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Introduction
Le diagnostic financier n’est pas le seul élément de diagnostic
Le diagnostic extra financier est la seconde dimension du diagnostic d’une entreprise. Il concerne les
dimensions ESG de l’activité de l’entreprise. (ESG = tenir compte de ces externalités négatives)
Environnement
Social
Gouvernance
Chapitre 1
La gouvernance est une discipline transversale (corporate governance)
Notions clefs :
Une entreprise est évaluée sur le plan financier et sociétale (social + environnementale)
Berks Means :
Contexte :
L’actionnaire : (mise en concurrence des capitaux donc il faut fidéliser ces actionnaires et avoir des
nvx à travers une bonne gouvernance)
Les éléments de la gouvernance externe (actionnaires) : ces actionnaires peuvent avoir des horizons
différents, des besoins de liquidité différents.
Définition :
La gouvernance des organisations privées et publiques désigne « l’ensemble des mécanismes qui ont
pour effet de délimiter les pouvoirs et d’influencer les décisions des dirigeants ».
Les droits de sociétés = pays de droit civil ou un pays de droit commun (les droits des actionnaires
minoritaires sont mieux protégés) (USA, Australie, UK…) (commun law) la gouvernance ne sera pas
pratiquée de la même façon
Hard law
Le dirigeant est un mandataire social dans la société des capitaux = il agit pour le compte de
l’ensemble des actionnaires (mesurer par un indicateur (la création de la valeur) Total shareholder
return TSR)
La France était pionnière dans la pratique de la gouvernance, pourquoi ? dans les années 90, l’europe
a été touché par la mondialisation des marché financiers alors que dans l’US, c’était plus évident. En
France, il y a certaines sociétés qui ont ouvert leur capital aux actionnaires à hauteur de 80-90.
(Communication) ces sociétés étaient les banques et les assurances. La promotion des pratiques de
gouvernance = attirer les actionnaires vus que les sociétés ont besoin des capitaux.
Marc viénot
- Les missions du CA
- La composition du CA
- Le fonctionnement du CA ( essayer de définit les durées de réunion de périodicité et va
surtout préconiser la mise en place de sous-comité aux comités spécialisés = comité covid
par exemple, 3 comités = comité d’audit (financier qui va vérifier les états financiers, comité
de rémunération et de ) une durée de mandat limité à 4ans, l’indépendance des
administrateurs
PDG dissociation fonction dirigeant opérationnel, quand il y a une cumulation des deux fonctions il y
a le conflit d’intérêt. Il est préconisé de dissocier les 2 fonctions (mais il n’existe pas une obligation ou
une loi) donc une bonne pratique c’est dissocier.
Initiative des entreprises elles-mêmes, Code de référence contenant un ensemble de règles de bonne
conduite que les entreprises doivent appliquer, même si elles ne sont pas cotées en Bourse
Le Code AFEP MEDEF va intégrer les recommandations des rapports Viénot 1 et 2 et Bouton.
LE RAPPORT BOUTON
Conroter l’indépendance des commissaires aux comptes ( avec un renforcement du comité d’audit
internet) Parmi les mesures prises, le groupe de travail souhaite un double commissariat une
cotation des signataires dans les grands cabinets d’audit, une information détaillée sur les honoraires
versés et un exclusion des auditeurs lors de travaux d’évaluation
Encourus par les entreprises ainsi que sur les engagements hors bilan
Se transforment en loi
Le Say on Pay
De plus en plus d’Etats dont des fidèles à la soft law, ont adopté ou prévoient d’adopter des lois dites
« quotas » dont la loi coppé – Zimmermman est emblématique. Ainsin del’Allemagne ou de peu, un
mouvement se déploie et lorsqu’il n’est pas de nature législative, il s’agit d’engagements de place
comme au Royaume-Uni
L’effet de la loi est indéniable : à l’issue des assemblées générale annuelles de 2018, il y a 43,3% de
femmes dans les CA et de surveillance des sociétés du SBF120.
Progressivement utilisés dans les pays avec les variations selon les contextes institutionnels
Le SOP est un outil de gouvernance, permettant de préserver les intérêts des actionnaires dans le cas
où le conseil d’administration serait soumis à la volonté du dirigeant
Du point de vue du grand public, le SOP est perçu comme un moyen de lutter contre certaines
rémunérations de mandataires sociaux jugées excessives
En finance, il est habituel d’opposer une gouvernance actionnariale à une gouvernance partenariale
La relation d’agence est celle qui s’établit entre le principale et l’agent, cette relation
contractuellement est un mandat qui précise les conditions dans le dirigeant exécute son mandat.
Elle est donc l’ensemble des mécanismes (outils) permettant de réduire les coûts d’agence résultant
des conflits entre actionnaires et dirigeants.
Ceci explique l’attention portée au CA dans les codes de bonnes pratiques de gouvernance
LA GOUVERNANCE PARTENARIALE.
La théorie des partie prenantes : ‘entreprise évolue dans un écosystème complexe, c-à-d en
interaction avec un ensemble des partenaires. C’est donc une approche plurale qu’elle doit
développer et la création de valeur doit se faire en tenant compte de ses multiples parties prenantes
Remarque : le terme « partie prenante » au Stakeholder est mentionné pour la première fois par le
Stanford. Research Instute en 1963. Cette notion est issue de la stratégie avant d’être mobilisé en
Finance
LA GOUVERNANCE PARTENARIALE
IMPLICATIONS
L’entreprise doit aligner ses objectifs sur ceux des parties prenantes qui sont tous apporteurs des
ressources à des niveaux différents. Par conséquent, la création de valeur ***** appréciée sur le long
terme, et de manière réciproque. Comme les partenaires ont des attentes distinctes vis-à-vis de
l’entreprise et disposent d’informations propres, il se posera le problème complexe de la mesure de
la création de valeur partenariale et des indicateurs associés (cas des agences de notation sociétales)
Exemple :
Un salarié attend une rémunération, une sécurité de l’emploi, une formation, un client attend un bon
rapport qualité/prix et un service. Un fournisseur espère une relation stable et durable. Un banquier
attend de la liquidité et de la solvabilité. L’Etat attend productivité et emploi, etc.
Difficultés :
1 – système d’information (fiabilité) dés lors qu’il n’existe pas un sys d’info des ces ESG et ces infos
ne sont pas vérifiées, toute mesure de création de valeur partenariale sera
Toutefois, cette vision de gouvernance partenariale doit être limitée cat elle ne fait à ce jour *****,
tant au niveau du monde professionnel que des chercheurs en finance pour trois raisons :
1- Cette vision plurale étant illimitée, il est impossible de partager de manière équitable les
intérêts de chacun en l’absence d’indicateur ou de mesure unique, comme celui permettant
de calculer la valeur actionnariale. Pas de mesure de la valeur partenariale
2- Cette approche n’est en réalité qu’un sous-domaine d’étude de la vision actionnariale. En
effet, l’objectif unique de l’entreprise est de créer de la richesse que chaque partie prenante
se partage par la suite. Sans richesse initiale, aucun partage ne peut avoir lieu.
3- Cette approche propose une démarché plutôt éthique, orientée sur la responsabilité
sociétale de l’entreprise vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes. En positionnant
l’entreprise sur un terrain idéologique, on s’écarte de la finalité première, la raison
économique.
Loi pacte = plan d’action et de croissance des entreprises, elle a modifié le droit commun en
particulier le droit civil et commerce pour intégrer 2 notions nouvelles qui sont : la raison d’être
d’une entreprise et également d’une société admission et on a l’article 1833 du code civil qui va
être compléter précise « la société est gérée dans son intérêt social en prenant en considération
les enjeux sociaux et environnementaux de ses activités = un débat sur la finalité de l’entreprise et
remet en qst les conceptions traditionnelles de l’entreprise.
Une mauvaise gouvernance de l’entreprise est considérée par les marchés financiers comme un
facteur de risque.
GMI ratings = gouvernance Metrics international ratings, elle va mesurer la gouvernance des
principales entreprise cotées et ces mesures existent depuis 2000 (plus de 6000 entreprises y
compris les entreprises du CAC40) et il y a une limite : les pratiques de gouvernance tendent à
converger (l’indépendance des administrateurs) d’un pays à un autre, les pratiques de la
gouvernance ne sont pas les mêmes donc on ne mesure pas la même chose.
CHAPITRE 3 : Mécanisme de gouvernance interne et externe
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Les salariés peuvent disposer du privilège de nommer des représentants (la loi pacte renforce les
représentants des salariés)
Dans 80% des sociétés françaises, le CA a une double fonction (les autres 20% (SCA), statut de société
anonyme(SA et SCA) le conseil de surveillance a une seule fonction qui est une fonction de
surveillance)
Fonction stratégique
Interface conciliant la conduite d’un projet d’entreprise, la protection des actionnaires et des autres
parties prenantes à l’entreprise.
CA détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre, se saisit de
toute question intéressant la bonne marche de la société et règle pas ses délibérations les affaires
qui la concernent. Le conseil d’administration procède aux contrôle et vérifications qu’il juge
opportun. Soit le CA est soumis au dirigeant soit il accompagne le dirigeant.
Entre en ligne de compte dans les facteurs ESG. Reconnaissance du rôle du CA comme étant central
pour les juristes
LE FONCTIONNEMENT DU CA Et sa taille
Entre 3 et 18 membres moyenne de 12 13 membres (comparable aux grandes sociétés des parts de
l’OCDE) 1 voix – 1 droit de vote ( AG)
Dans un conseil d’aadministration 80% membres externe et internes en 2015 proportion d’exécutifs
est de 10% (contre 30% en GB)
LE FONCTIONNEMENT EN PRATIQUE
Rémunrération annuelle médiane d’une administrateur non exécutif(2015) : 45 000 euros ( versus
33 000 euros en 207) – médiane britannique en 2015 : 80 000 euros
Adams et al 2016 Subcommittees are relatively understudied, but our results suggest that ignoring
them leads to an incomplete picture of boards.
Relation négative (Cavalco et al, 2017 sur données françaises, Bhagat et Bolton 2008 sur données
états-uniennes)
Trop d’indépendance > moins d’information divulguée par le dirigeant> affaiblissement de la fonction
de contrôle et de conseils (Adams et al 2007)
LIMITES DE L’INDEPENDANCE
Elles peuvent être également liées à leur niveau d’expertise financière, sectorielle, à l’entreprise elle-
même.
Code APEF MEDEF met l’accent sur la diversité (représentation de plusieurs intérêts au sein des
conseils) et de l’efficacité (diversité de points de vue)
La diversité genrée – coût des quotas (manque de flexibilité manque d’expertise, plus
d’indépendance – effets négatifs du quota du genre sur la performance mais décloisonnement des
CA -n’élimine pas totalement les inégalités.
Les actionnaires salariés = peuvent avoir des représentants dans le CA ils vont voter et lorsque il y a
une OPA ils sont souvent en appui de management dans le sens où si l OPA est hostile, le dirigeant va
appuyer sur les actionnaires salariés qui vont pas vendre leurs actions à la société hostile qui veut
prendre le contrôle
L’Etat actionnaire
La famille actionnaire
La théorie d’agence est une théorie qui suppose une structure seulement avec les actionnaires
minoritaires
Deuxième version, toutes les sociétés n’ont pas une structure actionnariale diffuse comme les USA
mais il y a des structures actionnariat non diffuse et composé que des actionnaires majoritaires
Say on climate = lors d’une AG, on a des résolutions internes (sont des propositions émanant de
l’intérieur de l’entreprise (dirigeant et son AG) qui vont être voté lors du CA) et externes (émanent
des actionnaires)
Say on climate =Des résolutions externes = propositions qui peuvent émaner des actionnaires
concernant la stratégie de l’entreprise en matière de lutte contre le réchauffement climatique
Hitchman part de l’hypothèse que toutes les institutions publiques ou privées peuvent avoir des
défaillances qui aboutissent à la baisse de qualité des biens et services qu’elles délivrent face) cela,
les individus ont le choix entre trois comportements : la porte de sortie (exit), l’interpellation de
l’institution (Voice) ou l’acceptation du statu quo (loyauté)
1ère stratégie : actionnaire : against la politique de Danone et je décide de vendre mes actions.
Quels sont les limites ? le portefeuille doit être diversifié si le secteur de l’agroalimentaire n’est
plus représenté dans le portefeuille donc ça va constituer un coût d’opportunité (un problème
d’impact de marché) on vendant massivement les actions de Danone, je peux faire baisser le coût
2ème stratégie : loyalty ; je ne vote pas mais je confronte le dirigeant, donc je vote tjrs dans le sens
de dirigeant
Voice : je reste, je ne pars pas mais par contre je vais entrer dans une logique ou je vais interpeller
le mangement ( je vais privilégier le dialogue, essayer de faire valoir mon point de vue,
d’argumenter = l’activisme actionnariale qui est plus ou moins rebonducatif
Dans une démocratie actionnariale, chaque actionnaire a le droit entre 3 stratégies. A cela s’ajoute
une spécificité elle est autorisée de voter de manière électronique. (Outil qui facilite le
positionnement des actionnaires) est ce que c’est une vraie démocratie ? (Pas tout à fait) il va
voter en fonction de ses droits de vote. En vertu de la loi Floranje, certains actionnaires ont des
actions a de droit de vote double = en raison de leur fidélité, leur stabilité dans le capital et d’avoir
au moins 2 ans de détention. (ex : fb : il s’est fait attribué les droits de vote double pour conserver
le contrôle sur son entreprise donc ce n’est pas vraiment de la démocratie.
L’activisme actionnariale
Actionnaires mécontents (sur la gouvernance, stratégie sociale…) -> prendre contact avec
l’entreprise (dialoguer avec le dirigeant- Behind the Scenes) -> dans cette stratégie il y a le jeu de
coalition -> le dialogue abouti (les problèmes précis sont corrigés) -> pas de médiatisation du
problème
Dialogue sans issue -> les actionnaires peuvent avoir une position qui se radicalise -> médiatiser le
problème soulevé (une compagne d’activisme -> utiliser la média pour exprimer un
mécontentement pour faire pression sur l’entreprise) si cette médiatisation suffise avant l’AG et
que l’entreprise prend des engagements alors la compagne se termine mais si la médiatisation ne
suffit pas, ils vont déposer lors de l’AG une résolution externe(ça passe par l’autorité des marchés
financiers), mais le problème c’est qu’il faut détenir au moins 5% du capital social. (Même si les
actionnaires votent en faveur de la résolution externe, il se peut que l’entreprise ne résolue pas ce
problème. Dans ce cas, le management va infléchir sa position.
Hedge funds -> qui réclament plus des dividendes, Fonds d’investissement = des résolutions.
(Mécanisme de gouvernance externe)
Partie fixe
Partie variable : Bonus (indicateurs de court terme) performance (CA, résultat net comptable)
Rémunération à long terme (stock-options (fiscalité bcp plus favorable mais de moins en moins
distribué) – actions gratuites) mais il y a une limite.
Doit être indexé sur la performance financière (80% de rémunération) et sur la performance extra-
financière.
Stock option (6ans) si la performance boursière a fortement progressé au-delà du prix d’exercice
Inconvénient -> si le PDG fait une performance médiocre ces stock option = 0 (elle est asymétrique)
Le contrat de rémunération doit inciter le dirigeant à enrichir ses actionnaires ce qui induit la
nécessité de lier cette rémunération et la performance observable. Comment fixer les rémunérations
des dirigeants, des administrateurs ? comment inciter un dirigeant sur le long terme et à la création
de valeur partenariale ?
Le ratio d’équité = les sociétés doivent le calculer et le communiquer (une batterie d’indicateur qui
permet de calculer les écarts de salaires au plus haut et au plus bas niveau. (par secteur d’activité) (la
gouvernance partenariale)
LE SAY ON PAY intègre un contrôle de la rémunération par le Ca puis par les actionnaires
TERMONOLOGIE
Or, le terme anglo – saxon ‘social » recouvre la notion de social (au sens français plus restrictif) et
celle d’environnement. La traduction utilisée pour tenir compte des deux concepts est sociétal
(Perez, 2002)
A LIRE : Perez R (2002), l’actionnaire socialement responsable, Revue Française de Gestion, n° 141, p
-131-141.
Définition :
La notion de RSE s’efforce de rendre compte de l’exercice par les entreprises d’une responsabilité vis-
à-vis des différents groupes avec lesquels elles interagissent -souvent désignés sous le terme de
parties prenantes ou stakeholder – et qui se situent au-delà de leurs strictes obligations technique,
légale et économiques » (Igalens et Gond, 2018) (Soft law)
A Lire : Gong J-P, Igalens J (2018), la responsabilité sociale de l’entreprise, Que sais-je ?
Les origines
Les origines de la RSE sont anciennes, on les attribue généralement à Bowen, qui dans son ouvrage
publié en 1953 tente d’analyser les responsabilités des « homme d’affaires »
Howen, HR (1953), Social Responsibilities of the businessman, New York, Harper & Brothers.
Il témoigne de l’existence d’une tradition philanthropique corporative parmi les grands dirigeants
américains au début du XXème siècle.
En France, le Business Ethics est représenté par le Cercle d’éthique des Affaires qui a pour finalité
« d’enrichir et de promouvoir l’éthique individuelle, civile et professionnelle.
La critique la plus célèbre de la notion de RSE est la déclaration en 190 de Milton Friedman dans les
colonnes du New York Times Magazine selon laquelle « The responsability of business is to increase
its profits ». Autrement dit, il rappelle que la responsabilité ne peut être que celle du dirigeant
(agent) et celle de l’actionnaire (principal). La seule responsabilité est celle du dirigeant qui doit
enrichir ses actionnaires dans la cadre de la réglementation.
Les stakeholders (littéralement, « ayant droit »), désigne un individu ou un groupe d’individues qui
peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs organisationnels (Freeman, 1984) : Les
investisseurs, les salariés, les fournisseurs, les consommateurs, les distributeurs, la communauté
locale et finalement la société dans son ensemble.
LES CRITIQUES :
1- Cette conception large et confuse ne facilite pas l’énoncé de règles claires concernant un
management par les parties prenantes. En d’autres termes, n’importe qui peut revendiquer
un intérêt dans une organisation (responsabilité sociale de l’entreprise à une responsabilité
sociale dans l’entreprise (formalisation)à
2- Critique de Jensen (2002) : il affirme que cette conception est au service de l’opportunisme
du dirigeant, celui-ci pouvant justifier ses mauvaises performances financières par la prise en
compte des intérêts des parties prenantes et se dédouaner ainsi auprès de ses actionnaires.
(La question de la formalisation)
3- Pour rendre opérationnel le concept de parties prenantes, il faut en pratique hiérarchiser les
parties prenantes, ce qui revient à répondre pour chaque entreprise aux questions
suivantes : qui sont les parties prenantes pertinents ? quels sont les intérêts de chaque partie
prenante ? quel est le pouvoir de chaque partie prenante ? quelles coalitions peuvent-elles
constituer ?
Dans sa version contemporaine, la RSE est envisagée comme un moyen de mettre en œuvre le
développement durable (DD) c’est-à-dire :« un développement qui permettre aux générations
présentes de satisfaire leurs besoins sans remettre en cause la capacité des générations futures à
satisfaire leurs besoins sans remettre en cause la capacité des générations futures à satisfaire les
leurs » (Déclaration de Rio, 1992). « Durable » est défini comme « la capacité d’être poursuivi selon
un futur à long terme »
Progressivement, l’engagement des entreprises s’est traduit par des politiques de formalisation de la
RSE
L’une des manifestations de cette formalisation a consisté à créer des comités de RSE au sein des
instances de gouvernance (parfois appelé comité de DD) dans la plupart des sociétés su SBF 120. Si
ces comités n’ont pas d’existence légale, ils témoignent de la volonté de déploiement d’une véritable
stratégie RSE sous la pression institutionnelle.
Le développement de la RSE dans le monde est lié à de nombreuses initiatives publiques et privées
consistant à l’institutionnaliser.
Ce mouvement d’institutionnalisation :
Influence les stratégies et pratiques de RSE dans les organisations, sans les contraindre
A partie des années 2000, plusieurs initiatives marquantes ont participé à l’institutionnalisation de la
RSE.
En 1999, lors du Forum de Davos, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONJ, Kofi
Annan appelle les dirigeants d’entreprise à s’engager pour que dix principes soient appliqués partout
dans le monde.
En 2011, la Commission européenne publie un livre vert s’intitulant « Promouvoir un cadre européen
pour la responsabilité sociale de l’entreprise
En 2003, Ce sont les principes équateurs qui voient le jour. Ils sont signés par les établissements de
crédit qui s’engagent pour la prise en compte de critères sociétaux dans les projets qu’ils financent.
La norme ISO 26000 concerne les « lignes directives relatives à la responsabilité sociétale ». Elle a été
construite selon une approche multi parties prenantes assisté d’experts représentants six catégories
de parties prenantes : les consommateurs, les pouvoirs publics, l’industrie, les travailleurs, les ONG et
les services (la recherche, le conseil et l’enseignement). Elle définit comment les organisations
peuvent et doivent contribuer au développement durable.
Contrairement aux autres normes existantes (ISO 14001), ce n’est pas une norme certifiable. Elle ne
constitue pas un outil de la RSE en tant que tel.
En 2011, les principes directeurs de l’OCDE (qui existent depuis 1976) proposés aux entreprises
multinationales ont été actualisés.
En plus des questions classiques de la RDS, ils abordent des thèmes comme la fiscalité par exemple.
Sous la pression sociétale, les organisations prennent en compte les enjeux du développement
durable ce qui les conduit à développer des stratégies de RSE qu’elle communique afin de légitimer
leur activité.
Elles rendent compte de leur activité sociale et environnementale dans un rapport sociétal.
L’international Standardization Organisation (ISO) est l’un des organismes normalisateurs les plus
prestigieux.
Il propose en 2004 les premières normes ayant trait à la RSE dans sa dimension environnementale
avec la série ISO 14000.
Remarque : une réglementation européenne (EMAS) reprend les exigences de l’ISO 14001
LES CERTIFICATIONS SOCIALES
1 – Dans le domaine de la sécurité et santé au travail, ILO OSH (2001) à l’initiative de l’Organisation
Internationale de Travail (OIT). Les entreprises y ont peu recours ;
2 – Dans le domaine de la sécurité et santé au travail, la norme OHSAS 18001 porté par l’AFNOR,
‘Association française de normalisation) ;
3- La norme SA 8000 élaborée dès 1997 révisée en 2001 par Social Accountability International
(SAI), une société issue de groupes de pressions américains. Elle s’inspire du droit du travail
de l’OIT, de la Déclaration universelle des droits de l’homme de L’ONU, de la déclaration des
droits de l’enfant de l’ONU.
4- La norme AA1000 est axée sur la qualité du dialogue avec les parties prenantes. L’institut
Accountability qui la certifie est britannique.
L’information sociale et environnementale tend à devenir de plus en plus importante pour les
marchés financiers.
Diagnostic de performance extra financières (2001 NER art 114, grennelle 2 (2010, obligation de
vérification sociétale) obligation dans certains pays et volontaires dans d’autres)
RSE a un impact sue les marchés financiers et s’il y a des écarts il y aura une scandale, depuis 2001, il
a été renforcé mais d’autres pays il est pas obligé. On va de plus en plus du rapport intégré