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familiales belges
Ce document permet d’étudier la gestion des risques dans les entreprises familiales comme une dimension
importante de la performance.
La présence de plusieurs considérations familiales peut mener à des choix stratégiques particuliers.
L’entreprise familiale - comme toute autre entreprise- est encerclée d’un spectre de risques qu’elle doit identifier et
maîtriser. Toutefois, l'implication des membres de la famille dans l'entreprise influence la manière sont les risques
sont perçus et gérés.
La problématique de notre recherche peut être définie comme suit :
Comment la présence d’une dimension familiale influence la position de ces entreprises vis-à-vis des risques et
quelles sont les différentes stratégies de gestion des risques mises en place?
Une étude empirique nous a permis d’analyser la position des PME familiales par rapport aux risques dans le
contexte belge. Cette étude nous a permis d’analyser l’aptitude que possèdent les entreprises familiales par rapport
aux risques ainsi que les différents dispositifs mis en place pour les gérer.
- Conscient de l’importante de ce fait, une commission nationale appelé « gouvernance d’entreprise » a été
mise en place en 2007 afin d’élaborer un Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance
d’Entreprises publiques et privées. Un code dont l’objectif est de consolider la confiance indispensable
entre tous les partenaires afin de créer davantage de richesses et de valeur pour l’entreprise et l’ensemble
de ses parties prenantes.
- En vue de l’adapter au contexte marocain, le CMBPGE s’est inspiré des principes de gouvernement
d’entreprise de l’OCDE et a fait l’objet d’une large consultation publique, à la fois au niveau national et
international pour tenir compte du particularisme des entreprises publiques, des établissements
financiers, des PME et des entreprises familiales.
- Dans le cadre des réformes institutionnelles et économiques qu’a connu le Maroc durant ces dernières
années, caractérisant le nouvel environnement concurrentiel des entreprises, un état des lieux a été
élaboré à travers l’enquête menée par la CGEM sur la gouvernance d’entreprise au Maroc (2005)
- La gouvernance d’entreprise s’intéresse à la manière dont les entreprises sont dirigées et contrôlées, ça
d’une part, d’autre part elle s’assure de la capacité des acteurs de gestion et organes de décisions à
mettre en œuvre des systèmes de contrôles efficaces qui permettent de gérer les risques éventuels et les
conflits d’intérêt potentiels et à poursuivre les objectifs conformes aux intérêts des actionnaires et des
autres PP.
- Le CMBPGE comporte 4 chapitres inspirés des principes de gouvernance de l’OCDE (2004) et qui
constituent les piliers d’un bon dispositif de gouvernance de l’entreprise : 1. Les responsabilités de
l’organe de gouvernance Les droits 2. Les actionnaires et des associés et leur traitement équitable 3..La
transparence et la diffusion de l’information financière 4. Le rôle des parties prenantes et leur traitement
équitable.
La responsabilité de l’organe de gouvernance vis-à-vis des actionnaires et dirigeants repose sur Le devoir
de loyauté (le respect des principes relatifs à l’indépendance du jugement, aux conflits d’intérêts à la
bonne foi) et le devoir de diligence (l’implication et la conviction que les dispositifs de gestion aident les
organes de gouvernance à bien mener leur mission de surveillance et de contrôle).
- La capacité de prendre les décisions et d’agir en toute circonstance dans l’intérêt des actionnaires
et des associés, les membres de l’organe doivent porter un regard objectif sur l’entreprise,
contribuer à enrichir la réflexion et la prise de décision grâce en particulier à leur assiduité, à leur
professionnalisme à leur compétence et à leur indépendance.
- La mise en place d’un système intégré de contrôle interne, la gestion des risques, l’évaluation de
la performance des dirigeants
- La justification de la responsabilité : un membre de l’organe doit rendre compte à tous les
actionnaires, PP et associés de la manière dont les responsabilités ont été assumées et d’accepter
d’assumer les conséquences de ses décisions et de ses actes.
- Il est recommandé aux entreprises d’opter pour la structure dualiste ou de dissocier les fonctions
de PDG et DG afin de donner plus de chance aux membres de l’organe de gouvernance à prendre
les décisions en toute indépendance vis-à-vis des dirigeants, d’éviter la concertation des pouvoirs
entre les mains d’une seule personne. Des fonctions qui permettent de mieux répartir les
responsabilités entre les membres de l’organisation et sa gestion opérationnelle.
- Il doit être présent, impliqué et générer de la valeur ajoutée à la réflexion et aux décisions de
l’organe de gouvernance pour être légitime et avoir la confiance des actionnaires ou des associés.
- Il est tenu d’être correctement informé et doit demander au Président, au gérant et aux autres
dirigeants des compléments d’information chaque fois que nécessaire.
- Il est tenu à la confidentialité des informations privilégiées qu’il reçoit dans le cadre de son
mandat.
- Il doit participer activement aux réunions de l’Assemblée Générale .
- L’existence de comités spécialisés au sein de l’organe constitue un élément central de
gouvernance de l’entreprise. Chaque organe de gouvernance doit fixer le nombre des comités
qu’il faut avoir, déterminer l’organisation et la structure adoptée. La constitution de ces comités
ne remet pas en question la responsabilité de l’organe (CA) qui détient seul le pouvoir légal de
décision, c’est pourquoi les comités doivent toujours rendre compte à l’organe de gouvernance
de leurs travaux et présentent un bilan de leurs activités dans un rapport de gestion. Il est
recommandé de créer au moins deux comités différents à savoir : un comité d’audit et un comité
des rémunérations et nominations ou comité des risques…