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LIVRE BLANC

NIST
En faire plus et mieux au quotidien

Ce livre blanc a été A cet égard, les solutions Smart Global


préparé pour vous Governance® présentent un vaste po-
aider à simplifier la tentiel et revêtent une importance capi-
complexité et à tale pour vous aider à faire mieux et plus
structurer vos pra- au quotidien. Notre ambition est d’amé-
tiques d’éthique, de liorer la qualité des cycles de conformité
conformité et leurs grâce au travail collaboratif et à l’automa-
contrôles. Il vous donnera une idée sur la tisation. Nous vous aidons à répondre
manière d’engager un travail de fond plus vite et mieux à vos obligations et à
dans votre organisation selon les pra- en contrôler les changements et les évo-
tiques que Smart Global Governance® a lutions.
pu observer.
Les sept composantes que nous avons
Ce document part du constat que, quels identifiées, et que nous allons vous dé-
que soient leur secteur d’activité, leur tailler ci-après, abordent les sujets aux-
taille et leur situation géographique, les quels nos solutions peuvent répondre de
organisations ont besoin de structures, façon opérationnelle et, nous en sommes
de processus efficaces et d’outils digitaux convaincus, vous permettre d’en faire
pour réaliser leurs objectifs tout en ren- plus et mieux au quotidien.
forçant leurs dispositifs de gouvernance
En vous souhaitant une bonne lecture !
et de gestion des risques.

Olivier Guillo
SOMMAIRE

1. Objectifs, Responsabilités et indicateurs de performance


1.1 Définir les Objectifs
1.2 Définir la chaîne de responsabilité
2.3 Définir les indicateurs clés de performance

2. Formation et Sensibilisation

3. Conformité par défaut

4. Evaluation des risques


4.1 Risques externes
4.2 Risques internes

5. Communication
5.1 Vis-à-vis des tiers
5.2 En interne

6. Déploiement du cycle de Conformité


6.1 Gestion de projet collaborative
6.2 Mise à jour de la documentation en temps réel

7.Contrôles et Audits de Conformité


7.1 Audits et examens internes et externes
7.2 Tests et vérifications
7.3 Certifications de conformité

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1. Objectifs, Responsabilités définissent les valeurs à véhiculer. La
(multi)conformité est ainsi incluse dans
et indicateurs de performance
les priorités et les objectifs de perfor-
mance et contribue à l’image de marque
Avant de commencer son activité, une or-
de l’organisation. Par exemple, une
ganisation définit généralement son am-
marque peut choisir de mettre en avant
bition. Les procédures et contrôles à
une dimension RSE forte, appuyer son
mettre en place viennent ensuite au fil de
image sur des notions de développement
sa croissance. La gouvernance et la res-
durable ou de soutien aux tranches les
ponsabilité organisationnelle détermi-
plus fragiles de la population et justifier
nent le niveau d’engagement de la direc-
de prix supérieur sur le marché. Engage-
tion et ancrent les réglementations (natio-
ment, conformité et image sont très forte-
nales et/ou internationales), les procé-
ment imbriqués.
dures et les contrôles au sein de la culture
d’entreprise. Les programmes de Un programme de gestion de la
(multi)conformité permettent aux organi- (multi)conformité doit tenir compte de la
sations de se conformer aux différentes gouvernance, de la culture, de la situation
lois existantes, aux exigences juridiques géographique, de la taille et de l’activité de
ainsi qu’à leurs propres objectifs qui diffè- l’organisation. Nous avons pu observer
rent d’un pays à un autre. Et, enfin, ces que certaines se conforment strictement
programmes sont un moyen d’assurer la aux exigences légales auxquelles elles
confiance du public par la transparence sont soumises, tandis que d'autres appli-
des processus décisionnels. quent une norme mondiale cohérente
avec leur mode de fonctionnement et
Aujourd’hui, l’utilisation d’outils digitaux
leurs ambitions. Les secteurs réglemen-
comme ceux de Smart Global Go-
tés, tels que la santé ou les banques, au-
vernance® est un facteur clé de succès et
ront quant à eux à appliquer des modèles
un avantage compétitif majeur que les or-
de gouvernance et des contrôles spéci-
ganisations ne doivent pas négliger. Ils
fiques ou supplémentaires, comme l'exi-
leur permettent de définir et de partager
gent leurs régulateurs sectoriels.
leurs objectifs, responsabilités et indica-
teurs de performance avec leurs parties 1.2. Définir la chaîne de
prenantes en temps réel pour en faire responsabilité
plus et mieux au quotidien avec des gains
de productivité de 25 à 75%. C’est une nouveauté pour les organisa-
tions dites « classiques ». Aujourd’hui,
1.1 Définir les Objectifs
poussées par les réglementations qui ré-
Nous avons pu observer lors de nos inter- gulent de plus en plus les marchés, les or-
ventions dans différentes organisations ganisations sont obligées de structurer
qu’à partir du moment où les conseils autrement leur département, ou en tout
d'administration et les comités exécutifs cas, de dédier un département et/ou un
placent la (multi)conformité réglemen- certain nombre de personnes et de
taire comme socle de l’activité, ils orien- moyens à la (multi)conformité. Nous
tent la stratégie commerciale et avons pu observer que de plus en plus

2
d’organisations privées et publiques déci- (multi)conformité pour leur entreprise
dent de mettre en pratique le concept de par le biais d'intranet, d’articles sur les ré-
responsabilité organisationnelle : elles seaux sociaux, de vidéos et de mails.
nomment un ou plusieurs responsables
1.3. Définir les indicateurs clés de
de la conformité, forment leurs employés
et instaurent des procédures internes de
performance
gouvernance et de surveillance. Nommer
Le rôle des responsables (multi)confor-
un DPO (délégué à la protection des don-
mité est aussi d’établir des rapports selon
nées), par exemple, est devenu courant
des niveaux adaptés à l’activité, la struc-
en Europe depuis l’entrée en vigueur du
ture, la culture d'entreprise et aux risques
RGPD en mai 2018. propres à l’organisation sur la perfor-
Les responsables en charge de la mance des programmes de conformité.
(multi)conformité sont positionnés dans Nous sommes de plus en plus souvent ap-
pelés par les responsables de la
l'organisation de manière à pouvoir exer-
(multi)conformité à répondre à leurs be-
cer leur rôle efficacement et à avoir une
soins en mettant à disposition des solu-
autorité et un impact. Ils transmettent
tions intelligentes personnalisables pour
leur diagnostic des risques et des pro- appuyer la surveillance et l'établissement
blèmes possibles à la direction générale de leurs rapports.
et, dans certains cas, au conseil d'adminis-
tration. Ils peuvent avoir un pouvoir d’op- 2. Formation et Sensibilisation
position aux décisions générales. Les
questions relatives à la (multi)conformité Il est essentiel pour une organisation
concernant l’ensemble de l'entreprise, ils d’embarquer tous ses collaborateurs
travaillent de manière transverse et s'en- dans sa culture d’entreprise. Chacun doit
tretiennent régulièrement avec les res- savoir et comprendre en quoi consiste la
ponsables d'autres entités. Selon la struc- responsabilité de son poste, de sa tâche,
ture organisationnelle, ils s'appuient sur de son expertise, et se sente bien dans
les comités de pilotage ou de surveillance son rôle. Les grandes organisations dis-
internes existants, ou créent des comités pensent une formation obligatoire sur le
spécifiques, pour examiner les questions respect de la (multi)conformité à l'en-
liées à la (multi)conformité et à l'éthique. semble de leur personnel, souvent sur
une base annuelle ou pluriannuelle. Il
La (multi)conformité est ainsi incluse dans s'agit du personnel à temps plein, du per-
les priorités et les objectifs de perfor- sonnel à temps partiel, des contractants,
mance des cadres supérieurs, qu'ils ré- des stagiaires et des personnes déta-
percutent ensuite sur leurs équipes. Dans chées. L’ensemble des salariés peut éga-
certaines organisations, les cadres supé- lement recevoir une formation à la fois au
rieurs sont tenus d'obtenir une certifica- moment de leur recrutement et à inter-
tion personnelle annuelle attestant qu'ils valles réguliers. Ceux-ci doivent attester
se conforment aux exigences de la poli- avoir suivi une formation, avoir compris
tique de l'entreprise. Les PDG et les les politiques internes et s'engager à les
cadres supérieurs font régulièrement des respecter.
communications sur l'importance de la

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Les organisations peuvent élaborer et sont pas tenus légalement, cela permet
mettre en place un plan de formation et aux responsables d'anticiper les contrôles
de sensibilisation adapté à leur activité et des régulateurs ou de leurs partenaires et
à leur culture grâce à des outils digitaux de renforcer la relation de confiance avec
comme ceux de Smart Global Go- leurs clients. Pour prendre un exemple de
vernance®. Les dirigeants suivent en ce qui peut être fait, certaines organisa-
temps réel l'achèvement et les résultats tions établissent des mesures de l’impact
des modules de formation sur un registre environnemental de tous les nouveaux
de formation digitalisé. Les managers packagings développés. Des scorecards
et/ou la direction sont informés du suivi annuelles sont renseignées sur chacun
des employés qui n'ont pas terminé leur des fournisseurs stratégiques incluant
formation en temps voulu ou qui ont ob- tous les axes de performance (KPI de con-
tenu des résultats insatisfaisants. Les res- formité à plusieurs normes et standards)
ponsables mettent alors à la disposition et des cibles internes en termes d’inclu-
des employés des ressources pratiques sion sociale (pour un fournisseur de ma-
supplémentaires pour compléter la for- tières premières naturelles comme le
mation telles que des guides, des études mika, l’aloe vera, le chanvre, etc.).
de cas, des FAQ, des modèles, des liens
externes, … 4. Évaluation des risques
Un des grands enjeux des organisations
3. Conformité par défaut
est la réactivité aux changements. Des
La politique globale de (multi)conformité éléments internes et/ou externes peuvent
doit répondre à des normes externes éta- avoir un impact sur les mécanismes de
blies par des instances publiques ou pri- gestion des risques d'une organisation,
vées, nationales ou internationales (gou- comme notamment les changements ré-
vernement, OCDE, ONG, etc.). Elle est re- glementaires et technologiques, les
vue et mise à jour en permanence pour normes de due diligence ainsi que les re-
tenir compte des changements réglemen- crutements, les stratégies et les priorités
taires et rendre opérationnelles les exi- commerciales, etc. Ils obligent les diri-
gences des organisations en matière de geants à réévaluer constamment leur
(multi)conformité. Les responsables de la plan de gestion des risques et son impact
(multi)conformité collaborent de plus en sur le public et l’environnement. L’utilisa-
plus avec les équipes impliquées dans le tion de logiciels collaboratifs (tels que
cycle complet de la création d'un produit, ceux de Smart Global Governance®) per-
de la planification au développement, des mettent aux organisations de regrouper
tests au lancement. Ils établissent des tous les contrôles, les résultats de
lignes de conduite et des FAQ spécifiques, (multi)conformité, l'exécution d'activités
consultables dès la conception de chaque d'assurance, de suivre en temps réel des
nouveau projet. Ainsi, les nouveaux pro- indicateurs clés de performance (KPI) et
duits ou services ne sont lancés qu’après d’extraire des rapports formatés pour
avoir été soumis à une évaluation prélimi- chaque partie prenante à tout à tout mo-
naire de (multi)conformité. Même s’ils n’y ment.

4
changements opérationnels, de proces-
sus, de produits, de systèmes et des con-
4.1. Risques externes
trôles supplémentaires.
Les politiques et procédures sont totale-
En général, les responsables de la
ment numérisables et servent à gérer les
(multi)conformité travaillent avec les res-
relations avec les tiers et à garantir la
ponsables des achats pour inclure des
(multi)conformité dans l'ensemble de
questions ciblées dans les questionnaires
l'écosystème. Cela inclut l'identification
de due diligence, dont les réponses peu-
des tiers, l'évaluation de leurs risques, la
vent désormais être analysées automati-
négociation des contrats, la gestion des
quement. Le risque est souvent mesuré
services fournis, la réponse aux de-
en classant les tiers dans différentes caté-
mandes de renseignements, la réévalua-
gories, selon les circonstances. Des éva-
tion continue du tiers et la résiliation de la
luations plus détaillées, comprenant des
relation le cas échéant. Les fonctions juri-
visites sur place et des examens d’infras-
diques, les achats et parfois la sécurité de
tructures, peuvent être recommandées si
l'information sont responsables de la ges-
le tiers est classé automatiquement dans
tion des relations contractuelles avec les
une catégorie de risques moyens ou éle-
tiers. Le nombre de tiers est proportionné
vés.
à l’activité de l’organisation et des contrats
différents peuvent être signés entre par- Il se peut aussi que le tiers n’ait pas mis en
tenaires. Dans certains cas, le stockage place les mesures de conformité appro-
des contrats, le traitement des données, priées et attendues. Dans ce cas, les orga-
le contrôle de due diligence et les rap- nisations peuvent exiger que le tiers se
ports d'audit sont externalisés et/ou auto- conforme à leur politique de (multi)con-
matisés. formité comme condition du partenariat
et choisir d’en assurer le suivi. Elles peu-
Dans leurs contrats avec des tiers, les or-
vent demander des mises à jour sur les
ganisations peuvent imposer le respect
certifications prises en compte lors de
ou un niveau équivalent de respect à leurs
l'évaluation et décider de mettre fin à la
politiques internes de (multi)conformité.
relation commerciale et contractuelle si
Lorsqu’elles constatent que le tiers n'est
elles constatent que le tiers ne fournit
pas conforme, elles prennent des me-
plus les mesures de protection appro-
sures allant de la simple notification à la
priées.
résiliation du contrat. Les organisations
mettent à la disposition des parties pre- 4.2. Risques internes
nantes un certain nombre d'outils pour si-
D’une manière générale, les organisations
gnaler les incidents, notamment des tick-
reproduisent le modèle des trois lignes de
ets en ligne sur l'intranet, des services
défense : la prise en charge du risque, la
d'assistance ou de lignes d'assistance té-
surveillance du risque et le degré d’assu-
léphonique dédiées, 24/24 et 7 /7 dans les
rance lié au risque. Une approche globale
langues locales, etc. À la suite de l'identifi-
et harmonisée de la gestion et de la com-
cation d'un manquement à la (multi)con-
munication des risques permet aussi de
formité, les organisations effectuent des
définir le niveau de risque que les

5
organisations sont prêtes à prendre, ga- manière proactive des informations sur
rantir la visibilité des questions de les mesures mises en place.
(multi)conformité interne et prévoir le fi-
Les organisations prennent aussi des me-
nancement, les priorités et la stratégie.
sures pour maintenir une relation trans-
Des mécanismes d’évaluation des risques
parente et digne de confiance avec les
propres au fonctionnement de chaque or-
principales autorités nationales de con-
ganisation sont mis en place (rapports ré-
formité. Elles peuvent parfois s'engager
guliers, auto-évaluations, outils automati-
auprès de régulateurs comme les autori-
sés, etc.). La digitalisation facilite la com-
tés de la concurrence, des télécommuni-
munication entre les lignes de défense et
cations, de la finance, de la santé/méde-
permet de partager l’information en
cine et des consommateurs. Un compte
temps réel pour une meilleur évaluation
rendu interne des informations obtenues
des risques et une remédiation plus ra-
auprès des régulateurs est fait aux cadres
pide.
supérieurs et aux équipes concernées qui
5. Communication apportent ensuite des modifications aux
produits/services/processus. Il est impor-
Les organisations sont conscientes que la tant de montrer aux régulateurs que leurs
notoriété est la pierre angulaire de leur points de vue sont pris en compte et que
croissance économique. Être crédible, te- l'entreprise y donne suite.
nir ses promesses, communiquer réguliè-
rement, émettre des rapports en temps Les régulateurs peuvent effectuer des
réel, etc. concourent à assoir une réputa- analyses prospectives ou des collectes
tion. d’informations dans les organisations ou
enquêter à la suite d'une plainte, dans le
5.1. Vis-à-vis des tiers cadre d'une infraction signalée, dans le
contexte de lancement d'un nouveau pro-
Nous avons chacun pu noter que les orga-
duit/service ou à la suite d’un rapport des
nisations prennent de plus en plus de me-
médias. En fonction de l'étendue de la de-
sures pour être transparentes vis-à-vis
mande ou de l'enquête réglementaire, les
des tiers, y compris des partenaires com-
organisations consacrent une quantité
merciaux, des clients, des actionnaires,
substantielle de ressources à la mise à
des investisseurs, des vendeurs et du pu-
disposition de toute information deman-
blic. Être transparents envers les parte-
dée, à la rédaction des réponses, à l'ac-
naires commerciaux et les clients ren-
cueil en cas de visites sur place et d'en-
force la confiance dans les relations con-
quêtes, etc. Elles choisissent parfois de
tractuelles et commerciales et peut repré-
consacrer des employés à la gestion de la
senter un argument clé dans la décision
réponse aux régulateurs, et/ou d'engager
d'achat du produit par les clients ; c’est un
des consultants et des cabinets juridiques
facteur de différenciation concurrentiel.
spécialisés pour les soutenir. Pour une
De même, les investisseurs sont de plus
collaboration et une communication effi-
en plus intéressés par la manière dont
cace avec les autorités, certaines organi-
l'entreprise gère les risques liés à la
sations ont choisi de mettre en place des
(multi)conformité et demandent de

6
canaux dédiés (adresse électronique, avertissements écrits au licenciement.
page web). Certaines organisations ont une politique
de tolérance zéro et résilient les contrats
5.2. En interne
des employés responsables d’infraction
Plusieurs fonctions et parties prenantes grave.
sont impliquées dans les processus de
gestion des alertes, notamment les res- 6. Déploiement du cycle
ponsables de la (multi)conformité, les ser- de Conformité
vices juridiques, les ressources humaines,
etc. Les organisations peuvent mettre en Il est indispensable de donner suite aux
place des canaux et des outils spécifiques conclusions des audits, répondre aux de-
permettant aux particuliers de déposer mandes des régulateurs, ainsi qu’aux
leurs demandes et plaintes (formulaires alertes, et prendre des mesures d'applica-
web, lignes dédiées, portails, outils tion et d’intervention en cas de non-con-
d'auto-assistance tels que Download Your formité interne. Cela comprend le suivi
Data/Information, etc.). Elles prévoient des mesures correctives nécessaires,
aussi les cas où les particuliers utilisent l'examen et la mise en place de nouveaux
d’autres canaux comme le service clien- contrôles de (multi)conformité, la dési-
tèle, les centres d'appel, etc. et s'efforcent gnation d’actions à entreprendre à tous
d’adapter des processus internes en con- les niveaux de l’organisation, la présenta-
séquence. Afin d'éviter toute notification tion de rapports à la direction et aux con-
inutile, les équipes chargées de la seils d'administration, etc.
(multi)conformité élaborent des proces- 6.1. Gestion de projet collaborative
sus de gestion et de notification des in-
fractions répondant à un ensemble déter- Les technologies alimentées par le par-
miné de critères. tage continu de données soutiennent le
fonctionnement des organisations, de
Des mesures disciplinaires pour non-res- l’économie et de la société. Le travail col-
pect de la politique interne peuvent éga- laboratif est une pratique aujourd’hui
lement être prises à l'encontre des sala- courante et il existe de nombreux outils
riés. Les sanctions varient en fonction de de partage d’informations : messagerie,
la gravité et du caractère répétitif de forums, logiciels, webinaires, etc. L’enjeu
l'infraction ou du non-respect, et dépen- pour les organisations est de réussir à ac-
dent souvent de la législation locale en corder les échanges quotidiens entre
matière d'emploi. Elles peuvent faire l’ob- leurs équipes et leurs tiers par des inter-
jet là aussi d’une formation et de sensibi- faces sécurisées de productivité. Elles doi-
lisation lorsque le non-respect est invo- vent aussi réussir à robotiser la collecte
lontaire et provient d’une méconnais- des données et le pré-remplissage de
sance des règles. Les sanctions en cas leurs documents de conformité pour libé-
d’infraction ou de non-conformité sont rer du temps à leurs salariés sur des
planifiées dans les procédures internes tâches à faible valeur ajoutée ou récur-
des organisations et par les régulateurs. rentes. Elles sont ainsi amenées à gérer la
Les mesures disciplinaires vont des conformité à tous les niveaux des

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échanges, aussi bien internes qu’ex- résultats. Elles peuvent aussi avoir re-
ternes. Pour y parvenir, elles ont besoin cours à des systèmes de certification pour
de logiciels (tels que ceux de Smart Global examiner et garantir leurs activités de
Governance®) capables d’assurer l’intero- conformité.
pérabilité entre leurs obligations externes
7.1. Audits et examens internes
de conformité et les processus internes,
et de mutualiser les points de contrôles et
et externes
les actions de conformité. Elles peuvent
enfin mettre en place des cycles de con- Les audits internes peuvent concerner
formité pour s’assurer périodiquement l'évaluation de la conformité globale ou
des actualisations des réglementations. être plus ciblés et porter sur la politique
interne, le domaine d'activité, etc. Les res-
6.2. Mise à jour de la documentation ponsables de la (multi)conformité travail-
en temps réel lent en collaboration avec les auditeurs
(internes ou externes) et peuvent choisir
Les organisations sont parfois obligées de
de créer eux-mêmes des programmes
fournir aux autorités une documentation
d'audit spécifiques. Ils dispensent égale-
sur leur niveau de conformité. Un con-
ment une formation spécialisée aux
trôle ou un pilotage systématique adapté
équipes internes chargées d’auditer le ni-
à l’évolution des réglementations devrait
veau de conformité de l’organisation. La
donc être intégré à leur structure pour
fréquence et la portée des audits internes
mettre à jour automatiquement leur do-
varient d'une entreprise à l'autre. Les or-
cumentation en temps réel et leur per-
ganisations agissent en fonction des ré-
mettre de fournir à l’instant t les preuves
sultats des audits et mettent en place des
de leur conformité. Parfois aussi, les orga-
plans d'action correctifs.
nisations ont besoin de fournir des
preuves de leur conformité pour prévoir Des auditeurs externes certifiés, ainsi que
de futurs audits et/ou une certification. La des consultants et des cabinets d'avocats,
mise en place d’un centre de gestion do- sont engagés pour effectuer des audits et
cumentaire et contractuels préalimenté des examens supplémentaires.
de modèles de documents légaux consti-
Certaines organisations autorisent par-
tue un atout et un gage d’efficacité.
fois des tiers, tels que des clients, à effec-
tuer des audits de leurs activités, produits
7. Contrôles et Audits
et services, ou des pairs pour comparer
de conformité leurs programmes.
Les organisations responsables utilisent
Dans la plupart des cas, des logiciels vien-
des audits internes et externes, ainsi que
nent en appui à la vérification du niveau
d'autres mécanismes de surveillance,
de conformité d’une organisation et nous
pour tester leur conformité à la réglemen-
avons observé un changement de para-
tation, leurs politiques, leurs procédures
digme dans les contrôles qui de
et leurs contrôles, et prennent des me-
sures adéquates en fonction des

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ponctuels deviennent systémiques grâce automatique de l’information, comme
à des technologies de collecte notre solution Smart Data Discovery®.

7.2. Tests et vérifications

Les organisations testent en permanence l'efficacité de leurs programmes de conformité


afin de s'assurer qu'elles obtiennent les résultats escomptés et que leurs programmes
sont toujours adaptés à leur objectif. Elles organisent notamment la révision périodique
des programmes, implémentent des outils d'auto-évaluation, évaluent les risques pour
l’organisation, organisent des évaluations préliminaires de l'impact sur l'environnement,
etc. Certaines organisations surveillent leur niveau de conformité à l'aide de technologies
et d'outils. Elles disposent d'équipes techniques chargées de surveiller le cycle des régle-
mentations et opèrent les changements nécessaires dans les systèmes et les processus
grâce aux logiciels de conformité. L’utilisation d’interfaces est envisageable lorsqu’il y a
intervention d’un tiers.

7.3. Certifications de conformité

L’obtention de certifications est de plus en plus considérée comme une condition pour
faire des affaires ou a minima la confirmation d’un bilan positif auprès d’un conseil d’ad-
ministration. Cela permet aussi aux organisations d'être plus agiles et efficaces et de ré-
pondre plus rapidement aux parties prenantes externes (des clients, partenaires com-
merciaux, régulateurs). Le besoin de certification se généralise et beaucoup d’organisa-
tions clientes souhaitent faire savoir qu’elles ont adopté un mode de fonctionnement res-
pectueux et éthique.

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