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En tant qu’il s’applique à une société humaine qui ne peut, hélas, pas
toujours tout prévoir, et qu’il a vocation, par ailleurs, à régir des situations
diverses et particulières, le savoir juridique se nourrit largement des modes
de raisonnement des sciences humaines et sociales (empirisme, induction
déduction, prospective, réfutation, dialectique, rationalisme…)
I- Le cas pratique
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Il s’agit de résoudre concrètement la question de droit posée. Dès lors :
N.B. :
Il peut arriver que la règle de droit de principe soit assortie d’une Exception.
Le cas échéant, il faudra alors appliquer cette dérogation au principe et
l’appliquer aux faits de l’espèce, afin de vérifier si elle aboutit également à
une solution du problème.
1- Introduction :
Résumé- synthèse des faits ;
Qualification juridique ;
Problème de droit ;
2- Développement-Résolution :
Enoncé du principe-règle de droit ;
Application du principe à l’espèce ;
Déduction-solution
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Application de cette exception aux faits de l’espèce ;
Déduction-solution
II- La consultation juridique
- Une introduction,
- Un développement,
- Une conclusion.
1- L’introduction de la dissertation
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Les généralités : elles consistent à « situer » le sujet, à le
contextualiser, à le délimiter, à le ranger dans la thématique
globale qu’il concerne.
La définition des termes du sujet : consiste à présenter le sens des
mots ou groupe de mots qui constituent le sujet, afin d’en saisir le
sens qui correspond le mieux au sujet proposé.
La détermination de l’intérêt du sujet : il s’agit de révéler
l’importance, l’utilité d’aborder un tel sujet (principalement,
intérêt théorique, intérêt pratique. Toutefois, il peut y avoir
d’autres types d’intérêts : intérêt économique, sociologique,
politique…).
L’énoncé, l’annonce du problème ou des questions que soulève le
sujet. Il convient de ne pas confondre le « problème »posé par le
sujet et la « problématique » que suscite ledit sujet.
La proposition d’un plan susceptible d’aider à la résolution du
problème que pose le sujet.
Il est nécessaire, dans la mesure du possible, de justifier le plan que
l’on propose pour le traitement du sujet.
NB :En droit, le formalisme est primordial dans la démarche
méthodologique : c’est le sens de l’adage « la forme prime sur le
fond ».
Il est fortement conseillé de privilégier un plan en deux parties. Le
plan en trois parties peut être toléré, à la condition qu’il soit
justifié par la nature même du sujet, ce qui est rare, en pratique.
2- Le développement de la dissertation
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coutume, doctrine…). Toutefois, l’on pourra faire référence, de manière
subsidiaire et seulement le cas échéant, à la morale, à la théologie, à la
sociologie, à l’économie…
3- La conclusion de la dissertation
Elle consiste à faire une brève synthèse de ses propos développés, mais, en
outre, à faire une projection au-delà des aspects présentés.
1- Le commentaire de texte
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Le commentaire de texte est une méthode d’analyse critique d’un texte.
Une introduction ;
Un développement ;
Une conclusion, avec la précision que cette étape est facultative dans le
commentaire.
a- L’introduction
L’annonce du plan.
b- Le développement
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La valeur du texte : son importance, sa légalité, sa légitimité, sa pertinence
dans l’ordonnancement juridique ou dans la pensée juridique, vis-à-vis des
autres textes ou vis-à-vis de la doctrine.
c- La conclusion
Il est, toutefois, réputé pour être un exercice redoutable, dès lors que la
réussite de l’exercice suppose et nécessite des pré-requis sur l’état de la
question tranchée dans la décision à commenter.
Une introduction ;
Un développement ;
Une conclusion, avec la précision que cette étape est facultative dans le
commentaire d’arrêt.
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d- L’introduction
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Le FONDEMENT (justification légale du
juge pour fonder sa sentence : loi,
jurisprudence, coutume, PGD, usage…)
La PRETENTION (ce que le juge estime
quant à la prétention du justiciable)
L’ARGUMENTATION (le raisonnement
du juge qui lui permet d’expliquer le
bien-fondé du sens de sa sentence)
e- Le développement
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Le commentaire requiert de soutenir son raisonnement par la convocation
de références pertinentes (Loi, jurisprudence, doctrine, coutume…).
f- La conclusion
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