Quel nom donne-t-on à la politique mise en œuvre par le président américain Franklin
Delano Roosevelt pour résoudre cette crise ? En quoi a consisté cette politique ? [2 pts]

Lorsque la crise se déclenchant en 1929, c'est la République Herbert Hoover qui est président des
Etats-Unis. Mais l'échec de ses politiques de relance lui fera perdre les élections en 1933 au profit du
candidat démocrate gouverneur de I ‘Etat de New-York Franklin Delano Roosevelt. Le New Deal
(Nouvelle donne) est le nom donné par le président américain Franklin Delano Roosevelt à sa
politique interventionniste mise en place pour lutter contre les effets de Grande dépression aux Etats-
Unis.

Cette politique a été mise en œuvre entre 1933 et 1938, avec pour objectif de soutenir les couches
sociales les plus pauvres, reformer les marchés financiers, et redynamiser l’économie meurtrie depuis
le Krach d 1929 par le chômage et les faillites en chaine.

5Page Question 4 : [5 pts]

(a) Présentez les différentes phases d'un cycle économique selon je schéma défini par Joseph
Schumpeter. (2,5 pts)
- L'expansion : c'est la phase de prospérité. L'économie connait une croissance rapide et les taux
d'intérêt sont bas. Les débiteurs payent généralement leurs dettes à temps, la vitesse de circulation
de la monnaie est élevée, et les prix commencent à grimper. Tous les principaux indicateurs
économiques sont au vert et l'on assiste à une Fausse de l'emploi des revenus, de la production, des
salaires, des profits, de la demande, de I investissement privé, etc.
- Le pic ou surchauffe : c'est le point de saturation ou point de retournement entre la phase
d'expansion et la phase de récession. Le pic est atteint lorsque la croissance économique est à son
maximum. Les prix atteignent leur niveau le plus élevé, et les consommateurs essayent de
restructurer leurs budgets.
- La contraction (récession ou dépression) : les prix étant très élevés, la demande des biens et des
services commence à diminuer rapidement. Les producteurs ne réagissant de manière instantanée
aux modifications de la demande, continuent de produire créant un excès d'offre sur le marché, les
prix tendent alors à diminuer et les entreprises réduisent leur production mettant ainsi des employés
au chômage. Toutes les variables économiques commencent à diminuer.0 les secteurs économiques
les moins solides disparaissent et la méfiance s'installe entre les acteurs économiques, notamment
sur le marché interbancaire om les banques ne se prêtent plus de liquidités entre-elles. Les
entreprises continuent d'adapter leur production à la consommation qui continue de baisser, et
aggravent le chômage.
- Le creux : l'activité économique va plonger jusqu’à atteindre un creux correspondant à un point de
retournement entre la phase de contraction et la phase de reprise.
- La reprise : Après le creux, l'économie entre dans la phase de reprise qui lui permet de sortir peu à
peu de la contraction. (b) Etablissez la différence entre le cycle Juglar, le cycle de Kuznets; et le
cycle de kondratiev [2,5 pts] Le cycle de Juglar (7-1l ans)
- Selon Juglar, les cycles économiques durent entre 7 et 11 ans. Les flux peuvent se réduire à des
simples variations des prix (cycles monétaires) ou être associées à des variations du m de production
et de l'emploi (cycles réels). Selon Juglar, ces crises sont dues aux dérèglements périodiques du
crédit et c'est pourquoi on parle de « cycles d'affaires » ou « crises commerciales ».
- Le cycle de kitchin (3 à 5 ans)
Durant les années 1920, le statisticien britannique Joseph Kitchin, distinguera les cycles majeurs
d'une série de 10 ans, et les cycles mineurs d'une durée de 3 ans en moyenne communément
appelées cycles de kitchin. Le cycle mineur serait dû à la politique des entreprises en matière de
variation des stocks Ces produits finis (stockage-déstockage). C'est pourquoi on parle aussi de «
5Page cycle des stocks ». On déstocke trop en période de crise, et on sur-stocke en période d'optimisme, ce
qui crée des cycles.
- Le cycle de Kuznets (15 à 25 ans
C'est un cycle lié à l'investissement infrastructurel. Simon Kuznets relie ce cycle à l'évolution
démographique, et en particulier, aux flux entrants et sortants de migrants et à l'intensité des
constructions causées par ces migrants. C'est pourquoi on l'appelle aussi « cycle les constructions »
ou « cycle démographique » ou « cycle d'investissement infrastructurels »
- Le cycle de kondratiev (45 à 60 Ans)
En 1925, le russe Nikolaï Kondratiev met en évidence des cycles plus longs pouvant durer plus de
50 ans. Ces cycles sont le résultat des innovations techno logiques et c'est pourquoi ils sont encore
appelés « cycles technologiques ». Fin de la correction

EXAMEN DE DE SECOND SEMESTRE 2018


DUREE 03 HEURES
Instruction : L’épreuve comporte (4 questions indépendantes). Il vous est demande de
répondre A UNE SEULE dans les sections A, B. et C et répondre AUX DEUX questions de
la section D.

SECTION A (4pts)

(Répondre à UNE SEULE question parmi les (deux questions ci-dessous)

Question 1 : La première appellation du terme économie était « économique »


(a) Donnez l'étymologie grecque de ce mot (1 pt).
(b) Donnez le nom et la nationalité du philosophe qui a employé ce terme pour la première fois ? (0,5
pt). (c) Selon Aristote, il faut faire une distinction entre « l’économique » et la « chrématistique ».
Comment Aristote définit-il la chrématistique et pourquoi la condamne-t-il (1 pt x 2).

Question 2 : Selon Karl Marx, I 'histoire de toute société a pour élément moteur la lutte des classes
qui se discutent la matière, et qui s'affrontent à travers les différents modes de production qui ont
existé.
(a) Quel mode de production Karl Marx a-t-il étudié dans son socialisme scientifique ?
(b) Présentez les deux principaux modes de production qui ont précédé le mode de production étudié
par Karl Marx. (1,5x 2)

SECTION B (4pts)

(Répondre à UNE SEULE question parmi les Lieux questions ci-dessous)


Question 3 :
(a) Après avoir clairement défini le mercantilisme et la physiocratie (0,5pt x 2),
(b) rappelez la divergence de de vue entre ces deux courants sur les points suivants,
(i) le rôle de l'Etat,
(ii) le rôle de l'agriculture, du commerce et d’l’industrie,
(iii) la propriété des biens (1pt x 3)
Question 4 : Selon le sociologue allemand Max Weber, ce qui fait fondement d'un système capitaliste,
c'est la recherche du profit. (a) Qu'appelle-t-on capitalisme commercial ? (I pt). (b) Pourquoi dit-on que
le capitalisme commercial est à la fois des grandes découvertes, et fille des réformes de l'église. (1,5 x
2)

SECTION C : (4 pts).

(Répondre à UNE SEULE question parmi les deux questions ci-dessous)


Question 7 : (a) Quelle est la différence fondamentale entre le socialisme scientifique et le socialisme
utopique ? (1 pt). (b) S=quel point ces deux courants de pensée se rejoignent-ils ? (1 pt). (c) Pour
5Page chacun de ces courants, donnez en deux auteurs. (0,5x 4 pts)
Question 8 : Karl Marx a développé une conception de l'histoire appelée matérialisme historique.
(a) Qu'est-ce que le matérialisme historique ? (1 pt). (b) Pourquoi dit-on que le matérialisme
historique est un héritage légué à Karl Marx par les auteurs suivants : Pierre-joseph Proudhon,
Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Ludwig Andreas Feuerbach ? (1pt x 3)

SECTION D : (8 pts)
(Répondre à AUX DEUX questions ci-dessous)
Question 5 : Selon certains auteurs classiques, la dynamique de l'accumulation du capital va conduire
l'économie vers un état stationnaire.
(a) Comment Karl Marx définit-il l'école classique ?
(b) Qu'appelle-t-on « état stationnaire » ? (0.5 pt) ;
(c) Rappelez la divergence de point de vue entre Adam Smith. David Ricardo et John Mill sur l'état
stationnaire (1pt x 3).
Question 6 : La théorie de la valeur dans la pensée économique classique (4 pts)

EXAMEN DE DE SECOND SEMESTRE 2018


ELEMENTS DE CORRECTION DUREE 03 HEURES
SECTION A (4 pts)
Question 1 :

(a) Le terme « économique » vient du grec « Oîkosnomos » composé lui-même de deux mots : «
Oîkos » qui veut dire maison ou domaine familial et « Nomos » qui veut dire loi ou règle (1 pt)
(b) Le terme a été utilisé pour la première fois par le philosophe grec Xénonh. (1 pt)
(c) Aristote définit la chrématistique comme l'art de s'enrichir et d -accumuler des richesses en
général, et l'argent en particulier (1 pt).
Pour Aristote, l'homme est par nature un « Animal politique » « zoon politikon » c'est-à-dire un être
social destiné à vivre dans une communauté. II doit s'insérer à la fois dans une petite communauté (la
famille), et dans une grande communauté (la cité). L'accumulation de la monnaie pour la monnaie est
donc condamnée car elle substitut l‘argent aux biens et déshumanise ceux qui s'y livrent. Pour satisfaire
les besoins des hommes. (1 pt)
Question 2.
(a) Karl Marx a étudié le mode de production capitaliste. (1 pt)
(b) Avant le mode de production capitaliste, on a eu le mode de production base sur l'esclavage et le
mode de production féodal.
L'esclavage est considéré comme une des conséquences de la révolution néolithique encore appelée
première division du travail ayant fait apparaître d'une part des sociétés d'agriculteurs, et d’autre part
des sociétés d'éleveurs. Du fait de cette division, le travail est devenu beaucoup plus individuel, et les
moyens de production jusque-là collectifs, sont devenus privés. Les familles qui ont le plus accentué la
division du travail, ont pu accumuler d'importantes richesses, faisant ainsi tomber le reste de la
production sous leur dépendance économique. Ces familles aristocrates se sont accaparées le pouvoir
et former de grands empires. Le désir de maintenir la grande majorité de la production sa dépendance,
a amené la classe aristocratique à assujettir les travailleurs, et à les réduire en esclavage. L'esclavage
est donc I institution qui régit la condition des non libres. L'esclavage est une personne juridiquement
assimilée à une lignée à la fois homme et marchandises, et ses conditions de travail sont très pénibles
surtout en milieu rural. Suite réputés d'esclaves, ce mode sera adouci, et un nouveau mode de
production verra le jour : le mode de production féodal tonde sur le servage (1,5 pt)

Féodalité vient du latin qui signifie « fief ». C'est un système politique. Économique et social qui a
atteint son apogée en Europe entre le 10è et le 13e siècle. Il est fondé sur des liens privés de
dépendance entre un 'suzerain) et un vassal sur un territoire appelé fief. Cette politique est le résultat de
l'invasion de I 'empire romain par les barbares. Pour faire à cette invasion, le roi suzerain a concédé des
propriétés territoriales (les fiefs) à des seigneurs leurs investis chacun d'un pouvoir souverain sur son
propre fief Cette vassalité va entrainer une amélioration de la condition de l'esclave puisque du fait de
cette vassalité, l'esclave cessera d'être considéré comme une simple chose, mais plutôt comme tille
personne liée par un contrat à une autre personne. L'esclavage sera donc remplacé par un autre système
5Page appelé Les travailleurs serfs doivent résider et travailler dans un endroit, cultiver la terre propriété de
leur seigneur, lequel peut être un noble, un dignitaire pour nourrir sa propre famille et subvenir à ses
besoins. Le self n’appartient donc pas au seigneur, mais est attaché à son fief dont le propriétaire
ultime est le suzerain le plus haut dans la chaine de la vassalité.
(a) Mercantilisme vient de l’italien « mercante » c’est une doctrine économique qui considère sur
l'or dont la collecte doit être assurée par l'Etat au moyen de des marchands. Et en favorisant l’essor
industriel et commercial de la nation. (0,5 pt)
(b) La différence entre le mercantilisme et la physiocratie
i) S'agissant du rôle de l'Etat les mercantilistes sont partisans d'un état interventionniste c'est-à-
dire, un état qui agit activement dans l'activité économique pour favoriser l'entrée de métaux précieux
sur le territoire et en limiter la sortie ; par contre les aristocrates sont partisans du laisser-faire comme
le montre la fameuse formule de Vincent de Gournay (laissez faire les Hommes, laissez passer les
marchandises ». (1 pt)
(ii) S'agissant du rôle de l’agriculture, du commerce et de l'industrie, on note que pour les
mercantilistes, les (commerçants et les Industriels de la classe productives puisque ce sont eux qui
permettent l'entrée des métaux précieux sur le territoire rencontre, chez les physiocrates, et notamment
pour leur chef de file François Quesnay, seule la terre est vénérablement productive et créatrice de
richesse, car elle restitue aux hommes une matière plus abondante qu'elle ne reçoit d'eux. La terre est
donc « sacrée », la seule classe productive est donc la classe des agriculteurs. Au contraire, les
commerçants et les artisans, qui transforment la matière à eux fournie par les agriculteurs, constituent
des classes « stériles ». (1 pt)
(iii) S'agissant du régime de la propriété, pour les physiocrates, la propriété doit être privée. La
propriété foncière et partant, la propriété tout court, serait « le moyen par lequel nous sommes destinés,
comme cause seconde, à perpétuer la grande œuvre d la consommation et à coopérer aux vues de son
auteur ». Troubler la jouissance des propriétaires fonciers deviendrait « un crime de lèse-majesté
divine et humaine ». Mais pour les mercantilistes la richesse d'un Etat est confondue à celle du prince.
Les citoyens doivent donc travailler pour enrichir les caisses de I
‘Etat comme le disait machiavel : « dans une société bien organisée, l'Etat doit être riche et les
citoyens pauvres ».
Questions 4 :
(a) Dans son ouvrage Ethique protestante et l'esprit du capitalisme paru en 1904, le sociologue
allemand Marx Weber fait de la recherche du profit, le fondement d'un système capitaliste. Le profit a
été légitimé à l'époque de la renaissance et était essentiellement basé sur les activités commerciales.
C'est pourquoi la première forme de capitalisme a été qualifiée de capitalisme commercial. Le
capitalisme commercial peut donc être défini comme un système dans lequel la gestion et les profits de
la production sont entre les mains d’un petit nombre de commerçants. Distincts de la masse de
travailleurs. (1pt)
(b) Le capitalisme commercial est à la fois fille des grandes découvertes et fille des réformes de
l'église 'parée que ces deux phénomènes ont d'une part favorisé l'expansion et le développement du
commerce, et : d'autre part, contribué à la légitimation du profit.
L'influence des grandes découvertes. La volonté de prendre le large et de s'engager en haute mer a été
facilitée par un certain nombre de découvertes (boussole, gouvernail, rose des vents, caravelle)
permettant d'entreprendre avec moins de risque, ce que de nombreux explorateurs ont essayé de faire
dans' l'antiquité. Ces découvertes ont permis à Bartolomeo Dias et à Vasco de Gama d'établir une
liaison maritime avec l'Inde en navigant autour de l'Afrique. C'est également en utilisant ces nouveaux
outils que le navigateur italien Christophe Colomb, s’appuyant sur les travaux de la rotondité de la
terre (Nicolas Copernic, Kepler, Galileo Galilei), a pu découvrir l'Amérique, continent riche en
métaux précieux. Toutes ces découvertes ont considérablement accru le commerce maritime entre les
différents continents et favorisé l'afflux des métaux précieux en Europe. (1,5 pt)

L'influence des réformes de l'église. Les réformes de l'église, notamment la réforme protestante initiée
par Martin Luther et poursuivie, par Jean Calvin, ont joué un rôle important dans l'acceptation de
l'enrichissement des individus et la légitimation du profit. C'est pour cette raison que Marx Weber dira
6Page que « le capitalisme trouve son impulsion dans le calvinisme ». Pour Calvin, Dieu a de toute éternité,
destiné certains hommes au salut, et condamner les autres à l’enfer. C’est le dogme du double décret
ou dogme de la prédestination. Seuls les élus mourront. Avoir du succès dans leurs activités. Pour
s'assurer de leur statut d'élu, les calvinistes vont transformer leur vie en une recherche méthodique de
la création des richesses dans le cadre de leur profession. La théorie de l'humanisme développée par
Erasme de Rotterdam a également joué un rôle important dans la légitimation du profit. L'humanisme
place l'homme et non plus Dieu, au centre des préoccupations. A une religion basée sur un ritualisme
sans âme et des obligations comme la messe du dimanche, Erasme propose une religion dans laquelle
l'homme s'adresse directement à Dieu. (1,5 pt)

SECTION C : (4 pts)

Questions 5 :
(a) La différence fondamentale entre le socialisme scientifique et le socialisme utopique est que le
socialisme utopique pense qu'il faut provoquer l'avènement de la société meilleure, mais pas par la
violence, mais plutôt grâce à un homme providentiel qui va réussir à convaincre les élites à la fois de la
nécessité du changement, et du caractère inéluctable de ce changement, (0,5 pt) ; tandis que le
socialisme scientifique s'appuie sur la lutte des classes qui se discutent la matière et soutient que la
société nouvelle s'installera par une révolte des ouvriers (prolétaires) qui renversera la bourgeoisie
(capitaliste). (0,5 pt)
(b) Les socialistes utopiques et les socialistes scientifiques se rejoignent en ce sens qu'ils sont tous
persuadés qu'une société meilleure, plus juste et plus égalitaire, va inéluctablement arriver. (1 pt)
(c) Les utopistes : Saint Simon (de son vrai nom Claude-Henry de Rouvroy) ; François Marie
Charles Fourier ; Robert Owen. Les socialistes scientifiques : Karl Marx, Friedrich Engels (0,5pt x
4)

Question 6 :
(a) Le matérialisme historique est une conception de l'histoire selon laquelle l'histoire a pour élément
moteur la lutte des classes qui se discutent la matière à travers les différents modes de production qui
sont apparus ou qui vont apparaître dans le futur. (1pt)
(b) Pour développer sa conception matérialiste de l'histoire, Karl Marx s'est inspiré de tous ces
auteurs.
II a emprunté les idées révolutionnaires de Pierre-Joseph Proudhon chef de file de l'anarchisme, et
premier auteur à utiliser le terme de socialisme scientifique (1 pt). Il a emprunté la dialectique de
George Wilhelm Friedrich Hegel qui est une méthode de raisonnement qui consiste à analyser une
réalité, en mettant en évidence la contradiction de celle-ci et à la recherche à dépasser (1 pt). Enfin,
Karl Marx a emprunté à Ludwig Andreas Feuerbach. Les idées du matérialisme, conception
philosophique qui soutient que la seule chose pouvant être considérée comme existante est la matière,
et que fondamentalement, toute chose est constituée de matière et que tout phénomène est le résultat
d'interactions de la matière (1 pt).
SECTION D : (8,5 pts)
Question 7 :
(a) Selon Karl Marx, l'école classique désigne l'ensemble des auteurs ont adhéré à la théorie de la valeur
travail. (0,5 Pt)
(b) L'état stationnaire est défini comme un niveau de la richesse nationale qui, s’il est atteint, entraine une
stagnation totale de la société. L'état stationnaire se caractérise par le fait que la population et le stock
de capital de l'économie croissent à un même taux constant. (0,5 pt)
(c) Pour Adam SMITH, l'état stationnaire est redoutable mais lointain . Il n’arrivera pas dans un futur
proche. La rente étant un prix de monopole, elle ne viendra pas rapidement réduire le profit qui est la
principale justification de l'accumulation du capital.
A mesure qu'une nation devient riche, les besoins en main d'œuvre s'accroissent de même que les
salaires. La hausse des salaires va permettre de diminuer la mortalité des enfants et d'accroitre à terme
la main d'œuvre disponible, ce qui va provoquer une baisse des salaires à leur niveau de subsistance,
entrainant ainsi une augmentation du taux de profit, de l'épargne et de l'accumulation du capital. L'état
stationnaire sera donc repoussé par l'augmentation de la population. II sera seulement retardé par
l'amélioration des méthodes de production qui permettent la division du travail et la spécialisation, de
6
Page travail. (1 pt)

- Pour David Ricardo, l'état stationnaire peut survenir plus rapidement que ne le pensait Adam Smith.
Cela est dû au fait que contrairement à ce que pensait Adam Smith, la rente n'est pas un prix de
monopole, mais a plutôt un caractère différentiel. Elle dépend du coût production la terre là moins
fertile. Avec l'accumulation du capital, on aura une augmentation des salaires qui va permettre parents
de diminuer la mortalité de leurs enfants, la population va s'accroître, terres moins fertiles seront mises
en exploitation, ce qui va accroitre le coût de production et la rente. L'augmentation des salaires et de la
rente vont entrainer une baisse des taux de profits qui vont diminuer progressivement pour s'annuler
ensuite, et l'on aura atteint l'état stationnaire. (1 pt)
- Pour James Stuart Mill. L’état stationnaire est inévitable, certain et désirable . Tout comme Ricardo,
Mill pense que l'état stationnaire n'est pas si loin dans le futur Mais contrairement à Ricardo et à Smith,
Mill avait une vision beaucoup plus optimiste de l'état stationnaire à qui il attribuait beaucoup de
qualités. Selon lui, l'état stationnaire est inévitable parce que l’accumulation entrainera une baisse du
taux de profit qui diminuera les opportunités d'investissement, et compromettra accumulation future. II
est nécessaire pt 'ce l'humanité devra apprendre comment réduire sa taille et son niveau de
consommation dans les limites définies pc la nature et par les opportunités d'emploi. Enfin, l'état
stationnaire est désirable parce qu'il facilitera l'introduction des mesures de redistribution du revenu,
créera plus d'égalités, et mettra fin à la lutte impitoyable de l'homme pour l'avoir. (1 pt)

Question 8 : La théorie de la valeur dans la pensée économique classique (4 pts)

- Karl Marx définit l'école classique en la théorie de la valeur travail. Mars tous les auteurs qu'on
qualifie de classique n'ont pas adopté une telle démarche (théorie la valeur dans l'analyse classique met
donc en évidence d'une part ceux qui fondent la valeur des biens et d’autre part ceux qui la fondent sur
l'utilité. (1 pt)
1. La théorie de la valeur travail- commencé

- La théorie de la -commandé d'Adam Smith. Pour Adam Smith, la richesse que possède un individu est
un droit de commandement sur le travail ou sur le produit de ce travail. Un homme sera riche ou
pauvre selon la quantité de travail qu'il peut acheter ou commander. Ainsi, à valeur réelle d'une
marchandise pour celui qui la possède est la capacité qu'elle lui confère de rejeter sur autrui le travail.
La valeur réelle qu’une marchandise pour celui qui veut l'acquérir est égale au temps de travail qu'il
doit effectuer, nono pour la produire, mais pour l'acheter. La valeur d'échange d'une marchandise est
donc la quantité de travail qu'elle peut commander. (1 pt)
- - La théorie de la valeur travail-incorporé de David Ricardo. Ricardo va s'éloigner d'Adam Smith qui
soutenait que la valeur d'une marchandise se mesurait par la quantité de travail qu'elle pouvait
commander pour développer une théorie de la valeur-travail incorporé c'est-il dire que la valeur d'un
bien est égale à la quantité, de travail direct et indirect nécessaire à sa fabrication. Autrement dit, la
valeur d'échange d'un bien dépend du coût de production de ce bien. C'est cette théorie de la valeur qui
sera reprise par Karl Marx (1 pt)

2. La théorie de la valeur-utilité
Adam Smith avait déjà introduit la distinction entre la valeur d'échange et la valeur d'usage dans
l'explication du paradoxe d'eau et du diamant. La valeur d'usage est définie comme l'utilité que
procure un objet particulier. Jean Baptiste Say va quant à lui rejeter cette opposition entre valeur
d'usage et valeur d'échange en soutenant ce qui fait que les choses soient demandées c'est leur
utilité. Une chose a de la valeur que l'utilité qu'elle procure la rend désirable et porte les hommes à
faire des sacrifices pour se la faire procurer. C'est donc l'utilité qui fait le fondement de la valeur des
choses. C'est cette théorie de la valeur-utilité qui sera reprise dans les années 1970.

Fin
6Page
FIN de
DE l’Epis
« Lire c’est comme manger et boire, car l’esprit qui ne lit pas maigrit comme un corps
qui ne mange, ni ne boit » Victor Hugo

LA ode
2:
SAI HFE

SAISON 2 :

GESTION &
PROGRAMMATION
:
11 Crédits
Episode 1 : Introduction à la
programmation informatique (04
Crédits)
Episode 2 : Introduction à la théorie des
organisations (03 Crédits)
Episode 2 : Introduction à
l’Entrepreneuriat (04 Crédits)

6Page

Episode 1 :
INTRODUCTION A LA
PROGRAMMATION
INFORMATIQUE (04 Crédits)
CO
URS SOMMAIRE

Chapitre 1 : INTRODUCTION GENERALE

Chapitre 2 : LE MATERIEL

Chapitre 3 : LE LOGICIEL

Chapitre 4 : LA REPRESENTATION DE L’INFORMATON - CODIFICATION

Chapitre 5 : LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA

COMMUNICATION

Chapitre 6 : L’ENTREPRISE ET LE COMMERCE ELECTRONIQUE

Chapitre 7 : INTRODUCTION A LA PROGRAMMATION

6Page

Chapitre 1 : INTRODUCTION GENERALE


1) Donner la définition des mots suivants : Informatique, Ordinateur, et Information
L’Informatique est la science du traitement automatique et rationnel de l’information par
l’exécution de programmes informatiques par des machines : des systèmes embarqués, des
ordinateurs, des robots, etc.
Un ordinateur est un dispositif électronique programmable de traitement de l'information.
L’information : est un ensemble de données pouvant être traitées par un système
informatique.

2) pourquoi dit-on que l’informatique est une science ?

L’informatique utilise des machines (ordinateurs, robots…) Pour traite automatiquement de


l’information. On conclut que l’informatique est une science par le fait qu’un objet conçu par des
hommes, un artefact, peuvent avoir des comportements imprévisibles et donc observables par un
observateur externe qui voudrait comprendre cet objet. Un informaticien définit des modèles et fait
des expériences pour valider ses modèles.

2) Le mot Informatique découle de l’association de deux mots. Citez et définissez-les.

Le terme « informatique » vient de la contraction des mots « information » et « automatique ».


 Automatique: propre à fonctionner ou à opérer sans une intervention active de
l'homme.
 Information : ensemble de données pouvant être traité par un système informatique.
4) Donner les auteurs et les dates d’invention des mots Informatiques et Ordinateur.

Le mot informatique a été proposé en 1962 par Philippe Dreyfus et accepté par l’Académie
française en1966. Le mot Ordinateur a été proposé par Jacques Perret en 1954

5) Il existe plusieurs termes anglais pour désigner Informatique. Citer les

- Computer science;
- Electronic data processing;
- Computing.
 - Digital literacy
 - Media education
6) quel était le nom secret de l’E.N.I.A.C. ?

l’E.N.I.A.C. avait un nom secret qui est ‘’projet px’’

7) Quelles sont les caractéristiques de l’E.N.I.A.C. ?

- Pesait 30 tonnes ;
- Comprenait 18 000 tubes ;
- 6000 commutateurs ;
- 7000 résistances ;
- Il fallait 150 personnes pour le faire fonctionner.

8) Que signifient les sigles suivants : E.N.I.A.C, I.B.M., UNIVAC

6Page -E.N.I.A.C: Electronic Numerical Integrator and Automatic Calculators


-I.B.M: International Business Machine.
- UNIVAC : Universal automatic computer.

9) Citer dans un tableau par ordre chronologique les inventions ayant contribué à créer le
premier Ordinateur.
AUTEURS ANNEES INVENTIONS
NAPIER 1580 Met en œuvre les logarithmes
OUGTHRED 1632 Crée la règle de calcul
PASCAL 1642 Crée la première machine à calculer
MORELAND 1666 Met en œuvre la multiplication par addition successive
HAHN 1770 Crée la machine à 4 opérations : X, +, et -
DEFOREST 1906 Industrialise les tubes à vides
EALES JORDAN 1909 Crée la bascule électronique

10) pourquoi dit-on que l’informatique est d’essence militaire ?

Plusieurs chercheurs dont John Von Neumann vont travailler au côté de l’armé pour mettre au point
des machines qui seront des modèles réduit du cerveau humain permettant de résoudre des problèmes
abstraits nécessitant la manipulation d’un grand nombre de données. L’informatique est alors considéré
comme étant d’essence militaire.

11) citer les trois grandes lignes de pensées dans l’histoire de l’informatique

LIGNES DE INVENTIONS
PENSEES
Les automates Les automates, les horloges astronomiques, les machines militaires dès le
12ème siècle.
Les machines à -La Pascaline de Pascal, 17ème siècle. Pascal invente la Pascaline,
calculer première machine à calculer
(Addition et soustraction seulement), pour les calculs de son père.
-La machine multiplicatrice de Leibniz, 17ème siècle. Leibniz améliore la
machine de Pascal pour avoir
les quatre opérations de base (+,-,*, /).
Les machines -Le métier à tisser de Jacquard, 1752-1834
programmables Début de commercialisation des machines mécaniques scientifiques (usage
militaire en général).
-BABAGE invente la première machine analytique programmable.

12) citer dans un tableau les différentes générations d’ordinateurs en précisant pour
chaque génération les années, les caractéristiques et des exemples d’ordinateurs

GENERATIONS ANNEES CARACTERISTISQUES EXEMPLES


PREMIERE De 1945 à 1954 Les ordinateurs utilisent les tubes à vides
GENERATION : Ils font
(informatique Uniquement les calculs -UNIVAC
scientifique et militaire) Sont très fragiles -IBM 700
Les grandes nations seules possèdent
l’outil informatique
DEUXIEME De 1955 à 1965 Les ordinateurs utilisent les transistors.
GENERATION Ils sont fiables.
(naissance de Le langage FORTRAN règne en maitre -CDC 6600
l’informatique de incontesté. -IBM 1401
6Page gestion) Les nations riches et les très grandes
entreprises accèdent à l’outil
informatique.
TROISIEME De 1966 à 1973 Les ordinateurs utilisent les circuits
GENERATION intégrés
(Naissance du circuit Grande Capacité de mémoires
intégré) Utilisent les systèmes d’exploitation
Les ordinateurs occupent moins de -IRIS 80
volume, moins d’électricité et sont plus -IBM 370
rapide
Les PME et PMI de tous les pays peuvent
se procurer l’outil informatique.
QUATRIEME De 1974 à nos Ce sont des micro-ordinateurs -
GENERATION jours Les ordinateurs utilisent la
(Naissance de la Technologie de type LSI (Large Scale
microinformatique) Integrator) et VLSI (Very Large Scale
Integrator) c.-à-d. très grande capacité
d’intégration
Utilisent des logiciels conviviaux.
Steve jobs (APPLE) invente un
nouveau concept en recopiant et en
commercialisant les idées de Xerox
Parc à travers le Macintosh.

Un individu peut actuellement acheter


son micro-ordinateur dans un
supermarché.

13) quels sont les domaines d’utilisation des ordinateurs ?


Actuellement l’informatique intervient dans tous les secteurs d’activité de la vie quotidienne :

- Démontrer un théorème (mathématique) ;


- Faire jouer aux échecs (intelligence artificielle)
- Dépouiller un sondage (économie) ;
- Gérer un robot industriel (atelier)
- Facturation de produits (entreprise) ;
- Traduire un texte (linguistique)
- Imagerie médicale (médecine) ;
- Formation à distance (éducation)
- Internet (grand public) ...etc.
DOMAINES UTILISATION
Informatique de Gestion des données à savoir le traitement en masse de grandes quantités
6Page gestion d’informations (paie, comptabilité, la gestion des stocks, gestion
commerciale, gestion du
personnel…)
L’informatique Consiste à aider les ingénieurs de conception dans les domaines de
scientifique l’ingénierie industrielle à concevoir et à dimensionner les équipements à
l’aide des programmes (calcul réacteurs, avion, automobile…)
L’informatique Consiste à définir les logiciels destinés à être embarqués dans les
embarquée dispositifs matériels autonomes mais interagissant avec leur
environnement physique. (Téléphones portables, carte à puces, machine à
laver …)
L’ingénierie des Il s’agit d’une large forme d’ingénierie qui consiste à gérer des processus
connaissances d’innovations dans tous les domaines et selon les modèles assez différents
de ceux employés en informatique de gestion.
Autres Jeux, simulation, traitement des images, documentation, …

14) dans un ordre d’importance croissante, distinguer les différents types de personnels
informatiques :

DOMAINES UTILISATION
PERSONNEL D’EXPLOITATION Le programmeur, l’analyste, l’analyste programmeur,
l’ingénieur informaticien
Personnel DE DEVELOPPEMENT : il Agent de saisie, l’opérateur sur ordinateur, le pupitreur, le
s’agit de ceux qui participent à la chef d’exploitation, l’ingénieur système, l’ingénieur
performance de l’ordinateur réseau.
PERSONNEL DE MAINTENANCE L’inspecteur logiciel (informaticien),
L’inspecteur matériel (électronicien)
LES AUTRES Les constructeurs, les sociétés de services.

Chapitre 2 : LE MATERIEL INFORMATIQUE


I- L’ORDINATEUR ET SES PERIPHERIQUES :

1) Schéma d’un ordinateur plus les périphériques

 Une unité d'entrée (=input device) nous permet d'introduire des instructions et des données.
Le clavier en est un exemple.
 L’unité centrale (CPU = Central Processing Unit) traite ce qui a été introduit.
 Une unité de sortie (=output device) nous transmet les résultats. Un écran ou une imprimante
sont de telles unités.
Rien de très palpitant à première vue ! Mais tout l'intérêt de l’ordinateur réside dans
Trois de ses caractéristiques, à savoir :
6Page •􀀂sa capacité d'emmagasiner une grande quantité d'informations,
•􀀂sa rapidité de traitement,
•􀀂sa capacité d'assimiler un programme qui contrôle son propre fonctionnement.

- La souris : permet de démarrer rapidement les commandes d’une application en cliquant sur
l’icône de cette dernière.
- Le scanner : numérise les images. Il existe les scanners noir sur blanc et les scanner couleurs.
- Le microphone : permet d’entrer les sons, de la musique et des paroles.
- Lecteur CD ROM/DVD : lire les infos stockées sur un CD et sur un DVD

3) Comment appelle-t-on les organes qui permettent de sortir les informations dans
l’ordinateur ?
Ce sont les périphériques de sorties. Ce sont :
- L’écran ou moniteur : affiche les données traitées par l’ordinateurs et permet ainsi à
l’utilisateur de communiquer avec l’ordinateur. Il existe plusieurs modes d’affichages (le
mode le plus utilisé est le mode SVGA (Super Video Graphic Array).
C’est un mode Graphic de 600 x 800 pixels et 256 couleurs)
- Les hauts parleurs : permet de suivre les sons venant de l’ordinateur

- L’imprimante : fournir une copie sur papier de l’information contenu dans l’ordinateur.
(Type d’imprimantes : imprimante à jet d’encre utilisée pour l’impression couleur, l’imprimante
laser utilisé pour l’impression des documents volumineux, l’imprimante matricielle utilisé pour
l’impression des bulletins, des factures …
4) Les unités d’entrées-sorties permettent à la fois d’entrer et de sortir les informations dans
l’ordinateur. Ce sont :

- Le modem : permet de se connecter sur internet. Dans modem nous avons deux mots à savoir
modulation et démodulation.
La modulation est la transformation d’un signal numérique en un signal analogique.
La démodulation est l’inverse.
- Le lecteur de disquette : lit et enregistre les informations sur une disquette.
- Lecteur de bande magnétique : lit et enregistre les informations sur une bande magnétique.
- Le lecteur de CD/DVD RW (Read and Write) : permet de modifier plusieurs fois les données
enregistrées sur un CD/DVD RW.
- Clé USB ou mémoire flash : permet de lire ou enregistré les données sur une mémoire flash.
- Le disque dur : permet de lire ou écrire les informations contenues dans la machine.
5) Quelle est la différence entre la ROM et la RAM ?
La ROM est une mémoire Morte et n’est pas effaçable .elle n’est pas volatile. Alors que la RAM
est une mémoire vive et est effaçable. Elle est volatile c.-à-d. perd les informations en absence du
courant.
6) Définir « Mémoire » et donner l’unité de mesure de la capacité de la mémoire.

 La mémoire est un dispositif électronique capable d’enregistrer les informations, de les


conserver et de les restitués à la demande.
 La capacité de la mémoire se mesure en « OCTET »
 1 OCTET est un ensemble de 8 positions binaires.
 Les autres unités de mesure de capacité sont :

- LE KILO OCTET : 𝟏𝑲𝑶=𝟐𝟏𝟎𝑶𝑪𝑻𝑬𝑻𝑺=𝟏𝟎𝟐𝟒𝑶𝑪𝑻𝑬𝑻𝑺


- LE MEGA OCTET : 𝟏𝑴𝑶=𝟐𝟏𝟎𝑲𝑶=𝟏𝟎𝟐𝟒𝑲𝑶
- LE GIGA OCTET : 𝟏𝑮𝑶=𝟐𝟏𝟎𝑴𝑶=𝟏𝟎𝟐𝟒𝑴𝑶
- LE TERA OCTET : 𝟏𝑻𝑶=𝟐𝟏𝟎𝑮𝑶=𝟏𝟎𝟐𝟒𝑮𝑶

6Page II-
7)
LIAISON ENTRE LES PERIPHERIQUES ET L’ORDINATEUR

La liaison électronique entre les différents composants d’un ordinateur s’appelle BUS. C’est une
voie en parallèle qui permet le transfert des mots binaires.
On distingue :
- Le BUS ISA (Industrie Standard Architecture) est le BUS le plus ancien et le plus lent ;
- Le BUS PCI (Peripheral Component InterConnect) est le BUS relativement complexe qu’on
retrouve dans les PC actuels.
- Le BUS AGP (Accelerate Graphic Port) a été conçu pour échanger les données à très haut
débit entre la mémoire principale et une carte vidéo.
Dans le fonctionnement général des BUS, on distingue 3 types :
 Le BUS des données : c’est par ce BUS que transite les données.il est bidirectionnel.
 Le BUS d’adresse : sert à mettre en activité un circuit (une mémoire ou une interface).il est
unidirectionnel car seul le microprocesseur est capable d’émettre une adresse.
 Le Bus des commandes : c’est par ce BUS que transite les commandes.il est unidirectionnel.
8) Quel est le but de la codification ?
La codification a pour but :
- Identifier facilement un objet ou un individu
- Normaliser, préciser, structurer la construction de cet objet.
- Condenser l’information pour réaliser des gains de places et de temps.
9) Les types de codifications
 Code décimal : comporte les chiffres de 0 à 9
 Code binaire : dans ce code tous est représenté par des « 0 » et « 1 »
 Code hexadécimal : comporte les chiffres de 0 à 9 et les lettre de A à F
Chapitre 3 : LE LOGICIEL INFORMATIQUE
1- Quel est l’objectif d’un système informatique ?
L’objectif d’un système informatique est d’automatiser le traitement des informations.
2- Un système informatique est constitué de deux entrées. Citez-les.
- Le matériel ou hardware
- Et le logiciel ou software.
3- Quel est l’objectif du logiciel ?
L’objectif du logiciel est d’offrir aux utilisateurs des fonctionnalités adaptées à leur besoin.
4- Citez les différents types de logiciels.
Traditionnellement on distingue 2 types de logiciels :
LES LOGICIEL D’EXPLOTATIONS ou SYSTEMES D’EXPLOITATION
 LES LOGICIELS D’APPLICATIONS
On distingue également :
- les logiciels propriétaires ou logiciels payants fabriqués par des sociétés de logiciel et vendus aux
utilisateurs lors de l’achat d’un ordinateur,
- les logiciel graticiel ou freeware
- les logiciels libres.
5- Les logiciels d’exploitations ont deux objectifs majeurs. Citez-les.

Les objectifs des logiciels d’exploitation sont :


 Transformer la machine en un matériel utilisable c.-à-d. fournir les outils adaptés au besoin
des utilisateurs indépendants des caractéristiques physiques ;
 Optimiser l’utilisation des ressources matérielles et logicielles.

6- Citez les 4 fonctions d’un système d’exploitation.


 La gestion des processeurs ;
 La gestion de la mémoire ;
7Page  La gestion des fichiers ;
 La gestion des entrées-sorties

7- Définir : système préemptique, fichier, répertoire, Bits, DOS, octet.


Fichier : suite d’informations binaire.
Répertoire : objet informatique contenant les fichiers.
Bits : c’est la plus petite unité de mesure de l’information.
DOS : Disk Operating System. Système d’exploitation sur disque.
Octet : ensemble de 8 positions binaires.

8- On distingue plusieurs types de systèmes d’exploitation selon que ceux-ci sont capables de
gérer simultanément les informations d’une longueur de 16, 32 ou 64 bits.
Système Codage Mono Multiutilisa Mono Multitâche
utilisateur teur tâche
DOS 16 Bits x x Coopératif
WINDOW 3.1 16 Bits préemptif
x
WINDOW 95 32 Bits

WINDOW 32 Bits x x
M/200

9- Il existe deux catégories de logiciel d’application :


- Les logiciels de traitement de texte : ce sont les logiciels qui permettent de traiter les textes.
On distingue deux groupes (𝑐𝑒𝑢𝑥𝑑𝑒 25 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑡 80
𝑐𝑎𝑟𝑎𝑐𝑡è𝑟𝑒𝑠𝑒𝑡𝑐𝑒𝑢𝑥𝑒𝑛𝑚𝑜𝑑𝑒𝑊𝑌𝑆𝐼𝑊𝑌𝐺𝑤ℎ𝑎𝑡𝑦𝑜𝑢𝑠𝑒𝑒𝑖𝑠𝑤ℎ𝑎𝑡𝑦𝑜𝑢𝑔𝑒𝑡)
Examples: WORD de MICROSOFT, WORD PERFECT, SPRINT WRITE, WINWORD
- Les tableurs : un tableur est un programme informatique qui permet de créer des feuilles de
calculs électronique de les remplir, de les modifier et de les enregistrer.
Exemples : LOTUS 1,2 et 3 ; EXCEL ; QUATRO, MULTI-PLAN, BOEING…

Chapitre 4 : LA REPRESENTATION DE L’INFORMATION


Le microprocesseur et tous les autres composants qui l’entourent doivent traiter des nombres
usuels dans la représentation au moyen d’états électrique. Cette représentation est très complexe.
C’est la raison pour laquelle les ordinateurs travaillent sur des nombres binaires et utilisent
seulement les chiffres 1 « allumé » et 0 « éteindre ».

Dans le système binaire, deux chiffres (0 et 1) suffisent pour représenter un nombre. Il faut 8
chiffres (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6,7) pour exprimer un nombre dans le système à base 8.
Quant au système hexadécimal, il utilise 16 symboles : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A (dix), B (onze),
C (douze), D (treize), E (quatorze) et F (quinze).

Le nombre 2EF du système hexadécimal correspond au nombre


(2 × 162) + (14 × 161) + (15 × 160) = 751 dans le système décimal.

Pour transcrire un nombre n exprimé en base 10 en un nombre en base b, il suffit de diviser n par b,
puis de diviser ce quotient par b, puis le nouveau quotient obtenu par b, et ainsi de suite jusqu’à
obtention du quotient 0 (voir Division). Les restes successifs sont les chiffres de n exprimés en base
b.

Par exemple, pour exprimer 3 959 (base 10) en base 8, on écrit :


7Page
3959
494 8
7 8
6 61 8
7
5 0
7

On a donc : (3 959)10 = (7567)8. (La base est souvent écrite de cette manière, en indice.) Plus la
base est élevée, plus elle nécessite de symboles, mais moins il faut de chiffres pour exprimer un
nombre donné.

SYSTÈME BINAIRE
Le système binaire joue un rôle important en informatique. Les 20 premiers nombres de la
numération binaire sont 1, 10, 11, 100, 101, 110, 111, 1 000, 1 001, 1 010, 1 011, 1 100, 1 101, 1
110, 1 111, 10 000, 10 001, 10 010, 10 011, 10 100. Dans ce système, tout nombre peut s’exprimer
comme la somme de différentes puissances de deux.
Par exemple 10 101 101 représente (1 × 20) + (0 × 21) + (1 × 22) + (1 × 23) + (0 × 24) + (1 × 25)
+ (0 × 26) + (1 × 27) = 173.
Dans le système binaire, les opérations arithmétiques sont extrêmement simples.
Les règles de base sont les suivantes :
1 + 1 = 10, et1 × 1 = 1.
Le nombre 0 joue son rôle habituel d’élément neutre pour l’addition :(1 + 0 = 1)
Et d’élément absorbant pour la multiplication :
(1 × 0 = 0).
L’addition, la soustraction et la multiplication s’effectuent de la même manière que dans le
système décimal :
Comme deux chiffres (appelés bits en informatique) suffisent dans le système binaire, cette
numération est utilisée dans les ordinateurs, où tout nombre binaire peut, par exemple,
correspondre aux positions d’une série d’interrupteurs marche-arrêt (on-off).
La position marche (on) correspond à « 1 » et la position arrêt (off) à « 0 ».
On peut également utiliser des zones magnétisées sur une bande ou sur un disque magnétique pour
représenter des nombres binaires : une zone magnétisée correspond au chiffre 1 et son absence
indique le chiffre « 0 ». Dans les ordinateurs, des circuits logiques effectuent les différentes
opérations arithmétiques sur les nombres écrits dans le système binaire. La conversion des
nombres décimaux en nombres binaires destinés au traitement informatique s’effectue
électroniquement, tout comme celle des nombres binaires en nombres décimaux employés pour
exprimer le résultat en sortie.

Exemple de conversion et d'opération


CONVERSION :

7Page

Du système décimal au système binaire


1) Soit à convertir 814 en binaire par la méthode des soustractions successive des puissances
maximales de 2.

Puissances de 2 soustractions Code binaire Signification


2
9
512 814-512=302 1 Le courant passe
2
8
256 302-256=46 1 Le courant passe
2
7
128 46-128=46 0 Le courant ne passe pas
2
6
64 46-64=46 0 Le courant ne passe pas
2
5
32 46-32=14 1 Le courant passe
2
4
16 14-16=14 0 Le courant ne passe pas
2
3
8 14-8=6 1 Le courant passe
2
2
4 6-4=2 1 Le courant passe
2
1
2 2-2=0 1 Le courant passe
2
0
1 0-1=0 0

Résultat de la conversion : (814)10 = (1100101110)2

2) Soit à convertir 814 en binaire par la méthode des divisions successives par 2.
Principe : on effectue des divisions successivement par 2, on ne retient que la partie
entière comme quotient. Si la partie décimale existe, on retient ‘’1 ‘’et si la partie
décimale n’existe pas, on retient ‘’0’’

Résultat de la conversion : (814)10 = (1100101110)2

Du système (binaire, octal, hexadécimal) au système décimal

DU SYSTÈME HEXADÉCIMAL AU SYSTÈME (BINAIRE ET OCTAL)

7Page
Opérations
Soit Effectuez les opérations suivantes :
1- 111001010 + 110110011
2- 1101111101 – 111001010
3- 1101101*100
4- 110110100/1101101
1 1 0 11 11 1 0 1
−1 11 1 0 01 0 1 0
11110110011

1 11 0 0 10 1 0
+1 1 01 1 0 0 11
1 1 0 11 11 1 00

1 10 1 1 01
×1 0 0
0000000
0000000
1 10 1 1 01

Chapitre 5 : LES TECHNOLOGIES DE


L’INFORMATION ET DE LA COMMUN ICATION
1- Définir réseau informatique
Un réseau informatique est un ensemble d’ordinateur interconnecté qui permet aux utilisateurs de
partager les données et les équipements.
Ensemble de connexions entre ordinateurs et périphériques, un réseau informatique permet à ses
utilisateurs d'envoyer et de recevoir des informations de leur poste de travail. Le grand carré rouge, à
gauche, représente l'installation informatique d'une entreprise. Les communications entre chaque
poste de travail s'effectuent soit par câbles, soit par lignes téléphoniques grâce à des modems qui
convertissent les signaux analogiques en signaux numériques ou inversement. L'ensemble de ces
communications est contrôlé par des serveurs, ordinateurs chargés de partager les ressources des
postes de travail (par exemple, les imprimantes). La connexion principale au réseau est figurée par
la ligne rouge, les connexions locales par des lignes bleues.

7Page
2- Les types de réseaux
 Les réseaux locaux LAN (Local Area Network) qui se compose essentiellement des ordinateurs
situés dans une zone géographique comme un établissement, un immeuble…
 Les réseaux étendus WAN (Wide Area Network) qui se composent des ordinateurs situés dans
une vaste zone géographique comme une ville, un pays, un continent…
 Les réseaux métropolitains MAN Métropolitain Area Network qui sont des réseaux
intermédiaires entre les LAN et les WAN et couvre quelques dizaines de kilomètre
 Les réseaux personnels PAN (Personnal Area Network) utilisés pour connecter les
périphériques d’un ordinateur.

3- Classification des réseaux selon leurs tailles :

4- Quels sont les avantages des réseaux informatiques ?


 Possibilité de travailler à distance : en effet lors des déplacements, il est possible de se
connecter sur le réseau de votre lieu de service afin d’effectuer des traitements.
 Le partage des informations : il est possible de transmettre les documents, du courrier
électronique, des séquences, des sons …
 Le partage des équipements : les ordinateurs reliés à un réseau peuvent partagés les
imprimantes, le modem, le scanner, le disque dur…

5- Typologie des réseaux filaires :


 Topologie étoilés :

 Topologie maillée : Chaque ordinateur est relié à un autre

 Topologie linéaire : Les ordinateurs sont reliés à un seul câble

 Topologie arborescente :
7
Page
 Topologie en anneaux

6- Les réseaux informatiques sans fils


 Définition : ce sont des technologies permettant au processeur et autres appareils portables de
communiquer et accéder à internet.
 Type de réseaux sans fils : le BLUETOOTH, le WIFI, le WIMAX.
 Signification des sigles : PDA, WIFI, ADSL, WIMAX, GSM ; CDMA
PDA: Personal Digital Assistance.
WIFI: Wireless Fidelity.
ADSL: Asymmetric Digital Subscriber Line.
WIMAX: Word Wide Interoperability for Micro Wave Access.
GSM: Global System for Mobile communication.
CDMA : Code Division Multiple Access.

7- Quelles sont les différentes normes sur lesquelles s’appuient les réseaux de téléphone
mobile.
 La norme GSM (en Europe et plusieurs autres pays) : son point fort c’est l’itinérance quand on
échange le pays, on peut facilement se connecter
 La norme CDMA (aux USA et la grande partie de la CHINE) : cette norme est moins chère à
mettre en œuvre et utilise le spectre de façon plus efficace.
8- Génération de téléphone mobiles GSM

7Page
9- INTERNET : Définition et historique
Internet, réseau télématique international d’origine américaine. Constituant à ce jour le plus grand
réseau du monde, Internet est accessible aux professionnels comme aux particuliers.
Années 1960 par l’ARPA (Advanced Research Project Agency) pour le département américain de
la Défense. À l’origine, il s’agit d’un réseau coopératif d’ordinateurs permettant le partage de
données stockées sur des serveurs distants, ainsi que l’échange de messages électroniques (e-mails).
Réseau à usage militaire, Arpanet s’étend alors progressivement aux universités américaines dans
les années 1970, notamment l’université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l’université
Stanford à Palo Alto, avant d’être remplacé en 1990 par le réseau Internet, destiné dans un
premier temps à la recherche civile. En 1991, Tim Berners-Lee du CERN à Genève met au point
l’interface d’Internet appelée World Wide Web, qui permet d’ouvrir le réseau au grand public en
simplifiant les procédures de consultation des sites. En janvier 1992, l’Internet Society (ISOC) voit
le jour avec pour objectif de promouvoir et de coordonner les développements sur Internet.

10- Quelles sont les utilisations d’internet ?


 Le courrier électronique ou E-mail :c’est la fonction la plus utilisée sur internet et qui consiste à
envoyer les courriers électroniques à des connaissances.
 La recherche des informations : qui consiste à consulter des magazines, des documents
universitaire, des programmes de TV etc.
7Page  Le téléchargement des programmes informatique : il est à noter que des milliers de
programmes sont disponibles sur internet.
 Les divertissements : qui nous permettent d’accéder à l’actualité cinématographique, d’écouter
des génériques d’émission de TV et d’entretenir des discussions interactives avec des personnes
dans le monde.
 Les groupes de discussion : il existe des milliers de groupes de discussions sur les sujets tels que
l’économie, la musique, la gestion, la politique, la santé, le sport …
 Les achats en ligne ou e-commerce : sans quitter notre bureau ou domicile, il est possible de
commander des produits et des services sur internet sans se déplacer.
 Les e-technologies (e-gouvernement, e-banquing, e-médecine)

11- Nomenclature des sites et des emails


- L’URL d’un site se présente comme suit : www.organisation.domaine.
- Une adresse E-mail se présente comme suit : nom@organisation.domaine.
Le nom désigne le propriétaire de l’adresse E-mail.
L’organisation désigne la structure ou la société qui porte le site.
Le domaine représente un groupe de site en fonction des activités d’une part et des pays d’autres
parts.

12- Décrivez les adresses suivantes : www.google.fr, www.camnet.cm, rostandler2@gmail.com.


- www.google.fr : c’est l’agence de Yahoo basée en France.
- www.camnet.cm : c’est l’agence de camtel chargée de la connexion internet basé au Cameroun.
- rostandler2@gmail.com : c’est l’adresse E-mail de Rostandler hébergée par Google basé aux
états unis
13- Définir : Web, Site web, page web, navigateur web, moteur de recherche, annuaires.
Web : encore appelé 3W est la partie d’internet constituée de nombreux documents stockés dans des
ordinateurs dans le monde entier.
Site web: c’est un groupe de page web et chaque page comportant une adresse unique appelée URL
‘’ Uniform Ressources Locator ‘’
Page web : c’est un document sur le web qui peut contenir des fichiers de texte, du son, des images
et de la vidéo.
Navigateur web : c’est un programme qui permet de se connecter sur internet et d’explorer les pages
web.
Moteur de recherche: c’est un logiciel de recherche sur le réseau Internet, destiné à localiser les
sites ou pages Web contenant l’information relative aux mots-clés de la requête de l’utilisateur.
14- Quel est le principe d’un moteur de recherche ?
L’internaute indique un à plusieurs mots clés ;
Le moteur de recherche fouille dans sa base de données les sites qui correspondent aux mots
clés.
Une liste de sites s’affiche à chaque nom de site « lien ».il suffit de cliquer sur l’un de ces
noms pour visiter le site correspondant.
15- Citer quelques exemples de navigateurs web.
- Internet explorer
- Mozilla Firefox
- Netscape
7Page - Google chrome
- UC Browser
- Opéra.
16- Que signifie le sigle HTML ?
C’est langage de marquage hypertexte (HyperText Markup Language en anglais), constituant le
langage de base du Web (World Wide Web).
17- Les moteurs de recherche purs
Ils ne tiennent pas compte de la notion de site, ils analysent toutes les pages d’un site ; les indexe et
leur référence dans leur base. Comme toutes pages d’un site sont indexées, le volume d’information
est énorme.
Quelques moteurs de recherche purs :
- Google (WWW. Google.Com)
- Alta vista (WWW. Alta vista.Com)
- Hot Bot (WWW. Hot Bot.Com)
- Lycos (WWW. Lycos.Com)

18- Les annuaires


Le principe des annuaires est quelque peu différent, il ne référence pas les pages, mais les sites. Ces
sites sont généralement classés par catégorie ; lorsqu’on consulte un annuaire, on a 2 possibilités :
- Faire une recherche par mots clés
- Parcourir le menu des catégories
En effet, le nombre de site présents dans les annuaires est nettement inférieur à celui présent dans les
moteurs de recherches purs.
Quelques annuaires: Yahoo (WWW. Yahoo.Com); Nomade (WWW. Nomade.Fr)

19- Moteurs spécialisés


Nous avons vu les moteurs assez généraux, si l’internaute voudrait obtenir les informations sur un
domaine précis, il peut dans ce cas choisir un moteur de recherche spécialisé. Ceci évitera d’être
encombré par une multitude de sites qui n’ont pas nécessairement des informations pertinentes.

Quelques moteurs spécialisés :

7Page 20- Le courrier électronique


1- Présentation
Le courrier électronique est l’outil le plus rependu sur internet. Le nom e-mail est resté dans le
langage, mais dans certaine littérature, vous trouverez le mot mail. L’avantage du courrier
électronique sur le téléphone ou sur le fax est considérable.
En effet, il permet de joindre un correspondant avec des informations écrites tout comme le fax,
mais qui peuvent être recopiées dans un document en mode texte. Par rapport au téléphone, le
courrier électronique permet d’aller droit à l’essentiel évitant les aléas de répondeur et permettant de
laisser des traces écrites. En outre, il est possible de joindre son correspondant quelques soit le pays
dans lequel il se trouve.
2- Les adresses
nom@.organisation. Domaine
3- Envoi et réception de courrier
a) L’entête:
Quelque soit le logiciel de courrier qu’on utilise, il est toujours possible de visualiser les champs
suivants :
X- Sender: ingatchen@yahoo.fr
Date: Saturday 07 June 2014
To : fookagne@gmail.cm
Subject : Séminaire oracle

4- N-étiquette
Toutes les règles de savoir vivre sur internet sont appelées N-étiquette. Elle prend en compte les
aspects de courtoisie mais également l’optimisation de l’utilisation des services afin de ne pas
surcharger les différents serveurs.
Quelques N-étiquette :
- Consulter régulièrement vos boites à lettre pour éviter d’être suspendu
- Eviter de saturer sa boité
- Eviter de s’abonner à plusieurs listes
- Soyer sur de vos adresses
- Ne jamais oublier le champ Subjet
Exemple :

Il faut toujours écrire le sujet pour éviter que le message soit négligé. On va d’abord lire les
messages qui ont un sujet.
21- Quelles sont les améliorations du Web lors du passage du Web 1.0 au Web 2.0 puis au
Web 3.0 ? (1 pt)
 Web 1.0 et Web 2.0
Les premiers sites web n’affichaient que des contenus statique.il s’agissait du Web 1.0.
Les Web actuels permettent aux internautes de collaborer, d’échanger les informations et de créer
des nouveaux sites en ligne. Le Web 2.0désigne ces services interactifs de seconde génération, les
réseaux sociaux sont un élément majeur du Web 2.0.les sites les plus connus dans le Web 2.0 sont
Facebook (1,5 milliards d’utilisateurs), twitter (500 millions d’utilisateurs), LinkedIn (150
millions d’utilisateurs).
 Le Web 3.0 ou web du futur
L’avenir du Web repose en grande partie sur le développement des techniques visant à améliorer la
productivité et la clarté des recherches effectuées. Le Web 1.0 à résolu le problème de l’accès à
8
Page l’information. Le Web 2.0 a résolu celui du partage de l’information et a permis de nouvelles
expériences .le Web 3.0 est la promesse d’un futur de toutes ces informations numériques et tous les
contacts pourraient se combiner. Ce Web 3.0sera omniprésent contrôlerait tout : de l’éclairage de
maison au rétroviseur de la voiture, de la gestion de vos rendements.
Chapitre 6 : L’ENTREPRISE ET LE COMMERCE
ELECTRONIQUE
1- En quoi consiste le commerce électronique ?
Le commerce électronique consiste à utiliser internet et le Web pour effectuer des
transactions commerciales. Ces transactions supposent la circulation de la valeur (argent)
entre les acteurs organisationnels et les individus en charge des produits et services.
2- Représenter dans un tableau les huit fonctionnalités propre du e-commerce
Caractéristiques technologiques Impact commercial
Ubiquité : La technologie internet est La place du marché va au-delà des frontières
disponible partout traditionnelles faites abstraction des limites
spatio-temporelles.
Couverture mondiale : Cette technologie Le e-commerce peut dépasser les frontières
traverse toutes les frontières du monde. culturelles et territoriales de manière
homogène sans bouleversement. Le market
space compte potentiellement des milliards de
clients et des millions d’entreprises à travers
le monde.
Normes universelle : Les normes internet Un seul ensemble de normes techniques
regroupent un ensemble de norme adoptées dans le monde entier permet à des
technologique reconnue universellement dans systèmes informatiques différents de
le monde communiquer facilement les uns avec les
autres.
Inter activités : Cette technologie fonctionne Les clients prennent part à un dialogue qui
à l’aide d’une interactivité avec le client. permet d’ajuster le produit de manière
dynamique. Le client est invité à prendre part
au processus de mise à disposition des
produits sur le marché.
La densité d’information : Cette technologie Les couts de traitement de l’information,
réduit les couts d’information et améliore la déstockage et de communication baisent de
qualité. manière radicale ; tandis que la fiabilité,
l’exactitude et la régularité des informations
s’améliorent. L’information est abondante,
bon marché et pertinente.
La personnalisation : Elle permet de La personnalisation des messages marketing
personnaliser les messages envoyés. et des produits s’effectuent en fonction des
caractéristiques personnelles des clients.
Technologie sociale : Cette technologie De nouveaux modèles sociaux et
génère du contenu utilisateur et réseaux commerciaux fondé sur internet contribuent à
sociaux. création et à la distribution des contenus
d’utilisateur.
3- Présenter dans un tableau les différents modèles économiques organisationnelles du e-
commerce avec description et exemples à l’appui?
Modèles descriptions Exemples
Magasin virtuel Le magasin vend des produits ou des e-tune.fr
services à des clients et autres Fnac.fr
entreprises Voyage-sncf.com
Lastminute.com
8Page Courtiers en informations Fourni des renseignements sur les
Cdiscount.com
Voyagemoinscher.com
produits, leur prix et leur Leguide.com
disponibilité aux consommateurs et Kelkoo.fr
aux entreprises. Tire des revenus de la
publicité ou en dirigeant les acheteurs
vers les vendeurs.
Courtiers électroniques Permet aux utilisateurs d’économiser ABCcoutage.com
le temps et de l’argent en traitant des Expedia.fr
transactions en ligne. Tire un revenu Coface.fr
de chaque transaction, fourni aussi
des informations sur les clos et les
termes.
Place de marché Fourni un environnement numérique
électronique pour les acheteurs et les vendeurs
peuvent entrer en contacts pour
chercher les produits, les afficher et
établir les prix.
Fournisseur de contenu Obtient des revenus en fournissant sur 01net.com
le web du contenu numérique tel que
les informations
Fournisseur de service en Fourni des services en ligne aux Salestore.com
ligne entreprises et aux personnes
Réseaux sociaux Offre un espace de rencontre en ligne Facebook.com
pour des personnes partageant des Twitter.com
centres d’intérêts qui peuvent Instagram.com
communiquer et trouver des Viadeo.com
informations.
Portails Fourni un point d’entrer sur internet Yahoo.com
ainsi qu’un contenu spécialisé. Google.com
Baddo.com
Communautés virtuelles Offre des applications web tel que le Youtube.com
partage des photos, vidéos et des Whatsapp.com
contenus gérés par les utilisateurs

4- Citer les types de commerce électronique


 Le B2B (Business To Business) : commerce électronique inter-entreprises.
 Le B2C (Business To Consumer) : commerce électronique entre un commerçant et un
consommateur.
 Le C2C (Consumer To Consumer) : Commerce électronique entre un consommateur et un
consommateur.
5- Le m-commerce ou mobile commerce
Le m-commerce ou mobile commerce correspond à l’utilisation de technologies sans fil, et plus
particulièrement de la téléphonie mobile, afin d’effectuer les achats.
Une réservation d’un billet de cinéma ou de train à partir d’un téléphone mobile est un acte

Chapitre 7 : INTRODUCTION A LA
PROGRAMMATION
NOTION D’ALGORITHME

I - Structure de contrôle
I 1 - Qu’est-ce qu’un Algorithme ?

Ce mot vient du nom du mathématicien arabe du 9 ième siècle Muhammed Ibn Al-Kharezin.
8Page Il existe plusieurs définitions. Quelques-unes sont :

D’après le dictionnaire Larousse, c’est « Une succession de calculs numériques ».


D’après le petit Robert, c’est « Un ensemble de règles opératoires propres à un calcul ».
Les Dictionnaire des mathématiques pour sa part, pense que « C’est un procédé spécial de
Résolution d’un certain type de problèmes... ».
Les caractéristiques complètes d’un algorithme sont données par Knuth dans son livre intitulé
« The art of computer programming » qui sont les suivantes :

Il est fini et se termine par un nombre fini d’opérations ;


Il est défini sans ambiguïté ;
S’il y a des données en entrée, leur type doit être spécifié ;
Il doit avoir au moins un résultat ;
Il doit être effectif : toutes les opérations doivent pouvoir être effectuées exactement et
dans un temps fini par un homme utilisant les moyens manuels.

Dans les problèmes à traiter il faut identifier :

Les données en entrée ;


Les résultats à obtenir.

Ensuite, il faut définir la méthode pour obtenir les résultats recherchés à partir des données. C’est
la recherche ou la conception de l’algorithme proprement dit. Pour un problème donné, il existe
plusieurs algorithmes de résolution. Il s’agit de choisir le meilleur en fonction des circonstances
de l’application.

Dans le choix d’un algorithme, les principaux critères à prendre en considération sont :

Le temps d’exécution ;
L’espace mémoire nécessaire ;
La précision des calculs.

Il est à noter qu’un algorithme optimal dans certaines conditions voit ses performances
s’effondrer dans d’autres (voir les algorithmes de tri et de résolution d’un système d’équation
linéaire par exemple.).

I 2 – Algorithme et langage de programmation


Un langage de programmation est « compréhensible » par l’ordinateur. C a d qu’il existe un
programme de traduction (compilateur ou interprétateur) qui code en langage machine (code
binaire) ce que programmeur a écrit.

Il existe des centaines de langages de programmation. On peut distinguer des langages proches
du processeur (assembleur, C) et les langages de haut niveau.

On a l’habitude de diviser ces derniers en trois grandes classes :

Langages de gestion (Cobol, Gap, ..) ;


Langages scientifiques (Fortran, Algol, Maxima, Mathématica, Matlab, Stata,
Statview,...) ;
Langages généraux (Pascal, Basic, Java, etc...).
Il se développe aussi des langages spécifiques dans les domaines divers tels :
Intelligence artificielle et système experts (Gps, Simula, Ada, Eva, ...) ;
Application graphique (Euclid, Graph, DrGéo, Géométrix, géogebra, ...) ;
8Page Interrogation des bases de données ( Ids, Simula, Dbase, Oracle, Informix, Access, ...).

Mais on aurait tort de croire que le dialogue avec un ordinateur exige simplement la traduction du
français en un autre langage. Il est en effet indispensable de structurer le message avant de le
traduire.Il y a deux décennies, la mémoire était chère et le bon programmeur cherchait à écrire un
programme en économisant au maximum la place occupée en mémoire par ce programme. Au
détriment de la clarté du programme. Ce qui rendait la maintenance très difficile.
De nos jours, la situation a complètement changé. Le matériel coute moins cher, et celui du
logiciel exorbitant. Il est indispensable que les programmes soient structurés, modulaires,
documentés pour être lisibles et modifiables en un minimum de temps par n’importe quel
informaticien.

L’algorithmique donne les outils nécessaires à une telle construction de programmes.

I 3 – Programmation structurée
Ce n’est que tardivement que les informaticiens ont élaboré des méthodes de programmation.
Parmi les plus utilisées on peut citer :

La méthode Warnier (LCP = Loi de Construction de Programmes) basée sur une


étude hiérarchique des problèmes, une approche par les données, et un choix limité de
structure de base ;
La programmation structurée, fondée sur la notion d’analyse descendante et de bloc. Cette
dernière méthode sera utilisée dans le reste du cours. Les deux méthodes sont d’ailleurs
très proches.

I 4 – Convention d’écriture

La notion de base est celle d’instruction, définie comme étant la description non ambiguë d’une
ou plusieurs actions élémentaires à effectuer dans un ordre déterminé. Une suite d’instructions
formera un bloc délimité par les mots DEBUT et FIN (BEGIN et END).

Un bloc peut contenir d’autres blocs.


C’est en fait le principe de la programmation structurée. Un algorithme de résolution
complexe est divisé en plusieurs sous algorithmes plus simples, dont chacun peut être formé
d’algorithmes encore plus simples etc...
On aura chaque fois affaire à un bloc dans lequel les suivants sont imbriqués. C’est par cette
démarche descendante qu’un problème complexe sera décomposé en autant de sous problèmes
que nécessaires.

Ces instructions manipulent des objets. Chaque objet possède trois attributs.

8Page
Identificateur : nom de l’objet, il est unique dans l’algorithme.
Type : détermine l’ensemble dans lequel l’objet prend ses valeurs.

Lorsque l’objet ne prend qu’une seule valeur dans tout l’algorithme, on l’appelle constante. Si au
cours du déroulement de l’algorithme, l’objet peut changer de valeurs, on l’appelle variable.

Dans l’ensemble précédent, l’objet Elnom = TITI ou qu’il a la valeur TITI ou encore qu’il
contient TITI.

Organigramme ou algorigramme

Les symboles utilisés dans un algorigramme pour décrire un algorithme sont les suivants :

Les rectangles indiquent une action à exécuter. Le début et la fin sont dans de
rectangles à bords arrondis.
8Page
Le losange symbolise une alternative.
Le parallélogramme indique qu’on introduit des données ou qu’on fournit un résultat.

L’organigramme donne une impression de déroulement successif des instructions plus


grandes.
Sans toutefois mettre en évidence la notion de bloc.
II – Structure de contrôle
II 1 – les instructions de base
Lecture des données
Cette action donne une valeur à un objet tout en le nommant, c’est à dire en lui affectant un
identificateur.
Ex
LIRE N ,
AFFICHER P
L’affectation
Affecte une valeur ou une nouvelle valeur à la variable.
Syntaxe : identificateur := expression
Le signe := symbolise l’affectation. Certain auteurs utilisent plutôt le caractère .
Ex
MontantTTC := 1,1925*MontantHT
L’écriture des résultats
Syntaxe : ECRIRE Expression
Ex
ECRIRE TOTAL
ECRIRE ‘Ceci est une chaine de caractères’
Les valeurs entre quottes sont affichées tel quelles sont. Par contre les valeurs sans quottes sont
évaluées.
Cette instruction est symétrique à l’instruction LIRE. Elle visualise les résultats.

Déclaration d’objets et de types

Dès que l’objet est déclaré, l’on déclare aussi son type. Ce qui évite toute ambiguïté sur son
utilisation. Il est conseillé de donner des identificateurs parlant ( ayant une signification).
Le matricule d’un étudiant peut s’appeler Mat qui ressemble bien à Matricule et non une lettre
vulgaire comme P qui ne se rapproche pas du mot matricule.

Les types simples sont :

ENTIER qui peut prendre les valeurs entières comprises entre -32768 et +32767. En
général, les entiers sont codés sur un mot de 16 bits (15 bits de valeur et 1 bit de signe) ;
REEL qui peut prendre les valeurs décimales dont la valeur absolue est dans
l’intervalle : [5.3976E-79 , 7.2370E+75] U [0]. Il est codé sur 2 mots de 16 bits dont : 7 bits
pour l’exposant, 1 bit pour le signe, 24 bits pour la mantisse ;
8Page CHAINE DE CARACTERES (abréviation : chaîne) tout objet pouvant prendre comme
valeur une suite de caractères est de ce type. La suite peut être vide ;
BOOLEEN un objet de type booléen prend sa valeur dans l’ensemble {vrai, faux}.

II 2 – Les opérateurs
Opérateurs arithmétiques
Par ordre de priorité croissante on dispose de :
+ pour l’addition ;
- pour la soustraction ;
* pour la multiplication ;
/ pour la division ;
** pour l’élévation à la puissance.
Opérateurs relationnels
On dispose de :
= égal ;
différent ;
inferieur ;
= inférieur ou égal ;
supérieur ;
= supérieur ou égal.
Opérateurs logiques
Ils relient les expressions logiques ou des identificateurs de type booléen. On utilise
essentiellement trois qui sont par ordre de priorité croissante :
OU ou logique ;
ET et logique ;
NON non logique.

II 3 – Quelques exemples d’algorithmes simples

1) Calcul de la somme des N premiers entiers positifs


La formule mathématique S=N(N+1)/2 donne la somme des N premiers entiers positifs.
Analyse : ,
Etape 1 : donner la valeur de N ;
Etape 2 : donner la valeur de l’expression S=N(N+1)/2 ;
Etape 3 : édition des résultats.
Cet exemple trivial met en évidence la composition des algorithmes les plus simples.
1. Initialisation des données ;
2. Traitement ;
3. Editer les résultats.
Avant d’écrire l’algorithme, l’analyse permet de définir les objets, encore appelés variables
nécessaires à la résolution du problème :
N le dernier élément de la suite,
SOMME le résultat.
Nous baptisons notre algorithme SUM.

SUM
Var N, SOMME : ENTIER
BEBUT
LIRE N
SOMME := S=N(N+1)/2
ECRIRE SOMME
8Page FIN
L’algorigramme / organigramme est le suivant :
2) Calcul du quotient et du reste de la division entière de deux entiers

3) Connaissant le dividende a et le diviseur b, calculer le quotient q et le reste r défini par


a :=bq+r
avec 0 = r b.
Analyse
1. Initialisation de a et de b ;
2. Calcul de q et calcul de r=a-bq ;
3. Edition des résultats.
Variables nécessaires
A, B, QUOTIENT, RESTE : ENTIER
Notre algorithme est baptisé/appelé RESQUO
RESQUO
Var A, B, QUOTIENT, RESTE : ENTIER
DEBUT
LIRE A, B
QUOTIENT :=A/B
RESTE := A – QUOTIENT*B
ECRIRE ‘LA DIVISION DE ‘,A, ‘PAR’,B,’A POUR QUOTIENT ‘,QUOTIENT,’ET
POUR RESTE’, RESTE
FIN
L’algorigramme / l’organigramme est le suivant :

8Page
4) Permutation de 2 nombres

Le problème que pose la permutation de deux nombres est le risque de perdre l’un des
nombres en cas de mauvaise manipulation.

Analyse : on ne peut pas simplement faire X :=Y car la valeur précédente de X serait perdue,
il
faut donc la sauvegarder au préalable. Pour cela il faut une troisième variable appelée
« tampon » ou variable de travail. Ne pas oublier les deux étapes d’initialisation et d’édition
désormais classiques.

Algorithme
PERMUT
Var X,Y,T : ENTIER
DEBUT
LIRE X, Y
T :=X
X :=Y
Y :=T
ECRIRE X, Y
FIN
L’algorigramme / l’organigramme est le suivant :

8Page
II 4 – Structures alternatives
La syntaxe est la suivante :
SI Expression logiqueALORS
BLOC1
SINON
BLOC2
FINSI

Remarque, BLOC1 et BLOC2 peuvent se limiter à une seule instruction.

Exemple éditer le plus grand de deux nombres.

9Page
Ordonner 3 nombres par ordre croissant
Soient V1, V2, V3 les trois variables à classer. On compare V1 à V2 et on les ordonne pour
avoir la plus petite valeur dans V1, puis on compare V3 à chacune des valeurs précédentes.
Les
trois comparaisons suffisent. Pour les permutations on a besoin d’un tampon.

9Page
2 5 - La structure répétitive
Syntaxe :
TANT QUE Expression logiqueFAIRE
BLOC
REFAIRE
La sémantique est la suivante :
On teste d’abord si Expression logiqueest vraie. Dans ce cas on exécute les instruction du
bloc puis on boucle à nouveau sur le test Expression logique.
Par contre si Expression logiqueest fausse, la boucle se termine et le bloc n’est pas exécuté.
Il est à noter que :
1. Le test est effectué avant l’exécution du bloc il est donc possible d’avoir aucune
exécution du bloc ;
2. Comme il est conseillé de ne pas boucler indéfiniment, une instruction au moins du bloc
doit agir sur l’expression logique pour la rendre fausse lorsque le résultat désiré est
atteint.
3. Le bloc peut contenir des structures alternatives et des structures répétitives imbriquées.
Exemple : la multiplication
Effectuer la multiplication de 2 entiers positifs en utilisant l’addition.
P := A x B est équivalent à P := A+A+….+A (additionner A, B fois).
Analyse :
B sera un compteur décrémenté à chaque passage dans la boucle en même temps on
additionnera la valeur A à la valeur précédente de P.
P est initialisé à 0.

9Page Exemple : Edition des 100 premiers nombres premiers


Rappel : un nombre premier n’est divisible que par 1 et par lui-même. 2 est le premier nombre
premier.

Si N n’est divisible par aucun des nombres inférieurs ou égaux à N alors N est premier.
Le principe de recherche consiste à imbriquer 2 boucles. La première compte le nombre de nombres
premiers déjà trouvés et arrête la recherche lorsqu’on atteint 100. Le deuxième test pour chaque
nombre impair s’il est premier. On peut en effet sauter les nombres pairs puisque à part 2, aucun
n’est premier.

PREMIER
Var P, I, J : ENTIER
DEBUT
P := 3 ! Nombre à tester
I :=1 ! Compteur des nombres premiers
ECRIRE 2
TANT QUE I =100 FAIRE
J :=3
TANT QUE J Racine carrée de P ET (P ENT(P/J)*J) 0 FAIRE
J :=J+2
REFAIRE
SI J Racine carrée (P) ALORS ECRIRE P ! P est premier
I := I+1
FINSI
P := P+2
REFAIRE
FIN
Exemple PGDC de deux nombres
Cet algorithme utilise les soustractions successives.

TRAVAUX DIRIGES
INITIATION A LA PROGRAMMATION INFORMATIQUE TD N 1

Exercice I: maitrise du clavier


En utilisant le clavier PB ou autre ordinateur, Ecrire les caractères suivants :
9Page
@, €, $, ë, /, ç ,ù, µ, ô, à

Ecrire les mots suivants : maïs, noël, leçon , français, ambiguë, fenêtre, 100% ;
50€,
Exercice II :
Convertir décimal à binaire

2500= ( )2
925= ( )2
1024= ( )2
120= ( )2
250= ( )2
825= ( )2

Convertir binaire à décimal

(11111000011)2 =
(11000011)2 =
(111000011)2 =
(1100011)2 =
(11100011)2 =
(1110011)2 =

Convertir décimal à hexadecimal

2500= ( )16
250= ( )16
570= ( )16
290= ( )16
500= ( )16
2588= ( )16
Convertir hexadecimal à décimal

(AF1)16=
(B01)16=
(C22)16=
(23A1)16=
(1DA)16=
(FE3)16=

Convertir hexadecimal à binaire

(AF1)16=( )2
(B01)16=( )2
(C22)16=( )2
(23A1)16=( )2
(1DA)16=( )2
(FE3)16=( )2

Convertir binaire à hexadecimal

9Page (1100000011111010)2= ( )16


(1000011111010)2= ( )16
(11000001111010)2= ( )16
(11000000111011)2= ( )16
(1100000111110)2= ( )16
(1100000101111101)2= ( )16
Exercice III :
Définir

Algorithme, Variable, constante, instruction, objet, identificateur, type, valeur.

Les instructions manipulent objets. Citer 10 exemples d’objets en donnant leur identificateur, leur type,
leur valeur.
SECO I
INITIATION A LA PROGRAMMATION INFORMATIQUE
TD N 2
Exercice I:
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule la surface d’un triangle. Données initiales , base
(B) et hauteur (H). En sortie surface (S).
Exercice II :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule le périmètre et la surface d’un rectangle.
Valeur en entrée longueur (L), largeur (l). En sortie Périmètre (P) , Surface ( S ) Exercice III :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule la somme des N premiers entiers positifs.
Exercice IV :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui permute la valeur de deux nombres (X et Y).
Exercice V :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule le produit de deux nombres entiers. Utiliser les
additions successives.
Exercice VI :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule la valeur de la taxe foncière. Valeur en entrée
surface du terrain (S), Prix du m2 (P) , Zone ( R ou U ) R=Rurale dans ce cas on applique un taux de
0,1% de la valeur du terrain.
U = Urbaine dans ce cas on applique un taux de 1% de la valeur du terrain.
Exercice VII :
Ecrire un algorithme puis un algorigramme qui calcule l’ammortissement (A) et la valeur résiduelle (VR)
d’un bien ayant une valeur initiale (V). Durée du bien (D) Durée d’amortissement (DA) Exercice VIII :
Vous êtes chargé(e) d’analyser au cours d’une année les données mensuelles sur la pluviometrie.
Créer un tableau , inserer les valeurs dans ce tableau puis calculer la moyenne (M), l’ecart type (E) ,
variance (V) de ces valeurs. Afficher la valeur Max et la valeur min. Exemple
jan fev mars avr mai Juin juil aout Sept oct nov Dec
100 75 250 500 450 150 100 75 100 250 300 125

Exercice IX :
Algorithme qui calcule le n ieme élément de la suite
Uo = 0 Un = Un-1 + 50
Exercice X :
Ecrire un algorithme qui calcule le PGDC de entiers A et B.

CORRECTION DES TRAVAUX DIRIGES


9
Page
TD No 1
EXERCICE 1/ MAITRISE DU CLAVIER
En utilisant le clavier PB ou autre ordinateur, écrire les caractères suivants :
@,€,$,ë,/,ç,ù,µ,ô,à
Ecrire les mots suivants : maïs, noël, leçon, français, ambiguë, fenêtre, 100%, 50€.
EXERCICE II :
Convertir de décimal à binaire
1) 2500=(100111000100)2
2) 925=¿(1110011101)2
3) 1024=(10000000000)2
4) 120=(1111000)2
5) 250=(11111010)2
6) 825=(1100111001)2
Convertir de binaire à décimal
1)
( 11111000011 ) 2=1 ×210 +1× 29 +1× 28 +1× 27 +1× 26 +0 ×25 +0 × 24 +0 ×23 +0 × 22+1 × 21+1 ×20 =¿
2) (110000)2=1 ×25 +1 ×2 4+ 0 ×23 +0 ×22 +0 × 21+ 0× 20=¿
3) (111000011)2=1× 28 +1× 27 +1× 26 +0 ×25 +0 × 24 +0 ×23 +0 × 22+ 1× 21+1 ×20 =¿
4) (1100011)2=1 ×2 6+1 × 25+ 0× 24 +0 × 23+ 0× 22 +1× 21+ 1× 20=¿
5) (11100011) 2=1× 27 +1× 26 +1 ×25 +0 ×2 4+ 0 ×23 +0 ×22 +1 ×21 +1 ×20=¿
6) (1110011)2=1× 26 +1× 25 +1× 24 +0 × 23+ 0 ×22 +1× 21+ 1× 20=¿
Convertir de décimal à hexadécimal
1) 2500=(9 C 4)16
2) 250=(FA)16
3) 570=(23 A)16
4) 290=(122)16
5) 500=(1 F 4 )16
6) 2588=( A 1 C)16
Convertir de l’hexadécimal à décimal :
1) AF 1 )16=10 ×162 +15 ×16 1+ 1×16 0=( 2801 )10
(
2) (B 01)16=11×162 +0 ×16 1+ 1×16 0=( 2817 )10
3) (C 22)16=12 ×16 2+2 ×16 1+ 2× 160=( 3112 )10
4) ( 23 A 1 ) 16=2 ×16 3+3 × 162 +10 ×161 +1 ×160 =( 9121 )10
5) (1 DA)16=1× 162 +13 ×161 +10 ×16 0=( 474 )10
6) (FE 3)16=15 ×162 +14 × 161 +3 ×160 =( 4067 )10
Convertir de hexadécimal a binaire
1) ( AF 1) 16=101011110001
2) (B 01)16=101100000001
3) (C 22)16=110000100010
4) (23 A 1)16=0010001110100001
5) (1 DA)16=000111011010
6) (FE 3)16=111111100011
Convertir de binaire à hexadécimal
1) (1100000011111010)2=(C 0 FA)16
2) (1000011111010)2=(10 FA)16
3) (11000001111010)2=(307 A)16
9Page 4) (11000000111011)2=(303 B)16
5) 1100000111110 ¿ 2=(183 E)16
6) (1100000101111101)2=(C 17 D)16

EXERCICE 3 :
Définir :
Algorithme :
Un algorithme est une suite d'opérations ou raisonnements qui fournissent la solution de certains
problèmes.
Variable : c’est un objet du problème dont la valeur (contenu) change tout au long du processus de
transformation des entrées en sorties.
Constante : c’est un objet (réel ou virtuel) d’entré du problème dont la valeur est fixée à l’avance et
ne subit aucune modification lors de la transformation des entrées en sorties.
Instruction :
Objet : c’est une donne d’un problème utilisé et manipulé dans l’algorithme de ce problème.
Identificateur : nom de la variable
Type : domaine auquel appartient l’objet. Domaine de définition de l’objet.

CORRECTION TD NO 2 : LE ALGORITHMES

9Page
9Page
9Page
1Page
1Page

ANCIENS SUJETS
Année académique 2020 - 2021
Epreuve d’initiation à la programmation informatique
Première partie 10pts
QUESTIONS (5pts)
1- En référence à John VON NEUMANN, justifier que l’histoire d’informatique est liée à celle de
la seconde guerre mondiale (1pts).
2- Donnez quatre caractéristiques des ordinateurs de 4ème génération (1pts)
3- En quoi consiste l’information de gestion ?
4- Qu’est ce qui fait la différence entre les processus du monde virtuel et les processus du monde
matériel ?
5- Quelle différence faites-vous entre les instructions et les données ?

OPÉRATIONS EN BINAIRE (5pts)


- Convertissez : 10101111 en octal et en hexadécimal (1pt).
- Additionnez : 11101101+11100011 (1pt)
- Soustrayez : 111010000-11100011 (1pt)
- Divisez :110010/11001 (1pt)
- Multiplier : 1010*101 (1pt)
1Page

Deuxième partie 10pts


Epreuve de programmation informatique
Exercice I 3pts
Remplir le tableau suivant : 0,5pts
Décimal Binaire Hexadécimal
2685
1111101111001
E10
NB : faire apparaitre les calculs.
Exercice II 3,5pts
Ecrire un algorithme et un algorigramme qui calcule le PGDC des entiers A et B. 2pts
Exécuter pas a pas cet algorithme pour le calcul du PGDC (600,75) (1,5)
Exercice III (3,5 pts)
Algorithme puis un algorigramme qui calcule le nième élément de la suite
U 0 =0 ; U n=3 x ( U n+1 ) +5 (2pts)
Exécuter pas à pas cet algorithme pour le calcul de U 10

UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE
Aout 2020
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition

PREMIERE PARTIE (10 pts)


Questions :
1- à quoi renvoient les NTIC selon Capone ? (1pt)
2- citer quatre types d'organisation virtuelle pouvant lier l'entreprise et d'autres agents
économiques ? (1pt)
3) citez quatre expressions anglaises désignant le thème informatique ? (1pt)
4) en quoi consiste l'informatique technologique et l'informatique scientifique ? (1pt)
5) quand est-ce qu'un système d'exploitation est préemptif ? (1pt)
Opérations :
1- Soit un système de numération dont l'expression est :

En supposant que b= 10 est la base et Q= 255 est un nombre quelconque.


- déterminer l'ensemble des 0,1, ..., b-1 (0,5pt)
- après avoir remplacé b et Q dans l'expression ci-dessus en fait ressortir les ai (0,5pt)

2- convertisseur en langage machine interne le nombre 165 par la méthode des


1Page soustractions successives de puissance maximale de 2 (1pt)
3- effectuez 11101101 + 11100011 (1pt)
4- effectuez 1010 * 101 (1pt)
5- effectuez 110020 / 1010 (1pt)
DEUXIEME PARTIE (10 pts)
Exercice I : (3 pts)
Remplir le tableau suivant : (O,5 pt x 6)
Décimal Binaire Hexadécimal
1950
1111101100011
ED1
NB : faire apparaitre les calculs.
Exercice II : (3 pts)

Donner pour chacun des objets suivant un identificateur, un type et une valeur.
Nom Etudiant, Prix d’un produit, TVA.

Exercice III : (4 pts)


Ecrire l’algorithme puis l’algorigramme qui calcule la valeur de taxe foncière.
Valeur en entrée : surface du terrain (S), prix du m2 (P), Zone (R ou U)
R=Rural dans ce cas on applique un taux de 0,2% de la valeur du terrain.
U=Urbaine dans ce cas on applique un taux de 3% de la valeur du terrain.

UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
CORRECTION EPREUVE DE PROGRAMMATION
INFORMATIQUE Aout 2020
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition

PREMIERE PARTIE (10 pts)


Questions :
1- À quoi renvoient les NTIC selon Capone ? (1pt)
Internet, architecture client-serveur, Groupware, Workflow, gestion électronique des
documents.
2- citer quatre types d'organisation virtuelle pouvant lier l'entreprise et d'autres agents
économiques ? (1pt)
La techno-entreprise, la télé-entreprise, l’entreprise externalisée, la cyber-
entreprise.

3) Quatre expressions anglaises désignant le thème informatique ? (1pt)


1Page - Computer science;
- Electronic data processing;
- Computing.
- Digital literacy
- Media education
4) en quoi consiste l'informatique technologique et l'informatique scientifique ? (1pt)
Essentiellement basée sur l’utilisation des mathématiques, elle consiste à utiliser
l’informatique pour modéliser, stimuler et analyser des phénomènes.

5) quand est-ce qu'un système d'exploitation est préemptif ? (1pt)

Un système d’exploitation est préemptif lorsqu’il possède un planificateur, qui répartit,


selon des critères de priorité, le temps machine entre les différents processus qui en font
la demande.

Opérations :
1- Soit un système de numération dont l'expression est :
n n−1
Q=an b +a n−1 b + …+a1 b+ a
En supposant que b= 10 est la base et Q= 255 est un nombre quelconque.
- déterminer l'ensemble des 0,1, ..., b-1 (0,5pt)
Il s’agit de trouver les différents symboles du système décimal (b=10)
{ 0 , 1 ,2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 }
- après avoir remplacé b et Q dans l'expression ci-dessus en fait ressortir les ai (0,5pt)
On a : b= 10 et Q= 255
n n−1
Q=an b +a n−1 b + …+a1 b+ a
Comme Q a trois symboles, n=3−1=2 (représente la position maximale des chiffres du
nombre Q numérotée de la droite vers la gauche) ainsi :
2 1 0
Q=a2 10 + a1 10 + a0 10 =255

{
a2=2
a i= a1=5
a0=5
2- convertisseur en langage machine interne le nombre 165 par la méthode des
soustractions successives de puissance maximale de 2 (1pt)
Puissances de 2 Soustractions Code binaire Signification
7
2 128 165-128=37 1 Le courant passe
6
2 64 37-64=37 0 Le courant ne passe pas
5
2 32 37-32=5 1 Le courant passe
4
2 16 5-16=5 0 Le courant ne passe pas
3
2 8 5-8=5 0 Le courant ne passe pas
2
2 4 5-4=1 1 Le courant passe
1
2 2 1-2=1 0 Le courant ne passe pas
0
2 1 1-1=0 1 Le courant passe
Résultat de la conversion : (165)10 = (10100101)2
2- Effectuez 11101101 + 11100011 (1pt)
Voir cours
3- Effectuez 1010 * 101 (1pt)
Voir cours
1Page 4- Effectuez 110020 / 1010 (1pt)
Voir cours
DEUXIEME PARTIE (10 pts)

Exercice I : (3 pts)
Remplir le tableau suivant : (O,5 pt x 6)
Décimal Binaire Hexadécimal
1950 0111 1001 1110 79E
8035 1111101100011 1F63
3793 1110 1101 0001 ED1

NB : faire apparaitre les calculs.


Exercice II : (3 pts)

Donner pour chacun des objets suivant un identificateur, un type et une valeur.
Nom Etudiant, Prix d’un produit, TVA.

Exercice III : (4 pts) (Voir TD No 2)


Ecrire l’algorithme puis l’algorigramme qui calcule la valeur de taxe foncière.
Valeur en entrée : surface du terrain (S), prix du m2 (P), Zone (R ou U)
R=Rural dans ce cas on applique un taux de 0,2% de la valeur du terrain.
U=Urbaine dans ce cas on applique un taux de 3% de la valeur du terrain.

UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE
Juin 2019
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition
PARTIE 1 :
Exercice I : (3 pts)
Remplir le tableau suivant : (O,5 pt x 6)
Décimal Binaire Hexadécimal
5500
11111011000101
1001
NB : faire apparaitre les calculs.

Exercice II : (3 pts)
1Page Ecrire l’algorithme puis l’algorigramme qui calcule la valeur de taxe foncière.
Valeur en entrée : surface du terrain (S), prix du m2 (P), Zone (R ou U)
R=Rural dans ce cas on applique un taux de 0,2% de la valeur du terrain.
U=Urbaine dans ce cas on applique un taux de 3% de la valeur du terrain.
Exercice III : (4 pts)
Ecrire l’algorithme puis l’algorigramme qui calcule le n’ième élément de la suite
3
U 0 =0 ; U n=( U n−1) +5
PARTIE II :
Questions:

1) Qu'est-ce qu'un Groupware? (1pt)


2) Donnez et définissez les différentes organisations virtuelles intra entreprises (2pts)
3) Quelle est la différence fondamentale entre la société industrielle et la société de
l’information? (1pt)
4) Quel est l'apport essentiel de la troisième génération d’ordinateur? (1,5 pts)
5) La multiplication par addition successive: (1pt) - qui en est auteur? (0,5pt) - justifier en
traitant (en décimal) (0,1 * 5= 0,5pt)
6) Quels sont les types de logiciels existant? Donner pour chacun d'eux exemples (2pts)

Opérations:

1) Effectuer les operations -1101101*10 (pas addition successive) (0,5pt)


2) Convertir directement 101000 en Octal (0,5pt).

UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
CORRECTION EPREUVE DE PROGRAMMATION
INFORMATIQUE
Juin 2019
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition
PARTIE 1 :
Exercice I : (3 pts)
Remplir le tableau suivant : (O,5 pt x 6)
Décimal Binaire Hexadécimal
5500 0001010101111100 157C
396 11111011000101
1001
NB : faire apparaitre les calculs.

Exercice II : (3 pts) (Voir td No 2)


Ecrire l’algorithme puis l’algorigramme qui calcule la valeur de taxe foncière.
Valeur en entrée : surface du terrain (S), prix du m2 (P), Zone (R ou U)
R=Rural dans ce cas on applique un taux de 0,2% de la valeur du terrain.
1Page U=Urbaine dans ce cas on applique un taux de 3% de la valeur du terrain.
Exercice III : (4 pts)
Ecrire l’algorithme puis l’algorigramme qui calcule le n’ième élément de la suite
3
U 0 =0 ; U n=( U n−1) +5
PARTIE II :
Questions:

1) Qu'est-ce qu'un Groupware? (1pt)


2) Donnez et définissez les différentes organisations virtuelles in train entreprises (2pts)
3) Quelle est la différence fondamentale entre la société industrielle et la société de
information? (1pt)
4) quel est l'apport essentiel de la troisième génération d'ordinateur ? (1,5 pts)
5) La multiplication par addition successive: (1pt) - qui en est auteur?(0,5pt) - justifier en
traitant (en décimal) (0,1 * 5= 0,5pt)
6) Quels sont les types de logiciels existant? Donner pour chacun d'eux exemples (2pts)

Opérations:

1) Effectuer les operations -1101101*10 (pas addition successive) (0,5pt)


2) Convertir directement 101000 en Octal (0,5pt).

UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE

Année Académique 2017 - 2018


A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition

1Page
UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
CORRECTION EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE
Année Académique 2017 - 2018
A deux parties obligatoires
SECO 1
Durée : 3H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition

1Page
1Page
1Page
1Page

UNIVERSITE DE YAOUNDE II
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
**********
EPREUVE DE PROGRAMMATION INFORMATIQUE
SESSION DE RATTRAPAGE 2017- 2018

A deux parties obligatoires


SECO 1
Durée : 2H
NB : calculatrices non autorisées en salle de composition

1Page
FIN
DE
La persévérance, c’est ce qui rend L’EP
l’impossible possible, le possible probable et
le probable réalisé.

Léon Trotsky
ISOD
E1–
S2
INFO
RMA
1Page TIQU
E
Episode 2 :
INTRODUCTION A
LA THEORIE DES
ORGANISATIONS (5
Crédits)
COURS
THEME 1 : LES THEORIES CLASSIQUES
DEFINITION

Théorie : le mot théorie vient du mot grec « théoria » qui signifie contempler, examiner, observer. Une
théorie est donc un ensemble de connaissance formant un système sur un sujet ou un domaine
déterminé, Morfaux (1980).

Organisation : c’est la réponse à un problème de l’action collective. (Crozier).Les membres de l’action


collective pouvant avoir des points de vue divergents, des cultures différentes, des intérêts divergents.

Théories des organisations : elles se bornent à analyser, rassembler systématiquement, développer des
connaissances quelle peut appliquer pour l’efficacité et l’efficience du fonctionnement de
l’organisation, (jacques Rojot).

Bureaucratie : c’est un modèle théorique d’organisation caractérisé par la division des règles et normes
précises, la sélection formelle des membres de l’entreprise, un mode de relation impersonnelle, la
professionnalisation des membres.

1) Quel est l’intérêt de la théorie des organisations ?

La théorie des organisations est un corps de connaissance permettant d’analyser, d’expliquer et de


proposer des solutions pour le fonctionnement et la structure de développement de l’organisation. Pour
jacques Rojot elle se borne à analyser, rassembler systématiquement, développer des connaissances
pour l’efficacité et l’efficience du fonctionnement des organisations.

2) Qui sont les pères fondateurs du management ?


1Page
Les pères fondateurs sont entre autre :
*l’américain Fréderic Winslow Taylor (1856-1915)
*l’américain Henry Ford
*le français Henry Fayol (1841-1925)
*l’allemand Max Weber (1864-1920)
-selon vous qu’est ce qui les rapprochent ? Et qu’est ce qui les différencie ?

➢ Ce qui les rapproche :

Entre 1910 et 1920, ces auteurs ont formulés des propositions conceptuelles et méthodologiques qui
influencent encore de nos jours les pratiques et les théories relevant de la gestion d’entreprise. Leurs
idées ont été largement mises en œuvre par les entreprises, sachant que la préoccupation principale de
ces acteurs est la gestion optimale de l’organisation.

➢ Ce qui les différencie :

-Fréderic Winslow Taylor s’occupait particulièrement du management scientifique.il propose comme


solution d’application des méthodes scientifiques, des théories scientifiques à l’analyser et
l’amélioration de l’organisation des taches des ouvriers. Il met également sur pieds l’OST.
-Henry Fayol, ingénier Français, s’intéresse plus particulièrement aux règles et principes de décisions
de
l’entreprise. Ses idées sont exposées dans son ouvrage « administration industrielle et générale » publié
en 1916.
-Max Weber, travaille dans le domaine de la rationalité des organisations. Il présente sa pensée dans
plusieurs ouvrages, parmi lesquelles : « l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » paru en 1905.
Son œuvre est théorique et il met l’accent sur la bureaucratie, car pour lui la bureaucratie sert de base
pour l’élaboration d’une théorie de travail et son exécution dans les grandes organisations.

3) Quel est l’objectif principal de l’école classique ?

Les auteurs classiques poursuivent un objectif commun qui est l’efficacité des entreprises.

4) Comment justifier un tel objectif ?

En effet, jusqu’au 19ème siècle, le monde du travail est encore très inefficace et les niveaux de vie sont
bas, la production exige une main d’œuvre abondante. Il n’existe pas de normes permettant de mesurer
l’efficacité du travail, les méthodes de travail sont essentiellement empiriques, les activités de gestion
ne sont ni planifiées, ni organisées, les responsabilités professionnelles sont vagues, les managers n’ont
aucune idée de ce qu’ils devraient, ils devaient donc urgent de penser les méthodes d’amélioration de la
productivité et des niveaux de vie des populations.

5) Les travaux des pères fondateurs datent de la fin du 19ème siècle. Peut-on affirmer que le
management moderne date de cette époque ?

Oui nous pouvons affirmer que le management scientifique du travail date de cette époque dans la
mesure où les idées de Taylor ont augmenté la productivité. Par conséquent le salaire et le profit de
l’ensemble des
entreprises industrielles notamment américaines.

6) Enoncer et expliquer les propositions de l’OST

Cette méthode scientifique repose sur des propositions suivantes :


➢ La recherche de la meilleure méthode pour réaliser les taches.
1Page ➢ Le recrutement de l’individu le mieux à même de réaliser les taches.
➢ La coopération étroite entre l’ouvrier et l’encadrement.
➢ La séparation rigoureuse des taches entre ceux qui les conçoivent et ceux qui les reçoivent.
➢ Le salaire à la tâche.
➢ Taylor cherche à rendre scientifique l’organisation du travail dans le but d’atteindre le plus haut
niveau
de productivité et d’efficacité.

7) Pourquoi qualifie-t-on ces méthodes de scientifique ?

On les qualifie ainsi dans la mesure où elles rendent le travail rationnel et évaluent la durée nécessaire à
l’exécution de chaque tache notamment la recherche, l’exécution, l’attente, le repos.

8) Préciser l’apport de Ford dans le management scientifique du travail

Henry Ford a ajouté aux idées de Taylor :


➢ La division du travail en taches élémentaires et la spécialisation horizontale (chaque ouvrier est
affecté à une tache spécifique)
➢ Etant donné que les ouvriers sont spécialisés, le convoyeur c’est l’automobile en construction qui
doit se déplacer d’un ouvrier à un autre donnant ainsi naissance au travail à la chaine
➢ La rémunération au temps

Evalue l’OST (avantages et inconvénients)

9) Quel est l’apport de Fayol dans la conception et la définition du management ?

Contrairement à Taylor qui prend pour encrage le travail de l’ouvrier qui procède par la collecte
systématique des données, Fayol étudie principalement le travail en tant que dirigeant des grandes
entreprises, on situe l’apport de Fayol à trois niveaux :

➢ La définition des fonctions


➢ La description du contenu de la fonction administrative
➢ La définition des principes de saine administration

10) Décrire les principales fonctions de l’entreprise dans l’option de Fayol

❖La fonction technique : elle regroupe les actes de production, la fabrication et la transformation.
❖La fonction commerciale : elle est consacrée à l’achat, la vente et l’échange.
❖La fonction financière : c’est elle qui s’occupe de la recherche et de l’usage optimal des capitaux.
❖La fonction comptable : qui est l’organe de prévision, de vision et de contrôle de l’entreprise.
❖La fonction sécurité : elle s’occupe de la protection des personnes et des biens.
❖La fonction d’administration

11) Précisez le contenu et la spécificité de la fonction administrative

Contrairement aux autres fonctions qui sollicitent les machines et les matières, la fonction
administrative n’agit que sur le personnel. Elle s’applique à tous les niveaux hiérarchiques (DG, cadres
intermédiaires, contre maitre).

La fonction administrative consiste au (POCCC) :

❖ Prévoir : c'est-à-dire scruter l’avenir et élaborer les programmes d’actions


❖ Organiser : consulter une organisation matérielle et sociale de l’entreprise
1Page ❖ Commander : faire fonctionner le personnel de l’entreprise
❖ Coordonner : relier, unir, harmoniser tous les actes et tous les efforts
❖ Contrôler : veiller à ce que tous se déroule conformément aux règles établies et aux ordres données

12) Enoncer et décrire les 14 principes qui garantissent l’efficacité de la fonction administrative
❖ La division du travail et la spécialisation
❖ L’autorité et la responsabilité : l’autorité est le droit de donner les ordres et de les voir respectés,
tandis que la responsabilité est la réponse aux conséquences des ordres donnés.
❖ Unité de commandement : comme a l’armée, un subordonné ne doit recevoir des instructions que
de la part d’un supérieur hiérarchique
❖ Unité de direction : chaque groupe d’action dirigé vers un même but doit avoir un seul dirigeant et
un seul plan
❖ La discipline
❖ la subordination de l’intérêt particulier à l’intérêt général : l’intérêt de l’entreprise doit prévaloir
contre l’intérêt des personnes et des groupes
❖ la rémunération du personnel : elle doit être équitable et récompenser l’effort
❖ la centralisation : qui renvoie au degré d’implication du personnel dans la prise de décision
❖ la hiérarchie : elle est constituée par la série des dirigeants allant des agents inférieurs jusqu’à
l’autorité supérieure
❖ l’ordre : une place pour chaque chose et chaque chose à sa place, une place pour chacun et chacun à
sa place
❖ Equité : en ajoutant la combinaison de bien vaillance du manager envers les subordonnés et le
respect des conventions établies
❖ La stabilité du personnel : c’est-à-dire, éviter les couts et les dangers d’un déroulement trop rapide
du personnel
❖ L’union du personnel : parce qu’elle fait la force mais aussi pour tirer parti des avantages du travail
en équipe
❖ L’initiative du personnel : dans la conception et l’exécution du plan 05 d’entre eux constituent la
base de tous les autres et les éléments de ce qu’on appelait la « main de fer du
manager Fayolien ».
De cette main, chaque doigt représente un principe de base, notamment :
➢ Pouce : autorité et responsabilité (c’est le droit de commander et le pouvoir de se faire obéir) ;
➢ Indexe : unité de commandement (pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des
ordres que d’un seul chef ;
➢ Majeur : hiérarchie (c’est la série de chefs qui va de l’autorité aux agents inférieurs) ;
➢ Annulaire : unité de direction (un chef et un seul programme pour un ensemble d’opérations
visant un même but) ;
➢ Auriculaire : initiative (concevoir un plan et en assurer la réussite est l’une des plus vives
satisfactions que puisse éprouver l’homme intellectuel).

13) Que visent ces principes ?

Ces principes doivent être interprétés comme des critères, des contraintes et des règles saines de
comportements qui assurent une production efficace et une bonne administration.

14) Evaluez la théorie de l’administration générale de Fayol

La démarche de Fayol consiste à observer, recueillir et classer les faits puis à les interpréter à partir de
son
expérience. On doit lui faire le reproche de séparer d’une part la capacité productive qui concerne le
1Page cas de la hiérarchie et la capacité administrative qui incombe au chef. On va aussi lui reprocher son
approche normative de la gestion et de ne pas prendre en compte la dimension politique de l’entreprise.

15) D’après Weber, quelle différence y a-t-il entre pouvoir et autorité ?

Le pouvoir est l’attitude à forcer l’obéissance tandis que l’autorité est l’attitude à faire observer les
ordres parce qu’ils les jugent légitimes.
16) La légitimité justifie l’obéissance d’un système d’autorité ?

Oui, dans la mesure où dans un système d’autorité les subordonnés acceptent les ordres parce qu’ils les
jugent légitimes.
Quelles sont les différentes sources de légitimité de l’autorité ?
Weber identifie trois formes légitimes qui donnent lieu à 03 types d’organisations :
✓ L’autorité charismatique : basée sur les caractéristiques personnelles du leader
✓ L’autorité traditionnelle : basée sur les précédents, les usages, les coutumes, et le statut hérité par
le leader
✓ L’autorité rationnelle légale : qui est impersonnel, relève des statuts de l’organisation et du contrat
du
travail. Ce troisième type appartient à la forme organisationnelle appelée bureaucratie.

17) Quelle est la forme d’organisation produite par l’autorité rationnelle légale et quelle en sont
caractéristiques ?

La forme d’organisation produite par l’autorité rationnelle légale est la bureaucratie et la bureaucratie
est un modèle d’organisation définie par Max Weber caractérisé par la division du travail.

✓ La mise en place d’une hiérarchie clairement définie, des règles et normes précises
✓ La sélection formelle des membres, ainsi qu’un mode de relation impersonnel
✓ La professionnalisation des managers

THEME 2 : ECOLE DES RELATIONS HUMAINES


1) DEFINITIONS

a) L’enrichissement de la tâche : est une théorie initiée par Herzberg qui consiste à donner plus
d’autonomie, plus de responsabilité et une grande capacité d’initiative aux employés.

b) L’expression dynamique de groupe : elle date de la seconde guerre mondiale et l’objectif principal
de ces expériences est de convaincre les ménagères américaines de changer leurs habitudes
alimentaires .la dynamique du groupe est dont entendue comme l’ensemble des phénomènes, des
mécanismes et processus psychique et psychologiques qui émergent et se développent dans les petits
groupes sociaux durant leur fonctionnent commun.

c) Le leadership : défini ici comme la capacité d’un individu a motivé, à rendre capable les autres de
contribuer à l’efficacité et au succès d’une organisation dont ils sont membres.

d) Leader : c’est un agent motivateur dans un groupe qui a pour but de produire un résultat efficace.

2) Quelle est la problématique centrale de l’école des relations humaines ?

L’école des relations humaines tire son essence du fait que les conditions sociales influencent peu la
productivité que les conditions matérielles du travail. Et le père fondateur de cette école est ELTON
Mayo.

1Page 3) Décrire les expériences de Hawthorne et les enseignants à tirer (à corriger à la LIGUE DES
ECONOMISTES)

4) Quels sont les grands auteurs qui animent l’école des relations humaines ?

Les grands auteurs de l’école des relations humaines sont : Elton, Mayo (1880-1949), Kurt Lewis
(1880-1947) Rensis Likert (1903-1981), Mc Gregor (1906-1964), Abraham Maslow (1908-1970),
Frédéric Herzberg (1923)

5) Que dit la théorie des besoins de Maslow ? Quel enseignement pour management ?

Maslow a développé une théorie qui repose sur l’idée que l’individu agit en fonction d’une série de
besoin
hiérarchisé en une série de niveaux et que l’on passe au besoin supérieur lorsque ceux correspondant au
niveau inférieur sont ainsi fait.

La hiérarchisation des besoins de Maslow comprend a cinq étapes :

a) Les besoins physiologiques


b) Les besoins de sécurité
c) Les besoin d’appartenance sociale
d) Les besoin d’estimes de sol
e) Les besoins de réalisations personnelles
Pour motiver les salaries, les ménagers doivent leur apporter des moyens

NB : LES BESOINS PHYSIOLOGIQUES SONT EN BAS

6) Faire une évaluation de la théorie de Maslow

Le travail de Maslow a montré que l’individu au travail ne cherche pas uniquement à satisfaire les
besoins
physiologiques au moyen d’un salaire convenable il veut satisfaire d’autre types de besoins qui requiert
une diversification des sources de motivation

7) Que dit la théorie XY de Mc Gregor ? Quel enseignement en management ?

a) En 1960 Mc Gregor expose la théorie X dans « the human side of entreprise » et qui repose sur
los postulats suivant :
- L’homme nait paresseux, n’aime pas travailler et essayer de l’éviter
- l’homme doit être contrôlé, dirigé et contraint à travailler
- l’homme veut éviter les responsabilités, il a peu d’ambition et préfère avant tout la sécurité. On doit
lui imposer un style de direction autoritaire.

b) à côté de la théorie X Mc Gregor développe la théorie Y dont les postulats sont :

- l’homme peut s’auto diriger et s’auto contrôler


- l’engagement personnel est fait des récompenses qui proviennent de la satisfaction des besoins
hiérarchiques
- la capacité d’exercer son imagination, sa créativité au service d’une organisation est largement
répandue

Il y a donc nécessité d’un mode de management participatif beaucoup plus démocratique qui peut en
prendre la forme de la décentralisation, de direction participative par objectif, de délégation…

1Page 8) Que dit la théorie des deux facteurs ?

La théorie bi factorielle stipule que la satisfaction au travail et l’insatisfaction agissent de manière


indépendante.
Ainsi le contraire de la satisfaction n’est pas l’insatisfaction mais la non satisfaction et le contraire de
l’insatisfaction n’est pas la satisfaction mais l’absence de satisfaction. Il est donc possible pour un
employé d’être à la fois satisfait et insatisfait au travail. Le père fondateur de cette théorie est le
psychologue FREDERIC HERZBERG.

9) Quelques règles d’hygiène et facteurs de motivations

- Les règles d’hygiènes : la condition matérielles du travail, la sécurité de l’emploi, et les avantages
sociaux.
- Les facteurs de motivations : les responsabilités exercées, la réalisation de soi, la reconnaissance du
travail accompli, la carrière, la possibilité de promotion.

10. Que signifie l’expression dynamique de groupe et qui en est le père

Cette expression met en évidence le fait qu’il est facile de changer les habitudes d’un groupe que celles
des individus pris isolements.
Le père fondateur est le psychologue autrichien Kurt Lewin.

11. citer et décrire les styles de directions selon Kurt Lewin et selon Rensis Likert, lesquelles vous
semble efficace et pourquoi.

a. Selon Kurt Lewin les styles de directions sont ; le style démocratique, le style paternaliste, le style
laisser faire.
b. Selon Rensis Likert les styles de directions sont ; le style autoritaire exploiteur, autoritaire
paternaliste,
participatif.
Les plus efficaces sont, le style démocratique [car comme le dit Kurt Lewin, il est supérieur en matière
de
performance et de satisfaction apportée au travail] et le style participatif [car comme le dit Rensis
Likert, il engendre les résultats économiques satisfaisants et une satisfaction des travailleurs]

12. Qu’apporte la théorie des relations humaines en gestion, et quelles sont ses limites.

APPORT La théorie des relations humaines combines la dimension économique à celle humaine qui a
pour résultat l’enrichissement du travail, l’enrichissement de la tâche, l’accroissement de la
polyvalence, la mise en place d’équipes autonomes, l’amélioration de la circulation de l’information.

LIMITE : Elle centre l’analyse sur le facteur humain au détriment d’autres facteurs dans
l’organisation.

13. Décrire l’expérience sur la consommation des abats, comment justifier la différence du
comportement entre groupes.

ANCIENS SUJETS CORRIGES


EXAMEN DE SESSION NORMALE
Introduction à la théorie des organisations
Année académique (2020-2021)
1Page Pr Tioumagneneg A., Dr Djofack S. et Dr Bitte M.
Durée :3h

I-contrôle des connaissances (10 points)


1- Définir
Théories, Théories des organisations, OST et DPO (4pts)
2- Répondre aux questions suivantes :
a- Quel est l'objet d'étude dans la théorie des organisations ? (1pt)
b- En combien de groupe peut-on classer les différentes écoles issues de la théorie des organisations ?
(b1) Ranger les écoles existantes par groupe selon les connaissances du cours (b2). (5pts)

II-Vérification de l'agir compétent (10 pts)


A l'occasion, la covid-19 a manifestement modifié le comportement fonctionnel des organisations tant
privés que publiques. Dans le domaine public en général et le sous système éducatif en particulier,
l'attitude organisationnelle des acteurs (responsables administratifs, enseignants, étudiants, etc.) dans
les universités d'Etat est également mise en scène dans la gestion de la crise coronavirus. En tant
qu'étudiant à l'Université de Yaoundé 2 et acteur dans le processus organisationnel de cette
institution, bien vouloir sur la base de vos connaissances de cours, r
Répondre aux questions suivantes :
1- Dites quels sont les changements organisationnels observés par les universités et écoles dans la
riposte contre la COVID-19 ? Illustrer à partir de ces deux éléments : conditions matérielles de travail
et conditions humaines.
NB:trois exemples suffisent pour avoir chaque aspect.(3pts) .
2-Rensis Likert a travaillé sur les styles de leadership. Après avoir identifié le courant appartenant à
cet auteur (a), citez les styles de leadership proposés par ce dernier (b) (4pts).
3-Kurt Lewin (1890-1947) dans la théorie de la dynamique des groupes préconise des méthodes de
direction d'entreprise. Après avoir rappelé lesquels (a), dites laquelle de ces méthodes cadre mieux
avec la pratique moderne du management des organisations aujourd'hui (b) (3pts).

BONNE CHANCE !!!

INTRODUCTION A LA THEORIE DES ORGANISATIONS


SESSION NORMALE JUIN 2018
L1 - SCIENCES ECONOMIQUES
Enseignant : Pr TIOMAGNE A., Pr BIWOLE J., Dr DJOFACK S. & Dr BITYE M.

PARTIE I: LE COURANT DES RELATIONS HUMAINES (8,5 pts)


1) Kurt Lewin (1890-1947) dans la théorie de la dynamique des groupes des méthodes de direction
d'entreprise. Après avoir appelé lesquels (a), dites laquelle de ces méthodes cadre mieux avec la pratique
moderne du management des organisations aujourd'hui (b)? (3,5pts)
2) a. Énoncer la théorie X est la théorie Y de Douglas McGregor (3pts)
1
Page b. Pourquoi selon la théorie X et Y, le Style doit être fonction de l'employé ? (2pts)
PARTIE II: LE COURANT MODERNE : L'ECOLE NEOCLASSIQUE
1. Les postulats de l'école néoclassique (3pts).
2. Les principes de l'école néoclassique. (3pts)
3. Les conséquences de l'école néoclassique. (4pts)
4. Citer trois auteurs étudiés en cours de cette école néoclassique et le principe où la pratique
managériale qu’ils ont apportés. (1,5pt)
Bonne chance mes amis !!!!!!!

INTRODUCTION À LA THÉORIE DES ORGANISATIONS SESSION NORMALE JUIN 2018


L1 - SCIENCES ÉCONOMIQUES ÉLÉMENT DE CORRIGE

PARTIE I: LE COURANT DES RELATIONS HUMAINES (8,5 pts)


1) Kurt Lewin (1890-1947) dans la théorie de la dynamique des groupes des méthodes de direction
d'entreprise. Après avoir appelé lesquels (a), dites laquelle de ces méthodes cadre mieux avec la pratique
moderne du management des organisations aujourd'hui (b)? (3,5pts)
Réponse :
(a) Kurt Lewin définit 3 cycles de commandement différent : Démocratique, autoritaire et laisser
faire. Chacun des styles conduisent à des attitudes de différentes du Leader dans le management des
groupes. (1,5pt)
(b) dans la pratique moderne des organisations, il est conseillé au manager de beaucoup plus se pencher
sur le style démocratique qui favorise de la part du décideur comportement ces médias actif et
participatif dans la vie du groupe, qui encourage les sujétions et favorise la discussion au sein du groupe.
Preuve d'autonomie après le départ du leader. La qualité du travail dans ce cadre est de manière générale
jugé supérieur. (2pts)

2) a. Énoncer la théorie X est la théorie Y de Douglas McGregor (3pts)

La théorie X affirme que :


L’homme est naturellement paresseux, n'aime pas le travail et fera tout pour l'éviter ;
L’homme a besoin d'être contraint au travail, d'être contrôlé, dirigée est soumis à un système de
sanctions.
L’homme préfère être dirigé et évite les responsabilités. Il a plus d'ambition et préfère avant tout sa
sécurité.
L’individu au travail est seulement motivé par l'appât du gain. Il est considéré comme un enfant.

La théorie Y affirme que :


L’homme n'a pas une aversion naturelle pour le travail. Les dépenses et physique et mentale dans le
travail sont aussi naturel que le jeu et le repos ;
L’homme peut se diriger et ils sont au contrôle et lorsqu’il travaille pour des objectifs donc il se sent
responsable ;
Et qu'il ne s'implique que s'il se voit confier des responsabilités et s'y prendre des initiatives qu'ils seront
valorisés par ses supérieurs ;
il est dans motivé par la réalisation de soi et pas la participation à la prise de décision.
b. Pourquoi selon la théorie X et Y le Style doit être fonction de l'employé ? (2pts)
Dans la théorie X l'employé est paresseux et est considéré comme un enfant, d'où la nécessité d'appliquer
un style de management autoritaire et paternaliste fondé sur des sanctions et sur des récompenses
essentiellement monétaires alors que dans la théorie Y l'employé aime le travail et d'auto dirige d'où la
nécessité d'un mode de management participatif, démocratique qui peut prendre la forme de délégation,
décentralisation, direction participative par objectifs (DPPO).

PARTIE II: LE COURANT MODERNE : L'ECOLE NEOCLASSIQUE (11,5pts)


1. Les postulats de l'école néoclassique (3pts).
1
Page a) le profit est un facteur essentiel de survie et de développement de l'entreprise ;
b) la prise de décision doit se situer aussi près que possible du lieu d'action;
c) il faut faire coincer dès les objectifs des salariés et les objectifs de l'entreprise et s'appuyer sur les
motivations positives des salariés et les satisfaire.

2. Les principes de l'école néoclassique. (3pts)


- maximisation du profit;
- décentralisation des responsabilités et des décisions;
- DPO et DPPO (direction participative par objectifs)
- réduction du nombre des niveaux hiérarchiques
- contrôle par exception de la hiérarchie;
- Autocontrôle des unités autonomes ;
- Motivation par la compétitivité.

3. Les conséquences de l'école néoclassique. (4pts)


- du point de vue des structures : tous ces principes et postulat doivent conduit à mettre en place des
centres autonomes de profil et une départementalisation par produit (1pt)
- du point de vue des salariés (2pts)
Nécessité d'assurer une formation des salariés, pour améliorer la prise de décision ;
Nécessité de mettre en place un système de mesure objective de résultats ;
Mise en place d'un système de sanction, récompense avec droit à l'erreur.
Contrôle des résultats à l'aide analyse du ratio.
- du point de vue des objectifs :
Les objectifs doivent être clairement définis au niveau opérationnel et ils doivent être hiérarchisés.
4. Citer trois auteurs étudiés en cours de cette école néoclassique et le principe où la pratique
managériale qu’ils ont apporté. (1,5pt)
Alfred Prichard Sloan: la décentralisation coordonnée.
Octave GELINER : la direction participative par objectifs. (DPPO)
Peter Drucker : la direction par objectif (DPO).

INTRODUCTIONDUCTION À LA THÉORIE DES ORGANISATIONS


SESSION DE RATTRAPAGE JUIN - 2018
L1 SCIENCES ÉCONOMIQUES
DURÉE :2H
Enseignant : Pr TIOMAGNE A., Pr BIWOLE J., Dr DJOFACK S. & Dr BITYE M.

PARTIE 1 : QCM (10 points)


1) désigné l'auteur qui n'appartient pas à l'école classique :
a) F. Taylor; b) H. Fayol ; c) P. Drucker.
2) cette méthode scientifique : "The one best way" est de :
a) F. Taylor; b) H. Fayol ; c) Weber.
3) le père de l'organisation scientifique du travail est :
a) Alfred Sloan; b) P. Drucker; c) F. Taylor
4) cet auteur a défini les 14 principes d'administration.
a) H. Fayol ; b) M. Weber ; c) P. Drucker
5) la bureaucratie de Max Weber est plus appliqué dans les administrations publiques et les grandes
entreprises.
a) Faux ; b) Vrai ; c) Ni Vrai, ni Faux
6) qui sont les intrus ?
a. Mintzberg & Waterman ;
b. Elton Mayo & Mc Gregor;
c. Kurt Lawin & Rendis Likert.
7) lequel de ces besoins est d'Abraham Maslow?
a. J'ai besoins physiques ;
b. besoins sociologiques ;
1
Page c. Besoins physiologiques.
8) la théorie X est la théorie Y est de:
a. Frédérick Herzberg ;
b. Douglas McGregor
c. Elton Mayo.
9) le meilleur mode de management de la théorie y est :
a. DPPO; b. DPO; c. Décentralisation coordonnée.
10) les travaux de 16 hauteur porte sur la structure et le fonctionnement des organisations dans une
perspective sociotechnique qui cherche à optimiser à la fois l'aspect technique et sociale du travail.
a. EMERY et TRIST;
b. CYERT et MARCH;
c. LAWRENCE et LORSCH.

PARTIE 2: VERIFICATION GENERALE DES CONNAISSANCES (10 pts)


1) Définitions:
Théorie, théorie des organisations, OST (2,5 pts)
2) répondre aux questions suivantes (3,5 pts)
a- quel est l'objet d'étude dans la théorie des organisations ?
b- soit des types de rationalité suivante : rationalité structurelle, rationalité productive et rationalité
administrative. Donner les noms des contributeurs de chacune des rationalités suscitées (3 pts)
3- à propos de la structure des organisations : quels sont les variables qui déterminent le choix d'une
structure selon l'approche de Lawrence et lorsch ? (a) et qui détient le pouvoir dans les PME (b) et dans
les grandes organisations (c)? (4 pts).

INTRODUCTIONDUCTION À LA THÉORIE DES ORGANISATIONS


SESSION NORMALE JUIN - 2017
L1 SCIENCES ÉCONOMIQUES DURÉE : 3H
Enseignant : Pr TIOMAGNE A., Pr BIWOLE J., Dr DJOFACK S. & Dr BITYE M.

PARTIE 1: QCM (10 points)


1) désigné l'auteur qui n'appartient pas à l'école classique.
a.Maslow
b.Fayol
c.Weber
2) la paternité de l'OST revient à :
a.Taylor
b.Weber
c.Fayol
3) la théorie X est la théorie Y est de:
a. Douglas McGregor
b. Elton Mayo
c. Frédérick Herzberg
4) qui est l'intrus ?
a. Mintzberg & Waterman
b. Mayo & Herzberg
c. Fayol & Weber
5) laquelle de ces entreprises n'applique pas l'OST.
a. Supermarché "Santa Lucia"
b. Pressing de nettoyage du linge
c. Toyota
6) les principes de "Saine administration " sont de:
a.Lewin
b.Maslow
c. Fayol
7) la rationalisation de l'organisation et le travail de l'employé est de :
1
Page a. Maslow
b. Fayol
c. Weber
8) l'origine de l'école des ressources humaines est de:
a. Les expériences sur la consommation d'abbat
b. La hiérarchie des besoins
c. Les expériences de Hawthorne
9) Kurt Lewin à proposer
a. 4 styles de direction
b. 2 styles de direction
c. 3 styles de direction
10) Abraham Maslow a mis l'accent sur :
a. La révolution des taches
b. La rémunération des employés
c. Les besoins de l'homme.

PARTIE 2 : REPONSES AUX QUESTIONS

1) Douglas McGregor et la théorie X et la théorie Y (4pts)


a. Quel style de management découle de la théorie X. pourquoi ? (2pts)
b.Quel style de management découle de la théorie Y pourquoi ? (2pts)
2) Citez les 5 technique de l'OST (2,5 pts)
3) Citer les principes de l'école classique (2pts)
4) les disciples de Fayol, Urwick et Gulick ont distingué trois types de relation formelles. Citez-les.
(1,5 pts)

ÉPREUVE DE THÉORIE DES ORGANISATIONS


ÉLÉMENT DE CORRECTION

PARTIE 1 : QCM
1.a; 2.a; 3.a ; 4.a ; 5.a ; 6.c ; 7.c ; 8.c ; 9.c ; 10.c
PARTIE 2 :
1. a) Le style de management qui découle de la théorie X est le style de management autoritaire et
paternaliste. (1pt)
Parce que Cécile est fondée sur les tensions et récompenses, l'homme est considéré comme un enfant, il
n'aime pas le travail, naturellement paresseux, il a besoin d'être contraint, être contrôlé, dirigé. (1pt)
b) le style de management qui découle de la théorie Y est le style de management participatif et
démocratique. (1pt)
Parce que l'on peut s'auto diriger et s'auto contrôler, il n'est pas paresseux, il ne s'applique que s'il se voit
confier des responsabilités, des initiatives. Ce type se fonde sur la délégation, la décentralisation, la
direction participative par objectifs.

2. Les 5 techniques de l'OST (2,5 points)


- parcellisation des tâches : elle est accompagnée d'un entraînement des ouvriers. Cela contribue à
augmenter le rendement de l'entreprise. Il y a eu une division entre les concepteurs et ceux qui
appliquent la méthode.
- mise en place d'une réglementation formalisée des comportements et des récompenses évident
tout abus
- mise en place d'un système permanent de contrôle pour éviter les erreurs et les mauvaises
habitudes (avant, pendant et après la réalisation des tâches.)
- mise en place d'une structure fonctionnelle qui privilégie la division du travail et la spécialisation
des individus. Elle s'appuie sur la pluralité des chefs : chaque ouvrier peut recevoir des ordres de
plusieurs responsables.
- adoption d'un système de rémunération axé essentiellement sur le salaire aux pièces et les primes
de productivité.
1
Page 3. les principes de l'école classique (l'étudiant devrait citer 8 et 9 principes pour avoir les 2points)
- la division du travail ;
- la départementalisation des activités ;
- unité de commandement ;
- ligne claire d'autorité du dirigeant ;
- portée optimale du contrôle ;
- lien, responsabilité, autorité ;
- séparation opérationnelle, fonctionnelle ;
- décentralisation de l'autorité ;
- identification du poste et de fonction.

4. URWICK et GULICK on distingue trois types de relation formelle : la ligne hiérarchique, les
relations fonctionnelles et les relations "staff and line" (1,5pt)

ÉPREUVE D'INTRODUCTION À LA THÉORIE DES ORGANISATIONS


SESSION DE RATTRAPAGE JUILLET 2017
L1 - SCIENCES ÉCONOMIQUES
1. Qui sont les pères fondateurs du management (nom, période, théorie) (3 pts)
2. Qui sont les auteurs de l'école des relations humaines que nous avons étudié ? (nom, période, théorie)
(6 pts)
3. quelle est la principale différence entre les travaux de Viber et les auteurs de l'école classique ? (1pt)
4. a) Différence entre pouvoir et autorité (2pts)
b) cité et décrit les trois formes de légitimité et d'autorité selon Weber (3pts)
5. Quelles sont les caractéristiques du modèle théorique de Weber ? (6pts)

INTRODUCTION À LA THÉORIE DES ORGANISATIONS


SESSION DE RATTRAPAGE JUILLET 2017
ÉLÉMENT DE CORRECTION
1. Qui sont les pères fondateurs du management (nom, période, théorie) (3 pts)
(INSTRUCTION CORRECTION : l'étudiant doit trouver les dates pour mériter le point par hauteur)
- F. W. Taylor (1856 - 1915) : théorie : l'organisation scientifique du travail (OST)
- H. Fayol (1841 - 1925) : théorie : les principes de saine administration de l'entreprise.
- M. Weber (1864 - 1920) : théorie : La bureaucratie
2. Qui sont les auteurs de l'école des relations humaines que nous avons étudié ? (nom, période,
théorie) (6 pts)
- George Elton Mayo (1880-1949), théorie : Les expériences de Hawthorne.
- Douglas McGregor (1906-1964), théorie : la théorie X et la théorie Y
- Abraham Maslow (1908-1970), théorie : la hiérarchie des besoins
- Frédéric Herzberg (1923-), théorie : la théorie des deux facteurs.
- Rendus Likert (1903-1981), théorie : les styles de direction.
- Kurt Lewin (1890-1947), théorie : la "Dynamique des groupes"
3. quelle est la principale différence entre les travaux de Weber ber et les auteurs de l'école classique ?
(1pt)
Les travaux de Max Weber sont essentiellement théoriques.
4. a) Différence entre pouvoir et autorité (2pts)
Pouvoir : c'est l'aptitude à forcer l'obéissance
Autorité : aptitude à faire observer volontairement les ordres. Dans un système d'autorité les
subordonnées accepté volontairement les autres parce qu'il les croit légitime.
b) cité et décrit les trois formes de légitimité et d'autorité selon Weber (3pts)
- l'autorité charismatique : basée sur les caractéristiques personnelles du leader.
- l'autorité traditionnelle : basée sur les précédents les usages la coutume est le statut hérité par le leader.
- l'autorité rationnelle - légale : impersonnel relevant des statuts de l'organisation et du contrat de travail.
Ce troisième type de autorité qui est selon lui la plus performante. Elle donne lieu à la forme
1
Page organisationnelle appelée bureaucratique.
5. Quelles sont les caractéristiques du modèle théorique de Weber ? (6pts)
-La division du travail: le travail et décomposer en série de tâches élémentaires répétitives et précisément
défini;
- Hiérarchisation du pouvoir: les fonctions et les postes sont organisées hiérarchiquement et chaque
subordonnée se trouve soumis à l'autorité d'un supérieur;
- Des règles et des normes formelles afin de réglementer uniformément l'activité des employés;
- La sélection formelle des membres de la structure en fonction des compétences techniques révélés par
leur formation, leur cursus scolaire ou les résultats d'une évaluation formelle;
- Un mode de relations interpersonnelles : les règlements et contrôle sont appliquées uniformément de
manière à éviter toute implication personnelle et tout envie de satisfaire les préférences personnelles des
employés;
- La professionnalisation des managers qui reçoivent un salaire fixe et évolue au sein de l'organisation,
ils ne sont pas les propriétaires.

1Page
1Page
1Page
1Page
FIN DE L’EPISODE 2 – S2 :
INTRODUCTION A LA
1Page
THEORIE DES
ORGANISATIONS
Episode 3 : INITIATION A
L’ENTREPRENEURIAT
(04Crédits)
COURS D’ENTREPRENEURIAT 1
MAXI FICHES QUESTION/REPONSES 2022
Encadreur : Ornel DJEUDJI NGASSAM Tél : 694 93 99 07
(Auteur du GENIE et CEO de la LIGUE DES ECONOMISTES)
Chapitre 1 : NOTION D’ENTREPRENEURIAT ET D’ENTREPRENEUR

1) Définir les mots ou expressions suivant(e)s: Entrepreneuriat ; entrepreneur ; innovation.


Entrepreneuriat : Phénomène de création d'entreprise initié par un entrepreneur. On peut définir
l’entrepreneuriat comme « l’action humaine, soutenue par le milieu environnant, pour générer de la
valeur sur le marché à travers la création ou le développement d’une activité économique, évoluant
avec cette valeur et finalement affectant l’économie, et ce, dans le but de mieux répondre aux besoins
individuels et collectifs d’un territoire »
Entrepreneur : c'est un acteur qui pose des actes de création de nouvelles entités économique et qui
innove à la fois par intérêt personnel et pour le bien-être de l'humanité.

Les fonctions économiques et sociales de l'entrepreneur :

- il crée des emplois;


- il crée de la richesse;
- il invente de nouveaux procédés qui vont modifiés les conventions sociales.

Innovation : Une innovation est la mise en œuvre d'un produit (bien ou service) ou d'un procédé
nouveau ou sensiblement amélioré, d'une nouvelle méthode de commercialisation ou d'une nouvelle
méthode organisationnelle dans les pratiques de l'entreprise, l'organisation du lieu de travail ou les
relations extérieures.

2) Différence entre un dirigeant et un entrepreneur :

Un entrepreneur crée une organisation, innove, met en place de nouvelles idées alors que le dirigeant
s'inscrit dans la routine et ne produit aucun phénomène nouveau.

3) Différence entre création de la firme et création d'entreprise :


Le phénomène d'entreprise "dans la mallette » est vu comme une organisation ou "Firmes boîtes aux
lettres" ne donne pas lieu à la mise en place d'une organisation.

4) Quels sont les 4 types d'innovation ?

1Page Les 4 types d'innovation sont l'innovation incrémentale, l'innovation adjacente, l'innovation de
rupture et l'innovation radicale.

5) Quel est le rôle de l'innovation ?


L'innovation peut permettre à l'entreprise de se démarquer sur son marché. Elle peut également vous
permettre d'améliorer la productivité, réduire vos coûts ou encore établir de nouveaux partenariats. Mais
l'innovation est aussi un état d'esprit, une volonté d'amélioration continue.
6) Quelles sont les 5 types d'innovation selon Schumpeter (1935)

R:
- La fabrication des biens nouveau;
- L’emploi des nouvelles méthodes de production; - L'ouverture d'un nouveau débouché ;
- L’utilisation de nouvelles matières premières;
- La réalisation d'une nouvelle organisation du travail.

2) Quelle est l'institution en charge de protéger ou de produire les brevets au Cameroun ?

R: l'OAPI (organisation africaine de la propriété intellectuelle).

3) Il existe plusieurs formes d'innovation. Citez et définissez-les.

- L’innovation technologique :
- L’innovation administrative organisationnelle :
- Une innovation managériale

9) Cité les 4 critères pour identifier une innovation managériale d'après moi et birkinshaw (2008)

Une innovation managériale:

- Modifie de façon concrète le travail de managers


- Représente une avancée significative de l'état de la connaissance à un moment donné; - et mise
en œuvre et déployer de façon opérationnelle au sein de l'organisation
- et permet l'atteinte des objectifs de l'entreprise.
10) citez les quatre formes d'innovation d'après Hamel et Breen (2007)

- L’innovation de procédé;
- L’innovation de produit/ service; - L’innovation stratégique;
- L’innovation managériale.

11) Comment trouver et diffuser une innovation

Trouver une innovation :

Une innovation peut-être creuser en interne ou externe.

* En interne:

✓mettre sur pied la R&D (recherche et développement)


✓le savoir-faire et les compétences des employés.

** En externe, pour trouver des solutions novatrice, les sociétés peut s'appuyer sur :
✓les clients, utilisateur, consommateur ...
✓des chercheurs, scientifique, Institut de recherche ... ✓les fournisseurs
1
Page
✓les collaborateurs externes, consultant et partenaires
✓ l'analyse de la concurrence.

Diffuser une innovation


Robert A. Peterson s'intéresser à la rapidité de la diffusion, à l'existence d'un processus à deux étapes
comme le préconisait Rogers, la précocité de l'adoption de l'innovation à différentes caractéristiques
d'entreprise. Le Modèle de Bass dans son application initiale suppose que la diffusion des innovations
est influencée par deux composantes :
- Une composante interne parler sur un paradigme de contagion dans lequel la diffusion ne
peut avoir lieu que par des contacts interpersonnels,
- et une composante externe qui émane de l'extérieur du système social comme les
communications par l'intermédiaire de mass-médias.

12) Qu'est-ce qui peut expliquer l'échec tu une innovation? (Citez les quatre types de difficulté donc une
création d'entreprise par innovation peut se heurter)

R:
- Les difficultés inhérentes à la découverte scientifique et technique, à la mise au point et
Alex station du procédé ou du produit ;
- Les difficultés de valorisation économique ;
- Les difficultés liées à la résistance du marché ou de la société en général, aux évolutions
du marché, aux évolutions de la technologie et aux nouveautés en général ;
- Le code de financement élevée et les exigences du délai de mise au point de l'innovation.

13) Citez les sources de l'entrepreneuriat

- L'incertitude et le risque
- La saisie ou la création de porte unité

14) Citer des différentes formes de création d'entreprise selon la nature de l'organisation ou la nature
du développement envisagé.

Selon la nature, on distingue:

- la création “ex nihilo” : c’est la création d’une entreprise “à partir de rien” - la création
par essaimage : elle désigne les pratiques mises en place par les entreprises pour encourager et
accompagner les salariés dans des créations d’entreprises;
- la création par franchise : est un accord commercial dans lequel le franchisseur consent à
déléguer au franchisé l’exploitation commerciale de son concept.
- la reprise d’entreprise : création d’une entreprise reprenant partiellement ou totalement les
activités et les actifs d’une entreprise ancienne.
- l’intrapreuneuriat : c’est le processus par lequel un individu (ou un groupe d’individus),
en association avec une organisation existante, crée une nouvelle organisation ou génère le
renouvellment ou l’innovation au sein de cette organisation. (P. Sharma et J.-J. Chrisman, 1999).

15) Citer et expliquer quelques-uns des critères pour l'élaboration des typologies d'entrepreneur.

Le concept de soi: fait reference aux modèles auxquels s’est identifié l’entrepreuneur et qui sont venus
marquer sa personnalité.

L’innovation : selon Joseph Schumpeter (1935) , avec la fonction d’innovation et l’idée de “destruction
1
Page créatrice”, a donné à l’entrepreneuriat ses premières bases théoriquess. Daprès lui les entrepreneurs
constituent le moteur de ce processus de “destruction créatrice” en identifiant les opportunités que les
acteurs en place ne voient pas et en développant les technologies et les concepts qui vont donner
naissance à de nouvelles activités économiques.
L’internalité: se décrit comme une croyance entretenue par un auteur que ses projets se réaliseront
compte tenu du dégré d’influence qu’il a sur les personnes pour que les choses se produisent dans le sens
qu’il préconise.

La Racine systémique: constitue une base conceptuelle à partir de laquelle un ensemble d’activité a été
conçu et décidé.

Une vision: est un état perçu ou désiré.

La créativité: la créativité se révèle et s’apprend par des méthodes aujourd’hui éprouvées. Elle est à la
base de tout le processus d’innovation.

Attitude face au risque: pratiquement il est généralement reconnu qu’un entrepreuneur sait s’engager
personnellement là où d’autres ne s’y risqueraiient pas. Le projet de création d’entreprise s’insère dans
un environnement organisationnel, social, culturel, économique, plus ou moins favorable.
Style de leadership: l’entrepreneur doit présenter des qualités de leadership. Le leader est celui sachant
justement guider les autres, qu’il aura acquis à sa cause, vers l’atteinte des buts et objectifs.

16) Compléter le tableau suivant de la typologie des entrepreneurs depuis le 17e siècle par ordre
chronologique.

17) La création d'activité est liée à 2 types de motivations: les motivations push et les motivations
pull. Citer les différents facteurs de motivation et les auteurs de ces deux types de motivation.
Facteurs de motivations Push
- Insatisfaction au travail : P.R. Liles (1974); A. Shapero (1975) ; J. Kirkwood , S. Walton (2010)

- Exigences familliales : P. Chu (2000) ; J. Kirkwood (2009)
- Nécessité économique, contextuelle, impossibilité de trouver un emploui, chomages …: A;
Shapero (1975) ; J-M. Toulouse (1990) ; Julien , M.
marchesnay (1996) ; P. Chu (2000) ; ….
- Discrrimination à l’emploi des populations immigrée : J. Willsdon (2005) ; A.
Butcher et al. (2006) ; E. Pio (2007) ; J. Kirkwood (2009)

1Page
Facteurs de motivations Pulls
- Indépendance, autonomie, être son propre patron :
- Accomplissement, réalisation personnelle ;
- Richesse ;
- Challenge, défi personnel, ambition ;
- Reconnaissance - Pouvoir
- Besoin d’évasion
- Jeu intellectuel
- Créer de l’emploi, contribuer au développement économique - Opportunité
- Tradition familiale et désir de travailler en famille.

18) On peut également établir une typologie d'entrepreneur selon les buts visés en effet les entrepreneurs
cherche à satisfaire un panier d'aspiration stratégie entre lesquels il établissait une priorité. Cité les 4
aspirations qui distingue les entrepreneurs. R:
- L'aspiration à la croissance : l’objectif est d’atteindre et dépasser une “taille critique”
avec comme source la recherche du pouvoir et la puissance.

- L’aspiration à l'indépendance : il s’agit pour l’entrepreneur ou les


Propriétaires de conserver le capital propre de l’entreprise.

- L’aspiration à l'autonomie : il s’agit de satisfaire le désir d’être “son propre maitre”. Il


s’agit des acteurs qui ont un fort désir d’accomplissement. Ils peuvent mobiliser les capitaux
extérieurs à condition qu’ils aient la maitrise de leur gestion à charge pour eux de générer et
distribuer les dividendes.

- L’aspiration à la pérennisation de l'entreprise : l’accent est mis sur la longévité de


l’entreprise. L’objectif est alors de constituer une affaire durable qui peut profiter aux propriétaires
actuels et à leur progéniture par la suite.

Chapitre 2 : PROCESSUS ENTREPRENEURIAL


1) Définir : processus, processus entrepreneurial, compétence, compétences entrepreneuriales,
phénomène entrepreneurial,
Processus : Déroulement de configurations ou d’interactions concomitantes et /ou successives sous l’effet
de régulations compensatrices et amplificatrices propres au système concerné.

Processus entrepreneurial : ensemble d’étapes et d’événements qui se succèdent. Ces étapes du


processus entrepreneurial sont : l’idée ou la conception de l’entreprise, l’événement qui déclenche les
opérations, la mise en œuvre et la croissance.

Compétence : combinaison singulière de connaissances, de savoir-faire, d’expériences et de


comportements s’exerçant dans un contexte, souvent professionnel, précis.

2) Quelles sont les étapes du processus entrepreneurial et quelles sont les aptitudes spécifiques
exigées à chaque étape ?
Etapes Aptitudes
- l’intention : Volonté, enthousiasme à mettre en œuvre des
actions en vue de la création

- l’identification de l’opportunité : Recherche d’informations ainsi qu’un esprit


d’alerte
- l’exploration ; L’évaluation grace au jugement, un choix et la
prise de décision.
- l’exploitation d’une opportunité. Gestion de la nouveauté et recherche de
ressources.

3) Citez les trois dimensions qui permettent d’identifier la compétence entrepreneuriale


- La capacité à élaborer les affaires - La capacité à identifier des opportunités
- L’habileté à réseauter.
4) Quelles sont les sources de compétences à mobiliser par l’entrepreneur étant au cœur du processus
entrepreneurial ?

- La connaissance du comment : traduit les qualifications et connaissances susceptibles


d’être pertinentes dans l’exercice d’une activité.
- La connaissance avec : implique les relations professionnelles et réseaux sociaux
susceptibles de multiplier des informations et des opportunités ;
- La connaissance du pourquoi : concerne les valeurs, les croyances, les intérêts et les
autres variables d’identités.

5) Quelles sont les trois grandes catégories de compétences de l’entrepreneur

- Les compétences entrepreneuriales :

 Identifier les opportunités d’affaires : de l’idée à l’opportunité


 Elaborer une vision entrepreneuriale : de l’opportunité au projet
 Impulser une organisation : du projet à la structure.

1Page - Les compétences managériales (compétences en gestion des ressources humaines) ;


 Recrutement
 Définir un besoin de recrutement en fonction des objectifs visés ;
 Traduire ces besoins de recrutement en termes de métier, d’activités et de compétences ;
 Choisir les réseaux de recrutement ;
 Formaliser les entretiens d’embauche.
 Gestion administrative et juridique
 Connaitre la règlementation en vigueur concernant les contrats de travail ;
 Rédiger le contrat de travail et choisir le type le plus approprié ;
 Fixer la rémunération des employés ;
 Connaitre les obligations légales en matière de fiscalité, de cotisation sociale …
 Monter le bulletin de paie ;
 Evaluer et valoriser les compétences des employés.
- Les compétences technico-fonctionnelles (compétences en gestion financière).
 Gestion de la trésorerie
 Identifier les sources de mouvement de la trésorerie : vente, achats, impôts, CNPS, divers frais …
 Tenir un tableau de bord de trésorerie afin d’anticiper sur les différentes opérations affectant les
flux de trésorerie
(Investissement, financement)
 Gestion financière
 Anticiper les besoins financiers de l’entreprise ;
 Identifier les sources possibles de financement à court, moyen et long terme ;
 Garantir l’équilibre financier ;
 Gérer et anticiper les risques fiscaux et sociaux.
6) Selon Omrane, Fayolle et Zeribi-Benslimane (2011), le processus entrepreneurial vise la
transformation de l’idée en opportunité, puis de l’opportunité en projet, et enfin du projet en
entreprise. L’entrepreneuriat peut alors être appréhendé comme un processus en trois phases. Citez-
les.

Le déclenchement (conception du projet) ;


L’engagement (la mise en œuvre du projet) ;
La survie-développement de l’organisation créée.

7) Les compétences entrepreneuriales constituent un ensemble d’aptitudes intentionnelles et motivées


d’un individu à réussir un projet en coordonnant et combinant un ensemble de ressources
individuelles et collectives. Elles peuvent être identifiées selon trois dimensions. Quelles sont ces
trois dimensions ?

La capacité à élaborer une vision d’affaire ;


La capacité à identifier des opportunités ; L’habileté à réseauter.

8) Citer les conditions du déclenchement du processus entrepreneurial ?

L’action de créer doit être perçue comme désirée et possible.


L’entrepreneur potentiel doit disposer d’un peu de temps pour pouvoir travailler sur son
projet.
9) Au niveau de la cohérence Projet/Homme, quelles sont réflexions indispensables à encourager
chez les entrepreneurs autour de thèmes qui sont au cœur des situations entrepreneuriales

 Position par rapport au changement ;


 Position par rapport au risque ;
1Page  Position par rapport à l’indépendance et à la liberté ; Position par rapport au
pouvoir ;
 Position par rapport à l’argent.

10) Quels sont les éléments permettant de se connaitre en tant qu’entrepreneur potentiel ?
Quelles sont mes motivations ?

Les motivations les plus fréquentes chez les entrepreneurs sont : le besoin d’accomplissement, le besoin
d’indépendance, le besoin de

1Page
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Reconnaissance, la recherche de pouvoir, la passion, le challenge, le défi, le fun, l’enrichissement.

Quel type d’entrepreneur suis-je ?

Le futur entrepreneur est pragmatique et imaginatif


Le futur entrepreneur est pragmatique et organisateur

Les P.I.C. et les C.A.P.


11) Pourquoi l’entrepreneuriat est un processus complexe ?

L’entrepreneuriat est considéré comme un processus dynamique et complexe. Il est la résultante de facteurs
psychologiques, socioculturels, politiques et économiques. La création d’entreprise constitue la
manifestation la plus visible de l’entrepreneuriat.

12) Citer les 10 compétences ou qualités entrepreneuriales


Recherche d’opportunité et initiative ;
La persévérance ;
Respect des engagements ; Exigence d’efficacité et de qualité ;
Prise de risques calculés ; Fixation des objectifs ; Recherche de l’information ;
Planification et suivi systématique ;
Persuasion et travail en réseau ; Indépendance et confiance en soi.

CHAPITRE 3 : QUELQUES MODELES ENTREPRENEURIAUX ET


MECANISMES DE L’ENTREPRENEURIAT AU CAMEROUN

Objectif : S’approprier 04 modèles entrepreneuriaux et décrire les mécanismes d’entrepreneuriat


au Cameroun. A la fin de cette thématique, l’étudiant sera capable de :

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


 Décrire 02 modèles descriptifs de l’entrepreneuriat
 Définir 02 modèles explicatifs d‘entrepreneuriat
 S’approprier les mécanismes d’entrepreneuriat au Cameroun
Contenu
 Modèles descriptifs : modèle de Gasse et modèle de Carre et Thurik
 Modèles explicatifs : Modèle de GEM et modèle de l’OCDE
 Mécanismes et instruments d’entrepreneuriat au Cameroun

Introduction
Les chapitres précédents ont permis de présenter deux aspects de l’entrepreneuriat à savoir : la création ou la
reprise d’une entreprise et l’innovation ou l’identification et le déploiement d’opportunités. L’objectif de ce
chapitre est de présenter les différents modèles élaborés par les scientifiques pour mieux comprendre les
141

divers éléments à prendre en compte dans le processus entrepreneurial. La littérature distingue deux grands
groupes de modèles entrepreneuriaux. Le premier groupe est constitué des modèles descriptifs dont l’objectif
Page

est de décrire le processus entrepreneurial. Le deuxième groupe concerne les modèles explicatifs qui
renseignent sur l’implication des différentes variables sur la dynamique entrepreneuriale et le développement
économique (création de richesse d’un pays).
1. Les modèles descriptifs de l’entrepreneuriat
Le modèle de Gasse et de Carree et Thurik relevant de cette catégorie sont présentés ci-après.
1.1. Le modèle de Gasse (2003)
Le modèle de Gasse (2003) résume les différentes influences qui affectent l’entrepreneuriat, influences tant
collectives qu’individuelles. Ces influences sont familiales, éducationnelles et d’affaires ; elles sont facilitées
par les réseaux sociaux, les réseaux d’affaires et le soutien institutionnel.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Dans son modèle (cf. figure n° 1), Gasse explique que la création d’une entreprise passe par trois étapes, soit
le développement d’une idée associé à la désirabilité de l’appliquer sur un marché, l’analyse de cette idée
pour voir si elle est commercialisable, ce qui s’exprime par sa faisabilité, et enfin sa mise en pratique avec la
création de l’entreprise proprement dite. Cette approche convoque les ressources psychologiques et permet
ainsi de dépasser les seuls déterminants économiques et quantitatifs.
Figure n° 1 : Modèle systémique de Gasse (2003)

Source :
Notre apport ici consistera donc à expliquer le modèle en utilisant les informations qui y sont contenues. Par
exemple : les déterminants sociaux vont avoir des influences majeures dans le processus de création. Ainsi,
la culture, la famille, l’éducation et la structure sociale vont forger des valeurs de l’entrepreneur ; les médias,
les réseaux de communication, la communauté d’affaire et la structure sociale vont conditionner les
perceptions et attitudes de l’entrepreneur ; les institutions universitaires, les associations professionnelle et
industrielles et les diverses organisations du milieu économiques vont déterminer les moyens mobilisés.
Les valeurs (confiance en soi, créativité, énergie, initiative) et les perceptions (risques, gratification,
accessibilité de l’information) auront une influence sur la désirabilité (avoir envie de créer une entreprise :

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


idée de création) ; les perceptions et les moyens assurent la faisabilité du projet (apporte l’assurance de sa
rentabilité et de sa pertinence) ; ce qui conduira à la création d’entreprises.
1.2. Le modèle de Carree et Thurik (2005)
Thurik a repris l’analyse de Verheul et al., (2005) avec un nouveau collègue (Carree et Thurik, 2005) dans le
but d’approfondir certaines des relations en ajoutant l’aspect environnemental et donc quelques déterminants
favorisant ou non l’entrepreneuriat. Pour ces chercheurs, l’activité entrepreneuriale démarre au plan
individuel, mais prend forme au plan organisationnel, aidé par un environnement favorable. C’est-à-dire que
l’entrepreneur (en tant que moteur de l’entrepreneuriat) a besoin d’un environnement de travail stimulant
pour lui permettre de transformer ses qualités personnelles et ses ambitions en actions (ces caractéristiques
psychologiques, notamment ses attitudes et ses habiletés) entrepreneuriales comme le fait de découvrir et de
saisir ou de créer les opportunités. Les très petites, les petites ou les moyennes organisations, dans lesquelles
l’entrepreneur contrôle la gestion stratégique et applique sa vision, sont justement des lieux idéaux pour la
réaliser ses ambitions. La figure 2 résume le modèle.
Figure n° 2 : Modèle de Carree et Thurik (2005)
142
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Ce modèle indique que l’acte entrepreneurial est nourri simultanément par les trois niveaux d’intervention :
individuel (caractéristiques psychologiques : attitudes, habiletés, actions), organisationnel (culture
individuelle et organisationnelle : démarrage, nouveau marché, innovation) et environnemental (culture
sociétale : variété, concurrence, sélection). Le modèle apporte une information capitale sur l’impact de cette
action d’entreprendre. Au plan individuel elle induit une réalisation personnelle (richesse personnelle) au
plan organisationnel elle est source de performance organisationnelle et au pan de la société, elle contribue à
la compétitivité et au développement économique.
2. Les modèles explicatifs
Les modèles GEM et de l’OCDE sont retenus pour cette catégorie.
2.1. Le modèle du Global Entrepreurship Monitor (GEM)
Le Modèle du groupe de recherche international appelé Global Entrepreneurship Monitor (GEM) se
distingue particulièrement des deux modèles précédents par deux considérations non négligeables.
(1) il considère explicitement que l’entrepreneuriat est avant tout un processus individuel 1 qui relève de
la volonté d’un ou de plusieurs entrepreneurs de créer une entreprise ; le soutien du milieu ou les
politiques gouvernementales ne pouvant que faciliter ou, au contraire, restreindre cette volonté.
(2) il considère que ce processus commence dès les premières démarches pour mettre sur pied
l’entreprise, ou du moins dans les trois premiers mois de démarrage, même si cela ne permet pas
encore de vendre un produit ou un service sur le marché, ce qu’ils appellent un entrepreneur naissant.
Comme nous pouvons le voir au centre de la figure n° 3, les chercheurs vérifient aussi les créations de jeunes
entreprises de plus de 03 mois jusqu’à 42 mois, soit ce qu’ils appellent les entreprises établies.
Figure n° 3 : Eléments explicatifs de la création d’entreprises du Global Entrepreneurship Monitor (p.143)

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Source :
Le modèle repose sur une enquête téléphonique réalisée entre avril et juin de chaque année, pour les pays
participants en utilisant deux questionnaires standards fournis par le consortium GEM. L’objectif de ce
modèle est d’une part, de comparer dans ces pays le nombre d’entrepreneurs naissants en train de créer une
entreprise et les entrepreneurs œuvrant déjà dans une entreprise effectivement créée depuis plusieurs mois et,
d’autre part, de discuter de l’influence des différentes caractéristiques socioéconomiques (éducation, lois,
infrastructures, technologie, finance, R&D) de l’environnement social, culturel et politique soutenant ou
pouvant soutenir ces entreprises potentielles ou réelles.
En plus de cet objectif de comparaison, le modèle tente d’expliquer pourquoi certains pays seraient plus
entrepreneuriaux que d’autres (selon les données sur les entreprises naissantes ou sur celles bien établies), en
interrogeant d’une part, près d’une centaine d’experts (professeurs-chercheurs, consultants et intervenants
gouvernementaux en entrepreneuriat) par pays et en utilisant, d’autre part quelques données de l’enquête
annuelle de la Banque Mondiale.
Le problème central de cette orientation est qu’elle traite ensemble le démarrage d’entreprises et les créations
143

solidifiées après des mois d’exploitation. Or, on sait qu’environ 15% à 20% des nouvelles créations ne
démarrent pas ou ne franchissent pas la première année d’existence. Ce qui peut s’expliquer par la mauvaise
qualité du projet, par le manque de ressources humaines ou financières, par un changement de conjoncture
Page

dans l’économie ou une augmentation de la concurrence, ou enfin par d’autres possibilités offertes à
l’entrepreneur naissant, comme un emploi à la hauteur de ses espérances. Toutes ces causes ne peuvent être
les mêmes pour tous ni s’additionner pour expliquer la dynamique entrepreneuriale.
2.2. Le modèle de l’OCDE (Ahmad et Hoffman, 2007)
Les différentes variables culturelles et les comportements discutés dans le modèle de Gasse se retrouvent en
partie dans le modèle de Ahmad et Hoffman (2007). Ces derniers divisent le processus entrepreneurial selon
trois principaux groupes de facteurs provenant de l’amont ou de l’aval du processus. Ils expliquent les
relations entre causes ou déterminants, performance entrepreneuriale et impact de cette dernière sur

1
Ce parti pris est explicitement souligné dès le début des rapports des groupes de recherche (Bosma et al., 2007).
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
l’économie, comme on peut le voir à la figure n° 4 suivante. Ce processus explique finalement la création
d’emplois et de revenus d’une parte et, la croissance et le développement de l’économie, d’autre part.

Figure n° 4 : Modèle de l’OCDE (Ahmad et Hoffman, 2007)

Ahmad et Hoffman identifient les déterminants de la performance entrepreneuriale. Il s’agit : du cadre


réglementaire, de la culture, de la recherche et développement, de la technologie, des capacités
entrepreneuriales des individus. Ces déterminants agissent sur la création d’entreprises, d’emplois et la
production de la richesse (d’aucuns parleront de la croissance économique et d’autres de la réduction de la
pauvreté).
La figure n° 5 suivante expose les déterminants de l’entrepreneuriat à travers : le cadre réglementaire, la R-D
et la technologie, les capacités entrepreneuriales, la culture, l’accès au financement et les conditions du
marché. Ces déterminants convoquent les dispositions administratives, l’état de la technologie, la propension
des individus à s’engager dans les activités entrepreneuriales et donc les capacités des actuels ou nouveaux
« entrepreneurs », les valeurs véhiculées tant sur le plan des individus que sur celui de l’environnement dans
lequel il évolue, selon les secteurs de l’économie. Selon que la société aura une perception positive ou
négative de l’entrepreneur, l’impact sur l’entrepreneuriat ne sera pas neutre.
Bien que ce modèle soit simple et bien explicite, il possède quelques limites. (1) il apparaît qu’il faut tenir
compte de plusieurs variables pour comprendre la dynamique entrepreneuriale. (2) Le modèle ne précise pas
l’importance ou le poids de chacune de ces variables. Ce qui ne permet pas d’apprécier l’écosystème
entrepreneurial de différentes régions et de pouvoir les comparer. Par exemple, une région ayant un fort

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


réseau de capital de proximité et des réseaux soutenant l’innovation, avec de faibles liens entre les firmes et
les universités ou des règles plus sévères de protection des travailleurs, peut s’avérer très dynamique C’est
avant tout une question de combinaison optimale, puisque aucun territoire n’est probablement très riche sur
tous les éléments positifs et très pauvre en éléments limitatifs. Acs et al., (2005) avisent d’ailleurs que la
relation entre ces déterminants et l’entrepreneuriat peut même être négative.
Dans une logique descriptive, les développements qui suivent présentent le dispositif entrepreneurial au
Cameroun. Il s’agit précisément du cadre réglementaire correspondant au premier déterminant du modèle
d’Ahmad et Hoffman.
Figure n° 5 : Déterminants de l’entrepreneuriat, selon le modèle d’Ahmad et Hoffman (2007)
144 Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

3. Les instruments et mécanismes de promotion de l’entrepreneuriat au Cameroun2


Dans le registre des instruments en faveur de la promotion de l’entrepreneuriat, le gouvernement a entrepris
de nombreuses initiatives. On peut citer à ce sujet plusieurs instruments et structures d’accompagnement
développés au MINPMEESA et dans d’autres administrations sectorielles. Il s’agit notamment de La mise en
place de :

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


 L’Agence de Promotion des PME (APME) ;
 La Banque Camerounaise des PME (BCPME) ;
 Les Centres de Formalités de Création des Entreprises dans les 10 régions du pays ;
 La plateforme de création des entreprises en ligne, mybusiness.cm ;
 La mise en place des incubateurs d’entreprises par le Programme National d’Incubation ;
 La Bourse de Sous-Traitance et de Partenariat (BSTP)
 Le Bureau de Mise à niveau des entreprises ;
 L’Agence des normes et de la qualité ;
 Les programmes PACD/PME ;
 La pépinière pilote nationale d’Edéa prête à accueillir de nombreux jeunes dans les secteurs de
l’agro-industrie, du cuir et des TIC ;
 Des Centres de Gestion Agréés (CGA) qui consacrent la formalisation des milliers de PME installées
dans le secteur in formel afin qu’elles contribuent majoritairement à la croissance nationale ;
145

 Le programme EMPRETEC Cameroun


 Le Projet SHETRADES Outlook Cameroon
Page

3.1. L’agence de promotion des PME (APME)


C’est un établissement public administratif créé en 2013 et dont la mission est de mettre en œuvre la stratégie
sectorielle en matière de promotion et de développement des PME. Est actuellement doté de nombreux
programmes d’accompagnement des entrepreneurs à différents niveaux de croissance de leurs entreprises.
On peut citer comme programmes à l’APME :
3.1.1 Le Guichet des Agréments à l’APME
Ce guichet permet aux PME éligibles de bénéficier des avantages financiers induits par la loi fixant incitation
à l’investissement privé en république du Cameroun (Loi n° 2013/004 du 18 avril 2013). Il s’agit de
nombreux avantages fiscalo-douaniers accordés aux entreprises nouvelles et existantes en phase
2
Cette partie a été rédigée grâce à la collaboration de Mme Zé
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
d’installation ou d’exploitation. On peut citer notamment le bénéfice d’exonérations d’impôts et droits
d’enregistrement en faveur des PME éligibles, des réductions d’impôts et exonérations de TVA, des droits de
douane et autres avantages.
3.1.2 Le Programme de Modernisation des PME par les TIC (PMTIC)
Il vise l’amélioration de la compétitivité des PME par l’utilisation des TIC et à doter les PME d’outils &
équipements requis pour être compétitifs à l’ère de l’économie numérique (e-Commerce) ;
3.1.3 Le Programme Diagnostic & Restructuration des PME (PDG Manufacturier)
Il est présenté sous forme d’un questionnaire administré à l’entreprise (produit, marché, circuits
d’approvisionnement, prix, gestion financière, expérience du dirigeant, mode de prise de décision, etc.). Un
diagnostic sur l’état de santé de l’entreprise. La consultation établie fait ressortir les forces, faiblesses,
opportunités et menaces de l’entreprise pour mieux orienter l’action d’accompagnement à entreprendre. Le
programme est réalisé en partenariat avec l’Université du Québec à Trois-Rivières(Canada) ;
3.1.4 Le Projet Cameroon Food Packaging & Quality (CAMPACKQ)
Améliorer, Promouvoir, Valoriser et Sécuriser le label « Made in Cameroon ».
3.1.5 Le Programme de Promotion de l’Esprit d’Entreprise en Milieu Jeunes (PE2MJ)
Ce projet se déploie à l’agence des PME.
3.1.6 La Plateforme de Facilitation d’accès au Financement (FINACCES)
Elle assure la Facilitation dans la mise en relation entre les Banques & les PME ;
3.1.7 Le Fonds PROTO
Il est mis en place pour le financement des prototypes des jeunes porteurs d’idées innovantes dans les
secteurs clés de l’économie à l’instar de l’économie numérique, les énergies renouvelables, l’agro-industrie,
le secteur bois, le textile.
3.2. La BCPME : la Banque Camerounaise des PME (BCPME)
Créée et opérationnelle depuis 2015, la BCPME est placée sous la double tutelle du MINFI et du
MINPMEESA. Cette structure financière est dotée des lignes de crédits adaptées aux besoins des PME qui
font face aux difficultés d’accès aux financements des banques et des institutions financières classiques.
3.3. Les centres de formalités de création des entreprises
Les CFCE ou Centres de Formalités de Création d’Entreprises sont des Guichets uniques de création
d’entreprises, opérationnels dans les chefs-lieux des 10 régions du Cameroun depuis 2010 ; Ce sont les seuls
lieux géographiques pour l’accomplissement simplifié de toutes les formalités de création d’entreprises. Les
délais de création d’entreprises dans les CFCE sont de 72 heures Les frais exigibles aux CFCE s’élèvent à 51

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


500 F CFA pour les entreprises de type Société commerciale et à 41 500 F CFA pour les établissements ou
entreprises individuelles.
Les seules pièces exigibles à la création sont : - Une demi photo 4x4 ; la photocopie de la CNI ; les actes
notariés pour les entreprises de type société commerciale ; les frais exigibles.
Les documents légaux de création d’une entreprise, délivrés aux CFCE sont : le RCCM ; la carte de
contribuable ; l’attestation de création.
3.4. La plateforme MY BUSINESS.CM
La plateforme mybusiness.cm est service de création d'entreprise en ligne qui permet à l'aide d'un ordinateur
ou d'un smart phone et d'une connexion internet de créer son entreprise en moins d'une heure au Cameroun.
Les CFCE de Yaoundé, Douala et Garoua sont les seuls qui offrent actuellement le service de création en
ligne.
3.5. Le fichier national DES PME
Le Fichier National des PME est une base de données en ligne de PME et de groupements de PME opérant
au Cameroun et ayant une existence légale. L’objectif de la mise en place de cet outil par l’Etat, est de
146

procéder à l’immatriculation des PME et de leurs groupements, pour faciliter la mise à leur disposition de
manière régulière et efficace de tous les avantages prévus en leur faveur.
Page

Le Fichier National des PME permet en outre à l’Etat de mesurer en temps réel la démographie des PME au
Cameroun et de disposer d’un répertoire et d’une cartographie fiables des PME permettant de mieux orienter
les politiques publiques de développement de ce secteur.
3.6. Les incubateurs d’entreprises
Le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat développe depuis
2012, le Programme National d’incubation, qui a permis la construction et l’opérationnalisation d’un
Pépinière Pilote d’Entreprises à Edéa et la mise en place des incubateurs d’entreprises dans les Universités
d’Etat et grandes Ecoles dans le but d’offrir un appui aux entrepreneurs débutants et start-ups pour la
maturation et le financement de leurs projets innovants. Ce Programme offre chaque année un
accompagnement financier de l’ordre de 150 millions de francs CFA à une université ou grande Ecole à
caractère technique ou technologique à l’effet de capitaliser l’énorme potentiel entrepreneurial dont
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
disposent les jeunes en milieu universitaire, et induire la création d’entreprises innovantes et pérennes,
porteuses de croissance pour notre économie. A date le MINPMEESA a investi un peu plus d’un milliard et
demi pour le financement des porteurs de projets et start-ups.
3.7. La pépinière nationale pilote d’Édéa
C’est une structure publique d’accompagnement des petites et moyennes entreprises à travers une offre de
prestations logistiques et un environnement favorable pour le succès de la phase de démarrage des activités
desdites entreprises et leur croissance. Cette pépinière est spécialisée dans les offres de facilités logistiques à
cout partagé aux jeunes entreprises, pendant les premières années d’existence pour les aider à accroitre leur
longévité et développer leur compétitivité. Ces facilités peuvent être : -des salles de réunion – secrétariat –
internet –
Elle assure également l’établissement des réseaux de contacts utiles et la mise à disposition des informations
sur les opportunités d’affaires.
La PNPE opérationnelle depuis janvier 2020 a délivré en octobre sa première cuvée de porteurs de projets,
soient 18 au total. Les 18 pensionnaires de la PNPE au terme du cycle d’incubation ont présenté des projets
profondément innovants, potentiellement pourvoyeurs de richesses et d’emplois et porteurs de croissance
pour notre économie. Ces projets dont les besoins en financements s’élèvent à un montant de 4000 000 0000
FCFA projettent un retour sur investissement de 104 000 000 000 FCFA sur trois (03) ans.
3.8. La bourse de sous-traitance et de partenariat (BSTP)
C’est une plateforme d’échanges et de contacts entre les entreprises donneuses d’ordre et les PME pour
optimiser la réalisation des grands travaux à travers des contrats de sous-traitance confiés aux PME. La
BSTP a pour missions de :
- Recenser les PME et les classer par secteur d’activité ;
- Mettre en contact les PME avec les grandes entreprises selon les besoins de sous-traitance exprimés ;
- Veiller à la part de 30% des PME dans les contrats de sous-traitance industrielle dans les projets
structurants.
3.9. L’agence de la normalisation et de la qualité (ANOR-MINMIDT)
Est un instrument de veille, de contrôle et de mise à niveau des entreprises dans l’optique de les arrimer aux
normes en vigueur. A ce titre elle est chargée de :
- Promouvoir la connaissance et la diffusion des normes internationales au Cameroun ;
- Élaborer et diffuser les normes camerounaises ;

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


- Assurer la certification des produits des entreprises aux normes locales et internationales ;
- Veiller à la qualité des produits vendus sur le marché local.
3.10. Le guichet unique du commerce extérieur (GUCE- MINCOMMERCE)
Installé au Port Autonome de Douala, il est placé sous la tutelle du MINCOMMERCE et assure : entre autres
comme missions :
- La facilitation des opérations douanières et maritimes ;
- La concentration de toutes les opérations de dédouanement des marchandises en un lieu unique ;
- La dématérialisation des procédures du commerce extérieur ;
- La mise en ligne des procédures d’import-export pour réduire les délais de passage des marchandises
au port.
3.11. Le programme EMPRETEC
Le Programme EMPRETEC est un programme du système des Nations Unies développé par la CNUCED et
mis en œuvre au Cameroun depuis 2015. Il se focalise particulièrement sur le développement personnel des
promoteurs des micros, petites et moyennes entreprises locales, à l’aide d’une méthodologie qui lui est
147

spécifique de renforcement des capacités entrepreneuriales pour induire la mise en place des PME
compétitives et pérennes. Il s'adresse particulièrement aux :
Page

- Start-up et incubés des centres d'incubation publics ou privés


- Membres des associations de PME et organisations patronales
- Managers de PME en phase de restructuration ou de croissance ;
- Porteurs de projet à fort potentiel de croissance
3.12. Le programme KAIZEN
Le programme Kaizen vise l’amélioration de la productivité et de la qualité des produits des PME
manufacturières avec le soutien du Gouvernement japonais. Il s’agit d’une réelle opportunité pour les PME
camerounaises de devenir compétitives par des changements structurels profonds opérés au sein de leurs
entreprises et qui concernent le management de la production, le management des ressources humaines, le
management de l’environnement. Le programme est actuellement dans sa phase pilote.
3.13. Les centres de gestion agréés (CGA)
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Ce sont des structures d’assistance-conseil et d’accompagnement des PME dont le chiffre d’affaire est
plafonné à 100 millions de FCFA.
Ils offrent des allègements fiscaux aux entreprises adhérentes et les accompagnent dans leurs démarches
administratives, en particulier pour les besoins de déclaration et de paiement d’impôt, de tenue de la
comptabilité.

3.14. Les programmes PACD/PME


Dans le cadre de la valorisation des matières premières locales, le MINPMEESA a mis en place deux
programmes phares notamment : le PACD/PME.
Le PACD/PME est le programme d’appui à la création et au développement des PME de transformation et
de conservation des produits locaux de consommation de masse. Son objectif est de réduire les pertes après
récoltes qui avoisinent les 30% de la production, faute d’équipements. Le programme se charge de fournir
aux entrepreneurs, des équipements de conditionnement, de stockage, de séchage ou de transformation sur
l’ensemble des chaînes de production.
3.15. Les mécanismes de financement direct
L’appui direct est un mécanisme exceptionnel d’accompagnement du secteur privé, consistant à allouer des
fonds publics à une entreprise privée. Son objectif est de contribuer à une transformation structurelle plus
rapide du secteur privé avec pour objectif la création des emplois et des richesses qui conduiront à une
croissance économique inclusive. Ces appuis rentrent dans le cadre des mesures gouvernementales visant à
accompagner les PME et startups dans leur développement en contribuant de manière significative à
résoudre l’épineux problème d’accès aux financements.
3.16. La mise en œuvre au Cameroun du projet shetrades outlook
L’initiative SheTrades a été lancée en avril 2018 par l’ITC, le Centre du Commerce International dans le
cadre d’un projet plus large du Commonwealth visant à accroitre la croissance économique et la création
d’emplois dans les pays à travers la participation des femmes entrepreneurs dans le commerce international.
Le MINPMEESA a lancé la mise en œuvre de ce projet le 09 mars 2021 au Cameroun. L’objectif clairement
affiché par la mise en œuvre de cette initiative SHE TRADES au Cameroun est le renforcement de
l’écosystème institutionnel national de soutien aux femmes entrepreneurs pour accroitre leur participation au
commerce international et induire ainsi le développement d’un tissu productif vigoureux soutenu par
l’activité des femmes. Cette initiative au Cameroun vise à créer un environnement favorable et de soutien à
la pratique des affaires par les femmes, leur permettant non seulement de produire et vendre sur les marchés

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


locaux mais d’avoir une percée significative dans les marchés internationaux.
Les axes d’intervention que nous avons identifiés pour la mise en œuvre optimale du Projet She Trades
Outlook au Cameroun sont :
 L’Amélioration des Politiques et stratégies commerciales en faveur des femmes entrepreneurs :
Formulation des plaidoyers ;
 La Communication et sensibilisation ;
 Le Renforcement des capacités techniques des acteurs bénéficiaires ;
 Le Renforcement des liens commerciaux : Participation des femmes entrepreneurs aux évènements à
caractère économique et commercial aux niveaux national et international
 Les Programmes d’accompagnement et de soutien des projets des femmes entrepreneurs :
 Un meilleur accès aux sources de financements.
 La constitution des réseaux et le partage des bonnes pratiques.
3.17. La mise en place des cadres de réflexion, de dialogue et de promotion en faveur de
l’entrepreneuriat
148

- L’organisation par le MINPMEESA de façon biannuelle des Journées Nationales de la PME


- L’organisation Chaque année du Cameroon Business Forum par les services du Premier Ministre
Page

- La participation des PME aux événements à caractère économique et commercial


Les foires PROMOTE, FIAC, SIALY, FOTRAC, FIDD, la foire d’Alger, La Foire de Tunis ; La Foire
d’IZMIR , l’AIM, l’AGOA, sont quelques-uns des évènements à caractère économique et commercial au
niveau national et international qui connaissent chaque année la participation active de nos PME et Start-ups
grâce au financement indirect du gouvernement qui couvre leurs frais de participation , assurent leur mise en
relation et garantit ainsi leur expansion sur les marchés locaux et à l’international.
Il s’agit pour nos PME de réelles opportunités d’affaires offertes par le gouvernement pour l’accroissement
de leurs capacités productives devant leur permettre d’assurer de manière pérenne, une croissance durable et
inclusive.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

Chapitre 4 : LE BUSINESS MODEL


1) Définir : business model,

Le business model BM : est un autre qui décrit la façon de créer délivrée et capturer de la valeur pour une
entreprise. Il rêvait une fonction heuristique, permettant aux créateurs d'entreprises et aux gestionnaires de
comprendre.

Il fait comprendre le fonctionnement d'une entreprise. IL s'agit également de la capacité des acteurs à trouver
des ressources ainsi que la place du projet dans la chaîne de valeur au sens de porter 1986.

Cet auteur décrit de façon précise les activités qui concourent à la création de valeur en distinguant au
passage des activités principales des activités secondaires.

Selon Timmers (1998), le business model indique : une architecture pour le produit, le
service et les flux d’information, comprenant une description des divers intervenants et de leurs
rôles ; une description des avantages potentiels retirés par chacun des intervenants ; une
description des sources de revenus. Au regard de cette définition, il peut être admis que le
business model correspond aux paramètres d’une activité donnée ayant pour objectif
d’assurer l’obtention des ressources nécessaires pour satisfaire ses parties prenantes.
Cela signifie que n’importe quelle activité doit pour survivre : obtenir et organiser ses
ressources (financières, humaines, matérielles, de sous-traitance, etc.) ; convaincre le public cible
que la valeur obtenue justifie le prix qu’il devra consentir à payer pour en profiter ; fournir la
valeur en question. Le meilleur modèle économique est celui qui utilise le minimum de

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


ressources pour fournir la valeur la plus élevée perçue par le public cible.
Spécifiquement, Le business model exprime la façon dont l’entreprise génère des
revenus et se pérennise en spécifiant :
o Comment l’entreprise cible et sélectionne ses clients ;
o Comment l’entreprise positionne et différencie ses offres (réponses) ;
o Comment l’entreprise définit les tâches qu’elle accomplira elle-même et celle qu’elle externalisera ;
o Comment l’entreprise définit l’architecture de ses ressources, accède au marché, créé la
différenciation pour ses clients et génère des profits de manière durable.
149

2) quels sont les objectifs du business model ?


Page

Les objectifs du business model consiste à :

- Structurer les revenus : comment et sur quel produit d'un segment de marché l'entreprise va-t-elle
gagner de l'argent ?
- Suture et les plantations en s'interrogeant sur l'eau faut complet que va acheter le client;
- Donner de la lisibilité (partenaire financiers); - déterminer la base du fonctionnement de l'entreprise.
L'objectif des secours est de fourni tous les éléments nécessaires à la compréhension du BM et 200 vols
dans la création de l'entreprise. Pour ce faire il est important de repartir sur l'opportunité comme fondement
du BM et le concept de BM en terme de finalité.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
I. L’opportunité au cœur du BM

L’opportunité est à la base de l’entrepreneuriat. Les idées sont abondantes, mais la mise en
œuvre est rare. Personne ne devient entrepreneur sur un coup de tête et sans avoir une
opportunité à saisir. L’entrepreneur est typiquement une personne capable d’identifier une
opportunité, d’évaluer sa faisabilité, de trouver les ressources nécessaires et, en conclusion, de
mettre en œuvre un plan d’action lui permettant de la saisir.
L’identification des opportunités est généralement la partie la plus aisée. En effet,
nombreux sont ceux qui ont des « idées ». La vraie difficulté consiste à transformer chaque idée
en un plan d’action réaliste, qui puisse être mis en œuvre avec succès.

1. L’identification des besoins

Il s’agit de détecter des niches non satisfaites sur le marché ou alors qui nécessitent des
améliorations. Par besoin, il faut comprendre une utilité non encore satisfaite ou qui pourrait
l’être mieux. Trois niveaux de besoins peuvent être observés :
 Besoins de base : qui sont souvent considérés comme acquis. Ne pas les satisfaire aboutit à un
mécontentement ;
 Les besoins de performance, que le client a identifiés (il peut généralement les exprimer) ;
 Les besoins « excitants », dont les clients ne sont pas conscients, souvent parce qu’ils vont au-delà
des besoins de performance. Leur identification conduit généralement à la création de produits qui

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


changent les règles du jeu (ce fut le cas des baladeurs).
Les besoins non exprimés créent souvent les plus grandes opportunités. Certains
besoins sont explicites (par exemple le besoin d’ordinateurs plus robustes « apple »). D’autres
sont ignorés jusqu’à ce que quelqu’un démontre qu’ils étaient latents (logiciels de messagerie
instantanée ou chats, ou Viber). Ils sont alors plus difficiles à détecter, même si l’interprétation
de signaux faibles peut parfois y conduire. Enfin, certains besoins sont tus, car ils ne sont pas
politiquement corrects (les sites pornographiques représentent plus d’un cinquième du trafic sur
Internet, alors que la plupart des utilisateurs déclarent ne pas en consulter).

2. L’observation sur le terrain


150

L’identification des besoins requiert un très bon sens de l’observation. Il ne suffit pas
Page

de demander aux gens quels sont leurs besoins, il faut observer la manière dont ils se comportent.
Plus des deux tiers des camerounais se déclarent prêts à prendre Camairco, alors qu’ils ne sont
qu’un tiers voire moins à le faire réellement. Cela montre que les études de marché
traditionnelles peuvent donner des résultats trompeurs. Pour mieux comprendre nos clients, nous
devons prendre le temps de les observer dans leur environnement, c’est-à-dire en train d’utiliser
le produit ou le service. Ainsi, nous pouvons être amenés à découvrir des besoins que personne
encore n’avait identifiés.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Observer la manière dont les clients utilisent les produits ou les services des
concurrents peut contribuer à découvrir des besoins non satisfaits. Ceci s’observe bien dans
les entreprises de transfert d’argent et de téléphonie mobile. Les techniciens sont cernés par cette
approche en termes de SAV.
Les segments du marché les plus rentables et les plus réceptifs doivent être identifiés.
Ce n’est pas un hasard si McDonald’s a longtemps concentré ses campagnes promotionnelles sur
les enfants et non sur les adultes. Ayant compris que même si les parents ont le pouvoir d’achat,
ce sont les enfants qui choisissent le restaurant, McDonald’s s’est adressé aux prescripteurs (les
enfants) au lieu de courtiser les acheteurs. Exploiter ce filon reposait sur une bonne
compréhension de la psychologie des prescripteurs, il suffisait ensuite de développer l’intimité-
client avec les enfants. Au Cameroun, on peut constater le phénomène des manèges qui sont,
malheureusement mal gérés.
Le niveau d’intimité-client souhaité est atteint lorsque les clients ont le sentiment
d’appartenir à la même « tribu » que le vendeur. Ils oublient alors qu’ils ont affaire à un
fournisseur, car ce dernier parle la même langue qu’eux et partage leurs préoccupations. Le
vendeur est ainsi mieux à même de comprendre leurs besoins, ce qui le conduit à identifier des
opportunités. L’industrie des produits de beauté connaît si bien ses clients qu’elle a compris
qu’ils achetaient de l’espoir et non des crèmes, ce qui a eu un impact important sur la manière de
conduire ses affaires (stratégies d’emballage et de vente à un prix élevé ; l’espoir se vend plus
cher que la crème au kilo). L’illusion est au centre de la vente. La tribu ici n’a rien à voir avec

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


l’ethnicité.
Les frustrations expriment souvent l’existence d’un besoin à satisfaire. Les personnes
frustrées représentent donc une bonne source d’inspiration ! L’accès téléphonique gratuit au
service après-vente encourage les utilisateurs à exprimer leur mécontentement. Leurs besoins
pourront ainsi être mieux identifiés afin, si nécessaire, d’apporter les modifications qui
s’imposent. Morale : il est ainsi bon de fréquenter les frustrés. Les entreprises de téléphonie
adoptent ce système au Cameroun, les autres catégories d’entreprise n’ont pas encore pris la
mesure de l’opportunité à le faire.

3. Les besoins illusoires


151

S’appliquer à satisfaire un besoin qui ne concerne qu’un petit nombre de personnes


Page

peut coûter cher. On peut souligner le cas de Camair sous YM Fotso qui, à l’époque, avait pris
en leasing, un aéronef de 400 places alors que cette compagnie n’avait jamais embarqué plus de
200 personnes à la fois. Cette tendance se confirme avec le Boeing 767 qui vole constamment
avec ¼ de plein.
Une compréhension incomplète des besoins peut aussi conduire à l’échec. Un bon
exemple illustrant l’impact d’une mauvaise analyse est celui de la société d’Eto’o, qui proposait
une offre de téléphonie mobile utilisant des cartes SIM prépayées. Si le promoteur Eto’o avait
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
réellement évalué les besoins, ils auraient immédiatement réalisé que sa cause était sans espoir.
Le besoin n’était pas suffisamment important pour justifier le coût du service : les solutions de
rechange existantes (call-box, cartes prepaid des opérateurs MTN et ORANGE) étaient
largement suffisantes pour satisfaire la plupart des besoins de mobilité, et ce, à un coût nettement
moindre. Cette mauvaise compréhension de la technologie d’itinérance et des clients a coûté très
cher aux actionnaires et aux créanciers. Le cas Express Union est en est également une parfaite
illustration avec le transfert d’argent par téléphone….

4. La solution innovante

« L’innovation consiste à créer et introduire de manière gratifiante de nouvelles technologies, de


nouveaux produits, de nouveaux services, de nouveaux modes de commercialisation, de
nouveaux systèmes et de nouveaux processus ou manières d’interagir » : voilà la définition que
nous retiendrons. La gratification évoquée peut être le profit, la satisfaction personnelle ou
n’importe quel autre résultat bénéfique pour l’organisation ou l’individu (la « valeur ajoutée »
d’une innovation n’est pas forcément monétaire).
Pour mettre le doigt sur une solution innovante, il faut faire preuve de créativité. Il existe de
nombreux outils pour stimuler la créativité. On peut avoir recours à des sessions de
brainstorming, en solitaire ou en groupe, pour trouver la solution.
Le facteur « innovation » est indispensable pour faire mieux que ses concurrents. Si certains
occupent déjà le terrain, ils sont avantagés simplement par leur expérience. Il faut donc que

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


l’innovation proposée ait suffisamment de substance pour compenser une position moins
favorable sur le plan de l’expérience. Parfois, il suffit d’identifier un besoin que d’autres n’ont
pas encore découvert. Il arrive même que des solutions existantes suffisent à satisfaire ce besoin.
L’application d’un concept existant à un autre secteur peut créer des opportunités intéressantes.
Avoir recours à un réseau P2P (peer to peer) pour des réservations d’hôtel ou des locations de
voiture permettrait d’éviter de passer par un centre de réservation. L’utilisation d’Internet a déjà
radicalement changé l’industrie du voyage, en augmentant la transparence de l’offre et la
comparaison. Le P2P appliqué à la téléphonie (avec le logiciel Skype®) va manifestement
modifier le paysage des opérateurs téléphoniques.
152

Il n’est pas nécessaire que le concept soit nouveau, il doit simplement l’être pour le marché
concerné. Notre définition de l’innovation inclut donc les solutions introduites sur un marché où
Page

elles n’étaient pas encore disponibles. Même si cette définition élargie offense les puristes, elle a
l’avantage d’être pragmatique et créatrice de valeur. Puisque notre objectif est de dégager des
avantages concurrentiels pour une entité spécifique, qui se trouve évidemment dans un
environnement donné, nous ne nous intéressons ici qu’à l’innovation contextuelle.
Nombreuses sont les inventions qui attendent d’être exploitées. Lorsqu’il est question de
propriété intellectuelle, plusieurs modèles de « transfert d’innovation » sont disponibles : la

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
licence, la franchise, les partenariats, etc. Le transfert d’innovation représente une très bonne
occasion de stimuler la croissance, de créer des emplois et d’améliorer certaines situations.
Trouver l’utilisation appropriée d’une invention existante peut créer des opportunités
intéressantes. L’utilisation d’aspirine à petite dose pour prévenir le risque cardiaque en est une
illustration.

5. Besoin + solution = opportunité

Les changements structurels créent souvent des opportunités. Dans les situations stables ou
quand tout va bien, il est plus difficile de trouver des opportunités que durant les phases de
transition ou d’instabilité. Ce n’est pas un hasard si, en chinois, les mots opportunité et crise sont
étroitement liés. Les tournants et les crises sont des terreaux fertiles pour les amateurs
d’opportunités.
Malheureusement, la « myopie des opportunités » est une maladie qui affecte de
nombreuses organisations. Le plus souvent, leurs employés ont été conditionnés à faire les
choses d’une certaine manière. Ils sont donc vaccinés contre toute idée susceptible de modifier le
statu quo. Étrangement, les succès du passé conduisent souvent à ne plus voir les opportunités.
Nous avons en effet tendance à croire que, puisque les recettes traditionnelles ont fait leurs
preuves, il ne fait aucun doute qu’elles vont continuer à fonctionner. Or les choses ne sont pas
aussi simples, car les chances de succès sont fonction de la capacité à gérer les circonstances
futures, souvent différentes de celles du passé.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Tout remettre en question, y compris les réussites passées, contribue à identifier des
opportunités. Une interrogation de tous les instants, tendant à s’assurer qu’on ne peut faire les
choses autrement, se traduit par un processus d’amélioration permanent.
Est-ce l’invention d’un produit (une solution) qui conduit l’inventeur à lui trouver un
marché (un besoin) ? Lorsqu’un scientifique fait une découverte dans son laboratoire, il cherche
ensuite ce qu’il peut en faire. Cela revient à trouver à son invention une application
commercialisable. On peut qualifier cette démarche de push demand, pour laquelle un marché
doit être développé.
Ou est-ce le besoin qui suscite la recherche d’une solution ? Les situations inverses de pull
153

demand existent lorsqu’une solution a été trouvée en vue de satisfaire un besoin préalablement
identifié. L’avantage de cette démarche est qu’elle s’appuie sur un marché qui existe. De ce fait,
Page

elle est à privilégier. Un bon exemple de pull demand est illustré par les légumes prélavés (ndolé,
folon) ou (poulet déjà nettoyé) vendus dans les supermarchés. Un réel problème de technologie
se pose avec acuité au Cameroun dans ce domaine.
L’opportunité est définie par le couple besoin + solution. Il ne suffit pas d’identifier un
besoin, il faut également proposer une manière de le satisfaire.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
En somme, ce chapitre a permis de cerner les enjeux de l’opportunité comme socle de création
d’une entreprise à travers le BM. Différentes pistes ont été relevées pour appréhender
l’opportunité ainsi que les écueils à éviter. Ceci conduit donc à s’intéresser au concept de BM
comme étape préalable à la création d’entreprise.

II. Le concept de BUSINESS MODEL

Chaque entreprise possède son propre business-model, et donc par essence il existe quasiment
autant de modèles que d’entreprises. Le business-model, ou modèle d’affaires ou encore modèle
économique, c’est un peu la description générale et concise de « l’économie » du projet. Il
permet de comprendre rapidement quels sont les « inputs » permettant la fabrication du service
ou du produit, comment se passe la création de valeur, comment est organisé l’accès aux clients,
qui ils sont et quels sont les flux financiers en jeu.

1. Les contours du business model


1.1.La nécessité d’un BM

Les innovations nécessitent un modèle économique. Pour assurer leur pérennité, elles doivent
aborder la question de l’obtention des ressources nécessaires à leur mise en œuvre (argent ou
temps). Les ressources financières peuvent provenir de la marge bénéficiaire dégagée lors de la
vente du produit, d’un financement (alloué par des investisseurs, les autorités, etc.) ou encore de
subventions.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Dans le secteur privé, dégager des profits est une nécessité absolue car c’est le moyen
d’obtenir les ressources nécessaires pour financer la croissance, payer les frais généraux ou
acquérir des biens de production. Le bénéfice comptable apparaît comme la manière la plus
évidente et la plus simple de mesurer l’efficacité d’un modèle économique. Le problème est qu’il
ne tient pas compte d’autres dimensions comme l’environnement ou le niveau de satisfaction des
parties prenantes.
Les secteurs public, associatif et non-lucratif doivent également adopter un modèle
économique. L’expression peut sembler inadaptée, dans la mesure où le profit n’est pas leur
objectif, contrairement au secteur privé. Néanmoins, tous fonctionnent de la même manière, car
154

un but non lucratif correspond en réalité à un bénéfice nul. Toutes les organisations, y compris
Page

celles qui sont seulement des centres de coût, fonctionnent avec un modèle économique : la
source des ressources peut être le budget de l’État ou d’autres parties prenantes. Puisque les
secteurs public et non-lucratif sont censés produire un résultat, ils devraient également s’efforcer
d’optimaliser le rapport ressources/résultat. C’est l’essence même du modèle économique.

1.2. Analyse de la chaîne de valeur

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
La compréhension de la chaîne de valeur est aussi indispensable avant d’exploiter une
opportunité. Elle fournit de nombreuses informations, tant pour les secteurs publics que privé,
sur l’interaction des différentes composantes du modèle économique.
À l’exception des grandes organisations, il est rare qu’une entité puisse maîtriser toutes les
composantes de la chaîne de valeur.
Quelques maillons de cette chaîne peuvent être sous-traités, tandis que d’autres seront pris en
charge en interne. La question clé est de savoir de quelle partie de la chaîne de valeur assumer la
responsabilité. Être responsable n’empêche pas de s’approvisionner à l’extérieur, cela signifie
simplement être garant envers le client du produit final, indépendamment de la manière dont il a
été fabriqué et du lieu de sa production. Une bonne maîtrise de la chaîne de valeur devrait au
moins conduire à déterminer :
• les ressources nécessaires pour chacune des composantes de la chaîne de valeur ;
 Les composantes de la chaîne de valeur qui contribuent le plus à l’augmentation de la valeur ajoutée
perçue ;
 Les entités qui sont les mieux qualifiées pour prendre en charge chaque maillon de la chaîne de
valeur ;
 Les synergies qui existent entre les composantes de la chaîne de valeur ;
 Les composantes de la chaîne de valeur qui sont (ou peuvent devenir) des obstacles pour soi ou pour
ses concurrents.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


1.3. Choix du modèle économique ou BUSINESS MODEL

Il est essentiel de décider quelle partie de la chaîne de valeur prendre en charge et comment
on souhaite être rémunéré (ou quelle partie de la chaîne de valeur va permettre d’obtenir des
ressources). Ce choix aura des incidences significatives sur la survie à long terme du projet. Le
taux d’échec des dotcoms en est un bon exemple. Nombre d’entre elles avaient supposé, à tort,
que vendre de l’espace publicitaire sur Internet pour atteindre les millions d’internautes (ceux qui
visitent les sites gratuits fournissant des prestations) justifierait les coûts de développement et de
commercialisation de leurs services. Cela n’a fonctionné que pour celles qui ont atteint une taille
155

critique (Google, Yahoo, etc.).


Page

Aucune recette miracle n’existe, et de nombreux modèles économiques sont possibles. Des
livres entiers ont été et seront écrits sur les modèles économiques. En voici quelques exemples
intéressants, illustrant le fait qu’il y a plusieurs façons de saisir des opportunités. Le choix est
souvent fonction des ressources et des talents disponibles :
• la licence d’exploitation : ce modèle économique a très bien fonctionné pour l’inventeur de la
carte à puce (smartcard), Roland Moreno. Il a choisi de donner des licences sur sa technologie à

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
différents partenaires pour pénétrer massivement le marché plutôt que d’assurer lui-même la
production ;
• la franchise : le succès de McDonald’s confirme, si besoin est, les avantages de ce modèle.
Benetton est un autre exemple démontrant l’intérêt de cette stratégie pour s’installer rapidement
sur un marché avec des ressources insuffisantes pour posséder ses propres magasins ;
• fabless : sous-traiter la production de ce qui n’exige pas des compétences uniques, ou de ce qui
n’est pas critique dans la chaîne de valeur, est une option très tentante. Elle permet en effet
d’éviter de posséder sa propre unité de production, surtout lorsqu’ailleurs les coûts de production
sont nettement meilleur marché. Les marques d’habillement sous-traitent de plus en plus la
fabrication de leurs produits ;
• les produits gratuits : cette stratégie consiste à donner gratuitement certains produits pour
générer ensuite des revenus grâce à des compléments ;
• l’utilisateur captif : les revenus ne sont pas générés en vendant l’équipement, mais le service
ou les fournitures qu’il requiert. C’est le cas des imprimantes à jet d’encre : les consommateurs
peuvent les obtenir à un prix dérisoire, mais ils doivent acheter des cartouches dont le coût peut
être considéré comme exorbitant. Pour les photocopieurs, c’est en assurant leur maintenance que
les fournisseurs gagnent le mieux leur vie ;
• la vente en réseau par cooptation : ce modèle pourrait également s’appeler l’« appât du gain
», puisqu’en offrant une récompense financière aux utilisateurs qui attirent leurs amis et leurs
connaissances, il conduit à une pénétration efficace et rapide du marché;

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


• le droit d’utilisation en temps partagé : ce concept consiste à répartir la durée de location à
long terme d’un bien sur de nombreux « locataires ». Ces derniers ont l’impression qu’ils
possèdent réellement la propriété, alors qu’ils ne peuvent en réalité l’occuper que durant des
périodes fixes limitées. Grâce à ce modèle, chaque semaine d’occupation est facturée à un prix
substantiellement plus élevé que le coût annuel rapporté au nombre de semaines.
 Etc.
Le choix d’un modèle économique inapproprié est une cause classique d’échec. La même
opportunité peut réussir avec un modèle et échouer avec un autre. Là encore, une très bonne
connaissance des clients et du marché (familiarité) est un des secrets du succès.
156

L’approche anthropologique peut certainement contribuer à une meilleure compréhension


de la situation. Elle n’est malheureusement pas suffisante, l’expérience et l’intuition jouant aussi
Page

un rôle important. Durant la phase de réflexion sur les modèles économiques, il est recommandé
de se faire conseiller par des personnes expérimentées et qualifiées (la collecte de conseils bon
marché auprès de la famille et des amis ne suffit généralement pas pour réussir !). L’inventeur et
l’innovateur sont par ailleurs souvent piégés par leur propre génie : du fait qu’ils ont découvert
quelque chose, ils tendent à croire qu’ils sauront trouver la solution à n’importe quel problème.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Le choix d’un modèle économique nécessite de poser certaines hypothèses. Or très souvent,
la validité de ces hypothèses ne peut être vérifiée avant la mise en œuvre du modèle : il est donc
recommandé de tester les modèles économiques. Quoi qu’il en soit, il faut de toute façon se tenir
toujours prêt à adapter ou à modifier le modèle retenu, ou même à explorer des voies
alternatives. Si une entreprise avec une culture aussi forte qu’IBM a réussi à adapter son modèle
économique lors du lancement de l’ordinateur personnel, tout le monde peut faire l’effort de
trouver un modèle économique adapté.
Certaines entreprises exploitent différents modèles économiques en parallèle. Ainsi, les
journaux et les magazines génèrent des revenus provenant de différentes sources : abonnement,
vente du journal au détail, location d’espace publicitaire aux annonceurs, etc. Chacune de ces
sources impose des conditions spécifiques (les abonnés exigent un contenu de haute qualité ; les
annonceurs un lectorat important, etc.). Or il arrive qu’elles soient conflictuelles : l’éditeur est
alors amené à effectuer un arbitrage qui ne serait pas nécessaire si seul un modèle économique
était exploité. On comprend ainsi que l’indépendance rédactionnelle des journaux gratuits n’est
pas la même que celle de la presse payante.
Un exemple d’activité du secteur public qui n’a pas optimalisé son modèle économique est
le service postal : sa lenteur n’a pas satisfait les besoins de tous ses clients. Cette faiblesse du
modèle économique a créé une belle opportunité pour les services privés de messagerie, qui
gagnent beaucoup d’argent, alors que la plupart des services postaux sont déficitaires. Cela
prouve que dans un environnement constamment en mouvement, même les administrations

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


publiques devraient périodiquement remettre en question leur mission et la pertinence de leur
modèle économique.
Le choix du modèle économique conduit à saisir ou à abandonner l’opportunité. Il est donc
essentiel, après une analyse complète du marché, d’explorer toutes les options possibles et de les
analyser soigneusement, afin de choisir le modèle approprié (sans ignorer les vraies contraintes).

1.4. Des limites à fixer

N’importe quel projet doit être limité dans son envergure. À défaut d’un cadre bien défini, le
porteur de projet risque de courir plusieurs lièvres à la fois et d’épuiser inutilement ses
157

ressources. Pour rester focalisé sur son objectif, il doit définir dès le départ les frontières de son
projet, notamment : les limites géographiques ; les segments de marché sur lesquels il choisit de
Page

se concentrer ; le public cible ; les délais pour réaliser ses objectifs ; les besoins à satisfaire ; la
technologie adoptée, si besoin est.
L’envergure d’un projet doit être clairement définie pour chaque modèle économique
retenu. Le rayon d’action d’un détaillant qui vend en ligne est différent de celui d’un magasin
limité par son emplacement géographique. La plupart des magasins duty free dans les aéroports
ne vendent que des marchandises facilement transportables, pour que les voyageurs, clients

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
captifs, puissent les emporter dans leurs bagages à main. En revanche, les magasins duty free de
Tel Aviv vendent des réfrigérateurs et d’autres biens d’équipement aux voyageurs en partance,
qui peuvent retirer, à leur retour en Israël, la marchandise achetée hors taxe au moment du
départ. C’est un autre exemple d’innovation astucieuse pour augmenter le chiffre d’affaires…

1.5. Quelques clés de succès du BM

Le respect de certains principes peut faciliter le choix d’un modèle économique. Même si le
bonheur n’est pas assuré, la prise en compte de ces principes augmente généralement les
probabilités de succès.
Le but principal doit être la rentabilité et non l’accroissement des parts de marché ou du
volume, tant pour les secteurs public et non lucratif que pour le secteur privé. Cela semble être
une évidence, toutefois la bulle Internet a prouvé que certains porteurs de projet, et plus
tristement les consultants qui les ont conseillés, n’en avaient fait aucun cas. Mieux vaut donc
construire une chaîne de valeur spécifique, destinée à un segment identifié du marché et difficile
à copier.
La valeur ajoutée doit être réelle et communicable. Il est en effet ardu de réaliser des ventes et
des bénéfices à partir d’avantages qui ne peuvent être communiqués…
Les avantages concurrentiels sont, par définition, plus intéressants que les pratiques
d’excellence. Les pratiques d’excellence sont la meilleure manière de faire quelque chose pour
tous ceux qui en ont les moyens. Elles ne sont pas suffisantes pour assurer le succès d’une

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


opération. En revanche, le fait de proposer un certain concept, lui-même protégé par la propriété
intellectuelle, est un avantage concurrentiel : il ne s’agit pas d’une pratique d’excellence puisque
tout le monde n’y a pas accès. Cela le deviendra le jour où, n’étant plus protégé par un brevet, le
concept sera accessible à d’autres acteurs du marché. Le freinage ABS était ainsi un avantage
concurrentiel pour les premiers constructeurs qui l’ont introduit. Aujourd’hui, étant à la portée de
tous, il fait partie des pratiques d’excellence.
Les stratégies de me too sont également insuffisantes. Comme elles ne consistent qu’à copier
ou à s’aligner sur les pratiques d’autres acteurs, elles peuvent seulement être employées comme
stratégie défensive pour rester dans la course, et en aucun cas comme un moyen de devenir le
158

maître du jeu.
Les stratégies robustes exigent de faire des choix, et de renoncer ainsi à certaines options
Page

que d’autres pourraient retenir. La possibilité de faire les choses d’une autre manière permet
de se différencier de ses concurrents. En l’absence de différence (ce qui tendrait à signifier qu’il
n’y a pas d’alternative), on se retrouve en mode « pratique d’excellence ». Saisir une opportunité
a un coût, dès lors que ce choix empêche d’en saisir d’autres.
Les ressources financières et humaines doivent être disponibles au moment opportun. Si les
ressources nécessaires pour concrétiser un modèle économique ne peuvent être réunies, il faut en

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
choisir un autre. Celui-là devra pouvoir être réalisé avec les ressources effectivement
disponibles. Il est inutile de se bercer d’illusions, en espérant que des ressources
complémentaires tomberont miraculeusement du ciel.

2. Les composantes du BUSINESS MODEL

Il permet de formaliser le BM. Le Business Model est avant tout un outil de pilotage qui
aide à tangibiliser le projet et à se poser les questions essentielles pour la mise en place de
l’activité. Ces composantes reposent sur le canevas du BM développé par Alexander
Osterwalder et Yves Pigneur dans leur ouvrage intitulé Business Model Nouvelle Génération.
Concrètement, le business model Canvas n’est autre qu’une représentation très visuelle
de la façon dont une organisation réalise du chiffre d’affaires, ou plus simplement comment elle
gagne de l’argent. Il détaille donc la façon dont l’organisation crée de la valeur pour ses clients
et la monétise (concept lié à celui de chaîne de valeur). Cet outil sert donc à aider les manager
à expliciter le business model de leur société. Toutefois, comme les autres outils d’analyse, il ne
donne qu’une description et une représentation simplifiée de la réalité qui ne rentre pas dans
les détails complexes de sa stratégie, de ses processus, de ses entités, de son organisation
hiérarchique, etc. Les objectifs de cet outil sont :
 Décrire et analyser chacun des 9 blocs
 Générer des idées en utilisant des techniques de créativité

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


 Identifier les interdépendances qui les relient
 Concevoir des Business Modèle pertinents, innovants et performants

Le Business Model Canevas est une matrice visuelle constituée de neuf rubriques qui traduisent les
principaux aspects économiques d’une entreprise notamment la clientèle, l’offre, l’infrastructure et la
viabilité financière.
1. Les clients : ils sont la raison d’être de votre projet, et sont au cœur de toutes vos attentions. Vous devez
déterminer qui ils sont. Dans le cas où il y aurait plusieurs types de clients, on parlera de segments dès lors
qu’ils auront des besoins distincts, des sensibilités différentes aux prix et aux moyens de communication
159

que vous pourrez employer, voire des habitudes de consommation spécifiques. Différenciez vos clients de
Page

vos utilisateurs. En effet, les clients (ceux qui payent) ne sont pas toujours les utilisateurs de vos produits
ou de vos services.
2. L’offre : elle va bien au-delà du produit ou du service proposé. C’est ce qui encourage un client à choisir
votre entreprise plutôt qu’une autre. Votre offre est-elle plus performante ? Plus esthétique ? Plus
accessible ? Plus personnalisable ? Plus compétitive ? Etc. N’oubliez pas, elle doit résoudre avant tout un
problème réel ou répondre à un besoin existant. L’offre est indissociable du client que vous ciblez.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
3. Les canaux : il s’agit de tous les moyens de communication et de distribution que vous mettez en place
pour toucher vos clients. Comment allez-vous faire connaître votre offre, la vendre, la distribuer et en
assurer ? C’est une condition pour se démarquer.
4. La relation client : elle concerne tous les moyens employés, au-delà du produit ou du service vendu,
pour vous assurer la fidélité de vos clients, en acquérir de nouveaux, faciliter l’acte d’achat, voire
augmenter la fréquence d’achat. Il peut s’agir de fournir une assistance personnelle dédiée, un service de
retour des marchandises, une carte de fidélité, etc.
5. Les revenus : il s’agit de toutes les rentrées d’argent générées par votre activité. Ils peuvent être
ponctuels ou récurrents, fixes ou variables. Quel est le prix pratiqué selon vos différents segments de
clientèle ? A titre d’exemple : les prix sont-ils fixés en fonction des volumes, du temps passé ? S’agira-t-il
d’un prix catalogue, d’un forfait, d’un abonnement, d’une location, dépendant d’une condition, d’un
objectif ? Sont-ils négociables ? Etc.
6. Les ressources clés : il s’agit de tous les moyens matériels, immatériels, humains, et financiers que
l’entreprise doit réunir pour produire une offre répondant aux attentes de ses clients. Exemples : les
salariés, le fonds de commerce, le mobilier, le matériel, les véhicules, le site internet, les ressources
financières, les locaux, un savoir-faire, une compétence, une expertise, un fichier qualifié de prospects, une
base de données, etc.
7. Les activités clés : elles traduisent concrètement ce que fait l’entreprise. Par exemple, dire que l’on vend
des vêtements n’est pas suffisant. En effet, une idée, si simple soit-elle, peut exprimer différentes réalités.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


S’agit-il de l’achat/revente de vêtements ou de la conception, fabrication et vente de vêtements ? Dans le
cas de consultants, l’activité principale consiste à rechercher et à analyser des informations, et à préconiser
des actions.
8. Les partenaires clés : ce sont les alliés extérieurs de l’entreprise grâce auxquels vous pourrez faire
évoluer et améliorer votre offre. Il peut s’agir de fournisseurs, de sous-traitants, de coproducteurs,
d’intégrateurs, d’experts, etc. Le choix des partenaires est naturellement lié à la clientèle que vous ciblez.
Une bonne relation partenariale peut par ailleurs vous garantir certains avantages sur vos concurrents :
contrôle des prix, exclusivité d’un savoir-faire, maîtrise du cycle de production, etc.
9. Les coûts : il est enfin nécessaire d’évaluer l’ensemble des coûts indispensables au bon fonctionnement
160

de l’activité décrite. Les coûts peuvent être variables, c’est-à-dire dépendre du niveau d’activité de
Page

l’entreprise ; ils augmentent au fur et à mesure que le chiffre d’affaires augmente (achat de marchandises,
de matière première, etc.). Au contraire certains coûts sont fixes ; ce sont des dépenses incompressibles
indépendantes du chiffre d’affaires (loyer, prime d’assurance, etc.).
Ce chapitre a permis de comprendre l’intérêt de réaliser un BM avant toute mise en œuvre du
projet. Au-delà, des démarches ont été précisées, renvoyant aux composantes du BM.

CHAPITRE 5 : LE BUSINESS PLAN

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Objectif : Elaborer ou monter un business plan. A la fin de cette thématique, l’étudiant sera capable de :
 Définir la notion de business plan
 Donner l’importance du business plan
 Décrire les formes et le contenu d’un business plan
 Faire la différence entre un business plan et un business modèle
Les entreprises recourent de plus en plus à la technique du business plan pour concevoir un projet,
évaluer sa rentabilité et ses risques et finalement le « vendre ». Les business plans s’utilisent dans des
contextes variés. Ils servent à présenter et faire adopter par un comité d’investissement des projets au
sein de l’entreprise ou à négocier un contrat commercial particulièrement important.
Un business plan est une présentation écrite, détaillée et argumentée dont l'objectif est de présenter
et de « vendre » un projet de création de valeur (création, reprise, développement interne, franchise...).
Outil de structuration et de référence, il n'en est pas moins évolutif et doit être mis régulièrement à jour
au cours de la vie de l'entreprise. La rédaction du business plan est un travail nécessaire et obligatoire
pour la réalisation d'un projet de création. Il aide l'entrepreneur à le construire tout en lui permettant
d'estimer la viabilité de son idée initiale mise en forme. Au fond, dans la grande majorité des cas, le
business plan doit répondre à la question de tous les créateurs : « J'y vais ou je n'y vais pas ? ».
L’objet de ce chapitre est de procurer aux apprenants une compréhension de ce que doit être le
business plan, de vous apporter des outils pratiques d’analyse stratégique et financiers, des règles de
présentation et des astuces permettant de faire la différence.

I. Notion et importance du Business Plan


1. Notion du Business plan

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Le Business Plan ou « plan d’affaires », est le document de présentation d’un projet
d’investissement ou de l’évolution à moyen terme d’une entreprise. Les investissements font de plus en
plus l’objet d’une étude préalable détaillée, aussi bien au sein des entreprises que dans les banques et
auprès des investisseurs. L’importance des montants en jeu et les aléas, tout comme l’exigence accrue de
rentabilité de la part des actionnaires, expliquent le recours croissant à cette technique.
La rédaction d'un business plan est nécessaire si on est dans l'un des cas suivants : création
d'entreprise ; lancement d'une innovation avec besoin de financement ; achat ou vente d'une entreprise ;
préparation de la succession ; planification de la croissance ; financement (banques, sociétés spécialisées
161

dans le capital-risque, etc.) ; demande d'un crédit ou d'un financement en leasing ; recherches d'associés
ou de collaborateurs ; gestion de projet en entreprise...
Page

Le business plan est un support qui vous permet de présenter votre projet selon un format précis,
vous assurant de ne rien oublier dans votre démarche. Il convient d'y apporter une très grande attention.
Le business plan est le passeport du porteur de projet. Il a non seulement pour but de concrétiser votre
idée d'affaire et vos ambitions de développement mais également d'évaluer les chances de réussite de
votre projet. Il est destiné aux investisseurs ainsi qu'à d'éventuels partenaires. Il aura un poids important

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
dans l'aboutissement de vos recherches et de vos négociations. Un business plan est un outil qui a trois
vocations principales : communication, management et planning.
Comme outil de communication, le business plan est utilisé pour attirer et séduire des investisseurs, des
banquiers, des partenaires et des collaborateurs. Il vous permet de montrer que vous avez bien cerné tous
les problèmes auxquels vous êtes susceptible d'être confronté et que vous avez trouvé des solutions.
Comme outil de management, le business plan vous aide à mesurer, contrôler et évaluer vos progrès. Le
business plan est un document vivant. Il sera modifié au fur et à mesure que votre projet évoluera.
Comme outil de planning, le business plan est un guide pour franchir les différentes étapes de
développement de votre entreprise. Un bon business plan permettra d'identifier les pièges et les obstacles
avant même qu'ils n'apparaissent.

2. Importance du Business plan

Ces circonstances sont nombreuses pour l’élaboration du Business Plan. Il est nécessaire, avant d’établir
une distinction entre les business plans portant sur un projet au sein de l’entreprise et ceux portant sur la
totalité de l’entreprise, énumérer les finalités du Business plan.
2.1. Finalité du Business
Plan
Il ne constitue pas uniquement un outil formel de présentation. Nous pouvons identifier quatre grandes
finalités du business plan.
Le BP est un document de travail qui aide à bâtir son projet

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Il est un document de présentation qui sert à convaincre de l’intérêt d’un projet.
Il est surtout un outil de dialogue entre le responsable du projet et ses destinataires.
Il est enfin un outil d’évaluation et de pilotage tout au long de la vie du projet.

2.2. Le business plan


portant sur un projet interne à l’entreprise
Il est utilisé dans les contextes suivants :
• pour l’adoption du projet : les entreprises soumettent de plus en plus leurs projets d’investissement à
une procédure formalisée d’adoption en interne. Les personnes responsables d’un projet doivent
162

soumettre un business plan à un comité d’investissement ayant le pouvoir de le valider, de le rejeter ou


d’en demander la révision. Les projets « marchands » portent sur la création ou le développement de
Page

nouveaux produits, ils contribuent directement à augmenter le chiffre d’affaires. Les projets « non
marchands » visent quant à eux à améliorer l’efficacité interne de l’entreprise (investissements de
productivité, de rationalisation) ;
• pour évaluer la rentabilité d’une affaire commerciale : certains contrats commerciaux requièrent un
investissement significatif du fournisseur (outils spécifiques, infrastructures…) et l’engagent sur
plusieurs années. Le chiffrage de l’investissement et des revenus futurs permet d’évaluer la rentabilité de
ce contrat pour le fournisseur. Il constitue également un business plan à usage externe car il sert de base
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
pour négocier le prix avec le client. Parfois, le fournisseur de biens d’équipement participe au business
plan de son client pour l’aider à démontrer la rentabilité de son projet vis-à-vis de sa hiérarchie. Cette
démarche nécessite bien évidemment une grande confiance de la part du client.

2.3. Le business plan


portant sur la totalité de l’entreprise
Il est utilisé dans les contextes suivants :
• pour la levée de capitaux. L’entreprise peut avoir un fort besoin en capital à différentes étapes de sa
vie : lors de sa création, d’une phase de fort développement ou en sortie de crise pour reconstituer des
capitaux amputés par des pertes. Le business plan a pour objectif d’évaluer les besoins financiers, de
démontrer aux investisseurs en capital la rentabilité du projet et aux banquiers la capacité de
remboursement de l’entreprise. Pour une augmentation de capital, il est nécessaire d’évaluer
l’entreprise ;
• pour évaluer une entreprise par les flux de trésorerie futurs. L’évaluation est nécessaire en
différentes circonstances, notamment, en cas de cession ou d’augmentation de capital. L’évaluation
d’entreprise par les flux de trésorerie futurs actualisés constitue l’une des méthodes les plus
fréquemment utilisées. L’élaboration d’un business plan est indissociable de l’utilisation de cette
méthode. Il définit les hypothèses d’investissement et d’activité permettant de valoriser les flux de
trésorerie futurs.
• pour valider des orientations à 3-5 ans entre une filiale et sa société mère. Au sein des groupes, le
business plan constitue un outil de validation des choix stratégiques et des prévisions financières entre

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


une entreprise et ses actionnaires ou entre une filiale et sa société mère ;

II. Contenu et forme du Business plan


1. Contenu du Business Plan
Il doit contenir tout ce qui est nécessaire pour convaincre de son intérêt vis-à-vis de ses
destinataires. Les responsables de projet croient souvent que réaliser un business plan se limite à
quantifier les revenus prévisionnels afin de réaliser un calcul de rentabilité d’investissement. Cela
s’explique par le fait qu’ils ne commencent à intervenir sur le projet qu’après validation (tout au moins
implicite) de l’intérêt stratégique du projet pour l’entreprise.
163

Certes, l’évaluation de la rentabilité représente souvent une partie essentielle du business plan,
compte tenu de l’exigence de rentabilité des actionnaires. Elle n’en constitue toutefois que
Page

l’aboutissement.
Pour les projets marchands, il convient tout d’abord de convaincre de l’intérêt d’un marché et de la
pertinence du positionnement stratégique choisi. Il faut également s’appuyer sur des données de marché
objectives pour démontrer le caractère réaliste des prévisions d’activité.
Pour les projets non marchands, une étude d’opportunité doit convaincre de l’intérêt du projet pour
l’efficacité de l’entreprise. Des plans d’actions concrets accompagnés de la liste des personnes clés
rassurent les destinataires sur la maîtrise opérationnelle du projet.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Il convient de rendre le projet concret en présentant les principaux plans d’actions et de démontrer que
les principaux risques ont été identifiés et maîtrisés. En outre, les annexes doivent contenir toute
information permettant de crédibiliser le projet. Le business plan est un document de synthèse destiné à
convaincre de l’intérêt d’un projet. Le tableau suivant donne un aperçu du contenu du Business Plan.
Actions Objectifs
1. Analyse stratégique – Analyse externe : Le projet est cohérent avec l’environnement et la
opportunités/ menaces – Analyse interne : stratégie de l’entreprise. L’entreprise a les atouts pour
forces /faiblesses Mission de l’entreprise réussir.
Objectifs opérationnels
2. Prévisions d’activité Les prévisions d’activité sont « réalistes » et s’appuient
sur des données de marché objectives.
3. Principaux plans d’action résumés Les aspects opérationnels du projet sont maîtrisés.
Différentes alternatives montrent que le projet a été mûri.
Rentabilité économique : Van, Tri, DR Le projet est économiquement rentable.
5. Prévision financière et rentabilité pour Le financement est maîtrisé. Il est suffisamment rentable
l’actionnaire pour l’actionnaire.
6. Analyse des risques Les risques ont été identifiés et mis sous contrôle ou ils
sont acceptables pour l’investisseur.
7. Reporting Les responsables du projet ont prévu un cadre de
reporting pour les investisseurs.
8. les annexes Toute information renforçant la crédibilité du projet.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


2. Forme du Business Plan
Tout projet de création d'entreprise commence par une idée, idée qui prend souvent la forme
d'une intuition ou d'un désir qu'il convient d'approfondir. Il existe une grande variété de formes
d'idées : si l'idée est nouvelle, il faudra s'interroger sur la capacité des futurs clients à l'accepter ;
si elle est commune, il conviendra de s'interroger sur son utilité par rapport à l'offre déjà
existante sur le marché.
Le Business Plan doit être concis mais ne doit pas faire omettre des éléments qui permettent de
juger de la faisabilité et de la viabilité du projet. Tous les aspects suivants doivent donc être
traités : - le résumé - ; - l'entreprise et son offre ; Analyse technique ; - le marché visé ; - la
164

concurrence ; - la stratégie ; - les plans marketing et vente ; - la mise en œuvre, les jalons ; - le
portefeuille technologique ; - l'équipe et l'organisation ; - les aspects financiers ; - les aspects
Page

juridiques ; - les annexes.

III. Différence entre business plan et business model

C’est un terme assez général qui désigne le modèle que l’entreprise utilise pour réaliser son
activité : par exemple, choix entre production ou sous-traitance, exploitation directe ou octroi de
licences d’exploitation, etc. Il décrit la chaîne de valeur d’ensemble du secteur d’activité et

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
comment la chaîne de valeur de l’entreprise s’insère entre celle des fournisseurs et des clients.
Alors que le business plan a pour but de convaincre de la crédibilité d’un projet afin de le faire
adopter. Il est donc essentiel de convaincre soit de la pertinence de la stratégie de l’entreprise,
soit de la cohérence du projet avec les objectifs stratégiques de l’entreprise.
L'élaboration d'un business plan n'est ni une chose aisée ni une science exacte. Le business plan
ne saurait être « standardisé » ; ainsi, votre business plan sera nécessairement un « original », et
malgré tous les outils ou les conseils qu'il est possible de glaner auprès d'experts. Il est un
document qui permet de convaincre les parties prenantes intéressées au projet.

ANCIENS SUJETS
Année Académique : 2020 – 2021
Second semestre / Session Normale
EPREUVE DE L’INITIATION À L’ENTREPRENEURIAT
L1 – Science Economiques (Groupes A et B)
Enseignants : Pr SANGUE FOTSO R. / Pr ONDOUA BIWOLE V.
Durée : 03 heures
EXERCICE 1 : 10pts
(Barème : 0,25 point pour chaque bonne réponse) Répondez par Vrai ou faux
1) En tant que dirigeant d'une petite entreprise il vaut mieux faire un maximum de choses soi-même pour
faire des économies
2) L'étude de marché c'est à valider et préciser son idée de création d'entreprise et éventuellement à crever
ses premiers clients
3) Au Cameroun pour créer une société il faut au minimum être deux associés
4) Les chefs d'entreprise qui se plaignent en plus de chance des fous et que les autres

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


5) La principale cause d'échec des entreprises est le manque de compétences en gestion
6) Pour fixer ses prix de vente le seul critère à prendre en compte et la concurrence
7) Un plan d'affaire comporte une description de la future activité ainsi qu'un plan financier
8) Grundfunding mode de financement qui fait appel au drame public via une plate-forme internet
9) À l'heure actuelle il vaut mieux avoir un marketing orienté produit comme marketing orienté client
10) Lorsqu'on très une entreprise il vaut mieux être curieux et ouvert d'esprit
11) La plupart des créateurs d'entreprise s'intéresse trop à logs idée et pas assez aux attentes de leurs clients
12) Organisation et gestion du temps deux facteurs clés de succès quand on très une entreprise
13) Les étudiants ne peuvent s'associer pour créer une entreprise commune avec le fond propre
14) La griserie d'une entreprise et large en dentelle dispo en pièces et billets
15) L'innovation de procédé correspond à une nouvelle technique de production
16) La gestion de production a pour objectif de réduire les coûts et où les délais
17) Le modèle économique et la manière dont l'entreprise va gagner de l'argent organisation efficace pas très
165

du produit rentabilité
18) Bien s'associer consiste à choisir un associé aux compétences complémentaires et à définis une règle du
jeu clair.
Page

19) Face à des difficultés il faut réagir et rechercher des alternatives sans attente
20) Un bon chef d'entreprise et quelqu'un qui sait s'entourer des experts dans le domaine
21) L'analyse de la concurrence est une des meilleures méthodes d'étude de marché
22) Dans la plupart des cas il vaut mieux considérer ses fournisseurs comme des partenaires
23) Le plan de financement et un tableau qui liste les besoins de démarrage et leur mode de financement
24) Si la rentabilité n'est pas atteinte en deux ou trois mois il vaut mieux tout arrêter
25) un concurrent ne peut pas être un partenaire pour l'entreprise
26) Le paquet Jean est une forme d'innovation produit
27) Lorsque vous faites votre bilan personnel il est nécessaire de revoir vos objectifs motivation compétences
expérience etc.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
28) Le design thinking est une méthodologie qui montre un entrepreneur comment détecter des opportunités
des intéressés
29) L'entrepreneuriat collectif peut renforcer le vivre ensemble et le cautionnement solidaire
30) Un plan d'affaire comporte une description de la future activité ainsi qu'un plan financier
31) Un CFCE et un centre de formation à la création d'entreprise
32) L'entrepreneuriat permet de renouveler le tissu économique
33) Lorsque vous chercher l'idée de votre projet vous pouvez utiliser un tableau d'altération
34) Le créateur d'entreprise doit parti du principe qu'une graine met du temps à germer
35) Dans le Viral model Canvas le moteur de croissance porte sur les clients prioritairement dessiner à votre
proposition de valeur
36) l'équation économique peut-être la différence entre les revenus issus de vos propositions de valeur et les
coupes associé à vos activités clés.
37) On peut dire que l’entreprise est synonyme de société
38) L'objet social d'une société est sa forme juridique
39) Le coût de revient d'un produit est égal à la marge qu'il permet de générer
40) Une invention correspond à la mise en œuvre d'une innovation ou d'un projet nouveau.

EXERCICE 2 ETUDE DE CAS : 10pts


L'entrepreneuriat peut se définir comme étant une activité qui implique la découverte, l'évaluation de et
l'exploitation de porte unité avec comme but d'un produit de nouveaux biens et services, de nouvelles formes
d'organisation, de nouveaux marchés, processus et matériaux par des moyens qui n'existaient pas auparavant
entre parenthèses et nourri 2014.2 se fait cinq éléments caractérisent les activités entrepreneuriales à sa voix
de point la fabrication des biens nouveau, l'emploi des nouvelles méthodes de production, l'ouverture d'un
nouveau déboucher, l'utilisation des nouvelles matières premières à, la réalisation d'une nouvelle
organisation du travail. Le tableau suivant présente différentes activités.
Activité Caractéristiques Activités Commentaires
entrepreneuriales
Fabrication Utilisation Ouverture Utilisation Nouvelle Oui Non
bien nouvelles nouveaux nouvelles organisation
nouveau méthodes de débouchés matières du travail
production premières

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Call box
Conception des drones
solaires
La fabrication des
« dalettes » à base de
plastique recyclé
Vente des huiles
décapantes
Créer une boutique de
vente d'habit
Vente des mèches
Moto taxi
Conception des
applications de
reconnaissance faciale
Fabrication du pain à
base de la patate douce
166

Conception d'une plate-


forme numérique pour
gérer le flux de la
Page

circulation entre Soa et


Yaoundé
Découverte du vaccin
de la covid
vente en ligne des
produits cosmétiques

TAF :
1) après avoir défini le processus entrepreneurial donner les différentes étapes (2pts)
2) après avoir défini la compétence entrepreneuriale, donner les éléments des compétences d'un
entrepreneur. (2pts)
3) il vous est demandé pour chaque activité

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
- de cocher les caractéristiques existantes,
- d'identifier les activités considérées comme entrepreneuriales, celle considérés comme des activités
répétitives et sans innovations. (6pts)

Année Académique : 2020 – 2021


Second semestre / Session Normale
CORRIGE INITIATION À L’ENTREPRENEURIAT
L1 – Science Economiques (Groupes A et B)
Enseignants : Pr SANGUE FOTSO R. / Pr ONDOUA BIWOLE V.
Durée : 03 heures
EXERCICE 1

1. Faux 2. Vrai
3. Faux 4. Vrai
5. Faux 6. Faux
7. Vrai 8. Vrai
9. Faux 10. Vrai
11. Faux 12. Vrai
13. Vrai 14. Faux
15. Vrai 16. Vrai
17. Vrai 18. Vrai
19. Vrai 20. Vrai
21. Vrai 22. Vrai
23. Vrai 24. Faux
25. Faux 26. Vrai
27. Vrai 28. Faux

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


29. Vrai 30. Vrai
31. Faux 32. Vrai
33. Vrai 34. Vrai
35. Vrai 36. Vrai
37. Faux 38. Faux
39. Faux 40. Vrai
EXERCICE 2 ETUDE DE CAS : 10pts
1) Après avoir défini le processus entrepreneurial donner les différentes étapes (2pts)

Le processus entrepreneurial vise la transformation de l’idée en opportunité, puis de l’opportunité


en projet et enfin du projet en entreprise.
167

Les différentes étapes du processus entrepreneurial sont :


- Le déclenchement du processus ;
Page

- L’engagement total et le passage à l’acte ;


- La survie ;
- L’échec ou le développement.

2) après avoir défini la compétence entrepreneuriale, donner les éléments des compétences d'un entrepreneur.
(2pts)

La compétence entrepreneuriale est une combinaison singulière de connaissances, de savoir-faire,


d’expériences et de comportement s’exerçant dans un contexte, souvent professionnel, précis.
Les éléments des compétences d'un entrepreneur sont :

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
- Identifier les opportunités d’affaires : de l’idée à l’opportunité ;
- Elaborer une vision entrepreneuriale : de l’opportunité au projet ;
- Compétences en Gestion des Ressources Humaine ;
- Compétences en Gestion Financière.
3) il vous est demandé pour chaque activité
- de cocher les caractéristiques existantes,
- d'identifier les activités considérées comme entrepreneuriales, celle considérés comme des activités
répétitives et sans innovations. (6pts)
Activité Caractéristiques Activités Commentaires
entrepreneuriale
s
Fabrication Utilisation Ouverture Utilisation Nouvelle Oui Non
bien nouvelles nouveaux nouvelles organisatio
nouveau méthodes de débouchés matières n du travail
production premières
Call box x Créer un Call Box
c’est bien créer une
entreprise mais
aucune innovation
n’est associée à
cette activité
Conception des drones x x x Il s’agit bien d’une
solaires activité
entrepreneuriale : le
Drone n’est pas un
nouveau produit
mais son usage peut
être nouveau dans
certains
environnements
(ouverture des
débouchés) ou avec
une nouvelle
modalité de travail
et d’utilisation.
La fabrication des x x x Il s’agit bien d’une
« dalettes » à base de activité

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


plastique recyclé entrepreneuriale : là
n’est pas un
nouveau produit
mais peut être
fabriqué en utilisant
une nouvelle
matière première
(plastiques recyclés)
exigeant une
nouvelle
organisation du
travail.
Vente des huiles x x x Il s’agit bien d’une
décapantes activité
entrepreneuriale :A
vec l’ Utilisation
nouvelles matières
premières et/ou
168

l’ouverture de
nouveaux
débouchés
Créer une boutique de x Pas d’innovation en
Page

vente d'habits l’absence d’une


information sur les
modalités de
services qui peuvent
être innovantes.
Vente des mèches x Achat-Vente
classique sans
innovation
Moto taxi x Pas d’innovation
Conception des x x x Innovation,
applications de nouveaux
reconnaissance faciale débouchés et
nouvelle

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
organisation du
travail
Fabrication du pain à x x Innovation : Matière
base de la patate douce première
Conception d'une plate- x x Innovation : Produit
forme numérique pour Nouveau et
gérer le flux de la nouveaux
circulation entre Soa et débouchés
Yaoundé
Découverte du vaccin x x x x x x Innovation sur la
de la covid base de tous les
critères de
nouveauté retenus
Vente en ligne des x Innovation : Mode
produits cosmétiques d’organisation du
travail.

SAISON 3 :
ANALYSE

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


ECONOMIQUES
(12 Crédits)
Episode 1 : MICROECONOMIE (6 Crédits)
Episode 2 : MACROECONOMIE (6 Crédits)
169
Page

Episode 1 :
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

MICROECONOMIE (6 Crédits)
INTRODUCTION GENERALE
L’économie est divisée en deux grandes branches : la microéconomie et la macroéconomie. La
microéconomie traite du comportement d’unités ou d’agents économiques individuels (les
consommateurs, les travailleurs, les investisseurs, les politiciens, les chefs d’entreprise), c’est-à-dire tous les
agents jouant un rôle dans le fonctionnement de l’économie.

La microéconomie explique comment et pourquoi ces unités prennent des décisions économiques. Par
exemple, elle décrit la manière dont les consommateurs prennent leurs décisions d’achat et l’influence des
changements de prix et de revenu sur ces choix. Elle établit également comment les entreprises décident du
nombre de travailleurs à employer, et comment les travailleurs décident dans quelle entreprise et combien de
temps travailler.

La microéconomie s’occupe aussi de la manière dont les agents interagissent pour former des unités plus
grandes, des marchés et des industries. Ainsi, la microéconomie nous aide à comprendre le développement
de l’industrie textile camerounaise par exemple et l’intervention des producteurs (offreurs) et des
consommateurs sur ce marché. Elle permet de déterminer le prix des vêtements et la quantité d’habits
fabriqués chaque année.

Au contraire, la macroéconomie traite de quantités économiques agrégées, telles que le niveau et le taux de
croissance de la production, les taux d’intérêt, le chômage et l’inflation. Mais les frontières entre la
microéconomie et la macroéconomie sont devenues de plus en plus floues ces dernières années. Une des
raisons étant que la macroéconomie s’intéresse de plus en plus aux fondements microéconomiques des
phénomènes globaux, et elle devient en fait une extension de l’analyse microéconomique.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


1. Les thèmes abordés par la microéconomie

« La plupart des gens savent depuis leur enfance qu’ils ne peuvent ni tout avoir ni tout faire ». Une grande
partie de la microéconomie concerne les limites : le revenu limité que les consommateurs peuvent dépenser
en biens et services, le budget et la technologie limités que les entreprises peuvent utiliser pour produire des
biens, et le nombre limité d’heures hebdomadaires que les travailleurs peuvent allouer au loisir et au travail.
Mais, la microéconomie montre aussi de quelle façon tirer le meilleur parti de ces limites. Plus précisément,
elle traite de l’allocation des ressources rares.

1. Arbitrages

Les consommateurs, les travailleurs, les entreprises ont bien plus de flexibilité et de choix dans l’allocation
des ressources rares. La microéconomie décrit les arbitrages auxquels tous sont confrontés, et montre
comment arbitrer au mieux. Ce thème est rencontré dans tous les ouvrages ou documents traitant de la
170

microéconomie. Quelques exemples :

Consommateurs : les consommateurs ont les revenus limités qui peuvent être soit dépensés pour l’achat des
Page

de biens, soit épargnés pour le futur.

Travailleurs : ils sont aussi confrontés à des contraintes, et arbitrent. Tout d’abord, les individus
doivent décider quand entrer dans la vie active, ensuite du type d’emploi (privé, public, compte propre, etc.)
et enfin du nombre d’heures hebdomadaires d’activité salariée, arbitrant ainsi entre travail et loisir.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Entreprises : les entreprises sont limitées la technologie, ce qui limite le type de biens qu’elles peuvent
fabriquer et les ressources disponibles pour financer la production. L’exemple d’un « tailleur » du marché
Mokolo : il y a des vêtements qu’il ne peut pas fabriquer car ne maîtrise pas la technologie ou n’a pas les
appareils adéquats.

2. Prix et marchés

Le deuxième thème important de la microéconomie est le rôle des prix. Tous les arbitrages décrits plus haut
sont fondés sur les prix auxquels les consommateurs, les travailleurs ou les entreprises sont confrontés. Par
exemple, un étudiant arbitre entre l’achat du « eru » ou du « poulet », non seulement en fonction de ses
préférences pour chacun des deux biens, mais aussi en fonction des prix. De la même manière, les
travailleurs arbitrent entre travail et loisir en partie selon le « prix » qu’ils peuvent recevoir de leur travail,
c’est-à-dire le salaire. Et les entreprises décident d’employer plus de travailleurs ou d’acheter plus de
machines en partie en fonction du montant des salaires et du prix des machines.

La microéconomie décrit aussi comment les prix sont déterminés. Dans une économie planifiée, les prix sont
fixés par l’Etat. Dans une économie de marché, les prix sont le résultat des interactions des consommateurs,
des travailleurs et des entreprises.

Ces interactions ont lieu sur des marchés – ensembles d’acheteurs et de vendeurs qui déterminent ensemble
le prix d’un bien. Sur le marché des téléphones par exemple, le prix des « portables » est affecté par la
concurrence entre les différents fabricants (Nokia, Samsung, Sony, Erickson, etc.), et aussi par la demande
des consommateurs. Le rôle central des marchés, leur nature et leur fonctionnement est le troisième thème
important abordé par la microéconomie.

3. Théories et modèles

Comme toutes les sciences, l’économie cherche à expliquer les phénomènes observés. Par exemple, pourquoi
les entreprises sont-elles tendance à embaucher ou licencier des travailleurs quand le prix des matières
premières varie ? Combien y aurait-il d’embauches ou de licenciements probables de travailleurs dans une
entreprise quand le prix des matières premières augmente de 10% par exemple ?

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


En économie, comme dans les autres sciences, les explications et les prédictions sont fondées sur des
théories. Les théories sont développées pour expliquer les phénomènes observés sous forme d’un ensemble
de règles simples et d’hypothèses. Ainsi, la théorie de la firme commence par une hypothèse simple : les
entreprises tentent de maximiser leurs profits. La théorie utilise cette hypothèse pour comprendre comment
les entreprises choisissent les quantités de travail, de capital et de matières premières qu’elles utilisent dans
la quantité d’output qu’elles produisent.

Les théories économiques servent aussi à formuler des prédictions. Ainsi, la théorie de l’entreprise nous dit si
la production d’une entreprise va croître ou diminuer à la suite d’une augmentation des taux de salaire ou
d’une baisse du prix des matières premières. Grâce à l’emploi des mathématiques, des techniques statistiques
et économétriques, les théories sont utilisées pour construire des modèles à partir desquels on obtient des
prédictions quantitatives. Un modèle est la représentation mathématique, fondée sur la théorie économique,
d’une entreprise, d’un marché, ou d’une autre entité économique.
171

Les statistiques et l’économétrie nous permettent aussi de tester l’exactitude de nos prédictions. Par exemple,
Page

supposons que nous ayons prédit qu’une baisse du prix des matières premières de 10% entrainera une
augmentation de la production de 5%. Sommes-nous sûrs que l’augmentation de la production sera
exactement de 5%, ou se situera-t-elle entre 2% et 8% ?

Aucune théorie, que ce soit en économie, en physique, ou dans une autre science, n’est parfaite. L’utilité et la
validité de la théorie dépendent de sa capacité à expliquer et prédire l’ensemble des phénomènes que l’on a
l’intention d’expliquer et de prédire. Par conséquent, les théories sont continuellement soumises à des tests
empiriques, à la suite desquels elles sont souvent modifiées ou précisées et, parfois même, écartées.

1.4. Analyse positive versus analyse normative

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

La microéconomie traite à la fois des questions positives et normatives. Les questions positives traitent de ce
qui est, les questions normatives traitent de ce qui devrait être. Supposons que le gouvernement camerounais
lève les barrières sur l’importation du sucre. Que se passera-t-il en termes de prix, de production et de ventes
du sucre local ? Quel sera l’impact d’une telle mesure sur les travailleurs de l’industrie du sucre ? Ces
questions appartiennent au domaine de l’analyse positive : ce sont des propositions qui décrivent des
relations de cause à effet.
L’analyse positive est au cœur de la microéconomie.

Parfois, on voudrait aller au-delà des explications et des prédictions, et poser des questions comme « quelle
est la meilleure solution ? ». Cela nécessite une analyse normative, laquelle est aussi importante pour les
gestionnaires des entreprises que pour ceux qui déterminent les politiques publiques.

2. Qu’est-ce qu’un marché ?

On peut diviser les unités économiques individuelles en deux grands groupes suivant leur fonction :
les acheteurs et les vendeurs. Les acheteurs incluent les consommateurs qui achètent les biens et les
services, et les entreprises, qui achètent du travail, du capital et des matières premières. Les vendeurs
incluent les entreprises qui vendent leurs biens et services ; les travailleurs, qui offrent les services de leur
travail ; et les propriétaires de ressources, qui louent les biens fonciers et vendent les matières premières aux
entreprises. Ensemble, les acheteurs et les vendeurs interagissent pour former des marchés.
Un marché est un groupe d’acheteurs et de vendeurs qui déterminent par leurs actions effectives ou
potentielles le prix d’un bien ou d’un ensemble de biens. L’exemple du marché des ordinateurs ou des «
portables » peut être pris.
L’exemple du marché de l’or peut aussi être pris pour analyser la possibilité d’arbitrage due à des
différences de prix sur des lieux différents.

.1. Marchés concurrentiels et marchés non concurrentiels


Un marché de pure concurrence est un marché comprenant un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs,
de telle sorte qu’un acheteur ou un vendeur seul n’a pas d’influence sur les prix. Sur un marché de pure

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


concurrence, un prix unique – le prix de marché prédomine habituellement. L’exemple du prix du pétrole,
du prix du blé ou du prix de l’or sur les marchés mondiaux.
Par contre, les marchés non concurrentiels comprennent soit un petit nombre d’acheteurs, soit un petit
nombre de vendeurs. Sur ces marchés, des entreprises peuvent fixer des prix différents pour le même produit.
L’exemple du prix du « Blue » dans les différents supermarchés de la ville de Yaoundé.
.2. La définition du marché – l’étendue du marché
La définition du marché identifie les acheteurs et les acheteurs qui doivent être inclus dans un marché
particulier. Pour savoir lesquels inclure dans le marché, nous devons d’abord déterminer l’étendue du
marché – ses frontières, à la fois au sens géographique et en termes de gamme de biens produits et vendus.
Quand nous parlons du marché du bâton de manioc, par exemple, nous devons préciser sa localisation.
Parlons-nous du centre-ville de Yaoundé, de Soa, de Bertoua, de Nanga Eboko ou de tout le Cameroun ?
Nous devons aussi indiquer à quel ensemble de produits nous faisons référence. Devons-nous inclure les «
miondo », les petites gammes de bâtons, les très gros bâtons ?
Pour certains biens, il est logique de parler d’un marché en le restreignant à des limites très précises. Le
172

marché du logement ou du foncier sont de bons exemples. La définition du marché est important importante
pour deux raisons au moins :
Page

- Une entreprise doit identifier quels sont ses concurrents effectifs et potentiels pour les différents produits
qu’elle vend ou qu’elle prétend vendre. Elle doit aussi connaitre les limites du produit ou les frontières
géographiques de son marché pour fixer le prix, déterminer le budget publicité et prendre ses décisions
d’investissement en capital.
- Les décisions de politique économique : l’Etat doit-il autoriser une fusion ou une acquisition concernant des
entreprises produisant le même bien, ou doit-il s’y opposer ? La réponse dépend de l’impact de cette fusion
ou de cette acquisition sur la concurrence et les prix futurs. Pour bien évaluer ces impacts, il faut définir un
marché.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
FICHE 1 :
LA THEORIE DES CONSOMMATEURS
Un consommateur est un individu qui dispose d'un budget qu'il utilise pour acquérir
différents produits. La quantité de chaque produit qu'il achète dépend de ses
préférences (ou de ses goûts, ou de ses besoins)

CONTROLE DES CONNAISSANCES


Qu'est-ce qu'un panier de biens ?
Un panier de biens est un ensemble composé d'un ou de plusieurs produits.
Les hypothèses sur les préférences
 Relation de préférence "Complète" :
Pour tous les paniers de consommation A et B, le consommateur est toujours capable de dire s'il
préfère A à B ou B à A ou si A et B sont équivalents.
 Relation de préférence "réflexive" :
A ≿ A car A ~ A Signifie qu'un panier est toujours équivalent à lui-même.
 Relation de préférence "transitive" :
A ≿ B et B ≿ C ⇒ A ≿ C
Signifie que si le panier A est préféré ou indifférent au panier B et si le panier B est préféré ou
indifférent au panier C, alors le panier A est préféré ou indifférent au panier C.
 Relation de préférence (strictement) monotone (vérifiant la non saturation) :
Si le panier A contient au moins autant de chaque bien que le panier B, alors A ≻ B ;
Signifie que tous les biens sont désirables pour l'individu et que quelle que soit la quantité d'un
bien dont il dispose, il préfère toujours en avoir plus.
 Relation de préférence (faiblement) monotone :
Si le panier A contient au moins autant de chaque bien que le panier B, alors A ≿ B

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Signifie que seule l'augmentation de la quantité de tous les biens dans un panier est toujours
désirable pour l'individu. Si seule la quantité d'un bien augmente, l'individu peut être indifférent
à cette augmentation.
 On considère :
 3 biens : le chocolat, les croissants et les pains au lait
 3 paniers : A = (1, 2, 3), B = (2, 3, 4), C = (1, 3, 5)
Si les préférences de Nicolas sont monotones, on peut en déduire par VRAI OU FAUX que :
 B> A VRAI
 C> A VRAI
 C> B FAUX
 Un consommateur procède au classement suivant entre 6 paniers de deux biens X et Y :
 Il préfère strictement le panier (8 ; 48) au panier (15 ; 15).
 Il est indifférent entre (15 ; 10) et (3 ; 12).
173

 Il préfère strictement le panier (15 ; 15) au panier (10 ; 45).


 Il préfère strictement le panier (10 ; 45) au panier (9 ; 48)
Page

Peut-on considérer que le classement de ce consommateur est rationnel ? Argumentez


votre réponse.
Le panier (8 ; 48) est préféré au panier (15 ; 15) et le panier (15 ; 15) est préféré au panier (10 ;
45).
D'après l'axiome de transitivité, le panier (8 ; 48) est donc préféré au panier (10 ; 45).
Or, le panier (10 ; 45) est préféré au panier (9 ; 48). Donc, si l'agent est rationnel, on doit avoir (8
; 48) préféré à (9 ; 48) !
Ce qui n'est pas possible si on suppose que les agents préfèrent toujours avoir plus que moins !
 En posant que l’utilité totale (UT=10), ceci implique :

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
a) Une mesure ordinale seule de l’utilité ;
b) Une mesure cardinale seule de l’utilité ;
c) Une mesure ordinale et cardinale de l’utilité ;
d) Rien de ce qui précède.
 Pour qu’un consommateur maximise l’utilité retirée de la consommation d’un bien, il est nécessaire
et suffisant :
a) Que l’ensemble de bien qu’il achète se situe quelque part sur la droite de budget ;
b) Qu’il achète autant de biens que possible ;
c) Qu’il n’achète aucun bien inférieur ;
d) Que les utilités marginales par franc de tous les biens consommés soient égales les unes aux
autres.
EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 :
Supposons que l’utilité est mesurable et quantifiable.la satisfaction que procure Kamga de la
consommation des pommes est la suivante :

Quantité de pomme consommée (Q) 0 1 2 3 4 5 6 7


Utilité totale procurée (UT) 0 10 17 23 27 29 29 27
1) Soit à établir le barème de l’utilité marginale Um:
L’utilité marginale est donc le rapport de la variation de l’utilité totale à la variation de la quantité
consommée d’un bien donné.

∆UT
Um=
∆X
Quantité de pomme consommée (X) 0 1 2 3 4 5 6 7
Utilité totale procurée (UT) 0 10 17 23 27 29 29 27
Utilité marginale (Um) / 10 7 6 4 2 0 -2

Conclusions :

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


 Le comportement de consommation de Kamga respecte la loi de l’utilité marginale
décroissante : Um(1 ère pomme)>Um 2>Um 3>Um 4>Um 5>Um 6> Um7 10> 7>6> 4> 2>0>−2
 Kamga n’est pas rationnel car il a consommé la 6ème pomme qui n’a pas augmenté sa
satisfaction et la 7ème pomme qui, plus grave a réduit son utilité totale. Il aurait dû
s’arrêter à la 5ème pomme.
Si on suppose qu’il s’arrête à la 5ème pomme et que l’Um ne s’annule jamais (hypothèse de
non-saturation), on peut construire une fonction d’utilité concave. Pour vérifier si la
fonction est concave, il suffit de démontrer que la 1ère variation est positive et que la 2ème
variation est négative.
- La 1ère variation :
174

∆U
=10 , 7 , 6 , 4 , 2 ,>0
∆X
La fonction est croissante
Page

- La 2ème variation :
∆ ( ∆U
∆X )
=(7 – 10)/(2−1)=−3 ,−1 ,−2 ,−2< 0
∆X
La fonction est concave
Pour une fonction continue, la 1ère variation n’est autre que le dérivé premier, la 2ème
variation n’est autre que le dérivé second.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Donc pour montrer que la fonction d’utilité est concave, il faut que la dérivé première soit
positive et la dérivé seconde soit négative. La fonction d’utilité doit être par définition deux
fois dérivable.
2) Déduction de l’utilité totale :
On remarque que l’utilité totale est la somme des niveaux de satisfaction retiré de chaque unité de bien.
Pour chaque quantité consommée, l’utilité totale est égale à la somme des utilités marginales. Par
exemple, la consommation de 5 pommes procure une utilité totale de 29.
29 est égale à la somme des utilités marginales.
UT ( 5 pommes )=Um ( 1 pomme ) +Um ( 2 pommes ) +Um ( 3 ) +Um ( 4 ) +Um ( 5 )
29=10+7+6+ 4+ 2
Donc UT =Um 1+Um 2+Um 3+… .+Umn
Conclusion : On constate que la consommation de la 1ère à la 5ème pomme procure une satisfaction à
Kamga alors que de la 6ème à la 7ème pomme, il n’existe aucune satisfaction.

3) Courbes de l’UT et l’Um

COURBE UTILITE TOTALE


S
29 29
27 27

23

17

10

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


0
0 1 2 3 4 5 6 7 S=
Po
COURBE UTILITÉ MARGINALE in

10

7
6

4
175

2
Page

0
0 1 2 3 4 5 6 7

-2

Utilité marginale

L’utilité totale atteint son maximum au point de satiété c.-à-d. au


point de saturation S du consommateur. Au point S, l’utilité
marginale est nulle :
Une unité supplémentaire de consommation n’augmente plus la
®Ornel DJEUDJI NGASSAM
satisfaction. ©LE
Si la consommation de X est GENIEau-delà
poussée – LA LIGUE
de S,DES ECONOMISTES
l’utilité
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

EXERCICE 2 :

Supposons que l’utilité est mesurable et quantifiable et que le consommateur se comporte de la manière
suivante dans sa consommation de deux biens salle de jeux et salle de sport :

Nombre de passage (X) 1 2 3 4 5 6 7


Utilité de la salle de Jeux (UT1) 75 144 204 249 285 306 306
Utilité de la salle de sport (UT2) 60 108 145 168 178 180 180

Travail à faire : Analyser l’équilibre du consommateur dans les 04 cas suivants :

a) dispose d’un revenu illimité et le prix d’une place de salle de jeux ou de salle de sport est de 3 UM
b) dispose d’un revenu limité à 30 UM mais les places de salles de jeux et salle de sport sont gratuites.
c) dispose d’un revenu limité de 30 UM avec des prix identiques d’un accès à la salle de jeux et d’une
place à la salle de sport, soit3 UM .
d) Dispose du même revenu avec des prix différents, salle de jeux :3 UM , salle de sport :9 UM .
Réponses :

Nombre de passage (X) 1 2 3 4 5 6 7


Utilité de la salle de sport 75 144 204 249 285 306 306
(UT1)

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Utilité marginale de la 75 69 60 45 36 21 0
salle de sport (Um1)
Utilité de la salle de sport 60 108 145 168 178 180 180
(UT2)
Utilité marginale de la 60 48 37 23 10 2 0
salle de sport (Um2)

a) Si le consommateur dispose d’un revenu illimité (absence de contrainte budgétaire), sa demande


n’est plus influencée par les prix. Dans ce cas, il maximise sa satisfaction en allant plusieurs fois à la salle
de jeux et la salle de sport jusqu’à ce qu’aller à la salle de jeux et salle de sport ne lui procure aucune
satisfaction. Autrement dit jusqu’à ce que l’utilité marginale s’annule pour le dernier passage à la salle de
jeux et pour le dernier passage à la salle de sport.
Donc l’équilibre du consommateur est atteint quant :
176

Um(salle de jeux)=0 et l ’ Um(salle de sport )=0

Dans notre exemple : la combinaison optimale E ( salle de jeux , salle de sport ) qui donne la meilleure
Page

satisfaction au consommateur est : 7 passages à lasalle de jeux et 7 passages à la salle de sport . Donc le
point d’équilibre est : E(7 ,7).
b) Considérer que les prix sont gratuits donne la même situation que le premier cas avec un revenu
illimité. Le consommateur va à la salle de jeux sans contrainte de revenu car ceci ne lui coûte rien.
Pour réaliser son équilibre, il doit aller à la salle de jeux et à la salle de sport jusqu’à ce que l’utilité
marginale soit nulle.
Um(cinéma)=Um(Théâtre )=0.
Le point d’équilibre est le même que dans le 1er cas. Soit E(7 ,7) .
c) Dans le cas où le consommateur subi une contrainte budgétaire (revenu limité à30 UM ) et que les prix
sont les même pour la salle de jeux et la salle de sport (3 UM ).
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

Il doit dépenser les 30 UM entre la salle de jeux et la salle de sport de telle manière d’avoir le maximum
d’utilité totale. Il ne tient pas compte des prix dans la combinaison qu’il va choisir.
Selon son revenu et selon les prix, le consommateur ne doit pas dépasser les 30 UM . Pour cela et vue que
les prix sont à3 UM , le consommateur ne peut demander que 10 passages en tout entre la salle de jeux et
la salle de sport. La combinaison salle de jeux et salle de sport qui donne l’équilibre du consommateur
est celle qui donne la satisfaction la plus élevée. Le choix du consommateur est le suivant :
Il commence par aller à la salle de Jeux (Um=75), puis salle de Jeux (Um=69), puis salle de sport
(Um=60), puis salle de Jeux (Um=60), puis salle de sport (Um=48), puis salle de Jeux (Um=45), puis
salle de sport (Um=37), puis salle de Jeux (Um=36), puis salle de sport (Um=23) et enfin salle de Jeux
(Um=21) .A ce stade, le consommateur doit s’arrêter d’aller à la salle de jeux et à la salle de sport car il
n’a plus d’argent. Il a dépensé la totalité de son revenu. Les 30UM ont été dépensé. La combinaison E qui
lui procure la meilleure satisfaction compte tenu de son revenu est E (4 salle de sport ,6 salle de Jeux ).
Cette combinaison donne une satisfaction totale de 474. L’utilité totale est égale à la somme des utilités
marginales de salle de jeux et de salle de sport consommés.
474=75+ 69+69+60+ 60+48+ 45+37+36 +23+21

d) le 4ème cas se caractérise par : Revenu=30, salle de jeux=3UM , Salle de sport=9 UM .

Nombre de passage (X) 1 2 3 4 5 6 7


Utilité de la salle de sport (UT1) 75 144 204 249 285 306 306
Utilité marginale de la salle de sport 75 69 60 45 36 21 0
(Um1)
Utilité marginale par UM dépensé pour
la salle de sport : 8,3 7,7 6,7 5 4 2,3 0
Um ( salle de sport ) (Um1)
=
Prix salle de sport 9
Utilité de la salle de Jeux (UT1) 60 108 145 168 178 180 180
Utilité marginale de la salle de jeux 60 48 37 23 10 2 0
(Um2)

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Utilité marginale par UM dépensé pour
la salle de sport : 20 16 12,3 7,7 3,3 0,7 0
Um ( salle de jeux ) (Um 2)
=
Prix salle de sport 3

Maintenant les prix relatifs des biens ont changé. Le consommateur va toujours chercher à acheter l’unité
de bien disponible pour laquelle l’utilité marginale par UM dépensé est la plus élevé. On doit calculer
les Um des 2 biens pondérés par les prix pour pouvoir choisir les Um les plus élevées. On calcule les
rapports :
Um ( salle de jeux ) Um ( salle de sport )
et
Prix salle de jeux Prix salle de sport
Um pondéré par les prix du 1 er passage à la salle de sport
¿ Um(T 1)/ PT =75/9=8 , 3
177

Um pondéré par les prix du 1 er passage à la salle de jeux=60 /3=20


Le choix optimal du consommateur est le suivant :
Page

Premier achat passage àla salle de jeux: [(Um /Pj)=20] avec Pj prix de la salle de jeux.
Deuxième achat passage àla salle de jeux: [(Um/Pj) = 16]
3ème achat passage àla salle de jeux =12,3 ;
4ème achat passage àla salle de sport =8,3;
5ème achat passage àla salle de sport =7,7 ;
6ème achat passage àla salle de jeux =7,7
On a donc : J1 + J2 + J3 + S1 + S2 + J4 = 4 fois salle de jeux et 2 fois de sport . Ainsi le consommateur a
épuisé la totalité de son revenu. Il doit arrêter ses achats. IL a dépensé = 4 salle de jeux à 3UM la place et
2 salle de spot à 9UM la place.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Revenu total dépensé=4 x 3+2 x 9=30
 On peut en déduire la formule de la contrainte budgétaire

Revenu=Quantité de salle de jeux × Prix salle de jeux+Qté salle de sport × Prix salle de sport
R=X . Px +Y . Py
30=4. 3+2. 9
C’est la contrainte budgétaire du Consommateur. Ce choix optimal E (4, 2) donne une satisfaction totale
de :
UT =Um(C 1)+Um(C 2)+Um(C 3)+Um (C 4 )+ Um(T 1)+Um(T 2)312=60+ 48+37+23+75+ 69
La meilleure satisfaction que peut obtenir le consommateur compte tenu de son revenu et des prix du
marché est donnée par le panier E(4 , 2) qui donne une utilité maximaleU =312. Aucune autre
combinaison ne peut améliorer son utilité.
Ce qu ’ il faut retenir de cette partie( d)c ’ est que : Les deux conditions d ’ équilibre du consommateur sont :
 La contrainte budgétaire est égale :
R=X . Px +Y . Py
30=4 x 3+2 x 9
 La condition d ’ équilibre est :
Um ( X ) Um ( Y )
=
Px Py
23 69
= =7 ,7
3 9
L’impact d’une augmentation du prix de la salle de sport (de 3UM à 9 UM ), est que le consommateur a
baissé sa consommation de salle de sport de 6 à 2. La consommation de salle de jeux n’a pas changé. Il
en résulte que le niveau de vie du consommateur a baissé et le point d’équilibre optimal est passé de
E(4 , 6)à E(4 , 2).
Conclusion : Trois cas se présente pour un individu rationnel cherchant à maximiser sa fonction d’utilité
U = U (X, Y) :

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


 Dans une situation, avec absence de contrainte budgétaire (revenu illimité), l’individu continu à
consommer jusqu’à ce que l’utilité marginale de chaque bien soit nulle :
La condition d’équilibre du consommateur est :
Um( X)=Um(Y )=0

 Dans une situation avec contrainte budgétaire (revenu limité) mais les prix des biens X et Y sont
identiques (Px=Py=1); consommer X, c’est renoncer à un autre bien Y. En consommant, le bien X,
l’individu doit tenir compte du coût d’opportunité de cette consommation c.-à-d. la satisfaction qu’il
aurait pu obtenir en renonçant à X et en consommant un autre bien substituable Y.
- Si Um( X)>Um (Y ) on doit substituer 1 unité de Y par X
- Si Um( X)<Um (Y ) on doit substituer 1 unité de X par Y
La condition d’équilibre du consommateur est :
Um( X)=Um(Y )
178

 Dans une situation avec contrainte budgétaire et des prix différents des biens, il ne s’agit plus de
savoir si l’on doit consommer une unité supplémentaire de X ou de Y, mais de savoir si l’on doit dépenser
Page

une UM supplémentaire en bien X ou en bien Y. Pour avoir le maximum d’utilité, l’individu doit
toujours égaliser les utilités marginales mais il doit aussi les pondérer par les prix des biens X et Y
(Px et Py).
La condition d’équilibre du consommateur est
Um( X)/Px=Um(Y )/ Py
Um( X)/Px Mesure l’utilité marginale par unité monétaire dépensée sur le bien X. La condition
fondamentale de maximum de satisfaction ou d’utilité est la suivante :
« Un consommateur pour un revenu R et des prix de marché des biens donnés obtiendra le
maximum de satisfaction ou d’utilité, quand l’utilité marginale du dernier F dépensé pour chaque
bien est exactement la même que celle du dernier F dépensé pour n’importe quel autre bien »

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Um(X) / Px = Um (Y) / Py = … = Utilité marginale par F de revenu
Donc la condition d’équilibre est l’égalité entre les utilités marginales par F de chaque bien
EXERCICE 3 :
Qu'est-ce qu'une courbe d'indifférence ?
Une courbe d'indifférence représente toutes les combinaisons de paniers de biens qui procurent le même
niveau de satisfaction à un consommateur.
L'individu est alors indifférent entre les combinaisons de biens représentées par des points de la courbe
d'indifférence.
La fonction d'utilité du Petit Essomba pour les Bobolos (bien en quantité x) et pour les
Mintumbas (bien en quantité y) est donnée par : U (x , y)=x ½ y ½
1. Écrire l'équation de la courbe d'indifférence du Petit Nicolas associée à un niveau
d'utilité u 0=2
Les quantités de biens x et y située sur cette courbe d'indifférence doivent vérifier
U (x , y)=2 ou x (1 /2) y (1/2)=2
Pour donner l'équation de cette courbe d'indifférence dans le plan (x, y), il faut isoler y ce qui donne
y=4/x. La courbe d'indifférence est donc une hyperbole.
2. Construire cette courbe d'indifférence dans le plan (x, y)
La courbe d'indifférence y=4/x est donc une hyperbole. Elle passe par les points (1, 4), (2, 2), (4,
1).

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Courbe d'indifférence
3. Calculer le Taux Marginal de Substitution associé à 1 Bobolos et 4 Mintumbas à partir
de l'équation de la courbe d'indifférence de 1.
Le TMS est égal à la valeur absolue de la pente de la tangente à une courbe d'indifférence :
TMS=−dy /dx . Il peut être calculé, pour un panier d'une courbe d'indifférence d'équation y = f(x) à partir
179

de f'(x).
Dans cet exercice, f(x) = 4/x, donc f ‘ (x )=−4 / x 2 .
Pour les paniers de cette courbe d'indifférence, TMS=−dy /dx=4 / x 2 . On a donc TMS (1 , 4)=4
Page

4. Calculer le Taux Marginal de Substitution associé à 4 Bobolos et 1 Mintumbas.


Comparez les deux TMS. Que pouvez-vous en déduire ?
En utilisant 3, on obtient TMS (4 ,1)=¼.
En comparant avec le TMS calculé en 3. On retrouve bien la propriété de décroissance du TMS : il
diminue lorsque le nombre de glaces au chocolat dans le panier augmente.
5. Calculez les utilités marginales des deux biens pour des quantités de biens x et y
quelconques.
Par définition, Umx (x , y )=U ' x (x , y)et Umy (x , y)=U ' y (x , y )
' −½ ½
on a U mx ( x , y )=U x ( x , y )=½ x y

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
½ −½
et U my( x , y)=U ' y ( x , y )=½ x y
6. En déduire le Taux Marginal de Substitution entre les deux biens pour un panier sur une
courbe d'indifférence quelconque.
TMS=−dy /dx=Umx (x , y )/¿
On peut vérifier qu'on retrouve, pour les paniers (1, 4) et (4,1) les mêmes TMS que dans 3. et 4.
EXERCICE 4 :
On considère un consommateur dont les préférences sont représentées par la fonction d’utilité:
α α β
U ( x 1 , x 2)=(x 1 + x2 )
Les quantités consommées de chaque bien sont données par x 1 et x 2 , ils ont pour prix respectifs p1 et
p2. Le consommateur dispose d’un revenu R.
1) Déterminer, suivant les valeurs des réels α et β , la nature des courbes d’indifférences.
On suppose désormais que α =1 et β=3.
2) Déterminer l’équation et représenter la courbe d’indifférence relative au niveau d’utilité U =27.Que
peut-on en déduire sur la nature des biens ?
3) Déterminer alors la fonction de demande du bien 1.
4) Représenter la courbe de demande du bien 1 pour p 2=2 et R=10.

1) Nature des courbes d’indifférences :


On suppose que α =1 et β=3
3
U ( x 1 , x 2)=(x 1 + x 2)
Il convient de calculer le TMS entre x 1 et x 2
Um x 1
TMS x → x =
1
Um x 2
2

2 2
Umx=3 ( x 1 + x 2 ) et Umy=3 ( x 1+ x2 )
2
3 ( x1 + x2 )
D’où TMS x → y = 2
=1
3 ( x1 + x2 )

En conséquent, pour compenser la perte d’une unité de bien x 1,il faut augmenter la quantité de bien x 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


d’une unité pour que le consommateur puisse rester au même niveau d’utilité.
Les deux biens x 1 et x 2 sont des substituts parfaits car le taux marginal de Substitution est constant.
TMS = 1

2) Equation et représentation de la courbe d’indifférence relative au niveau d’utilité U =27


Equation :
Il convient de poser :
:U ( x 1 , x 2 ) =27
3
↔(x 1 + x 2) =27
1
3
↔ ( x 1+ x 2 )= ( 27 )
1
3
↔ x2 =( 27 ) −x 1
180

1
D’où la courbe d’indifférence relative au niveau d’utilité U =27 a pour équation : x =−x + ( 27 ) 3
2 1
x 2=−x 1+ 3
Page

Représentation :
Table des valeurs de x 1 et x 2 : x1 0 1 2 3
x2 3 2 1 0

𝒙𝟐

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

4) Fonction de demande du bien 1


Pour déterminer Fonction de demande du bien 1, on passe par le programme de maximisation du
consommateur :

{
Max U (x 1 , x 2)=( x1 + x 2)3
 Programme s
R=x1 P1+ x2 P2
c
 Le lagrangien s’écrit : L ( x1 , x 2 , λ ) =U ( x 1 , x 2 ) + λ ( R−x 1 P1−x 2 P2 )
3
L ( x1 , x 2 , λ ) =(x 1 + x 2) + λ ( R−x 1 P1−x 2 P2 )
- Conditions de premier ordre :

{
ϑL
=0

{
ϑ x1 2
3 (x 1+ x 2 ) −λ P1=0 ( 1 )
ϑL
=0 ⟺ 3 (x1 + x 2)2 −λ P2=0 ( 2 )
ϑ x2
ϑL R−x 1 P 1−x 2 P2=0 ( 3 )
=0
ϑλ

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


2
( 1 ) 3 (x1 + x 2) −λ P1=0
=
( 2 ) 3 (x1 + x 2)2− λ P2=0

2
( 1 ) 3 (x1 + x 2) P1
= =
( 2 ) 3 (x1 + x 2)2 P2

À l’optimum, le TMS est égal au rapport des prix. Par conséquent :


P1
TMS=1 ↔ =1→ P1=P2
P2
La contrainte budgétaire s’écrit : R=x1 P1+ x2 P2 1
On remplace P1 par P2 dans 1 . On obtient :
R=x1 P2+ x2 P2
181

R=P 2 ( x 1 + x 2)
Page

R R
( x 1 + x 2) = P ⟹ x 1= P −x 2
2 2
4) Courbe de demande du bien 1 pour p2=2 et R=10
R 10
x 1= −x 2 ⟹ x 1= −x 2 ⟹ x 1=5− x2
P2 2

FICHE 2 : LA FONCTION DE DEMANDE DU CONSOMMATEUR


CONTROLE DES CONNAISSANCES

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
QUESTIONS THEORIQUES
1- pourquoi un agent économique doit-il être rationnel?
On a admis que le consommateur rationnel est celui qui recherchait un maximum de satisfaction. On
peut élargir l’approche en disant qu’un agent économique est rationnel s’il cherche à optimiser une fin,
compte tenu de moyens donnés ou bien à réaliser une fin donnée en optimisant les moyens à mettre en
œuvre pour la réaliser. L’application de ces principes au comportement du consommateur donnera
deux formulations de la notion de comportement rationnel :
 le consommateur sera rationnel s’il cherche à obtenir le maximum de satisfaction du revenu dont
il dispose
 Le consommateur sera rationnel s’il cherche à rendre minimum le revenu nécessaire pour obtenir
un niveau donné de satisfaction.
En définissant le comportement du consommateur de l’une ou de l’autre façon, on est conduit à
admettre que le comportement rationnel s’identifie à la recherche d’un optimum sous contrainte. Si on
connaît le revenu disponible de l’individu et les prix unitaires des biens, le consommateur sera
rationnel s’il cherche à obtenir un maximum de satisfaction sous la contrainte de son budget et des prix
qui sont donnés.
2- Quelle(s) relation(s) y a-t-il entre la courbe de consommation-prix et la courbe demande d’une part, et
la courbe de consommation-revenu et la courbe d'ENGEL d’autre part.
La courbe de consommation-prix : Cette courbe représente l’ensemble des points optimum de
consommation, lorsque seul le prix de ce bien varie
La courbe de consommation-revenu : Cette courbe représente l’ensemble des points optimum de
consommation, lorsque seul le prix de ce bien varie
La courbe d’Engel pour un bien : C’est une relation entre le revenu du consommateur et les
quantités consommées de ce bien, à partir d’une situation d’équilibre, toutes choses égales par ailleurs.
3- Expliquez les différences entre les effets suivants : effet Veblen, effet de mode et effet de
snobisme.
- Effet Veblen : de manière générale, l’effet Veblen par le fait que les individus ont tendance à
désirer de biens dont le prix élevé fait toute la valeur, en dépit d’une valeur pratique éventuellement
faible. (Consommation ostentatoire)
- Effet de Mode : c’est l’effet d’un comportement grégaire où les individus se conduisent

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


comme des moutons de panurge. Soit par le fait que certains esprits indécis finissent par prendre
tardivement leur décision en imitant ce que pense ou fait la majorité.
- Effet de snobisme : phénomène par lequel la demande d’un bien augmente en même temps
que son prix (élasticité prix positive). Ce phénomène s’explique par un facteur psychologique lié au
signe social que constitue l’achat d’un bien.
4- Quel enseignement peut-on tiré de l’élasticité prix directe dans le cas d’une courbe de demande d’un
bien normal ou supérieur.

EXERCICES D’APPLICATION
EXERCICE 1 :
Claire consomme chaque jour des biens X et Y, dont les prix unitaires sont respectivement de 20 et 25
milles Francs. Elle dispose d’un revenu quotidien de 250 milles Francs qu’elle dépense entièrement. Vous
disposez de plus des informations suivantes concernant l'utilité marginale de Claire :
182

Quantité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Page

Umx 120 100 90 85 80 75 70 65 60 55 40 20


Umy 160 140 130 120 110 100 90 80 70 60 50 40

a) Indiquer la contrainte budgétaire de Claire.


b) Écrire la condition d'équilibre et la justifier.
c) En déduire les quantités optimales.
d) En supposant que le bien Y représente l'épargne de Claire, cela affecte-t-il ses choix antérieurs?
SOLUTION :
a) La contrainte budgétaire est évidente : 20 X +25 Y =250.
b) Condition d’équilibre :

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Umx / px=Umy / py
Il est rationnel de penser que le consommateur utilisera sa dernière unité monétaire pour l’achat d’une
quantité additionnelle du bien qui lui rapporte le plus d’utilité.
c) Par tâtonnement, il faut essayer de vérifier l’égalité précédente :
– quantité optimale de bien X : 5
– quantité optimale de bien Y : 6
d) Le fait que le bien Y représente l’épargne de Claire ne modifie en rien l’équilibre précédent. L’utilité
est toujours maximale lorsque Claire épargne chaque jour 150 euro (25×6) et dépense 100 euros en achat
de biens X.
EXERCICE 2 :
Mr Koffi est un consommateur rationnel dont la fonction d'utilité est U ( X ,Y )= XY + X où X et Y sont les
quantités d'igname et de riz en kg consommées par unité de temps respectivement. Le prix de l'igname
est Px=400 F /kg et le prix du riz est Py=200/kg ; le revenu nominal de Mr Koffi est R=200.0 OOF par
unité de temps.
a) Supposons que Mr Koffi décide d'acheter uniquement les ignames; quel est son pouvoir d'achat?
b) Pour obtenir le maximum de satisfaction, il consomme les deux biens X et Y.
Déterminer le niveau d'utilité maximale atteint par Mr Koffi et vérifier que ce niveau d'utilité maximise
effectivement sa satisfaction. Déterminer les équations de la courbe consommation-revenu et des
courbes d'ENGEL.
c) Le prix de l'igname passe à 5 OOF /kg tandis que celui du riz demeure constant.
Déterminer les effets de substitution et de revenu selon Hicks et Slutsky.
a) Supposons que Mr Koffi décide d'acheter uniquement les ignames; son pouvoir d'achat sera :
R=x P x + y P y
R=x P x
R 200 .0 OO
x= = =500 kg
Px 400
b) Niveau d'utilité maximale atteint par Mr Koffi :
Le programme de maximisation s’écrit :

{
Max U (x , y )=XY + X

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


 Programme s
R=x P x + y P y
c
 Le lagrangien s’écrit : L ( x , y , λ )=U (x , y )+ λ ( R−x Px − y P y )
L ( x1 , x 2 , λ ) =XY + X + λ ( R−x Px − y P y )
- Conditions de premier ordre :

{
ϑL

{
=0

{ {
ϑx
y +1−λ P x =0 y +1=λ P x y +1 P x
ϑL =
=0 ⟺ x −λ P y =0 ⟺ x=λ P y ⟺ x Py
ϑy
ϑL R−x P x − y P y =0 x P x + y P y =R x P x + y P y =R
=0
ϑλ

{ {[ {[ {
( y+1 ) P y ( y +1 ) P y

{
183

x= x= ( y +1 ) P y (y
Px Px
⟺ ( y +1 ) P y =x P x ⟹ ⟹ ⟹ x=
Px ⟹ x=
x P x + y P y =R ( y +1 ) P y
] ( y+ 1 ) P y Px
]
Page

P x + y P y =R + y P y =R ( y +1 ) P y + y P y =R yP y + y P
Px Px

¿ R−P y 200.0 OO−200


y= = =499 ,5
2Py 400
( 499 ,5+1 ) 200
x ¿= =250 , 25
400

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Vérifions que ce niveau d'utilité maximise effectivement sa satisfaction :
Pour ce faire nous allons établir la matrice hessienne et vérifier si son déterminant est positif.

( )
2 2 2
ϑ L ϑ L ϑ L
2 2 2
ϑ x ϑ xy ϑ xλ

( )
2 2 2 0 1 −P x
ϑ L ϑ L ϑ L
H= 2 2 2 = 1 0 −P y
ϑ yx ϑ yy ϑ yλ
2 2 2 −Px −P y 0
ϑ L ϑ L ϑ L
2 2 2
ϑ λx ϑ λx ϑ λλ

| |
0 1 −P x
|H|= 1 0 −P y =0
−P x −P y 0
 Courbe consommation-revenu :
C’est le lieu des points représentatifs de combinaison optimale de X et Y lorsque les prix sont constants
mais que le budget varie.
Condition d’optimalité :

TMS= ⟺
Px
Py
Y + 1 Px
X
= ⇒Y=
Py ( )
Px
Py
X−1

Y=
( )
Px
Py
X−1

Y= ( )
400
200
X−1 ⟹Y =2 X−1
La courbe de consommation-revenu dans le cas présent est une droite.
 Courbe d’Engel :
C’est la relation entre le revenu du consommateur et les quantités consommées de ce bien, toutes choses
égales par ailleurs.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Pour déterminer l’équation de la courbe d’Engel, il suffit de remplacer Y par son expression dans
l’équation de la contrainte budgétaire.
R=X P x +Y P y ⟺ R= X P x + ( 2 X−1 ) P y ⟺ R=X P x +2 X P y −P y
R+ P y =X Px +2 X P y ⟺ R+ P y =X ( P x +2 P y ) ⟹
¿ R+ P y
X=
Px +2 P y
Pour le bien X
¿ 2 R−P x
Y =
P x +2 P y
Pour le bien Y

c) Le prix de l'igname passe à 5 OOF /kg tandis que celui du riz demeure constant.
Soit à déterminer les effets de substitution et de revenu selon Hicks et Slutsky.
184

Ici on aura un nouvel équilibre E( X ’ , Y ’ ,U ’ ) avec :


' R+ P y 200 000+200
X= = =200 , 2
Page

2 PX 1000

R−P y 200 000−200


'
Y= = =499 , 5
2 PY 400
U ’=X ’ Y ’+ X ’=100200 ,1
 Détermination des effets de substitution et de revenu selon Slutsky
La variation du prix d’un bien entraine deux effets : la modification du taux d’échange ou prix relatif des
biens et la modification du pouvoir d’achat du consommateur.
La méthode proposée par SLUSKY consiste à raisonner à revenu constant

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
S
Soit R le revenu nominal qui maintien constant le revenu aux nouveau prix,

S ¿ ¿
R =X P X +Y PY =( 250 , 25 ×500 ) + ( 499 ,5 × 200 )=225025
S
S R + P y 225025+200
X = = =225,225
2 PX 1000

S
R −P y 225025−200
S
Y =
= =562,0625
2 PY 400
S S S S
U =X Y + X =126815,7515625
 EQUILIBRE INITIAL :
E ( X ¿ ,Y ¿ ,U ¿ )=( 250 , 25 ; 499 , 5 ; 125 250,125 )
 EQUILIBRE INTERMEDIAIRE :
E ( X S ,Y S , U S ) =( 225,225 ; 562,0625 ;126815 ,75 )
 EQUILIBRE FINAL :
E ( X ' , Y ' , U ' )= (200 ,2 ; 499 , 5 ; 100 200 ,1 )
Effet de Substitution Effet de revenu Effet Total
S ¿ ' S ' ¿
∆ X=X − X ∆ X=X −X ∆ X=X −X
X ∆ X=225,225−250 , 25=−25,025< 0 ∆ X=200 , 2−225,225 ¿ 200 , 2−250 , 25=−50 ,05 <0
¿−25,025<0

S ¿ ' S ' ¿
∆ Y =Y −Y ∆ Y =Y −Y ∆ Y =Y −Y
Y ∆ Y =562,0625−499 ,5=62 , 56>0 ∆ Y =499 , 5−562,0625=−62 , 56<0 ∆ Y =499 , 5−499 , 5=0

 Détermination des effets de substitution et de revenu selon Hicks


La méthode de Hicks consiste à raisonner à l’utilité constante.
Soit R H le revenu nominal qui maintien constant le revenu aux nouveau prix. On a :

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


H H
H R + P y H R −P y ¿ H H H H
X = ;Y = et U =U = X Y + X
2 PX 2 PY

( )( )( )
H H H
R +P y R −P y R +P y
125 250,125= +
2 PX 2 PY 2 PX
( R H 2−P y 2 ) H
R + Py
+ =125 250,125
4 P X PY 2 PX
2 P X ( R −P y 2) +4 P X P Y ( R H + P y )
H2

2
=125 250,125
8 P X PY
2 P X ( R H 2−P y 2 ) + 4 P X PY ( RH + P y ) =1 002 001 P X 2 PY
185

1000 ( R H 2−40000 )+ 400000 ( R H + 200 )=1 002 001 ×50000000


Page

H2 H
1000 R + 400000 R =1 002 001 ×50000000−40 000 000
H2 H
1000 R + 400000 R −50100010000000=0
H2 H
R + 400 R −50100010000=0
∆=200400200000
−400−√ 200400200000
RH= =−224030 , 40
2
H −400+ √200400200000
R = =223330,6056
2

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
H
H 223330,6056+200 R −P y
X = =223,532 ;Y H = =557,826
1000 2 PY
H H H H ¿
U =X Y + X =223,532 ×557,826+223,532=125 250,125=U
Effet de Substitution Effet de revenu Effet Total
H ¿ ' H ' ¿
∆ X=X − X ∆ X=X −X ∆ X=X −X
X ∆ X=223,531−250 ,25=−26,719<0 ∆ X=200 , 2−223,531 ¿ 200 , 2−250 , 25=−50 ,05 <0
¿−23,331<0

H ¿ ' H ' ¿
∆ Y =Y −Y ∆ Y =Y −Y ∆ Y =Y −Y
Y ∆ Y =557,826−499 , 5=58,326> 0 ∆ Y =499 , 5−557,826=−58,326< 0 ∆ Y =499 , 5−499 , 5=0

Conclusion : la méthode de Slutsky et la méthode de Hicks s’opposent sur la définition de la notion de


revenu réel :
- Pour Slutsky, le revenu réel est constant lorsqu’il permet d’acquérir le même panier de bien
qu’initialement en dépit de la variation du prix du bien et indépendamment de la carte d’indifférence du
consommateur. Alors que
- Pour Hicks, le revenu réel est constant lorsqu’il permet de conserver le même niveau d’utilité
qu’initialement.

EXERCICE 3 :

La fonction de demande inverse d'un bien (X ) est de la forme suivante:


Px=1 0 – 3 Qx avecQx=quantité demandée du bien X .
1) Donner l’élasticité prix directe de la demande du bien x
2) Calculez la valeur de l’élasticité prix en un point de la courbe de demande pour les valeurs
suivantes de Qx :Qx=2 et Qx=3.Interprétez économiquement les résultats obtenus.

L’élasticité-prix de la demande mesure comment la quantité demandée répond à un changement de prix


du même bien. Sa formule est donnée par le rapport entre le changement en pourcentage de la quantité

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


demandée et le changement en pourcentage du prix du bien.
1) Elasticité prix directe de la demande du bien x :
ϑ Q x P x −1 P x
εP = =
x
ϑ Px Q x 3 Q x

2) Valeur de l’élasticité prix en un point de la courbe de demande pour les valeurs suivantes de Qx :
Qx=2 et Qx=3
- pour Qx=2 , Px=1 0 – 3 ( 2 )=4
−1 P x −1 4
εP = = =−0 , 66
x
3 Qx 3 2
Interprétation : lorsqu’on augmente le prix du bien X d’1%, la quantité demandée diminue de
186

0,66%.
- pour Qx=3 , Px=1 0 – 3 ( 3 )=1
Page

−1 P x −1 1
εP = = =−0 , 11
x
3 Qx 3 2
Interprétation : lorsqu’on augmente le prix du bien X d’1%, la quantité demandée diminue de
0,11%.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
EXERCICE 4 :
On suppose que la fonction d’utilité d’un individu est de la forme :
U =2 X Y Avec R=10 , Px=2 , Py=1
Travail demandé : Calculer, selon les deux méthodes, les quantités de biens X et Y demandées par
l’individu rationnel. ? Quel sera l’indice de satisfaction correspondant à celle de la demande optimale ?
METHODE DE SUBSTITUTION
Système à Maximiser :

{ U =2 X Y (1)
Sous contrainte 10=2. X +Y (2)
- On tire Y de (2) : 10=2 X+ Y ⟹ Y =10−2 X C’est l’équation de la CB
- On remplaceY dans U
U =2 XY =2 X ( 10−2 X )
2
U =20 X−4 X
La FU ainsi obtenue dépend d’une seule variable X. On peut calculer le maximum (une équation à 1
inconnu)
La condition nécessaire pour que la satisfaction admette un maximum est que la dérivée première puisse
s’annuler.
La condition suffisante, est que la dérivée seconde soit négative.
dU
=20 – 8 X=0
dX
X =5/2
La fonction admet un extremum pour X =5/2.
Cet extremum est un maximum si dérivée second est négative. d 2U /dX 2=−8< 0
Les variables X et Y sont liées par la contrainte budgétaire (CB). Pour calculer Y, on remplace la valeur
de X dans l’équation de la CB :
Y =10−2 X=10−2 () 5
2
Y =5
5

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


- Le panier E qui maximisera la satisfaction de l’individu est E( X= , Y =5)
2
- E donne le maximum de satisfaction. On remplace la valeur de X et Y dans U. U =2 XY =2. () 5
2
.5 .=25
U =25 Est l’indice de satisfaction correspondant à la courbe d’indifférence la plus élevée possible compte
tenu du revenu et des prix.
METHODE DE LAGRANGE
La fonction de Lagrange obtenue à partir du programme :
L=U ( X , Y )+ λ ( R−Px . X−Py . Y )
Cette fonction admet un extremum si dL=0 Condition de premier ordre L’extremum est un maximum si
d 2 L< 0 Condition de second ordre

Condition de premier ordre :


187

L=U (X , Y )+ λ (R−Px . X−Py . Y )


Page

L=2 XY + λ (10−2 X −Y )

{
dL
=0

{
dX

{
2Y −2 λ=0 Y =λ
dL
dY
=0 ⇔ 2 X−λ=0
10−2 X −Y =0
⟺ 2 X=λ ⟺
2 X +Y =10
2 X=Y
Y +Y =10 {
dL
=0

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

{2 X=Y ⟹Y = 10 =5⟹ 2 X =5⟹ X = 5 U =2 5 ( 5 )=25 λ=5


2Y =10 2 2 2 ()
Le déterminant second est négatif.

FICHE 3 : LA FONCTION DE PRODUCTION


CONTROLE DES CONNAISSANCES
DÉFINITIONS:
Input (matières premières): ce sont des produits à l’état brut extrait de la nature. Ou
élément entrant dans le processus de production.
Output (produit finis et semi-finis):Elément sortant du processus de production, en
général à la destination d’un marché ou de l’environnement.
Production (production) : c’est l’activité socialement organisée exercée par une unité
institutionnelle qui combine des facteurs de production (travail et capital) afin de
transformer les consommations intermédiaires en biens ou en services.
Production function (function de production): une fonction de production exprime la
relation entre les facteurs de productions d’une entreprise et la quantité produite.
Short run production function (fonction de production à court terme): c’est une
function à une seule variable (un seul facteur de production): Q=αf (L) ou α est une
constante mesurant le capital fixe.
Law of diminishing return (loi du rendement décroissant): lorsqu’on augmente un facteur
variable en maintenant les autres facteurs fixes au-delà d’un seuil, le produit marginal
physique devient décroissant.
1) Les rendements d’échelle
La loi de la décroissance des rendements d’échelle ci-dessus évoquée est valide en courte
période, mais en longue période il devient possible pour l’entreprise de modifier l’échelle
de ses activités. Dans ce contexte, les rendements d’échelle mesurent la variation de la

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


production lorsque tous les facteurs de production varient simultanément dans les mêmes
proportions, c’est-à-dire que le rendement de l’entreprise, si son échelle ou sa taille
augmente. Ces rendements s’écrivent :
Les rendements d ’ échelle=% variation des quantités d ’ output /% variation des quantités de tous les inputs
Supposons qu’un producteur utilise un litre d’eau, un Kg de farine et un Kg de sucre pour
produire 30 beignets. Si une modification impliquant une variation de l’échelle de
production se produit, on peut avoir trois situations :
a) Les rendements d’échelle peuvent être constants dans une situation productive ou
l’application de doses supplémentaires de facteurs de production conduit à une
augmentation strictement proportionnelle de la production (doublement d’échelle =
doublement de la production c’est-à-dire que 2 litres d’eau + 2 Kg de farine + 2 Kg de sucre
188

permettrons de produire 60 beignets par exemple).


b) Les rendements d’échelle peuvent être croissants lorsque l’application de dose
Page

supplémentaire des facteurs de production conduit à une augmentation plus que


proportionnelle de la production (et donc à une baisse des coûts de production unitaires) :
on parle alors dans ce cas d’économie d’échelle (et l’on aura par exemple 2 litres d’eau + 2
Kg de sucre + 2 Kg de farine qui permettront de produire 80 beignets).
c) Les rendements d’échelle peuvent être décroissants dans une situation productive où
l’application de doses supplémentaires des facteurs de production conduit à un effet
contreproductif, à savoir une augmentation moins que proportionnelle de la production (et
donc une hausse des coûts de production unitaires) : on parle alors de déséconomie

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
d’échelle. Et dans ce cas, 2 litres d’eau + 2 Kg de farine + 2 Kg de sucre permettront de
produire moins de 60 beignets, 50 par exemple.
Les rendements d’échelle sont importants parce que lorsqu’un processus de production
dégage des rendements d’échelle croissants, cela signifie qu’il y a des avantages à ce que la
production soit menée à grande échelle. En particulier une grande firme unique sera capable
de produire un niveau donné d‘output à un coût unitaire inférieur à ceux que pourraient
avoir deux firmes d’égales dimension ; chacune de celles-ci produisant exactement la moitié
du dit niveau d’output. Ceci est possible parce que avec des rendements d’échelle
croissants, la grande firme a besoin d’utiliser moins de la moitié des inputs nécessaires que
la petite entreprise pour produire deux fois plus d’output.
QCM:
1¿d 2¿b 3¿e 4 ¿b 5¿c 6¿b 7¿b 8¿c
REFLEXION
Montrer que les isoquantes d’une fonction de production du type Cobb-Douglas
sont décroissantes , puis en déduire la valeur du TMST
Déterminer si les fonctions suivantes sont homogènes (on précisera le dégré) et
dire s’ils vérifient le théorème d’Euler.
a) Q ( K , L ) =A K α L1−α avec 0< α <1 et A >0
b) Q ( K , L ) =A K 1/ 2+ L
c) Q ( K , L , T ) =αK + βL+T
Calculer l’élasticité de substitution de la fonction suivante :
α β
Q ( K , L ) =A K L

 Une isoquant est l’ensemble de combinaison des inputs (facteurs de production)


permettant à une entreprise de maintenir le même niveau de production (output).
 LA FONCTION DE COBB-DOUGLAS

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


La fonction de Cobb-Douglas a été proposée en 1928. Elle appartient à la famille des
fonctions à élasticité de substitution constante, ou fonctions CES (pour Constant Elasticity
0f Substitution).
1. Définition : Sous sa forme la plus générale, la fonction Cobb-Douglas s'écrit :
Q= A . K L . avec A > 0, ¿ α <l , et 0< β <l et où A est un paramètre de dimension ou
α β

paramètre d'efficience : plus A est élevé, plus l'extrant est élevé. α et β sont des
paramètres d'intensité des facteurs.
2. Equation de l’isoquant :
α β α 1−α
Q ( K , L ) =Q0 ⟺ A . K L ⟺ A . K L =Q0
α Q0
⟹K = 1−α
AL

( )
189

1
Q0 α
⟺ K= 1− α
AL
Page

1
Q0 α
⟺ K= 1 1−α
α α
A L
dK
Une isoquante est décroissante si et seulement si dL < 0.
1
Q0 α 1
K= 1
× 1−α
α α
A L

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
1
Q0 α 1
Posons : U = 1 et V = 1−α
α
α L
A
dK ' '
K=UV et = (UV ) =U V +UV '
dL
' '
U =0 ⟹ U V =0

( )
−(
α )
' 1−α

( )
1 1 x ' 1−α
V '= 1−α et ( L ) =x L avec x=−
x−1
¿ 1−α =L
α
L α L α
1−α −( ) 1−α ( )
1−α −1+α −α −1

( ) ( ) ( )
1−α
−1
' ' α α
d où V =− L =− L =− Lα
α α α
1
−1
Q0α
Donc
dK
dL
=−( )
1−α
α
L α

A
1
α
<0

3. Propriétés :
La fonction Cobb- Douglas présente cinq propriétés fondamentales.
  La productivité marginale d’un facteur est égale au produit de la productivité
moyenne de ce facteur par son paramètre d'intensité

∂Q α −1 β Q
PmL= =α A L K =α =α . PML
∂L L
et PmK =∂Q /∂ K =β Q/ K =β . PMK

  le TMST est une fonction croissante de l'intensité capitalistique

TMST =dK /dL=−(∂ Q/∂ L)/(∂ Q/∂ K)=−(α . Q/ L)/( β . Q/ K)=−(α/ β ).(K /L)=−(α / β). k

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


  le paramètre d'intensité d'un facteur est égal à l'élasticité de l'extrant par rapport à ce
facteur.

eQL=
∂Q L
. =α .
∂L Q
Q
.
L Q
L
( )( )
=α et eQK =
∂Q K
. =β .
∂K Q
Q K
K
.
Q
=β ( )( )
  la fonction Cobb-Douglas est homogène de degré α + β .

F (aL , aK )= A .(aL)α .(aK) β=a (α+ β). f (L , K)


Donc la fonction Cobb Douglass est une fonction homogène de degrés α+ β On
distingue 3 cas :
190

α + β = 1 rendements d’échelle constants


α + β > 1 rendements d’échelle croissants
Page

α + β < 1 rendements d’échelle décroissants


  l'élasticité de substitution de la fonction Cobb-Douglas est égale à 1

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

 Soit à déterminer si les fonctions de productions suivantes sont homogènes :

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


1) Les fonctions de production homogènes
Une fonction de production est dite homogène si, lorsque l’on multiplie toutes les
variables indépendantes par un nombre k (qui est une constante positive arbitraire) la
fonction de production se trouve elle-même multipliée par la même constante k
Soit x = f (a, b) et soit k une constante arbitraire. Notre fonction de production f (a, b)
est dite homogène si f (ka , kb)=kf ( a , b).
2) Degré d’homogénéité
Il peut arriver qu’en multipliant les variables par k, la fonction de production soit
multipliée par k n, de sorte que l’on ait : f (ka , kb)=k n f (a , b). Dans ce cas n est appelé
"degré d’homogénéité" de la fonction de production et on dit que f (a, b) est homogène
de degré n.
3) Degré d’homogénéité et rendements d’échelle
191

- Si n = 0, f(ka, kb) = k0f(a, b) = f(a, b) et la fonction de production n’est pas


Page

homogène
- Si n = 1, f(ka, kb) = k1f(a, b) et la fonction de production est homogène de
degré 1. Dans ce cas les rendements d’échelle sont dits constants. Ce qui signifie
que l’accroissement de la production se fait dans les mêmes proportions que
l’accroissement des facteurs de production.
- Si n >1, la fonction de production est homogène et les rendements d’échelle
sont dits croissants. Ce qui signifie que l’accroissement de la production est plus
que proportionnel à l’accroissement des facteurs.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
- Si 0<n<1, la fonction de production reste homogène mais les rendements
d’échelle sont, cette fois décroissants. Ce qui signifie que l’accroissement de la
production est moins que proportionnel à l’accroissement des facteurs.
a) Q ( K , L ) =A K α L1−α avec 0< α <1 et A >0
Cette est homogène de degré 1
α 1−α
F (aL , aK )= A .(aL) .(aK ) =a . f ( L, K )

1
b) Q ( K , L ) =K 2 + L

c) Q ( K , L ) =αK + βL+T
F ( aL, aK )=αaK + βaL+ aT =aF ( aL , aK )
Cette est homogène de degré 1

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


192
Page

 L’élasticité de substitution de fonction est égale à 1.


EXERCICE 1 :
L Y =Q PmL PML
0 0 0 /
1 14 14 14

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
2 40 26 20
3 76 36 25,33
4 120 44
5 170 50
6 224 54 37,33
7 200 56 40
8 336 56 42
9 390 54 43,33
10 440 50 44
11 484 44 44
12 520 36 43,33
13 546 26 42
14 560 14 40
15 560 0 37,33
16 544 -16 34
17 510 -34 30
18

1) Cet exercice se situe dans une optique de court terme.


La courte période se définie comme une période suffisamment brève pour que la
capacité de production installée puisse être considérée comme une donnée.
L’entreprise possède alors au moins un facteur de production et n’a pas assez de temps
pour faire varier l’ensemble des facteurs qu’elle possède. Deux types de facteur
coexistent alors dans ce cas, à savoir les facteurs fixes (PmL et PML) et les facteurs
variables que l’entreprise combine dans des proportions variables pour son activité de

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


production.
2) voir tableau ci-dessus.
La représentation graphique du PmL et PML est donné ci-après :
PML et PmL
80

60

40

20
193

0
Page

-20

-40

PmL PML2

3) la courbe de PmL évolue plus vite que celle de la PML. L’axe des abscisses est
associé à l’utilisation du facteur travail.
4) La loi des rendements d’échelle décroissant est illustrée par ce graphique.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
5) Dans le cadre de la productivité marginale, on utilise moins de facteur que celle de la
productivité moyenne et par conséquent la production maximale est vite atteinte dans
le cas de la PmL que la PML.
6) Une utilisation de plus de 15 unité de travail va autant plus faire décroitre la courbe de
la PmL que celle de la PML et par conséquent les rendements d’échelle de l’entreprise
seront décroissant.
EXERCICE 2:

4) Quel sera le niveau de production obtenu si on utilise 25 unités de capital et 100


unités de travail et que la technique de production était résumée: y = √ K + 2 √ L?
5) Même question si on utilise 49 unités de capital et 81 unités de travail ?
6) Quel commentaire peut-on faire si on considère les deux points des questions 4 et
5 dans le plan (K ; L) ?
7) déterminer le TMST

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


8) Combien fait le TMST dans le cas de la question 4 ? et pour la question 5 ? Que
peut-on en déduire sur la forme d’une courbe d’iso-production (on pourra utiliser
un graphique sommaire comme base de raisonnement).
1-Produit marginal des facteurs de production K et L
2-

1
1
+¿ L 2 ¿
y= √ K + √ L=K 2

1 1
y (nK;nL) = √ nK + √ nL= ( nK ) + ( nL ) =n √ K + ny
2 2
194

Cette fonction est homogène de degré 1 d’où les rendements sont constants.
Page

3-

4-Quel sera le niveau de production obtenu si on utilise 25 unités de capital et 100 unités
de travail ? On trouve 25 unités
5- Même question si on utilise 49 unités de capital et 81 unités de travail ? On trouve,
également 25.
6- Quel commentaire peut-on faire si on considère les deux points des questions 1 et 2
dans le plan (K ,L) ? Les deux points sont sur un même isoquant de production : c'est à-
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
dire que ce sont deux combinaisons de facteurs qui conduisent au même niveau de
production.
7-détermination du TMST

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES

EXERCICE 3 :
195
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


196
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


197
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

FICHE 4 : LA FONCTION DE PRODUCTION

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


QUESTIONS DE REFLEXION

198
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


199
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


EXE
RCICE 1 :

200
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


201
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


ANCIE
NS TD
202
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


203
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES

ANCIE
204

NS
Page

SUJET
S

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


205
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


206
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


207
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


208
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


209
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


210
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


211
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


212
Page

EPREUVE DE MICROECONOMIE SESSION NORMALE 2018


AVEC ELLEMENTS DE CORRECTION
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Contrôle des connaissances (5 pts)
1) Pourquoi d’après vous, les courbes d’indifférences ne se coupent pas ?
D. c’est une violation lorsqu’elles se coupent de la transitivité des préférences.
2) L’effet de substitution seul n’implique que les courbes d’indifférences :
B. sont convexes par rapport à l’origine
3) The law of diminishing only applies in cases where :
E. there is at least one fixed factor of production
4) Si les prix des biens augmentent dans les mêmes proportions,
C. la pente de la droite de budget ne change pas mais elle se déplace vers le bas parallèlement à
elle-meme.
5) Lorsque deux biens sont des substituts parfaits :
C. la courbe d’indifférence est une droite de pente négative.
6) When marginal costt reaches its maximum, what can be said of total product ?
C. total product is increasing if marginal product is still positive
7) If you know 8 units of output, average fixed cost is 12.50 MU and average variable cost is 81.25 MU,
then total cos tat this output level is
Exercice 2 : A propos du producteur (5 pts)
1- On est ici en présence d’un problème de maximisation du profit à court terme. Le prix de l’output est
fixé à 4, avec w 1 et w 2 les prix respectifs des facteurs x 1 et x 2.
Dans un premier temps , considérons que le facteur x 2 est fixé à un niveau x 2, ce qui amène à poser le
problème de maximisation auquel la firme est confrontée comme suit :
( )−w x −w x
1 −1
2 4
Max 4 x 1 x2 1 1 2 2
−1 −1
Et les conditions de premier ordre (CPO) permettent de montrer que w 1=2 x1 2 x 2 4
Et dans un second temps, considérons que le facteur x 1 est fixé à un niveau x 1, et les conditions de
−1 −1
premier ordre (CPO) permettent de montrer que w =2 x 2 x 4
2 1 2
2- Déterminons x 1 et x 2 pour obtenir les quantités de biens 1 et 2 qui maximisent le profit de la firme en
fonction de w 1 et w 2.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Cette détermination passe par la résolution des relations précédentes qui permettent alors d’obtenir :
√x
x 1=4 22 et x 2= 1
√x
w1 w2
3
Pour w 1=2 et w2=1 , x 1=2 √ x 2 et x 2=( √ x 1 ) 4

[ ]
1 3 1
4
L’Output réalisé s’exprime ainsi : f ( x 1 , x 2 ) =( 2 √ x 2 ) ( √ x 1)
2 4

Et le profit est déduit à partir du prix de l’output et du cout des facteurs de production
soit : pf ( x1 , x2 ) =−w 1 x 1−w 2 x 2
Exercice 3 : A propos du Marché (5 pts)
Demand function : D ( p )=q=10−2 p
1) Price elasticity of demand is the measure of the change in the quantiity demand or purchased of the
213

dq
product in relation to its price change. What is the price elasticity of demand when p=3 , =−2 ,
dp
q ( 3 )=10−2× 3
Page

2) At what price quantity is ε =−1 ?


dq p p
. =−1 ⟺−2. =−1
dp 10−2 p 10−2 p
10−2 p
ε =−1 ⟹2 p=10−2 p ⇒ p= =5− p ⟹ p=2 , 5
2
3) If the demand function is D ( p )=a−bp , what is the elasticity of demand ?
dq p −p
ε= =−b .
dp q a−bp

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

EPREUVE DE MICROECONOMIE L1
SESSION DE RATTRAPAGE 2018
Defining (6pts)
a) Input ;
b) Output ;
c) Production :
d) Production function ;
e) Short Run production function ;
f) Law of Diminishing return
Questions théoriques (5pts)
1) Expliquez les différences entre les effets suivants : effet veblen ; effet de Mode (bandwagon effet)
et effet de snobisme.
2) Pourquoi un agent économique doit-il être rationel ?
Indicate whether the sentence or statement is true or false (3 pts)
1. For a competition firm, marginalrevenue equals the price of the good it sells.
2. The only requirement for a market to be perfectetly competitive is for the market to have many
buyers and sellers.
3. If marginal cost exceeds marginal revenue at a firm’s current level of output, the firm can increase
profit if it increases its level of outtput.
4. If a price of a good rises above the minimun average total cost of production, positive economic
profits will cause new firms to enter the market, which drives the price back down to the minimum average
total cost of production.
5. For the monopolist, marginal revenue is always less than the price of the good
6. The monopolist chooses the quantity of output at which marginal revenue equals marginal cost and

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


then uses the demand curves to find the price that will induce consumers to buy quantity.
Exercice : (7 pts)
Soit une entreprise dont l’évolution de la production en fonction du nombre d’unités de travail utilisée est
donnée dans le tableau ci-dessous :
L et Y sont respectivement le nombre d’unités de travail et la quantité produite. Pml et PML sont
respectivement la productivité marginale et moyenne du travail.
L Y =Q PmL PML
0 0 0 /
1 14 14 14
2 40 26 20
3 76 36 25,33
4 120 44 30
5 50 34
214

6 224 54 37,33
7 200 40
Page

8 336 42
9 390 43,33
10 440 50
11 484 44
12 520 36 43,33
13 546 26
14 560 14
15 560 0 37,33
16 544 -16 34
17 510 -34 30
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
1) Cet exercice se situe-t-il dans une optique de court terme ou de long terme ?
2) Calculez les valeurs manquantes dans le tableau. La représentation graphique de PmL et PML est
donnée ci-dessous
3) Indiquez sur le graphique le nom de chacune des courbes, ainsi que le nom de l’axe des abscisses.
4) Quelle loi est illustrée par ce graphique ?
5) Justifiez la position respective des courbes
6) Que pensez-vous d’une utilisation de plus de 15 unités de travail ?

EPREUVE DE MICROECONOMIE L1
ELEMENT DE CORRECTION RATTRAPAGE 2018
Defining (6pts)
a) Input : good or service that goes into the production process. As economists refer to it, an input is
simply anything which a firm buys for use in its production process.
b) Output : Any good or sevice that comes out of a production process.
c) Production: Is basically an activity of transformation, which combining various material and
immaterial factor (inputs) in order to make something for consumption (output).
d) Production function: expresses the relationship between the quantitie of productive factors (such as
labour and capital) used and the amount of product obtained.
e) Short Run production function: is defined as a periode during which at least one of the input is
fixed.
f) Law of Diminishing return : state that, if a given state of technology if the quantity of one factor
input is increased , by equal increment , the quantities of others factors remaining fixed , the resulting
increment of total produc will first increase but decreased after a partucular point .
Questions théoriques (5pts)
1) Expliquez les différences entre les effets suivants :
Effet veblen : c’est un phénomène par lequel la demande d’un bien augmente en même temps que
son prix (élasticité prix positive). Ce phénomène s’explique généralement par un facteur psychologique
lié au signe social que constitue l’achat d’un bien au prix élevé ou par un effet de qualité perçue. Ainsi

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


plus le prix est élevé, plus le consommateur, est prêt à acheter le bien (bien de luxe). Il a alors le
sentiment de faire partie des rares privilégiés à pouvoir l’utiliser et ne se prive pas de le montrer aux
autres de manière ostentatoire.
Effet de Mode (bandwagon effet) :c’est le phénomène qui provoque l’augmentation d’un
comportement ou de la consommation d’un bien ou d’un service chez des agents économiques lorsqu’ils
savent qu’un grand nombre d’individus ont déjà ce comportement ou utilisent ce bien. Il existe un effet
Bandwagon, lorsque la préférence pour les biens augmente avec le nombre de leurs consommateurs.
Effet de snobisme : externalité de réseau négatif pour laquelle le consommateur désire posséder un
bien exclusif ou unique ? la demande individuelle est négativement liée à la demande totale de marché.
La consommation individuelle baisse parce que d’autres agents économiques autres que soit
consomment le bien. C’est le désir d’exclusivité, d’être différent des autres.
2) Pourquoi un agent économique doit-il être rationnel ?
Dans le but d’être cohérent ou conséquent dans le choix des biens qui composent le panier de
215

consommation (transitivité des préférences) ;


De respecter l’équilibre budgétaire ;
Page

Um1 Um2 Umn


De maximiser la satisfaction retirée de la consommation des biens = =…=
p1 p2 pn
Indicate whether the sentence or statement is TRUE or FALSE (3 pts)
1. TRUE, 2. TRUE, 3. FALSE ; 4. TRUE ; 5. TRUE ; 6. TRUE
Exercice : (7 pts)
L Y =Q PmL PML
0 0 0 /
1 14 14 14
2 40 26 20
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
3 76 36 25,33
4 120 44
5 170 50
6 224 54 37,33
7 200 56 40
8 336 56 42
9 390 54 43,33
10 440 50 44
11 484 44 44
12 520 36 43,33
13 546 26 42
14 560 14 40
15 560 0 37,33
16 544 -16 34
17 510 -34 30

7) Cet exercice se situe dans une optique de court terme.


La courte période se définie comme une période suffisamment brève pour que la capacité de production
installée puisse être considérée comme une donnée. L’entreprise possède alors au moins un facteur de
production et n’a pas assez de temps pour faire varier l’ensemble des facteurs qu’elle possède. Deux types
de facteur coexistent alors dans ce cas, à savoir les facteurs fixes (PmL et PML) et les facteurs variables
que l’entreprise combine dans des proportions variables pour son activité de production.
8) voir tableau ci-dessus.
La représentation graphique du PmL et PML est donné ci-après :

PML et PmL
80

60

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


40

20

-20

-40

PmL PML2
9) la courbe de PmL évolue plus vite que celle de la PML. L’axe des abscisses est associé à
l’utilisation du facteur travail.
216

10) La loi des rendements d’échelle décroissant est illustrée par ce graphique.
11) Dans le cadre de la productivité marginale, on utilise moins de facteur que celle de la productivité
Page

moyenne et par conséquent la production maximale est vite atteinte dans le cas de la PmL que la
PML.
12) Une utilisation de plus de 15 unité de travail va autant plus faire décroitre la courbe de la PmL que
celle de la PML et par conséquent les rendements d’échelle de l’entreprise seront décroissant.

EPREUVE DE MICROECONOMIE
SESSION NORMALE DE JUIN 2017
EXERCICE 1 : THEORIE DU CONSOMMATEUR (8 pts)
Pour chacune des questions, INDIQUER UNIQUEMENT la bonne réponse.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
1.1. L’hypothèse de « monotocité des préférences » signifie qu’un consommateur peut toujours dire s’il
préfère le panier A au panier B, ou inversement. VRAI ou FAUX justifier votre réponse ? (1pt)
1.2. Définir la notion de courbe d’indifférence et expliquer pourquoi, le long de celle-ci, il existe une
relation « inverse » entre Y et X. (2 pts)
1.3. Dans la fonction d’utilité suivante, u ( X , Y )=aX+ bY les deux biens X et Y sont des composantes
« compléments parfaits ». VRAI ou FAUX. justifier votre réponse ? (1 pt)
1.4. Si les prix des biens augmentent dans les mêmes proportions, la pente de la droite de budget
augmente en valeur absolue. VRAI ou FAUX. justifier votre réponse ? (1 pt)
1.5. En calculant l’élasticité revenu des biens X et R, l’on trouve les résultats suivants : e R / X <0 et
e R / X >1. Indiquer la nature du bien X (0,5 pt) et celle du bien Y (0,5 pt)
1.6. Supposons que les préférences de AICHA sont représentées par U ( X , Y )= AXY + BY .
a. Poser le problème d’AICHA sous forme de lagrangien (O,5pt)
b. Donner les expressions de premier ordre (O,5pt)
c. Déterminer les quantités de biens X et Y achetées par AICHA à l’optimum (1pt)

EXERCICE 2 : THEORIE DU PRODUCTEUR (7 pts)

Pour chacune des questions, INDIQUER UNIQUEMENT la bonne réponse.


2.1. Pour la vendeuse de beignets, le prix d’achat de la casserole qui permet son activité de production
représente un cout fixe. VRAI ou FAUX Justifier votre réponse ? (1pt)
2.2. Pour la vendeuse de beignets, l’ensemble de production désigne l’ensemble (… à compléter par
l’étudiant …) qui correspond à un processus de production techniquement réalisable (1pt)
2.3. A court terme, la phase des rendements négatifs correspond à la phase où le facteur fixe est sous-
exploité. VRAI ou FAUX Justifier votre réponse ? (1pt)
2.4. A court terme, la phase des rendements moyens croissants, la courbe de productivité moyenne
augmente. VRAI ou FAUX Justifier votre réponse ? (1pt)
2.5. Dire que l’isoquant est linéaire signifie que les biens sont parfaitement substituables. VRAI ou FAUX
2.6. la notion de « rendement à l’hectare » utilisée en agriculture, est assimilable à la productivité physique
totale. VRAI ou FAUX ?

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


2.7.la fonction de production F ( X , Y , Z )=2 X + √ Y + Z est à rendement d’échelle constant. VRAI ou FAUX
Justifier votre réponse ? (1pt)
2.8. le minimum du cout moyen correspond au « seuil de rentabilité » VRAI ou FAUX ?
2.9. lorsque la courbe de cout marginal se situe en dessous de la courbe de cout moyen, les rendements sont
croissants ? VRAI ou FAUX ? (0,5 pt)

EXERCICE 3 : LES MARCHES EXTERNES (5 pts)

Soit une économie en situation de CPP comprenant 100 entreprises ayant toutes les mêmes couts de
production. La firme représentative à la fonction de cout suivant : CT i =40+ X i2 sur le marché de demande
totale prend la forme suivante : X M D =2000−100 P . On se place tout d’abord dans le court terme.
3.1. Déterminez la fonction d’offre de l’entreprise individuelle et l’offre de marché (2pts)
3.2. Déterminez le prix et les quantités d’équilibres (1pt)
217

2
3.3. supposez qu’à long terme, on ait toujours :CT i =40+ X i . Déterminez l’équilibre du producteur de long
terme.
Page

3.4. Déterminez l’équilibre du marché de long terme (1pt)


EPREUVE DE MICROECONOMIE
ELEMENT DE CORRIGES
SESSION NORMALE DE JUIN 2017
EXERCICE 1 : THEORIE DU CONSOMMATEUR (8 pts)
Pour chacune des questions, INDIQUER UNIQUEMENT la bonne réponse.
1.1. FAUX. cette hypothèse signifie que les consommateurs préfèrent toujours plus de bien à moins.
1.2. Une courbe d’indifférence représente l’ensemble des combinaisons de paniers de biens qui
procurent au consommateur le même niveau de satisfaction. (1pt) Si la quantité consommée du bien Y
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
diminue, l’utilité totale de l’individu baisse et il faut donc augmenter la consommation du bien X pour se
maintenir sur la courbe d’indifférence ( ou maintenir le niveau de satisfaction inchangé). (1pt)
1.3. FAUX (0,5 pt) cette expression indique une fonction d’utilité où les deux biens sont des substituts
parfaits.
1.4. FAUX (0,5 pt). La pente de droite de budget ne change pas ; mais elle se déplace vers le bas
parallèlement à elle-même (0,5 pt)
1.5. X est un bien inférieur (0,5 pt) et Y est un bien supérieur. (0,5 pt)
1.6. a) Lagrangien de L ( X ,Y , λ )= AXY + BY + λ ( R−X Px −Y PY ) (0,5 pt)
b) Conditions de premiers ordre :

{
L' X =AY −λ Px =0 (1 )
L ' Y = AX + B−λ P y =0 ( 2 ) (0,5 pt). Donner « 0 » si une des équations est
L' λ =R−X Px −Y P y =0 ( 3 ) fausse.
¿ ( AR−B P x) ¿ ( AR+ B P x)
c) X = 2 A P x (0,5 pt) et Y = 2 A P y (0,5 pt)
EXERCICE 2 : THEORIE DU PRODUCTEUR (7 pts)
Pour chacune des questions, INDIQUER UNIQUEMENT la bonne réponse.
2.1. Pour la vendeuse de beignets, le prix d’achat de la casserole qui permet son activité de production
représente un cout fixe. VRAI (1pt) car à court terme la casserole représente un facteur fixe.
2.2. Pour la vendeuse de beignets, l’ensemble de production désigne l’ensemble (des combinaisons
d’inputs : farine, sucre, huile, casserole et d’output : beignets) qui correspond à un processus de
production techniquement réalisable (1pt)
2.3. A court terme, la phase des rendements négatifs correspond à la phase où le facteur fixe est sous-
exploité. FAUX (0,5 pt) Dans cette phase, le facteur variable est surabondant et le facteur fixe
connait plutôt une surutilisation antiéconomique (0,5 pt)
2.4. A court terme, la phase des rendements moyens croissants, la courbe de productivité moyenne
augmente. VRAI (0,5 pt) car avec les niveaux donnés de prix et d’output, le producteur estime qu’il
est profitable d’accroitre sa production (0,5 pt).
2.5. Dire que l’isoquant est linéaire signifie que les biens sont parfaitement substituables. VRAI (1pt)

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


2.6. La notion de « rendement à l’hectare » utilisée en agriculture, est assimilable à la productivité physique
totale. FAUX (0,5 pt)
2.7. La fonction de production F(X, Y, Z)=2X+√ (Y+Z) est à rendement d’échelle constant. FAUX (0,5 pt)
on a F ( 1 , 1 ,1 )=3 , 41 alors que F ( 2 , 2 ,2 ) =6 soit moins du double. Cette fonction est donc à rendement
d’échelle décroissant. (0,5 pt)
2.8. Le minimum du cout moyen correspond au « seuil de rentabilité » VRAI
2.9. Lorsque la courbe de cout marginal se situe en dessous de la courbe de cout moyen, les rendements
sont croissants ? VRAI (0,5 pt)

EXERCICE 3 : LES MARCHES EXTERNES (5 pts)


Soit une économie en situation de CPP comprenant 100 entreprises ayant toutes les mêmes couts de
production. La firme représentative à la fonction de cout suivant : CT i =40+ X i2 sur le marché de demande
totale prend la forme suivante : X M D =2000−100 P . On se place tout d’abord dans le court terme.
3.1. Déterminez la fonction d’offre de l’entreprise individuelle et l’offre de marché (2pts)
218 Page

3.2. Déterminez le prix et les quantités d’équilibres (1pt)

2
3.3. supposez qu’à long terme, on ait toujours :CT i =40+ X i . Déterminez l’équilibre du
producteur de long terme.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

3.4. Déterminez l’équilibre du marché de long terme (1pt)

EPREUVE DE MICROECONOMIE
SESSION RATTRAPAGE DE JUILLET 2017
EXERCICE 1 (7 pts)
Magne consomme chaque jour des biens X et Y, dont les prix unitaires sont respectivement de 20 et 25
FCFA. Elle dispose d’un revenu quotidien de 250 FCFA qu’elle dépense entièrement. Vous disposez de plus
des informations suivantes concernant l’utilité marginale de magne :

A) Indiquer la contrainte budgétaire de Magne


B) Ecrire la condition d’équilibre et la justifier
C) En déduire les quantités optimales
D) En supposant que le bien Y représente l’épargne de magne, cela affecte-t-il ses choix antérieurs ?
EXERCICE 2 (7 pts)
Soit une entreprise dont la technique de production peut être résumée par l fonction de production ci-
après : y=K α L β. Où l’output est représenté par y , K et L , les quantités de travail et de capital
utilisées. α et β Étant des paramètres compris entre 0 et 1.
1- Montrer que si on multiplie toutes les quantités d’input par 2, alors la production est multipliée par 2( α +β )
2- Caractériser alors les rendements d’échelle selon la valeur ( α + β )
3- Sommes-nous dans une analyse de court terme ou de long terme ?
Question 1 : que se passe-t-il si une entreprise, appartenant à une branche en situation de concurrence

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


pure et parfaite, décide de fixer son prix à un niveau différent du prix de marché ? (3pts)
Question 2 : Analyser l’équilibre de longue période en concurrence pure et parfaite ; lorsqu’au départ, le
marché est composé de deux types d’entreprises aux couts de production différents.

FIN
EPISO
219

DE 1 –
Page

S3
MICR
OECO
®Ornel DJEUDJI NGASSAM NOMI ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES
E LE GENIE – SEMESTRE 2

Episode 2 :
MACROECONOMIE (6 Crédits)
AVANT-PROPOS

L’économiste doit être « mathématicien, historien, homme d’État, philosophe, dans une certaine
mesure… au-dessus de la mêlée et aussi incorruptible qu’un artiste et pourtant, parfois aussi proche
de la réalité qu’un homme politique ». Ces paroles de John Maynard Keynes, le grand économiste
britannique qui, plus que quiconque, pourrait être qualifié de « père de la macroéconomie », résument
parfaitement ce que l’on attend d’un économiste.
Comme le suggèrent les propos de J. M. Keynes, l’étudiant en économie doit donc faire appel à des
talents multiples. Il incombe aux professeurs et aux auteurs de manuels de l’aider à identifier et à
développer ces talents. En rédigeant ce « Génie », mon objectif était de rendre la macroéconomie
accessible, pertinente et, mais oui, plaisante. Ceux d’entre nous qui ont choisi la macroéconomie comme
objet de leur profession l’ont fait parce qu’ils la trouvent fascinante, mais surtout parce qu’ils sont
convaincus qu’elle peut aider à comprendre de nombreux éléments de la réalité qui nous entoure et que
ses enseignements, correctement interprétés et mis en œuvre, peuvent rendre le monde meilleur. J’espère
que ce vade mecuem pourra permettre aux lecteurs, non seulement de voir plus clair sur les notions
macroéconomiques, mais aussi transmettre son enthousiasme et son sens des responsabilités.
Ornel DJEUDJI NGASSAM
(Chercheur, Ingénierie Economique et financière)
Plus connu sous le nom « Ornel Rostandler »

THEME 1 : INTRODUCTION A L’ANALYSE MACROECONOMIQUE

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


1) Expliquer la notion de « science économique », en considérant deux approches : l’approche
substantiviste et l’approche formaliste.
- Définition substantive ou approche concrète de l’économie :
La science économique est définie ici comme une science de l’accumulation des richesses et des
biens. Selon Adam Smith par exemple, dans son ouvrage, « recherche sur la nature et les causes de la
richesse des nations »(1776), l’économie politique cherche comment procurer au peuple un revenu pour
une substance abondante et comment fournir à l’état ou à la communauté un revenu suffisant pour le
service public. Plus tard cette idée sera reprise par Alfred Marshall selon qui « l’économie examine la
partie de la vie individuelle et sociale qui a le plus particulièrement trait à l’usage et à l’acquisition des
choses matérielles »
- La définition abstraite ou l’approche formelle de l’économie.
220

Cette dernière définition donne la conception dominante de l’économie aujourd’hui et elle pose le
problème fondamental de l’économie. Elle est due à Robbins (1932) qui définit l’économie comme
Page

« l’étude du comportement humain en tant que relation des fins (besoins, finalité) et des moyens
rares à usages alternatifs ».cette approche met l’accent sur la rationalité des choix rendu nécessaire par
la rareté des ressources.
2) Faites la différence entre l’analyse macroéconomique et l’analyse microéconomique, en vous
situant du point de vue de : L’objet, La nature, et de la démarche de chaque type d’analyse.
 L’ANALYSE MICROECONOMIQUE
- Son objet.
Elle a pour objet d’étudier le comportement des unités économique individuelles (le
consommateur, le chef d’entreprise, le travailleur …) ainsi que leurs relations sur les différents marchés
où s’échangent les produits et les facteurs de production.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
- Sa nature
L’analyse microéconomique tire sa source de la parabole de la main invisible d’Adam Smith selon
laquelle « une main invisible gouverne l’économie : en recherchant leurs intérêts propres, individuels
et de façon égoïste, les individus œuvrent implicitement pour l’intérêt collectif ». Appréhender ici
comme une science explicative une science normative.
- La microéconomie : une science explicative
Elle explique « ce qui est » .elle s’efforce de rendre compte des comportements des agents et de
l’interaction de ces comportements.
- La microéconomie : une science normative.
Elle définit « ce qui doit être » et repose sur les jugements de valeur.de ce point de vue elle étudie les
modalités les plus favorables pour organiser la production, la redistribution et la consommation des biens
et services.
- Sa démarche.
Celle-ci repose sur deux hypothèses fondamentales : L’hypothèse de « rationalité des agents » et

L’hypothèse de « suprématie de l’échange marchand ».

La première hypothèse signifie que les agents économiques agissent partout et toujours de manière à
utiliser au mieux les ressources dont ils disposent compte tenu des contraintes qu’ils subissent.
La deuxième hypothèse met en avant l’échange marchand c'est-à-dire celui qui se réalise sur un marché.
Elle s’intéresse essentiellement à la manière dont les individus réalisent leur objectif à travers ce type
d’échange.
 L’ANALYSE MACROECONOMIQUE
- Son objet ;
Elle étudie le fonctionnement de l’économie nationale dans son ensemble et s’intéresse aux interactions
entre les grandeurs économiques globales ou les « agrégats ».
- Sa nature ;
Le point de départ de l’analyse macroéconomique remonte dans les années 1930 c’est-à-dire après la

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


grande crise de 1929 sous l’impulsion de John Maynard Keynes (pourtant il fut enseigné par Alfred
Marshall, l’un des fondateurs de la microéconomie).pour Keynes, le comportement global d’une
économie ne résulte pas de l’agrégation des comportements individuelles. L’étude d’une économie
nationale doit avoir ses fondements qu’il présente dans son ouvrage de référence « théorie générale de
l’emploi de l’intérêt et de la monnaie ».
NB : pour opérer cette rupture avec l’analyse microéconomique, il part d’un constat assez simple lors
d’un défilé de chômeur à Chicago que « en réalité le chômage est involontaire » (pourtant les
prédécesseurs, les classiques disait qu’il était volontaire).
- Sa démarche.
L’analyse macroéconomique s’effectue à travers l’identification des acteurs et des grandeurs ainsi que la
formalisation des mécanismes économiques.
Le premier point est du ressort de la comptabilité nationale qui définit les agents (secteurs
institutionnels) les opérations et les agrégats.
221

Le deuxième point est rendu possible grâce à la construction des modèles.


3) L’analyse macroéconomique utilise des modèles. On vous demande de dire :
Page

- De quoi il s’agit de manière détaillée :


Un modèle est une maquette, une représentation simplifiée de la réalité utilisant le langage mathématique.
- Pourquoi cela :
C’est un système d’équations qui décrit et explique le fonctionnement de l’économie.
- Expliquer la notion d’équilibre dans l’analyse macroéconomique.
L’équilibre peut être défini comme une situation de cohérence de l’ensemble du système économique
dans laquelle les décisions des groupes d’agents, s’exprimant sur différents marchés sont compatibles
entre elles. Cet état de l’économie se maintient tant que « rien ne bouge » c’est-à-dire tant qu’une
perturbation exogène (externe) ne vienne pas modifier une des composante du système.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Le concept d’équilibre sert de base à la construction des modèles grâce auxquels des théories peuvent
avoir un pouvoir explicatif et prédictif.
Pour les néoclassiques, l’équilibre macroéconomique est un « équilibre général » (au sens où les offres
et les demandes s’égalisent sur tous les marchés à la fois) qui résulte de l’agrégation des comportements
individuels de tous les agents économiques.
Pour Keynes l’équilibre macroéconomique est un « équilibre global » qui résulte de l’interaction des
fonctions macroéconomique (consommation ; investissement ; demande de monnaie ; importation …)
5) Comment se fait selon vous la représentation de l’économe ?
La comptabilité nationale s »appuie sur deux types de représentations :
Les tableaux (TES, TEE) synthétisant l’information économique (opération sur biens et services,
opération de répartition, opération financière) relative aux différents secteurs institutionnelles
Le circuit économique insistant sur les différentes interdépendances entre les agents économiques.
Le premier point est du ressort de la comptabilité nationale qui définit les agents (secteurs
institutionnels) les opérations et les agrégats.
Le deuxième point est rendu possible grâce à la construction des modèles. Un modèle est une maquette,
une représentation simplifiée de la réalité utilisant le langage mathématique. (Système d’équations) qui
décrit et explique le fonctionnement de l’économie.il comporte habituellement 3 types d’équations :
 Les équations de définitions ;
 Les équations causales ou explicatives ;
 Les équations indiquant les conditions d’équilibre.

{
Y =C+ I ( 1 )
C=0 , 85Y + 1000(2)
Exemple de modèle :
I 0=200( 3)
S=I (4 )
 L’équation (1) (équation de définition) montre les différentes affectations du revenu national à la
consommation © et à l’investissement (I).
 La 2ème et la 3ème équation sont des équations explicatives. La 2ème montre par exemple que la

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


consommation est fonction du revenu (plus le revenu augmente, plus la consommation augmente), 0,85
signifie la propension marginale à consommer (elle montre que les agents dépensent 85% de leur revenu
à la consommation.
 La 4ème équation indique la condition d’équilibre sur le marché des biens et services.
Voilà comment à partir de 4 équations on parvient à avoir le comportement d’ensemble d’une économie
nationale.
a) Nouvelle macroéconomie classique (NMC) et nouvelle macroéconomie keynésienne (NMK)
Pour les nouveaux classiques (R. LUCAS, E. Phelps, R. BARRO …) les prix restent « flexibles » et
jouent leur rôle traditionnel dans les marchés concurrentiels. Le retour à « l’équilibre » est organisé car
« l’anticipation est rationnelle ». La NMC se réfère méthodiquement à un cadre « d’équilibre général».
Elle rejette toute politique économique discrétionnaire.
Inversement les nouveaux Keynésiens prennent les « prix fixes », échelonnés, à ajustement lent, au
sérieux car les « difficultés de fonctionnement des marchés » sont des éléments fondamentaux de leurs
222

structures naturelles (asymétrie d’information ; conditions complexes de la concurrence). Les auteurs


ici sont G. MANKIW, OLIVIER BLANCHARD, E. MALINVAUD, L.UMMERS, J. STIGLITZ …
Page

b) La notion d’équilibre en économie


L’équilibre peut être défini comme une situation de cohérence de l’ensemble du système économique
dans laquelle les décisions des groupes d’agents, s’exprimant sur différents marchés sont compatibles
entre elles. Cet état de l’économie se maintient tant que « rien ne bouge » c’est-à-dire tant qu’une
perturbation exogène (externe) ne vienne pas modifier une des composante du système.
Le concept d’équilibre sert de base à la construction des modèles grâce auxquels des théories peuvent
avoir un pouvoir explicatif et prédictif.
Pour les néoclassiques, l’équilibre macroéconomique est un « équilibre général » (au sens où les offres
et les demandes s’égalisent sur tous les marchés à la fois) qui résulte de l’agrégation des comportements
individuels de tous les agents économiques.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Pour Keynes l’équilibre macroéconomique est un « équilibre global » qui résulte de l’interaction des
fonctions macroéconomique (consommation ; investissement ; demande de monnaie ; importation …)

THEME II : LA REPRESENTATION DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE

NB : les questions et exercices qui suivent permettent de mieux comprendre ce chapitre.


Testez vos connaissances
1) Définir la comptabilité nationale, dites à quoi elle sert.
2) La notion de production est dominante tant en comptabilité qu’en analyse économique pourquoi ?
3) Définir la production marchande et la production non marchande.
4) Qu’est-ce qu’un flux, un stock ? donner des exemples. Qu’enregistre la comptabilité nationale ?
5) Les flux économiques sont regroupés en opérations. Présenter de manière abrégée les différentes
catégories d’opérations.
6) Etablir l’équilibre emploi-ressources des opérations sur biens et services
7) Donner brièvement la définition et la composition de chaque secteur institutionnel.
8) Définir les termes de « branche » et de « secteur »
9) Distinguer les notions suivantes : consommation finale (CF), consommation de capital fixe,
consommation intermédiaire et formation brute du capital fixe (FBCF).

CORRIGES
1- Nombreuses sont les définitions de la comptabilité nationale. Le volume des méthodes du SECN
(Système Elargi de la Comptabilité Nationale) la présente comme « une représentation chiffrée et
synthétique de l’activité économique nationale, décrivant et évaluant les opérations économiques entre
les différents pôles de l’économie » ou encore « une technique de synthèse statistique dont l’objet est
de fournir une représentation quantifiée de l’économie d’un pays »
Elle sert à suivre le comportement de l’économie au travers des mouvements des principaux flux
économique (production, consommation des ménages, formation du capital …), à aider à la prise de

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


décision tant des pouvoirs publics que privés, ainsi qu’à effectuer des comparaisons internationales ou
régionales sur l’évolution économique.
2- L’activité que cherche à décrire la comptabilité nationale trouve sa source dans la production qui,
tant dans son aspect création de valeurs que dans son aspect distribution des revenus, lui permet d’être
au service de la politique économique. Certains auteurs comme Foucquet (1980) disent que la puissance
d’un pays est synonyme de croissance de la production.
3- On parle de production marchande lorsqu’elle concerne les biens et services qui s’échangent ou qui
sont susceptibles de s’échanger sur un marché à un prix tel que l’on peut le considérer comme couvrant
leur cout de production.la production est non marchande lorsqu’elle concerne les biens fournis par les
administrations publiques ou privées à la collectivité ou à des ménages à titre gratuit ou quasi gratuit
(le prix demandé en contrepartie couvre moins de 50% des couts de production.)
4- Un flux est une grandeur mesurée entre deux instants du temps. Un stock est une grandeur mesurée à
223

un instant du temps. C’est la valeur de la variation d’un stock sur une période.
Page

On constate qu’entre t 1 et t 2 la valeur du Stock s’est modifiée. Cette modification désigne le montant du
Flux. S S
Exemple : t t
 Le patrimoine, les immobilisations, les créances, les dettes, le portefeuille d’actions et d’obligation,
le capital sont des Stocks.
 Le revenu, la production, la consommation, l’investissement, l’épargne sont des Flux.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
La comptabilité nationale enregistre les flux (sauf le tableau des opérations financière : TOF qui
distingue flux et stock.)
5- Une opération est un regroupement de flux élémentaires de même nature. La nomenclature des
opérations retient trois catégories d’opérations :
 Les opérations sur biens et services décrivent l’origine et l’utilisation des biens et services pendant une
période.
 Les opérations de répartition regroupent les opérations de ventilation du revenu disponible issu de la
production et les transferts en capital qui influencent l’investissement.
 les opérations financières décrivent les mouvements affectant les créances et les dettes de la période.
D’où le tableau suivant :
LES OPERATIONS LES OPERATIONS DE LES OPERATIONS
SUR BIENS ET REPARTITION FINANCIERES
SERVICES
-Production de bien et -Rémunération des salariés -Moyen de paiements
service -Impôts liés à la production et à internationaux
-Consommation l’importation -Moyen de règlement en francs
intermédiaire -Subvention d’exploitation et à -Autres liquidités
-Consommation finale l’importation -Titre du marché monétaire
-Formation brute de -Revenu de la propriété et de -Obligations
capital fixe l’entreprise -Actions et autres
-Exportation -Opération d’assurance participations
-Importations dommages -Prêts à court, moyen et long
-Acquisition nette de -Transferts courants sans terme
terrains et actifs corporels contrepartie (autre) -Réserves technique
-Consommation de capital -Transfert en capital. d’assurance.
fixe

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


6- Equilibre emplois-ressources
Les composantes de chaque membre de l’égalité d’équilibre sont :
EMPLOIS : consommation finale (CF), formation brute de capital fixe (FBCF), variation de stock
(S).
RESSOURCES : le PIB et les exportations.
On a donc :
PIB+ M =CF + FBCF+ S+ X
7- Un secteur est un groupement d’entreprise ayant la même activité principale. Une branche
l’ensemble des fractions d’entreprise ou d’établissement produisant le même type de bien.
8- Distinction des notions :
 la consommation intermédiaire (CI) est la valeur des biens et services marchands consommés par les
224

unités résidentes, dans le processus de production au cours de la période.


 La consommation de capital fixe (amortissement) est une évaluation des pertes de valeur dues à
l’utilisation et/où à l’obsolescence des biens utilisés dans le processus de production et qui ne
Page

disparaissent pas pendant la période.


 La consommation finale (CF) désigne l’acquisition du bien ou services par des unités économiques afin
de satisfaire un besoin humain.
 La formation brute de capital fixe (FBCF) désigne les biens durables acquis sur le marché par les
unités productrices et destinés à être utilisés sur une période supérieure à l’année dans le processus de
production.
SEANCE DE TRAVAUX DIRIGES No 2
EXERCICE I :

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Indiquez parmi les agents suivants ceux qui appartiennent à l’économie nationale camerounaise (résident)
et ceux qui font partie du reste du monde.
1) L’ambassade du Cameroun à paris
2) Une famille gabonaise passe une semaine de vacances dans la région du littoral
3) Un célibataire habite à ABANG MINKO (ville frontalière avec le Gabon).il est salarié dans un
entreprise gabonaise à OYEM (ville frontalière avec le Cameroun)
4) Une entreprise américaine dispose de deux établissements dans le Missouri, d’un établissement dans
l’Illinois et d’un établissement à Yaoundé par l’intermédiaire de sa filiale camerounaise ;
5) Les bâtiments des Nations unies à la nouvelle route bastos à Yaoundé.
RESOLUTION :
Une unité est qualifier de résidente si elle effectue des opérations économiques pendant un an au plus
sur le territoire économique.
Le territoire économique correspond au territoire géographique, à l’espace aérien national, aux eaux
territoriales, aux enclaves territoriales (ambassades, consulats, bases militaires, bases scientifiques)
exclus les enclaves étrangères au Cameroun ce qui permet donc de dire que :
a. (Résident) : c’est une enclave territoriale du Cameroun
b. (RDM), la durée du séjour est moins d’un an
c. (Résident) étant donné que sa fonction principale c’est la consommation (c’est un ménage)
son centre d’intérêt économique se situe donc au Cameroun où il habite et effectue ses dépenses de
consommation.
d. L’établissement de G est une unité résidente et ceux de l’Illinois et du Missouri (RDM).
e. (RDM) c’est une enclave étrangère sur le territoire on doit l’exclure.
EXERCICE II :
Vous devez dire si les éléments suivants font partie ou non de la production au sens de la comptabilité
nationale.
1- Le service non marchand rendu dans un tribunal par un juge
2- Une leçon de morale donnée à un enfant par ses parents
3- Une leçon d’instruction civique donnée a des enfants par un instituteur.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


4- La vente de drogue
5- Une femme de ménage déclarée nettoie la maison d’un particulier
6- La fabrication de couteaux de cuisine
RESOLUTION
Les comptables nationaux considèrent comme productive toute activités socialement organisée qui
consiste à créer des biens ou services qui s’échangent habituellement sur le marché et obtenu à partir de
facteurs de productions marchands ; ici, pas de considérations morales ou légales.
Ainsi :
1- (Production) : c’est la production des (APU)
2- (Activité non productive) : il s’agit d’un apport de travail sans rémunération à un secteur
institutionnel.
3- (Production) : production des services éducatifs
225

4- (Production)
5- (Production)
Page

6- (activité non Productive) : pas de caractère marchand


EXERCICE III:
Classez les personnes, institutions ou organismes suivant en fonction du secteur institutionnelle
auxquels ils appartiennent.
1. L’université de Yaoundé II - Soa
2. La chaine d’information Américaine CNN
3. La CRTV (Radio et Télévision)
4. Un club d’échec
5. Les usines Rio Tinto Alcan au Canada
6. L’usine ALUCAM au Cameroun
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
7. M .EBODE TABI jean François, journaliste
8. Le syndicat des travailleurs camerounais
9. Le journal « le jour »
10. La radio MAGIC FM
11. Nathalie NGO NKOT, étudiante en FSEG
12. GILBERT MEKEME maçon au chômage
RESOLUTION
Un secteur institutionnel est un ensemble d’unités qui possède un comportement analogue. Le critère
retenu est l’identité de comportement économique (même fonction principale) et la nature des ressources
principales. (Cf. testez vos connaissances n°7)
1- (APU) il s’agit d’un organisme divers d’administration centrale.
2- (RDM)
3- La CRTV (APU) ses services sont distribués à titre gratuit ou quasi-gratuit aux autres secteurs
4- Administration privée (institution à but non lucratif au service des ménages)
5- RDM
6- Société et quasi-société non financière (SQSNF)
7- Ménage
8- Administration privée
9- Le journal le « jour » (SQSNF)
10- La radio MAGIC FM (SQSNF)
11- Ménage
12- Ménage
EXERCICE IV :
PIB : produit intérieur brut
X :exportation
M : importation
C Privée :consommation finale des ménages

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


ISNF :investissement des sociétésnon financières
Iei :investissement des entreprisesindividuelles
Ilo :investissement en logement des ménages .
1) Exprimer le PIB en fonction de la demande intérieur et du solde extérieure.
2) On introduit les administrations publiques. Celles-ci ont une consommation finale Cpublique et un
investissement public Ipublic. Exprimer la consommation finale (C), l’investissement(I),
l’investissement productif (Iproductif), l’investissement privé (Iprivé) et les dépenses publiques(G)
3) Exprimer le nouvel équilibre comptable sur le marché des biens et services en faisant apparaitre
les dépenses publiques.
4) Rappeler le lien qui existe entre l’investissement total (I) ; la formation brute de capital fixe (FBCF)
et la variation de stock (∆ S )
5) Pourquoi la variation des stocks est placée comme la FBCF dans le compte de capital en
« emplois » ?
226

RESOLUTION
1. PIB = CF + FBCF + S + X - M
Page

Demande intérieur solde extérieur


PIB : produit intérieur brut
X :exportation
M : importation
CF :consommation finale
FBCF : formation brute du capital fixe
S :variation de stock

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
2. Les expressions de la consommation finale (C), l’investissement (I), l’investissement productif
(Iproductif), l’investissement privé (Iprivé) et les dépenses publiques (G) :
G=C Publique + I Public
C=C Publique+C Privée
I =I Public+ I Privé
Avec I Privé =I SNF + I el+ I lo
I Productif =I SNF + I el
(NB : il s’agit des investissements directement liés à l’activité productive).
3. Expressions du nouvel équilibre.
PIB+ M =C Privée+C Publique+ I Public+ I Privé+ X
En remplaçant chaque agrégat par sa valeur, on obtient :
PIB+ M =C Privée+ I Privé +G+ X

4. lien qui existe entre l’investissement total (I) ; la formation brute de capital fixe (FBCF) et la
variation de stock (∆ S ) I =FBCF +S

5. Le compte capital rend compte de l’accumulation réelle. Ces éléments sont places en emploi du
compte capital entant que différentes sources d’utilisation de l’épargne brute.

CHAPITRE III : LA SYNTHESE ET LA MESURE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE

Les comptes nationaux ne se contentent pas de synthétiser l’activité économique d’une nation. Les
économistes et les décideurs les utilisent surtout pour analyser la situation économique d’un pays et pour
mieux prévoir son évolution. La comptabilité nationale est un excellent outil d’analyse pour ceux qui
savent où puiser les bonnes informations.
Ce chapitre vous permettra une bonne utilisation des comptes et des principaux agrégats économiques

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


couramment utilisés.
I- LES COMPTES DES SECTEURS INSTITUTIONNELS (SI)
La description des activités exercées par les secteurs institutionnels dans un système particulier de
comptes exprime, au travers de la logique des enchainements des comptes, la philosophie de l’analyse de
ces activités. Le tableau qui suit présente la séquence des comptes de chaque (SI). Le mot PERUC
permet de mémoriser la succession de ces comptes.
P : COMPTE DE PRODUCTION
 Analyse la production
 Solde : valeur ajoutée brute ou somme des revenus crée par la production.
E : COMPTE D’EXPLOITATION
 Décrit le partage de la valeur ajoutée brute entre les facteurs travail et capital
 Solde : excédent brute d’exploitation ou revenu utilisable pour rémunérer le capital et payer les impôts,
227

sauf ceux liés à la production.


R : COMPTE DE REVENU

Page

Retrace la formation du revenu disponible.


 Solde : revenu disponible brut ou utilisable directement par le secteur.
U : COMPTE D’UTILISATION DU REVENU
 Examine l’affectation du revenu disponible à la consommation.
 Solde : épargne brute ou ressources disponibles pour l’accumulation.
C : COMPTE DE CAPITAL
 Rend compte de l’accumulation réelle.
 Solde : capacité ou besoin de financement c’est-à dire l’existence d’une épargne financière ou non.
A ces comptes non financiers s’ajoute le compte financier : qui observe le comportement financier
des agents.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
NB : la logique qui sou tend ces comptes est que le solde du compte précédent est la première ressource
du compte suivant.

COMPTE DE PRODUCTION
EMPLOIS RESSOURCES
- Consommation intermédiaire
- production

Valeur
ajoutée
COMPTE D’EXPLOITATION
- Rémunération des salariés
- Impôts liés à la production - Valeur ajoutée
(sauf TVA)
Excédent brut d’exploitation
COMPTE DE REVENU
-Subventions d’exploitation (versées) Excédent brut d’exploitation
-Revenu de la propriété et de rémunération des salariés
l’entreprise (intérêts, dividende versés impôts liés à la production et à l’importation
) revenu de la propriété et de l’entreprise
-Opérations d’assurance dommages Opérations d’assurance dommages
-Autres transferts courants
(impôts sur le revenu, Cotisations sociales,
prestations
sociales versées)
-Autres transferts courants
-Cotisations sociales, prestations
(impôts sur le revenu, reçus)

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Revenu disponible brut
COMPTE D’UTILISATION DU REVENU
Consommation finale Revenu disponible brut

Epargne brut
COMPTE DE CAPITAL
Formation brute de capital fixe
Variation des stocks
Acquisition nettes de terrains et Epargne brut
228

d’actif transfert en capital


incorporels
Transfert en capital (versés)
Page

Capacité (+) ou besoin (-) de financement

Flux net de créances COMPTE FINANCIER Flux nets de dettes


Moyens de paiement internationaux
Monnaie et dépôts non monétaires
Bons négociables, obligations, actions
et autres participations
Crédits
Réserve techniques d’assurance

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Soldes des créances et dettes

II- LES AGREGATS ET LES RATIOS CARACTERISTIQUES DE L’ACTIVITE


ECONOMIQUE
A- LES AGREGATS DE L’ECONOMIE NATIONALE.
Un agrégat est une grandeur synthétique qui mesure le résultat de l’activité de l’ensemble de l’économie.
Il s’agit donc d’un indicateur d’activité économique de l’ensemble des secteurs résidents.
Les agrégats les plus utilisés sont :
 Le PIB :(produit intérieur brut)
 Le PNB : (produit national brut)
 Le RNB :(revenu national brut)
 Le RNDB :(revenu national disponible brut)
Ces agrégats sont liés les uns avec les autres et se calculent de façon échelonnée : on dit qu’ils sont
emboîté.
a) Le PIB :(produit intérieur brut)
Il est calculé selon 3 optiques :
 Optique production :
PIB = somme des valeurs ajoutées brutes (VAB) + TVA + DD (droit de douane) - subventions à
l’importation.
 Optique dépense : il est calculé à partir de la somme des emplois finals, de biens et de services dont
on déduit les importations.
On a:
PIB =CF + FBCF + S + X – M
 Optique revenue :
le PIB est obtenu à partir des comptes d’exploitation, il correspond à la somme des revenus distribués à
l’occasion de la production.
PIB = rémunération des salaries verse par le producteur résident (et non pas le reste du monde) +

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


excédent brut d’exploitation + impôts liés à la production et à l’importation (y compris la TVA) –
subventions d’exploitation.
Attention :
Les 3 modes de calculs doivent permettre d’obtenir le même résultat dans un même exercice

b) Le PNB : (produit national brut)


PNB = PIB + revenus des facteurs reçus du RDM – revenus des facteurs versés au RDM (reste du
monde)
NB : le revenu des facteurs comprend : le revenu du travail (salaire), le revenu de la propriété et de
l’entreprise (intérêt, dividendes …)
c) Le RNB :(revenu national brut)
RNB = PNB + subventions reçues du reste du monde – impôts versés au reste du monde.
d) Le RNDB :(revenu national disponible brut)
229

Il permet de connaitre le revenu après redistribution, c.-à-d. les sommes qui peuvent être librement
dépensées par les unités résidentes.
Page

Le RNDB = RNB + autres transferts reçus du RDM – autres transferts versés au reste du mon
(RDM).
NB : les autres transferts comprend : les impôts courants sur le revenu et le patrimoine, les cotisations et
prestations sociales.
B- LES RATIOS CARACTERISTIQUES DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE
Ils peuvent être classés en 4 grands groupes à savoir :
 Les ratios caractéristiques des (SQSNF)
 Les ratios caractéristiques des ménages
 Les ratios caractéristiques des APU (administration publique)
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
 Les ratios caractéristiques des relations avec le RDM (reste du monde)

1) Les ratios caractéristiques des (SQSNF)


EBE
- taux de marge= × 100
VAB
EB
- taux d ' épargne= VAB ×100
FBCF
- taux d ' investissement = VAB × 100
EB
- taux d ' autofinancement= FBCF ×100
EBE=Excedent brute d ' exploitation
VAB=valeur ajoutée brute
EB=Epargne brute
FBCF=formation brute de capital fixe
2) Les ratios caractéristiques des APU (administration publique)
impôts
 taux de pression fiscale= PIB × 100
impôts+cotisations
 taux des prélèvements obligatoires= PIB
×100
cotisations sociales éffectives
 taux de pression parafiscale= PIB
×100

3) Les ratios caractéristiques des ménages


prestations sociales
 contribution des prestations sociales au revenu=
RDB
× 100
RDB=revenu disponible brut
consommation
 propension moyenne à consommer= ×100

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


revenu disponible
EB des ménages
 propension moyenne à épargner =
RDB
× 100

4) Les ratios caractéristiques des relations avec le RDM (reste du monde)


' Exportations
- taux d exportation= ×100
PIB
' importations
- taux d importation= × 100
PIB
Exportations
- taux de couverture= ×100
importations
EXERCICES
230

Exercice 1 (Extrait des TD)


On dispose des informations relatives à l’économie camerounaise contenues dans les tableaux 1, 2,3 et 4
Page

suivants :
Tableau 1 : Extraits compte nationaux du Cameroun pour l’année 2002.
Secteurs Consommation Productio Productio Production Autre
institutionnell intermédiaire (CI) n (P) n pour emploi production
e marchand final propre non
e marchande
SQSNF 2909,21 5438,76
APU 310,52 871,67
Ménage 1421,02 5286,30
Tableau 2 : Evolution de la valeur ajoutée de l’ensemble des secteurs institutionnelle.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
1998 1999 2000 2001 2002 2003
Valeur ajouté 5355,43 5717,28 6114,47 6511,97 7004 7388,11
Impôts ou taxes sur 442,49 453,33 497,91 549,47 578,20 387,44
produits (TVA)
Subventions 0 0 0 0 0 0
Impôts liés à la 471,41 490,04 534,76 585,42 615,03
production
Autre impôts ou taxes sur 28 ,92 34,71 36,85 35,95 36,83
la production
Tableau 3 : Emplois du PIB
1998 1999 2000 2001 2002 2003
Consommat 4709, 4986, 5269, 5718, 6141, 6564,
ion finale 68 01 26 57 83 45
(CF)
Formation 863,8 904,8 1058, 1430, 1503, 1228,
Brute de 8 8 13 59 11 45
Capital Fixe
Variation 8,44 12,02 47,52 3,69 -2,48 -45,65
des stocks
Exportation 1242, 1326, 1537, 1547, 1511, 1804,
s 52 83 58 87 57 66
Importation 1026, 1959, 1300, 1639, 1570, 1576,
66 14 10 26 96 36
Tableau 4 : déflateur du PIB (base 100 =1993)
1996 1997 1998 1990 2000 2001 2002 2003
PI 100 124,66 129,14 131,83 135,11 138,05 142,54 143,88
B

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Tableau 5 : Extraits du compte courant du reste du monde.
Intitulés 1998 1999 2000 2001 2002 2003
EMPLOI Rémunération 2,36 9,4 20,85 20,69 18,48
s des salariés
reçues
Revenus de la 240,19 190,6 183,08 262,3 357,89
propriété reçus
Autres 28,56 16,45 5,49 209,38 414,92
transfert
courant reçus
RESSOURCES Rémunération 0,03 4,90 9,9 10,08 10,16
s des salariés
versées
231

Revenus de la 3,93 19,58 44,67 35,30 20,20


propriété
Page

versés
Autres 128,74 157,93 216,12 342,39 437,19
transfert
courant versés
1) Etablir le compte de production pour les sociétés et quasi-sociétés non financières (SQSNF), les
administrations publiques (APU) et pour les ménages.
2) Définir valeur ajoutée et dire quel est le secteur le plus créateur de valeur ajoutée au Cameroun.
3) A combien s’élève le PIB du Cameroun selon les optiques productions et demande pour chacune
des années ?

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
4) Que signifie « déflateur du PIB base 100=1993 » ?
5) PIB=PIB Marchand + PIB Non Marchand. Commentez et expliquez cette relation.
6) Calculez les taux de croissance courant et les taux de croissance réels de l’économie
Camerounaise entre 1990 et 2003.présenter les résultats dans un tableau et comparez-les.
7) Calculez sur l’ensemble de la période : le produit national brut (PNB), le revenu national brut
(RNB) et le revenu national brut disponible (RNBD).

CORRECTIONS
1) La structure générale des comptes du PERUC est donnée à la page … notamment pour le compte de
production d’un secteur, on a :
EMPLOIS RESSOURCES
CI Production du secteur
Solde : VAB
Ainsi pour les SQSNF, les APU et les ménages on aura respectivement :
Production (SQSNF)
EMPLOIS RESSOURCES
CI : 2909,21 Production du secteur : 5438,76
Solde : VAB : 2529,55

Production (APU)
EMPLOIS RESSOURCES
CI : 310,52 Production du secteur : 871,67
Solde : VAB 561,15

Production (MENAGES)
EMPLOIS RESSOURCES
CI : 1421,02 Production du secteur : 5286,30

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Solde : VAB 3865,28

NB : le solde est obtenu en faisant la différence ressource (R) – emploi (E) et se place en emploi du
compte. Les valeurs sont extraites au premier tableau.
2) La valeur ajoutée mesurée pour une unité de production ou pour un secteur représente la valeur
nouvelle crée dans le processus de production. Elle est égale à l’excédent des valeurs des biens crées par
l’unité de production ou le secteur sur la valeur des biens consommés pour le produire.
Exemple : une mère cultive 1 sac d’arachides et en récolte 5 sacs. Sa valeur ajoutée est de 4 sacs. On note
ainsi VA = P – C, sa consommation intermédiaire a été d’un sac.
Le secteur institutionnel le plus créateur de valeur ajoutée est le secteur ménage (car sa valeur
ajoutés est la plus élevée)
3) Calcul du PIB courant pour chacune des années
Le PIB :(produit intérieur brut) est calculé selon 3 optiques (Optique production, Optique
232

dépense et Optique revenu). On utilise la première approche de calcul étant données les informations
disponibles.
Page

 Optique production :
PIB = somme des valeurs ajoutées brutes (VAB) + TVA + DD (droit de douane) - subventions à
l’importation.
En l’absence des droits de douane et subventions le PIB va se réduire à :
PIB = somme des valeurs ajoutées brutes (VAB)
Le tableau suivant donne le calcul du PIB pour chaque année :
Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003
VAB 5355,43 5717,28 6114,47 6511,97 7004,88 7388,11
TVA 442,49 453,33 497,91 549,47 578,220 587,44

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
PIB 5797,92 6170,61 6612,38 7061,44 7583,17 7975,55

4) Le déflateur du PIB est un indicateur statistique qui permet de corriger ou d’éliminer


l’augmentation des prix sur la valeur des biens et services (l’augmentation des prix gonfle artificiellement
le PIB ou la valeur des biens et services)
Le déflateur du PIB base 100 = 1993 signifie qu’on considère l’année 1993 comme année de base à
partir de laquelle on va observer les variations des prix et attribué à l’indicateur la valeur 100.
Exemple : si le prix augmente de 15% en 1994, l’indicateur vaudra 115%
5) PIB marchand et PIB non marchand
PIB=PIB Marchand + PIB non Marchand
Le caractère marchand est donné à la production lorsqu’elle concerne des biens ou des services qui
s’échangent ou qui sont susceptible de s’échanger sur un marché à un prix tel que l’on peut le
considérer comme couvrant leur cout de production. Le PIB marchand est donc la somme des valeurs
ajoutées des branches qui produisent des biens et des services marchand.
Le PIB non marchand est la somme des valeurs ajoutées des branches qui produisent des biens et
services non marchands. (APU, Institution à but non lucratifs au service des ménages et les ménages aux
titres des services des domestiques)
Le caractère non marchand ici signifie gratuit ou quasi gratuit (le prix demandé en contrepartie
couvre moins de 50 % des couts de production).
En définitive le PIB d’une économie intègre donc tous ces aspects (bien marchand et services non
marchand)
6) le taux de croissance courant représente le taux de croissance du PIB courant et le taux de
croissance réel représente le taux de croissance du PIB réel.
En général ; le taux de croissance de l’économie en année t est calculé par
t t−1
PIB −PIB
gt = t −1
×100
PIB
L’application de cette formule donne pour le PIB courant les résultats suivants :
Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


PIB 5797,92 6170,61 6612 ,3 7061,44 7583,17 7975 ,55
courant 8
g 6,42 7 ,16 6,8 7,4 5 ,17

Exemple de calcul pour 1999


n−4 n−5
PIB −PIB 6170 , 61−5797 , 92
gn−4 = n−5
×100= ×100=¿6,42
PIB 5797 , 92
Pour calculer les taux de croissances réel, faut d’abord trouver les PIB réel de chaque année à partir de
la relation déflateur du PIB.
PIB nominal
déflateur du PIB= ×100
PIB réel
PIB nominal
↔ PIB réel=
233

déflateur
Le tableau suivant présente les résultats obtenus. Le PIB est calculé à prix constant.
Page

Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003


PIB courant 5797,92 6170,61 6612 ,38 7061,44 7583,17 7975 ,55
Déflateur 129,14 131,83 135 ,31 138,05 142,54 143 ,88
PIB réel 4489,63 4680,73 4886,83 5115,13 5320,02 5543,19
Après obtention des PIB réel, on calcule les taux de croissances réel de l’économie en appliquant la
formule :
r r
PIBt −PIB t−1
grt = r
PIBt −1

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Exemple pour n−4 :
4680 , 73−4489 , 63
gr 1999 = ×100
4489 , 63
L’application de de ce procédé permet d’obtenir les résultats suivant :
Année 1998 1999 2000 2001 2002 2003
gréel 4,25 4,40 4,67 4 4,19

La comparaison des différents taux de croissance montre que le taux de croissance résultant du PIB à
prix courant est plus élevé que le taux de croissance du PIB à prix constant (taux réel). Cela est dû au
fait que le PIB à prix courant est gonflé par l’inflation (augmentation des prix)
Le tableau no 4 montre que c’est le secteur tertiaire qui a le plus contribue au PIB entre les années 1999
et 2003
7) On sait que
P NB=PIB+revenu des facteurs reçus – revenu des facteurs versés
Avec revenu des facteurs = salaires + revenu de la propriété
Les calculs sont présentés dans le tableau suivant :
Attention : le tableau des données est extrait du compte du (RDM) cela signifie que les rôles sont
inversés dans la lecture : ce qui est reçu par le (RDM) (ressources) est plutôt versés par l’économie
nationale (emplois)
Année 1998 1999 2000 2001 2002
PIB 5797,92 6170,61 6612 ,38 7061,44 7583,17
Revenus des (0,03+3,93)=3 (4,90+19,58) (9,9+44,67 10,08+35, 10,16+20,2
facteurs reçus ,96 =24,48 ) 30 0
Revenus des (2,36+240 ; 200 20,85+183, 20,69+26 18,48+357,
facteurs versés 19)=242,55 08 2,3 89
PNB 5559,33 5995,09 6463,02 6823,83 7237,07

CALCUL DU REVENU NATIONAL DISPONIBLE BRUT (RNB)

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Par définition :
RNB= PNB + subventions reçus du RDM – impôts versés au RDM.
Comme ces deux derniers éléments sont absents dans l’extrait du compte ci-dessus
RNB=PNB+0+0=PNB ainsi pour chaque période RNB=PNB
Année 2002 2002 2002 2002 2002 2003
PNB 5559,33 5995,09 6463,02 6823,83 7237,07

CALCUL DU REVENU NATIONAL BRUT DISPONIBLE (RNBD)


RNBD = RNB + autres transferts reçus du RDM – autres transferts versés au RDM
Le tableau suivant montre les calculs :

Année 1998 1999 2000 2001 2002


234

RNB 5559,33 5995,09 6463,02 6823,83 7237,07


Page

Autres transferts versés reçus 128,74 157,93 216,12 342,39 434,19

Autres transferts versés 28,56 16,45 5,49 209,38 414,92


RNDB 5659,52 6136,57 6673,66 6956,85 7256,33
NB : les emplois correspondent à ce qui est versé et les ressources correspondent à ce qui est reçus .à cet
effet ce que le reste du monde verse (qui correspond à son emplois) est pour nous une ressources.
importations
Taux de pénétration = ×100
production+ M − X

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
III- Quelques règles de calcul du PIB : PIB réel ; PIB nominal ; le déflateur du PIB.
Les économistes calculent le PIB qui évalue la quantité totale de biens et services produit par une
économie. Mais ce PIB bien qu’étant l’agrégat le plus utiliser n’est pas une bonne mesure du bien-être
économique.
Exemple simplifié : une économie produit deux biens la bière et le pain.
1er cas : En 2015
Production de la bière = 1000 casiers ; production du pain = 2000 pains.
- Prix du pain = 125
- Prix de la bière = 500
Ce qui donne le PIB2015 = (PB x QB +PP x QP) = (500 x 1000) + (125 x 2000) = 750 000
PIB2015 = 750 000
2eme cas : en 2016
Production de la bière = 1000 casiers (toujours) ; prix de la bière = 600.
Production du pain = 2000 (toujours) ; prix du pain = 150.
PIB 2016 = (PB x QB +PP x QP) = (600 x 1000) + (150 x 2000) = 900 000
PIB 2015 = 900 000
CONCLUSION :
Le PIB de l’économie a augmenté entre 2015 et 2016. Mais cette augmentation n’est qu’illusoire car la
capacité de l’économie à satisfaire la demande (production) n’a nullement changer puisque la quantité de
chacun des biens et services produit reste exactement le même.
Le PIB mesuré ainsi est celui nominal ou à prix courant.
Pour mesurer correctement le bien-être économique il faut mesurer la production des biens et services en
neutralisant l’influence de la variation de prix : c’est le « PIB réel ».
Le PIB réel = mesure de la valeur de la production de l’économie a prix constant c'est-à-dire en supposant
que les prix n’ont pas variés par rapport à une année de référence.
Exemple : dans notre exemple simplifier
Le PIB réel = (PrixB2015 x QB2016) + (PP2015 x QP2016)
En 2015 comme année de base.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Soit PIBréel =750 000
La production de l’économie ne s’est donc pas modifiée en terme réel.
On détermine donc le déflateur du PIB qui est un indicateur permettant de mesurer l’évolution de
l’ensemble des prix.
PIB nominal
déflateur du PIB= ×100
PIB réel

EXERCICE 2
1) Calcul du PIB à partir des informations du tableau : on a par définition
PIB=CF+ FBCF +∆ S+ X −M
D’où les résultats suivants :
Anné 1998 1999 2000 2001 2002 2003
235

es
Vale 5797, 6170 6612, 7061, 7588, 6846,
ur 92 ,6 39 46 03 95
Page

du
PIB

2) C’est la consommation finale qui est l’emploi du PIB qui contribue plus à la croissance (c’est la
ligne qui dispose les valeurs les plus élevées)
NB : on retrouve les mêmes valeurs du PIB de l’exercice précédent car il existe plusieurs optiques de
calcul du PIB (revenu, production et demande). Il a été calculé ici selon l’optique demande alors que
dans l’exercice 2 c’est l’optique production qui a été appliqué.
EXERCICE 3

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
L’économie nationale offre actuellement du maïs aux personnes qui désirent l’acheter
1. D’où vient ce mais ?
2. Quelles sont les utilisations possibles de ce maïs ?
3. Définir les termes suivants : consommation intermédiaire, consommation finale, formation brute
de capitale fixe, exportation, importation, variation des stocks
4. Ecrire l’équilibre comptable des ressources et des emplois d’un produit
5. Montrez que le PIB est la somme de la demande intérieure et du solde extérieur

SOLUTION
1- Le maïs vendu sur le marché provient de la production du pays (P) et de l’importation s (M) .en
effet, les quantités disponibles d’un produit ne peuvent que provenir de la production et des importations.
2- Peut être utilisé pour les consommations finales des ménages (CF), des consommations
intermédiaires (CI), pour la constitution des stocks, pour la formation brute de capital fixe (FBCF) et
pour les exportations (X).
3- Définitions des termes (confère cours)
4- L’équilibre comptable des emplois et ressources d’un produit est un équilibre comptable et non
un équilibre économique qui doit être donc nécessairement vérifié. Pour avoir l’équilibre comptable, il
convient d’intégrer aux ressources les éléments qui rendent supérieur les prix aux utilisateurs (la TVA,
les droits de douanes (DD), les marges commerciales) ainsi nous avons :
P+ M + MC +TVA + DD=CI +CF + FBCF+ ∆ S + X
5- L’équilibre comptable demandé à la question 4, peut être associé à l’équilibre commercial (P-MC
= 0).on obtient après addition de ces deux relations :
P+ M +TVA + DD=CI +CF + FBCF+ ∆ S + X or eur ajoutée ( VA )=P−CI . Il vient
VA +TVA + DD + M =CF + FBCF + ∆ S + X
En posant PIB=VA +TVA + DD on obtient
P IB+ M =CF+ FBCF+ ∆ S + X Soit enfin :

PIB=CF+ FBCF +∆ S+ X −M

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Demande So
intérieure ld
EXERCICE 4
On dispose sur le tableau suivant des informations relatives à l’économie nationale pour l’année n.
1) Déterminer de trois manières différentes le PIB de l’économie nationale :
a) A partir des valeurs ajoutées (optique production)
b) A partir de la dépense (optique demande)
c) Et à partir des revenus (optique revenu)
2) a) déterminer le revenu national brut
b) déterminer le revenu national disponible brut
3) Etablissez pour le secteur institutionnel ménages :
a) Le compte production
236

b) Le compte d’exploitation
c) Le compte d’utilisation du revenu
Page

4) a) Quel est le taux d’épargne du secteur institutionnel ménages ?


b) Quel est le taux d’investissement des SQSNF ?
EMPLOIS RESSOURCES
Ména SQSN Eco RDM Ménages SQSN Eco Nat. RDM
ges F Nat. F
402,6 Exportation
de biens et de
services
Importation 382,7

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
de biens et de
services
69,9 972,9 1219,8 Consommatio
n
intermédiaire
152 Impôts moins
subvention
sur les
produits
333,5 1705,0 2472,5 Production 333,5
36,8 465,8 733,6 2,9 Rémunératio 734,7 734,7 1,8
n des salaires
11 34 226,5 Impôts sur 218,8 8,7
production et
importation
732,1 Valeur 732,1
ajoutée
-1,2 -6,6 -27,4 Subventions -17,9 -9,5
110,5 238,9 365,3 Excédent brut 110,5 238,9 365,3
d’exploitation
106,7 106,7 Revenu mixte 106,7
brut
32,4 172 412,2 72,4 Revenu de la 125,1 83,7 481,5 62,9
propriété
132,4 29,9 172,2 0,3 Impôts 172,5
courant sur le
revenu et le
patrimoine

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


288,2 288,2 0,6 Cotisations 12,3 287,8 1,0
sociales
12 284 0,6 Prestations 281,4 281,4 3,3
sociales
autres que
transferts
sociaux en
nature
35,1 11,4 159,6 11,1 Autres 33,3 6,8 151,1 19,6
transferts
courants
903,7 Revenu 903,7
237

disponible
brut
Page

143,4 Epargne 143,4


brute
760,3 1096,3 Dépenses de
consommatio
n finale
666 Transferts en 5,2 10,3 40
capital à
recevoir
Transferts en -8,9 -1,8 -39,5
capital à
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
payer
81,5 141,1 276,5 Formation
brute de
capital fixe
0,2 9,6 10,9 Variation des
stocks
1,2 1,2 Acquisition
net d’objets
de valeur et
non
productifs
16,2 -4,6 11,6 Ajustement
comptes
financiers et
non
financiers
109,5 250,3 869,6 Total des 33,9 281,6 837,4
variations
d’actifs
financiers
(RDM : reste du monde ; SQSNF : sociétés et quasi sociétés non-financières)
CORRECTION EXERCICE 4
1) Calcul du PIB selon les 3 optiques
a) Optique production

PIB : ∑ VAB +TVA + DD−Subventions à AN : VAB=P−CI = (2472,5 –


1219,8)= 1252,7
l’importation

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


PIB = 1253,7 + 152 = 1404,7
NB : dans le tableau, on a la ligne impôt moins subventions sur les produits cela regroupe (TVA + DD)
– subventions
b) Optique dépenses
PIB = CF + FBCF + ∆S Acquisition nette d’objet de valeur + X – M.= 1096,3 + 276,5 + 10,9 + 1,2 +
402,6 – 382,7= 1404,8
c) Optique revenu
PIB = rémunération des salariés + EBE + revenu mixte brut + l’impôt lié à la production et à
l’importation – subventions d’exploitation.
AN : PIB = 733,6 + 365, 3 + 106,7 + 226, 5 – 27,4 = 1404,7
NB : le PIB ainsi calculé selon les trois optiques doit être identique.
2) RNB = PNB + Subventions reçues du RND – Impôts versés au RDM.
Avec PNB = PIB + revenus des facteurs reçus – revenus des facteurs versés.
238

AN : PNB = 1404,7 + (1,8 + 62,9) – (2,9 + 72,4=1394,1


Attention : les montants en ressources représentent ce que le secteur institutionnel a reçu et emploi ce
Page

qu’il a versé. Le revenu des facteurs constant : la rémunération des salariés et le revenu de la propriété et
de l’entreprise.
On a donc RNB = 1394,1 + 9,5 – 0,3.
0,3 représente l’impôt courant sur le revenu et le patrimoine versé au RDM.

R
3) N Détermination du revenu national disponible brut.
RNDB = RNB+ autres transferts reçus du RDM – autres transferts versés au RDM.
Le solde des autres transferts est donné ainsi qu’il suit.
+8,7 : impôts sur production et importation reçues
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
+1,0 : cotisation sociales reçus
+3,3 : prestations sociales autres que TSN
+19,6 : autres transferts courants reçus
-11,1 : autres transferts courants versés
-0,6 : prestations sociales versées
-0,6 : cotisations sociales versées
-0,3 : impôts sur le revenu et le patrimoine
= 19
RNDB = 1403,3 + 19 RND
Les comptes du secteur ménage
 COMPTE DE PRODUCTION
B =
E R
CI : 69,9 P° : 333,5
VAB :
263,6
 COMPTE D’EXPLOITATION
E EXP R
R. sal : 36,8 VAB : 263,6
Impôt : 11
EBE : 215,8
 COMPTE REVENU
E REV R
subventions : 1,2 EBE : 215,8
rev. De la propriété : Rev. Propriété : 125,1
32,4 Prestation sociales :
impôt courant sur le 281,4
revenu : 132,4 Rémunération des sal. :
cot. Sociale : 288,2 734,7

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


autres transferts :
35,2
RDB : 867,7
 COMPTE UTILISATION DU REVENU
E UR R
CF : 760,3 RDB : 867,7
EB : 107,4

EB 107 , 4
4) Taux d ’ épargne= ×100= ×100=12, 77 %
RDB 867 , 7
'
FBCF + ∆ S+ Acquisition d objet de valeur ¿ 276 ,5+ 10 ,9+ 1, 2 X 100
- Taux d ’ investissement =
VAB 732, 1
239

288 ,6
= X 100=39 , 42 %
732 ,1
Page

Chapitre IV : LE MODELE REVENU-DEPENSE


Le modèle revenu-dépense permet de fournir une représentation schématique et simplifiée du
fonctionnement de l’économie et de déterminer l’équilibre macroéconomique. Il explique en outre la
formation de cet équilibre à partir des fonctions macroéconomiques de consommation,
d’investissement…
I- LA FONCTION DE CONSOMMATION
1. LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Pour John Maynard Keynes, le facteur déterminant de la fonction de consommation est le revenu (les
prix étant considérés comme rigides en période de sous-emploi). Il énonce ainsi la loi psychologique
fondamentale « …en moyenne et la plus part du temps, les hommes tendent à accroître leur
consommation au fur et à mesure que leur revenu croit, mais non d’une quantité aussi grande que
l’accroissement du revenu »
En d’autres termes, si C est le montant de la consommation et Y celui du revenu (mesurés tous deux en
∆C
unité de salaire) ∆C est de même signe que ∆Y, mais d’une grandeur moindre et on aura ainsi 0< <1
∆Y
∆C
(Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie chap8, section 3) désigne la
∆Y
propension marginale à consommer qui mesure l’accroissement de la consommation ∆C résultant
d’une variation infinitésimale du revenu ∆Y.
La fonction de consommation peut prendre plusieurs formes :
 Forme affine : C=0 , 8 Y +100 avec 0,8 la propension marginale à consommer comprise entre 0 et 1 et
100, la consommation dite incompressible
 Forme linéaire : par exemple C=0 , 75 Y
 Forme concave :C=f ( y )+1000
Algébriquement, ces trois possibilités se traduisent par des propensions moyennes et marginales à
consommer différentes.
La propension moyenne à consommer (PMC) se définit comme le rapport de la consommation totale
C
au revenu. ( PMC= ).
Y
Concernant l’épargne, elle n’est pas selon Keynes le résultat d’une volonté de transfert de
consommation vers le futur mais fondamentalement, une renonciation à la consommation « l’épargne
est l’excès du revenu sur la dépense pour la consommation »elle constitue une non consommation et
elle est définie par la différence entre le revenu et la consommation. S=Y −C (C’est en quelque sorte un
résidu une fois les décisions de consommation prise)
S

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


On définit également la propension moyenne à épargner ( PMS= ) et propensions marginale à épargner (
Y
∆S
PmS= ) avec :
∆Y
PMC+ PMS=1 et PmC + PmS=1
2. LES REFORMULATIONS POST-KEYNESIENNES DE LA FONCTION DE
CONSOMMATION
a) La théorie du revenu relatif (James DUESENBERRY, 1949)
Selon cette théorie, les agents économiques ne définissent plus leur niveau et leur structure de
consommation uniquement en fonction du montant de leur revenu personnel « le revenu absolu » mais
également par référence aux dépenses et donc aux revenus des catégories qui leurs sont socialement les
plus proches (on parle d’effet d’imitation ou de démonstration).la fonction de consommation s’écrit :
C i=a Y i +b ( Y j−Y i ) +C 0 Y j étant ≤revenu de la couche sociale immédiatement supérieur
240

b) La formation d’habitude (Thomas BROWN, 1952)


La consommation des ménages dépend non seulement de leur revenu mais également du montant de
consommation de la période antérieure car le consommateur s’étant habitué à un certain niveau de
Page

consommation (on parle d’inertie du comportement).on a la fonction de consommation suivante :


C t=a Y t +b C t−1 +C 0
c) La théorie du revenu permanent (Milton FRIEDMAN, 1957)
Pour ce dernier, la consommation ne dépend pas du revenu courant mais du revenu permanent .car le
revenu courant contient le revenu transitoire.Y t =Y t P +Y t T
Il ne peut donc pas exister une relation stable et prévisible entre la consommation courante et le revenu
courant.la seule relation stable est entre la consommation permanente et le revenu permanent :
P P
C t =h Y t

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
II- L’EQUILIBRE DU MODELE
1) Le diagramme à 45o
C’est Paul Anthony SAMUELSON en 1948 qu’il a proposé afin de déterminer graphiquement
l’équilibre en utilisant le résonnement de Keynes. En abscisse figure le revenu national (Y) (égale par
définition à la valeur du produit national) et en ordonnée les dépenses projetées (ou désirées) pour
chaque niveau de revenu envisageable .dépense portant sur les biens de consommation (C ) et
d’investissement ( I )(voir exercices corrigés) .
La demande globale s’écrit DG=C+ I

2) Détermination de l’équilibre
Le niveau d’équilibre effectif du revenu national correspond alors au point d’intersection de la droite
DG=C+ I , représentant la dépense totale désirée et la droite à 450 exprimant la valeur de la
production totale.
Algébriquement on a :

{
Y =C + I
C=cY +C 0
I =I 0
⟹ Y =cY +C 0+ I 0 ⟹Y −cY =C 0+ I 0
⟹ ( 1−c ) Y =C 0 + I 0
1
Soit Y e = (C +I )
1−c 0 0
EXERCICES SUR LE MODELE REVENU-DEPENSE
EXERCICE 1
On considère le tableau 1 suivant de l’évolution de la consommation (C) et du revenu disponible brut
pour les ménages (Y d )
Années Yd C
1 351,1 294,2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


2 377,3 318,2
3 409,8 344,5
4 445,6 375,8
5 497,8 426,7
6 562,6 457,2
7 621,7 508,4
8 699,3 567,3
9 793,3 641,6
10 929,5 745,6

CORRECTION EXERCICE 1
241

Le tableau ci-dessous résume les questions 2 et 3 .On sait que


C S
PMC= et PMS=
Page

Yd Yd
∆C ∆S
PmC= et PmS=
∆Yd ∆Yd
 La PMC (Propension moyenne à consommer) se définit comme la part de la consommation dans le
revenu. C’est en fait le partage entre consommation et épargne à un instant donnée « t »
 La PmC (Propension marginale à consommer) mesure l’accroissement de la consommation (∆ C ¿ en
deux période t et t+1 suite à une variation du revenu (∆ Y ¿.
 De même La PMS (Propension moyenne à épargner au taux d’épargne) se définit comme la part du
revenu disponible affecter à l’épargne.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
 La PmS (Propension marginale à épargner) mesure l’accroissement de l’épargne (∆ S ¿ en deux
période t et t+1 suite à une variation du revenu (∆ Y ¿.
Exemple de calcul.
294 , 2
- PM C 1= =0,837
351 ,1
318 ,2
- PM C 2= =0,843
377 ,3
56 , 9
- PM S1= =0,162
351 ,1
59 , 1
- PM S2= =0,156
351 , 1
C 2−C 1 318 , 2−294 ,2
- Pm C 2= = =0,916
Y d 2−Y d 1 377 , 3−351, 1
S2 −S 1 59 , 1−56 ,9
- Pm S2= = =0,083
Y d 2 −Y d 1 377 ,3−351 ,1
Années Yd C S=Y d−C PMC PMS PmC PmS
1 351,1 294, 56,9 0,837 0,162 / /
2
2 377,3 318, 59,1 0,843 0,156 0,916 0,083
2
3 409,8 344, 65,3 0,840 0,159 0,809 0,190
5
4 445,6 375, 69,8 0,843 0,156 0,874 0,125
8
5 497,8 426, 71,1 0,857 0,142 0,975 0,024
7
6 562,6 457, 105,4 0,812 0,187 0,470 0,529

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


2
7 621,7 508, 113,3 0,817 0,182
4
8 699,3 567, 132 0,811 0,188
3
9 793,3 641, 151,9 0,808 0,191
6
10 929,5 745, 183,9 0,802 0,197
6

LIEN ENTRE LES DIFFERENTES PROPENSIONS


On constate pour chaque année PMC+ PMS=1
Y C S
242

En effet Y =C + S ⇒ = + ⇒ 1=PMC + PMS


Y Y Y
Exemple :
Page

Pour la première année


PM C 1=0,837 et PM S1=0,162
PM C 1+ PM S 1=0,837+ 0,162=0,9999 ≈ 1
EXERCICE 2
1) Le tableau suivant montre les calculs effectués en prenant le centre de chaque classe pour la valeur du
revenu correspondant à cette classe.
a+ b
Rappel : le centre de la classe [ a , b ] est donné parc i= . On obtient alors :
2
Y (Revenu) C (Consommation) PMC

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
14 999,5 23635 1,57
19 999,5 26648 1,33
26 249,5 30863 1,17
34 999,5 35694 1,01
47 499,5 41840 0,88

Les calculs montrent que la PMC décroit au fur et à mesure que le revenu augmente (les ménages riches
consomment proportionnellement moins par rapport à leur revenu que les ménages pauvres).
C cY +C 0 C0
En effet C=cY + C0 , → PMC= = =c +
Y Y Y
C0
lim (PMC)= lim c+ =c
Y →+∞ Y →+∞ Y
Conclusion : la PMC est décroissante et tend vers la propension marginale à consommer « c » quand Y
tend vers l’infini (c'est-à-dire Y augmente).
2) Expression de la fonction d’épargne
C=cY + C0et Y =C + S → S=Y −C en remplaçant C par sa valeur dans cette expression, on obtient :
S=Y −( cY +C0 )
S=Y −cY −C 0
S=(1−c)Y −C 0
⟹ S=sY −C0
Etude de l’évolution du taux d’épargne (PMS) :
S sY −C 0 C0
S=sY −C 0 ⟹ PMS= = =s−
Y Y Y
∂ PMS + C0
= 2 >0
∂Y Y
Conclusion : le taux d’épargne augmente lorsque le revenu augmente
3) Représentation graphique

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Les propensions de Keynes relatives à l’évolution de la propension moyenne à consommer et à
épargner sont vérifiées. En effet Keynes affirme que la PMC est décroissante « lorsque le revenu réel
augmente, la communauté ne désire consommer qu’une proportion graduellement décroissante du
revenu » (Théorie général chap. 10, section 3).
Quant à la PMS elle est croissante car Keynes définit l’épargne comme « l’excès du revenu sur la
dépense pour la consommation » (T.G. chap. 6, section 2)
Exercice 3
Soit pour les 6 dernières années, les données du tableau ci-contre :
Années Consommation Revenu disponible
1 450 500
2 458 510
3 466 520
243

4 474 530
5 482 540
Page

6 490 550
a) Comment s’exprime la relation fonctionnelle qui lie consommation et revenu disponible ?
b) Montrer que les données ci-dessus confirment la fonction de consommation Keynésienne.
c) Donnez l’expression algébrique de cette fonction.
Solution :
a) Les propensions à consommer expriment la relation fonctionnelle qui lieC t, la consommation d’une
période t à Y t , le revenu de la même période.
Ct
PM C t=
Yt

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
La propension marginale à consommer exprime la variation de la consommation de la période
résultant d’une variation donnée du revenu.
∆ Ct
PmC=
∆Yt
D’où le tableau
Années PM C t PmC
1 450/500=0.9 /
2 458/510=0,898 (458-450)/ (510-500)=0,8

3 466/520=0,896 (466-458)/ (520-510)=0,8

4 474/530=0,894 (474-466)/ (530-520)=0,8

5 482/540=0,892 (482-474)/ (540-530)=0,8

6 490/550=0,890 (490-482)/ (550-540)=0,8

b) Les données vérifient la fonction de consommation Keynésienne :


 La PMC est constamment décroissante.
 La PmC est stable et sa valeur est comprise entre 0 et 1
Les comportements des consommateurs suivent donc « la loi psychologique fondamentale » qui veut que
toute variation du revenu induise une variation dans un même rapport de consommation.
c) La fonction de consommation Keynésienne est une fonction affine de la forme :
C t=c Y t + Co
Nous connaissons la PmC (c=0 , 8).
il reste à déterminerC o paramètre de niveau de laconsommation . On écrit

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


C o=C t −c Y t et l’on choisit une année, par exemple l’année 2 :
C o=458−0 , 8 ×510=458−0 , 8 ×510=50
On a donc : C o=0 , 8 Y t +50
Exercice 4
On considère les relations suivantes :

{
Y =C + I
C=50+0 , 8 Y
I 0=50
1) Tracez la fonction de consommation
2) Tracez la fonction de demande globale
3) Trouvez le niveau d’équilibre du revenu à l’aide du graphique.
244

SOLUTION EXERCICE 4
1) La fonction de consommation est donnée par l’équation C=50+0 , 8 Y .Elle à la forme d’une droite
Page

ayant pour pente 0,8 et pour ordonnée à l’origine 50. Il suffit donc d’avoir deux points appartenant à cette
droite pour la tracer.
C 50 450
Y 0 500
NB : les valeurs sont attribuées de façon arbitraire. On donne une valeur à Y et on détermine la valeur de
C correspondante.
2) De manière analogue, on cherche la fonction de demande globale. La courbe de demande globale
représente la dépense globale projetée par les agents. Elle intègre les courbes C et I. On a
∆ G=C+ I =0 ,8 Y +50+50 soit ∆ G=0 ,8 Y +100

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
3) REPRESENTATION GRAPHIQUE
Graphiquement l’équilibre est obtenu au point d’intersection de la courbe de demande globale et la droite
à 45o (représentant l’offre globale).c’est la première bissectrice représenté en pointillé.

L’investissement est ici autonome, c'est-à-dire qu’il ne dépend pas du revenu et est constant.la
fonction d’investissement est donc une droite horizontale d’ordonnée égale à 50.
Exercice 5

{
Y =C + I
C=25+0 , 75 Y
Soit : I =I 0 =50
G=G0=50
1) Tracez la fonction de demande globale et ses différentes composantes
2) Trouvez le niveau d’équilibre du revenu
3) Tracez directement la fonction de demande globale sans dessiner chacune de ses composantes.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


SOLUTION EXERCICE 5
1) Les composantes de la demande globale sont :
 La fonction de consommation C=25+0 , 75 Y
 L’investissement considéré ici comme autonome I 0=50
 Les dépenses publiques considérées également comme autonomeG0=50
La courbe de demande globale est obtenue en faisant la somme de ces 3 courbes. Ce qui correspond à
une translation vers le haut de la fonction de consommation.
C=25+0 , 75 Y

C 0 500
Y 25 400
245

2) Niveau d’équilibre du revenu


Page

L’équilibre entre l’offre globale et la demande globale de l’économie s’exprime par


Y =∆ G⇒ Y =C + I +G
On remplace chaque composante de la demande globale par sa valeur.
On a donc :
Y =25+0 , 75Y +50+ 25
⇒ ( 1−0 ,75 ) Y =100
100
⇒ Y e= =400
1−0 ,75
3) Tracez direct de la fonction de demande globale. on cherche son équation :

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
∆ G=C+ I +G0=0 ,75 Y +100
en reprénant≤graphique précédent , on retrouve la
même courbe .

CHAPITRE V : l’INVESTISSEMENT

A) L’ANALYSE DE L’INVESTISSEMENT PAR LE THEOREME DE


L’ACCELERATEUR
Le premier théorème de l’investissement remonte à John Maurice Clark (1917) elles sont connues
D’accélérateur, elles énoncent que les entreprises investissent si les débouchés s’accroissent. Théorème
expliquant l’investissement en fonction des débouchés c’est-à-dire, c’est la demande qui détermine
l’investissement. On distingue 02 cessions de l’accélérateur : l’accélérateur simple et flexible.
1) L’accélérateur simple
Le mécanisme de l’accélérateur simple repose sur l’idée selon laquelle le stock de capital est relié à
la production elle-même. Également la demande y t par un coefficient fixe v résultant d’une contrainte
technologique ou d’une rigidité des prix des facteurs de production ont formellement ¿ v y t . si ∫ ¿
désigne l’investissement net définit kt du stock de capital au cours du temps, int est une fonction

linéaire des variations de la demande en d’autres termes, le taux d’investissement net


est proportionnel à la croissance de la demande.

Cela signifie que l’investissement net augmente lorsque la demande s’accélère ou lorsque la
demande ralenti.
2 critiques ont été formulées à l’endroit du principe de l’accélérateur :
- Il ne dit pas s’il s’agit d’une relation de comportement des entreprises qui investissent en fonction de la

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


demande ou d’une simple relation technologique entre la production et le capital.
- Il suppose que le lien entre les variations de la demande et de l’investissement peuvent avoir des
capacités de production excédentaires de sorte que les fluctuations de la demande peuvent se traduire
uniquement par des du taux d’utilisation des capacités de production.
2) l’accélérateur flexible
Le principe a été introduit par Koyck en 1954. Celui-ci intègre dans l’analyse l’inverse de
l’investissement qui s’ajuste avec retard aux de la demande , en raison notamment des coûts
d’installation de nouvelles capacités productrices et d’un ajustement retardé des anticipations de
demande des entreprises. La théorie de l’accélérateur simple suppose implicitement que l’investissement

ne permet pas d’ajuster instantanément le stock de capital effectif K t −1au stock désiré autrement
dit :
∫ ¿ ( K t−K t−1 )=¿ α ( K t¿ −K t −1 )
246

(Formule de l’accélérateur flexible)


Page

Stock désiré
L’accélérateur flexible suppose aussi que le stock de capital désiré est uniquement fonction de la
¿
demande courante K t =v Y t
Si l’on admet l’existence par les usines un coût d’installation des équipements celles-ci ne peuvent

pas ajuster parfaitement leur capacité de production ( ) à la capacité optimale .


Il en résulte que à chaque période, il y a une part uniquement de l’ajustement du capital effectif
au capital désiré qui est effectué soit
∫ ¿ α ( K t ¿−K t −1 ) 0 ≤ α ≤ 1

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Montre en quoi le théorème de l’accélérateur simple n’est pas pertinent. Elle lie l’investissement à la
de la demande réelle ce qui pose un problème car compte tenu des coûts d’ajustement, elle ne peut que
satisfaire une part de la demande).

Le stock désiré étant toujours déterminé par la demande courante, il s’écrit .


Finalement, la formule de l’accélérateur flexible s’écrit
∫ ¿ α ( v Y t −K t −1 ) =αv Y t −α K t −1
On remarque l’investissement net est relevé au niveau de la demande courante et non à sa
comme le suppose l’accélérateur simple.

B) L’ANALYSE KEYNESIENNE DE L’INVESTISSEMENT ET SES


PROLONGEMENTS
(Acquisition des biens destinés à créer d’autres investissements du point de vue macro-économique).
Les auteurs classiques comme Irving Fisher analysent l’investissement comme une fonction
décroissante du taux d’intérêt. La spécificité de leur analyse réside dans la détermination sur le marché
des biens du taux d’intérêt eux, celle-ci est réelle. Alors qu’elle est monétaire chez Keynes car résulte
de la confrontation de l’offre et de la demande de monnaie.
L’analyse Keynésienne présente ainsi un avantage et a fait l’objet de prolongement.
1) L’analyse Keynésienne
Dans la théorie Keynes pose d’emblée l’investissement est profitable tant que son rendement dépasse
son coût , or , nous savons que l’investissement dépenser une somme d’argent dans l’espoir d’obtenir
dans un futur des recettes étalées dans le temps. Dans la mesure où les sommes ne sont pas dépensées
et perçues au même moment, il convient de déterminer la VAN d’investissement. Pour cela on suppose

que la dépense courante d’un investissement engendre des recettes nettes pour les périodes à venir.

 La VAN avec i le taux d’intérêt servant de taux d’actualisation.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


En général, la VAN dépend négativement du taux d’intérêt i. le projet considéré est rentable si et
seulement si la VAN est positive en d’autres termes si les recettes résultants de l’investissement
dépassent celles qui procurent un placement au taux d’intérêt en vigueur ou encore s’il permet
d’emprunter au taux d’intérêt en vigueur et de rembourser ses créanciers en restant avec une marge
positive. Keynes introduit la notion d’efficacité marginale du capital ou taux interne de rendement.
Celui-ci est l’intérêt maximal qu’un investisseur est prêt à supporter sans renoncer à l’investissement. Il
se détermine à partir de la résolution de l’équation

C’est-à-dire que selon Keynes, un projet est rentable lorsque l’efficacité marginale du capital est
supérieure au taux d’intérêt i∗¿ i .
Ainsi, au niveau macro-économique la relation entre efficacité marginale du capital et le taux
247

d’intérêt i détermine l’investissement. Si i augmente, l’investissement diminue (remarque chez


Keynes, l’investissement est déterminée par la relation entre l’efficacité marginale du capital et i).( le
Page

TIR c’est le taux d’intérêt qui rend des revenus actualisés, donc c’est le taux d’intérêt
limité qui est tel que s’il varie l’investisseur peut soit perdre soit gagné c’est élevé i devant supérieur à la
somme des revenus , s’il est inférieur l’entreprise réalise un bénéfice. Il permet donc de comprendre le
coût de l’entreprise avec ce que l’on gagne, le taux d’intérêt sur le marché ou ce que l’on gagne.
I= faits de fonds pour investissement i* efficacité marginale représente le taux qui annule la VAN de
l’investissement, c’est donc un taux limite qui permet de savoir à partir de quel niveau l’investisseur
gagne ou perd. En conséquence, c’est le taux avec lequel il faut comprendre le coût des fonds
empruntés pour l’investissement i pour savoir si on gagne ou si on perd.
2) La profitabilité de l’investissement

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
James Tobin (1969) a introduit le concept de profitabilité de l’investissement. En introduction si un
investissement n’a pas besoin de se préoccuper d’un autre c’est la théorie dite du q de Tobin. Ce q
de Tobin est un coefficient qui tente de formaliser l’analyse Keynésienne. L’idée de base est que si
une unité additionnelle de capital accroit la valeur de marché de la firme d’un montant supérieur de
son coût d’acquisition, un entrepreneur rationnel devrait investir. Le coefficient q de Tobin est défini
comme le rapport entre la valeur boursière de la firme et sa valeur comptable c’est-à-dire la valeur
de remplacement de son capital k.
Supposons constante de profit et le taux de profit, on peut écrire la valeur de la forme
s’écrit

avec un taux d’intérêt ou d’actualisation le taux d’intérêt réel r. il en résulte que


le coefficient q de Tobin est égale à :

La profitabilité s’écrit

EXERCICES SUR L’INVESTISSEMENT


Exercice I
1- Distinguez les notions suivantes et faites un rapprochement avec les opérations sur biens et services vu en
comptabilité nationale.
a) L’investissement en capital fixe
b) L’investissement en capital circulant

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


c) L’investissement net
d) L’investissement de remplacement
e) L’investissement total
f) L’investissement productif
g) L’investissement matériel
h) L’investissement immatériel.
2- Répondre par vrai ou faux.
a) Lorsque les rendements d’échelle sont constants, le coefficient de capital est fixe.
b) La hausse des taux d’intérêt ne va pas modifier la décision d’achat, par une entreprise, d’une machine
plus performante si l’entreprise n’a pas besoin d’emprunter pour financer son investissement.
c) Pour les comptables nationaux, les dépenses de recherche et développement ne sont pas des dépenses
d’investissement.
d) La VAN ne peut être utilisé que pour comparer des projets d’investissement de durée identique.
248

e) Le modèle de l’accélération suppose que les entreprises n’ont pas d’invendus.


f) Les sociétés se basent sur leurs projets anticipés dans leurs décisions d’investissement, mais pas sur
Page

leurs profits courants.


Exercices 2
Une entreprise d’EZARCOA (un pays au Sud de MEYOMESSI) se propose d’investir 2855 milliards
de FCFA. Cet investissement doit lui rapporter 1612 milliards par an pendant deux ans. Calculez le
TRI et le délai de récupération (DR) de cette opération. Si le taux d’intérêt de l’économie est de 8%.
Exercice 3
L’entreprise "BIOMO" hésite entre acheter une nouvelle machine au prix de 30000 FCFA, sachant que
cette machine devrait lui rapporter un revenu net de 8400 FCFA par an pendant 4 ans ou placer cette
somme sur le marché financier à un taux de rendement garanti de 5,2%. Pouvez-vous aider cette
entreprise à se décider ?
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Exercice 4
L’économie d’AKOM-NDONG est définie par 6 projets d’investissement dont les montants et les TRI
sont donné ci-dessous.
Projets 1 2 3 4 5 6
Montant 500 375 2500 1250 125 250
TRI 11% 7% 1,5% 3% 9% 4,5%

a) Quels projets sont adoptés lorsque le taux d’intérêt du marché i s’élève à 10% ? à 8% ?
b) Tracez la courbe reliant les couples (i, I), I représentant les montants d’investissement cumulés
réalisés (on suppose que le taux d’intérêt, qui ne dépasse pas un maximum de 12 %, prend
successivement les valeurs suivantes : 10%, 8%, 5%, 4%, 2%, 1%). Dans quelle mesure peut-on
considérer que cette courbe est la fonction d’investissement d’AKOM-NDONG ?
Exercice 5
Une entreprise s’interroge sur la faisabilité d’un investissement dont le montant est de 40000 FCFA et
dont les flux de bénéfices nets attendus s’élèvent à 10000 FCFA pendant 5 ans. A ce terme, l’équipement
en question disposera d’une valeur résiduelle égale à 1% de son coût d’acquisition.
1) Le projet d’investissement est-il rentable aux taux d’intérêt respectif de 8% et 10% ?
2) Evaluez le TRI.
Exercice 6
Une entreprise dispose de 4 machines, au prix unitaire de 2000. Chaque machine permet de produire 500.
La durée de vie d’une machine étant de quatre ans, l’entreprise en remplace une par an, si nécessaire.
On suppose que le capital inutilisé est conservé oisif et qu’il s’use comme s’il était en service. La
demande évolue de la façon suivante :
t0 t1 t2 t3 t4 t5 t6
2000 2000 2400 2500 3500 4000 3000

a) Compte tenu de l’évolution de la demande, déterminez, à partir de t=1, l’évolution des différentes
catégories et du stock de capital de l’entreprise (capital utilisé et capital oisif), en vous aidant du tableau

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


ci-dessous. A quel problème l’entreprise fait-elle face en t=¿2 ?
b) Comment expliquez-vous qu’en t=5 l’investissement diminue alors que la demande augmente ?
SOLUTIONS
Exercice 1
1-
a) L’investissement en capital fixe est l’achat de biens ne disparaissant que partiellement dans processus
de production. En comptabilité nationale il s’agit de la FBCF (formation brute du capital fixe). « la
valeur des biens durables acquis par les unités productrices résidentes et destinés à être utilisé pendant au
moins un an dans le processus de production »
b) L’investissement en capital circulant : c’est l’achat de biens d’investissement disparaissant totalement
dans le processus de production par incorporation au produit. En comptabilité nationale, il s’agit des
consommations intermédiaires (CI).
249

c) L’investissement net (ou l’investissement nouveau) accroît la capacité productive de l’entreprise. Il


peut être un investissement de capacité ou de productivité.
d) L’investissement de replacement (ou investissement de renouvèlement) est l’investissement destiné à
Page

remplacer le capital usé ou obsolète par l’achat de nouveaux biens d’équipement.


e) Investissement total (ou investissement brut) comprend l’investissement de remplacement et
l’investissement net.
f) Investissement productif est un investissement directement lié à l’activité de production des entreprises
ou des entrepreneurs individuels (ménages).
g) L’investissement matériel : il correspond à un investissement physique (machine, véhicule, bâtiments).
h) L’investissement immatériel (ou incorporel) est un investissement « intellectuel ». il correspond aux
dépenses qui valorisent l’entreprise c’est-à-dire améliore sa position sur le marché.
2- VRAI OU FAUX

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
a) Vrai : les rendements d’échelle sont dits constants, lorsqu’une augmentation simultanée des facteurs et
dans les mêmes proportions entraine une augmentation équivalente du niveau de production obtenu. Le
kt
coefficient de capital v= ainsi par exemple, un doublement du capital entraine un doublement du
Yt
revenu Yt. Par conséquent, la fixité du coefficient de capital est bien synonyme de rendement d’échelle
constants.
b) Faux
c) Vrai : les dépenses de recherche sont les consommations intermédiaire.
d) Vrai
e) Vrai (c’est même une des hypothèses fortes du principe sinon elles peuvent répondre à l’augmentation de
la demande en écoulant leurs stocks, elles n’auraient alors ni besoin de produire plus, ni d’investir.
f) Faux : elles se basent à la fois sur leur profit courants et anticipés.
Exercice 2
Le TRI est le taux d’actualisation qui annule la VAN (valeur actuelle nette) d’un projet d’investissement.
On cherche donc le TRI tel que
1612 1612
−2855+ + =0
1+TRI (1+TRI )2
Une première méthode consiste donc à résoudre directement cette équation du second degré dont la seule
inconnue est le TRI. Mais cette méthode n’est pas très opérationnelle car pour une durée de vie du projet
supérieure à 2 ans, il faut résoudre des équations de degré 3, 4, 5… ce qui est pratiquement impossible.
La deuxième méthode est donc la plus utilisée : cette méthode consiste à faire interpolation linéaire après
avoir calculé la VAN pour deux taux d’intérêts différents.
Ainsi on a donc pour i=8%
VAN= 19,62. Cette VAN est positive. L’opération consiste maintenant à chercher arbitrairement un taux
d’intérêt pour lequel la VAN est négative.
On a par exemple pour i=9%
1612 1612
VAN =−2855+ + =−19 , 31(ce qui est déjà bon)
1+0 , 9 ( 1+0 , 9 )2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


On sait donc qu’entre 8% et 9%, il y a un taux d’intérêt pour lequel la VAN est nulle.

i=TRI
V VAN V
On pose donc laAformule de l’interpolation linéaire (théorèmeAde Thales vu en classe de 3e).

i=8 % ❑ VAN =19 , 62

i=TRI ❑ VAN =0

i=9 % ❑ VAN =19 , 31
Soit donc
TRI−8 % 0−19 , 62
=
9 %−8 % −19 ,31−19 , 62
250

NB : j’ai juste simplifié les pourcentages du membre


de gauche.
Page



TRI −8 19 ,62
❑ =
9−8 38 , 93


19 ,62
❑ TRI =8+(9−8)( )
38 , 93
¿ 8+0 ,50=8 , 5 %
T
R cours pour la définition).
Calcul du délai de récupération (cf.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
T
Il est tel que ∑ ¿ 2855 t=1 où T est le délai de récupération.
1612
Soit donc 1612+1612+… ..=2855
C’est-à-dire T fois.
T x 1612=2855

2855
❑T = =1 , 77
1612
Le délai de récupération est donc d’un an et neuf mois (0,77 x 12 mois).
Exercice 3
On sait que l’investissement est concurrence avec la possibilité d’opérer des placements financiers. On
calcule ainsi la VAN du projet. Si cette VAN est possible, l’investissement s’avère plus rentable que le
placement sur le marché financier. La conclusion s’inverse si la VAN est négative.
4
Bt
On aVAN =I 0+ ∑
t =1 (1+i)t
8400 8400 8400 8400
VAN =30000+ + + +
1,052 (1,052) (1,052) (1,052) 4
2 3

= -30000 + 29648,1
= -351,9
La VAN du projet d’investissement étant négatif au taux d’actualisation choisi, l’entreprise n’a pas intérêt
à entreprendre son investissement, mais plutôt à placer la somme correspondante sur le marché financier.
Attention : le critère de choix utilisé ici (la VAN) est un critère de rentabilité et cette rentabilité est
relative. L’entreprise doit évaluer si le fait de renoncer à son investissement ne risque pas de lui faire
perdre des clients et affaiblir sa position à long terme sur un marché concurrentiel.
NB : pour le même exercice, on peut également utiliser le RTI pour décider.
On sait que : i=5,2%, VAN = -351,9. La VAN étant négative, le taux d’actualisation choisi est trop
élevé. Il faut calculer la VAN pour un taux plus faible. Par exemple 4,2% on a
8400 8400 8400 8400
VAN =30000+ + + +

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


1,042 (1,042) (1,042) (1,042) 4
2 3

= 347,9.
On peut en déduire que le TRI recherché se trouve entre 4,2% et 5,2%. On applique
l’interprétation linéaire.

i=4 , 2 %❑ VAN=347 , 9

i=TRI ❑ VAN =0

i=5 , 2 %❑ VAN =−351 ,9
TRI−4 , 2 0−347 , 9
Soit =
5 ,2−4 , 2 −351, 9−347 , 9
347 , 9
soit TRI −4 , 2=
699 , 8

347 ,9
251

❑ TRI =4 , 2+ =4 , 73 %
699 ,8
Page

NB : les flèches montrent qu’on pose l’opération


côté court côté court
=
côté long côté long
Pour les 2 membres de notre équation. En allant du bas
La TRI étant inférieur
vers le haut.au taux d’intérêt du placement, on doit renoncer à l’investissement au profit du
placement financier car il parait plus rentable.
Les deux critères (VAN et TRI sont ainsi concordants).
Exercice 4
a) Le TRI d’un projet d’investissement est le taux d’investissement qui annule sa VAN. Les entreprises
comparent le rendement attendu de l’investissement (TRI ou efficacité marginale du capital mesuré

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
comme un taux d’intérêt) avec un taux d’intérêt externe (i), par exemple le taux qu’elles obtiendraient si
elles plaçaient leurs fonds, ou le taux d’intérêt de l’emprunt nécessaire à leur financement. Si TRI > i,
l’investissement est réalisé, il ne le sera pas si TRI < i (ou même si TRI = i).
En conséquence, si i = 10%, on réalise les projets dont le TRI >10%, soit le projet 1 seulement.
Si i = 8%, les projets 1 et 5 peuvent être réalisés. On obtient le tableau ci-dessous.
Projet TRI Montant Montant cumulé = I
1 11% 500 500
5 9% 125 625
2 7% 375 1000
6 4,5% 250 1250
4 3% 1250 2500
3 1,5% 2500 5000

b) Fonction d’investissement
Si i = 10%, un seul projet est réalisé : le projet 1. Par la suite, si i = 8%, deux projets sont réalisés (1 et
5) pour un investissement cumulé I = 625. On procède de la même manière pour les valeurs décroissantes
de i jusqu’à atteindre la valeur i = 1%, pour laquelle tous les investissements sont réalisés (soit I = 5000)
puisque le TRI minimum est de 1,5%.
La courbe est obtenue en joignant les points représentant les couples de valeurs de I (cumulés) réalisé et
de i tableau ci-dessous.
i (en %) Montant réalisé : I
10 500
8 625
5 1000
4 1250
2 2500
1 5000

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


10

5
4

2
1

500 625 1000 1250 2500 5000

Cette courbe représente une approximation continue de la fonction d’investissement. En effet, par
définition, la fonction d’investissement est continue c’est-à-dire qu’elle associé à toute valeur de i, une
252

valeur de I. la courbe ci-dessus étant déterminée par des observations discontinues, en reliant les points
par les segments, elle extrapole les données effectives.
Page

Exercice 5
On a : Investissement de départ Io=40 000
Bénéfices nets=10000. Durée=5 ans
Valeur résiduelle=1 % du coût d’acquisition de l’investissement qui est égal à 40000 (1 %)=400.
NB : la valeur résiduelle s’ajoute toujours aux bénéfices nets de la dernière année.
1) Calculons les VAN aux taux respectifs de 8% et 10% pour déduire de la rentabilité du projet.
n
Bt
VAN =−I 0 +∑
t=1 (1+i)t

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
Ainsi pour i=8 % on a
10000 10000 10000 10000 10400
VAN =40000+ + + + +
(1 ,08) (1 ,08)2 (1 ,08)3 (1 ,08)4 (1 , 08)5
= 199,33
Pour i = 10% on a
10000 10000 10000 10000 10400
VAN =40000+ + + + +
( 1, 1) (1 , 1)2 (1 ,1)3 (1 ,1)4 (1 , 1)5
= - 1844.
Conclusion : VAN = 199, 33 > 0 les bénéfices attendus sont positifs. Le projet sera rentable. Il faut
investir à 8%.
VAN + -1844 < 0 le projet n’est pas rentable) 10%.
2) Calculons le TRI
(Par interpolation linéaire) pour

i=8 % ❑ VAN =199 , 33

i=TRI ❑ VAN =0

i=10 % ❑ VAN =−1844
TRI−8 0−199 , 33
Soit donc =
10−8 −1844−199 , 33

TRI −8 199 ,33
❑ =
2 2043 ,33

199 , 33
❑ TRI =2 x ( )+ 8
2043 , 33

T ❑
Exercice 6
R
a) Le capital requis et nécessaire est déterminé en utilisant le coefficient de capital (v) en t=0 la valeur du
capital de l’entreprise et égale à 4 x 2000 = 8000. (4 machines au prix unitaire de 2000). La

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


Kt 8000
production permise par ce capital est égal à 4 x 500 = 2000. D’où v= = =4
Yt 2000
Kt 8000
Chaque année une machine est remplacée si nécessaire soit Ir= = =4 n étant la durée de
n 200
vie d’une machine.
 L’investissement nouveau est la différence entre le stock de capital nécessaire et le stock disponible
en début de période soit
Kt =capital requis=vYt . I
n
Kt =capital disponible en début de période (Kt=Kt −1).
Ibt=∫ + Ir
t Yt Yt K*t Kt Irt Int Ibt DTbt K oisif
1 2000 0 8000 8000 2000 0 2000 0 0
253

2 2400 +400 9600 8000 2000 2000 4000 +2000 4000


3 2500 +100 10000 9600 2000 0 2000 -2000 0
Page

4 3500 +100 14000 10000 2000 4000 6000 +8000 0

5 4000 +500 16000 14000 2000 2000 4000 -2000 0


6 3000 -100 12000 16000 0 0 0 -4000 2000

Commentaire
- En t=1, la demande étant constante, l’investissement total est égal à l’investissement de
remplacement. I b 1=I r 1=2000

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
- En t=2, la demande augmente de 400, l’investissement nouveau nécessaire est de 1600 (Int = vYt = 4
x 400= or une nouvelle machine permet de produire 500, l’investissement nouveau est obligé d’être égal
à 2000 et on constate ainsi les capitaux oisifs (400) 400 = 2000 – 1600
- t=3, la demande augmente de 100, ce qui nécessite un capital supplémentaire de 400 et devrait
entrainer un nouvel investissement. Cependant, l’entreprise va utiliser ici le capital oisif.
L’investissement net est donc nul bien que la demande augmente.
b) Entre les périodes 4 et 5, la variation de l’investissement total est de (4000-6000).
L’investissement total diminue de 2000 alors que la demande augmente de 500. L’explication est liée au
phénomène d’accélération. Certes la demande augmente entre t=4 et t=5, mais son taux croissant
diminue. En t=4, la demande avait augmenté de 1000 elle n’augmente que de 500 en t=5. La variation
de Int est proportionnelle à la variation de la demande.

Chapitre VI : LA BALANCE DES PAIEMENTS

La balance des paiements est un état statistique dont l’objet est de retracer pour un pays donné sous une
forme comptable l’ensemble des transactions économiques et financières à travers les frontières au cours
d’une période déterminée.
Les mouvements divers de marchandises et de capitaux influent sur le fonctionnement interne des
économies nationales, c’est pourquoi un pays se doit de connaître aussi précisément que possible l’état et
l’évolution des charges économiques qu’il entretient avec le reste du monde.
La balance des paiements d’un pays est décomposée en trois grands comptes :
- Le compte de transactions courantes : qui regroupe les flux de biens et services à travers les frontières
(exportation et importation des biens et services).
- le compte de capital, dans lequel sont enregistrés les transferts de capitaux et les acquisitions d’actifs non
financiers (brevets…)
- Le compte financier qui fait ressortir les mouvements financiers donnant lieu à investissements, ainsi que
la variation des réserves en devises et des engagements de l’économie nationale.

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


- Un poste erreurs et omissions nette sert à prendre en compte les opérations mal recensées ou non, les
opérations volontairement non déclarées et enfin les surfacturations ou les sous-facturations.
La procédure d’enregistrement de ces opérations est celle de la comptabilité en partie double selon
laquelle toute opération doit donner lieu à double inscription.
 L’une traduisant la nature économique de l’opération (exportation, importation…)
 L’autre rendant compte de sa nature monétaire.

Les principaux postes de la balance des paiements.


Compte de transactions courantes
 Bien II- Compte de capital
Importations et exportations de marchandises c’est ce que - Transfert en capital
l’on appelle la balance commerciale. - Acquisition d’actifs non financiers.
254

 Services III- Compte financier


La balance des services est également appelé balance des - Investissements directs
invisibles (transports, assurances, tourisme, produit de la - Investissements de portefeuille
Page

recherche scientifique). - Autres investissements (secteur bancaire,


 Autres biens et services autres secteurs)
 Revenus - Avoirs de réserve (or, avoirs en droit de
Rémunération des salaires, revenus des investissements, tirages spéciaux, devises étrangères).
investissements directs, investissement en port feuille, IV- Erreurs et omissions
autres.
 Transfert courant (secteur des APU, autres secteurs.

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


255
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


256
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


257
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


258
Page

TRAVAUX DIRIGES
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

Année académique 2019/2020


COURS DE MACROECONOMIE I
(Pr FOUDA OWOUNDI J. P. et Pr NGOA TABI Henri)
SEANCE DE TRAVAUX DIRIDES N° 1
Thème 1- Introduction à l’analyse macroéconomique

1) Expliquez la notion de « science économique », en considérant deux approches :


l’approche substantiviste et l’approche formaliste.
2) Faites la différence entre l’analyse macroéconomique et l’analyse microéconomique, en
vous situant du point de vue de :
- L’objet
- La nature
- Et la démarche de chaque type d’analyse
3) L’analyse macroéconomique utilise les modèles. On vous demande de dire :
- De quoi il s’agit de manière détaillé -
Pourquoi cela.
4) Expliquer la notion d’équilibre dans l’analyse macroéconomique.
5) Comment se fait selon vous la représentation de l’économie.

Année académique 2019/2020


COURS DE MACROECONOMIE I
(Pr FOUDA OWOUNDI J. P. et Pr NGOA TABI Henri)
SEANCE DE TRAVAUX DIRIDES N° 2
Thème 2- Economie nationale et comptabilité nationale

1) Qu’est-ce-que l’économie nationale ?


2) Qu’est-ce-que la comptabilité nationale ?

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


3) Quel est l’organe qui est chargé de l’élaboration des comptes nationaux au
Cameroun ? A quelle administration centrale cet organisme est actuellement rattaché ? où
se situe-til ?
4) Quelle démarche suit cet organisme pour l’élaboration des comptes nationaux ? 5)
Quelles sont les sources de données utilisées ?
Thème 3- Notions de « résidents » et « non-résidents »
Indiquez parmi les agents suivant ceux qui appartiennent à l’économie camerounaise et ceux qui
font partie du reste du monde :
1- L’ambassade du Cameroun à Paris.
2- Une famille gabonaise passe une semaine de vacance dans la région du littoral.
3- Les bâtiments des Nations Unis à la nouvelle route Bastos à Yaoundé.
4- Un célibataire habite à ABONG MONKO (ville frontalière avec le Gabon), il est salarié dans. une
entreprise gabonaise à OYEN (ville frontalière avec le Cameroun).
5- Une entreprise américaine dispose de deux établissements dans le Missouri, d’un établissement dans
259

l’Illinois et d’un établissement à Yaoundé par l’intermédiaire de sa filiale camerounaise.


Thème 4 – Notion de production en comptabilité
Page

Dites si les éléments suivants font partie ou non de la production au sens de la comptabilité nationale :
1) Le service non marchand rendu dans un tribunal par le juge
2) Une leçon de morale donnée à un enfant par ses parents
3) Une leçon d’instruction civique donnée à des enfants par un instituteur ;
4) La vente de la drogue ;
5) Une femme de ménage déclarée nettoie la maison d’un particulier 6) La fabrication de
couteaux de cuisine.
Thème 5- l’identification des agents
Classez les personnes, institutions ou organismes suivant en fonction du secteur institutionnel auxquels
ils appartiennent.
®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES
LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2
1) L’université de YDE II-SOA ;
2) La chaîne d’information américaine CNN ;
3) La CRTV (radio et télévision) ;
4) Un club d’échec ;
5) Les usines Rio Tinto Alcan au canada ;
6) L’usine ALUCAM au Cameroun ;
7) M.DIMIPOP, journaliste ;
8) Le syndicat des travailleurs camerounais ;
9) Le journal «Le jour » ;
10) La radio magie FM ;
11) Julie M., étudiante en grève ;
12) Gilbert MEKENE, maçon au chômage

Thème 6 :
Dans une économie composée de ménage et de sociétés non financières (SNF), on pose :
- PIB : produit intérieur brut
- X : exportations
- M : importations
- Privée : consommation finale des ménages
- ISNF : investissement des sociétés non financières.
- Iei : investissement des entrepreneurs individuels.
- IIo : investissement en logement des ménages.
1- Exprimer le PIB en fonction de la demande intérieur et du solde extérieur.
2- On introduit les administrations publiques. Celles-ci ont une consommation finale C publique et un
investissement public (Inpublic).Exprimer la consommation finale (C), l’investissement (I),
L’investissement productif (Iproductif), l’investissement privé (Iprivé) et les dépenses publiques (G).
3- Exprimer le nouvel équilibre comptable sur le marché des biens et services en faisant apparaître
les dépenses publiques.
4- Rappeler le lien qui existe entre l’investissement total (I), la formation brut du capital fixe (FBCF)

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


et la variation de stock (DS).
5- Pourquoi la variation de stock est placée comme la FBCF dans le compte de capital en « emplois
»?

260
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


261
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


262
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


263
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


264
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


265
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


266
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


267
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


268
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


269
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


270
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


271
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


272
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


273
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


274
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


275
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


276
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


277
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


278
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


279
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


280
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


281
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


282
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


283
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


284
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


285
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


286
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


287
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

ANCIENS SUJETS DE MACROECONOMIE 1

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


288
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


289
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


290
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


291
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


292
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


293
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


294
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


295
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


296
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


297
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


298
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


299
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


300
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


301
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


302
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


303
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


304
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


305
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


306
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


307
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


308
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


309
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


310
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES


311
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES


LA LIGUE DES ECONOMIESTES LE GENIE – SEMESTRE 2

FIN DU
GENIE
©2022 LA LIGUE DES ECONOMISTES
BON VENT A
TOUS
312
Page

®Ornel DJEUDJI NGASSAM ©LE GENIE – LA LIGUE DES ECONOMISTES

Vous aimerez peut-être aussi