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INTRODUCTION GENERALE 

:
Le propos introductif relatif à ce cours va s’articuler d’une part
sur la nature et l’objet de l’économie et d’autres parts sur les
méthodes et analyses des économistes.
1-) Nature et objet de l’économie :
D’où vient la richesse des nations ?
Cette question ancienne posée par ADAM SMITH dans son
ouvrage Recherche sur la nature et les causes de la richesse
des nations , publié en 1776 , reste au cœur de l’analyse
économique.
Pour répondre à cette question , ADAM SMITH relève au
moins 3 éléments comme source de la richesse des nations :
-L’individualisme économique : qui se traduit à travers la
liberté économique , caractérisé par le laisser faire , le laisser
aller , l’initiative privée. Cette liberté économique
s’accompagne de la primauté de l’intérêt privé qui sans le
vouloir va reconduire à L’intérêt Général par le mécanisme de
la main invisible.
ADAM SMITH : « ce n’est pas de la bienveillance du boucher ,
du marchand de bière et du boulanger que nous attendons
notre diner , mais bien du soin qu’ils apportent à leurs
intérêts. »
-La division du travail : l’auteur de la richesse des nations
propose de répartir les tâches en spécialisant les individus de
manière à ce que chaque ouvriers ne soient affectés que dans
la tâche pour laquelle il réalise le plus grand volume de
production en dépensant moins de temps
-L’échange marchand : ADAM SMITH valorise l’échange
marchand se traduisant à travers le commerce , il se consacre
ici à la primauté du marché sur l’état .
L’enseignement principal à retenir de cet exposé des sources
de richesses des nations est que L’économie est la science de
la recherche des sources de création de richesses.
Le processus de création de richesses conduit à des choix. A
ce titre , la science économique se définit comme la science
des choix individuels.
L’économie étudie comment les individus font des choix ? et
comment ces choix déterminent la façon dont les ressources
de la société sont utilisés ?
Les choix sont importants parce que les ressources sont rares
La SECO au regard du conflit qui existe entre les besoins
illimités et les ressources rares , se définit comme la science
de l’allocation optimale des ressources rares au besoins
alternatifs et illimités. La SECO est une science sociale
c’est-à-dire science qui étudie les interactions entre les choix
des agents économiques.
1-2)Agent économique :
Il désigne un individu (personne physique ou morale ,
groupement de personnes physiques ou morales...) qui prend
des décisions économiques. les agents économiques sont
regroupés selon leurs fonctions (consommation , production ,
états etc…). l’analyse économique considère que l’agent
économique est rationnel c’est-à-dire que ses choix et
décisions sont définit par les intérêts individuels. L’agent
économique rationnel choisit une action sur la base d’un
raisonnement et non sur la base des habitudes ou des
émotions
1-3)Les branches de l’économie :
2 grandes familles structurent l’analyse économique : la
micro-économie et la macro-économie
 La micro-économie étudie d’une par les comportements
des agents économiques individuels tel que les
consommateurs et les producteurs et d’autres part les
interactions entre producteurs et consommateurs dans
le cadre des marchés. La micro-économie répond par
exemple aux questions suivantes : Qu’elles sont les
préférences des consommateurs ou des entreprises ?
Qu’elle est le panier de biens qui maximise la
satisfaction du consommateur ? Qu’est ce qui explique
la hausse du prix des logements ?
 La macro-économie étudie les grandeurs économiques
globales. Les objectifs de la macro-économie sont
résumés parce que l’on appelle le Carré magique de
Kaldor.
L’économie est une science , et comme les autres sciences ,
elle s’appuie sur des méthodes :

2-) Les méthodes d’analyse économique :


2 approches vont être misent en lumière : l’analyse
positive/normative , l’analyse optimum/équilibre.
2-1) l’analyse positive/normative :
 L’analyse positive s’intéresse à ce qui est ; elle répond
à des questions tel que: Cette théorie correspond-elle
au monde réel ?
 L’analyse normative par contre décris ce qui devrait
être : elle répond aux questions tel que : Cette
politique devrait-elle être adopté ?
2-2) l’analyse optimum/équilibre :
Il y a 2 principales voix d’analyse : trouver un équilibre ou
trouver un optimum. Face à une question économique, votre
1ière réaction doit être de vous demander : s’agit-il d’un
problème d’optimisation ou d’un problème d’équilibre.
Notons que les problèmes d’optimisation se rapporte toujours
à une question formulé ainsi : Serait-il meilleur pour un
individu de choisir une action plutôt qu’une autre ? c’est-à-
dire Quel est le meilleur choix à faire ?
Les problèmes d’équilibre se pose en les termes suivants :
Comment pouvons-nous expliquer ce que nous observons
dans le monde réel
Exemple : pourquoi un diamant est-il si chers à lors qu’un
bien plus essentiel à la vie est bon marché ?
2-3) les disciplines voisines de l’économie comme
fondement du raisonnement économique :
L’économiste utilise d’autres sciences sociales pour structurer
son raisonnement, à ce titre les disciplines tel que la
démographie, la sociologie, l’histoire, la psychologie et mem
la géographie participe au renouvellement permanent de
l’analyse économique.
L’objectif de ce cours est d’initier l’étudiant aux concepts de
base en ce qui concerne le consommateur , le producteur et
le marché
3-) exceptions aux lois énoncées : biens de GIFFEN et
biens inférieurs
En règle générale , lorsque le prix d’un bien diminue , on
s’attend à ce que sa demande augmente. On appelle Bien de
GIFFEN un bien pour lequel la demande diminue lorsque le
prix diminue. C’est le paradoxe observé par GIFFEN en Irlande
pendant la famine de 1850 où la demande de bien avait
augmentée alors que le prix de ce bien avait augmenté.
Par ailleurs , un bien inférieur est un bien pour lequel la
demande diminue au fur et à mesure que le prix augmente.
Cette situation montre que la relation de sens positif entre
quantité consommé d’un bien et revenu du consommateur
n’est pas toujours vérifié. Pour certains biens les
accroissement de revenu se traduisent par une baisse des
quantités consommées et ces biens sont qualifiés d’inférieur
par rapport à ceux qui les remplacent dans le panier de
consommation
4-) fonctions de demande marshalliens et élasticité :
La fonction de demande exprime le lien existant entre les prix
et les quantités d’un produit sur le marché.
La solution au problème de maximisation de l’utilité du
consommateur donne lieu à des fonctions de demandes
classiques (marshalliens) dont les arguments sont le revenu
du consommateur , le prix du bien et les prix des autres
biens X =X ( R P … , P )
1,

x n

Lorsqu’un bien est normale , tout accroissement du revenu


devrait se traduire par une hausse de la quantité consommé
de ce bien , de même , tout accroissement du prix devrait se
traduire par une baisse de la quantité demandée de ce bien.
Les effets des variation des autres prix sur la quantité
demandée du bien dépendent de la relation de substituabilité
entre ces biens.
S’il y a complémentarité , l’augmentation du prix du bien
entraine la diminution de la demande du bien
S’il y a substituabilité , l’augmentation du prix du bien (j) va
entrainer l’augmentation de la demande du bien (i)
Étant donné que les facteurs explicatifs de la demande sont
connus , il est intéressant de mesurer l’impact de variation
d’un des déterminants de la demande sur la quantité
demandée . on serait tentés de faire le rapport de variation
des quantités demandées et du facteur explicatif (prix) , mais
cet exercice se complique dans la mesure où les unités de
mesure ne sont pas concordantes.
C’est pourquoi un contournement est envisagé par les
économistes qui se servent du coefficient d’élasticité définit
comme le rapport des variation relatifs de la demande et du
facteur explicatif. Dès lors , l’élasticité mesure la sensibilité de
la demande à la variation d’un de ses arguments ; on peut
donc ainsi avoir 3 types d’élasticités :
-L’élasticité revenu qui mesure l’effet d’une variation du
revenu sur la quantité de revenu
-L’élasticité prix mesure l’effet du prix sur la quantité
Δx
xi
demandé de ce bienε x ∕ PJ = ΔP
i

pJ

-L’élasticité croisée qui mesure l’effet de variation de bien j


Δx
xi
sur la quantité demandée de bien i ΔP
ε x ∕ PJ =
i
PJ

En fonction des valeurs obtenues , il est possible de spécifier


la demande d’un bien , il existe donc 5 classes d’élasticité
Devoir : montrer la représentation graphique de chacune de
ces élasticités
-la demande est dite parfaitement élastique lorsque ε =∞ ρ

-La demande est dite élastique lorsque ε P =−1

-la demande est dite unitaire lorsque ε p =−1

-la demande est dite inélastique lorsque −1<ε P <0

-La demande est dite parfaitement inélastique lorsque ε p =0

5-)L’analyse des effets où variation du revenu et du prix : les


décompositions de Hicks et SNUTKZY
Lorsque l’on étudie le processus de variation de la demande
consécutivement à la variation du prix d’un bien , on peut
décomposer ce mécanisme de 2 manières distinctes : ce sont
les effets de substitution et de revenu
L’effet de substitution se définit comme une variation de la
demande due à une modification du prix relatif. L’effet de
revenu exprime pour sa part une variation de la demande due
à une modification du pouvoir d’achat (revenu réel ) . l’effet
total exprime in fine la variation de la demande d’un bien
suite à la variation du prix du bien Δx =x ( P , m )−x ( p m )
'
,

Il existe principalement 2 méthodes d’implémentation des


effets de su des effets de substitution et de revenu , celle de
SNUTZKY et de Hicks qui se différencie notamment dans la
détermination de l’effet de substitution
1-) analyse de SNUTZKY :
La variation du prix d’un bien entraine 2 effets :
-Une modification du taux d’échange ou prix relatif des biens
-Une modification du pouvoir d’achat du consommateur
L’effet de la 1ière modification est appelée effet de substitution
alors que la seconde est appelée effet de revenu , on l’appelle
effet de substitution car le changement de prix relatif amène
l’individu à revoir la composition de son panier de bien et on
parle d’effet de revenu puisque l’ensemble budgétaire du
consommateur change
Le passage du prix P1 à un prix P’1 lorsque le prix du bien
diminue , on constate que la droite de budget pivote autour
de l’ordonnée à l’origine . ce mouvement se traduit par un
changement de pente et se décompose en 2 étapes : la
rotation autour du choix initial E0 , ensuite déplacement
parallèle en direction de l’équilibre final E2 , la méthode de
SNUTKY consiste donc à raisonner un pouvoir d’achat
constant

2-) L’analyse de Hicks :


Lorsque le prix diminue , on s’attend à ce que l’ensemble
budgétaire du consommateur s’élargisse et qu’il passe sur une
courbe d’indifférence supérieur , il est cependant possible de
voir cet individu garder le même niveau de satisfaction après
la diminution du prix

Comme l’indique le graphique nous venons de faire , l’effet de


substitution selon X correspond au passage de E0 à E1 , tandis
que l’effet de revenu correspond au passage de E0 à E2 .
l’individu essai d’ajuster sa consommation de sorte de rester
sur la courbe d’indifférence initiale , puis lorsqu’il intègre la
variation du pouvoir d’achat , il procède à un nouvel
ajustement . en conséquence l’analyse de X consiste à
raisonner à utilité constante.
Exercice d’application : on a constater dans une université que
tout les étudiants avaient tendance à échanger leurs stylo à
bille bleu contre des rouges
Si X1 représente le nombre de stylo rouge et X2 le nombre de
stylo rouge, il vous est demandé de
construire une fonction d’utilité représentant les préférence
de l’étudiant
Classer les paniers de bien suivant : 14(2) , 15(1) , 10 (3)
Calculer les utilités marginales
Calculer le TMS
On donne la fonction d’utilité
2ième partie : le Producteur :
La théorie néoclassique du comportement du producteur se
propose d’expliquer de quel manière une firme ou producteur
devrait organiser sa production afin de maximiser le profit qui
découlait de son activité. L’entreprise est une institution qui
rassemble plusieurs facteurs de production en vue de
produire des biens ou des services destinés à la vente. Le
producteur rationnel se situ dans une situation proche de
celle du consommateur rationnel, raison pour laquelle les
deux analyses sont très proche.
Le chef d’entreprise rationnel va combiner des facteurs de
production et ce dernier chef d’entreprise est supposé
rémunérer par un revenu résiduel de l’entreprise : le profit.
Et l’analyse micro-économique retiens comme objectif du
producteur rationnel la maximisation du profit.
Concrètement la production consiste à la transformation des
biens et services (consommation intermédiaire) en d’autres
biens et services à l’aide de facteurs de productions (travail,
capital, terre). Cette transformation est soumise à des règles
techniques qui s’expliquent par une fonction de production.
L’objectif de ces règles étant d’éliminer autant que possible
les gaspillages , on parle d’efficience technique.
Nous allons voir ici 2 chapitre, le 1ier s’attardera sur la fonction
de production tandis que le second analyseras le coût de
production

CHAPITRE 3  : facteurs et fonctions de production


Comme nous l’avons dit précédemment, la micro-économie
du producteur essaie de répondre aux trois questions
suivantes :
 Comment formaliser la capacité d’offre de la firme ?
 Quel est la forme des coûts de production ?
 Comment représenter graphiquement l’équilibre du
producteur ?
La 1ière section de ce chapitre vas s’attarder sur la définition de
certains concepts. Avant l’analyse proprement dite de la
production
I. DEFINITION DES CONCEPTS :
la production est un terme qui signifie pour l’économiste
création de bien rentable. L’acte de création de ces biens est
obtenu par la transformation d’un ensemble d’Input ou
intrant ou facteur de production en un ou plusieurs Output ou
extrant. L’output doit avoir une utilité plus grande que les
Input utilisés ; le produit ainsi généré est vendu sur un
marché et lorsque ce n’est pas le cas, il ne s’agit pas d’une
production économique quand bien même se serait une
production technologique.
La fonction de production est une relation qui indique le
niveau maximal de production qui peut être obtenu par les
différentes combinaisons de facteur de production étant
donné la technologie.
Un facteur est dit fixe si la quantité de ce facteur qui est
nécessaire à la l’entreprise pour produire est indépendante
du volume de production.
Un facteur est dit variable lorsque la quantité de ce facteur
nécessaire à l’activité de production de cette entreprise
dépend de l’importance de la production.
La courte période se définit comme une période
suffisamment brève pour que la capacité de production
installée puisse être considéré comme une donnée.
L’entreprise possède alors au moins un facteur de production
et n’a pas assez de temps pour faire varier l’ensemble des
facteurs.
La longue période suppose au contraire un délai
suffisamment long pour que tous les facteurs fixes deviennent
variables
II. ANALYSE DE LA PRODUCTION :
L’analyse de la production se construit essentiellement autour
de la fonction de production qui par définition est
l’expression algébrique de la relation technologique entre
l’Output de la firme et les Input qu’elle utilise pour venir à
bout de sa production. Considérons Y une représentation de
l’output et les n input représenté par Xi avec i qui varie de 1 à
n la fonction de production peut s’écrire Y=f(x1,x2,x3…xn) .
F décris donc la technologie utilisée par la firme pour
développer son output.
Étant donné que les inputs sont des déterminant du niveau
de l’output , une variation de la quantité utilisée d’un input
entraine nécessairement une variation de la production , cet
effet appelé rendement factoriel ou productivité marginale
est donné par le rapport des variations de la production et
de l’input dont la variation a été à la base de celle de ……….
En présence d’une fonction continu et délivrable , le produit
marginal est donné par la dérivé de l’output par rapport à
l’input concerné (insérer la formule)
Exemple : soit la fonction de Cobb-douglas noté (insérer la
formule)
Calculer le produit marginal de chaque facteur.
Lorsque la productivité marginale d’un facteur devient
négative, cela signifie que l’entreprise en fait un mauvais
usage ou un usage excessif et qu’il faudrait en réduire l’usage.
Un autre concept important dans l’analyse de la production
est celui du produit moyen noté PM xi , il est donné d’un
facteur donné par le rapport de l’output sur la quantité
utilisée du facteur. Il renseigne sur la contribution moyenne
de chaque unité d’input dans la production
Exemple : utiliser la fonction de Cobb-douglas précédente
pour calculer le produit moyen de chaque facteur.
Il arrive que les unités de mesure de l’input et de l’output
soient discordantes , aussi pour bien analyser la sensibilité de
production de l’input par rapport à l’output, on recours
généralement à l’élasticité de la production par rapport au
facteurs donné par la fonction suivante (insérer la formule)
Exemple : en utilisant toujours la formule de Cobb-douglas ,
calculer l’élasticité de la fonction par rapport au facteur.
Il est important que l’analyse de la fonction de production
tienne compte de l’horizon temporelle , en effet dans le court
terme , il existe des facteurs qui demeurent constant tandis
que dans le long terme tous les facteurs deviennent variable ,
cet état des choses n’est pas sans conséquence sur l’analyse
et les principale conclusion sur lesquels ont devrait
déboucher.
ANALYSE DE LA PRODUCTION DANS LE COURS TERME :
A court terme ou encore à courte période, où un seul facteur
est susceptible de varier et dans notre analyse à 2 facteurs
capital de travail , seul le facteur travail va varier pour des
raisons techniques. L’entreprise peut adapter plus rapidement
le volume de travail que le volume de capital ; sa productivité
est alors déterminé par la loi des rendement décroissant,
inévitable à court terme, pour un état donné des techniques
de production avec un seul facteur variable , cette loi
parfaitement compatible avec les rendements croissants dans
le long terme Puisque la technologie également varie. Sur la
courte période , il n’est pas impossible d’ajouter le facteur X
bien qu’il soit irrationnel de le faire. En effet si la variation de
la production est temporaire, il est irrationnel de faire varier
la taille et les éléments de l’entreprise. La méthode
d’ajustement la moins couteuse pour l’entreprise consiste à
faire varier un seul facteur de production. Toue fois lorsque la
demande est importante et parraine, il sera plus rationnel de
modifier l’échelle de production , c’est-à-dire la capacité
productive permanente de l’entreprise.
Dans le court terme, la fonction de production s’écrit comme
suit Q=f(k,L) . En partant des analyses de Ricardo, on établi
que la production dans le cours terme présente l’allure de la
lettre S allongée , en effet l’observation montre que dans un
premier temps le produit marginal du facteur variable est
positif et évolue à un rythme croissant. Après un certain
temps, il demeure positif mais évolue à un rythme
décroissant puis il devient négatif au-delà d’un certain seuil et
rejailli négativement sur l’échelle de production***
Il ressort de ces graphiques qui précèdent qu’une firme
rationnelle ne peut organiser sa production dans la zone 3 car
dans cette zone, le produit marginal du facteur variable
(travail) est négatif. Il en est de même de la zone 1 où le
produit marginal du facteur variable est supérieur au produit
moyen. Dans la zone1 donc, le facteur fixe est sous-exploité
hors la rareté des ressources impose de ne pas gaspiller.
L’utilisation des facteurs de biens optimales , devient optimal
lorsque le produit variable des facteur variable atteint son
maximal. La zone 2 est alors qualifié de zone de validité d’une
fonction de production puisqu’elle n’est pas caractérisé par
une sous-utilisation du facteur fixe , encore moins par une
surutilisation antiéconomique du facteur variable, on vérifie
dans cette zone que le produit marginal de la valeur du travail
est positif et évolue à un rythme décroissant.
Selon la théorie néoclassique, ces 2 conditions exprime la
régularité d’une fonction de production. Lorsqu’elle sont
vérifiée , la fonction est dite ‘’well be haved’’ à partir de la
définition de l’élasticité de l’output par rapport au facteur
ainsi que des 2graphiques qui précèdent, on dira que le
facteur est sous utilisé lorsque l’élasticité de l’output par
rapport aux facteurs variables est supérieur à l’unité
(supérieur à 1), on dira qu’il connait une surutilisation
économiquement tolérable lorsque l’élasticité est comprise
entre 0 et 1 et on parle de surutilisation antiéconomique
lorsque ’'élasticité devient négative
ANALYSE DE LA PRODUCTION DANS LE LONG TERME :
Dans le long terme , tout les intrants deviennent variables et
la firme possède une plus grande marge de manœuvre en
terme de possibilité de combinaison des facteurs. Si les 2
facteurs sont substituables, la firme peut réaliser le même
niveau d’output en se servant de plusieurs combinaisons ; o
appelle iso campe le lieu géométrique des combinaisons
d’input permettant de réaliser le même niveau d’output**

Étant donné l’iso campe, le niveau de production est constant


ce qui permet d’écrire Q=f(K,L) , cette relation à pour
différentiel total**** qui après réarrangement permet de
définir le taux marginal de substitution technique comme le
rapport de productivité des 2 inputs ****
Exemple :en utilisant notre fonction de Cobb Douglas calculer
le TMST**
Au plan géométrique, le TMST s’interprète comme la pente
mené en un point précis de l’isoquante. Dans le long terme ,
le TMST permet d’observer un changement du rapport des
facteurs (L/K) ou de la combinaison des inputs. Pour calculer
la sensibilité du rapport des facteurs par rapport au TMST, on
recours d’après Hicks au concept d’élasticité de substitution
ainsi qu’il suit******
Lorsqu’on s’intéresse à l’effet d’une variation
équiproportionnel de tous les facteurs de production sur
l'output , on procède à l’analyse des rendements d’échelle.
Ces rendements peuvent être croissant , constant ou
décroissants. Soit m un scalaire par lequel on augmente les
quantités de tous les facteurs utilisés. On dira qu’une
technologie est caractérisé par :
 Des rendements constants à l’échelle si
f(mk,mL)=mf(k,L)
 Des rendements croissants à l’échelle si
f(mk,mL)<mf(k,L)
 Des rendement décroissants à l’échelle si
f(mk,mL)>mf(k,L)
Il convient de remarquer qu’une fonction de production est
dite homogène de degré lambda lorsqu’en multipliant tout
les facteurs de production par le scalaire m, on obtient une
expression de la forme***
Devoir :Montrer la relation entre le degré d’homogénéité
et d’Euler
CHAPITRE 4  : les coûts de production
Nou avons vu précédemment que les facteurs de
production pouvaient être combinés de diverses manières
afin de produire le même niveau d’output, on peut ainsi par
exemple produire une certaine quantité en utilisant soit un
peu de capital et beaucoup de travail , soit beaucoup de
capital et peu de travail, soit une autre combinaison des
deux facteurs. Dans ce chapitre , nous nous intéressons à la
combinaison optimale des deux facteurs et
particulièrement ce qu’elle coute à la firme ; pour se faire
nous allons discuter des définitions et des mesures des
coûts, analyser les mesures dans le temps, analyser la
sensibilité de la fonction de coût lorsque le niveau de
production varie, examiner les économies et des
économies d’échelle, d’envergure, de même que la
variation dynamique des coûts
I. La mesure des coûts :
avant d’analyser la façon dont les entreprises minimisent leurs
coûts, il faudrait préalablement définir ce qu’est un coût et
comment il se mesure ; on serait également tenté de
s’intéresser aux éléments inclus dans le coût de la firme mais
aussi comment prendre en compte les sommes
antérieurement dépensées pour son équipement ou alors ses
efforts en recherche développement.
1. Les coûts d’opportunité :
C’est un coûts pour lequel l’entreprise renonce en
n’assignant pas ses ressources à leur meilleur utilisation
alternative. Prenons l’exemple d’une entreprise qui
possède un immeuble et qui donc ne paye pas le louer
pour ses bureaux ; pour l’entreprise les coûts liés à ce
bureau sont nuls alors que l’économiste ou le comptable
remarquerait l’opportunité pour l’entreprise de percevoir
un louer en cédant ces bureaux à une autre entreprise. Le
louer auquel on a renoncé est un coût d’opportunité de
l’utilisation des bureaux et ils devraient être inclus dans les
coûts économiques de l’entreprise.
De même l’économiste et le comptable traitent
différemment la dépréciation de l’équipement. En estimant
la profitabilité futur d’une entreprise, économiste et
manageur prennent en compte le coût d’installation
(dépenses consenties pour acquérir et faire fonctionner les
machines pour associer à leur usure). Les comptables
utilisent, lors de leurs calculs de coût et de profit des règles
fiscales qui s’appliquent à de grandes catégories d’actif afin
de pouvoir déterminer les dépréciations. Toutes fois cette
dépréciation légale ne reflète pas nécessairement la
véritable usure des équipements qui varient en fonction du
type mais aussi de l’usage qui en est fait
2. Les coûts fixes et les coûts variables :
Certains coûts évoluent avec le niveau de production tandis
que d’autres restent inchangés. Le coût total est donc
décomposé en coût fixe et en coût variable CT=CF+CV . un
coût fixe ou CF correspond au coût qui ne varie pas avec le
niveau de production et qui ne peut être éliminé qu’en se
retirant du marché ; on peut citer comme exemple le loyer ,
certains éléments du salaire, certaines dépenses de
maintenance ou d’équipement , d’assurance. Le coût
variable ou CV est celui qui évolue au gré du niveau de
production ; par exemple certains éléments de salaire, les
matières premières etc…
3. Coût marginal et coût moyen :
Le coût marginal encore appelé coût incrémental est
l’accroissement du coût nécessaire à la production d’une
unité supplémentaire Cm=*****.
Le coût total moyen encore appelé coût moyen ou coût
économique moyen est obtenu par le rapport entre coût
total de la production et la quantité d’output
Exemple :
Q/A CF CV CT Cm CFM CVM CTM
0 50 0 50
1 50 50 100
2 50 78 128
3 50 98 198
4 50 112 162
5 50 130 180
6 50 150 200
7 50 175 225
8 50 204 254
9 50 242 292
10 50 300 350
11 50 385 435

II. Les coûts de court terme :


Nous avons déjà dis que dans le court terme , tous les
facteurs n’étaient pas variable ; cette dynamique a des
conséquences notables sur la structure des coûts, et leurs
formes, c’est pourquoi dans cette section nous allons d’abord
analyser les déterminants des coûts à court terme avant
d’entrevoir leurs représentations graphiques.
1. Les déterminants des coûts à court terme :
L’analyse des données du tableau précédemment utilisé
montre la façon dont les coûts variables et les coûts totaux
augmente avec le niveau de production dans le court
terme ;le rythme d’augmentation de ces coûts dépend de la
nature du processus de production et ,en particulier du fait
que la production induise des rendements marginaux
décroissants pour des facteurs variables.
Dans le cas de la production, nous avons vu que les
rendements marginaux décroissants du travail correspondent
à une décroissance de la productivité marginale du travail. Si
le travail est l’unique facteur de production, pour produire
plus, l’entreprise doit utiliser plus de travail. Si la production
marginale du travail décroit au fur et à mesure de l’utilisation
du facteur travail (à cause des rendements décroissants), il
faudra dépenser plus pour un niveau plus élevé de production
, dès lors les coûts variables et totaux vont croitre au fur et à
mesure que la production augmente.
Considérons une entreprise qui peut utiliser autant de travail
qu’elle souhaite à un taux de rémunération fixe w et
examinons ses coûts CT(1)=CF+wL(q)
On en conclu qu’une faible productivité marginale implique
qu’une grande quantité additionnelle de travail soit
nécessaire pour produire plus d’output, cela entraine un fort
coût marginal à l’inverse une forte productivité marginale du
travail implique le besoin du travail et le coût marginal seront
faible
2. La forme des courbes de coût :
Dans un repère orthonormé, l’allure des courbes de coût fixe ,
de coût variable et de coût total dépend des variations de
l’output, ainsi compte tenu de l’évolution de la production
dans le court terme (rendement croissant, constant puis
décroissant), les courbes de coût total et de coût variable
auront dans un premier temps une pente positive mais
décroissante, puis une pente positive décroissante. Ces 2
courbes présentent alors l’allure de la lettre S renversée ; le
coût fixe quand à lui ne change pas quelque soit le niveau de
production.

De même, les courbes de coût moyens , coût variables


moyens et coût marginal peuvent être représenté sur un
graphique. En tenant compte de l’évolution du coût total, on
comprend que la courbe du coût marginal sera dans un
premier temps croissante et décroissante, il en est de même
pour les courbes de coût moyens et coût variable moyens, en
effet il est établi que dans un premier temps, la courbe de
coût moyen décroit tout en restant supérieur au coût
marginal et dans un second temps elle croit en étant inférieur
maintenant au coût marginal , cela suppose que les 2 courbes
se croisent en 1 point précis , celui où le coût moyen atteint
son minimum
3. Analyse des coûts à long terme :
À long terme, l’entreprise peut faire varier tout ses facteurs
de production et il devient intéressant de voir comment
celle-ci choisi la combinaison de facteur qui minimise son
coût de production pour une quantité donnée d’output
a. La droite d’isocoût :
Une droite d’isocoût indique toutes les conditions de capital
et de travail qui peuvent être achetés pour un coût donné 
On note C=r*K+wL pour chaque niveau de coût total,
l’équation qui précède décrit une droite .
La droite du recours a donc pour pente **** qui est le rapport
du coût de la rémunération (taux du salaire) et du coût de la
location du capital , cette pente qui dépend du rapport du prix
des facteurs est semblable à celle de la droite de budget.
Le coût du capital est souvent approché par le coût d’usage
ou le coût de sa location. Il prend en compte la dépréciation
économique et le taux d’intérêt

2- Le choix du facteur de production :


Pour un producteur , la meilleur droite d’isocoût , celle
correspondant au plus faible coût est la plus basse (par
rapport à l’origine des axes) qui permettent de réaliser un
niveau de production , le point de tangence entre l’isocoût et
l’isoquante donne les quantités (L,K) de facteur qui
minimisent le coût de production et qui peuvent être
directement lue sur un graphique ; en ce point les pentes de
l’isoquante et de l’isocoût sont égales en ce pont , ce qui
correspond à TMST=****** qui résume la condition
d’optimalité chez le producteur. En modifiant légèrement ce
résultat on obtient PmL/W=**** ce résultat montre que la
firme devrait engager ces deux facteurs en fonction de leur
productivité marginale en valeur. PmL/w correspond à la
production supplémentaire résultant de la dépense d’une
unité additionnelle de travail, de même PmK/r correspond à
la productivité supplémentaire résultant de la dépense ;
comme pour le consommateur , la résolution du problème
économique du producteur peut se résoudre façon
algébrique en utilisant le multiplicateur de Lagrange 😉 😊 ☹ 
Exemple : on donne la production par la fonction f(K,L) et les
coûts sont donnés par C(a) Wa, on vous demande de
minimiser le coût sous la contrainte de l’output égale Q0,
pour résoudre ce problème utiliser le Lagrangien.
Le choix optimal des facteurs de production peut être analysé
non seulement comme le choix de la droite d’isocoût la plus
basse (minimisation) mais également comme le choix de
l’isoquante la plus élevée tangent à une droite donnée
d’isocoût . les choix des facteurs présentent donc une nature
duale
Exemple : soit la fonction de production f(K,L) et les coûts
C=**** utiliser le lagrangien pour maximiser le problème de
ce producteur
3ième partie :
Les agents économiques sont considérés comme rationnels ,
c’est le principal enseignement de la première et la deuxième
partie de ce cours. La rationalité du consommateur signifie
qu’il recherche la plus grande satisfaction sous la contrainte
de son revenu ; il cherche donc à acquérir les plus grandes
quantités de bien en dépensant une quantité minime de son
revenu. Le producteur en ce qui le concerne est rationnel
parce qu’il recherche les plus grandes quantités à produire
sous la contrainte du coût de production ou de manière
équivalente minimiser les coûts de production sous la
contrainte des quantités de production données (objectifs de
production) dans quel cadre producteur et consommateur se
retrouvent il pour exprimer chacun ses préférences ? la
réponse à cette question est dans le cadre du marché
Pour les économistes le marché est le lieu physique ou virtuel
où se rencontrent producteurs et consommateurs , c’est-à-
dire la demande et l’offre en vu de la détermination du prix
d’un bien ou d’un service marchand. Il existe plusieurs types
de marché parmi lesquels on peut citer le marché du travail,
le marché des biens et services, le marché monétaire, le
marché de change etc…
Les types de marché peuvent aussi être observés selon le
nombre d’intervenants (offreur et demandeur), à titre
d’illustration : lorsqu’on retrouve sur un marché plusieurs
demandeurs et plusieurs offreurs. Dans le cas de cette 3ième
partie nous allons analyser 2 formes hypothétiques de
marché : le marché de concurrence pure et parfaite(chapitre
5) et le marché de monopole (chapitre 6)
Plusieurs Quelques Une seule
offreurs offreurs offreur
Plusieurs Concurrence
demandeurs Pur et
parfaite
Quelques
demandeurs
Un seul
demandeur
CHAPITRE 5  : LE MARCHE DE CONCURRENCE PURE ET
PARFAITE
Le marché de concurrence pure et parfait correspond à une
structure de marché théorisé au 19ième siècle par les
économistes néoclassiques. Cette structure de marché
soumise à des hypothèses très strictes permettraient
d’atteindre un équilibre des prix et des quantités sur tout les
marchés, dans le cas de ce chapitre nous étudions d’une part
les conditions du marché de concurrence pur et parfait et
d’autre part les conditions d’équilibre du marché de
concurrence pur et parfait.
I. Les conditions du marché de concurrence pur et
parfait :
L’analyse tel que présenté dans ce cas est normative ; elle
décris ce que devrait être un marché de concurrence pur et
parfait. 5 conditions du marché doivent être remplis pour la
validité de l’hypothèse de concurrence pure et parfaite. Ces
cinq conditions peuvent être regroupé en 2 catégories, les
conditions de la concurrence pure (A) et les conditions de la
concurrence parfaite (B)
A. Les conditions de la concurrence pure :
Elles ont au nombre de 3, l’atomicité du marché,
l’homogénéité du produit, la fluidité du marché.
 L’atomicité du marché : cette hypothèse signifie que tout
les intervenant sur le marché (offreur et demandeur) son
si nombreux et si petits au point où personne ne peut
imposer son prix au marché. On dit que tout les agents
du marché sont price-taker c’est-à-dire preneur de prix
par opposition à price-makeur c’est-à-dire faiseur de
prix en résumé, l’offre et la demande sont composés
d’une grande multitude d’agent, si bien qu’un seul agent
n'est pas en mesure d’influencer le prix et les quantités
du marché
 L’homogénéité des produits : cette condition signifie que
les entreprises offrent un produit homogène c’est-à-dire
des caractéristiques identiques. Un marché vote pour un
produit , tous sont jugés identiques et interchangeables
en terme de qualité ou de caractéristique. Tout produit
différent constitut un nouveau marché. Seul le prix est
susceptible de modifier le comportement de l’agent
économique
 La fluidité du marché : l’entrée ou la sortie du marché
est libre, tout agent peut s’y introduire sans condition ou
barrière à l’entrée ou à la sortie. On ne peut s’opposer à
l’entrée de nouveaux acteurs qui viennent concurrencer
ceux qui sont déjà présent sur le marché

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