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médicales qui souhaite tester vos capacités d’analyse et de synthèses en vous présentant l’une
des missions sur lesquelles elle est intervenue dans le passé. Vous êtes plus particulièrement
chargé de répondre aux questions suivantes.
Sur quel type d’organisation repose le centre depuis 1977 ? représentez l’organigramme
correspondant et quelles en sont les conséquences aujourd’hui ?
L'organisation est un collectif humain construit autour d'un projet social. Les
organisations diffèrent par leur objet social (leur activité), leur finalité (recherche ou
non de profits), leur gouvernement (pour les prises de décisions), leurs propriétaires
(elles sont privées ou publiques).
Une structure organisationnelle est la manière dont une entreprise est organisée pour produire
avec efficacité, autrement dit, la structure d’une organisation dans une entreprise représente
les relations de travail hiérarchiques et fonctionnelles entre les divers collaborateurs et
diverses entités.
L’entreprise fonctionne selon son organisation. L’organisation d’entreprise peut regrouper
deux éléments. Le premier est l’organisation des ressources pour atteindre des objectifs fixés.
Le second concerne les conséquences des actions liées à l’organisation menée. Une entreprise
« bien organisée » est jugée sur la qualité, et donc le résultat, d’actions qui ont été faites. C’est
une organisation divisionnelle par la répartition des tâches,
Le centre est divisé en 4 parties dont les membres sont de cet ordre, 3 médecins, 19 aides-
soignants, 8 infirmières, cette organisation est basée sur un système fonctionnel, par la
répartition des tâches et les responsabilités au sein du centre, cette structure est caractérisée
par un plan hiérarchique pyramidale, la centralisation des décisions est forte au sommet
stratégique du centre du fait que les médecins se trouvent dans une partie à eux seuls, isolés
loin des autres membres, ils sont les tops managers, les aides-soignants sont eux les
fonctionnels et les infirmiers sont quant à eux les exécuteurs, tout ça dégénère un climat de
différences entre les membres, elle divise le personnel, et provoque une mauvaise circulation
d'informations et un manque de communication ce type d’organisation a pour conséquences,
Peut ralentir l’innovation ou les transformations importantes à cause de la lourdeur
administrative
Peut inciter les employés à agir dans l’intérêt de leur service plutôt que dans celui de
l’entreprise dans son ensemble, une bureaucratie et une perte de motivation et un
problème sur la culture d’entreprise ;
Peut donner aux employés subalternes le sentiment d’être moins impliqués et de ne
pas pouvoir exprimer leurs idées pour l’entreprise, les infirmiers se sentent excentrés
par rapport aux locaux, et ne pas prendre en compte les besoins changeants de
l’entreprise
Une forte centralisation des décisions qui peut rendre les entreprises moins réactives
aux changements de l’environnement,
Avantages
Permet de mieux définir les différents échelons hiérarchiques et les responsabilités
Indique à qui chaque employé relève ou à qui s’adresser pour des projets particuliers
Motive les employés en clarifiant leur parcours professionnel et en leur présentant des
perspectives de promotion
Attribue une spécialité à chaque employé
Développe un sentiment d’appartenance entre les employés d’un même service
Inconvénients
Peut ralentir l’innovation ou les transformations importantes à cause de la lourdeur
administrative
Peut inciter les employés à agir dans l’intérêt de leur service plutôt que dans celui de
l’entreprise dans son ensemble
Peut donner aux employés subalternes le sentiment d’être moins impliqués et de ne
pas pouvoir exprimer leurs idées pour l’entreprise
La structure fonctionnelle :
Dans la structure fonctionnelle, les moyens et les compétences sont répartis par fonction. Pour
mieux comprendre, nous pouvons citer par exemple la fonction ou spécialiste communication,
la fonction/spécialiste finance, la fonction/spécialiste marketing ou encore la
fonction/spécialiste comptabilité.
Quel type d’organisation vise la direction avec les changements prévus ? représentez
l’organigramme correspondant. Quels en seraient les bénéfices ?
La direction vise une organisation plus horizontale plus que verticale, que matricielle est donc
un type de structure dont la division du travail, le management, et la direction générale
s’inspirent des deux premiers modèles en tant que structures modernes. Une structure
matricielle prend en considération les composantes par projet et les composantes
fonctionnelles. Il y a une indépendance entre les différents groupes, mais ils collaborent. De
ce fait, ils deviennent interdépendants. Avec l’agrandissement des locaux qui permettront de
créer 2 autres postes dont un dans chaque secteur, ainsi garantir une cohésion des soignants, et
une fusion des intervenants et une équipe soignante
Organigramme : les infirmiers et les masseuses kinésithérapeute seront au même niveau du
centre dans les mêmes locaux, mais avec des taches différentes,
Avec cette nouvelle organisation il y aura comme bénéfices :
Une nouvelle planification des présences, des congés et de tour garde, il y aura plus de
flexibilités au niveaux des intervenants, il y aura une nouvelle coordination, l’information
pourra circuler librement entre les membres, ainsi le nouveau type d’organisation a permis
l’extension et le réaménagement des locaux devrait amener une meilleure organisation des
soins sans entrainer de charge supplémentaire par rapport à une organisation classique, plus
de séparation par métier puisque chacune des deux équipes sera composé de tous les corps de
métiers présents au centre ;
Quels sont les différents événements qui ont fait évoluer cette organisation ? Quels seraient
les risques si l’organisation n’évoluait pas ? quels sont les risques liés à la réorganisation ?
Quelle est selon vous la posture à adopter dans le cadre de la conduite du changement ?
Justifiez votre réponse. Quels en sont les moyens de mise en œuvre ? (Réponse attendue de 15
lignes min) La conduite du changement consiste à accompagner au mieux les processus
stratégiques au sein de l'entreprise. Ces changements peuvent être organisationnels,
stratégiques ou encore des évolutions des méthodes de travail. La conduite du changement ne
peut se faire sans changements significatifs dans le mode de gestion de l’entreprise. Et ce,
peu importe la taille ou le domaine d’activité de ce dernier. Un manager doit adopter un style
managérial communicant et participatif pour faire preuve de pédagogie en expliquant
clairement à l’équipe les raisons du changement ainsi que les bénéfices et objectifs
attendus pour réussir le changement. Par conséquent, la manager doit maîtriser les
compétences de base en gestion et en communication, "savoir communiquer" et "savoir
écouter". Le manager accompagne plus qu’il n’ordonne, et il écoute avant d’être entendu.
L’écoute active des peurs, des désaccords, des incompréhensions et des doutes de chacun est
donc essentielle à ce changement. Le manager met en place des temps dédiés à la
communication d’informations collectifs mais aussi individuels. Il faut adopter une posture
managériale solidaire et montrer aux salariés qu'ils peuvent compter sur le soutien de la
direction. En plus de les accompagner, il est également important de les mettre à l'aise et de
fournir un soutien opérationnel en aidant les employés dans leur travail quotidien. Un soutien
émotionnel en les motivant et en les encourageant en cas de doute, et en clarifiant la
situation et répondant aux questions des employés avec empathie et honnêteté. Cela peut
aussi être l'occasion de vérifier si les objectifs fixés ont été compris. Pour conduire le
changement il est important au manager d’adopter son style de management en adaptation de
ses collaborateurs : pour comprendre les attitudes collaborateurs impliquées : Les coopérants
qui sont convaincus du projet et partants pour le changement proposé, les oscillants qui ont
envie de changement, ils voient bien que les choses doivent bouger, mais pas dans le
sens proposé. Ils ont une autre vision de l’avenir que celle qu’on leur demande de mettre en
œuvre, les indifférents qui n’ont pas d’envie de changement, mais ils vont accepter de le faire
par discipline, par manque d’enjeu, parce qu’ils ne sentent pas vraiment concernés. Les
opposés qui sont contre le changement mais n’ont aucun projet alternatif à proposer. Ils vont
donc choisir le sabotage ou la résistance, ces derniers auront besoin de plus d’explications et
d’accompagnement pour adhérer aux changements. Avant tout, le manager doit reconnaître et
comprendre la résistance et le recours adapté. Il peut être utile de cartographier les attentes et
les compétences des équipes concernées par le changement. Avoir une vision à moyen-long
terme du progrès et de la production, mettre en œuvre des projets et les organiser
efficacement. Dans la même perspective, il s’agit de communiquer une vision du changement
qui doit éviter les conséquences d'un défaut d'annonce. Dans un effort de rationaliser
Les choses et de légitimer ses orientations, le manager met en place des indicateurs permettant
de mesurer la performance du projet mais également les perceptions de son équipe.
Cours le 06/03/2023
Le changement dans les organisations, 3 types de changement dans les organisations,
Structurer : 4 modalités
Outiller : technologies de l’information
Constituer, contours financiers
Changement de niveau 1 et 2, permet de s’attaquer aux causes de problèmes
Changement radical et changement incrémental,
Change management en 7 piliers,
Sponsors, champions, com, training, résistance au management, menace et récompense,
L’action, la répétition, la transparence,
Notes cours Mag ;
Définition :
QU’EST-CE QU’UNE ORGANISATION ?
Une organisation est :
Un ensemble d'individus,
Regroupés au sein d'une structure régulée,
Ayant un système de communication pour faciliter la circulation de
l'information,
Dans le but de répondre à des besoins et d'atteindre des objectifs
déterminés.
Les organisations font parties de notre quotidien et sont présentes tout au long de notre
existence. En effet, nous naissons à l’hôpital.
Pendant de nombreuses années, les tâches du manager consistaient à organiser le travail
des équipes afin d’atteindre un résultat collectif.
Le management est à présent considéré comme une activité humaine qui a été largement
marqué par 5 mutations :
La mondialisation :
La financiarisation, la révolution digitale, la transformation du travail ainsi que l’essor
de nouvelles aspirations venant des individus de l’organisation.
Types d’organisations en fonction de leurs structures
Suivant la recherche opérationnelle, la plupart des organisations humaines
se classent en plusieurs types selon leurs structures de fonctionnement
(souvent traduites par un organigramme).
Pyramides ou hiérarchies
Une hiérarchie est une structure verticale avec un meneur ou chef et des
échelons intermédiaires jusqu'aux personnes de la base. C'est la
bureaucratie classique. Habituellement on monte par l'ancienneté, ou en
obtenant de l'autorité sur plus de gens.
Les pyramides sont une façon efficace d'obtenir des résultats
reproductibles car elles ont la distance la plus courte depuis le décideur
jusqu'à l'exécutant. Mais elles souffrent de défauts de communication et de
supervision car l'organisation a la valeur de son lien le plus faible. Elles
manquent de créativité par défaut de communication : le « pourquoi » est
souvent perdu de vue, quand il existe.
La solution classique pour régler le problème de la communication est
de créer un magazine qui passe en revue la totalité de l'entreprise, avec une
certaine fréquence. Un bon plan est de faire envoyer un courriel par chaque
membre chaque semaine, indiquant ce qu'il a fait, ses projets, et problèmes.
Chaque chef fait un résumé et l'envoie. Et ainsi de suite vers le sommet.
Les hiérarchies furent satirisées dans le Principe de Peter en 1969 qui
introduit le terme hiérarchiologie et la notion que, « dans une hiérarchie,
chaque employé tend à atteindre son niveau d'incompétence ». Le type le
plus rigide est celui du principe du « führer ».
Organisations matricielles
On trouve :
- des entreprises privées (artisanales, industrielles et de service),
- des organisations publiques (centrales, locales et de sécurité sociale),
- des organisations à but non lucratif (les associations et les syndicats).
L'essentiel
L'environnement des organisations est composé d'un environnement de proximité appelé
micro-environnement constitué des clients, usagers, adhérents de l'organisation, des
fournisseurs, concurrents, groupes de pression, pouvoirs publics, banques...
L'environnement est un facteur de contraintes car l'organisation doit s'y adapter sous risque
de disparaître. Mais il représente aussi une source d'opportunités qui permet à l'organisation,
si elle sait réagir positivement, de prospérer.
Afin de retirer tout le bénéfice de l'environnement, l'organisation doit s'y adapter et cela passe
parfois par un choix des ressources dicté par l'environnement.
L'essentiel
Les organisations proposent des produits dans le but de satisfaire les besoins de leurs clients,
usagers ou adhérents.
Ces produits sont proposés à une population qui représente la demande du marché. Cette
demande est composée des consommateurs de l'organisation, des consommateurs potentiels
de l'organisation à savoir les consommateurs des organisations concurrentes, et des non-
consommateurs (relatifs et absolus).
Pour mieux cibler la population à qui l'organisation va proposer ses produits, celle-ci va
segmenter de façon à rendre l'offre et la demande du produit la plus adéquate possible.
Elle doit également assurer un rôle au sur le plan technique, c'est-à-dire assurer
la finalisation de l'activité à travers la fixation d'objectifs et le contrôle de l'activité
La stratégie est « l'art de combiner des opérations pour atteindre un objectif ». Il s'agit
donc de l'ensemble des actions, des choix, des décisions et des moyens mis en œuvre pour
atteindre les objectifs à long terme que l'organisation s'est fixée.
On distingue la stratégie interne qui concerne les rapports humains de l'organisation de
la stratégie externe ayant pour objet les rapports de l'organisation avec son environnement.
La stratégie globale intègre la stratégie interne et la stratégie externe.
L'intérêt et l'effet de la stratégie
La stratégie a comme intérêt de permettre à l'organisation de gagner en efficacité du fait de la
mise en place d'une coordination optimale des actions du personnel. Ainsi, les actions menées
sont cohérentes et donc efficaces.
La stratégie mise en place va avoir des effets sur l'ensemble de l'organisation, son avenir,
son devenir et va déterminer les interactions de l'organisation avec son environnement,
orienter leurs relations.
L'essentiel
La stratégie est l'ensemble des actions, des choix, des décisions et des moyens mis en
œuvre pour atteindre les objectifs à long terme, c'est-à-dire la mission que l'organisation
s'est fixée.
• Puis l'organisation va déterminer ses objectifs généraux dont la réalisation est subordonnée
à la définition d'objectifs opérationnels.
• Enfin, les dirigeants vont prendre les décisions stratégiques qui s'imposent pour mettre en
œuvre ses objectifs définis. Si les résultats sont trop éloignés des objectifs, les décisions
pourront être adaptées.
Cette analyse doit permettre à l'organisation de savoir s'il lui est possible d'investir dans de
nouvelles activités ou d'adapter l'activité existante.
c. Les ressources commerciales et mercatiques
À travers ce diagnostic, l'organisation cherche à étudier les attentes du marché potentiel,
son positionnement sur le marché, la segmentation du marché, l'adéquation de sa gamme avec
le marché, l'équilibre de son portefeuille de produits, la cohérence de son plan de marchéage
(prix, produit, distribution, communication).
Cela permet à l'organisation de savoir si elle est ou peut être suffisamment compétitive par
rapport aux concurrents.
e. Les ressources immatérielles
L'analyse de ces ressources consiste à évaluer la valeur de l'organisation en termes
intangibles.
Il s'agit alors d'étudier divers critères immatériels variés comme l'image de marque de
l'organisation, sa capacité à investir dans la recherche et le développement ou bien encore
sa capacité à déposer ou à acheter des brevets.
1. L’étude de la concurrence
Une organisation est confrontée à une concurrence plus ou moins importante en fonction de
son domaine d’activité. Cependant, c’est une variable qu’elle doit étudier très précisément
pour adapter sa stratégie et accroître sa compétitivité.
2. L’environnement de l’organisation
L’organisation doit connaître l’environnement qui l’entoure pour l’intégrer dans sa
stratégie, l’adapter en conséquence et connaître les opportunités et les menaces qui en
découlent, soit pour les écarter soit pour s’en servir.
Elle doit pour cela analyser la concurrence existante (directe et indirecte) ainsi que le
macro et le micro environnement.
Elle cherche par là à déceler les opportunités qui se présentent et les saisir, ou déceler les
menaces éventuelles pour les écarter et/ou les transformer en opportunités afin de bénéficier
d’un avantage concurrentiel, source de potentiels gains financiers pour l’organisation.
La spécialisation implique pour l'organisation d'avoir une seule activité et d'y développer
l'ensemble de ses compétences. Si la gestion de l'entreprise en est simplifiée, elle n'en reste
pas moins fragile et vulnérable face à un environnent hostile.
L’organisation peut choisir de développer une stratégie plutôt qu’une autre en fonction de son
activité. Elle peut choisir une stratégie d’externalisation ou au contraire une stratégie
d’intégration, stratégies diamétralement opposées.
L’essentiel
L’organisation peut choisir de développer une stratégie plutôt qu’une autre en fonction de son
activité. Elle peut choisir :
• une stratégie d’externalisation, qui consiste pour une organisation à confier une partie ou
la totalité de son activité autre que stratégique à une autre organisation. Pour ce faire,
l’entreprise dispose de différents moyens comme la sous-traitance, la franchise ou encore la
concession.
• une stratégie d’intégration, qui vise pour une organisation à intégrer l’ensemble des
activités liées à la réalisation et la distribution de sa production dans sa propre
structure. Il existe l’intégration en amont ou la prise de contrôle de l’approvisionnement, et
l’intégration en aval ou la prise de contrôle du réseau de distribution, l’intégration verticale
étant la combinaison des deux précédentes formes d’intégration.
L’organisation scientifique du travail (OST).
Il fonde sa théorie sur ses travaux d’observation des ouvriers. Chaque mouvement est analysé
et décomposé en une succession de tâches dans le but de réduire les dépenses d’énergie et
d’accroître la vitesse d’exécution, ce qui est censé théoriquement engendrer une hausse des
gains de productivité.
L’essentiel
L’OST (Organisation Scientifique du Travail) de Taylor repose sur trois principes :
- la parcellisation des tâches ou division horizontale du travail ;
- la spécialisation des salariés ;
- la séparation des tâches de conception, d’exécution et de contrôle ou division verticale
du travail.
Ford a mis en place la théorie de Taylor sur ses chaines de montage dans ses usines
automobiles. Cette mise en pratique du taylorisme est appelée le fordisme.
• Les progrès techniques ont permis l’automatisation des tâches répétitives et par conséquent,
le modèle de Taylor devient obsolète.
• Enfin, les consommateurs évoluent et recherchent des produits plus personnalisés imposant
aux entreprises d’introduire la flexibilité dans leurs techniques de production.
L’essentiel
Les organisations doivent intégrer dans leur politique de management et leur prise de
décision, la pression d’acteurs externes qui cherchent à défendre les intérêts des personnes
qu’ils représentent.
L'essentiel
Le management stratégique permet de guider l'organisation sur le long terme pour assurer
son avenir.
Le management opérationnel décline un plan d'action à court terme les objectifs fixés par
le management stratégique.
La conception contemporaine de l'organisation atténue la séparation entre le stratégique et
l’opérationnel.
Décisions Décisions
stratégiques opérationnelles
Niveau hiérarchique où
Direction générale Personnel d'encadrement
est prise la décision
Horizon temporel Long terme (> 2 ans) Court terme (< 2 ans)
Décision unique non
Décisions fréquentes, peu
programmable car
Degré de répétitivité complexes donc
non prévisible et
programmables
complexe
C’est un mode d’animation où toutes les initiatives viennent de l’animateur. Dans ce cas, les
participants sont placés dans une situation de contraintes, ils doivent se plier aux règles. Ce
mode d’animation a tendance à limiter la créativité.
C’est un mode d’animation où l’animateur intervient pour proposer et non pour imposer. Les
participants doivent pouvoir librement choisir. Il est indiqué pour les personnes qui ont des
difficultés à prendre des initiatives.
Motiver
Crée un Climat Favorable
Eviter les Conflits
1.1 Les Objectifs
Les Impliquer dans les choix et la culture de l’entreprise pour qu’ils donnent la meilleure
image auprès des clients et qu’ils restent dans l’équipe.
Pour souder l’équipe, encourager les échanges d’informations, d’idées, afin d’améliorer les
actions et les résultats de tous.
L’ambiance est un élément fédérateur de l’équipe. Elle crée un climat conflit de travail,
favoriser les bons résultats et diminue le turn-over et l’absentéisme.
Désaccord sur les méthodes (le plus fréquent), les procédures, les moyens à mettre en
œuvre pour atteindre l’objectif.
Désaccord sur les faits : chacun des protagonistes à son interprétation des faits
Désaccord sur les objectifs
Le malentendu : des problèmes de communication (ou non) peuvent créer des
désaccords virtuels qui finissent par se transformer en vrai conflit
Désaccord sur les valeurs : c’est le plus difficile à gérer car l’opposition porte sur des
différence idéologique, religieuse, sociétales, etc.
Opposition entre personnes : elles recherchent l’affrontement pour des raisons directs
(pouvoir, sentiment de supériorité, etc.)
Le passif
Le manipulateur
Le dominateur
Le diplomate
Attitudes possibles :
Le retrait (évitement)
Le compromis
La domination (compétition)
La confrontation négociation
L’apaisement (accommodation)
Le recours hiérarchique
L’arbitrage
L’arbitrage implique les parties en leur demandant de choisir chacune un arbitre (soit deux
arbitres qui peuvent en désigner eux même un troisième). Les parties se trouvent impliquées
dans la résolution du problème et le conflit peut trouver une fin apaisée sans rebondissement.
La médiation
Par rapport à l’arbitrage, l’intervenant extérieur désigné par les deux parties est unique ce qui
nécessite une véritable volonté de négociation dès le départ.
La négociation
La négociation est la prise en charge du conflit ; c’est une solution pour concilier les points de
vue opposés.
FORMER
INFORMER ET S’INFORMER
MOTIVER
Valorisation des hommes et de leurs résultats dans les media interne et externe.
Valorisation l’entreprise et de ses résultats dans les médias internes et externes.
FEDERER
La culture d’entreprise est la somme des valeurs, des comportements, des croyances et des
codes d’une organisation, Pour insuffler ces valeurs au sein de l’entreprise, le manager de
proximité joue un rôle central. Voici quelques conseils pour développer, promouvoir et
renforcer sa culture d’entreprise par le management :
Il est donc primordial de la formaliser et de s’assurer que la direction, les managers et les
collaborateurs partagent tous une vision commune.
Le fait d’appliquer soi-même, en tant que manager, les valeurs prônées par l’entreprise est
l’une des meilleures façons de transmettre la culture de l’organisation.
Le style de management doit lui aussi être en adéquation avec les valeurs de l’organisation.
Organiser des événements est aussi une excellente façon de véhiculer la culture de l’entreprise
auprès des équipes : activités de teambuilding, rencontres informelles, dîners, manifestations
sportives, séminaires, activités en pleine nature, formations, missions à vocation sociale ou
environnementale…
Outils de gestion de conflits ;
Focus sur la méthode D.E.S.C pour une gestion des conflits efficaces
Quelle méthode pour gérer les conflits dans l’entreprise ? Quelle technique de gestion de
conflit employer ?
De manière générale, la méthode privilégiée par les managers en charge de la gestion des
conflits en entreprise est la méthode D.E.S.C. Elle se caractérise par plusieurs étapes :
1. Décrire : décrivez les faits de manière objective. Le but étant ici de faire comprendre
aux parties qu’ils sont en train de résoudre le conflit au travail et qu’ils sont écoutés.
2. Exprimer : le manager doit exprimer son propre ressenti vis-à-vis du conflit dont il est
le témoin. Là encore, l’objectif est d’assurer les deux parties que leur problème est
compris et perçu comme un vrai problème par le manager. Il rassure donc sur le fait
qu’il souhaite, lui aussi, trouver une solution.
3. Suggérer : Le manager se montre encore plus impliqué en proposant une ou plusieurs
solutions permettant de gérer le conflit professionnel. Ainsi, les collaborateurs sont
responsabilisés car ils doivent choisir, ensemble, la solution qu’ils mettront en place.
Ils seront donc moins enclins à rompre cet engagement. Encore mieux, le manager
peut profiter de cette étape pour demander si les collaborateurs en situation de conflit
ont des idées de solution : une solution venant de l’un d’eux mais acceptée par les
deux représente un pas de plus vers une nouvelle coopération et prouve la bonne
volonté des deux parties. On peut même aller plus loin en faisant signer une charte aux
deux collaborateurs à la source du conflit au travail : la notion d’engagement n’en
sera que plus forte.
4. Enfin, c’est au manager d’exprimer explicitement les conséquences positives qui
ressortiront de cet échange si les personnes présentes acceptent de résoudre le conflit.
Il met ainsi une certaine pression : si l’un des collaborateurs en situation de conflit ne
prend pas en compte l’engagement qu’il vient de prendre, il sera alors responsable de
la nouvelle situation de conflit en entreprise. Il s’agit là d’un moyen de s’assurer du
bon suivi de cet engagement.
L’existence d’une organisation est souvent reconnue officiellement grâce à une structure ;
un schéma représente la place des intervenants et leur rôle respectif. Les facteurs humains ont
une place et une influence importantes au sein même de la notion d’organisation.
La notion d’organisation
On distingue trois niveaux d’analyse au sein d’une organisation l’entité, le groupe
et l’individu.
Une entité structurée
L’entité est caractérisée par la structure plus ou moins complexe de son organisation.
Dans l’organisation, les individus sont regroupés pour former un service, en fonction
de leurs compétences et de leur niveau de connaissances. Ainsi, un service comptabilité peut
être constitué d’un chef comptable, un comptable et un secrétaire comptable.
Chaque équipe poursuit un objectif qui lui est propre : le service commercial doit générer
un certain chiffre d’affaires, le service production doit assurer un certain niveau
de fabrication…
Un objectif commun
Chaque groupe doit intégrer les valeurs de l’organisation et son objectif final.
Pour y contribuer, il dispose de méthodes, de processus qu’il peut utiliser seul ou partager
avec un ou plusieurs autre(s) groupe(s). Par exemple, l’ensemble du processus depuis
le démarchage du client jusqu’à la livraison du produit.
Les individus
Au sein d’une organisation, l’individu doit adopter les méthodes et les outils développés
par son groupe et s’y adapter. Pour atteindre ses objectifs, l’organisation met en place des
enchaînements logiques de tâches auxquels chacun doit se conformer.
Les activités individuelles
La distinction entre mission, tâche et activité
Selon sa position dans l’organigramme, les missions qui sont dévolues à l’individu
sont variables. Lors de l’embauche dans une entreprise, un document appelé « descriptif
de fonction » est élaboré afin de délimiter précisément le rôle du futur collaborateur.
Il permet de décrire :
La mission : elle correspond à la mise en place d’une stratégie, d’une politique. C’est aussi
l’ensemble des actions ciblées dont un individu, un groupe ou une entité a la charge.
La mission est appréciée à long terme.
L’activité : elle est considérée comme l’ensemble des actions et des opérations
individuelles visant à atteindre un objectif précis. Elle s’évalue à moyen terme.
Le système organisationnel est une plateforme pour gérer des problématiques très diversifiées
et souvent complémentaires telles que :
⇒ Les méthodes de travail deviennent rationnelles ce en sorte que l’atelier puisse être
considéré comme une machine dont les parties seraient des hommes » (Marx, in Gorz, 1973,
p. 28). C’est l’illusion d’une vision technique et militaire du travail.5.
L’application de ces observations scientifiques, de la rationalisation et du contrôle des tâches
abouti à une double division du travail :
La division verticale : c’est le principe de la séparation de la conception et de l’exécution.
Seuls « les bureaux » (composés d’ingénieurs instruits) disposent des compétences, de la
rationalité et du temps permettent de concevoir des méthodes de travail scientifique.
L’objectif du bureau est d’établir « la seule et la meilleure façon de travailler en un minimum
de temps » : c’est le fameux One best way.
La division horizontale : à chaque opérateur est attribué une seule et unique tâche, la plus
simple possible, afin d’automatiser et d’accélérer les gestes. C’est la parcellisation des tâches
des ouvriers.
La théorie de McGregor :
La théorie X et Y définit deux profils de travailleurs diamétralement opposés au sein d'une
organisation. La catégorie X, réfractaire au travail, supposera une autorité centralisée. La
catégorie Y, plus investie dans l'intérêt de l'entreprise, tablera sur une politique participative.
La théorie de HERTZBERG :
Les conclusions de Herzberg L’organisation du travail doit apporter une réponse aux deux
catégories de besoin. Il faut donc : Eviter le mécontentement : C’est à dire prendre en compte
l’environnement du travail et modifier la politique de rémunération. 2. Provoquer la
satisfaction et donc : - Elargir les tâches, c’est à dire rassembler pour un même poste de
travail un ensemble de tâches élémentaires. - Enrichir les tâches, c’est à dire les restructurer
pour leur donner un aspect plus qualitatif (conception et exécution + contrôle).
La théorie de LIKERT ;
La principale contribution de R.Likert c'est le fait qu'il a mis en relief la relation de causalité
qui existe entre, d'une part, la nature des interactions entre responsables et subordonnés et,
d'autre part, les styles de management en expliquant que ces dernières dépendent largement de
la manière avec laquelle le responsable traite ses subordonnés. C'est dans ce sens même qu'il
distingue quatre styles de management : Likert distingue 4 types de styles de management
1. Le style autoritaire exploiteur :
C’est un style de management qui n'accorde aucune confiance à ses subordonnées et dirige de
ce fait par le contrôle, les sanctions ou encore les menaces. Les décisions sont extrêmement
centralisées et l'esprit d'équipe est faiblement présent.
2. Le style autoritaire paternaliste :
C’est un style distingué par le fait que la motivation est fondée sur la récompense et les
sanctions, que ce sont seulement quelques décisions de faible importance qui sont prises aux
niveaux inférieurs et que l'incitation au travail en équipe est remarquablement faible.
3. Le style consultatif :
Les subordonnés sont consultés mais ne prennent pas les décisions. En effet, dans ce style de
management les décisions stratégiques sont gérées en central et les décisions opérationnelles
sont délocalisées.
4. Les style participatif :
Il est caractérisé par une confiance absolue envers les équipes de travail ce qui conduit à
prendre des décisions collectives et à favoriser l'élaboration de rapports de coopération entre
les membres de l'organisation
Les limites de l’école des relations humaines, Si l'approche "Ecole des Relations Humaines"
est présentée par la hiérarchie comme un modèle idéal, la maîtrise n'ose plus intervenir de
peur de faire chuter la productivité en dégradant ses relations avec les subordonnés. La
maîtrise a besoin de disposer d'un pouvoir réel, faute de quoi on risque fort d'avoir de bonnes
relations et une faible productivité. La solution est un échange bonnes relations contre
productivité satisfaisante. Cette transaction ne peut cependant pas être exprimée de manière
trop explicite entre l'encadrement et les exécutants, sinon on retombe dans un management de
type X (Mc Gregor) Différences essentielles entre l’école classique et celle des relations
humaines.
Le grand mérite de cette école a été de mettre en évidence le sentiment d’appartenance mais
on lui reproche : - Son inefficacité opérationnelle (la coopération ne constitue pas une
motivation suffisante). - Une méconnaissance du rôle de la technologie. - D’ignorer le poids
de l’environnement. - Une psychologie sans complexité, centrée sur l’homme social
uniquement. Comme pour l’école classique, on perçoit bien que les idées sont sous-entendues
par une conception de l’homme dans son travail : plus il est heureux (considération,
ambiance, relations, attachement à l’institution, …), plus il est productif. Le paternalisme
constitue une forme caricaturale de cette conception
La grille thématique :