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et audit interne
La crise financière qui a frappé les économies du monde entier, appelle une
attention particulière sur la gouvernance de certaines entreprises, leur gestion
des risques et leur contrôle interne. A cet effet, de progrès notables ont été
accomplis dans ces domaines. Les ambitions de la gouvernance ont pris de
l’ampleur. Les approches et les techniques de contrôle interne ont progressé. Le
spectre couvert par le management des risques s’est essentiellement élargi et
l’audit interne s’est affirmé comme un acteur de la gouvernance d’entreprise sur
la base d’un professionnalisme reconnu.
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scandales financiers aux Etats-Unis (Enron et Worldcom) ont secoué le
capitalisme et ont même poussé le gouvernement Américain à ignorer les règles
du marché en intervenant dans les affaires en vue d'éviter un marasme
économique. Ce qui a conduit à la mise en place de la loi SOX.
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la préoccupation clé des lois Américaines et des systèmes de Corporate
Gouvernance porte sur les problèmes d’agence qui apparaissent dès lors qu’il
existe une séparation entre la propriété et le contrôle. Quand les actionnaires et
les dirigeants ne sont pas les mêmes, ces derniers pourraient agir dans leurs
intérêts au détriment de ceux des actionnaires. Les dirigeants pourraient par
exemple ne pas mettre en œuvre toutes les diligences exigées par leur mandat du
fait que la création de valeur qui en résulte est partagée avec les actionnaires. La
panoplie des mécanismes par lesquels, les managers sont motivés et / ou
contraints à agir dans l’intérêt des actionnaires, constitue ainsi la Corporate
Gouvernance de la firme. Les lois cherchent à appuyer et faciliter l’adoption de
ces mécanismes par la mise à disposition d’un cadre organisationnel.
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perspective partenariale – la Stakeholder Theory – de la gouvernance, dans la
version particulière proposée par certains courants du management stratégique,
consistant à préconiser une prise en compte simultanée, à travers un compromis,
des intérêts de l’ensemble des parties-prenantes de la firme (clients, salariés,
actionnaires, créanciers…). Son argumentation, assez sommaire, pour rejeter
cette perspective, consiste à prétendre qu’il n’est pas possible pour les dirigeants
de poursuivre plusieurs objectifs simultanément ce qu’ils seraient conduits à
faire faute de disposer de règles, permettant d’arbitrer entre les différents intérêts
contradictoires. Il reconnaît cependant que la perspective partenariale peut
contribuer à enrichir l’objectif de maximisation de la valeur de marché de la
firme, ce qui le conduit à proposer une version « éclairée » (« enlightened ») de
la maximisation de la valeur de marché et de la théorie partenariale.
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d'Actionnaires, des organes sociaux de la direction de l'entreprise (Conseil
d’Administration ou Conseil de Surveillance) ;