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Introduction générale :

De quoi parle-t-on ?

Oikonomia : administration du foyer→ s’intéresser à la gestion quotidienne. Gestion du


revenu (ressources/dépenses) dans un foyer, avec des individus qui se connaissent et des
relations fortes. Cette famille dispose d’un revenu PB ? → Gestion budgétaire. Evolution
forte, de la gestion familière on est passé à un groupe plus étendu, la nation.

Famille→ nation vers une économie politique. On transpose la gestion familiale avec des
intérêts communs à une nation composée d’individus qui ne se connaissent pas et des
intérêts différents.

Classique (fin 18ème/19ème) : Sciences des richesses. Adam Smith (1776) considère que
l’économie est une science (sans la définir) qui traite de l’acquisition des richesses par les
individus ou les nations. On est passé de la gestion des richesses, à l’acquisition des
richesses. On s’occupe moins de la gestion des richesses que du développement des
richesses.

Pb pour les classiques→ Qu’est-ce qu’une richesse ? Comment évaluer les richesses ?
Comment je vais développer mes richesses ?

Adam Smith traite du commerce international. L’élément fondateur de la richesse pour


Smith est la division du travail, en d’autres termes c’est l’acquisition d’expérience. →
Spécialisation des nations. HOS Cf cours de Term

On est passé des richesses, à la richesse à une richesse.

Une richesse : C’est un bien qui a une valeur. Je suis riche si je dispose de plusieurs biens,
qui sont transformable en argent→ valeur.

Quel est le fondement de cette valeur ?

Exemple : Appartement→ fait partie d’un patrimoine → Comment évaluer la richesse de


cet appartement.

La valeur de l’appartement est alors le prix à la revente. → Pour déterminer son prix à la
vente je regarde le marché des biens similaire au mien.

Problématique→ le prix estimé est estimé sur un instant t→ si une bulle spéculative
éclate, le prix de l’appartement peut être dévalué.

Quand on résonne sur la notion de richesse on résonne sur du moyen ou long terme.

Evaluer la valeur d’un bien, suppose qu’un marché détermine la richesse des individus et
leur patrimoine.

Alors c’est l’échange marchand qui est à l’origine de la valeur de tout bien :

Néo-classique (19ème/début 20ème) : science de l’échange marchand.

C’est sur le marché qu’apparait le prix, la valeur.

Nous sommes donc dans la situation dans laquelle l’économie se restreint au marché….
C’est l’échange qui fonde la valeur des marchandises, et l’échange marchand est fondé sur
le besoin.

Hypothèse des néoclassiques :

Mais les besoins sont illimités alors que les ressources sont limitées→ problème
d’allocation.

Donc nous sommes face à une demande forte.

Ex : Mr Dupont et son appartement→ qu’elle est la meilleure allocation de mes


ressources ?

Courant 20ème et après : Sciences des choix efficaces :

Est-ce que c’est mieux de garder mon appartement ou de vendre mon appartement pour
faire quelque chose de mieux avec l’argent.

Ex : Arbitrage patrimoine immobilier-financier.

Qu’est-ce que je fais de mes 300 000 de patrimoine ?

Conclusion : Différentes conceptions de l’économie. Cela nous mène alors à une


opposition :

Economie positive : centrée sur les « faits » : Ex : le marché de l’immobilier s’est cassé la
gueule les 6 derniers mois, étant donné des caractéristiques du marché→ il y avait des
spéculateurs → conclusion la bulle spéculative à éclater. Je peux décider d’agir, ou de ne
pas agir et que l’équilibre va se retrouver, je peux mettre en place des mesures fiscales,
ou au contraire je peux bloquer les loyers.

D’un même fait je peux en tirer pleins de conséquences, donc d’un choix, et d’hypothèse
politique. Le choix se fait à partir d’idéologie, et non pas par l’économie. On juge de
l’efficacité des choix dans un cadre prédéfini.

L’identification des faits suppose un cadre théorique préalable donc il n’y a pas de
neutralité.

Economie normative : centrée sur des « solutions » : Mais évaluer l’efficacité suppose un
jugement de valeur et donc des choix idéologique.

Le champ et les niveaux d’analyse de l’économie :

Samuelson (1953) : L’économie étudie la façon dont les individus ou les sociétés utilisent
les ressources rares pour produire des biens ayant une valeur en vue de satisfaire au mieux
leurs besoins. Et elle étudie aussi la façon dont les biens sont répartis.

L’économie est centrée sur l’Homme → Homo-économicus

Et est censé se poser la question de comment obtenir la satisfaction des besoins des
hommes vivants en société.

Le « comment » fait débats.

La société est complexe et nécessite des simplifications qui portent eux aussi débats.
L’économie n’est qu’un moyen, pour améliorer une situation individuelle, ainsi qu’une
situation collective. En fonction des buts donnés à l’économie, il faut étudier tous les cas
possibles.

Il y a plusieurs niveaux d’analyse et d’opérations économiques.

La consommation :

- Demande (individuelle; globale)

- Consommation nationale

La production :

- Offre (individuelle ; globale)

- PIB

La redistribution :

- Revenu disponible

- B&S marchands + services non marchands.

2 niveaux d’analyse:

Micro : Comportements des individus (/fonction éco)

Macro : Agrégats d’une nation.

En définitive : la microéconomie= « Science » est centrée sur l’évaluation des choix des
individus et interaction entre choix individuels.

Le but même de la microéconomie est de faire des choix→ c’est une économie normative,
sous réserve des hypothèses relatives à l’économie.

Choix efficaces→ Economie normative, par définition.

Trouver des solutions à des problèmes sociaux.

La microéconomie dans ses fondements devrait être utilisée avec plus de précautions pour
faire des choix, car les hypothèses microéconomiques sont décalées du réel.

Exemple : Les loyers augmentent vite, au détriment des plus pauvres.

On peut considérer que si les loyers sont chers, c’est qu’il n’y a pas assez d’appartement→
on peut la relancer par l’offre (néo-classique) ou par la demande (keynésiens).

Aucun outils micro/macroéconomique ne peut certifier qu’un choix sera payant.

b/ La notion d’économie de marché.

L’offre et la demande résultent des décisions individuelles des agents (3 catégories


d’agents : ménages, entreprise, administration (redistribution/production S nn marchand))

Le système économique implicite : le capitalisme.


La propriété privée des moyens de production.

Le but du capitalisme : L’accumulation du capital.

Qu’est-ce qu’un marché ?

Le marché est un mécanisme de coordination entre des individus.

→ « lieu » (géographique ou virtuel) de rencontre entre l’offre et la demande d’un


bien.

L’offre présente sur le marché résulte des choix individuels des vendeurs (producteurs)

La demande des consommateurs est fonction des gouts des consommateurs et de leurs
pouvoirs d’achat.

Qu’est-ce qu’un marché en microéconomie ?

Quand on parle de marché on parle souvent d’un marché au sens microéconomique.

- L’offre et la demande sont fonction du prix.

- L’hypothèse microéconomique ; il n’y a pas de temps, il y a donc instantanéité de l’offre


et de la demande.

- Dans la réalité : L’offre est préexistante→ fixée. En général la production prend du


temps→ c’est le cas pour le maraichage. L’offre est fonction des récoltes donc sur un
marché l’offre est fixée, alors que la demande sur ce même marché n’est pas fixée et
peut-être supérieur à cette offre.

Hypothèse microéconomique : On suppose que cette coordination ce fait à partir d’une


négociation entre offreur et demandeur (équilibrée).

Dans la réalité : Il y a forcément un pouvoir sur le marché.

Retour sur ce vocabulaire :

Hypothèse : Supposition, cadre de raisonnement.

- Equation de comportement (équation technique) Ex : Un agent économique cherche à


satisfaire ses besoins.

Définition : Fixée comme étant toujours vraie (dans un cadre précis)

-Equation de définition.

Ex : revenu= ce qu’on obtient comme argent.

Ex : Epargne (S)= ce qui reste du revenu (Y) après consommation (C)

Hypothèse+ définition→ Enoncés théoriques → conclusions.

Observations

Résultat/conclusion : Est exprimé dans une équation d’équilibre : Vraie uniquement dans
une situation particulière. Elle dépend des définitions et des comportements.
Ex : Recettes= dépenses

Ex : Quantités demandées = quantités offertes.

Différents types de variable : Y=f(x)= Ax+B

Variable explicative : X

Variable expliquée : Y

Fonction de transformation : f

Paramètres : A & B → ce sont des données.

Partie 1 : Présentation du marché microéconomique.


Chapitre 1 : Une première approche du fonctionnement
d’un marché.
1.Un exemple de marché.
Le marché de la location d’appartements à Rennes.

Hypothèses :

- Les appartements sont comparables.

- Chacun fait le meilleur choix pour lui.

1. La demande d’appartement.
- Pour obtenir la demande globale, on additionne les demandes de chaque individu.

- Plus le prix est bas, plus la quantité demandée est forte.

Dans notre exemple d’appartement plus les prix baissent, plus les quantités augmentent.

Approximation par une droite continue : on suppose que les biens sont parfaitement
divisibles.

Ex : On raisonne sur les m2

570 : C’est le prix maximum qu’un demandeur accepte de payer.

2. L’offre d’appartements.
Hypothèse :

Construire prend du temps → la quantité disponible à la location est fixe.

Q*= 5000

Ici l’offre ne dépend pas du prix.


3. L’équilibre du marché.
Le marché sera à l’équilibre quand les quantités demandées seront égales aux quantités
disponibles (offertes).

Equilibre : point de rencontre entre offre et demande.

Les personnes prêtes à payer 380 euros ou plus auront ce type d’appartement.

Au contraire, les personnes qui ne « veulent » pas payer au moins 380 euros n’auront pas
ce type d’appartement. Ce sont des agents qui s’excluent volontairement du marché.

Conclusion :

L’allocation des biens sur un marché se fait par la disposition à payer.

Ceux qui ont la disposition à payer la plus forte auront ce type d’appartement.

(Disposition la plus faible = pas d’appartement)

2. Généralisation et convention.

2.1. L’offre du marché.


Offre : Elle est déterminée par le prix, elle est croissante en fonction du prix. On la
représente alors par une courbe croissante.

Fonction d’offre : Fonction qui relie la variable explicative (Px) et la variable


expliquée(QTé notée QO). Cette fonction est noté QO(P). Cette fonction est croissance par
hypothèse.

Quantité offerte : Transformation (par la fonction d’offre) d’un prix en une quantité
offerte QO avec QO=QO(p)

QO=QO(p) → QO est la quantité et QO(p) la fonction.

Représentation graphique :

Attention :

Causalité : Les prix déterminent les quantités offertes.

Mais par convention : plan (Q, p)

D’où la courbe d’offre = Représentation graphique de la fonction d’offre inverse.

2.2.La demande du marché


Demande : Plus le prix est élevée moins les consommateurs achètent. La demande est une
courbe décroissante.

Fonction de demande : Noté QD(p). C’est une fonction décroissante du prix par hypothèse.

Quantité demandée : Une valeur précise pour un prix. QD avec QD=QD(p)

Représentation graphique :
Attention :

Causalité : Les prix déterminent les quantités demandées.

Mais par convention : plan (Q, p)

D’où la courbe de demande = Représentation graphique de la fonction de demande


inverse.

2.3.De la théorie à la réalité.


Principe d’équilibre : Rencontre entre l’offre et la demande.

Condition d’équilibre : QO(p)=QD(p)

Solution : P* tel que QO (p*)= QD (p*)

A ce p*, QO (p*)= QD (p*) =Q*

Logique : rencontre O et D → p*→ Q*

Equilibre : E (Q* ; p*)

Retour à l’exemple :

- Demande d’appartement (de l’exemple) :

Equation : QD(p)= -26,316p + 15 000

Droite : Y= ax +b avec a= -26.316 et b= 15 000

2 point particuliers :

Si p= 0 → QD= 15 000

Si QD= 0 → p ≈ 570

Conclusion :

Marché : Convention pour décrire un mode de coordination.

Marché : Institution (construction sociale)

Economie : Description/ compréhension de mécanismes observés (et simplifiés)

Si normativité → choix politiques « idéologie »

Mais ne pas oublier que la réalité est plus complexe.

Retour à l’exemple : Le loyer dépend d’autres variables que l’offre et la demande.


3. Principes de statique comparative
→ Conséquences d’un changement

Deux possibilités :

Changement endogène = Changement du prix → Nouvelles quantités ? QD ? ; QO ?

Changement exogène = Changement dû à des éléments extérieurs → Nouvelles fonctions

QD (p) ? ; QO (p) ?

3.1.Le changement exogène dans la demande.


Illustration 1 : Le nombre de demandeurs augmente.

Conséquence directe : Déplacement parallèle vers la droite de la courbe de demande.

Nouvel équilibre. La quantité échangée reste la même, le prix d’équilibre reste le même.

Le déplacement vers la droite de la demande provoque une hausse du prix.

Le nouveaux prix d’équilibre est de 530 alors tous les consommateurs qui ne veulent pas
investir au moins 530 € pour un appartement ne sont pas desservit par le marché.

Attention à la séquence :

1→ Changement de fonction → déplacement de la courbe

2→ Changement du prix d’équilibre.

3 → Changement (possible) de la quantité d’équilibre.

Si le 1er changement sur le marché= celui du prix → changement endogène.

3.2.Les changements exogènes dans l’offre.


Illustration 2 : Le nombre d’appartement à louer augmente.

L’augmentation de l’offre entraine une baisse du prix.

Conséquence : Déplacement parallèle de la courbe d’offre. Augmentation des quantités


échangées. Le prix d’équilibre est de 190 alors tous les consommateurs qui ne veulent pas
investir au moins 190 € pour un appartement ne sont pas desservit par le marché.

Conclusion :

Statique comparative = [1 changement génère 1 effet par période]

Si le 1er changement= variation de prix, déplacement le long de la courbe.

Les fonctions restent les mêmes.

L’équilibre (p* ; Q* se modifie)


SI le 1er changement= variation d’une fonction, déplacement de la courbe.

L’autre fonction reste la même.

L’équilibre (p* ; Q*) se modifie.

Ce principe = 1 modification endogène ou exogène : pas deux changements en même


temps.

Clause Ceteris Paribus

(toutes choses égales par ailleurs)

Prise en compte d’une seule variation à la fois.

Ainsi limite de l’outil

Simplification (O-D ; temps fixe)

Processus temporel ; interactions entre marchés.

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