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ECO110
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L’analyse microéconomique est une discipline de la science
économique qui étudie le comportement des agents
économiques (le consommateur et le producteur) considérés
comme centres de décisions autonomes agissant pour leur bien -
être propre dans un contexte de production et de répartition des
ressources supposées rares.
Pour cette raison, l’école néo classique est appelée également école
marginaliste.
L’analyse marginaliste est composée de quatre grands axes qui
forment ce que l’on appelle communément la micro économie
mathématique.
•1/ l’insatiabilité
U = f (x)
Le problème du consommateur l’individu (I) est alors de choisir parmi tous
les complexes de biens, celui qui lui procurera un maximum de satisfaction,
c’est à dire qui maximise sa fonction d’utilité
Cela signifie que pour passer d’une valeur à une autre, la fonction d’utilité passe par
toutes les valeurs intermédiaires.
Du point de vue de la signification économique, ce postulat veut dire que les biens
(parmi lesquels s’opèrent les choix du consommateur sont divisibles à l’infini).
Mais même s’il n’est pas totalement réaliste (ainsi, s’il peut paraître juste de parler
de la consommation « d’un tiers » de kg de sucre, il n’est pas réaliste d’affirmer que
l’on puisse consommer « trois cinquième » de téléviseur), ce postulat est néanmoins
essentiel puisqu’il permet d’utiliser les propriétés mathématiques de la continuité
des fonctions.
3.1. L’Ut : On a déjà évoqué le fait que le consommateur évoluait dans une économie à n biens.
Supposons pour le moment que n = 1. Cela signifie que toute l’activité économique se résume
à la production seul bien.
Soit X ce bien.
Des quantités variables du bien X consommées par I lui procurent des degrés variables
d’utilité.
On peut donc supposer que l’individu I est capable de dresser un tableau de ses utilités totales
que lui procure la consommation de quantités variables du bien X, de la manière suivante :
Quantités (x) Utilité totale Ce tableau montre que
consommées du (U) obtenue lorsque la consommation du
bien (X) bien X augmente (variation
des quantités x), l’utilité
1 3 augmente également.
2 6 Toutefois cette augmentation
de l’utilité n’est pas
3 10 proportionnelle à
4 16 l’augmentation des unités
5 18 consommées.
6 18
1 3
2 6 En examinant le tableau précédent, on
3 10 remarquera que le passage de x = 5 à x = 6
4 16 ne se traduit pas par une augmentation de
l’utilité.
5 18
6 18
Elle est par ailleurs supposée continue en vertu du postulat P3. Ainsi, si x
représente la variation de la quantité consommée du bien X, l’utilité totale
représente la variation correspondante U de Ut = f(x).
U t
Umg U ' f ' ( x) lim
x 0 x
Umg f ' x
dU t
dx
L’utilité marginale d’un bien X est calculée à l’aide de la dérivée de la
fonction d’utilité totale. Elle exprime la variation de l’utilité totale
induite par la variation d’une unité du bien consommé.
Umgx U t / x
Umg y U t / y
et en généralisant à n biens, on aura pour Ut = f (x1, x2, x3,...,xn) :
U1
Ut = U0 par exemple,
Y1 C1
Y3 C3
C2 U0 = f (C1 ) = f (C2).
Y2
Y4 C4
X
X3 X1 X4 X2
Y4 C4
U1
•De même, les combinaisons de
biens C3 et C4 sont situées sur
Y1 C1
une même courbe :
Y3 C3
C2
Y2
Y4 C4 •elles procurent au
consommateur I le même
niveau d’utilité U1.
X
X3 X1 X4 X2
Y4 C4
P3. Les CI sont
convexes par rapport à
l’origine des axes de
X3 X1 X4 X2
coordonnées : une
P2. Les CI d’un même individu ne diminution de la
peuvent se couper : dans le cas quantité de l’un des
contraire cela signifierait qu’il
existe plusieurs niveaux d’utilité deux biens est
pour une même combinaison de compensée par une
biens, ce qui serait contraire au augmentation de la
postulat (P1) de la fonction quantité consommée
d’utilité tel que défini plus haut. de l’autre bien.
Pourquoi deux CI d’un même consommateur ne peuvent se couper?
X1 X3 X2
d’utilité.
Y2 C2
dy
C1
Y1
dx
x
X2 X1
2ème cas
Le TMSyàx permet, à l’inverse, de Y
déterminer la quantité (dy) du bien 2ème cas: Passage de C2 à C1
U1
y à laquelle renonce le
consommateur pour lui substituer
une certaine quantité (dx) du bien x
Y2
de telle sorte qu’il conserve le C2
dy
même niveau d’utilité. C1
Y1
dx
x
X2 X1
Nous savons qu’une variation des quantités consommées des biens X et Y, implique
normalement une modification du degré d’utilité.
Appelons dUt la variation de l’utilité totale Ut = f (x,y), suite aux variations dx et dy des
quantités respectives du bien X et du bien Y.
Ou encore :
dU t Umgx dx Umg y dy
Cela signifie aussi que Ut = f(x,y) = U0, où U0 reste constant lorsque varient
les quantités consommées.
On aura par conséquent, dUt = 0 (la variation de l’utilité totale est égale à 0).
Autrement dit on aura :
U t / xdx U t / y dy 0 U t / xdx U t / y dy
U t / x dy Umgx
U t / y dx Umgy
Ce qui montre que le TMS y à xest égal au rapport des
utilités marginales des deux biens.
A. L’expression précédente montre que le rapport des utilités marginales est égal à l’opposé
de la dérivée de la fonction
y = f (x)
Or, sa fonction d’utilité dépend des quantités des biens Xn auxquels il peut
accéder. On a en effet
R = p1x1+p2x2+p3x3+...+pnxn 2
ll cherche en effet, à maximiser son utilité en tenant compte à la fois de son revenu et des prix des
biens que lui impose le marché.
Max. U t f ( xi ) 3
n
s / c. R i pi xi
•Ecrite sous forme condensée l’équation (2) précédente du budget devient l’équation (3)
ci dessus
I. Position du problème
Supposons pour simplifier que Ut = f(x,y) et que les prix des biens X et Y soient
respectivement :
px et py, le problème général précédent s’écrira (dans ce cas particulier) où les
choix du consommateur sont limités à deux biens :
Max.U t f ( x, y)
4
s / c. R xpx yp y
Dans ce cas particulier, l’équation (4) du revenu du consommateur
représente une droite dite « droite du budget ».
Reprenons l’équation de la droite du budget du consommateur I.
On se souvient que dans le cas de deux biens X et Y, elle était de la
forme :
R = x.px + y.py
Tirons de cette équation, la valeur de y, on aura :
R x. px
y 5
py
Ce résultat montre que la fonction initiale du problème posé est devenue une fonction à une seule
variable.
Ut = f (x)
Soit Ut’ = 0
U’’t(x0) < 0
C’est la condition de 2ème ordre
Exemple d’application
La fonction d’utilité d’un consommateur supposé rationnel, est donnée par
l’équation Ut = 2xy.
Soit px = 2 DA le prix du bien X et py = 1 DA le prix du bien Y.
Quelles vont être les quantités du bien X et du bien Y qui maximisent l’utilité
de ce consommateur ?
II. Les conditions de maximisation de la fonction de l’utilité
A. On a
R = x.px +y.py
c’est à dire
R = 2x +y
d’où l’on tire :
y = R - 2x 1
Remplaçons y par sa nouvelle valeur dans l’expression de U. On
obtient :
Ut = 2x (R-2x)
1ère méthode pour trouver la solution
ou encore
Ut = - 4x2 +2xR 2
La combinaison de biens X et Y telle que x =5/2 et y = 5 est bien la combinaison qui permet
au consommateur de maximiser sa fonction d’utilité.
Max.U t 2 xy
S / c.R 2 x y
2ème méthode
Max. Ut =f( x, y)
s/c R = x.px + y.py (1)
F’x = 2y - 2 = 0
(S ’) F’y = 2x - = 0
F’ = 10 - 2x - y = 0
A l’équilibre, le rapport des utilités marginales est égal au rapport des prix des biens
consommés.
R/x = px et R/y = py
On peut donc écrire : U’tx/ U’ty = Ut/x/Ut/y puisqu’on sait déjà que :
= Ut/R
Ce qui signifie que exprime la variation de l’utilité totale quand le revenu du consommateur varie
d’une unité
Nous savons maintenant que la
fonction d’utilité d’un individu peut Carte d’indifférence d’un consommateur (I )
être exprimée graphiquement par
une « carte d’indifférence »,
c’est à dire par plusieurs courbes Y U1 < U2 < U3
d’indifférence qui indiquent les U3
U2
différents niveaux d’utilité obtenus à U1
partir de quantités variables des
biens consommés.
Y3
Y2
Y1
X1 X2 X3 X
Carte d’indifférence d’un consommateur (I )
Or les niveaux d’utilité varient en
fonction de la variation du montant du Y U1 < U2 < U3
revenu R lorsque les prix des biens ne
changent pas eux - mêmes (cette. U1 U2
U3
Y2
Y1
X1 X2 X3 X
Reprenons pour l’instant, notre exemple
précédent où : Ut = 2xy avec px =2 , py = 1
y
et R = 10.
Ut
Supposons que le consommateur (I) décide de
consacrer entièrement son revenu R à la
consommation du seul bien X, il pourra acheter
E
5 au plus x = R/px = 5 unités du bien X. Ce point
peut donc être représenté sur un graphique par
le couple (5, 0).
0 5/2 x
Ut
Le point E représente l’optimum du
consommateur, tel que nous l’avons
calculé précédemment.
E
5 Au point E (x =5/2, y = 5), l’utilité
maximale
Ut =2xy = UE =25.
0 5/2 x
E1
CCR
Graphiquement cela signifie que sa
R2/py
E3
droite de budget va se déplacer :
« vers le haut » lorsque R’> R
R1/py E2
Ou
« vers le bas » lorsque R’’< R
E1
E1
Y
Fig.3 Courbe Consommation -Revenu
R3/py
La courbe de revenu coupe les axes
CCR de coordonnées au point O car pour
R2/py R = 0,
E3
imaginons ici
l’hypothèse de la variation du prix sur le marché
de l’un des deux biens.
E1
X=R/px
X=R/px X’ = R/px’
0 X
R’’/P R/px R’/Px
x
CCP
variation du prix de l’un des deux
biens sur les quantités consommées
des deux biens (l’autre prix et le
0 X revenu R demeurant constants).
R’’/P R/px R’/Px
x
0 X
R’’/P R/px R’/Px
x
Si Px augmente, Dx diminue
Si Px diminue, Dx augmente
Variation de l’équilibre du consommateur
2 - Effet de la variation du prix de l’un des biens : Construction de la courbe
consommation - prix :
0 X
R’’/P R/px R’/Px
x
0 X
R’’/P R/px R’/Px
x
Rappel : on vient de montrer que la quantité demandée d’un bien X qu’un individu
I (le consommateur I ) est « capable » de s’acheter au cours d’une période
déterminée, dépend de plusieurs éléments:
Le prix px, le prix des autres biens py son revenu R et également ses goûts G.
Dx = f (px, py, R) 2
Remarque :Si l’on admet conformément à la réalité qu’il existe n
biens parmi lesquels (I) effectue ses choix, la variable (py) va
symboliser le prix de tous les autres biens Xn -1 dans la
formulation de l’équation (2).
D = f ( px) (3)
1/ Expression, construction et déplacement de la
courbe de demande :
y
R/P Fig.4bis Construction de la
y courbe de demande via la CCP
GR
U U2 1
1
Commentaires de la fig.4bis
U3
E1
E2 La représentation graphique de la demande
E3
individuelle est obtenue à partir de la CCP du
CCP
consommateur (I) et de sa carte d’indifférence
0
X matérialisées sur le graphique GR1 par les courbes
R1 R2 R3
Px
d’utilité U1, U2 et U3.
Px1
Px2
Rappelons que la carte d’indifférence est obtenue
Px3 lorsque (Px) varie pendant que le revenu de (I)
Dx
demeure constant.
GR2
0 X
X1 X2 X3 x
y
R/P Fig.4bis Construction de la
y courbe de demande via la CCP
GR
U U2 1
Commentaires de la fig.4bis
1
U3
La courbe située sur le graphique GR2
E1 représente l’évolution des quantités
E2
E3 d’équilibre de (I) compte tenu de
CCP l’évolution à la baisse des prix du bien X
0
X c'est-à-dire (ce qui revient au même)
R1 R2 R3
compte tenu de l’évolution à la hausse de
Px
son revenu réel.
Px1
Px2
Px3
Dx
GR2
0 X
X1 X2 X3 x
Dire que la demande est une fonction décroissante du prix, cela revient
à dire que la pente de l’équation Dx = f (px ) est négative.
Dx 1 2 3
Px 10 7 4
Point/Graphe A B C
Dx Le déplacement de la courbe de
10
demande de (d) à (d ’) ou (d ’’)
7 d d’’ indique un changement dans les
conditions de la demande
4 d’
1 2 3 Px
Dx
10
1 2 3 Px
1/ On dit qu’un changement des conditions de la
Fig. 4ter. demande entraîne un déplacement de la courbe de
Dx demande.
10
1 2 3 Px
a/ Lorsqu’un accroissement (une
baisse) du revenu R d’un b/ Lorsqu’une augmentation du
consommateur (I) entraîne une revenu R d’un consommateur (I)
augmentation (une diminution) n’entraîne pas d’accroissement de
la demande du bien X, le bien X
de la demande du bien X celui ci est dit bien inférieur pour le
est un bien ordinaire pour le consommateur (I).
consommateur (I).
a/ Biens complémentaires :
C’est par exemple,
Dans l’hypothèse où le prix (px) du le cas du café (bien X) et du sucre (bien Y) :
bien X et le revenu R du consommateur Comme la consommation de sucre (Y)
(I) restent constants, le bien Y sera dit accompagne la consommation de café (X),
l’augmentation du prix (py) du sucre va
complémentaire du bien X si une entraîner la diminution de la demande de
augmentation du prix (py) du bien Y café.
entraîne une diminution de la quantité
demandée du bien X.
Dans l’hypothèse où R et px sont constants on aura
d’x
dx
d’
x
GR1 x
GR2
Notions de bien ordinaire et de bien Inférieur
dx
d’x
dx
dx
d’x
d’x
DI1 +
DI2 DI2
DI1
La demande globale est égale à la somme
des demandes individuelles exprimées par
La demande du marché ou l’ensemble des consommateurs à un moment
donné.
demande globale d’un bien
(X) représente la quantité
Si Dx D’x P P’
totale demandée par tous les
consommateurs de ce bien
au cours d’une période T
donnée .
1 / Définitions: Ainsi, lorsque D = f (px), on a :
Px
(px 0 EDx/px = px/Dx. f ’px) jusqu'à ne plus
représenter qu’un point limite.
Dx = f (px, py)
1. ° px (ef/s) substitution de Y à X
2. ° py (ef/s) substitution de X à Y
L’effet de revenu (ef/R) traduit la Ainsi, lorsque R varie (pendant que les prix
(px) de X et le prix (py) de Y restent
modification des quantités demandées
inchangés) l’ef/R traduira la manière dont se
du bien X (ou du bien Y) lorsque varie le modifie l’équilibre du consommateur par
revenu R du consommateur, « toutes rapport à X (par rapport à Y).
choses étant égales par ailleurs ». Ces deux effets de la modification de l’un
des facteurs de la fonction de demande se
traduisent graphiquement de la manière
suivante (Fig.6).
III/ Effet de substitution, effet de revenu et effet total :
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 : Le point d’équilibre E1 est situé à la fois sur la
droite de budget AB et la courbe d’indifférence
telle que :
Y
Fig. 6 représentation
graphique de l’ef/s et de
l’ef/R
U1= Max. Ut = f (x, y)
s/c R = x.px + y.py
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y
Fig. 6 représentation
2 - Supposons que px diminue pendant que R et py
graphique de l’ef/s et de demeurent constants.
l’ef/R
La variation de px va induire une modification de la
situation d’équilibre initiale représentée par E1,
point de tangence entre la droite AB et la courbe
A U1 U2 d’indifférence de niveau U1.
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y
Fig. 6 représentation
graphique de l’ef/s et de La diminution de px va entraîner
l’ef/R
une modification de la demande
des quantités de X et de Y, parce
A U1 U2 que le consommateur va profiter
de la baisse de px pour acheter
G
plus de bien X .
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y
Fig. 6 représentation
graphique de l’ef/s et de
Sur le graphique cela va se traduire
l’ef/R par un glissement de x1 vers x2.
Pour garder le même niveau d’utilité
A U1 U2 U1, le glissement de x1 vers x2
implique une variation de la quantité
G de Y.
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de
la Fig.6 :
Y
Fig. 6 représentation graphique
de l’ef/s et de l’ef/R
Or le glissement de E1 vers E2 implique le
« basculement » de la droite initiale AB vers une
nouvelle droite fictive GF telle que GF soit tangente
à la courbe d’indifférence de niveau U1 au point
A U1 U2
d’équilibre E2 et ce, en vertu de la règle selon
laquelle au point d’équilibre la courbe
d’indifférence de niveau le plus élevé de l’utilité est
G
tangente à la droite budget du consommateur
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y
Fig. 6 représentation 3 - Mais la baisse du prix px du
graphique de l’ef/s et de
l’ef/R bien X signifie que le
consommateur est devenu « plus
A U1 U2
riche » puisque son revenu réel
(son pouvoir d’achat) est plus
G élevé.
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de
la Fig.6 : En supposant qu’il consacre tout son
revenu à l’achat du bien X, le point B
Y (R/px, 0) de la droite de budget
Fig. 6 représentation
graphique de l’ef/s et de
initiale AB va se déplacer vers un
l’ef/R nouveau point
C (R/px’, 0) tel que
A U1 U2
R/px’ > R/px puisque px’<px.
G
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y
Fig. 6 représentation Ainsi, lorsque le prix du bien X
graphique de l’ef/s et de
l’ef/R diminue, la droite de budget
initiale AB se déplace vers la
A U1 U2
droite AC.
G
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Comme le consommateur est
Y
devenu plus riche, il pourra donc
Fig. 6 représentation
graphique de l’ef/s et de modifier les quantités de X et de Y
l’ef/R
de telle sorte qu’il puisse obtenir
un niveau supérieur d’utilité : c’est
A U1 U2
l’effet de revenu (ef/R)
G
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y
Fig. 6 représentation Sur le graphique cette situation est
graphique de l’ef/s et de
l’ef/R matérialisée par le glissement de
E1 (x1, y1) vers E3 (x3, y3) situé à la
A U1 U2 fois sur la droite AC et la courbe
d’indifférence U2 telle que U2 > U1.
G
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y 4 - En définitive, le passage de E1
Fig. 6 représentation à E3, appelé effet total (ef/T) de la
graphique de l’ef/s et de
l’ef/R variation du prix de X est le
résultat d’un double effet (induit
A U1 U2 par la variation du prix de l’un
des deux biens) :
G
y3
E3
y1 E1 symboliquement on écrira:
E2
y2 ef/T = ef/s + ef/R.
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Remarques :
Y
Fig. 6 représentation
graphique de l’ef/s et de 1 - Le raisonnement qui vient d’être
l’ef/R
exposé sur la base d’une variation du
prix de X peut être mené sur la base
A U1 U2 d’une variation du prix de Y. Les
résultats sont identiques.
G
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y Remarques :
Fig. 6 représentation
graphique de l’ef/s et de
l’ef/R
2 - Les points E2 et E3 sont situés sur
la même courbe de niveau de vie (ou
A U1 U2 courbe de consommation - revenu)
qui joint, nous l’avons vu, les points
G
d’équilibre successifs liés aux
variations du revenu.
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y Remarques :
Fig. 6 représentation
graphique de l’ef/s et de
l’ef/R Celui - ci peut varier en termes
monétaire (variation nominale) ou
en termes de pouvoir d’achat
A U1 U2
(variation de revenu réel) lié aux
fluctuations des prix sur le marché.
G
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C
Interprétation de la
Fig.6 :
Y Remarques
Fig. 6 représentation 3 - Les droites de budget AC et GF
graphique de l’ef/s et de
l’ef/R
sont parallèles entre elles. En effet, le
glissement de E3 vers E2 indique que
la droite AC glisse parallèlement à
A U1 U2 elle - même jusqu'à FG parce que le
rapport des prix reste constant.
G
y3
E3
y1 E1
E2
y2
0
X1 X2 X3
X
B F C