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CHANGEMENT
Méthodologie de travail
Puisqu’il n’existe pas encore de définition académique et partagée, nous vous en proposons
une qui est le fruit de 10 ans d’accompagnement et d’études sur ce sujet :
Transformation majeure des pratiques et postures collaboratives entre (et pour) les managers
et les collaborateurs en vue d’évoluer d’une relation « Parent/Enfant » (principe de
subordination unilatérale hiérarchique) à « Adulte/Adulte » (principe de coresponsabilité)
dans le but de trouver le plus juste équilibre entre épanouissement individuel et performance
collective afin de créer de nouvelles valeurs pour l’entreprise, ses salariés, ses clients et son
environnement
Cette définition, qui peut sembler bien longue pour certains, comprend plusieurs notions :
La conduite du changement ne peut plus être vue comme linéaire. Nous devons
complètement changer notre vision des choses, chausser d’autres lunettes.
Il nous faut admettre la complexité d’un monde qui nous bouscule et renoncer à tout
comprendre, tout saisir. Le management n’est plus le lieu de la rationalité, il est envahi
d’affectif, d’émotions, de comportements irrationnels, d’attitudes clignotantes …La volatilité
et l’incertitude sont de mise.
Quels sont les FCS ? Ils reposent sur la capacité du responsable à doser savamment et de
façon ad hoc ses talents de leader, de manager et de coach.
1/ exercer son leadership : garder une ligne claire dans ce qui est souvent un vaste chaos,
particulièrement informationnel : donner du sens
2/ être un manager efficient en articulant finement les outils, les process et l’adoption des
nouveaux usages
3/ accepter de coacher au plus près des collaborateurs qui n’ont pas le même rythme,
les rassurer car ils s’inquiètent.
Nous avons bien compris que dans ce siècle qualifié d’hypermoderne, il n’y aura plus de
« grand soir », que nous devons jeter les « clés magiques » d’un management rationnel ….
Nous ne pouvons envisager que de l’amélioration en continu, toujours, tout le temps, dans
l’apprendre à apprendre MAIS surtout dans l’acceptation du désapprendre.
C’est à cette condition que nous ne verrons plus le futur comme une zone de risques, risques
à évaluer et à réduire. C’est à cette condition que nous pourrons accueillir l’avenir avec
sérénité.