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Gouvernance d’entreprise
A l’origine, il s’agissait d’un concept centré sur deux composantes principales, à savoir le
droit et l'ordre. La gouvernance aborde maintenant des questions liées aux mécanisme nécessaires
à la négociation des différents intérêts de la société.
En effet, chaque organisation est gouvernée à travers un accord de volonté de ses membres,
impliqués dans une relation coopérative "affectio societatis ", c'est à dire dans la prise de décisions
et la détermination des responsabilités, dans la création et la répartition de la valeur ainsi que dans la
mise en place d'un système de règles formelles et informelles régissant ces éléments.
Gouvernance
politique
Gouvernance Gouvernance
Sociétale Economique
Définitions de la Gouvernance d’entreprise:
G. Charreaux qui définit : « le gouvernement d’entreprise est l’ensemble des
mécanismes organisationnels qui ont pour effet de délimiter les pouvoirs et
d’influencer les décisions des dirigeants, c'est-à-dire qui gouvernent leur conduite
et définissent leur espace discrétionnaire ».
Selon le rapport Cadbury : « la corporate governance est le système par lequel les
sociétés sont dirigées et contrôlées ».
c) Contexte : Le constat a montré que le système de gouvernance d'un pays est lié aux
contextes de manière générale et notamment aux événements qui ont marqué son histoire.
Les principaux modèles théoriques
Pour la plupart des théoriciens, il existe deux principaux modèles de
gouvernance : Les modèles de gouvernance axés sur le
fonctionnement des marchés et les modèles basés sur une forte
implication des banques et une limitation des mécanismes de
marché. En outre, il existe des systèmes médians qui empruntent à
chacun des deux courants.
Modèles théoriques des système de gouvernance
Modèles théoriques des système de gouvernance
Comparaison de la pratique internationale de gouvernance
Entre les systèmes marchés et les systèmes réseaux, il existe des systèmes de
gouvernance hybrides ou médians. Il s'agit du cas italien et français. Ce
modèle est caractérisé par l'intervention de l'Etat pour modeler le système de
gouvernance.
Le modèle Français ou le système Hybride
Afin de réduire les conflits et les divergences d’intérêts entre
Les mécanismes de contrôle
Le conseil d’administration est au centre des mécanismes du gouvernement d’entreprise, celui-ci est l’organe principal
de contrôle des dirigeants et il joue un rôle disciplinaire important, rien que l’analyse de l’organisation et du
fonctionnement d’un Conseil d’administration peut être un bon révélateur de la pratique de la Gouvernance au sein
d’une société.
Le rôle du conseil consiste à convoquer les assemblées générales, nommer et révoquer le président du C.A. et les
dirigeants, contrôler la gestion de l’entreprise, adopter la stratégie, arrêter les comptes et contrôler la qualité de
l’information.
Pour les théoriciens de l’agence, le CA est un moyen important de discipline permettant de réduire les coûts d’agence.
D’après FAMA, la présence d’administrateurs externes est recommandée dans un conseil d’administration car ils
permettent de faire face à la complicité qui peut exister entre les dirigeants et les administrateurs internes dans la
présence est aussi nécessaire car ces derniers participent quotidiennement à la vie de l’entreprise et disposent d’une
information spécifique.
Le CA a fait l’objet de plusieurs recherches empiriques car il est considéré comme étant un mécanisme disciplinaire
intéressant. Parmi les études menées, nous citons à titre d’exemple l’étude de Marck, Shleifer et Vishney (1989) et
celle de Parrino (1997) qui montrent que le CA évolue la performance des dirigeants en prenant en considération la
situation du secteur d’activité de l’entreprise.
Le conseil d’administration fera l’objet d’une étude plus détaillée. Le rôle du CA comme mécanisme central de la
bonne gouvernance.
Le rôle des actionnaires :
A travers ces aspects, découlent les missions généralement attribuées à l’auditeur interne :
1. Une mission d’audit opérationnel, plus tournée vers l’efficacité de l’organisation et le respect des
procédures écrites mises en place. L’auditeur interne doit procéder à un examen systématique des
activités ou des processus d’une entité, en vue d’évaluer l’organisation et ses réalisations et
identifier les pratiques jugées non économiques, improductives et inefficaces, de proposer des
solutions d’amélioration et de s’assurer de leur suivi ;
2. Une mission d’audit financier, orientée sur la fiabilité des informations financières et la
protection
des actifs matériels, humains et financiers. Ici, l’auditeur interne doit s’assurer, en relation avec
les auditeurs externes, que les procédures de contrôle interne comptables sont fiables ; Il ne s’agit
nullement ici, d’une mission de certification des comptes ;
3. Aux deux premières missions traditionnelles, s’ajoutent une mission d’audit de la stratégie.
Ici, l’auditeur doit identifier les risques associés aux objectifs et aux grandes orientations
stratégiques définies par l’organisation et évaluer la conformité ou la cohérence d’ensemble
entre ce qui avait été dit et ce qui est fait dans le but d’apprécier la performance des réalisations.
L’audit interne :
Le contexte légale et règlementaire constitue un moyen de contrôle au niveau des entreprises il
permet d’imposer au manager des contraintes incitant ces derniers à gérer conformément aux
attentes des actionnaires et à déterminer leur consommation d’avantages en nature.
A titre d’exemple, l’obligation de publication des rapports annuels et tenir des réunions avec
les administrateurs et des actionnaires constituent des contraintes ayant pour objectif de
protéger les intérêts des actionnaires et garantir l’information communiquée.
Les mécanismes de contrôle externes passent principalement par les marchés et leur rôle
comme moyen de pression sur les dirigeants.
Ensuite, le conseil est convoqué par son président ; pour délibérer, il faut que la moitié au
moins du nombre des administrateurs soient présents (article 626). Chaque administrateur
dispose en principe d’une voix. La majorité est la majorité des membres présents (moitié des
voix plus une), à moins que les statuts n’exigent une majorité plus forte ; en cas de partage des
voix, celle du président est prépondérante, sauf clause contraire des statuts (article 626 alinéa
4 C.com.).
6. un salarié, actionnaire dans la société, ne peut être désigné administrateur que si son contrat de
travail est antérieur d’une année au moins à sa nomination et correspond à un emploi effectif (article
615)
Mécanismes internes de la gouvernance d’entreprise en Algérie
Le conseil d’administration : c’est l’organe d’administration de la société.
Quels sont sa composition, son fonctionnement et ses attributions ?
Désignation des administrateurs : au commencement de la société, les administrateurs
sont désignés pour six ans au maximum par l’assemblée générale constitutive (ou par
l’assemblée générale ordinaire), conformément à l’article 611 du Code de commerce.
Le président et les autres organes de direction : le président, nécessairement personne
physique, est élu par le conseil d’administration pour la durée qui est fixée par celui-ci et qui
« ne peut excéder celle de son mandat d’administrateur. Il est rééligible » (article 636 C.com.).
Sa rémunération est fixée par le conseil d’administration, le président est révocable à tout
moment par ce même conseil, ad nutum, et sans avoir droit à une quelconque indemnité.
Toute clause contraire des statuts ou d’une convention passée avec le président est nulle.
Le président possède deux sortes d’attributions, les unes présidentielles, les autres
directoriales. En tant que président du conseil d’administration, il convoque et préside ce
conseil ; il convoque aussi l’assemblée générale sur ordre du conseil, la préside et lui présente
les rapports arrêtés par le conseil. En tant que directeur général, l’article 638 du Code de
commerce dispose qu’il « assume, sous sa responsabilité, la direction générale de la société ».
Ce texte ajoute qu’il « représente la société dans ses rapports avec les tiers ».
Mécanismes internes de la gouvernance d’entreprise en Algérie
Le Directoire et le conseil de surveillance :
Composition du directoire : le directoire est en principe un organe collégial qui comprend
de trois à cinq membres (article 643 alinéa 1) ; ceux-ci sont nommés par le conseil de
surveillance qui confère à l’un d’eux la présidence (article 644). Pour être nommé membre
du directoire, il faut être une personne physique, mais il n’est pas nécessaire d’être
actionnaire ni de disposer des actions de garantie.
Les directeurs peuvent être des salariés et il n’y a pas d’incompatibilité entre leurs
fonctions et celle de salariés, liés par un contrat de travail ou de mandat. En revanche, les
fonctions de directeur sont incompatibles avec celles de membre du conseil de
surveillance (article 661).
Fonctionnement et attributions du directoire : le directoire délibère et prend ses
décisions dans les conditions fixées par les statuts (article 650) ; ceux-ci fixent donc
librement les conditions de quorum et de majorité. Il a « les pouvoirs les plus étendus pour
agir en toutes circonstances au nom de la société » (article 648), à la double condition de
respecter les limites de l’objet social tel qu’il est fixé dans les statuts, et de ne pas empiéter
sur les pouvoirs attribués par la loi aux assemblées d’actionnaires et au conseil de
surveillance.
Mécanismes internes de la gouvernance d’entreprise en Algérie
Le Directoire et le conseil de surveillance :
Le conseil de surveillance : quelle est sa composition et comment fonctionne-t-il ?
Composition et nomination des membres : en ce qui concerne la composition et la
nomination des membres du conseil de surveillance, le décret législatif de 1993 s’inspire
étroitement des règles applicables au conseil d’administration. Le conseil de surveillance est
un organe collégial qui comprend au moins sept membres et au plus douze, ce maximum
pouvant cependant aller jusqu’à vingt quatre (24) en cas de fusion de sociétés (articles 657 et
658).
Les membres du conseil de surveillance doivent être actionnaires et propriétaires d’actions
de garantie, les règles applicables étant les mêmes que celles concernant les administrateurs.
Fonctionnement et attributions du conseil de surveillance : pour le fonctionnement,
les règles sont de manière générale calquées sur celles applicables au conseil
d’administration. Le conseil de surveillance élit en son sein un président qui exerce ses
fonctions pendant une durée qui ne peut excéder celle du mandat du conseil de
surveillance ; en revanche, les attributions du conseil de surveillance diffèrent sensiblement
de celles du conseil d’administration. En principe, le conseil de surveillance n’administre pas
la société, mais il exerce le contrôle permanent de la gestion de la société par le directoire.
Mécanismes internes de la gouvernance d’entreprise en Algérie
Le Directoire et le conseil de surveillance :
A cet effet, il peut à toute époque de l’année opérer les vérifications et les contrôles qu’il
juge opportuns et se faire communiquer tous documents qu’il estime utiles (article 655).
Une fois par trimestre au moins, il doit recevoir du directoire un rapport sur la gestion de
la société. Après la clôture de l’exercice, il doit recevoir du directoire le compte
d’exploitation générale, le compte des pertes et profits et le bilan, aux fins de vérification et
de contrôle, et il présente à l’assemblée générale ordinaire annuelle ses observations sur
les comptes de l’exercice et sur le rapport du directoire (article 656). En dehors de cette
mission générale de contrôle, le conseil de surveillance dispose d’un certain nombre de
pouvoirs spéciaux énumérés par la loi :
Nomination et remplacement des membres du directoire et de son président ;
Déplacement du siège social dans la même ville (article 651) ;
Autorisation préalable des conventions intéressant directement ou indirectement un
membre du directoire ou un membre du conseil de surveillance (article 670).
Mécanismes internes de la gouvernance d’entreprise en Algérie
L’assemblée générale des actionnaires :
Organe central de la société par actions, l’assemblée générale des actionnaires
contrôle le conseil d’administration ou le conseil de surveillance et le
directoire. Mais, comme chaque actionnaire n’a ni la compétence ni la
possibilité d’exercer un contrôle effectif, des commissaires aux comptes
doivent vérifier la régularité des documents comptables dans l’intérêt général
des actionnaires et exercent ainsi un contrôle sur les organes de direction.
Ce rôle a été sérieusement renforcé par le décret législatif de 1993 ; en tout cas,
les rapports des commissaires aux comptes sont soumis à l’assemblée des
actionnaires, laquelle assemblée est soit ordinaire, soit extraordinaire.
Mécanismes internes de la gouvernance d’entreprise en Algérie
a) L’assemblée ordinaire :
L’assemblée générale ordinaire doit être réunie au moins une fois par an, dans les six
mois de la clôture de l’exercice ; ce délai peut cependant être prolongé par
ordonnance du président du tribunal, à la demande du conseil d’administration ou
du directoire, selon le cas (article 676). C’est l’assemblée générale ordinaire annuelle
qui est chargée d’approuver la gestion et les comptes, et d’affecter les bénéfices s’il en
a été réalisés ; elle est convoquée en principe par le conseil d’administration ou par le
directoire qui doivent, trente jours avant sa tenue, adresser ou mettre à la disposition
des actionnaires les documents nécessaires afin qu’ils puissent, en connaissance de
cause, porter un jugement sur la gestion et la marche des affaires de la société ‘article
677). Dans un délai de quinze jours, avant la tenue de l’assemblée générale ordinaire,
tout actionnaire a le droit d’obtenir communication de :
l’inventaire, le compte d’exploitation générale, le compte de pertes et profits, le
bilan ;
le rapport général des commissaires aux comptes ;
le montant global des rémunérations versées aux cinq personnes les lieux
rémunérées (article 680).
Mécanismes internes de la gouvernance d’entreprise en Algérie
b) L’assemblée générale extraordinaire :
Elle a essentiellement comme attribution la modification des statuts. Les
modifications statutaires les plus fréquentes concernent l’augmentation du
capital social (article 687), l’amortissement du capital (article 709) et la
réduction du capital (article 712).
L’augmentation du capital social ,
La réduction du capital social ,
L’amortissement du capital social ,
négociabilité des valeurs mobilières
Art.632 : L’assemblée générale alloue aux administrateurs en rémunération de
leurs activités, une somme fixe annuelle à titre de jetons de présence. Le
montant de cellle-ci est porté aux charges d’exploitation.
Des tantièmes sont alloués au conseil d’administration dans les conditions aux
artciles 727 et 728.
L’enracinement ?
Enracinement;
Aléa moral
Comportement ou choix inverse;
Asymétrie de l’information;
Prise de risque.
De la Gouvernance des PME :
Une distinction entre gouvernance des grandes entreprises et gouvernance des PME
Les PME
Peuvent se distinguer selon leur taille. Il y a les moyennes entreprises (ME), les petites entreprises (PE) et les très petites
entreprises (TPE). Les PME
Peuvent aussi se distinguer selon le cycle de vie dans lequel elles se situent.
Une PME est fort différente si elle est dans sa phase de démarrage, dans sa phase de croissance, sa phase de maturité et sa
phase de décroissance.
Une PME de première génération est fort différente d’une PME ayant subi plusieurs transmissions au fil des générations. Ces
transmissions peuvent amener un plus grand nombre d’actionnaires, que ce soit des héritiers de la même famille (frères,
soeurs, cousins) ou des actionnaires minoritaires. Le nombre d’actionnaires et leur provenance peuvent représenter une
autre variable distinctive. Il peut s’agir d’un petit nombre d’actionnaires provenant de la même famille ou de l’extérieur de la
famille ou d’un grand nombre d’actionnaires. Les PME peuvent se diviser selon leur modèle d’affaires entre les PME locales,
les PME exportatrices, les PME innovantes et les PME globales.
Le secteur d’activité peut également constituer une variable permettant de distinguer les PME.
Définition de la pme en Algérie selon la loi 12/12/2011
De la Gouvernance des PME :
Ces caractéristiques peuvent se regrouper autour de cinq spécificités :
2. La spécificité organisationnelle porte sur la structure peu formalisée et sur la pauvreté des ressources.
5. La spécificité des systèmes d’information souligne le stade peu complexe et organisé des systèmes
d’information.
De la Gouvernance des PME :
La relation PME/Salariés
Identification des mécanismes de gouvernance applicables aux PME:
Code algérien de gouvernance d’entreprise
http://www.algeriacorporategovernance.org/
Conclusion :