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FICHES DE RÉVISION

POUR LE BTS CG
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FICHES BTS CG

E 1 - Culture générale et expression................3


E 2 - Mathématiques appliquées.....................6
E 3 - Économie................................................12
E 3 - Droit........................................................15
E 3 - Management...........................................19
E 4 - P1 : contrôle et traitement comptable
des opérations commerciales...............22
E 4 - P2 : Contrôle et production de
l'information financière.........................26
E 4 - P3 : Gestion des opérations fiscales.....29
E 5 - P4 : Gestion des relations sociales.......33
E 5 - Analyse et prévision de l'activité...........36
E 5 - Analyse de la situation financière..........39
E 5 - Fiabilité de l'information et SIC.............44
E1-
CULTURE GÉNÉRALE
ET EXPRESSION
Introduction

I- Objectifs de cette matière

Donner aux étudiants la culture générale dont ils auront besoin dans leur vie
professionnelle et dans leur vie de citoyen et de les rendre aptes à une
communication efficace à l’oral et à l’écrit.

Donner aux étudiants une culture commune, développer leur sens de la


curiosité et de la réflexion.

Savoir s’exprimer (à l’écrit et à l’oral) et être capable de synthétiser des


informations.

II- Forme de l’évaluation ponctuelle

Il s’agit d’une évaluation écrite d’une durée de 4 heures.

On propose trois à quatre documents de nature différente (textes littéraires,


textes non littéraires, documents iconographiques, tableaux statistiques, etc.)
choisis en référence à l’un des deux thèmes inscrits au programme de la
deuxième année de BTS. Chacun d’eux est daté et situé dans son contexte.

A) Première partie : la synthèse (notée sur 40)

Le candidat rédige une synthèse objective en confrontant les documents fournis.

4
B) Deuxième partie : l’écriture personnelle (notée sur 20)

Le candidat répond de façon argumentée à une question relative aux documents


proposés. La question posée invite à confronter les documents proposés en
synthèse et les études de documents menée dans l’année en cours de « culture
générale et expression ».

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E2-
MATHÉMATIQUES
Chapitre : Proportion,
évaluation
Population = ensemble faisant l’objet d’une étude statistique. L’individu est un
élément de la population.

Le nombre total d’individus de la population est l’effectif de cette population.


Un échantillon d’individus d’une population E est appelé sous-population de E.

I-Proportion d’une sous-population

On considère A partie d’un ensemble E. On note le nombre d’éléments de A


(effectif de A) et le nombre d’éléments de E (effectif de E).
On appelle proportion ou fréquence p d’une sous-population A dans une
population E, le nombre réel p tel que :

Une proportion est toujours comprise entre 0 et 1.


Cette proportion est aussi appelée fréquences
Si l’on connait 2 des 3 nombres, , et p alors on peut calculer le 3ème :

7
II- Évaluation
A) Évaluation d’une grandeur

Une grandeur évolue d’une valeur initiale y1 à une valeur finale y2.
La variation absolue de y1 à y2 est la différence :

Le taux d’évaluation de y1 et y2 est le rapport :

Évaluation :
Si y1 < y2' alors il s’agit d’une augmentation
Si y1 > y2' alors il s’agit d’une diminution

Lorsque l’on parle de variation en pourcentage, il s’agit d’une variation relative. Si les
nombres y1 et y2 sont donnés en %, la variation absolue y1 de y2 et s’exprimera en «
points de pourcentage ».

B) Coefficient multiplicateur

On appelle coefficient multiplicateur de k le réel k = (1+t)

Ainsi :
En cas d’augmentation, t est positif et t =P/100 donc k = (1+P/100)
En cas de diminution, t est négatif et t = - (P/100) donc k = (1+t) = (1+(-p/100))
= ( 1-P/100)

Si k < 1, il s’agit d’une baisse


Si k > 1, il s’agit d’une hausse

8
C) Évolutions successives

Lorsqu’une grandeur subit 2 évolutions successives de premier taux d’évolution


t1 et de second taux d’évolution t2, le taux d’évolution global est :

D) Évolution réciproque

On considère une évolution de taux t pour passer d’un état y2 à y2 . On appelle


évolution réciproque, celle qui permet, à partir de y2 de revenir à y1 .
On note t’ ce taux d’évaluation réciproque.

On a donc :

E) Calculer et utiliser un indice

On considère une évolution de taux t pour passer d’un état.


L’indice de y2 par rapport à y1, est le nombre réel strictement positif :

Lorsque l’indice < 100, il s’agit d’une diminution de y1 à y2 .


Lorsque l’indice = 100, il s’agit d’une stabilité de y1 à y2 .
Lorsque l’indice > 100, il s’agit d’une augmentation de y1 à y2 .

I est l’indice de la valeur d’une grandeur à la date 2, base 100 à la date 1.

9
F) Racine n-ième d’un nombre réel positif ou nul

On considère a un nombre réel positif ou nul et n un nombre entier naturel non


nul.

Cette équation admet une unique solution dans (0 ; + ∞).


Cette solution est appelée racine n-ième de a, elle est notée :

G) Taux d’évolution global et taux d’évolution moyen

On considère y0, y1, … , yn des nombres réels.


On définit t1, t2 , … , tn les taux d’évolutions successifs respectifs de y0, y1 à y2, ...
,yn-1 à yn et T le taux d’évolution global.

Le taux d’évolution moyen est le taux unique , qui répété n fois fournit le même
taux global de n évolutions successives.
·
Taux d’évolution moyen :

Taux d’évolution global :

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E3-
ÉCONOMIE, DROIT
ET MANAGEMENT
Économie - Chapitre :
L'échange sur les marchés
Marché : lieu de rencontre entre une offre (vendeur) et une demande (acheteur).
Cette rencontre détermine une quantité échangée et un prix de vente.

I- Conditions de fonctionnement des marchés

En théorie les lois du marché ne peuvent fonctionner que dans le cadre d’une
concurrence pure et parfaite (CPP). C’est ce qu’on appelle la loi de l’offre et la
demande.
Mais en réalité la CPP n’est jamais respectée

5 conditions du modèle de CPP :


Atomicité de l’offre et de la demande : un grand nombre d’offreurs et de
demandeurs, tous de taille réduite, pour qu’aucun ne puisse influencer les
conditions du marché.
Transparence des marchés : les acheteurs doivent connaître l’ensemble
des prix pratiqués chez tous les concurrents.
La mobilité des facteurs de production : les agents économiques
disposent du travail et du capital en fonction de leurs besoins.
L’homogénéité : chacune des unités offertes par les producteurs doivent
être totalement interchangeables.
La libre entrée sur le marché : toute réglementation imposant des
conditions préalables à l’exercice d’une activité est exclue.

Le non-respect des conditions de la CPP entraîne l’apparition de situation


suivante :
Monopole : une seule offre pour plusieurs demandeurs.
Oligopole : quelques offreurs et de nombreux demandeurs.

Concurrence monopolistique : les producteurs s’efforcent de différencier leurs


produits de ceux de la concurrence pour obtenir un monopole.

Marchés concurrentiels : beaucoup d’offres et beaucoup de demandes.

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II- Les variations de l’offre et de la demande

Pour les acheteurs :


Quand le prix diminue, la demande augmente.
Quand le prix augmente, la demande diminue

Pour les vendeurs :


Quand le prix augmente, l’offre augmente.
Quand le prix diminue, l'offre diminue.

Le point de rencontre entre la courbe de l’offre et celle de la demande est appelé


: prix d’équilibre. C’est le prix optimal pour les offreurs et demandeurs.

Le principe de la main invisible de SMITH signifierait que les marchés sont


autorégulateurs et conduirait à l’harmonie sociale.
Selon WALRAS, l’équilibre de la concurrence parfaite permettrait le plein emploi
de tous les facteurs de production.

III- L’influence du prix sur la décision des agents

Le prix permet de refléter les caractéristiques d’un bien, d’informer les


clients sur la rareté du produit. Il permet aux demandeurs et aux offreurs de
prendre des décisions.

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Droit - Chapitre : Les effets des
régimes juridiques du travail

I- Les différents statuts professionnels


A) Pour les salariés

Le statut de salarié est gouverné par les règles du droit du travail.


Contrat de travail : accord entre un salarié qui s’engage à fournir un travail sous
la direction d’un employeur qui s’engage à lui verser une rémunération.
Les éléments constitutifs du contrat de travail sont : la prestation de travail, la
rémunération et le lien de subordination.

Contrat à durée indéterminée (CDI) : contrat de travail de droit commun, la


remise d’un contrat écrit au salarié n’est pas toujours obligatoire. Une lettre
d’embauche et des bulletins de paie suffisent pour un CDI.
Il existe d’autres formes de contrats de travail les contrats de travail à durée
déterminée (CDD), les contrats de travail temporaire (CTT), ils sont dits « précaires
» il faut obligatoirement établir un contrat écrit au salarié dans les 2 mois de son
embauche.

Les parties sont soumises à des droits et des obligations :


Le salarié doit exécuter le travail demandé dans les délais convenus, il doit
respecter les règles de discipline et le pouvoir de direction. Il a des droits
individuels et collectifs.
L’employeur doit définir le travail, fixer les horaires, contrôler le travail du
salarié. Il doit fournir le matériel nécessaire à l’exécution du travail.
Le salarié cotise au régime général de la sécurité sociale, ce qui lui permet de
bénéficier d’une couverture étendue.

Les revenus des salariés sont imposés au titre de l’impôt sur le revenu dans la
catégorie « traitements et salaires ».

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B) Pour les travailleurs indépendants

Le travailleur indépendant est une personne qui exploite une activité pour son
propre compte. Cela concerne les commerçants, artisans, agriculteurs,
professions libérales.
Il est libre de prendre les décisions qui lui semblent nécessaires à l’exploitation de
son entreprise, en contrepartie, il supporte les risques économiques et financiers
liés à son activité.

Ces activités professionnelles imposent une immatriculation au CFE (centre de


formalités des entreprises), qui transmet le dossier à différents organismes
(caisse de retraite, RSI, centre des impôts).
Les commerçants sont immatriculés au RCS (registre du commerce et des
sociétés), les artisans à la chambre des métiers et les membres des professions
libérales sont inscrits à l’ordre professionnel dont ils dépendent.

Au niveau de la protection sociale, il cotise au régime des TNS (travailleurs non-


salariés), il peut souscrire volontairement à des contrats de prévoyance dont les
cotisations sont déductibles de son revenu imposable.

Au niveau fiscal, le travailleur indépendant est soumis à l’impôt sur le revenu, la


catégorie dépend de son activité :
S’il exerce une activité agricole : il est soumis aux bénéfices agricoles (BA).
S’il exerce une activité commerciale : il est soumis aux bénéfices industriels et
commerciaux (BIC).
S’il exerce une profession libérale : il est soumis aux bénéfices non
commerciaux (BNC).

C) Pour les fonctionnaires

Le fonctionnaire est une personne employée et nommée par une personne


publique dans un emploi permanent et titularisé à son poste.
Le fonctionnaire travail dans l’intérêt général, pour une mission de service public.

Les droits : sa fonction est régie par la stabilité de l’emploi. Droit de grève, droit à
la carrière, droit de se syndiquer.

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Les obligations : il a un devoir d’obéissance, c’est-à-dire qu’il doit respecter sa
hiérarchie et le refus d’obéissance est une faute professionnelle passible de
sanctions disciplinaires.

II- Les conditions d’accès aux activités


A) Pour les salariés

L’employeur doit respecter des règles spécifiques lors de l’entretien d’embauche :


les informations demandées ne peuvent avoir pour finalité que d’apprécier la
capacité du candidat à occuper l’emploi proposé ou ses aptitudes
professionnelles.
Le candidat doit être informé des techniques d’aide au recrutement.

B) Pour les fonctionnaires

On accède au statut de fonctionnaire par concours, de catégorie A, B ou C selon


les fonctions occupées.

La loi impose des conditions d’aptitude physique et l’absence de condamnation


pénale grave.

Les droits : sa fonction est régie par la stabilité de l’emploi. Droit de grève, droit à
la carrière, droit de se syndiquer.

Les 3 fonctions publiques :


Fonction publique d’état : elle regroupe des agents en fonction dans les
ministères et les établissements publics à Paris ou en province.
Fonction publique territoriale : elle regroupe les personnels des
collectivités territoriales.
Fonction publique hospitalière, scolaire, judiciaire…

C) Les conditions d’accès aux activités

Liberté du travail et le droit à l’emploi : la liberté du travail signifie que


chacun peut s’engager comme il l’entend et auprès de qui il souhaite sous le
statut juridique qui lui convient.

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Le libre accès au travail : règle de la libre circulation des personnes.
Liberté d’entreprendre : liberté d’accès à toute profession, la liberté
d’exploiter et la liberté de la concurrence.

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18
Management - Chapitre : Logique
entrepreneuriale et logique managériale

I- La logique entrepreneuriale
A) Définition de la logique entrepreneuriale

Logique entrepreneuriale : volonté d’une ou plusieurs personnes de créer ou


de reprendre une entreprise.
C’est un processus complexe de détection et d’exploitation d’opportunité.

L’entrepreneuriat renvoie à la fois à un état d’esprit et à une dynamique d’action.


L’esprit entrepreneurial a pour qualité : la prise de risques, la prise d’initiative, la
conviction…

B) L’entrepreneur selon Joseph Schumpeter

Pour Schumpeter, l’entrepreneur est un agent économique dont la fonction est


d’exercer de nouvelles méthodes de production correspondant à de nouveaux
objets de consommation, des nouveaux consommateurs, de nouveaux marchés.

Pour Schumpeter l’entrepreneur est un visionnaire qui innove en fonction de


l’évolution du marché.

C) Enjeux de la logique entrepreneuriale


Lorsqu’un entrepreneur se lance il doit être conscient de la prise de risques qu’il
prend, en effet de nombreux projets sont voués à l’échec.
Pour réussir, l’entrepreneur doit être persévérant, ne pas abandonner devant la
première difficulté.

Les moteurs du processus entrepreneurial :


L’investissement et l’engagement de ressources financières, matérielles,
temps…
L’innovation avec un nouveau produit ou service à proposer aux
consommateurs.
19
II- La logique managériale
A) Définition

La logique managériale : a pour objectif d’assurer la pérennité de l’entreprise à


travers une gestion optimale des ressources, des compétences et des
contraintes.
La logique managériale s’applique principalement au grands groupes (ou
entreprises) cotées.
La logique managériale s’inscrit dans une logique rationnelle.

Différence entre entrepreneur et manager :


L’entrepreneur investit son propre argent, alors que le manager agit dans le
cadre de l’entreprise et doit maximiser les ressources qui lui sont mises à
disposition.

B) Les enjeux de la logique managériale

Dans la logique managériale, le manager doit diriger l’entreprise en prenant les


bonnes décisions pour assurer son bon fonctionnement.

4 missions du manager :
Fixer les objectifs : déterminer les résultats à atteindre dans les délais fixés.
Organiser : définir les moyens nécessaires pour réaliser les objectifs.
Diriger : encourager, mobiliser, motiver les salariés.
Contrôler : analyser et évaluer les résultats, les comparer aux objectifs fixés
et si nécessaire mettre des mesures correctrices.

III- Complémentarité de la logique entrepreneuriale


et managériale

L’entreprise à l’obligation de maintenir sa logique entrepreneuriale pour anticiper


et saisir les opportunités du marché. En effet, l’entreprise doit sans cesse innover
pour s’adapter aux nouveaux besoins des consommateurs et à l’évolution du
marché.
La logique managériale va quant à elle assurer la pérennité de l’entreprise en
minimisant le risque et en ayant une bonne gestion des ressources.

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Ainsi les deux logiques sont complémentaires car le manager va essayer de
rendre économiquement viable les innovations de l’entrepreneur.

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21
E 4 - P1
CONTRÔLE ET TRAITEMENT
COMPTABLE DES OPÉRATIONS
COMMERCIALES
Chapitre : Définition et rôle de la
comptabilité

I- La comptabilité comme éléments du système


d’information
A) Définition de la comptabilité
1) La comptabilité générale (financière)

Toute organisation est tenue de produire des documents financiers dont la


complexité varie avec le type de société.

La comptabilité financière intègre les domaines suivant


La comptabilité générale :
Saisie, contrôle et enregistrement des informations
Établissement des documents de synthèses

La comptabilité auxiliaire : enregistrement, suivit et contrôle des


opérations en lien avec :
Les clients
Les fournisseurs

La comptabilité de la paye :
Établissement des bulletins de paie
Saisie, contrôle et enregistrement des opérations de paie

Fiscalité :
Établissement et enregistrement des déclarations fiscales
Relation avec les services fiscaux

2) La comptabilité de gestion (analytique)


Comptabilité analytique :
Analyse des charges d'exploitation
Calcul des coûts par secteur d'activité, par produits
Analyse du processus de production
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Gestion financière :
Détermination et analyse des besoins de l'entreprise en matière de
financement.
contrôle de l'affectation et de l'utilisation des fonds.

Gestion budgétaire :
Organisation des prévisions en matière de coûts et de recettes
Chiffrage de l’ensemble des prévisions.

B) Définition de la comptabilité

Comme les informations comptables sont informatisées, le recours au PGI va


permettre de faciliter la gestion de l’information.
Les étapes sont les suivantes :
Collecte (saisie)
Stockage
Exploitation, consultation et mise à jour
Envoi au client

II- Les documents de synthèses


A) Le bilan

C’est une photo de ce que procède et doit une entreprise à un instant T


qui est la clôture de l’exercice.

C’est une image d’une entreprise à une date donnée présentée sous la forme
d’un tableau qui dresse de manière normalisée, la liste des biens qu’elle possède
et les dettes dont elle est redevable.
La différence entre le total des biens possédés et les dettes représentent le
patrimoine de l’entreprise.

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B) Le compte de résultat

Compte de résultat : récapitule les charges et les produits de l’exercice sans


qu’il soit tenu compte de leur date de paiement ou d’encaissement.

Le compte de résultat permet de dégager un résultat qui sera soit :


Un bénéfice : produits > charges
Une perte : produits < charges

Une fois le résultat calculé, il est reporté au passif du bilan, les comptes sont
remis à zéro pour le prochain exercice comptable.

III- Rôle du PGI (progiciels de gestion intégrés)

Le PGI est un outil informatique permettant de piloter une entreprise. Il s’appuie


sur une base de donnée commune à tous les services de l’entreprise et permet
de gérer son processus.

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25
E 4 - P2
CONTRÔLE ET PRODUCTION
DE L'INFORMATION
FINANCIÈRE
Chapitre : Principes et réglementations
comptables

I- Principes comptables
En France : il n’y a pas de cadre conceptuel mais un cadre constitué de principes
comptables :
Principe de non-compensation : aucune compensation ne peut être
opérée entre l’actif et le passif ;
Principe de continuité d’exploitation : tenue de la comptabilité dans une
perspective de poursuite de l’activité sur plusieurs exercices
Principe de prudence : enregistrement à la clôture de l’exercice de toutes
les pertes probables ou certaines qui concernent l’exercice ;
Principe de permanence des méthodes : on n’a pas échanger les règles et
méthodes comptables sauf en cas de changement exceptionnel ;
Principe des coûts historiques : une valeur brute inscrite au bilan ne peut
pas être échangée.

II- Les principales sources de réglementation


comptable
A) Les sources internationales
On distingue :
Au niveau international : normes IFRS : Normes comptables
internationales publiées par l’IASB (International Accounting Standards
Board).
Au niveau communautaire : les directives : qui font l’objet d’un
transposition en droit national des règlements européens proposés par la
Commission Européenne

B) Les sources nationales


L’autorité des normes comptables (ANC) : est investie de plusieurs types de
missions :
Elle établit des prescriptions comptables générales ou sectorielles à respecter
par toutes les entités tenues de présenter les documents comptables

27
Donne son avis sur les dispositions comptables et réglementaires contenant
des mesures d’ordre comptable.
Coordonne et synthétise des travaux théoriques et méthodologique de
nature comptables.

La doctrine en France :
L’ordre des experts comptables (OEC) : publie des avis et recommandation
relatifs à l’application des principes comptables, aux missions des experts-
comptables et au comportement professionnels de ses membres.
La compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) : donne son
avis au garde des Sceaux sur le problème de contrôle des comptes et soumet
des propositions.

La jurisprudence.

Les dispositions de la DGFIP (direction générale des finances publiques).

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28
E 4 - P3
GESTION DES OBLIGATIONS
FISCALES
Chapitre : Principes et champ
d'application

Section 1 : Principes et mécanismes

I- Principes
TVA = impôt indirect sur la consommation collectée par l’intermédiaire des
entreprises.
TVA à payer = TVA collectée – TVA déductible

La taxe totale est :


Assise sur la consommation et calculée sur le prix de vente total du produit
ou service ;
Supportée par le consommateur final ;
Perçue progressivement.

II- Règles générales d'application


La déclaration de TVA récapitule :
TVA collectée pendant la période : l’entreprise doit calculer et facturer la
TVA à ses clients. Elle est censée collecter la TVA correspondante pour le
compte du fisc.
TVA déductible : en contrepartie elle dispose du droit de déduire la TVA qui
lui a été facturée par ses fournisseurs.
TVA à payer : l’entreprise ne verse à l’État que la différence.

Section 2 : Le champ d'application de la TVA

I- Les opérations imposables


A) Les opérations imposées en raison de leur nature

Opérations soumises à la TVA :


Livraison de biens meubles corporels et prestations de services :
Livraison de biens : est considéré comme une livraison de biens le transfert
de pouvoir de disposer d’un bien meuble corporel comme un propriétaire.

30
Prestations de services : autre que les livraisons de biens meubles corporels,
on y trouve

·Activité économique à titre onéreux.

B) Les opérations imposées en raison d’une


disposition législative
Cessions d’immobilisations par les professionnels dont la TVA a pu être
déduite ors de l’achat.
Les livraisons à soi-même (LASM)
Les acquisitions intracommunautaires
Les importations

II- Les opérations exonérées de TVA


A) Principes

Diverses opérations qui part nature entre dans le champ d’application de la TVA
en sont exonérés par le loi, les personnes qui les réalisent sont des assujettis
mais ne sont pas redevables de la TVA sur ces opérations.

B) Les exonérations liées au commerce extérieur


Exportation vers des pays hors UE
Livraison intracommunautaire

C) Les exonérations liées à la nature de certaines


activités
Activités médicales et paramédicales
Activités d’enseignement
Services de caractère social, éducatif, culturel, sportif
Opérations de bourses ou d’assurance
Intérêts, agios, escomptes, cessions de créances, prêts
Commission sur tenue de comptes, sur effets, affacturage
Location à usage d’habitation
Cessions d’immobilisation par les professionnels dont la TVA n’a pu être
déduite lors de l’achat

31
III- Les opérations imposables sur options
A) Les intérêts de l’option

L’option sur des opérations normalement exonérée conduit l’assujetti à collecter


la TVA s’ils sont eux mêmes assujettis cela lui permettra :

De déduire de la TVA sur les achats correspondant à ses opérations.


De constituer dans certains cas un crédit de départ.

B) Principales activités et opérations pouvant être


soumises sur option

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32
E 4 - P4
GESTION DES RESSOURCES
SOCIALES
Chapitre : Les sources du droit et la
conduite de la veille sociale

Section 1 : Les sources du droit social

I- La diversité des sources


Les sources légales :
Les sources internationales
Les sources européennes : communautaire et non communautaire
Les sources nationales : la constitution, le code du travail
La jurisprudence : c’est une source particulièrement importante du droit du
travail et c’est elle qui a créé les conditions de validité des clauses
particulières du contrat de travail..
La doctrine : c’est l’opinion des juristes sur un point précis, le droit, elle
participe à
la constitution du droit du travail et c’est elle aussi qui est à l’origine de la
définition du contrat de travail.
Les sources conventionnelles
Les usages d’entreprises
Le contrat de travail

II- La hiérarchie entre les sources


La constitution ;
Les traités internationaux : ne peuvent être ratifiés que s’ils sont conformes à
la constitution, lorsque le traité n’est pas conforme à la constitution, il
convient de modifier le ou les articles de la constitution.
Elle peut être modifiée par référendum ou par décision du congrès réuni à
Versailles, le vote doit se faire à la majorité des 2/3 des membres du congrès.
Lois ;
Règlements ;
Conventions collectives et accords collectifs ;
Usages ;
Engagements unilatéraux de l’employeur ;
Règlement intérieur ;
Contrat de travail.

34
La législation du travail a défini un minimum auquel les parties ne peuvent pas
déroger, car elle a un caractère impératif.
On un caractère impératif, les règles d’ordres publiques.

La législation du travail fait une différence entre 2 catégories d’ordre public :


L’ordre public absolue : cela signifie qu’aucune dérogation n’est possible
même si elle est dans un sens plus favorable au salarié ;
L’ordre public social : la dérogation est possible dès lors qu’elle est
favorable au salarié. Il est possible de déroger dans un sens défavorable au
salarié.
Le droit du travail est un droit protecteur fondé sur le principe de faveur selon
lequel une norme de rend inférieur doit être plus favorable que la norme
supérieure.

Section 2 : La conduite de la veille sociale

I- La veille sociale

Les évolutions du droit social obligent les professionnels à actualiser en


permanence leurs connaissances. La veille doit aboutir à la rédaction d’une
synthèse.

La fiabilité des sources : la grande quantité d’information disponible oblige le


professionnel à s’assurer de la fiabilité de l’information.

II- L’organisation

Afin d’éviter les erreurs ou la mise en cause de l’entreprise, les procédures


doivent être conformes aux exigences légales.
L’entreprise doit faire attention aux nombreuses obligations sociales qui peuvent
être mensuelles ou annuelles.

35
E 5 - P5
ANALYSE ET PRÉVISION
DE L'ACTIVITÉ
Chapitre : Comptabilité de gestion

I- Définitions

Charge : dépense ou autre élément qui vient diminuer l’actif n’ayant pas pour
contrepartie une augmentation de patrimoine.

Coût : tout regroupement de charge qu'il est pertinent d'opérer pour informer
une prise de décision dans l'entreprise ou pour assurer le contrôle d'une partie
ou de l'ensemble de l'organisation. Il peut être calculé après l’engagement des
charges (coût constaté ou réel) ou avant (coût préétabli ou standard).

Objet de coût : tout élément pour lequel une mesure séparée du coût est jugée
utile, par exemple, un produit, un service, un département... C'est en fonction de
l'objet, qu'on va opérer un « regroupement » de charge.

Gestion des coûts : actions menées par les gestionnaires afin de réduire ou de
maîtriser les coûts.

II - Les catégories de charges


A) Charges directes et charges indirectes

Les charges directes : charge dont il est facilement observable qu'elle a été
encourue pour un objet de coût spécifique et qu'elle peut donc lui être
affectée DIRECTEMENT, c'est-à-dire sans aucune ambiguïté.
Les charges indirectes : charge qui n'est pas associée spécifiquement et
uniquement à un objet de coût.

Le caractère direct ou indirect d'une charge comptable dépend de l'objet de coût


considéré. Autrement dit, une charge peut être directe par rapport à un certain
objet de coût et indirecte par rapport à un autre.

37
B) Charges fixes et charges variables
Charges fixes : une charge est dite fixe lorsque, au total, pour une période
de temps donnée et un niveau d'activité maximal déterminé, elle reste
constante. Au sens strict, un coût fixe est un coût lié à l'acquisition d'un
potentiel de production, à la constitution de la structure dans laquelle
l'activité de l'entreprise prend place. La charge existe indépendamment de
l'utilisation du potentiel créé. Les charges fixes restent donc constantes quel
que soit le volume d'activité de l'entreprise (loyer, amortissement, services
administratifs).

Charges variables : elles sont fonction de l'activité de l'entreprise (matières


premières, énergie, ....). Ainsi une charge est dite variable lorsqu'une variation
proportionnelle peut être observée entre la charge totale et le niveau
d'activité, mesuré par le volume de production.

III- De la comptabilité financière à la comptabilité de


gestion
A partir des charges comptables, 2 retraitements :

Certaines charges de la comptabilité financière ne sont pas reprises en


comptabilité de gestion. On parle de charges non incorporées (exemple :
charges exceptionnelles, amortissement des frais d'établissement, etc ...)
Inversement, certaines charges fictives non enregistrées en comptabilité
financière peuvent être incluses dans le calcul des coûts. On parle de charges
supplétives (exemple : rémunération des capitaux propres, rémunération du
travail de l'exploitant individuel)..

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38
E 5 - P6
ANALYSE DE LA
SITUATION FINANCIÈRE
Chapitre : Analyse de l'activité et des
résultats de l'entreprise

Section 1 : Soldes intermédiaires de gestion

Le tableau de solde intermédiaire de gestion permet :


·De mettre en évidence les étapes de la formation du résultat ;
De dégager des indicateurs de gestion c’est-à-dire des valeurs
caractéristiques du comportement de l’entreprise.

Valeur ajoutée (VA) : richesse crée par e aux biens et services en provenance
des tiers.

EBE : trésorerie potentielle générée par l'exploitation


Trésorerie potentielle : tous les produits encaissables n'ont pas encore été
encaissés à la clôture de l'ex et toute les charges décaissables n'ont pas encore
été décaissées.

EBE : surplus de trésorerie potentielle générée par l'exploitation qui va permettre


De rémunérer les capitaux empruntés (charges financières)
De rémunérer les capitaux propres (dividendes)
De rembourses les capitaux empruntés
De maintenir et développer l'outil de production

Section 2 : Les retraitements

Le personnel intérimaire : c’est un contrat de prestation de services, on peut


le classer en charge.
La participation des salariés : reclassée en charge de personnel.
Les redevances de crédit-bail : c’est un contrat de location, retraitement du
loyer de crédit-bail.
La redevance de crédit-bail est divisée entre les dotations aux
amortissements et les charges financières.

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Les ratios de l’activité :
Taux de marge brute d’exploitation = EBE / CA
Taux de profitabilité financière = RCAI / CA
Taux de marge nette (ou taux de profitabilité) = RNC / CA

Section 3 : La capacité d’autofinancement (CAF)

I- Définition

CAF : c’est le surplus monétaire dégagé par l’activité de l’entreprise ; c’est la


trésorerie potentielle générée par l’ensemble des opérations de gestion sauf les
cessions d’immobilisations.
CAF = produits décaissables (hors PCEA) – charges décaissables
CAF – dividende = autofinancement

II- Calcul de la CAF

A partir de l’EBE :

CAF =
EBE
+ autres produits d’exploitation
-autres charges d’exploitation
+/-quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
+ produits financiers (hors produits calculés)
-charges financières (hors charges calculées)
+ produits exceptionnels (hors produits calculés et PCEA)
-charges exceptionnelles (hors charges calculées et VNCEAC)
+ transferts de charges d’exploitation
-participation des salariés aux résultats de l’entreprise
-impôts sur les bénéfices

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A partie du compte de résultat

CAF =
Résultat net
+ charges calculées d’exploitation
+ charges calculées financières
+ charges calculées d’exploitation
-produits calculés d’exploitation
-produits calculés financiers
-produits calculés exceptionnels
+ valeur nette comptable des éléments d’actif cédés
-produits des cessions d’éléments d’actif immobilisé
-quotes-parts des subventions virées au compte de résultat

III- Signification et rôle de la CAF et de


l’autofinancement

Autofinancement = CAF – dividendes


L’autofinancement joue un rôle essentiel dans le financement des entreprises
et notamment dans le financement de la croissance.
C’est une source interne, disponible pour financer les investissements de
renouvellement et le financement de la croissance.

Il permet d’augmenter les capitaux propres et d’acquérir une autonomie


financière.

Limites de l’autofinancement :
Insuffisant pour couvrir l’ensemble des besoins en investissements, si
l’entreprise ne fait pas appel à des ressources externes, elle risquerait de
retarder sa croissance et de remettre en cause son efficacité et sa
compétitivité.
C’est une ressource interne mais elle ne doit pas être considérée comme
gratuite car les sommes mises à disposition auraient pu être placées ailleurs.
L’autofinancement a un coût en capital car il risque de décourager l’épargne
des actionnaires par la baisse des dividendes distribués.

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IV- Ratios de la CAF

Taux de CAF = CAF / chiffres d’affaire


Capacité de remboursement = (dettes financières + CBC) / CAF

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E 5 - P7
FIABILITÉ DE L'INFORMATION ET
SYSTÈME D'INFORMATION
COMPTABLE
Chapitre : L'information et système
d'information (SI)

I- Les fonctions du SI

L’acquisition de l’information :
Est réalisé par collecte et par saisie.
Cette opération peut être manuelle automatisée.

La mémorisation de la formation :
Correspond à l’enregistrement de cette dernière sous la forme de fichiers et
de base de données.
·Une fois saisi la formation doit être stockée de manière durable et stable.

Le traitement de l'information :
Correspond à la transformation du contenu ou de la forme de la formation
par programme informatique ou intervention manuelle.
Informations traitées envie de répondre aux objectifs de l’organisation.

La diffusion de l’information : une fois traiter l’information doit être diffusé aux
différents acteurs et aux différentes fonctions de l’organisation.

II- Le rôle du SI
Le SI contribue au pilotage de l’organisation des activités à l’intérieur enfin la
formation pour le management : aide à la prise de décision.
Rôle du SI :
Collecter
Traiter
Mémoriser
Restituer l’information

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III- Le SI et ses composants
Tout SI est un support de système d’information.
Il y a des moyens humains, matériels : ordinateur, photocopieur.

Logiciels : ensemble de programmes d’applications et de services nécessaires


au fonctionnement du SI.
Procédures : articulation entre les traitements manuels et automatisés.

IV- Les principaux services de sécurité


Les services de sécurité sont des concepts abstraits qui sont à la base de la
sécurité.
Confidentialité : assurer que les données et les systèmes ne sont utilisables
que par les personnes autorisées.
Disponibilité : assurer que les données et les systèmes fonctionnent dans le
temps et l’espace prévus par les gestionnaires.
Intégrité : assurer que les données et les systèmes ne peuvent subir
d’altération d’aucune sorte.

IV- Les principaux services de sécurité


Pour une entreprise ne disposant pas de compétences ni de connaissances en
matière de sécurité informatique, le recours à l’infogérance est une solution à
envisager.

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