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PLAN DU COURS
INTRODUCTION
OBJECTIFS DU COURS
CHAP. I DEFINITION DES CONCEPTS ET LES CONNAISSANCES PREALABLES AUTOUR DE
L’ORGANISATION ET GESTION DES ENTREPRISES
1. 1 NOTION D’ORGANISATION
1.1.1 DEFINITON
1.1.2 LES GRANDES PARTIES DE L’ORGANISATION
1. 2 NOTION DE GESTION
1. 2.1 DEFINITION
1. 2.2 FORMES DE GESTION
1. 3 NOTION D’ENTREPRISE
1.3.1 DEFINITION
1.3.2 L’ENTREPRENEUR
1.3.3 FORMES D’ENTREPRISES
1.3.4 FINALITES ET OBJECTIFS DES ENTREPRISES
CHAP.2 L’ENVIRONEMENT EXTERENE DE L’ENTREPRISE ET SES CONTRAINTES
2.1 LA CLIENTELE
2.2 LES FOURNISSEURS
2.3 LE MARKETING
2.4 LE PARTENARIAT
2.5 LA MODERNISATION
2.6 LA MONDIALISATION
CHAP.3 LES GRANDS COURANTS DE LA GESTION ET ORGANISATION DES ENTREPRISES
3.1 LES THEORIES SOCIOLOGIQUES
3.2 LES THEORIES MANAGERIALES OU LE MANAGEMENTE
3.3 LES THEORIES PSYCHOLOGIQUES
CHAP.4 LE LEADERSHIP ET LA REALISATION DES OBJECTIFS DE L’ENTREPRISE
4.1 DEFINITION DE LEQDERSHIP
4.2 TYPES DE LEADERSHIPS
CONCLUSION
1
INTRODUCTION
OBJECTIFS DU COURS
2
développer, organiser les fonctions entre elles, mieux comprendre les
comportements humains, gérer les personnes et conduire les changements.
Prémunir les futurs cadres des connaissances suffisantes sur la gestion des
entreprises
Aiguiser l’attention des futurs cadres sur les syndromes éventuels ruinant
les entreprises ou les rendant moins efficientes.
Et à la fin du cours les étudiants seront capables de :
Dégager les principes d’organisation et de gestion utilisés dans les entreprises
compétitives aujourd’hui
Se rendre compte de la bonne ou mauvaise utilisation des dits principes
dans les entreprises
Gérer avec succès les entreprises par le choix judicieux et la combinaison
des principes d’organisation et de gestion des entreprises
Adapter les différents principes aux réalités sur le terrain en vue d’un
rendement efficace et efficient des entreprises qu’ils pourront gérer.
Pour faciliter la communication et la maitrise, ce cours est subdivisé en quatre
chapitres à savoir :
La définition des concepts et les connaissances préalables autour de
l’organisation et gestion des entreprises ;
L’environnement externe de l’entreprise et ses contraintes ;
Les grands courants d’organisation et gestion des entreprises ;
Le leadership.
3
CHAP.1 DEFINITION DES CONCEPTS ET LES CONNAISSANCES PREALABLES
AUTOUR DE L’ORGANISATION ET GESTION DES ENTREPRISES
1. 1 NOTION D’ORGANISATION
1.1.1 DEFINITION
Nous pouvons donc dire de tout ce qui précède que le terme organisation
dans le cadre de notre cours signifie à la fois un organisme comme l’entreprise et
l’action d’organiser une entreprise, une entité déterminée.
En effet, l’organisation entendue comme entité, est définie par plusieurs
chercheurs desquels nous citons AMITAI ETZIONI.
1
ETIONI A Cité par KAHENGA N dans Principes d’Administration et d’Organisation p.3
4
Font ainsi partie des organisations les entreprises, les armées, les écoles,…mais
non les familles, les amis par exemple
5
- Le service d’entretien qui a tout pouvoir sur la maintenance d’unités
opérationnelles ;
- Les relations publiques ;
- Les services sociaux ;
- Le restaurant d’entreprise ;
- Le service de réception du courrier
- Le service de paie, etc.
Les unités fonctionnelles sont des services d’appui par rapport aux unités
opérationnelles qui sont des services répondant directement à l’objet social d’une
entreprise.
La division du travail telle qu’elle est décrite implique la délégation des
responsabilités et la décentralisation.
2
ETZIONI A. Op. Cit
6
En définitive, par la spécialisation des tâches qu’elle entraine, la division du travail
tend à augmenter l’expertise, l’habileté et le savoir-faire de ceux qui exécutent ces
tâches.
La division du travail implique encore les avantages suivants :
-l’utilisation de l’outil adapté à chaque phase de fabrication ;
-une économie de temps parce que le travailleur ne passe pas d’une tâche à
l’autre.
1. 2 NOTION DE GESTION
1.2.1 DEFINITION
La notion de gestion d’entreprise est plus complexe qu’il n’y parait à
première vue. En effet, la gestion d’entreprise est un concept qui renferme tout
un ensemble d’éléments qui tendent à définir le mécanisme de mise en marche
du projet, devenu entreprise.
De façon générale, la gestion d’entreprise signifie l’action de mettre en
application la stratégie commerciale que l’on s’est fixée, lors de l’élaboration du
plan d’action de l’entreprise, en s’appuyant sur tous les moyens dont celle-ci
dispose, afin de réaliser les objectifs préalablement établis.
Gérer, c’est faire fonctionner les structures d’une organisation, en l’occurrence
l’entreprise.
Ainsi définie, la gestion est très différente de l’organisation avec laquelle on
la confond. Une abondante littérature a été publiée autour de concepts de gestion
et d’organisation et font état de leur pénétration et parfois de leur similarité au
point que le commun de mortel pense et parle de deux indistinctement.
Cependant, il faut savoir que l’organisation et la gestion sont deux concepts tout
à fait clairs et cela par leur différence même.
Sur le plan scientifique, il faut retenir que la gestion est une branche de
l’organisation. Et cette dernière est une vraie discipline avec des méthodes très
diversifiées et très développées que l’on ne peut aborder que par étape et qui a
un à un champ d’application très large. 3
3
Idem
8
La gestion peut revêtir plusieurs formes, notamment la gestion scientifique, la
gestion financière, la gestion de ressources humaines, la gestion de stocks, la
gestion du temps, etc.
1.2.2.1 LA GESTION SCIENTIFIQUE
-Le premier est l’étude scientifique du travail qui doit être faite par une
équipe de spécialistes car elle est trop compliquée et très longue pour être faite,
par le personnel de production ; elle donnera lieu à la création dans de
nombreuses entreprises, d’un bureau ou service des méthodes de travail ; cette
étude définit les processus opératoires les plus économiques et donne la qualité
de travail que doit fournir un ouvrier placé dans les conditions optimales ; si
l’ouvrier obtient cette quantité, il doit recevoir un très haut salaire (entre 30% et
100% de plus que le salaire moyen du marché)
9
passé «tout le travail est la plus grande responsabilité impliquée incombaient aux
ouvrier ». Pour F. W. TAYLOR, cette coopération renforce la solidarité humaine.
Pour lui, la science veut dire observation et mesures systématiques.4
1.2.2.2 LA GESTION FINANCIERE
10
à un formalisme rigoureux face au plan comptable et à l’indispensable précision
des chiffres.
11
Les pièces doivent pouvoir être présentées à toute demande de personnes
autorisées.
Le plan comptable de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour
permettre l’enregistrement de toutes les opérations conformément aux normes
comptables.
Les opérations sont enregistrées dans les comptes dont l’intitulé correspond à leur
nature. Toute compensation doit être interdite ; sauf lorsqu’elle est explicitement
prévue par les dispositions en vigueur.
12
investissements techniques consistant à l’achat, la fabrication d’éléments
d’actif destines à développer la production ou de réduire les coûts(ou les
deux)
investissements financiers : achats des titres (achats ou obligations) ou
placement à plus d’un an
investissements sociaux : réalisations destinées à améliorer les conditions
de travail et de vie de l’entreprise (climatisation, cantine, bibliothèques,
dispensaires,….)
investissements intellectuels : programme de recherches, action de
formation, etc.
Apres avoir choisi les investissements estimés rentables, il faut en avoir de sources
de financements. De ces sources, on doit également opérer un choix judicieux
entre les capitaux propres et l’endettement.
5
KAHENGA N, Cours inédits, de Principes d’administration et d’organisation L2 Sociologie Industrielle ISES/L’SHI
2001-2002
13
C. LE SERVICE DE LA TRESORERIE
1. Définition
La trésorerie est la différence entre l’actif et le passif d’une entreprise. La
gestion de la trésorerie revêt une très grande importance pratique pour
l’entreprise
La trésorerie a pour fonctions :
la coordination à des dates rapprochées, des recettes et des dépenses ;
les encaissements et les décaissements (payements) pour le compte de
l’entreprise. A ce titre, elle doit participer à l’élaboration du budget de la
trésorerie et en assurer son exécution en indiquant, à tout moment, si les
engagements pourront être tenus grâce aux recettes, à l’encaisse et aux
possibilités de crédits.
La trésorerie doit exécuter les tâches ci-après :
la gestion de la caisse,
la gestion des comptes en banques, ou comptes chèques postaux dans
d’autres institutions financières,
la gestion de valeurs à court terme,
la gestion de créances tant actives que passives.
Les problèmes de la trésorerie se posent de manière permanente, quotidienne ; la
trésorerie peut, si elle est bien conduite, permettre à l’entreprise de réaliser des
économies substantielles et de lui éviter de se trouver dans les situations difficiles.
En période de crise et de coût élevé du crédit, elle doit faire l’objet d’une
attention particulière.
2. La tenue de la caisse :
14
précités, l’indication du compte auquel la dépense ou l’encaissement sera imputé,
de ce fait, elles devront être établies par le service de comptabilité
L’annulation des pièces justificatives se fait obligatoirement par oblitération ou
perforation.
Tout payement en espèce effectué en faveur de l’entreprise ne peut être fait à
d’autres personnes qu’au caissier et cela conformément aux dispositions en
vigueur dans l’entreprise.
La gestion de stocks est plus spécifique alors que la gestion matérielle est
plus générale dans la mesure où son action s’étend au-delà de la gestion de
stocks.
Dans la gestion matérielle, on est affairé à veiller sur les qualités et les
quantités de tout matériel qu’on utilise ou qu’on voudra utiliser. Des études
doivent être menées minutieusement pour déterminer la validité, la longévité, la
performance, l’entretien le recrutement, l’affectation et la formation du
personnel employé pour manipuler le matériel en stock.
La gestion de stocks quant à elle comprend deux aspects selon qu’il s’agisse
de stocks de matières et du matériel dont on a besoin pour le fonctionnement
d’une entreprise et de matières que l’entreprise produit comme résultat de son
action. Dans tous les cas, il y a un principe d’organisation très cher aujourd’hui aux
managers c’est «le juste-à-temps », (Just in time) pour les anglo-saxons.
15
C’est une notion incompatible avec les mauvaises implantations, de longs
changements d’outils, des pannes fréquentes de machines, des problèmes de
qualité ou de fournisseurs insuffisamment fiables.
Le juste-à-temps demande ce que :
produire et livrer les produits en quantité et qualité attendues au moment
voulu ;
intéresser les clients juste à temps ;
acheminer les produits juste à temps qu’on a besoin ;
donner de factures juste à temps que l’on peut les honorer ;
lancer la publicité juste à temps pour créer un marché conséquent.
Le juste-à-temps implique également qu’il faut s’approvisionner en
matières premières juste-à-temps et prendre les qualités dont on a
réellement besoin pour tourner et gagner le marché a temps.
Par ailleurs, acheter ou produire ou produire seulement ce dont on a
besoin, quand on en a besoin, impose les conditions suivantes :
intéresser l’expertise pour les études minutieuses et sérieuses pour éviter le
tâtonnement et le balbutiement, les erreurs d’appréciation ou de sur
estimations ;
produire ce que la clientèle souhaite, lorsqu’elle le souhaite et donc ne pas
produire pour constituer de stocks finis ou de produits intermédiaires ;
avoir de délais de fabrication très courts et une grande souplesse pour
pouvoir répondre aux souhaits ;
savoir fabriquer lorsque c’est nécessaire ;
ne produire ou acheter strictement que les quantités immédiatement
nécessaires ;
éviter les attentes ou les pertes de temps, ceci impose, en particulier, de
renoncer à un stockage centralise ainsi qu’à l’utilisation de moyens de
mutation qui seraient communs à plusieurs postes de travail et donc
pourraient être indispensables lorsqu’un ouvrier en a besoin ;
apporter les matières, les pièces, les produits à l’endroit où ils sont
nécessaires, au lieu de leur stockage (dans les entrepôts où ils ne servent à
personnes et ou on ne peut leur utiliser.
16
avoir une bonne fiabilité des équipements. Pour qu’une machine puisse ne
produire une pièce que lorsque celle-ci-devient nécessaire à l’étape
ultérieure du processus de fabrication, il faut que la machine tombe en
panne à cet instant précis.
maitriser la qualité de la production. Si les pièces arrivent juste à temps et
dans le nombre voulu, mais si elles ne sont pas bonnes, on ne peut que les
rejeter et arrêter la production des étapes suivantes du processus.
acheter seulement des produits ou des matières de qualité garantie pour
qu’ils n’arrêtent pas la production ;
avoir un personnel polyvalent, capable de s’adapter rapidement et compter
les nouveaux objectifs de l’entreprise.
En définitive, il faut retenir que le juste-à-temps est beaucoup plus une
philosophie qu’une simple technique de réduction des niveaux de stocks. Son fil
directeur est la réduction des coûts pour l’élimination de tous gaspillages. Or ces
derniers sont nombreux. Les entreprises gaspillent beaucoup de choses comme
par exemple :
Le temps, lorsque des pièces ou des produits attendent pendant des
journées ou des semaines entre deux opérations ;
Les matières, avec les rebuts, les stocks, excessifs et leur risque
d’obsolescence,
Les déplacements, avec les trajets excessifs, des pièces dans les aller et
retours vers les stocks venant des fournisseurs ;
le travail, lorsque l’on fabrique des pièces pour les stocker, lorsque l’on
travaille pour des produits défectueux, ainsi qu’à l’occasion de nombreux
travaux qui ne concourent pas à créer de la valeur ajoutée ; tâches
d’inspection des produits reçus, de manutention, de stockage, de contrôle,
de tri des pièces défectueuses, de correction de défauts,….
17
1.2.2.4. LA GESTION DU TEMPS
6
DECOUVOUX J C
18
-en même temps, se mettre à leur place, les comprendre, connaitre leurs
réactions et les anticiper si possible, être intellectuellement honnête avec
eux,
-les préparer à occuper les postes vitaux de l’industrie de demain,
-les utiliser aux mieux de leurs intérêts et de ceux de la société qui les
emploie, l’entreprise. Ce sont les hommes parce que l’entreprise existe par
les hommes et pour les hommes.
Le développement de l’entreprise passe par celui des hommes qui y
travaillent. Donc toute action de l’entreprise doit tenir compte des aspects
humains à l’intérieur comme à l’extérieur d’où la gestion de ressources
humaines. Celle-ci doit tabler sur les problèmes suivants parmi les plus
essentiels :
1) Le problème de recrutement et de sélection ;
2) Le problème d’orientation et d’affectation ;
3) Le problème d’adaptation et de formation ainsi que de perfectionnement ;
4) Le problème de promotion et de permutation ;
5) Le problème de commandement et de motivation ;
6) Le problème de leadership et des relations humaines.
1. 3. LE CONCEPT D’ENTREPRISE
1.3.1 DEFINITION
l’approche économique
19
l’approche sociologique
l’approche systémique
20
Pour que l’entreprise puisse fonctionner, compte tenu des stratégies individuelles
élaborées par les 3 acteurs identifiées, il faut donc un consensus ou compromis
organisationnel.7
1.3.1.3 L’approche systémique (l’entreprise en tant que système)
7
www dasko.org, Cours organisation d’entreprise
21
Quant à nous, l’entreprise est une unité économique qui regroupe les moyens
techniques, financiers et humains dans une activité organisée et dirigée par un
centre de décisions ayant pour objectif la production des biens et/ou des services
afin de réaliser un gain ou un profit.
1.3.2 L’ENTREPRENEUR
22
Le terme « entrepreneur » fait appel à des notions de création et
d’innovation et se distingue donc de celui de chef d’entreprise. Pourtant, ces deux
termes bien que relevant de réalités differentes, caractériseront souvent les
mêmes personnes : un entrepreneur est un chef d’entreprise, s’il pilote lui-même
son projet et un chef d’entreprise peut être qualifié d’entrepreneur de par les
objectifs intrinsèque de sa fonction.
8
GILLESPIE A., Gestion : Marketing-Finance-Production-Management-Communication-GRH, DUNOD,
Paris, 2009, p3
23
Micro-entreprise : sous-catégorie des TPE ( Toute Petite Entreprise} définie
en France par un chiffre inférieur à 76300 euros pour celles réalisant des
opérations d’achat-vente et à 27000 euros les autres (selon l’article 35 de
la loi du 1 aout 2003 pour l’initiative économique). Total bilan inferieur
Très petite entreprise(TPE) : moins de 10 salaries avec soit un a 2 millions
d’euros.
Petite entreprise(PE) : entre 10 salaries et 49 salaries avec soit un chiffre
d’affaires inférieur à 10 millions d’euros par an, soit un total bilan inférieur à
43 millions d’euros.
Moyenne entreprise(ME) : entre 50 salaries et 249 salariés avec soit un
chiffre d’affaire inferieur a 50 millions d’euros par an, soit un total bilan
inferieur a 43 millions d’euros.
Grande entreprise : 250 salariés et plus ou à la fois un chiffre d’affaires
supérieur ou égal à 50 millions d’euros par an et un total bilan supérieur ou
égal à 43 millions d’euros.
Groupe d’entreprises : comportant une société mère et des filiales
Entreprise tendue (ou en réseau, ou matérielle, ou virtuelle) : comprenant
une entreprise pilote travaillant avec de nombreuses entreprises
partenaires
24
Les sociétés civiles immobilières et copropriétés ;
Les entreprises publiques, gérées par l’Etat ;
Les ordres professionnels et les sociétés civiles professionnelles.
Les sociétés coopératives, dans lesquelles les associés dirigent (salariés,
consommateurs, habitants, bénéficiaires du service...)
Les associations entreprises privées dont les bénéficiaires doivent être
intégralement réinvestis.
Les sociétés mutuelles.
3.3.4 AUTRE CLASSIFICATION TRANSVERSALE
25
peut être détenteur de parts sociales ou d’actions ou être mandaté pour cela par
l’assemblée générale des associés.
-Produire un excède de trésorerie qui sera investi avec un plus grand profit
dans le développement des activités ou une autre entreprise (dans le cadre
d’un « groupe »
27
série d’estimation de la valeur actuelle de ces forces de motivations en appliquant
les méthodes qui permettent de mesurer l’influence de la publicité et des efforts
de vente des produits sur le marché. Une méthode destinée à obtenir les mesures
voulues est parue en librairie il y a quelques années.10
2.2 LES FOURNISSEURS DE L’ENTREPRISE
Les relations d’une entreprise avec ses fournisseurs doivent être gérées
avec beaucoup d’attention parce qu’elles présentent généralement des difficultés
qui entravent la productivité.
Il y a lieu de noter avec intérêt quelques types de problèmes relatifs aux
relations d’une entreprise avec ses fournisseurs. Des livraisons rares, des sources
d’approvisionnement dispersées et éloignées nécessitent donc de stocks de
matières premières importants. Ceux-ci sont des facteurs de rigidité et
d’accroissement des couts. Ils entrainent des investissements et des charges
supplémentaires.
Le problème de la fréquence des livraisons et de la localisation des
fournisseurs est en outre aggrave par d’autres phénomènes : la qualité incertaine
des produits livres, un grand nombre de sources d’approvisionnement est de
relations traditionnelles antagonistes.
10
Ibidem
28
Pour amortir les couts de transport, il est nécessaire d’effectuer des livraisons par
camions entiers, entre le fournisseur et l’entreprise. Dans certains cas, un camion
entier contient un seul produit dans une quantité qui représente plus de six mois
de consommation pour l’entreprise.
Les exigences de qualité exprimées par les entreprises à ses fournisseurs ont, lors
qu’elles existent, la forme de vœux pieux. Elles ne s’accompagnent d’aucune
demande de preuve du contrôle de la qualité des produits livrés.
Ne pouvant courir le risque de travailler avec des pièces ou des produits livrés qui
seraient défectueux, l’entreprise est contrainte à inspecter la qualité des produits
qu’elle reçoit.
La religion des services « Achats » est qu’il faut toujours avoir plusieurs
fournisseurs pour chaque produit, afin de les mettre en concurrence et obtenir
ainsi les meilleurs prix et, accessoirement, se prémunir contre le risque de grève
chez un fournisseur.
Le prix est souvent l’unique critère de choix entre plusieurs fournisseurs dont on
sait qu’ils ont la capacité technique de réaliser le produit que l’on souhaite. Sont
généralement exclues toutes autres considérations telles que la qualité, la
fréquence des livraisons, les délais de livraisons, l’existence ou non de quantité
minimum à commander.
L’entreprise a donc de milliers de noms dans son fichier des fournisseurs. Elle les
mets en concurrence et s’efforce de le faire gagner à tous à tous le moins d’argent
possible à ses dépens.
Le fournisseur, pour sa part (lorsqu’il n’est pas en position de monopole) sait que
la fidélité de l’entreprise ne lui est pas acquise. Il ne peut compter sur des
commandes régulières et ainsi optimiser sa production et réduire ses coûts.
29
Les relations entre l’entreprise et ses fournisseurs sont ainsi gouvernées par des
rapports de force. Le principe en est la mise en concurrence systématique,
l’absence de fidélité et de confiance.
Cette situation n’est plus compatible avec les exigences actuelles d’efficacité
industrielle.
L’entreprise ne peut espérer rivaliser avec la compétition internationale si elle
conserve les relations antagonistes avec des fournisseurs sans garantie de qualité.
Quelle approche poursuivre alors dans ce cas ?
Il faut réorganiser le fournisseur pour qu’il livre plus vite, plus souvent, à moins
cher.
Les craintes des fournisseurs sont dues à un manque d’information. Ils ne savent
pas, ou ne croient pas que le fonctionnement de leurs usines peut être
considérablement simplifié et maitrisé, afin de réduire simultanément les coûts et
les délais de production.
2.3 LE MARKETING
Qu’est-ce que le marketing?
Le marketing c’est tout ce qu’on fait pour identifier qui sont les clients de
l’entreprise, quels sont leurs besoins et ce qu’ils veulent. C’est aussi tout ce qu’on
fait pour satisfaire leurs besoins tout en réalisant un bénéfice. Et on y arrive en :
offrant les produits ou les services dont ils ont besoin ;
fixant des prix qu’ils acceptent de payer ;
mettant effectivement à leur disposition les produits ou services ;
les informant et les amenant à acheter ces produits et services.
Le marketing est une partie importante de la création et gestion de
l’entreprise. Quelle que soit la qualité des produits ou services offerte si on ne les
positionne pas convenablement sur le marché, peu de gens les achèteront.
Le marketing est un processus contenu. Tout le temps qu’on aura à gérer
l’entreprise on devra être à l’écoute de ses clients ; on devra vendre des produits
de qualité ou offrir des services de qualité et fournir aux clients des services et des
informations de qualité, et assurer une bonne promotion de ses
produits et services. 11
11
Créer votre entreprise(CREE), Bureau International du Travail(BIT), Asdi p.23
30
Un bon Marketing se fait par l’élaboration d’un plan Marketing et une
bonne façon d’élaborer ce plan est celle qui consiste à suivre les 4P du Marketing
à savoir :
-Produit, c’est-à-dire quels produits ou services vous allez vendre à vos clients
-Prix, a quels prix allez-vous vendre
-Place, comment et où allez-vous atteindre vos clients
-Promotion, comment allez-vous informer vos clients au sujet de vos produits ou
services et comment allez-vous les attirer pour qu’ils vous achètent12
Le marketing se fait au moyen de la publicité
L’entreprise se voit dans son fonctionnement exposée à la concurrence qu’elle
doit gérer et parfois à laquelle elle doit faire face. Ainsi, elle peut recourir au
marketing ou mieux à la publicité.
Pour Bernard BLANCHARD, la publicité est une communication de masses qui est
partisane, vise à influencer un certain public en lui communiquant un message de
nature à influencer son comportement.
La publicité poursuit les objectifs suivants :
favoriser le développement de la vente d’un produit ou d’un service ;
renforcer l’efficacité de l’action commerciale dans l’ensemble en faisant
préférer le produit ou le service
informer le public de l’existence et des caractéristiques d’un produit ou d’un
service ;
soutenir et même stimuler les ventes et le chiffre d’affaires au sein d’une
entreprise.
La théorie du comportement du consommateur permet la fixation des rôles et de
fonctions de la publicité.
12
Idem
31
- diffuser l’image de marque des entreprises et même des
institutions publiques ;
- favoriser le commerce, l’achat des produits et des
services en informant et en séduisant le consommateur.
c) Rôle social : - changer le mode de vie des gens ;
- stimuler et modifier le comportement des consommateurs ;
- renforcer la concurrence ;
- faire baisser les prix en augmentant la production et la
consommation ;
- régénérer les emplois et développer indirectement le niveau de
vie de gens
32
chiffre d’affaires, les quantités vendues sans oublier les nouveautés des
machines utilisées pour sa fabrication.
- Créer l’habitude d’achat du produit par des dons, emballage, prime,
ristourne que l’on accorde aux clients.13
-
2.3.3 LES FORMES DE PUBLICITE
1) Publicité persuasive : elle est la plus utilisée surtout en phase de la
concurrence par rapport à d’autres entreprises
2) Publicité informative : lorsque le style de vie d’un produit ou d’un service
est en phase générique, c’est-à-dire lorsqu’il s’agit d’attaquer la demande
première
3) Publicité de rappel : lorsqu’on veut à tout prix entretenir la demande et
aussi de rappeler à la mémoire du marché, d’attirer plus l’attention de la
clientèle.
Exemple : une publicité faite après-vente sur la pertinence du choix effectue
par les acheteurs
Un message publicitaire doit être informatif, dire bien ce qu’il doit dire et au
moment opportun. La typographie même du message doit être agréable à l’
œil, un son agréable aux oreilles ; ainsi tous les organes de sens sont des
facteurs de perception de message publicitaires. En général le message
publicitaire ne doit pas constituer des attaques, il doit être loyal, simple,
aéré, homogène même dans son caractère.
Nous pouvons citer parmi les moyen publicitaires : les affiches, les
banderoles (calicot), la presse écrite et audio-visuelle, les expositions, les stades
de foot, les agendas, les lettres publicitaires, les panneaux publicitaires, les
photos, les calendriers.
2.3.5 LES CARACTERISTIQUES DE LA PUBLICITE
33
1) La connaissance du produit
2) La meilleure publicité n’assurera jamais la vente d’un mauvais produit ;
3) La publicité ne doit pas être mensongère parce qu’un client trompé est
un client perdu définitivement ;
4) La publicité doit être originale pour retenir l’attention du client ;
5) Respecter les normes de déontologie : la publicité ne doit pas nommer
les autres produits et entrepreneurs, même sans les citer nommément
Il y a une différence entre la publicité et les autres branches de
marketing notamment la promotion et les relations publiques. Il faut
noter les faits ci-après qui constituent leurs nuances ou différences :
- Pour la publicité : la cible n’est pas très bien connue
- Pour la promotion : l’entreprise connait bien la cible, on peut bien localiser
les clients, les dorloter, leur faire des avantages ;
- Pour les relations publiques : celles-ci consistent en une information
objective sur l’entreprise par le biais de certains membres de l’entreprise.
Les relations publiques appellent surtout à l’intelligence du public et à
soumettre les faits au jugement et chercher à présenter la réalité future de
l’entreprise.
2.4 LE PARTENARIAT
34
Les obligations d'une entreprise vis-à-vis d'une partie prenante peuvent découler
de contraintes juridiques, se traduire par des obligations d'information, mais ne
pas avoir de concrétisation opérationnelle dans le cadre de partenariats.14
Le partenariat peut se faire de plusieurs manières au sein des entreprises. Pour
pouvoir inciter ses fournisseurs à revoir leur organisation interne, celle des
transports, l’entreprise doit d’abord les convaincre de sa volonté d’avoir avec eux
des relations commerciales stables.
De plus en plus, des sociétés comprennent désormais la nécessite de changer le
type de relation avec leurs fournisseurs. L’antagonisme doit laisser la place au
partenariat
2.5 LA MODERNISATION
Pour se moderniser les entreprises n’ont que l’embarras du choix. Les hautes
technologies, en s’appuyant sur une large utilisation de l’électronique et de
l’informatique, ont des domaines d’application de plus en plus vastes.
Ainsi, dans le monde industriel, la quasi-totalité des taches pourront bientôt être
effectuées avec l’aide de l’ordinateur ou être automatisées.
C’est le cas de la conception des produits, de la définition de leur procédé de
fabrication, des opérations liées à la réalisation des pièces, à leur assemblage des
produits finis. Il en va de même pour les taches complémentaires de production,
telles que le transport et la manutention des matières ou des produits, leur
stockage, mais également le contrôle de qualité ou l’entretien des équipements.
14
Wikipedia.org/wiki/Partenariat
35
- M.O.C.N (Machine-Outil à Commande Numérique)
- Robt (Outil à commande numérique)
- V.G.A (Véhicule Guide Automatisé)
- C.I.M (Computer Integrated Manufacturing)
Les entreprises savent donc vers quel modèle elles devront évoluer. La
stratégie de long terme est très claire. Ce qui est beaucoup clair, en revanche,
c’est l’approche à suivre. C’est la façon il faut s’y prendre pour réussir la mise en
place de hautes technologies.15
2.6 LA MONDIALISATION
15
Idem
36
La mondialisation ne se laisse pas encore définir en termes clairs et
distincts. Elle est confondue à la fois avec la globalisation et l’internationalisation
desquelles elle se démarque sur le fond de contenu et du contexte d’usage.
Pour certaine, le concept « mondialisation » est aussi plus vieux que le
monde et ne désigne rien de nouveau. La réalité qu’il véhicule se lit en filigrane
dans les deux guerres mondiales et dans l’issue finale de la guerre froide :
l’effondrement de l’empire rouge et de son modèle d’organisation et triomphe du
capitalisme marchand euro-américain.
Pour d’autres, la mondialisation est un processus de retournement du
monde qui, sous les effets conjugues de la compression de l’espace opérée par les
progrès de l’aéronautique, de la télécommunication, de la télématique et de
l’information mises au service du capitalisme et du marché mondial, instaure une
gestion nouvelle des rapports intersubjectifs parmi les habitants de la terre et une
organisation autre de leur ethos humain.
De ces deux conceptions autour du vocable de la mondialisation, il se
dégage une idée qui leur est commune et fondamentale à savoir : la société
moderne tend à devenir un vaste village planétaire. D’où la mondialisation renvoie
à un processus de compression de plus en plus universel de l’espace et du temps
dans lequel les hommes vivent, se meuvent, échangent16
16
Les enjeux de la mondialisation pour l’Afrique, LOYOLA, 1998, P.11
37
2) Le deuxième principe est celui du laissez-faire, laissez-passer. Ce principe de
base du libéralisme économique qui veut que tous les acteurs privent de
l’économie soit libre d’agir à leur guise, sans que l’Etat s’en mêle en compliquant
les échanges. C’est alors que les acteurs économiques prendront de bonnes
décisions et initiatives, celles qui conviennent à toute la société. S’ils se trompent,
ils seront sanctionnés par le marché et devront eux-mêmes rectifié le tir.
De ces deux principes découlent deux conséquences dont la concentration et la
diminution des profits de certaines entreprises ou la suppression pure et simple
de ces dernières :
a) La concentration implique que le plus petits parce qu’ils peuvent offrir des
produits chers à l’unité. Cette concentration peut être horizontale ou
verticale. Elle est horizontale lorsqu’une entreprise acquiert un concurrent
et fait alliance avec lui pour gagner le marché avec lui et se répartir les
dividendes. Les deux entreprises pourront procéder à la division du travail
(division des taches) et à la spécialisation. Elle est verticale lorsqu’une
entreprise acquiert toute la filière de production en ouvrant des entreprises
succursales complémentaires qui constituent une chaine.
b) Les profits des entreprises diminuent à la longue sauf si elles trouvent de
nouveaux débouchés ou de nouveaux produits et augmentent leur
efficacité et éliminent les concurrents. En économie capitaliste, il n’y a pas
de miracles. Pour être efficace, remplacer les personnes par des machines,
soit faire travailler les gens plus mieux, soit laisser les couts dont les salaires
et d’autres charges sociales, soit organiser mieux le travail.
38
de l’entreprise17.
Un leader se distingue d'un gestionnaire ou d'un décideur, lequel a des
capacités pour l'administration, sans pour autant «mener» le groupe,
l'organisation ou le pays à un autre stade de son développement. Un bon
gestionnaire peut être un leader, mais les deux qualités ne sont pas
automatiquement liées.
Longtemps associé à la sphère politique, le leadership est une qualité
recherchée dans un grand nombre de domaines. Ainsi, on parlera aussi de
leadership dans le monde des affaires, celui de la culture ou de la science ou
encore dans le domaine du sport.
On distinguera aussi leadership public de leadership privé, ce dernier étant
orienté vers l'entreprise. Un politicien n'est donc pas nécessairement un leader;
inversement, bien des leaders ne sont pas des politiciens.
Autant les champs couverts par le leadership ont évolué, autant les qualités qui le
définissent se sont multipliées. Si le leadership dans le passé était associé
intimement à la personnalité du leader et particulièrement à son charisme,
beaucoup d'études récentes suggèrent une capacité apprise, fruit de l'expérience
et liée à des contextes spécifiques. Parmi les compétences (ou
qualités) que l'on retrouve chez les leaders, on peut citer : la vision, la stratégie, la
persuasion, la communication, la confiance et l'éthique.
4.2 LE TYPE DE LEADERSHIP ET LE STYLE DE COMMANDEMENT
17
KAHENGA N. Op.Cit
39
Il s’agit d’un modèle de commandement stratégique ou participatif qui a vu le jour
avec le courant des humanistes ou l’école des relations humaines.
3) Le leadership du type laisser-faire :
Ici toute initiative de décision est laissée aux subordonnés qui ont intériorisé les
objectifs de l’entreprise.
Les styles de commandements utilisés sont le laisser-faire, l’auto
commandement, l’autogestion, l’autocontrôle, l’ajustement, etc.
Ce type de leadership s’appuie sur la théorie de contingence qui complète les
approches classiques et humaines de la gestion.
La théorie de contingence se penche ou se fonde sur la relation entre la
structure organisationnelle et la situation : elle s’oppose à l’idée qu’il puisse
exister une forme structurelle meilleure dans tous les cas.
Au contraire, chaque situation ou condition spécifique appelle une situation
appropriée.
Il existe plusieurs facteurs de contingence : la technologie, ou le type de
production, l’environnement, la taille de l’organisation18.
18
Idem
40