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COURS 01 – GOUVERNANCE
1. Quels sont les principaux types de gouvernance
La gouvernance d’entreprise peut être définie comme le contrôle exercé par les
différentes parties prenantes (principalement les actionnaires) sur le management de
l’entreprise et les décisions prises par les managers. Charreaux (1997) la définit comme
« l’ensemble des mécanismes qui ont pour effet de limiter le pouvoir et d’influencer les
décisions des dirigeants, autrement dit qui « gouvernent » leur conduite et définissent
leur espace discrétionnaire ».
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4. Quelles sont les principales théories économiques sur lesquelles s’est construite la
notion de gouvernance ?
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de l’entreprise assurer la rentabilité financière), le pilier social (veiller à une juste rétribution
du travail, défendre les conditions de travail, s’assurer de l’accès à l’éducation, former les
salariés, etc.) et le pilier environnemental (lutter contre la pollution, veiller au respect et au
renouvellement des ressources naturelles, respecter et défendre la biodiversité, etc.).
La RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise) est une démarche qui vise à s’assurer que
l’entreprise intègre dans ses objectifs stratégiques et ses processus opérationnels les
impacts de ses activités sur l’environnement humain, social, politique et écologique.
Autrement dit c’est la capacité de l’entreprise à prendre en compte l’intérêt de toutes les
parties prenantes. Il s’agit donc de l’entreprise citoyenne. On peut considérer qu’une
entreprise s’engage dans une logique de responsabilité sociale à partir du moment où elle
décide d’aller au-delà des contraintes légales et réglementaires dans ces domaines. Ainsi,
une entreprise qui respecte les obligations légales en matière de non discrimination de ses
salariés ne peut se revendiquer d’une démarche de RSE. En revanche, une entreprise qui
anticipe les attentes de ses parties prenantes et va au-delà des exigences légales peut
revendiquer une logique de RSE.
7. Quels indicateurs RSE dans un tableau de bord stratégique que pourrait utiliser un
dirigeant ?
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La coalition externe
La coalition externe est une notion utilisée en sociologie des organisations, vulgarisée par H.
MINTZBERG, et qui exprime la façon dont se nouent les relations de pouvoir à l’extérieur
d’une organisation, entre les agents externes, c'est-à-dire les agents qui, bien que pouvant
exercer un pouvoir sur l’organisation, ne sont pas impliqués quotidiennement dans la vie de
cette organisation. Par exemple, les actionnaires d’une grande entreprise : considérés
comme des agents externes, ils détiennent juridiquement, en tant que propriétaires, un
pouvoir déterminant mais ils ne sont pas impliqués quotidiennement comme les dirigeants
ou les salariés.
La coalition externe est dominée quand il existe un agent externe (ou un groupe coalisé) en
mesure d’exercer son pouvoir sur l’organisation. C’est le cas par exemple, dans la
problématique financière et boursière classique, quand on a un actionnaire majoritaire ou
un groupe d’actionnaires d’accord entre eux sur la stratégie à mettre en œuvre.
La coalition externe est passive quand les détenteurs naturels du pouvoir ne cherchent pas
à l’exercer. C’est le cas par exemple quand l’actionnariat est très dispersé et vote en blanc
aux assemblées. Dans ce cas, le pouvoir risque de passer à l’intérieur de l’organisation.
La coalition externe est divisée quand on observe des luttes de pouvoir entre fractions
rivales pour prendre le contrôle de l’organisation. C’est le cas par exemple lors d’une bataille
boursière entre deux groupes d’actionnaires, avec une OPA suivie d’une contre OPA pour
prendre le contrôle d’une entreprise.
La coalition interne
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Oui on peut faire un lien. La gouvernance familiale ne peut se concevoir et se maintenir que
si la coalition externe reste dominée, sans sombrer dans les divisions. La gouvernance
actionnariale : la coalition externe peut être dominée ou divisée.La gouvernance
managériale : la coalition externe peut être passive.
COURS 02 – STRATEGIE
10. Comment peut-on définir la notion de segmentation stratégique ? Quels critères
peuvent être utilisés pour la mettre en œuvre ?
11. Rappeler et définir rapidement les deux outils classiques du diagnostic stratégique
externe ?
Modèle PESTEL
Le modèle PESTEL est une grille de lecture du macro environnement. Il permet d’extraire de
l’environnement complexe dans lesquels évoluent les firmes, les composants qui peuvent
influer sur les équilibres d’un secteur d’activité.
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Modèle de Porter
Il a pour objectif de comprendre quels sont les éléments qui déterminent la capacité d’un
secteur d’activité à dégager de la rentabilité, au travers de l’analyse des interactions entre 6
forces :
Pouvoir de négociation des clients : il est d’autant plus élevé que les clients sont
importants et sensibles au prix, que le produit est peu différencié et que le client
peut procéder à une intégration en amont.
Pouvoir de négociation des fournisseurs : il est d’autant plus important qu’il existe
peu de fournisseurs, que les produits sont faiblement substituables et très
différenciés, qu’il y a pénurie de l’offre par rapport à la demande et qu’il existe pour
le fournisseur des possibilités d’intégration en aval.
Menace des substituts : il s’agit de la concurrence que peuvent apporter d’autres
produits remplissant au moins partiellement les mêmes fonctions.
Menace des nouveaux entrants : elle dépend des économies d’échelle, des besoins
en capitaux, de l’accès aux canaux de distribution, de la propriété industrielle, de
l’accès aux ressources rares (matières premières, emplacements commerciaux, etc.)
Intensité concurrentielle : elle dépend du nombre de concurrents, de leur puissance
relative, du degré de différenciation des produits, etc.
Pouvoir de l’Etat : dépend du degré de règlementation de l’Eta
12. Analyse stratégique selon le modèle SWOT
Le modèle SWOT (ou Forces/Faiblesses et Opportunités/Menaces) est une méthodologie
d’analyse, à l’intérieur de laquelle on utilise les outils suivants : PESTEL (environnement), 5
forces (+1) de Porter (environnement), inventaire des ressources et compétences
(entreprise), chaîne de valeur (entreprise), compétences stratégiques (entreprise).
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Infrastructure
Activités principales
La chaîne de valeur est un concept d’analyse des ressources mis au point par Porter.
L’entreprise est décomposée d’une part en activités principales qui correspondent à
l’exploitation proprement dite (logistique, production, commercialisation, services) et
d’autre part en activités de soutien (fonction achats, fonction financière, développement
technologique, gestion des ressources humaines, infrastructure de l’entreprise). Cette
décomposition a pour objectif de rappeler que toutes les activités de l’entreprise participent
à la création de la valeur, et pas uniquement les activités opérationnelles. Il s’agit également
d’isoler dans cette chaîne les activités particulièrement créatrices de valeurs appelées
facteurs clés de succès (activités qui sont sources d’avantages concurrentiels c'est-à-dire qui
ont un lien avec les facteurs clés de succès ou activités stratégiques).
Chandler définit la stratégie comme « la détermination des buts et des objectifs à long terme
d’une entreprise, l’adoption des moyens d’action et d’allocation des ressources nécessaires
pour atteindre ces objectifs ».
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L’effet de synergie exprime le fait qu’en général, quand on gère simultanément plusieurs
domaines d’activités, le résultat est supérieur à la somme des résultats qui seraient obtenus
si l’on exploitait séparément ces différentes activités. Il s’agit là d’une synergie positive, qui
ne peut jouer que si les différentes activités sont complémentaires.
La stratégie de domination par les coûts fait reposer la compétitivité sur les prix (on cherche
à être sensiblement moins cher que les concurrents) et implique en général une
industrialisation des processus pour faire des gains de productivité et une course à la taille
(concentration par fusion) pour réaliser des économies d’échelle. La différenciation, au
contraire, consiste à apporter au client un plus, en terme de qualité ou d’innovation, même
si l’on est plus cher que les concurrents. Elle repose très souvent sur une image de marque
forte. La focalisation consiste à rechercher l’excellence dans un créneau bien particulier, afin
d’avoir le meilleur rapport qualité-prix.
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Dans le cadre d’une innovation de rupture, les entreprises en place sont vouées à être
dépassées par la nouvelle concurrence. En montant en gamme, le nouvel entrant va
pénétrer de nouveaux segments de marché et offrir une performance similaire à celle des
entreprises établies, mais à prix inférieur, définissant ainsi la nouvelle offre de référence du
marché. Les entreprises en place peuvent réagir en adoptant des stratégies relevant d’une
adaptation de leur offre.
En révélant des besoins latents chez le client, la rupture introduit un déséquilibre irréversible
dans l’industrie, susceptible de faire disparaître à terme le marché dans sa forme historique.
Pour comprendre la mécanique derrière ces stratégies, il est nécessaire d’étudier les
business models déployés par les entreprises disruptives. Le business model est destiné à
décrire la manière dont une organisation va « faire de l’argent ».
Le tableau est constitué de 9 rubriques à renseigner : Partenaires clés, Activités clés, Offre,
Relation client, clients, Ressources clés, Canaux, Coûts, Revenus.
Ce modèle insiste sur les interactions entre les choix effectués dans trois composantes
centrales : Ressources et Compétences, Organisation, propositions de Valeur. La
conséquence de ces choix est la composante économique, à savoir l’appropriation d’une
partie de la valeur à travers la marge générée par le BM. Les « Ressources et Compétences »
(RC) sont développées et combinées afin de soutenir l’offre que l’organisation souhaite
valoriser. L’ « Organisation interne et externe » (O), qui comprend la chaîne de valeur
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interne ainsi que le réseau de valeur mis en place à travers les relations avec les partenaires
externes, reflète la manière dont l’entreprise s’organise pour délivrer sa proposition de
valeur. Les « propositions de Valeur » (V) faites au client s’élaborent autour de l’offre de
produits et de services.
Ce modèle est très centré sur les ressources, les liens de l’entreprise avec les parties
prenantes externes (partenaires, clients, canaux, relations clients) et la valeur créée (offre,
revenus, coûts). C’est un modèle moins centré sur les fonctions classiques de l’organisation.
Il permet de comprendre le business model de l’entreprise, comment elle crée de la valeur
de manière innovante, comment elle dégage de l’argent en attaquant tous les angles de la
relation client.
COURS 03 – ORGANISATION
21. Quel concept peut être mobilisé pour analyser les choix d’externalisation
La théorie des coûts de transaction (R. COASE et O. WILLIAMSON) est généralement utilisée
pour analyser les choix d’externalisation : lorsque les coûts de transaction sur le marché sont
inférieurs aux coûts internes, l’externalisation peut être une solution pertinente.
22. Quels sont les modes de développement possibles qui s’offrent à une entreprise ?
1. La croissance interne : elle développe les stratégies à partir des propres capacités de
l’entreprise. Elle peut se définir comme la création de nouvelles capacités de production. La
croissance interne suppose donc des investissements pour l’augmentation des capacités de
production.
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Uncoût trop élevé rendrait l’opération non rentable et pourrait amener l’entreprise
acquéreuse à se désengager. Pour que la fusion soit rentable, il faut que les cash-flows
attendus de la fusion excèdent largement le montant du rachat. Pour limiter le risque d’un
coût trop élevé, il convient de prendre en compte le facteur de contingence dans
l’évaluation et de recourir à plusieurs méthodes d’évaluation des cash-flows.
Des difficultés d’intégration liées à la distance structurelle et culturelle entre les deux
entreprises. Pour limiter ce risque, un dispositif spécifique d’accompagnement au
changement devra être engagé. Celui-ci pourra démarrer par une analyse d’écarts sur les
fonctionnements.
Des dirigeants peuvent avoir un intérêt personnel à conduire leur entreprise sur la voie de
la fusion sans que cela soit bénéfique pour l’entreprise fusionnée. Une analyse de la
convergence des intérêts des actionnaires des différentes entités doit ainsi être réalisée
préalablement.
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PRODUIT
Existants Nouveaux
Pénétration de marché
Existants Développement des
produits
marché
Développent des
Nouveaux marchés Diversification
Risque (ISO 31000) : effet de l’incertitude sur les objectifs de l’organisation. Le management
du risque se définit comme un processus pris en compte dans l’élaboration de la stratégie et
dans toutes les activités d’une organisation consistant à identifier, évaluer, préciser et gérer
les risques de façon à en contrôler les conséquences. Le risque peut ainsi être évalué en
fonction de sa probabilité de survenance et de son impact potentiel sur l’organisation.
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Prix : Politique tarifaire (premium ou low cost), conditions de paiement, remises…la politique
de l’entreprise doit être en accord avec son positionnement et les clients ciblés.
Performance (preuve physique) : Se mesure pour l’entreprise d’un point de vue financier
(return of marketing investment, EBITDA) et non financier (parts de marché, taux de
notoriété…). Pour le client, essentiel lorsqu’il s’agit d’un service (qui ne peut être testé par
définition). La preuve « matérielle » de la performance passe par le contrat, le taux de
satisfaction client, des accréditations, etc.
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Purple cow (la vache mauve) : Face à la standardisation, à la banalité d’une offre sur un
marché, l’innovation et le caractère « marginal » d’un produit permettent de retenir
l’attention et de lui offrir une audience significative auprès des clients.
Diverses formes de coopérations entre les entreprises existent. Celles qui s’appuient sur les
théories des organisations, particulièrement la théorie des coûts de transaction qui met en
lumière l’externalisation, les arrangements institutionnels d’une part et celles qui
concernent les modalités de croissance particulièrement la croissance contractuelle qui
évoque les alliances (complémentaire, de co-intégration et pseudo-concentration) d’autre
part.
Dans cas vous devez qualifier le mode de coopération engagé par l’entreprise. S’agit – il
d’une alliance ? De réseaux verticaux ou horizontaux ? D’une externalisation ? D’une sous-
traitance ? D’un arrangement institutionnel ? D’une DIPP (entreprise virtuelle) ?
Construire et développer les relations clients relève d’un défi permanent pour l’entreprise
immergée dans un environnement hypercompétitif. Accroître la « proposition de valeur » de
l’offre produit permet ainsi de satisfaire le client et de s’assurer de sa fidélité, objectif
essentiel dans une perspective de développement de la rentabilité client.
La valeur perçue par le client d’une offre de bien ou de service repose sur une comparaison
entre le bénéfice net global (différence entre l’ensemble des bénéfices et des coûts en
termes d’argent, de temps, d’énergie et de psychologie, exemple : attachement émotionnel
à une marque) par rapport aux offres alternatives. Dans le secteur de la distribution, le
développement récent d’enseignes de proximité (comme 8 à huit) face aux hypermarchés
traduit une augmentation de l’importance des bénéfices fonctionnels (temps, énergie) pour
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les consommateurs par rapport au bénéfice monétaire. La valeur perçue par le client repose
ainsi sur des critères monétaires, fonctionnels et psychologiques.
La valeur de l’offre de l’entreprise est perçue avec une part de subjectivité par le client,
d’une part, parce que tous ne sont pas experts par rapport au produit ou au service qu’ils
achètent et, d’autre part, également en raison de caractéristiques très personnelles entrent
dans l’évaluation de la valeur (exemple le sentiment d’urgence par rapport à la livraison d’un
produit ou la réalisation d’une prestation). Ainsi, pour un même service de transport, sa
« valeur » évolue en fonction de la nature du client (l’homme d’affaires ou touristes) mais
également en fonction du moment considéré (le client a-t-il besoin de ce service demain ou
dans 3 mois ?). Le yield management (littéralement, management du rendement ou revenu)
est ainsi la science qui tend à discriminer les prix en fonction de la nature du consommateur
et du moment considéré.
Originellement, cette tarification flexible a été appliquée dans les secteurs présentant des
coûts fixes élevés et une certaine stabilité des capacités proposées (hôtellerie, transport
aérien et ferroviaire…). Suivant la définition de B. Bathelot dans l’encyclopédie illustrée du
marketing (2018), le yield management consiste à « maximiser la marge générée en jouant
principalement sur les combinaisons de variables prix et de taux d’occupation (chambres
d’hôtel, sièges dans l’aviation, places dans le train, places de spectacle…) à l’aide d’une
politique de tarification différenciée et dynamique ».
Le climat social permet de mesurer la qualité des relations humaines au sein de l’entreprise.
De manière plus précise, Norton et Kaplan mesurent le climat social d’une entreprise de trois
manières :
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Le bilan social est un document « officiel », obligatoire dans toute entreprise de plus de 300
salariés et qui oblige à faire le point sur un ensemble de sept rubriques. Le bilan social est
très important pour les salariés, car il garantit que l’entreprise doit faire un état des lieux sur
des dimensions humaines essentielles à la qualité des relations sociales. Le bilan social
regroupe sept chapitres qui couvrent l’ensemble des déterminants de la gestion sociale
d’une entreprise (emploi, rémunérations et charges sociales, conditions d’hygiène et de
sécurité, autres conditions de travail, formation, relations professionnelles et autres
conditions de vie relevant de l’entreprise).
Ce bilan social peut être aussi se révéler très utile à l’entreprise car, s’il n’est pas vécu
uniquement comme une contrainte réglementaire, il peut être mobilisé dans une
perspective de progression du bien-être des salariés et du dialogue social, ces éléments
étant eux-mêmes des catalyseurs de la performance économique de l’entreprise.
Contrairement au bilan social, le tableau de bord social ne répond pas à une obligation
légale, mais à un besoin managérial. Il s’agit d’un outil permettant d’améliorer la dimension
sociale du management de l’entreprise dans une perspective de performance économique. Il
y a donc, contrairement au bilan social qui comprend sept chapitres, une infinité de tableaux
de bord possible.
Dans une logique de gestion par les compétences, l’entreprise définit son offre en fonction
des compétences et de l’évolution des compétences des salariés. L’entreprise se situe alors
généralement dans une logique d’agilité, de flexibilité, en ayant une dynamique de son offre
en termes d’innovation et de créativité sur son marché.
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Il existe des leviers matériels et des leviers immatériels. Les leviers du changement peuvent
être matériels, tels que les moyens financiers, techniques, etc. Les leviers immatériels sont
fondés principalement sur le potentiel humain et s’inscrivent dans une valorisation et une
prise en considération du capital humain et de l’intérêt porté à la dimension psychologique
et sociale du travail et de l’impact du changement.
La gestion des connaissances (Knowledge management) est une démarche qui vise à
identifier, conserver et partager les connaissances produites dans le cadre des situations de
travail dans l’organisation. Il y’a trois dimensions à envisager : l’identification et la
formalisation des connaissances, la capitalisation et le stockage des connaissances et leur
diffusion.
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