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YOU BI Tra Lucien

FICHE TECHNIQUE DE FORMATION


FINANCES COMPTABILITE ET GESTION DES ENTREPRISES

OBJECTIF GENERAL
Améliorer la performance des participants en finances comptabilité et gestion des
entreprises.

OBJECTIFS SPECIFIQUES
A l’issue de la formation, les participants seront capables de :

1. Connaitre les termes et les grands axes de la finance d’entreprise.


2. Connaître les grandes notions de la comptabilité générale en partant des opérations
courantes à celles spécifiques.
3. Connaître et savoir utiliser les différentes techniques de questionnement sur les
différentes thématiques.
4. Maîtriser les différentes techniques de financements et les modes d’investissements.
5. Savoir utiliser les différents outils de gestion d’entreprise.
RESULTATS ATTENDUS

 Maîtriser les principes fondamentaux de la gestion d’entreprise.


 Maîtriser la comptabilisation des opérations jusqu’à l’élaboration des états
financiers.
 S’approprier l’exploitation de la finance d’entreprise.

CONTENU DE LA FORMATION PREMIERE PARTIE : FINANCES

Chapitre 1 : Etude de la finance


1- Définition.
La finance est une discipline qui recouvre un domaine d’activité, celui du financement qui
consiste à fournir l’argent nécessaire à la réalisation d’une opération économique.
2- Branches de la finance.
On distingue plusieurs branches qui sont liées les unes aux autres. On peut citer : la Finance de
marché, la Finance personnelle, les Finances publiques et la Finance d’entreprise.
2-1 La finance de marché
C’est la finance qui porte sur l’étude du fonctionnement des marchés sur lesquels on peut
investir, faire des placements ou obtenir des capitaux en prenant des risques.
2–2 La finance publique
C’est la discipline du droit qui concerne tout simplement tout ce qui touche au financement de
l’Etat.

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Plus particulièrement, il s’agit de l’étude ou de la science s’intéressant aux activités
financières des collectivités ou organismes publics.
2–3 La finance personnelle
Elle concerne la gestion de l’épargne des ménages, les activités de planification de retraite, de
succession et des assurances.
2–4 La finance d’entreprise
C’est le champ de la finance relatif aux décisions financières des entreprises. Son objet
essentiel est l’analyse et la « maximisation de la valeur de la firme pour ses actionnaires
envisagée sur une longue période ».

Chapitre 2 : Outils de la finance (Analyse financière)

1- Définition.
L’analyse financière est un outil privilégié d’interprétation des documents comptables. Elle
permet de mettre en évidence l’équilibre financier, l’autonomie financière, la rentabilité des
activités et les différents risques. L’analyse financière consiste donc au diagnostic financier de
l’entreprise.

2- Analyse financière : Pourquoi et pour qui ?


 L’Objet de l’analyse financière
L’analyse financière a pour objet la recherche et l’interprétation des documents comptables, la
formulation d’un diagnostic complet de la politique financière, l’énoncé d’un jugement relatif
à la situation financière et aux performances de l’entreprise.
Cela suppose une bonne connaissance de l’entreprise elle-même (son organisation, sa
structure, ses produits…), mais aussi de son environnement (la concurrence, le contexte
monétaire…).
 Les utilisateurs de l’information financière
Les objectifs poursuivis dans une analyse financière sont différents et dépendent du type
d’utilisateurs des états financiers de l’entreprise.
 Les dirigeants
Ils réalisent une analyse financière pour :
 Porter à intervalles réguliers, un jugement sur l’équilibre financier, la
 Rentabilité, la solvabilité, la liquidité et le risque financier de l’entreprise.
 Aider la Direction Générale à la prise de décision.
 Élaborer des prévisions financières
 Aider au contrôle de gestion
 Les investisseurs
Détenteurs de parts sociales et d’obligations, les investisseurs s’intéressent aux bénéfices et à
la qualité de la gestion qui garantit leurs dividendes et leurs intérêts.
 Les prêteurs
Ce sont les banques et les autres établissements de crédit. Leurs objectifs ne sont pas les
mêmes, selon que les prêts sont à court ou à long terme :
 Pour un prêt à court terme : seule la liquidité de l’entreprise ; c’est-à-dire sa
capacité à faire face à ses engagements à court terme est étudiée.
 Pour un prêt à long terme : l’analyse porte sur la solvabilité et la rentabilité
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des investissements.
 Les salariés
Ils s’intéressent à la structure financière de leur entreprise car une faillite de celle-ci entraine la
perte de leur emploi d’une part ; et d’autre part, la loi sur la participation leur confère le droit
de participation aux bénéfices. Ils peuvent aussi devenir actionnaires de leur société.

 L’État
L’État est intéressé par la situation financière des entreprises pour des besoins économiques et
des besoins de contrôle fiscal.
 Les fournisseurs
Ils s’intéressent aux états financiers des entreprises dans le but de la détermination de leur
politique de crédit à l’égard de leurs différents clients.
 Les autres partenaires
Il peut s’agir de certaines entreprises qui sont amenées à réaliser des analyses financières, pour
déterminer la valeur d’une entreprise (ses forces et ses faiblesses). Ceci, afin d’éviter de
s’exposer à des difficultés en se liant à d’autres entreprises peu stables.
 Les clients
Les clients cherchent à apprécier la bonne exécution par les fournisseurs de certains marchés
dont la réalisation exige un certain délai et qui s’accompagne éventuellement de versement
d’avance.

3- Approche financière de la comptabilité.


La comptabilité donne une représentation formalisée de l’information financière sur la base de
règles et de normes définies par le plan comptable.
 Les sources externes de l’information
Elles sont relatives :
 Aux informations sur les autres entreprises individuelles.
 À l’information sectorielle qui permet de connaitre l’évolution et la
Performance d’une entreprise en comparant sa situation à celle des
entreprises appartenant au même secteur d’activité.
 Aux caractéristiques de l’entreprise : sa taille, son âge, son expérience, son
outil de production et son évolution technologique. Ces caractéristiques sont
importantes dans les jugements de valeur à porter sur une entreprise.

 Les sources internes de l’information


 Le compte de résultat
Le compte de résultat est un document capital qui apporte des informations aux partenaires de
l’entreprise sur l’activité de celle-ci. Est-elle bénéficiaire ou déficitaire ? Le bénéfice est-il lié
à l’activité habituelle ou à un évènement exceptionnel ?
Il contient toutes les informations sur les charges engagées et les produits réalisés durant la
période écoulée.

 Le bilan

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Il existe une certaine cohérence entre le compte de résultat et le bilan. Ainsi, les charges et les
produits HAO du compte de résultat ont leur contrepartie de dettes et de créances HAO au
bilan.
 Le tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie de l’exercice est un tableau qui fait apparaitre, pour
l’exercice, la trésorerie en début d’exercice, les flux d’exploitation ou opérationnels, les flux
d’investissements, les flux de financement et la trésorerie en fin d’exercice.

 Les notes annexes


Les notes annexes contiennent des informations complémentaires à celles qui sont présentées
dans le bilan, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie :
 Elles fournissent des descriptions narratives ou des décompositions
d’éléments présentés dans les autres états financiers ainsi que des
informations relatives aux éléments qui ne répondent pas aux critères de
comptabilisation dans les autres états financiers ;
 Elles comportent tous les éléments de caractère significatif qui ne sont pas
mis en évidence dans les autres états financiers et qui sont susceptibles
d’influencer le jugement que les utilisateurs des documents peuvent porter
sur le patrimoine, la situation financière et le compte de résultat de l’entité ;
Toute modification dans la présentation des états financiers ou dans les
méthodes d’évaluation doit être signalée dans les notes annexes.

Chapitre 3 : Processus du diagnostic financier

1- Schéma du diagnostic financier.


L’analyste financier devrait suivre le schéma suivant :

ENTREPRISE
-Identification des signes
-Identification des symptômes

-Analyse du capital économique


-Analyse des performances
-Analyse des équilibres
-Étude de la solvabilité

DIAGNOSTIC
-Appréciation de la situation
-Identification des causes

REMÈDES
-Recommandations
-Conseils
2- Diagnostic proprement dit.

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Le diagnostic proprement dit doit mettre en évidence :
 Les points forts et les points faibles de l’entreprise.
 Les variables clés de l’environnement qui ont eu une influence sur l’entreprise (la
démographie, la culture, le social, la réglementation, le juridique…).
 La position de l’entreprise sur le marché.
 Les facteurs de production : le potentiel productif humain et technique.
 L’organisation de l’entreprise : analyse du système de gestion humaine et financière
mise en place….

3- Outils du diagnostic financier.


 La représentation graphique
Il est possible de se faire une opinion sur la situation financière d’une entreprise au moyen
d’une représentation graphique. Les diagrammes les plus utilisés sont les diagrammes à barres
et les diagrammes circulaires.
 La méthode des ratios
Le recours à la méthode des ratios traduit le souhait de déterminer des seuils ou des normes
qui devraient permettre de juger l’état d’une entreprise grâce à la comparaison entre les
valeurs des ratios calculés et les valeurs de référence ou normatives de ces mêmes ratios.
 Les systèmes experts
Les systèmes experts sont des logiciels développés pour conduire des analyses financières en
utilisant une base de connaissances enrichie au fur et à mesure des analyses réalisées.

Chapitre 4 : Présentation du bilan comptable

1- Définition.
Le bilan comptable est un tableau récapitulatif de la situation économique et financière d’une
entreprise à une date donnée.

2- Structure.
 Actif
L’actif du bilan exprime à une date donnée, l’emploi ou l’utilisation qui a été fait des
ressources mises à la disposition de l’entreprise. Autrement dit, il regroupe l’ensemble des
biens indispensables au fonctionnement de l’entreprise.
Exemples : terrains, bâtiments, matériel, banque, caisse etc.
 Passif
Le passif exprime, à la date donnée de l’établissement du bilan, l’origine et le montant des
diverses ressources se trouvant à la disposition de l’entreprise considérée.
Exemples : capital, emprunts, dettes envers les fournisseurs etc.

3- Analyse des postes du bilan.


Le bilan est composé de grandes masses dans lesquelles sont ventilés des postes.

 L’actif immobilisé (classe 2)


Il est composé des biens durables dans l’entreprise. On y trouve les comptes de la classe 2 :

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 Immobilisations incorporelles (21)
212 Brevets et licences
213 Logiciels
215 Fonds commercial, etc.
 Immobilisations corporelles
22 Terrains
23 Bâtiments
24 Matériel, etc.
 Immobilisations financières
26 Titres de participation
27 Autres immobilisations financières
 L’actif circulant
Il est composé des biens et valeurs transformables au cours du cycle d’exploitation.
 Les stocks (classe 3)
31 Marchandises
32 Matières premières
33 Autres approvisionnements, etc.
 Les créances (classe 4)
411 Clients
412 Clients, effets à recevoir
445 Etat, T.V.A récupérable, etc.
 La trésorerie- actif (classe 5)
Ce sont les valeurs disponibles et facilement transformables en monnaie :
50 Titres de placement
51 Valeurs à encaisser
52 Banques
53 Établissements financiers et assimilés
57 Caisses
 Les capitaux stables (classe 1)
10 Capital
11 Réserves
13 Résultat net de l’exercice
16 Emprunts et dettes assimilées

 Le passif circulant (classe 4)


Ce sont les dettes exigibles à court terme c'est-à-dire à moins d’un an :
401 Fournisseurs
402 Fournisseurs, effets à payer
42 Personnel
443 Etat, T.V.A facturée
481 Fournisseurs d’investissements

 La trésorerie- passif (classe 5)


On y trouve les comptes suivants :
521 Banques (solde créditeur)

6
561 Crédits de trésorerie
565 Crédits d’escompte

4- Présentation du bilan comptable système normal.

RE ACTIF EXERCICE AU REF PASSIF 31/12/N


F 31/12/N
BRUT AMT/ NET NET
PRO
V
AD IMMOBILISATIONS CA Capital
INCORPOREL.
AE Frais de recherche et de CB Apporteur, capital non
develop. appelé
AF Brevets, licences, CD Primes liées au capital
logiciels social
AG Fonds commerciales CE Ecart de réévaluation
AH Autres immobilisations CF Réserves indisponibles
incorp.
CG Réserves libres
AI IMMOBILISATIONS CH Report à nouveau
CORPORELLES
AJ Terrains CI Résultat en instance
d’affection
AK Bâtiments CJ Résultat net de
l’exercice
AL Installations et CL Subvention
aménagements d’investissement
A Matériels et mobiliers CM Provisions règlementées
M
AN Matériels de transport
AP Acomptes et CP TOTAL CAPITAUX
avavces/immob. PROPRES (I) .
A IMMOBILISATIONS DA Emprunts et dettes
Q FINANCIERES financières
AR Titres de participation DB Dettes location
financement
AS Autres immobilisations DC Provisions financières
financières risques..
AZ TOTAL ACTIF DD TOTAL DETTES
IMMOBILISE (I) FINANCIERES (II)
.
BA ACTIF CIRCULANT DF TOTAL
HAO RESSOURCES

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DURABLES (I+II)
BB STOCKS ET DH Dettes circulantes HAO
ENCOURS
BG CREANCES ET DI Clients, avances reçues
EMPLOIS
ASSIMILES
BH Fournisseurs, avances DJ Fournisseurs
versées d’exploitation
BI Clients DK Dettes fiscales et
sociales
BJ Autres créances DM Autres dettes
BK TOTAL ACTIF DN Risques provisionnés ….
CIRCULANT (II)
_
BQ Titres de placement DP TOTAL PASSIF
CIRCULANT
(III)
BR Valeurs à encaisser DQ Banques, crédits
d’escompte
BS Banques, caisses et DR Banques, crédits de
assimilés trésorerie
BT TOTAL DT TOTAL
TRESORERIE TRESORERIE
ACTIF (III) . PASSIF (IV)
BU Ecart de conversion DU Ecart de conversion
actif passif
BZ TOTAL GENERAL DZ TOTAL GENERAL
(I +II+III) . (I + II + III + IV)

Chapitre 5 : Présentation du bilan fonctionnel


1- Définition.
Le bilan fonctionnel est un bilan dont les postes sont affectés selon les principales fonctions
économiques de l’entreprise.
Ces fonctions sont :
 La fonction financement qui regroupe les postes de capitaux propres et de dettes
financières (quelles que soient leurs dates d’échéance)
 La fonction investissement qui concerne les immobilisations incorporelles,
corporelles et financières (quelles que soient leur durée de vie)
 La fonction exploitation qui, entendue au sens large, reçoit tous les postes.

NB : Le bilan fonctionnel est un bilan comptable avant répartition du résultat.

2- Utilité du bilan fonctionnel.

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L’étude du bilan fonctionnel est réalisée dans une optique interne, axée sur la gestion de
l’entreprise en continuité d’exploitation. Elle met en évidence la structure financière de
l’entreprise afin de renseigner les dirigeants sur la manière dont sont financés les besoins de
l’entreprise et de s’assurer que l’équilibre fonctionnel est maintenu.
Contrairement au bilan comptable normalisé de l’OHADA qui est obligatoire, l’établissement
du bilan fonctionnel dépend des dirigeants qui souhaitent analyser la situation financière de
leur entreprise.

3- Structure du bilan fonctionnel.


 Principe
Le bilan fonctionnel se présente sous la forme d’un tableau divisé en deux parties, emplois et
ressources, et composé de quatre masses homogènes significatives regroupant des postes selon
leur rôle dans chacun des cycles :

Cycles longs de financement et d’investissement

Cycle long d’investissement Cycle long de financement


Emplois stables Ressources stables

Cycles d’exploitation et HAO

Besoins de financement Moyens de financement

Actif circulant Passif circulant

Le bilan fonctionnel se présente comme suit :

ACTIF OU EMPLOIS PASSIF OU RESSOURCES


Actif immobilisé Ressources stables
*Immobilisations incorporelles *Capitaux propres
*Immobilisations corporelles *Dettes financières
*Immobilisations financières
Actif circulant Passif circulant
*Actif circulant HAO *Dettes circulantes HAO
*Actif circulant d’exploitation *Dettes d’exploitation
*Trésorerie-Actif *Trésorerie-Passif

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4- Retraitements.
Les retraitements sont les ajustements nécessaires pour assurer L’homogénéité financière.

 Les postes de l’actif du bilan

POSTES DE L’ACTIF DU BILAN RETRAITEMENTS POUR ÉTABLIR LE


COMPTABLE BILAN FONCTIONNEL
Les immobilisations incorporelles Postes à inscrire à l’Actif dans les
(21) Emplois stables avec leurs
Les immobilisations corporelles montants bruts.
(22, 23, 24) Le cumul des amortissements et des
Les immobilisations financières dépréciations doit être ajouté aux
(25, 26, 27) Capitaux Propres au Passif.
Les stocks d’exploitation (3…
Postes à inscrire à l’Actif Circulant
sauf 318)
d’exploitation, pour leurs montants
Les créances d’exploitation (4…
nets.
SD sauf 485, 486, 488)
Les stocks occasionnels (318…)
Les créances sur cessions
occasionnelles d’immobilisations
(485) Postes à inscrire à l’Actif Circulant
Les créances sur cessions de HAO, pour leurs montants nets.
titres (472)
Les autres créances HAO (488)
Titres de placement (50)
Valeurs à encaisser (51)
Banque (52), Chèques postaux Postes à inscrire dans la Trésorerie-
(53), instruments de trésorerie actif, pour leurs montants nets.
(54) instruments de monnaie
électronique (55), Caisse (57)
Les Ecarts de conversion-Actif Les ECA doivent être rattachés aux
ECA (478) créances et dettes qui les ont
(Ce sont des pertes probables de occasionnés. Lorsqu’ils portent sur
change. Ils naissent lorsque des créances, leur montant vient en
l’entreprise effectue des augmentation de celles-ci. Lorsqu’ils
opérations en monnaies portent sur des dettes, leur montant
étrangères) vient en diminution de celles-ci

 Les postes du passif du bilan

POSTES DU PASSIF DU BILAN RETRAITEMENTS POUR ETABLIR


COMPTABLE LE BILAN FONCTIONNEL
Le Capital (10) Postes à inscrire au Passif dans les
Les Réserves (11) Capitaux Propres.
10
Le Report à nouveau (12)
Le résultat est retenu pour son
Le Résultat net de l’exercice (13)
montant intégral. Il ne doit pas être
Les subventions d’investissement (14)
réparti.
Les Provisions réglementées (15)
Les emprunts et dettes diverses (16, 18)
Les dettes de crédit-bail (17) Postes à inscrire au Passif dans les
Les provisions financières pour risques et Dettes financières.
charges (19)
Dettes commerciales d’exploitation (sauf
481, 482)
Dettes fiscales (44) Postes à inscrire dans le Passif
Dettes sociales (42, 43) circulant d’exploitation.
Autres dettes (45, 46, 47)
Risques provisionnés (499, 599)
Fournisseurs d’investissement (481, 482)
Dettes sur acquisitions de titres de
Postes à inscrire dans le Passif
placement (472)
circulant HAO.
Autres dettes HAO (484)
Crédits d’escompte (564, 565)
Postes à inscrire dans la Trésorerie-
Crédits de trésorerie (561)
passif.
Découverts (SC 52, 53 et 54)
Les ECP doivent être rattachés aux
créances et dettes qui les ont
Les Ecarts de conversion-Passif (479) occasionnés. Lorsqu’ils portent sur
(ce sont des gains probables de change. des créances, leur montant vient en
Ils naissent lorsque l’entreprise effectue diminution de celles-ci.
des opérations en monnaies étrangères) Lorsqu’ils portent sur des dettes, leur
montant vient en augmentation de
celles-ci

5- Présentation du bilan fonctionnel.

ACTIF Montant PASSIF Montant


Immobilisations Capital
incorporelles Brut Réserves
Immobilisations Report à nouveau
corporelles Brut Résultat net de l’exo (avant répa.)
Immobilisations Subventions d’investissement
financières Brut Provisions réglementées
-ECP (sur créances +amortissements et dépréc. des
financières) immob.
+ECA (sur créances -ECA
financières) +ECP

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EMPLOIS STABLES Brut CAPITAUX PROPRES
Emprunts
Dettes de crédit-bail
Dettes financières diverses
Stocks occasionnels Net + ECP (sur dettes financières)
Créances/cessions - ECA (sur dettes financières)
occas. d’immob. Net Provisions financières pour risques
Créances/cessions de DETTES FINANCIERES
titres Net RESSOURCES STABLES
Autres créances HAO Fournisseurs d’investissement
-ECP (sur créances Dettes/acquisitions de titres de
HAO) placement
+ECA (sur créances Autres dettes HAO
HAO) + ECP (sur dettes HAO)
- ECA (sur dettes HAO)
ACTIF CIRCULANT Net PASSIF CIRCULANT HAO
HAO
Dettes fournisseurs d’exploitation
Stocks d’exploitation Net + ECP (sur dettes d’exploitation)
Créances d’exploitation Net - ECA (sur dettes d’exploitation)
- ECP (sur créances Dettes sociales
d’exploitation) Dettes fiscales
+ ECA (sur créances Autres dettes
d’exploitation) Risques provisionnés
ACTIF CIRCULANT Net PASSIF CIRCULANT
D’EXPLOITATION D’EXPLOITATION
ACTIF CIRCULANT Net PASSIF CIRCULANT
Titres de placement Net Banque, crédit d’escompte
Valeurs à encaisser Net Banque, crédit de trésorerie
Banques, chèques Net Banque, découverts
postaux, caisse
TRESORERIE – ACTIF Net TRESORERIE – PASSIF
TOTAL ACTIF Net TOTAL PASSIF

6- Analyse du bilan fonctionnel.


 Objet
L’analyse du bilan fonctionnel consiste à poser un diagnostic sur la santé financière d’une
entreprise en vérifiant plusieurs critères dont l’équilibre financier.
L’équilibre financier minimum est vérifié si les ressources stables couvrent totalement les
emplois stables.
L’analyse du bilan fonctionnel peut être effectuée à partir des agrégats et de ratios :
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7- Agrégats du bilan fonctionnel
Les agrégats du bilan fonctionnel sont : le fonds de roulement, le besoin de financement global
et la trésorerie nette.
 Le fonds de roulement net global (FRNG)
Le fonds de roulement net global est l’excédent des ressources stables après financement des
emplois stables (ou les investissements ou actif immobilisé).
Il correspond aussi à la partie de l’actif circulant financée par les ressources stables. C’est
d’ailleurs cette définition qui est rappelée par le mot « roulement » dont le sens est voisin de «
circulant » et qui évoque le cycle d’exploitation.

 Formule de calcul

Par le haut du bilan :

FRNG = Ressources stables (capitaux propres + amortissements et dépréciations de


l’actif immobilisé + dettes financières) – Actif immobilisé en valeur brute

Par le bas du bilan à titre de vérification :

FRNG = (Actif circulant + trésorerie-actif) – (Passif circulant


+ trésorerie-passif)

 Lorsque le FRNG < 0 : cela signifie que les ressources stables sont < aux emplois
stables. On peut dire que les ressources stables n’arrivent pas à couvrir totalement les
emplois stables. Cela traduit une mauvaise situation financière.

 Lorsque le FRNG = 0 : cela signifie que les ressources stables sont égales aux emplois
stables. On peut dire que les ressources stables couvrent tout juste les emplois stables.
Donc il y a un équilibre financier précaire.

 Lorsque le FRNG > 0 : cela signifie que les ressources stables sont > aux emplois
stables. On peut dire que les ressources stables couvrent totalement les emplois stables.
C’est une bonne situation financière.

 Le besoin de financement global (BFG)


C’est le fonds nécessaire pour le financement du décalage entre les dépenses (achats) et les
recettes (ventes).

Délai de stockage (5 j) Délai de crédit-client (30j)

N Achats Ventes Opérations


Cycle d’approvisionnement Cycle commercial
Temps

13
Flux monétaires

Dépenses Recettes Temps

Délai de crédit f/s (15j) Décalage à financer (ou BF = 20j)

Cycle d’exploitation d’une entreprise commerciale

 Formule de calcul

Besoin de financement global (BFG) = Actif circulant – Passif circulant

BFG = (AC d’exploitation – PC d’exploitation) + (ACHAO – PCHAO)

BFG = BFE (Besoin de financement d’exploitation) + BFHAO (Besoin de financement


HAO)

 Lorsque le BFG > 0 : cela signifie que l’actif circulant est > au Passif circulant.
Les activités circulantes de l’entreprise nécessitent un financement.

 Lorsque le BFG = 0 : cela signifie que l’actif circulant est = au Passif circulant.
Les activités circulantes de l’entreprise ne nécessitent pas de financement.
 Lorsque le BFG < 0 : cela signifie que l’actif circulant est < au passif circulant.
Les activités circulantes de l’entreprise ne nécessitent pas de financement. Elles dégagent
plutôt un excédent de ressources.

 La trésorerie nette (TN)


La trésorerie appelée parfois trésorerie nette est la différence entre l’actif de trésorerie et le
passif de trésorerie. C’est aussi l’excédent du fonds de roulement après le financement du
BFG.

 Formule de calcul

Trésorerie nette = Trésorerie-Actif – Trésorerie-passif

Ou encore TN = FRNG – BFG

 Lorsque la TN > 0 alors le FRNG > BFG. Dans ce cas, le FRNG couvre totalement le
BFG de l’entreprise et dégage un excédent de trésorerie.
L’équilibre fonctionnel est assuré.

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 Lorsque la TN = 0 alors le FRNG = BFG. Dans ce cas, le FRNG couvre tout juste le
BFG de l’entreprise. Il y a donc un équilibre fonctionnel mais c’est une situation de
prudence.

 Lorsque la TN < 0 alors le FRNG < BFG. Dans ce cas, le FRNG n’arrive pas à
couvrir totalement le BFG de l’entreprise. Il n’y a donc pas d’équilibre financier. Il y a
un problème de trésorerie.

Chapitre 6 : Analyse de la situation financière par les ratios

1- Définition.
Un ratio est un rapport significatif établi entre deux grandeurs caractéristiques des états
financiers de l’entreprise. Il peut se présenter sous la forme de coefficient, de délai ou de taux.
L’examen des ratios complète de façon utile celui des montants représentatifs des flux
monétaires ou des valeurs comptables.

2- Principaux ratios de la structure financière.

Nom Formule de calcul Explication


Ce ratio financier mesure la capacité
Ratio de rentabilité Résultat net d'une entreprise à générer des profits à
des capitaux propres Capitaux prpres partir de ses seuls capitaux
propres, sans prendre en compte les
autres sources de financement.
Ratio de couverture Ce ratio permet d’apprécier la couverture
des capitaux investis Ressources stables des Emplois stables et du BFE par les
Emplois stables+ BFE Ressources stables. Il doit être > ou = 1.
Ce ratio permet de vérifier la couverture
des emplois stables par les ressources
Ratio de couverture stables. Il permet donc d’apprécier
des emplois stables Ressources stables l’équilibre financier minimum. Lorsqu’il
Emplois stables est > ou = 1 cela signifie que les
ressources stables couvrent totalement
les emplois stables. Il y a donc un
équilibre financier minimum.

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Il mesure l’importance des dettes de
¿ Endettement financier l’entreprise envers le système bancaire et
Ratio d’endettement Capitaux propres financier par rapport à ses capitaux
propres. Il permet d’apprécier
l’indépendance de l’entreprise vis-à-vis
des banques et établissements financiers.
Il permet aussi d’apprécier la capacité
d’endettement de l’entreprise.
Il doit être < 1.

L’endettement financier correspond à l’ensemble des dettes de l’entreprise envers le système


bancaire et financier quel que soit leur nature.
Endettement financier = Emprunt
+ Dettes de crédit-bail et contrats assimilés
+ Dettes financières diverses
+ Total Trésorerie-Passif

3- Ratios d’activités ou de rotation.

Ce sont des ratios qui permettent d’observer l’évolution des postes du cycle d’exploitation de
l’entreprise.
Le tableau suivant présente quelques ratios de rotation :

Nom Formule de calcul Explication


Ce ratio mesure le nombre de fois que le
Coût d’achat des mses stock de marchandise est renouvelé au
Taux ou vitesse
vendues cours de l’année. Par exemple si ce ratio
de rotation des
Stock moyen = 15 cela signifie que le stock de
stocks de
marchandise est renouvelé 15 fois dans
marchandises
l’année.
Un taux important est un bon signe.
Ce ratio mesure la durée moyenne de
360 séjour des marchandises en stock. Par
Durée
exemple si ce ratio = 24 jours cela
d’écoulement du
signifie que les marchandises restent 24
stock de
Taux de rotation jours en stock avant d’être livrées aux
marchandise
clients.
Une durée faible est un bon signe.
Coût d’achat des MP Ce ratio mesure le nombre de fois que le
Taux ou vitesse
consommées stock de matières premières est
de rotation des
Stock moyen renouvelé au cours de l’année.
stocks de
Un taux important est un bon signe.
Durée Ce ratio mesure la durée moyenne de

16
360 séjour des matières premières en stock.
Par exemple si ce ratio = 19 jours cela
d’écoulement du
signifie que les matières premières
stock de matières
Taux de rotation restent 19 jours en stock avant d’être
premières
transformées.
Une durée faible est un bon signe.
Taux ou vitesse Coût production des PF vendus Ce ratio mesure le nombre de fois que le
de rotation des Stock moyen stock de produits finis est renouvelé au
stocks de cours de l’année.
produits finis Un taux important est un bon signe.
Ce ratio mesure la durée moyenne de
360
séjour des produits finis en stock. Par
Durée
Taux de rotation exemple si ce ratio = 10 jours cela
d’écoulement du
signifie que les produits finis restent 10
stock de produits
jours en stock avant d’être livrées aux
finis
clients.
Une durée faible est un bon signe.
Ce ratio mesure la durée moyenne des
crédits Clients. Par exemple si ce ratio =
Durée moyenne (Clients+EAR+EENE).360 25 jours cela signifie que les clients
de crédit Clients Chiffre d’affaires TTC mettent en moyenne 25 jours pour payer
les montants dus à l’entreprise.
Une durée faible est un bon signe.
Durée moyenne (Fournisseurs+EAP).360 Ce ratio mesure la durée moyenne de
de crédit crédit obtenue des Fournisseurs.
Achats TTC
Fournisseurs Une durée importante est un bon signe.

Chapitre 7 : Bilan financier

1- Définition.
Le bilan financier ou bilan de liquidité ou encore bilan patrimonial est un bilan obtenu après le
retraitement de certains postes du bilan comptable. Ses rubriques et postes sont fondés sur des
critères de liquidité croissante pour les éléments de l’actif et d’exigibilité croissante pour les
éléments dupassif. Les postes figurent au bilan à leur valeur réelle. Sa structure ne diffère pas
de celle du bilan comptable mais ce sont les montants des grandes masses qui se trouvent
modifiés.En effet, les emplois et les ressources sont classés de manière à distinguer, à l’actif et
au passif, les postes dont l’échéance est à plus d’un an des postes dont l’échéance est à moins
d’un an.
2- Structure du bilan financier.
 L’actif
Il comprend deux grandes masses qui sont : l’actif à plus d’un an et l’actif à moins d’un an :
 L’actif à plus d’un an ou valeurs immobilisées ou encore l’actif immobilisé net :

17
cette masse regroupe tous les biens qui appartiennent à l’entreprise et dont la cession ou les
encaissements sont réalisables à plus d’un an.
 L’actif à moins d’un an : cette masse regroupe tous les biens qui appartiennent à
l’entreprise et dont la cession ou les encaissements sont réalisables à moins d’un an et
ceux qui sont déjà des disponibilités. Ces biens sont classés dans trois rubriques :
 Les valeurs d’exploitation que sont les stocks à moins d’un an ;
 Les valeurs réalisables que sont les créances à encaisser à moins d’un an ;
 Les disponibilités ou valeurs disponibles qui représentent les liquidités ou la trésorerie
de l’entreprise.
 Le passif
Il comprend aussi deux grandes masses qui sont : les capitaux permanents ou passifs à plus
d’un an et les dettes à moins d’un an ou passif à moins d’un an :
 Les capitaux permanents ou passif à plus d’un an : ils sont constitués des capitaux
propres et des dettes à plus d’un an :
Les capitaux propres : ce sont des ressources que l’entreprise doit aux associés. En cas de
liquidation de la société, ils seront remboursés en dernière position après toutes les dettes ;
Les dettes à plus d’un an : ce sont les dettes qui doivent être remboursées sur une durée
supérieure à un an
Les dettes à moins d’un an ou passif à moins d’un an : ce sont les dettes qui doivent être
remboursées dans un délai ne dépassant pas un an.

ACTIF PASSIF
Actif à plus d’un an Capitaux permanents
- Immobilisations incorporelles - Capitaux Propres
- Immobilisations corporelles - Dettes Financières
- Immobilisations financières - Autres dettes à plus d’un an
- Autres actifs à plus d’un an
Actif à moins d’un an Dettes à moins d’un an
- Valeurs d’exploitation (stocks) (dettes à court terme)
- Valeurs réalisables (créances) - Passif circulant
- Valeurs disponibles (trésorerie Actif) - Autres passifs à moins d’un an
- Trésorerie Passif

.
3- Passage du bilan comptable au bilan financier.
 L’intérêt du bilan financier
Il permet d’apprécier la sécurité financière de l’entreprise en termes de liquidité et de
solvabilité, donc de prévenir les risques de faillite. Une entreprise est liquide quand les
ressources dégagées par les opérations courantes ou les actifs à moins d’un an lui fournissent
les disponibilités suffisantes pour faire face à ses dettes à court terme. La liquidité du bilan se
définit par le fait que les actifs à moins d’un an sont supérieurs aux dettes à moins d’un an.
Elle fait présumer que la vente progressive des stocks et l’encaissement des créances
permettront de payer les dettes dans les mois à venir.
Il ne faut cependant pas confondre les deux notions suivantes :
 la liquidité des actifs qui représente la possibilité d’échanger rapidement les actifs
contre de la monnaie ;
18
 la liquidité du bilan qui est le résultat d’une comparaison entre les actifs liquides et le
passif exigible.
Une entreprise est solvable lorsque l’actif réel est suffisant pour permettre de payer toutes les
dettes. La solvabilité se définit dans la perspective d’une liquidation de l’ensemble de
l’entreprise, notamment si elle se trouve en cessation de paiement par suite de manque de
liquidité du bilan.

L’objectif principal de l’analyse du bilan financier est celui du risque couru par le créancier
que celui de la cession de paiement de l’entité. La solvabilité de l’entité est donc l’ultime
objectif recherché à travers cette analyse.
 L’évaluation des postes du bilan
Pour apprécier les garanties offertes par le patrimoine de l’entreprise, on procède à une
évaluation des postes en termes de valeur de marché (valeur actuelle ou valeur vénale), dans la
mesure où le bilan comptable peut contenir des sous-évaluations et parfois des surévaluations.
Pour ce faire, on dresse un tableau de calcul des écarts de réévaluation entre les valeurs réelles
et les valeurs comptables. Ce tableau est appelé tableau des plus ou moins-values; et il se
présente comme suit :

Tableau des plus ou moins-values

Postes Valeur Valeur Plus-values Moins-values


Réelle comptable
………… …………… ……………
……………...... ………………..
…………. …………… ……………
……………….. ………………..
………… …………… ……………
……………….. ………………..
………… …………… ……………
……………….. ………………..
Totaux ΣPlus-values = X ΣMoins-values=Y
Ecart de réévaluation= X – Y ………………………

NB :
 Pour les postes de l’actif du bilan :
 Si X–Y >0 ; alors le résultat est une plus-value,
 Si X–Y <0 ; alors le résultat est une moins-value
 Pour les postes du passif du bilan :
 Si X–Y >0 ; alors le résultat est une moins-value,
 Si X–Y <0 ; alors le résultat est une plus-value

4- Retraitements.
 Les retraitements des postes de l’actif

19
POSTES DE L’ACTIF RETRAITEMENTS A EFFECTUER POUR ÉTABLIR LE
DU BILAN BILAN FINANCIER
COMPTABLE
Les immobilisations
incorporelles (21) Postes à inscrire à l’Actif dans les Valeurs immobilisées avec
Les immobilisations leurs valeurs réelles.
corporelles (22, 23, 24) ; Les immobilisations incorporelles et corporelles à céder à moins
(sauf les immobilisations d’un an sont inscrites dans les valeurs d’exploitation.
prises en crédit-bail) Les immobilisations financières à céder ou à encaisser à moins
Les immobilisations d’un an et les intérêts courus sont inscrits dans les valeurs
financières (25, 26, 27 sauf réalisables ou dans les disponibilités selon le degré de liquidité.
intérêts courus sur prêts et
la part à moins d’un an)
Elles ne doivent pas être retenues dans le bilan financier car
Les immobilisations prises n’appartenant pas à l’Entreprise.
en crédit-bail Il ne faut pas les inscrire à l’Actif.
Il faut supprimer l’emprunt équivalent de crédit-bail (17) du
Passif.
Ils sont normalement inscrits pour leur valeur réelle dans les
Les stocks (3…) valeurs d’exploitation (stocks flottants).
La part qui sera utilisée de façon durable par l’entreprise (stock-
outil) doit être inscrite dans les valeurs immobilisées
Les créances (4…) Elles sont inscrites pour leur valeur réelle dans les valeurs
(sauf les effets de réalisables si elles sont à moins d’un an.
commerce faciles à La part à plus d’un an doit être inscrite dans les valeurs
escompter) immobilisées.
Effets de commerce faciles
à escompter (selon le Ils doivent être inscrits dans les disponibilités
plafond d’escompte que la
banque accorde à
l’entreprise)
Poste à inscrire dans les disponibilités si aucune information
Les titres de placement n’est donnée. Selon les informations sur leur degré de cessibilité,
(50) les titres de placement peuvent être inscrits dans les valeurs
réalisables (cessibles sous quelques mois) ou dans les valeurs
immobilisées (cessibles à plus d’un an).
Valeurs à encaisser A inscrire dans les disponibilités (sauf informations contraires ;
Banque, Chèques postaux, par exemple dépôt à terme de plus d’un an à inscrire dans les
Caisse valeurs immobilisées).
Il faut soustraire leur montant au Passif :
- des provisions financières pour risques et charges 19 (si
Les écarts de conversion- les ECA sont liés à un poste de l’actif immobilisé ou des
Actif (478) dettes financières) ou

20
- des risques provisionnés 499 (si les ECA sont liés à un
poste de l’actif circulant ou du passif circulant).
Lorsqu’ils ne sont pas couverts par une provision, les écarts de
conversion-actif doivent être retranchés des capitaux propres au
Passif.

NB : Le Fonds commercial créé par l’activité de l’entreprise ne figure pas dans le bilan
comptable. Il doit être évalué et inscrit dans l’Actif à plus d’un an du bilan financier.

 Les retraitements des postes du passif

POSTES DU PASSIF DU RETRAITEMENTS POUR ETABLIR LE BILAN


BILAN COMPTABLE FINANCIER
Le résultat doit être réparti.
Le Résultat net de l’exercice Les dotations de réserves et le report à nouveau sont
(13) inscrits dans les capitaux propres.
Les dividendes sont inscrits dans les dettes à moins d’un
an (sauf information contraire).
Il faut calculer :
Subventions d’investissement -un impôt latent sur leur montant
(14) (impôt latent = Montant x taux impôt sur le résultat)
-leur montant net après impôt
Provisions réglementées (15) (montant net après impôt = Montant–Impôt latent)

Il faut :
-inscrire leur montant net après impôt dans les capitaux
propres au passif ;
-inscrire l’impôt latent dans les dettes à moins d’un an
au passif.
Les emprunts et dettes diverses
(16, 18 sauf les Intérêts courus Postes à inscrire dans les dettes à plus d’un an.
sur emprunts (166, 176, 183)
Part des emprunts
remboursables à moins d’un an
Les Intérêts courus sur
emprunts (166, 183). Postes à inscrire dans les dettes à moins d’un an.
Part des emprunts
remboursables à moins d’un an
Il faut distinguer les provisions ayant un objet (c'est-à-dire
qui couvrent effectivement un risque ou une charge) de
celles qui sont sans objet.
Pour les provisions ayant un objet :
- lorsque les risques et charges sont à plus d’un an,
il faut inscrire leur montant dans les dettes à plus
Les provisions financières pour d’un an ;

21
risques et charges (19) - Lorsque les risques et charges sont à moins d’un
Les risques provisionnés (499 ; an, il faut inscrire leur montant dans les dettes à
599) moins d’un an.
Pour les provisions sans objet :
Il faut calculer :
- un impôt latent sur leur montant
(impôt latent = Montant x taux impôt sur le résultat)
- leur montant net après impôt
(montant net après impôt = Montant – Impôt latent)
Il faut :
- inscrire leur montant net après impôt dans les
capitaux propres; inscrire l’impôt latent dans les
dettes à moins d’un an.
Dettes commerciales (419 ; Postes à inscrire dans les dettes à moins d’un an.
40 ; 481) Néanmoins, lorsqu’ils comportent une part à plus d’un an,
Dettes fiscales (44) il faut inscrire cette part dans les dettes à plus d’un an.
Dettes sociales (42 ; 43)
Autres dettes (45 ; 46 ; 47)
Comptes courants bloqués Poste à inscrire dans les dettes financières
(462)
Crédits de trésorerie (561) Postes à inscrire dans les dettes à moins d’un an
Crédits d’escompte (564 ; 565) (trésorerie-passif).
Les écarts de conversion-passif Poste à inscrire dans les capitaux propres.
(479)

5- Présentation du bilan financier.

ACTIF Valeur PASSIF Valeur


réelle réelle
Immobilisations incorporelles Capital
Immobilisations corporelles Réserves
Immobilisations financières Report à nouveau de l’exercice
+ stock-outil +/- écarts de réévaluation
+ part des créances circulantes à Subventions d’invest. (nettes d’impôt)
plus d’un an Provisions réglementées (nettes d’impôt)
+ titres de placement cessibles à + provisions sans objet (nettes d’impôt)
plus d’un an + ECP
- ECA non couvert par une provision
ACTIF IMMOBILISE OU CAPITAUX PROPRES
ACTIF A PLUS D’UN AN
Emprunts
Dettes financières diverses
Provisions justifiées à plus d’un an
- ECA couvert par une provision et lié à

22
l’AI ou les DF
Stocks (flottants) DETTES A PLUS D’UN AN
CAPITAUX PERMANENTS
Dettes fournisseurs
VALEURS D’EXPLOITATION Produits constatés d’avance
Créances HAO Dettes sociales et fiscales
Créances clients Dividendes à payer
Charges constatées d’avance Risques provisionnés justifiés à – 1 an
+ Intérêts courus sur prêts - ECA couvert par une provision et lié à
+ Part des prêts à moins d’un an l’AC ou au PC
+ Titres immobilisés ou de + Intérêts courus sur emprunts
participations cessibles à moins + Part des emprunts à moins d’un an
d’un an + Impôt latent sur les subventions
+ Titres de placement cessibles + Impôt latent sur les provisions
sous quelques mois réglementées
+ Impôt latent sur les provisions sans objet
VALEURS REALISABLES + Provisions financières pour risques et
Titres de placement (cessibles à charges justifiées à moins d’un an
vue)
+ Effets faciles à escompter Banque, crédits d’escompte
Valeurs à encaisser Banque, crédits de trésorerie
Banques, chèques postaux, caisse
DISPONIBILITES
ACTIF A MOINS D’UN AN DETTES A MOINS D’UN AN
TOTAL ACTIF TOTAL PASSIF

6- Analyse de la situation financière.


L’analyse du bilan financier peut être effectuée à partir du fonds de roulement financier et de
Ratios.

 Le Fonds de roulement net (FRN) :


Le fonds de roulement net ou fonds de roulement de financier ou de liquidité est l’excédent de
l’actif à moins d’un an sur les dettes à moins d’un an ; c’est aussi l’excédent des capitaux
permanents après financement des immobilisations. Il se calcule comme suit :
 FRN = Capitaux permanents – Actif immobilisé
 FRN = Actif à moins d’un an – Dettes à moins d’un an

Interprétation :

 Lorsque le FRF est > ou = 0 : cela signifie que l’actif à moins d’un an est > ou = aux
dettes à moins d’un an. La transformation des actifs à moins d’un an totalement en
disponibilités permettra de rembourser les dettes échues. Donc l’entreprise est liquide.
 Lorsque le FRF est < 0 : cela signifie que l’actif à moins d’un an est <aux dettes à
moins d’un an. La transformation des actifs à moins d’un an totalement en
disponibilités ne permettra pas de rembourser la totalité des dettes échues. Ce qui est
23
un indice défavorable en terme de liquidité et peut traduire des difficultés financières
pour l’entité

 Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)


Le BFR est la différence entre l’Actif Circulant et le Passif circulant. Il est calculé à partir de
la formule suivante :
BFR = Actif circulant – Passif circulant

Interprétation :

 Lorsque le BFR>0; cela signifie que l’Actif circulant est > au Passif circulant. Les activités
circulantes de l’entreprise nécessitent un financement.

 Lorsque le BFR=0; cela signifie que l’Actif circulant est = au Passif circulant. Les activités
circulantes de l’entreprise ne nécessitent pas de financement.

 Lorsque le BFR<0; cela signifie que l’Actif circulant est < au Passif circulant. Les activités
circulantes de l’entreprise ne nécessitent pas de financement. Elles dégagent plutôt un
excédent de ressources stables.
 La Trésorerie Nette (TN)
La TN est la différence entre la Trésorerie-actif et Trésorerie-passif.
Elle se calcule de deux façons comme suit :

TN = Trésorerie actif – Trésorerie passif


ou TN = FRN – BFR

Interprétation

 Lorsque la TN>0; alors le FRN>BFR. Dans ce cas, le FRN couvre totalement le BFR
de l’entreprise et dégage un excédent de trésorerie. L’équilibre financier est assuré.

 Lorsque la TN=0; alors le FRN=BFR. Dans ce cas, le FRN couvre tout juste le BFR de
l’entreprise. Il y a donc un équilibre financier; mais c’est une situation de prudence.

 Lorsque la TN<0; alors le FRN<BFR. Dans ce cas, le FRN n’arrive pas à couvrir
totalement le BFR de l’entreprise. Il n’y a donc pas d’équilibre financier. Il y a un
problème de trésorerie.

Chapitre 8 : Analyse de la situation financière par les ratios

1- Définition.

24
Un ratio est un rapport significatif établi entre deux grandeurs caractéristiques des états
financiers de l’entreprise. Il peut se présenter sous les formes de coefficient, de délai ou de
taux.
2- Principaux ratios.

Nom Formule de calcul Explication


Ce ratio permet de savoir si l’entreprise est
Ratio de liquidité Actif à moins d’un an capable de rembourser ses dettes à moins
générale Dettes à moins d’un an d’un an à partir de ses actifs à moins d’un
an. Il doit être >à 1.
Ce ratio vérifie le critère de solvabilité. Il
Total Actif permet de savoir si, dans une hypothèse de
Ratio de solvabilité (Dettes à plus d’un an + liquidation, le prix de vente des actifs de
générale Dettes à moins d’un an) l’entreprise peut couvrir le remboursement
de l’ensemble des dettes de l’entreprise.
Il doit être > à 1.

Ce ratio permet de savoir si


Actif à moins d’un
l’entreprise est capable de
Ratio de liquidité an
rembourser ses dettes à moins
générale Dettes à moins
d’un an à partir de ses actifs à
d’un an
moins d’un an. Il doit être > 1.

Ce ratio permet d’apprécier la


capacité de l’entreprise à
Valeurs réalis. + rembourser ces dettes à moins
Ratio de liquidité
Disp d’un an à partir de ses valeurs
restreinte
Dettes à moins réalisables et ses disponibilités.
d’un an Un ratio important est un bon
signe pour l’entreprise.
Ce ratio permet d’apprécier la
Disponibilités capacité de l’entreprise à
Dettes à moins d’un rembourser ces dettes à moins
Ratio de liquidité
an d’un an à partir de ses
immédiate
disponibilités uniquement. Un
ratio important est un bon signe
pour l’entreprise.
Ce ratio vérifie le critère de
solvabilité. Il permet de savoir si,
Total Actif dans une hypothèse de
Ratio de
(Dettes à plus d’un liquidation, le prix de vente des
solvabilité
an + Dettes à actifs de l’entreprise peut couvrir
générale
moins d’un an) le remboursement de l’ensemble
des dettes de l’entreprise.
Il doit être > 1.
25
Ce ratio mesure le degré de
Capitaux propres dépendance de l’entreprise vis-à-
Ratio
(Dettes à plus d’un vis des dettes en matière de
d’autonomie
an + Dettes à financement de ses activités. Un
financière
moins d’un an) ratio important est un bon signe
pour l’entreprise.

DEUXIEME PARTIE : COMPTABILITE


1

Chapitre 1 : Notion du bilan

1- Définition du bilan.
Le bilan est un tableau récapitulatif de la situation financière de l’entreprise à un moment
donné. C’est un tableau permettant de présenter, d’apprécier et de décrire la situation
patrimoniale économique de l’entité à une date donnée. Le bilan est généralement présenté à
la fin de l’année comptable c'est-à-dire le 31 décembre. (L’année comptable commence le 1 er
janvier et prend fin le 31 décembre)

2- Structure du bilan.
Le bilan est un tableau divisé en deux grandes parties :
 le côté gauche appelé actif : ACTIF=EMPLOI=BIENS

 la coté droite appelé passif : PASSIF=RESSOURCES=DETTES

A- L’actif
Il correspond aux éléments destinés à servir de façon durable à l’activité de
l’entreprise. Il est composé :
 L’actif immobilisé
Il est composé :
 Des immobilisations incorporelles : brevets, licences, logiciels, fonds de
Commerce etc.
 Des immobilisations corporelles : terrains, bâtiments, installations et
Agencements, matériels, matériels de transport etc.
 Des immobilisations financières : titres de participations, dépôts et
26
cautionnements versés, prêts, etc

 L’actif circulant
Il est composé :
 Des stocks : de marchandises, de matières, d’emballages, de produits, etc.
 Des créances et emplois assimilés : fournisseurs, avances versées,
clients…
 La Trésorerie- actif
Elle est composée :
 Titres de placement
 Banques
 CCP (Comptes Courants Postaux)
 Caisse

B- Le passif
Le passif représente l’ensemble des ressources de l’entité. Il comprend :
 Les capitaux propres et les ressources assimilées
Ils comprennent :
 Capital, Apporteurs, capital souscrit non appelé……
 Primes et réserves : primes d’apport, d’émission, de fusion, report à nouveau
 Résultat net de l’exercice (bénéfice ou perte)
 Subventions d’investissement, provisions réglementées etc.
 Dettes financières et ressources assimilées
Elles comprennent :
 Emprunts
 Dettes de crédit- bail
 Provisions financières pour risques et charges, etc.
NB : L’ensemble des capitaux propres et ressources assimilées et des dettes financières et
ressources assimilées constitue les capitaux ou ressources stables.
 Le passif circulant
Il comprend :
 Clients, avances reçues
 Fournisseurs d’exploitation
 Dettes fiscales et sociales
 Risques provisionnés, etc.
 La Trésorerie- passif
Elle comprend :
 Banque, crédits d’escompte
 Banque, crédits de trésorerie
 Banque, découverts

3- Présentation du bilan.

REF ACTIF EXERCICE AU 31/12/N REF PASSIF 31/12/N


BRUT AMT/ NET NET
PROV
AD IMMOBILISATIONS CA Capital

27
INCORPOREL.
AE Frais de recherche et de develop. CB Apporteur, capital non appelé
AF Brevets, licences, logiciels CD Primes liées au capital social
AG Fonds commerciales CE Ecart de réévaluation
AH Autres immobilisations incorp. CF Réserves indisponibles
CG Réserves libres
AI IMMOBILISATIONS CH Report à nouveau
CORPORELLES
AJ Terrains CI Résultat en instance d’affection
AK Bâtiments CJ Résultat net de l’exercice
AL Installations et aménagements CL Subvention d’investissement
AM Matériels et mobiliers CM Provisions règlementées
AN Matériels de transport
AP Acomptes et avavces/immob. CP TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)
.
AQ IMMOBILISATIONS DA Emprunts et dettes financières
FINANCIERES
AR Titres de participation DB Dettes location financement
AS Autres immobilisations financières DC Provisions financières risques..
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE DD TOTAL DETTES FINANCIERES
(I) . (II)
BA ACTIF CIRCULANT HAO DF TOTAL RESSOURCES DURABLES
(I+II)
BB STOCKS ET ENCOURS DH Dettes circulantes HAO
BG CREANCES ET EMPLOIS DI Clients, avances reçues
ASSIMILES
BH Fournisseurs, avances versées DJ Fournisseurs d’exploitation
BI Clients DK Dettes fiscales et sociales
BJ Autres créances DM Autres dettes
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT DN Risques provisionnés ….
(II) _
BQ Titres de placement DP TOTAL PASSIF CIRCULANT
(III)
BR Valeurs à encaisser DQ Banques, crédits d’escompte
BS Banques, caisses et assimilés DR Banques, crédits de trésorerie
BT TOTAL TRESORERIE ACTIF DT TOTAL TRESORERIE PASSIF
(III) . (IV)
BU Ecart de conversion actif DU Ecart de conversion passif
BZ TOTAL GENERAL (I DZ TOTAL GENERAL (I + II + III
+II+III) . + IV)

4- Détermination du résultat net.


À partir du bilan, on peut déterminer le résultat de l’entité à une date donnée. La formule à
utiliser est la suivante :

Résultat = Total ACTIF – Total PASSIF

Chapitre 2 : Compte de gestion

I- Comptes de charges

1- Définition.
Sont considéré comme des charges ou des frais, tout ce qui appauvrit l’entreprise. C'est-à-dire
ce qui entraine une diminution des bénéfices.
28
Elles se subdivisent en :
 Charges des Activités Ordinaires (COA)
 Les charges Hors Activité Ordinaire ( CHAO)

2- Classification.

Les charges ou frais sont enregistrés en emplois (au débit) dans les comptes de la classe 6 et
les comptes de la classe 8 de deuxième chiffre impair.
Classe 6 : compte de charges des activités ordinaires (CAO).
Classe 8 impair : Compte de charges hors activités ordinaires (CHAO).

3- Fonctionnement.
Les comptes de charges sont généralement débités et ont solde toujours débiteur. Ce sont :
 Les comptes de charges des AO : ce sont les comptes de la classe 6 (60 Achats,
61Transport, 62 Services extérieurs A, 63 Services Extérieurs B, 64 Impôts et Taxes,
65Autres charges, 66 Charges de personnel, 67 Frais financiers et charges assimilées,
68 dotations aux amortissements et 69 Dotation aux provisions).
 Les comptes de charges HAO : ce sont les comptes principaux impairs de la classe 8
(81 valeurs comptables des cessions d’immobilisations, 83 Charges HAO, 85
Dotations HAO, 87 Participations des travailleurs et 89 Impôts sur le résultat).

DÉBIT 6….COMPTE DE CHARGES CRÉDIT


+


SD

II- Comptes de produits

1- Définition.
Sont considéré comme des produits tout ce qui enrichit l’entreprise. C'est-à-dire ce qui
entraine une augmentation des bénéfices.

2- Classification.
Les produits sont enregistrés en ressource (au crédit) dans les comptes de la classe 7 et les
comptes de la classe 8 de deuxième chiffre pair.

Classe 7 : compte de produits des activités ordinaires (PAO).

Classe 8 impairs: Compte de produits hors activités ordinaires (PHAO).

3- Fonctionnement.

29
Les comptes de produits sont généralement crédités et ont solde toujours créditeur. Ce sont :
 Les comptes de produits des AO : ce sont les comptes de la classe 7 (70 ventes, 71
Subventions d’exploitation, 72 Production immobilisée, 73 variation des stocks de biens et de
services produits, 75 autres produits, 77 produits financiers et produits assimilés, 78 Transferts
de charges et 79 reprise de provisions)
 Les comptes de produits HAO : ce sont les comptes principaux pairs de la classe 8
(82 Produits comptables des cessions d’immobilisations, 84 Produits HAO, 86 reprise
HAO et 88 subventions d’équilibre).

DÉBIT 7… COMPTE DE PRODUITS CRÉDIT


+


SC

III- Comptes de résultat

1- Définition.
Le compte résultat est un document comptable établit par toute entreprise en fin d’année en
même temps que le bilan. Il indique les charges consommées et les produits générés par
l’entité .

2- Présentation du compte de résultat.

REF LIBELLES NOTES SIGNE EXERCICE N


(Net)
TA Ventes de marchandises +
RA Achats de marchandises –
RB Variations de stocks de marchandises SI – SF –
XA MARGE COMMERCIALE (TA – RA – RB)
TB Ventes de produits fabriqués +
TC Travaux et services vendus +
TD Produits accessoires +
XB CHIFFRE D’AFFAIRES (TA + TB + TC + TD)
TE Production stockée (ou déstockée) SF – SI +
TF Production immobilisée +
TG Subvention d’exploitation +
TH Autres produits +
TI Transferts de charges d’exploitation +
RC Achats de matières premières et fournitures liées –
RD Variation de stocks de matières premières SI – SF –
RE Autres achats –
RF Variation de stocks autres approvisionnements SI – SF –
RG Transport –

30
RH Services extérieurs –
RI Impôts et taxes –
RJ Autres charges –
XC VALEUR AJOUTEE (∑XA à TD + ∑TE à TI – ∑RC à RJ)
RK Charges de personnel –
XD EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (XC – RK)
TJ Reprises de provisions +
RL Dotations aux amortissements et provisions –
XE RESULTAT D’EXPLOITATION (XD + TJ – RL)
TK Revenus financiers et produits assimilés +
TL Reprises de provisions et dépréciations financières +
TM Transferts de charges financières +
RM Frais financiers –
RN Dotations aux provisions et dépréciations finan. –
XF RESULTAT FINANCIER (∑TK à TM) – (∑RM à RN)
XG RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES (XE + XF)
TN Produits des cessions d’immobilisations +
TO Autres produits HAO +
RO Valeurs comptables des cessions d’immobilisations –
RP Autres charges HAO –
XH RESULTAT H A O (TN+TO) – (RO+RP)
RQ Participation des travailleurs –
RS Impôts sur le résultat –
XI RESULTAT NET (XG + XH –RQ – RS)

3- Variation des stocks.


Nous avons pour des raisons pratiques assimilés les achats à des charges et les ventes à des
produits. Dans la réalité, la situation est plus complexe. En effet,
 L’entité a pu vendre des marchandises achetées au cours de la période précédente.

 Il peut rester, en fin période, des marchandises qui seront vendues pendant la période
suivante

On appelle STOCK INITIAL (SI), les marchandises qui existent dans l’entité en début de
période.
On appelle STOCK FINAL (SF), les marchandises qui demeurent dans l’entité en fin de
période.
Il est très important pour l’entité de tenir compte de ces différents stocks dans la détermination
de son résultat. En effet, les achats pris en compte dans le calcul du résultat sont les
consommations. Les consommations sont estimées selon la formule suivante :

Achats +Stock Initial = Consommations + Stock Final


Consommations =Achats+ (Stock Initial – Stock Final)

Or, Variation de stock = Stock Initial – stock Final


→ Donc, Consommations = Achats + Variation de Stocks

31
Ou, Consommations = Achats - (Stock Final – Stock Initial)
→Consommations = Achats - (– Variation de Stocks)

4- Détermination du résultat.

Le résultat de l’entité est obtenu à partir des comptes de gestion.

RÉSULTAT = TOTAL PRODUITS − TOTAL CHARGES

NB : Le résultat de l’entité, pour une période donnée, peut être positif, négatif ou nul.

Chapitre 3 : Organisation de l’enregistrement des opérations courantes


I- Facture de doit

1- Définition.
C’est un document établit par le fournisseur et adressé au client lors d’une opération
d’achats ventes. Elle indique les éléments faisant l’objet de la vente, leurs montants, les
taxes éventuelles et le montant net à payer par le client. Elle constitue un document de
preuves tant pour le fournisseur que le client.

32
2- Réductions et majorations sur factures.
 Les réductions
 La remise ; Le rabais ; La ristourne et l’escompte de règlement
 Les Avances sur commandes
 Les Majorations
 La TVA au taux de 18%,le transport, les emballages consignés

3- Présentation des factures de doit.

Nom et adresse
du fournisseur
Doit :
Nom et adresse du client

Référence de la facture Date d’établissement de la facture


Eléments ou activités Quantités Prix unitaire Montants

Désignation des activités

Date de règlement

4- Analyse comptable de la facture.

2 – 1 Chez le Fournisseur 2 – 2 Chez le client


N° Comptes Libellés Montants N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit Débit Crédit
411 Client NAP 60… Achat DNC
4191 Clt av. /cde X 60…5 Frais/Achat X
673 Escompte X 445… TVA X
70… A Vente DN Récup F/s X
4094 NAP
7071 Port C 401 Emb
443.. TVAfact X 4091 Fournisseu X
4194 CltEmb. X 773 X
r F/s Av/
(Facture X cde

II- Facture d’avoir

1- Définition.
C’est la facture établie par le fournisseur et adressée au client pour constater la
diminution de sa créance en raison :

 D’un retour de marchandise


 D’une réduction accordée hors facture de doit.

33
2- Retour de marchandises.
La facture d’Avoir relative à un retour de marchandise, est soumise aux mêmes conditions que
la facture initiale de Doit.

3- Présentation de la facture d’avoir.


Nom et adresse
du fournisseur
Avoir :
Nom et adresse du client

Référence de la facture Date d’établissement de la facture


Eléments ou activités Quantités Prix unitaire Montants

Désignation des activités

Date de règlement

4- Analyse comptable de la facture d’avoir.


L’enregistrement de la facture d’avoir est le contraire de celui de la facture de doit.

2 – 1 Chez le Fournisseur 2 – 2 Chez le client

N° Comptes Libellés Montants N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit Débit Crédit
70… Vente DNC 401 Fournisseur NAVC
612 : Port X 773 Escompte X
443… Etat TVA X 60… O Achat DNC
4194 CltEmb. X 7078 Port X
411 Client Escpte A NAVC 445… TVA… X
673 (Facture X) X 4094 F/S Emb. X
(Facture X)

III- Acquisition des immobilisations corporelles

1- Définition.
Les immobilisations corporelles sont des biens meubles (matériels) ou immeubles acquits et
destinées à servir de façon durable à l’activité de l’entreprise.

2- Valeur d’entrée (VO) ou Coût Réel d’Acquisition .

34
Coût Réel d’Acquisition (CRA)=Prix d’achat (NF) +Frais accessoires d’achat
(transport, transit, droit de douane, assurance) + Frais d’installation + Frais de
montage.

3- Analyse comptable.
NB: Le Mobilier de Bureau s’enregistre au coût réel acquisition toute taxe comprise (TTC).
Le Matériel Informatique est exonéré de la TVA (de même les pièces de
rechange et les frais de réparation).
3 – 1 - Immobilisation corporelles 3 – 2 - Mobilier de
bureau
N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit N° Comptes Libellés
22.. Terrains CRATH Montants
23.. Bâtiment T Débit Crédit
24.. Matériel CRATH 2444 Mobilier B
4451 TVA/Immo T CRATTC
481ou F/ss Investis CRATH
481OU Fss/immob
404 FssAcqCte T
252 NAP
Avance/cde CRATH 404 FSS AcqCte
(Facture X) T NAP

IV- Déclaration de la TVA

1- Définition de la TVA.
La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est un impôt indirect qui frappe la
consommation des entreprises et des ménages. Les opérations imposables sont
caractérisées par la recherche du profit.
2- Détermination de la TVA due à l’ETAT.
 La TVA supportée lors des achats est une créance sur l’Etat et enregistrée au débit du
compte 445 « Etat TVA récupérable ».
 La TVA facturée lors des ventes est une dette envers l’Etat et enregistrée au crédit du
compte 443 « Etat TVA facturée ».
 La TVA due à l’Etat est la différence entre la TVA collectée sur vente et la TVA
supportée sur achat.

TVA due à l’Etat = TVA collectée (exigible) – TVA supportée (déductible)

3- Analyse comptable de la déclaration.


On transfert pour solde tous les comptes 443 et 445 dans le compte 444 « Etat TVA
due ou crédit de TVA ».

35
 TVA collectée > TVA supportée

N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit
4431 TVA Fa/ Vente X
4432 TVA Fa/service X
4433 TVA Fa/travaux X
4434 TVA Fa/Proct° X
4451 TVA R/immob X
4452 TVA R/achat X
4453 TVA R/port X
4454 TVA R/sercice X
4441 TVA due à l’Etat X
(Etat /déclaration)
 TVA collectée < TVA supportée

N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit
4431 TVA Fa/ Vente X
4432 TVA Fa/service X
4433 TVA Fa/travaux X
4434 TVA Fa/Proct° X
4449 Crédit de TVA à R X
4451 TVA R/immob X
4452 TVA R/achat X
4453 TVA R/port X
4454 TVA R/sercice X
(Etat /déclaration)

 Règlements des impôts


N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit
4441 TVA due à l’Etat A
521 Banque X
4449 Crédit de TVA à R Y
(Chèque N0 XX)

V- Règlements ordinaires
I- Règlement au comptant
1- Règlement en espèces.
Ce sont les règlements effectués par monnaie métallique (pièces d’argent) et
fiduciaire (billets de banque).
Chez le fournisseur Chez le client

36
N° Comptes Libellés Montants N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit 2- Débit Crédit
571 Caisse X 401 Fournisseur X
411 client X 571 Caisse X
(PC X) (PC X)
Règlement par chèques.
Le chèque est un document par lequel l’entreprise (tireur) donne l’ordre de payer à
sa banque (tiré) une certaine somme en sa faveur ou en faveur d’une tierce
personne (bénéficiaire). Cela suppose qu’un dépôt d’espèce a été fait à la banque au
préalable.
Chez le fournisseur Chez le client

N° Comptes Libellés Montants N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit Débit Crédit
513 Cheque à encais A 401 Fournisseur A
411 Client A 521 Banque A
(chèque (chèque X)
x)
514 ------- A
513 ----------- Chèque A
à l’encais
Cheque à encais
521 (Remise à l’enc) A-F
631 --------- F
514 ---------- Banque A
Frais bancaire

3- Règlement par monnaies électroniques.

II- Effets de commerce


1- Définition.
Les effets de commerce sont des instruments de mobilisation des créances
ordinaires. Il s’agit : de la lettre de change et du billet à ordre.

37
2 - Analyse comptable des effets de commerce

Chez le Fournisseur Chez le client


N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit
412 Client EAR X
411 Client X
(C. Effet X)
----- OU----
4852 Client E.AR X
485 client X
(C. Effet X)

N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit
401 Fournisseurs X
402 F/SS EAP X
(C.Effet X)
------OU-----
481 F/ss. Investis X
482 Four. I. EAP X
(C. Effet X)

38
Chapitre 4 : Frais du personnel

1- Eléments constitutifs du salaire.


La rémunération du personnel constitue l’une des charges les plus importantes de
l’entreprise. Les dirigeants doivent connaître et appliquer la législation du travail
ainsi que les règles d’enregistrement de la paie et des charges patronales.
 Définitions
 Le personnel : c’est l’ensemble des personnes liées à l’entreprise par un contrat de
travail ou d’apprentissage.
 Le salaire : c’est l’ensemble des rémunérations versées par une entreprise à son
personnel en contrepartie du travail fourni. Le salaire au sens strict est la rémunération
versée au personnel du secteur privé.
 Le traitement : c’est la rémunération versée aux fonctionnaires La solde : c’est la
rémunération versée aux corps habillés

1-1- Le salaire de base


C’est le salaire catégoriel pour les agents payés au mois. Pour les salariés payés à l’heure, le
salaire de base est obtenu comme suit :
Salaire de base = taux horaire x nombre d’heures normales
1-2- Les heures supplémentaires
En Côte d’Ivoire, la durée légale hebdomadaire est de 40 heures. Les heures de travail
effectuées au-delà des 40 heures normales sont considérées comme des heures
supplémentaires payées (rémunérées) à un taux horaire plus élevé que le taux horaire normal.
Pour les salariés payés au mois le taux horaire normal est obtenu comme suit :
Taux de majorations
Heures supplémentaires majorations
ième ième
De la 41 à la 46 heure Majoration de 15%
De la 47ième à la 55ième heure Majoration de 50%
Les heures de nuit (de 21 h à 5 h) Majoration de 75%
Les heures de jours fériés et dimanche Majoration de 75%
Les heures de nuit des jours fériés et dimanches Majoration de 100%

1-3- Les accessoires du salaire


1-3-1- Les primes
La prime d’ancienneté : c’est une prime destinée à récompenser la stabilité et l’expérience
du travailleur au sein de l’entreprise. Elle est égale à 2% du salaire de base après deux années
de travail effectif et majorée de 1% par année supplémentaire jusqu'à la 25ième année comprise.
La prime de gratification de fin d’année : le montant minimum est égal à 75% du salaire de
base.
La prime d’expatriation : la montant est égal à 40% du salaire de base contractuel. Les
autres primes : il s’agit de la prime de rendement, d’assiduité, de risque, de salissure, de
panier, d’outillage, de technicité, de diplôme…. La prime de responsabilité et de fonction.
1-3-2- Les indemnités
Il s’agit de remboursement des frais engagés par le salarié (indemnité de logement, de
transport…)

1-3-3 - Les avantages en nature


39
Les avantages en nature lorsque prévu dans le contrat de travail, font partie
intégrante du salaire. Ils sont constitués par la mise à la disposition par l’entreprise
de biens au personnel (logement, domesticité…).

2- Salaire brut imposable.


2-1- Les éléments constitutifs
- Les éléments du salaire qui sont la contrepartie d’un travail effectif sont imposables (salaire
de base, sursalaire, prime de rendement, de technicité).
- Les éléments du salaire qui ont la nature de récompense sont imposables (prime d’ancienneté
,de gratification, de diplôme).
- Les indemnités et primes professionnelles sont non imposables dans la limite de 10% du
salaire total la prime elle-même comprise à l’exclusion des avantages en nature (prime de
fonction, de responsabilité, de représentation, de tournée, d’outillages).
- La prime de transport est non imposable dans la limite de 30 000F;
- Les avantages en nature sont retenus à leur valeur forfaitaire dans la base d’imposition des
traitements des salaires. Le nouveau barème instauré par la loi des finances de 1997 est le
suivant :
Pièces principales Logement Mobilier Electricité (a) Eau (b)
1 60 000 10 000 10 000 10 000
2 80 000 20 000 20 000 15 000
3 160 000 40 000 30 000 20 000
4 300 000 60 000 40 000 30 000
5 480 000 80 000 50 000 40 000
6 600 000 100 000 60 000 50 000
7 et plus 800 000 150 000 70 000 60 000

a) Montant à majorer de 20 000 F par appareil individuel de climatisation ou par pièce


climatisée pour les installations centrales.
b) Montant à majorer de 30 000 F pour les logements dotés d’une piscine.
Domesticité : Gardien, jardinier 30 000 F, gens de maison 60 000 F, cuisinier 90 000 F
NB : les avantages en nature qui ne sont pas mentionnés sur le barème sont retenus
dans l’assiette d’imposition pour leur valeur réelle
2-2 - Détermination salaire brut imposable
SBI = sal base + sursalaire + HS + P. a + autres primes imposables + av en nature.

3- Retenues à la charge du salarié.


En Côte d’Ivoire, les retenues sont perçues à la source. On distingue deux catégories de
retenues :
 Les retenues fiscales ;
 La retenue sociale.
3-1- Les retenues fiscales
40
3-1-1- L’impôt sur salaire (I.S.)
Le taux est égal à 1,5% du salaire imposables après abattement de 20% (salaire cédulaire) ou
1,2% salaire brut imposable.

3-1-2- La contribution nationale (CN)


Elle est calculée sur la base du salaire cédulaire (80% x SBI). Le calcul se fait
suivant ce barème
Tranches Taux
0 à 50 000 0%
50 000 à 130 000 1,5%
130 000 à 200 000 5%
> 200 000 10%

3-1-3- L’impôt général sur le revenu (IGR)


La retenue est calculée sur la base du revenu
Revenu (R) = 85% (salaire cédulaire – IS – CN)
La détermination de l’IGR tient compte de la situation familiale du salarié

Situation familiale Enfant à charge Nombre de parts N


Célibataire ou divorcé ou Sans enfant 1 part
veuf
1,5 part pour lui-même
Célibataire ou divorcé Avec enfant 0,5 part par enfant
Marié Sans enfant 2 parts
2 pars pour lui-même
Marié ou veuf Avec enfant 0,5 part par enfant
NB : le nombre de part ne peut en aucun cas excéder 5
La femme quel que soit sa situation n’a droit qu’à une seule part sauf si elle jouit (bénéficie)
de la puissance paternelle.
A partir du nombre de part l’on détermine le quotient familial suivant la relation
Q = R / N (nombre de part)
En fonction du quotient familial les formules permettant de calculer le montant de
l’IGR sont les suivantes
Q = R/N Formules
Inférieur à 25 000 Néant
25 000 à 45 583 R * (10/110) – (2 273 * N)
45 584 à 81 583 R * (15/115) – (4 076 * N)
81 584 à 126 583 R * (20/120) – (7 031 * N)
126 584 à 220 333 R * (25/125) – (11 250 * N)
220 334 à 389 083 R * (35/135) – (24 306 * N)
389 084 à 842 166 R * (45/ 145) – (44 181 *N)
Supérieur à 842 166 R * (60/160) – (98 633 * N)

3-2- La retenue sociale (CNPS)

41
C’est une retenue sociale au titre du régime de la retraite. Son taux est de 6,3% du SBI
plafonné à 2 700 000 F. Pour la base CNPS les avantages en nature sont identiques à celui des
impôts.
3-3- Les autres retenues
Les avances sur salaire : ce sont des prêts d’argent sur un travail non encore
effectué ; Les acomptes sur salaire : ce sont des sommes d’argent perçues pour un
travail déjà effectué ; Les oppositions : elles sont faites par les créanciers du
salarié par voie judiciaire.

4- Retenues à la charge de l’employeur.


Ce sont des charges qui incombent à l’employeur. Elles sont destinées à financer des aides
sociales au profit des salariés (assurance maladie, allocation familiale, accident de travail,
caisse de retraire complémentaire) ou de compléter le salaire (congés payés, indemnité de
préavis).
4-1- Les retenues sociales
Elles sont versées à la CNPS et se calculent sur le salaire brut imposable plafonné.

Eléments Taux Plafond par personne et par


mois
Prestation familiale 5,75% 70 000
Accident de travail 2% à 5% 70 000
Caisse de retraite 7,7% 2 700 000

4-2- Les retenues fiscales


Ce sont des sommes versées par l’employeur à la DGI et au FDFP. Elles sont déterminées sur
la base du salaire brut imposable.

Périodes Nature de l’impôt Taux


Pers. Local Pers. Expatrié
Mensuelle * impôt sur salaire (DGI) 1,2% 10,4%
* taxe d’apprentissage (FDFP) 0,4% 0,4%
* formation professionnelle 0,6% 0,6%
(FDFP)
Annuelle Contribution FPC (FDFP) 0,6% 0,6%
TOTAUX 2,8% 12%

42
Chapitre 5 : Opérations d’inventaires

I- Amortissements
1- Définitions.
L’amortissement consiste pour l’entité à repartir le montant amortissable du bien
(immobilisation) sur sa durée d’utilité selon un plan prédéfini.
Un Amortissement est la répartition systématique du montant amortissable d’un actif sur sa
durée d’utilité.
2- Notions importantes pour les travaux sur les amortissements.

 La valeur d’origine (V. O.)


C’est le coût d’acquisition du bien amortissable. C’est la valeur d’entrée de l’immobilisation
dans le patrimoine de l’entreprise

Valeur d’Origine (V.O.) = Prix d’achat HT (NF) + Frais Accessoire d’achat

 La Base Amortissable
La Base Amortissable est la différence entre la Valeur d’Origine et sa valeur résiduelle. La
valeur résiduelle est le montant estimé de mis en service qu’une entité obtiendrait de la sortie
de l’actif, après déduction du coût de sortie estimé.

Base Amortissable (BA) = Valeur d’Origine (V.O.) – Valeur Résiduelle

 L’annuité d’amortissement (a) ou ( A )


C’est la dépréciation subie par un bien au cours d’un exercice.

OU VO n : c’est le nombre de mois pour l’année concernée.


VOtn A=
A= N
1200

 Le taux d’amortissement (t)


C’est le Coefficient qui appliqué à la Base Amortissable permet d’obtenir l’annuité
d’amortissement.

100
t=
N

43
 La durée probable d’utilité
C’est la durée fixée par le fabricant pour une utilisation normale du bien. Elle est utilisée
pour calculer l’annuité en cas de non existence de la durée d’utilisation. Si les deux durées
existent, l’annuité est calculée en fonction de la durée d’utilisation.

 La valeur nette comptable (VNC)


C’est la valeur restante du bien après avoir déduit l’annuité. Cette valeur se calcule
progressivement chaque année jusqu’à la fin de l’amortissement du bien. Normalement à la fin
de l’amortissement la valeur nette comptable doit être nulle.

Valeur Nette Comptable = Valeur d’O. – Cumul des amortissements Lin. pratiqués

3- Différents procédés des amortissements.


Le SYSCOHADA autorise deux procédés d’amortissements à savoir :
 Les Amortissements Économiques :
- L’amortissement linéaire
- L’amortissement dégressif à taux décroissant
- Amortissement selon le mode des unités de production ou d’unités d’œuvre
 Les Amortissements Fiscaux :

- L’amortissement accéléré
- L’amortissement dégressif
4- Plan d’amortissements.

 LE PLAN D’AMORTISSEMENT LINÉAIRE

NOM DE L’IMMOBILISATION :SYSTEME D’AMORTISSEMENT :


DATE D’ACQUISITION : DUREE D’AMORTISSEMENT :
TAUX D’AMORTISSEMENT : TYPE D’IMMOBILISATION :
SOMME VALEUR
ANNEE PERIODE VALEUR ANNUITES DES NETTE
D’ORIGINE ANNUITES COMPTABLE

TOTAUX

 LE PLAN D’AMORTISSEMENT FISCALE

Année Période Valeur Annuité Cumul Valeur Amortissement Amortissement


d’origine Fiscale annuité nette linéaire dérogatoire
Fiscale fiscale Période Annuité Dotation Reprise

44
linéaire (+) (-)

5- Écritures comptables des amortissements.


 Le cas de l’amortissement linéaire
681 Dotation aux amortissements des immobilisations corporelles A
28… Amortissement du… A
(Selon le plan d’amortissement)

A : L’annuité linéaire de l’année concernée

 Le cas où l’annuité fiscale > l’annuité linéaire : DOTATION

681 Dotation aux amortissements A


851 Dotation des amortissements dérogatoires B
2841 Amortissement du matériel et outillage A
151 Amortissement dérogatoire B
(Selon le plan d’amortissement)
A : L’annuité linéaire de l’année concernée
B : La dotation de l’amortissement dérogatoire de l’année concernée

 Le cas où l’annuité fiscale < l’annuité linéaire : REPRISE

681 Dotation aux amortissements A


151 Amortissement dérogatoire C
2841 Amortissement du matériel et outillage A
861 Reprise d’amortissement dérogatoire C
(Selon le plan d’amortissement)

A : L’annuité linéaire de l’année concernée


C : La reprise de l’amortissement dérogatoire de l’année concernée

45
II- Cession des immobilisations

1- Définition.
Elle consiste à transmettre par la vente, la propriété d’un bien à une tierce personne. Cette
cession doit faire l’objet d’une constatation comptable.
D’après le SYSCOHADA, il faut entendre par sortie:
 La vente d’immobilisations ou cession simple
 L’échange d’immobilisations
 La destruction, le vol, la perte et la mise au rebut d’immobilisations

 La cession simple
La Facture de cession se présente comme suit :
Fournisseur Date…. Doit :
Client
N° Facture
Prix de vente (cession) HT A
TVA 18% +18%A
Net A Payer B

 A la date de cession
N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit
485 Créance sur cession d’immobilisation PCTTC
822 . Produit de cession d’immobilisation PCHT
4431 T V A sur vente ° TVA
(Cession de l’immobilisation)

 Régularisations de fin d’année


 Constatation de l’annuité d’amortissement complémentaire.
Elle est calculée proportionnellement au temps à partir du début de l’exercice (01/01/N) de
cession jusqu'à la date de cession.
N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit

46
6813 Dotations Amort I. corp. AL
28…. Dotat° P reglementé° AL
(AF = AL)
---------------OU ----------------
6813 Dotations Amort I. corp. AL
851 Amortissement Dérogatoire ADr
28…. Amortis. Immobilsat° AL
151 Amortis. Dérogatoire ADr
(Cas de dotation)
--------------- OU
6813 -------------- Dotations Amort AL
I. corp. Amortissement ADr
151
Dérogatoire AL
28…. Amortis. Immobilsat° ADr
861 Reprise de provisions réglementées
(Cas de reprise)

 Constatation de la sortie de l’immobilisation du patrimoine.

N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit
812 Valeur comptable de cession VNC
28… Amortissement de l’immobilisation ALP
2… Compte d’Immobilisation VO
(Sortie de l’immobilisation)

 Annulation de l’amortissement dérogatoire

N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit
151 amortissement dérogatoire IImmob A
861 Reprise de provisions réglementées A
(Pour solde du compte 151)

2- Différents types de cession.


A- La cession avec échange
Dans l’opération d’échange, l’ancienne immobilisation est remplacée par une nouvelle,
moyennent le paiement d’une soulte. Le schéma d’écriture reste identique à celui de la cession
simple. Cependant une écriture supplémentaire relative à l’entrée de la nouvelle
immobilisation dans le patrimoine est passée.
Facture de l’échange.

47
Prix d’achat nouvelle Immob. A
TVA 18% +18%A
Prix d’achat TTC B
Reprise TTC ancienne Immob. -X
Net A Payer (Soulte) C

 Analyse Comptable
N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit
485 Créance sur cession d’immobilisation . PVTTC
822 Produit de cession d’immobilisation PVHT
4431 T V A sur vente ° TVA
(Cession de l’immobilisation ancienne)
-----------------N/N------------------------
2... Immobilisation VO
4451 Etat TAV/IMMOB TVA
481 Fournisseur PATTC
(Acquisition du nouveau bien)
---------------------N/N----------------------
481 Fournisseur PATTC
485 Créance sur cession PVTTC
521 banque SOULTE
(Règlement de la soute)

B - DESTRUCTION, VOL, PERTE ET MISE AU REBUT


 Dans ces cas, il s’agit d’une vente avec un prix de cession nul (zéro).
Si le bien détruit (en général accidentellement) est assuré, l’indemnité d’assurance est
assimilée à un prix de cession.
 Dans ces cas, une fraction de la TVA initialement déduite doit être reversée à l’État.

48
La TVA à reverser à l’État est égale au reliquat de TVA grevant la fraction non encore amortie
du bien.
VCF
𝑻𝑽𝑨 à 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆𝒓 = 𝑻𝑽𝑨 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅é𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒙
VO

'
𝑻𝑽𝑨 à 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒓𝒔𝒆𝒓 = 𝑻𝑽𝑨 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅é𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒙
Durée d amortissementrestante
Durée totale d ' amortissement

NB : Tout bien détruit par incendie, inondation, pillage ou saccage ne donne plus lieu à
une TVA à reverser pourvu que la victime justifie cela par tout moyen de droit.
3- Calcul du résultat de cession.
Les cessions d’immobilisations entrainent des plus ou moins-values de cession appelée
résultat de cession.

Résultat de cession = Prix de cession HT - VC Fiscale


Résultat de cession = Prix de cession HT - VCN linéaire + solde du compte 151
III- Dépréciations

1- Définition.
Selon le SYSCOHADA, la dépréciation est la perte de la valeur d’un élément de l’actif. C’est
la différence entre la valeur actuelle d’un bien et sa valeur d’entrée dans le patrimoine. Elle
concerne les éléments de l’actif nom amortissable.
NB : Les éléments de l’actif concernés sont
 Les immobilisations non amortissables (terrains, fonds de commerce…)
 Les valeurs mobilières de placement ;
 Les créances sur clients,
 Les stocks.

A- Dépréciation des immobilisations


Sont concernées, les immobilisations non amortissables : terrains, fonds de commerce,
immobilisations financières.

1- Analyse comptable
N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit
691… Dotations au provision X
29… Provision pour dépré..° X
(Constitution de la provis°)

 Ajustement de la dépréciation

49
À la fin d’un exercice, lorsqu’un élément de l’actif qui a fait antérieurement l’objet d’une
dépréciation figure au bilan, cette dépréciation doit être réajustée. Cet ajustement se fera soit à
la hausse soit à la baisse. Cependant lorsque la perte probable reste inchangée, il n’y pas lieu
de faire un ajustement.

2 – 1 Ajustement à la hausse 2– 2 Ajustement à la baisse

N° Comptes Libellés Montant N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit Débit Crédit
691… Dotat° /pr X 29… Provis° X
29… Provis°pr X 791.. prReprise pr X
(prregul) (Pr regul)

B- Dépréciation des créances

1- Définition.
Les créances sur clients, sur débiteurs divers sont sujettes à des moins-values lorsque certains
faits permettent de douter de la solvabilité ou de la ponctualité du débiteur. La perte probable
est définie en pourcentage (%) de la créance TTC après une négociation avec le client.

 Transfert de la créance dans un compte distinct


Le montant de la créance dont le recouvrement est incertain doit être viré dans le compte 416
« créance client litigieuse ou douteuse ».
N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit
416 client litigieux X
411 clients X
(Constat° créance douteuse)

2- Analyse comptable.

 Analyse comptable de la naissance de la dépréciation


N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit
6594 charges provisionnée créance X
4912 pr créance douteuse X
(Constat° de la provis°)
 Ajustement de la dépréciation

50
À chaque clôture d’exercice, on procède à une nouvelle évaluation des éléments du
patrimoine. Tout changement dans cette évaluation donne lieu à un ajustement soit à la hausse
soit à la baisse.
 Ajustement à la hausse  Ajustement à la baisse

N° Comptes Libellés Montan N° Comptes Libellés Montants


Débi Crédi t Débit Crédit
t t 4912 Pr C. dout N
6594 Chgprovispr X 7594 Reprise chg
4912 D crdout. X (pr Ajust.)
(Pr Ajust. )

 Annulation de la dépréciation
Il y aura annulation de la dépréciation lorsque :
 Le client règle sa dette ;
 Le client règle partiellement sa dette et ne peut payer le reste;
 Le client est totalement irrécouvrable.

N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit
651 Perte sur créance X
416 Créance douteuse X
ou Créance client
411 (Constatation de la perte)
-----------------dito --------------
4912 Pr C. douteuse X
X
reprise de chg pro
7594
(Annulation de la provision)

C- Dépréciation des stocks

1- Définition.
Les stocks sont évalués lors des travaux d’inventaires à leur coût historique (coût d’achat ou
coût de production). Il arrive fréquemment que par suite de la baisse des coûts des matières
premières et marchandises sur le marché, par suite d’une mévente ou d’une détérioration, que
la valeur réelle des stocks (marchandises, matières 1ère et produits finis) soit inférieure à leur
coût d’entré.

2- Analyse comptable.
51
 Analyse comptable de la dépréciation
Le schéma d’écriture est le suivant :

 Annulation de la provision  Constatation de la provision nécessaire


antérieure
N° Libellés Montants
N° Comptes Libellés Montant Comptes
Débi Créd Débi Cré
t it t dit
39 Dépréciat/s X 6593 Charges prov N
… 7593 Reprise de p X 39 Dépréci/stock N
(Annulation) … (Constatation)

NB : La méthode d’évaluation des stocks à une influence sur la régularisation des comptes de
stock..
 L’entreprise utilise la méthode de l’inventaire intermittent
Lorsque l’entreprise utilise la méthode de l’inventaire intermittent, les comptes de stocks sont
neutralisés en coure d’exercice au profit des comptes de charges. Les écritures d’inventaires se
font donc en deux étapes.
 Constatation Stock Final  Annulation Stock Initial
N° Comptes Libellés Montant N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit Débit Crédit
3…. Compte/St SF 603.. Variation de SI
603.. Variation de SF 73… stock SI
73… stock SF 3… Compte/Stock SI
(Pr régulari) (Pr régulari°

 L’entreprise utilise la méthode de l’inventaire permanent


Dans cette conception, les achats et ventes sont directement enregistrés dans les comptes de
stocks (classe 3). Les comptes de stocks sont donc mouvementés en cours d’exercice. En fin
de période, l’on féra une confrontation entre le stock final réel et le stock final théorique et
c’est la différence d’inventaire qui est enregistrée.

Différence d’inventaire (DI) = Stock final réel – Stock final théorique

 Stock Final Réel> Stock Final Théor.  Stock Final Réel< Stock Final Théor.

N° Comptes Libellés Montant N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit Débit Crédit
3…. Compte/Stoc DI 603.. Variation de DI
603.. Variation de DI 73… stock DI
73… stock DI 3… Compte/Stock DI
(Pr régulari) (Pr régulari°

52
D- Dépréciation des titres
1- Les titres de placements
1 – 1 Définition
Les titres de placements sont des titres acquis dans le capital de d’autres sociétés et de dont la
valeur est inférieure à 10% du capital de la société émettrice. Le but de cette acquisition est de
réaliser des gains spéculatifs. Ils sont enregistrés au débit du compte 50 « titres placement ».
1 – 2 Analyse comptable de la naissance de la dépréciation
La moins-value résultant de la différence entre le prix d’achat et le cours boursier du jour (ou
la valeur de négociation) du titre est comptabilisée.

Débit Crédit
6795 Charges prov fin des T P X
590 Dépréciation des titres X
(Constat de la provision)

 Ajustement de la dépréciation

Le 31/12 de chaque année la dépréciation sera ajustée si les titres sont encore en portefeuille.
Cet ajustement se fera soit à la hausse soit à la baisse.
NB : Provision = (Prix d’Achat – cours boursier du jour) Nombre de Titre

3 – 1 Ajustement à la hausse 3 – 2 Ajustement à la baisse

N° Comptes Libellés Montant N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit Débit Crédit
6795 Chg prov X 590 D P titres N
590 D des titres X 7795 Reprise C N
(prAjust. ) (pr Ajust.)

1 – 3 Cession des titres de placement


Une entreprise peut être conduite à céder ses titres pour faire face à des problèmes de
trésorerie ou dans le but de réaliser un gain spéculatif

 Cession avec perte  Cession avec bénéfice

N° Comptes Libellés Montant N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit Débit Crédit

53
486 créance PC 486 créance PC
677 perte/ Cess RC- 50 titres de pl PA
50 titres de pla PA 777 gain RC+
(cession titre) (cession T)
-----dito------- -----dito------
590 Dépréciat X 590 Dépréciat T X
7795 Reprise C P X 7795 Reprise chg X
(Annulation) (Annulation)

2 - Les Titres de Participation

2 – 1 Définition
Les titres de participation sont des droits détenus dans le capital de d’autres sociétés et a pour
but d’avoir un regard sur la gestion de la société émettrice et de participer aux résultats. Les
titres de participations sont enregistrés au débit d’un compte de l’actif immobilisé : 26 « titres
de participation » ou 274 « titres immobilisés ».

2 – 2 Analyse comptable de la naissance de la dépréciation


La moins-value résultant de la différence entre le prix d’achat et le cours boursier du jour ou la
valeur de négociation du titre est comptabilisée comme suit :

N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit
6972 Dotat° Charges prov fin. T P X
296/7 Dépréciation des titres X
(Constat de la provision)
 Ajustement de la dépréciation

 Ajustement à la hausse  Ajustement à la baisse

N° Comptes Libellés Montant N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit Débit Crédit
6972 Dotat° Chg X 296/7 Dép des T N
296/7 Dépr. T X 7972 Repr.proV N
(prAjust.) (pr Ajust.)

2 – 3 Cession des titres de participation


Le schéma d’écriture est identique à celui des immobilisations amortissables.

N° Comptes Libellés Montants


Débit Crédit

54
485 Créance cession d’immobil PC
826 Cession d’immobilisation F PC
(Cession des titres)
--------------N/N----------------------
816 Valeur net comptables PA
26/7 Titres de participation PA
(sortie des titres)
-----------------N/N-------------------
296/7 Dépréciation des titres Prov
7972 Reprise de provision prov
(Annulation prov)

NB : Présentation de l’état des titres non cédés

N° titres Qté Prix Prov nécessaire Prov. antérieur régularisations


cpte Achat CBJ Provis CBJ Provis dotation reprise

IV- Provisions financières pour risques et charges

1- Définition.
Les provisions financières pour risques et charges sont destinées à couvrir des risques, des
charges et des pertes à venir. Elles sont précises quant à leur nature mais incertaines quant à
leur réalisation ou leur montant.

2- Analyse comptable.
Deux cas sont à envisager lors de la constitution des provisions financières pour risque et
charges.

 Risques et Charges sont à plus d’un  Risques et Charges sont à moins d’un an
an N° Comptes Libellés Montants
N° Comptes Libellés Montant Débit Crédit
Débit Crédit 659.. Dotat° prov. X
691… Dotat° P. X 679.. Dota prov. F X
697… Dotat prov. X 839.. Risq. HAO . X
854 Risq. HAO X 499.. Risq. Chg X
19… prov. Fin. X (constit° pr)
(constit° pr)

55
 Ajustement de la provision
La nature réversible des provisions pour risques et charges constatées à la fin d’un exercice
(N) entraîne à la fin de l’exercice suivant (N+1) soit un ajustement à la hausse soit un
ajustement à la baisse.
 Ajustement à la hausse
Le schéma d’écriture est le même que celui de la constitution de la provision.
 Ajustement à la baisse
Lorsque que la provision nécessaire est inférieure à la provision antérieure, la reprise de
provision est comptabilisée comme suit :

 Risques et Charges sont à plus d’un  Risques et Charges sont à moins


an d’un
N° Comptes Libellés Montant an
N° Comptes Libellés Montants
Débit Crédit Débit Crédit
19… Dotat° pro X 499.. prov. Fin. Risq. X
791… reprisepr X
797… reprise pro Rep X 759.. reprisepr X
864 HAO X 779.. reprisepr X
(prAjust.) 849.. rep HAO X
(pr Ajust.)

3- Utilisation de la provision.
L’utilisation finale de la provision à lieu lors de la réalisation de la charge ou du risque. La
charge ou le risque intervenu, s’inscrit au débit du compte de charge (classe 6) concerné. Nous
constatons donc la réalisation de la charge ou du risque puis l’annulation de la provision.

V- Etat de rapprochement bancaire

1- Définition.
L’état de rapprochement bancaire est un tableau à double entré comportant deux colonnes :
 Une colonne « compte banque » tenue par l’entreprise avec une colonne débit et une
colonne crédit dans lesquelles on reportera les opérations comptabilisées par la banque et
que le comptable n’a pas encore enregistré dans nos livres.
 Une colonne « compte entreprise » tenu par la banque avec une colonne débit et une
colonne crédit dans lesquelles on reportera les opérations comptabilisées par le comptable
dans nos livres et que la banque n’a pas encore enregistrées dans ses livres.
Processus d’établissement de l’état de rapprochement bancaire.
56
L’état de rapprochement permet de vérifier la réciprocité entre le compte banque tenu par
l’entreprise et le compte entreprise tenu par la banque.
 processus d’établissement de l’état de rapprochement bancaire
 1ère étape : On part des soldes de fin de période l’objectif étant de les rapprocher (les
rendre identiques)
 2ième étape : On contrôle les soldes initiaux ; s’ils sont différents, on cherche les
opérations de début de période permettant de les rendre identiques.
 3ième étape : Toute fois les soldes initiaux sont identiques, on passe au pointage. Cette
opération consiste à cocher les opérations communes à chaque compte.
 4ième étape : Les opérations figurant dans un compte et omises dans le compte réciproque
sont reportées dans L’état de rapprochement.
 5ième étape : On tire les soldes finals qui doivent être identiques (et opposés).

2- Présentation de l’état de rapprochement bancaire.

opérations Compte banque chez nous Compte entreprise à la


banque
Débit Crédit Débit Crédit
Soldes à corriger K - - H
On y On y On y reportera On y reportera
reportera les reportera les les opérations les opérations
opérations qui opérations qui qui sont au qui sont au
sont au crédit sont au débit crédit du débit du
du relevé du relevé compte compte
bancaire bancaire mais banque chez banque chez
mais qui qui nous mais qui nous mais qui
n’apparaissent n’apparaissent n’apparaissent n’apparaissent
pas au débit pas au crédit pas au débit du pas au débit
du compte du compte relevé du relevé
banque chez banque chez bancaire. bancaire.
nous. nous.
Sous totaux A Z B W
Soldes corrigés X X
TOTAUX définitifs A A W W

3- Comptabilisation de l’état de rapprochement bancaire.

57
Seules les opérations enregistrées dans la colonne banque chez nous de l’état de
rapprochement bancaire sont comptabilisées au journal de l’entreprise afin de faire apparaître
le compte banque au bilan pour son solde.

TROISIEME PARTIE : GESTION DES ENTREPRISES

Chapitre 1 : Étude de la gestion financière

1- Définition de la gestion financière.

Elle est l’outil de prévision des besoins en capitaux de l’entreprise. Elle permet de procurer à
l’entreprise les capitaux dont elle a besoin, dans les conditions satisfaisantes et en contrôle la
bonne utilisation.
Chapitre 2 : Besoin de financement d’exploitation normatif

1- Définition.

Le BFE est le besoin en fonds de roulement engendré par les décalages dans le temps entre les
flux physiques et les flux monétaires qui résultent d’opérations d’exploitation. Il s’agit des
décalages entre les paiements aux fournisseurs et les encaissements des clients.
Le BFE correspond à la part des emplois (actif circulant) rendus nécessaires par le cycle
d’exploitation (approvisionnement, fabrication et distribution), qui est financée par des
ressources extérieures à dégager par les dirigeants de l’entreprise.
Le BFE est la différence entre l’actif circulant d’exploitation et le passif circulant
d’exploitation : BFE = ACE – PCE

2- Evaluation du BFE.

Seuls les postes liés au cycle d’exploitation sont pris en considération.

 Les hypothèses de base


L’évaluation du BFE normatif est basée sur les trois hypothèses fondamentales suivantes :
 On considère que l’activité de l’entreprise est uniformément répartie dans le temps et on
raisonne sur 12 mois de 30 jours chacun ;
 On admet que le montant moyen de chaque poste du BFE est directement proportionnel au
chiffre d’affaires hors taxes (la norme) ;
 En conséquence, on admet que les coefficients de proportionnalité (k) restent constants dès
lors que les conditions d’exploitation ne subissent pas de modifications notables.

58
 L’évaluation par la méthode des temps d’écoulement (ou méthode des
experts comptables)

 Le principe
Cette méthode consiste à exprimer les postes de l’actif circulant d’exploitation et du passif
circulant d’exploitation en nombre de jours de chiffre d’affaires hors taxes (CAHT). Dès lors,
le BFE peut être évalué en jours de CAHT.
Dans cette méthode, l’expression d’un poste en nombre de jours de CAHT fait intervenir deux
éléments : le temps d’écoulement (TE) et le coefficient de structure (CS) ou rapport de
structure (RS).
 Le temps d’écoulement (TE)
Le TE d’un poste est sa durée moyenne de détention (emploi) ou de disposition (ressource). Il
représente le nombre de jours au bout duquel le montant moyen du poste serait nul. Il s’obtient
en divisant le montant moyen du poste par le flux journalier de ce poste :

Montant moyen du poste


TE =
Flux journalier du poste

Montant moyen du poste


TE = ×NJA
Flux annuel du poste

NJA = nombre de jours d’activité (en général, 360 pour une année de 12 mois d’activité).
Le TE est exprimé en jours.

3- Composantes du BFE.
A- Les composantes positives
Les composantes positives du BFE sont essentiellement constituées des postes de l’actif
circulant :
 Les stocks

 Le stock de marchandises

Stock moyen de marchandises


TE = × 360
Coût d’achat des marchandises vendues (HT)

Coût d’achat des marchandises vendues (HT)


CS =
Chiffre d’affaires annuel (CA HT)

SI + SF
N.B : Stock moyen =
2

59
 Le stock de matières premières

Stock moyen de matières premières


TE = × 360
Coût d’achat des M.P consommées (HT)

Coût d’achat des M.P consommées (HT)


CS =
Chiffre d’affaires annuel (CA HT)

 Le stock de produits finis

Stock moyen de produits finis


TE = × 360
Coût de production des P.F vendus (HT)

Coût de production des P.F vendus (HT)


CS =
Chiffre d’affaires annuel (CA HT)

 Le stock de produits en-cours

Le TE est en général celui du cycle d’exploitation

Coût de production des encours de l’année (HT)


CS =
Chiffre d’affaires annuel (CA HT)

 Les créances
Le TE est déterminé à partir des informations dont on dispose :
 Cas des paiements périodiques

 Cas des ventes réalisées pour partie comptant et pour partie à crédit

 Cas où la durée du crédit client n’est pas donnée

 La TVA déductible

B- Les composantes négatives


Les composantes négatives du BFE sont essentiellement constituées des postes du passif
circulant.

 Les fournisseurs

Fournisseurs + EAP

60
TE = x 360
Achats TTC
Remarque : On ne tient pas compte au niveau des dettes circulantes des comptes clients
créditeurs (comptes 419).
Achats TTC
CS =
CAHT

 Les salaires
Les salaires du mois m sont réglés en général, d jours du mois m+1. Dans ce cas, TE
= ...............................
Salaires nets annuels
CS =
chiffre d’affaires annuel (CA HT)

Remarque :
Les charges de personnel (compte 66) comprennent les salaires bruts (comptes 661, 662, 663,
6661 et 667) et les charges sociales patronales (comptes 664, 6662 et 668). Elles ne
comprennent pas les charges fiscales patronales (compte 641).

CP = SB + CSP
SB = SN + CSS + CFS
CP = SN + CSS + CFS + CSP CP = SN + CS totale + CFS

CP = charges de personnel
SB = salaires bruts
SN = salaires nets
CSS = charges sociales salariales ou retenues sociales
CFS = charges fiscales salariales ou retenues fiscales

 Les charges sociales


Les charges sociales du mois m sont réglées en général, le d du mois m+1. Dans ce cas, TE
= ........................................

Charges sociales annuelles


CS =
Chiffre d’affaires annuel (CAHT)

 Les charges fiscales


Les charges fiscales du mois m sont réglées en général, le d du mois m+1. Dans ce cas, TE
= .......................................

Charges fiscales annuelles


CS =
61
Chiffre d’affaires annuel (CA HT)

 La TVA collectée

Montant moyen de TVA collectée


TE = × 360
La TVA collectée de l’exercice

La TVA collectée de l’exercice


CS =
Chiffre d’affaires annuel (CA HT)

4- Tableau de calcul du BFE en jours de chiffre d’affaires.

Postes du BFE TE CS Nombre de jours de CAHT


Besoins Ressources
Besoins
Stock de marchandises T1 C1 T1 × c1
ères
Stock de matières 1 T2 C2 T2 × c2
Stock de produits finis T3 C3 T3 × c3
Stock des produits en-cours T4 C4 T4 × c4
Créances clients T5 C5 T5 × c5
TVA déductible T6 C6 T6 × c6
Ressources
Dettes fournisseurs T7 C7 T7 × c7
Salaires nets T8 C8 T8 × c8
Charges sociales T9 C9 T9 × c9
Charges fiscales T10 C10 T10 × c10
TVA collectée T11 C11 T11 × c11
TOTAUX X Y
BFE en jours de CAHT X–Y
BFE en valeur = BFE en jours de CAHT × CAHT/360

Chapitre 3 : Choix d’investissement (en avenir certain)

1- Définition.
62
Du point de vue comptable, investir c’est transformer des moyens financiers en biens
corporels ou incorporels capables de produire des biens et des services pendant un certain
temps. Investir consiste donc à acquérir des immobilisations (terrains, bâtiments, machines,
brevets, licences, etc.)
Du point de vue économique et financier, investir c’est engager des capitaux dans une
activité ou une opération dans le but d’en tirer des gains futurs étalés dans le temps, en vue de
maintenir ou d’améliorer la situation économique de l’entreprise.

2- Classification des investissements.

Les investissements peuvent être classés en deux grandes catégories :


 Les investissements traditionnels ;
 Les investissements spécifiques.

A- Les investissements traditionnels

 Les investissements de remplacement


Il s’agit des investissements qui servent à conserver les capacités productives de l’entreprise,
c'est-à-dire remplacer un matériel ancien par un matériel neuf de même capacité technique.

 Les investissements de modernisation ou de productivité


Ils servent à améliorer la productivité en permettant de produire mieux, c'est-à-dire remplacer
un matériel ancien par un matériel neuf plus performant. Cela permet de diminuer les coûts de
production et accroître le potentiel productif et commercial.

 Les investissements d’innovation


Ils conduisent à proposer de nouveaux produits ou à apporter des améliorations aux produits
existants.

214 Les investissements d’expansion


Ils servent à développer les capacités existantes, à fabriquer et commercialiser de nouveaux
produits (la construction d’une nouvelle usine par exemple).

B- Les investissements spécifiques

 Les investissements stratégiques


Ils sont réalisés en vue de permettre à l’entreprise d’être à l’avant-garde de la technologie dans
son domaine d’activité (les dépenses de recherche et de développement par exemple).

 Les investissements sociaux


Ils ont pour but de prendre en compte l’évolution des préoccupations sociales des travailleurs
(investir dans l’amélioration des conditions de travail par exemple).

 Les investissements d’utilité publique

63
Ils sont réalisés dans des domaines d’intérêt général, sans lien direct avec l’activité de
l’entreprise ; le but est de donner une meilleure image de marque (création d’une fondation
par exemple).

3- Caractéristiques d’un projet d’investissement.

Les éléments essentiels qui caractérisent tout projet d’investissement sont :


 Le montant de l’investissement et les modalités de son engagement ;
 La durée du projet ;
 Le risque ;
 La valeur résiduelle ;
 Les flux de trésorerie générés ;

 Le montant de l’investissement et les modalités de son engagement


Le montant de l’investissement ou capital à investir correspond à la somme des dépenses à
supporter par l’entreprise pour réaliser le projet. Il comprend :
 Le prix d’acquisition HT (ou le coût de production) ;
 Les frais initiaux (frais de recherche et de développement, de publicité, etc.) ;
 Les frais accessoires (transport, installation, formation du personnel, etc.),
 La TVA non récupérable (lorsque l’entreprise a un prorata de déduction inférieur à
100%) ;
 L’augmentation du BFE engendrée par la croissance d’activité
NB :
 Le montant engagé au titre de l’augmentation du BFE ne donne pas lieu à
amortissement. Il est récupéré au terme de la durée de vie du projet.
 Le capital à investir peut-être engager globalement à une date donnée ou par fraction
sur une ou plusieurs années. Dans ce dernier cas, on parle de financement échelonné.

 La durée du projet
Il faut distinguer la durée d’utilisation de la durée de vie :
 La durée d’utilisation est la période pendant laquelle le bien sera utilisé. Elle est
définie par l’entreprise elle-même.
 La durée de vie représente la durée technique prévue par les concepteurs du bien. C’est
la durée d’amortissement.
 Le risque
Les gains susceptibles d’être tirés d’un projet d’investissement sont espérés et non certains. En
conséquence, toute décision d’investir implique l’acceptation du risque que les recettes futures
soient inférieures à celles qu’on a prévues, et même qu’elles ne couvrent pas le coût de
l’investissement.

 La valeur résiduelle
C’est la valeur probable de revente (cession) d’une immobilisation dans les conditions
normales de marché, au terme de sa durée d’utilisation.
Il faut distinguer les situations suivantes :

64
 L’immobilisation n’est pas cédée à la fin du projet : dans ce cas, la valeur résiduelle
est égale à la valeur comptable nette. Cette valeur est inscrite dans les encaissements
de la dernière année sans tenir compte de l’impôt sur le résultat de cession car il n’y a
pas de cession.

 L’immobilisation est cédée à la fin du projet : dans ce cas, la valeur résiduelle est
assimilée au prix de cession et est inscrite dans les encaissements au montant net, c'est-
à-dire après prise en compte de l’impôt sur le résultat de cession.
VRN = PCHT – IBIC/le résultat de cession
IBIC/le résultat de cession = Résultat de cession × taux de l’IBIC
RC = PCHT – VNC (ou VNF en cas d’amortissement accéléré ou dégressif).
 Les flux nets de trésorerie générés

 Définition
Les flux nets de trésorerie ou cash-flows nets sont les entrées nettes d’argent (recettes
d’exploitation – dépenses d’exploitation) ou les économies réalisées au niveau de certains
coûts d’exploitation imputables à l’investissement.

 La variation du BFE et sa récupération


Tout projet d’investissement peut entrainer une augmentation ou une diminution du besoin de
financement d’exploitation (BFE). Les variations du BFE sont supposées intervenir en début
d’année et récupérées totalement à la fin du projet d’investissement.

 Tableau de variation et de récupération du BFE

Années 0 1 2 3 4
CAHT CAHT1 CAHT2 CAHT3 CAHT3
BFE BFE1 BFE2 BFE3 BFE4
Var. BFE BFE1 - 0 BFE2 - BFE1 BFE3 – BFE2 BFE4 – BFE3 -
Récup. BFE Σ Var. BFE

4- Décision d’investir.

Elle intervient après avoir étudié la rentabilité de l’investissement, pris en compte les risques
et vérifié que l’investissement s’inscrit dans la stratégie et les contraintes financières de
l’entreprise.

A- Les critères de décision


On distingue deux catégories de critères qui incitent à investir :
 Les critères subjectifs : le prestige, la puissance, la volonté de développement de
l’entreprise, etc. ;

65
 Les critères objectifs : la rentabilité du projet, les moyens de financement ou en un mot
le meilleur rendement du capital.

B- Les principes de base du choix des investissements


Le choix des investissements repose sur quatre (4) principes :
 La séparation du projet des autres activités de l’entreprise pour être mieux analysé ;
 La non-interruption du projet jusqu’à son terme ;
 L’appréciation de la rentabilité du projet sous l’approche de la trésorerie ; ce qui
permet de maximiser la valeur future des capitaux investis et donc la valeur de
l’entreprise. Il s’agit de dresser un échéancier des flux de trésorerie liés à l’exploitation
du projet en faisant abstraction de toute incidence ou conséquence financière du début
à la clôture de la période d’investissement ;
 L’approche économique de l’investissement : il s’agit d’apprécier la profitabilité de
l’investissement indépendamment de toute solution de financement. Elle suppose un
financement intégral sur fonds propres, soit à l’aide d’une trésorerie disponible, soit à
l’aide d’apports nouveaux.

5- Etude de la rentabilité économique de l’investissement.

Cette étude repose sur l’appréciation de la profitabilité de l’investissement sous l’angle de la


trésorerie.

A- Notion d’actualisation
Lorsqu’on veut investir, la préoccupation essentielle est de savoir si le capital investi générera
des revenus futurs plus avantageux. D’où la nécessité de comparer ce capital aux cash-flows
générés. La comparaison se fait au moyen de l’actualisation qui permet à une même date (celle
de réalisation de l’investissement) de comparer le capital investi à l’ensemble des cash-flows
générés sur toutes périodes en prenant en compte certains phénomènes tels que l’inflation et le
coût du capital.
L’actualisation constitue donc la technique de base de l’évaluation d’un projet
d’investissement. Elle consiste à affecter à des cash-flows futurs, des coefficients pondérateurs
fonction du taux d’actualisation. Ces coefficients permettent de définir la valeur actuelle (VA)
d’une valeur future selon la formule suivante :
VA = Vn(1+t) -n ou VA = Vn/(1+t) n

B- Les critères d’évaluation des projets d’investissement


Ils permettent de classer les différents projets en compétition ou de sélectionner les projets
acceptables compte tenu des contraintes de l’entreprise. Les principaux critères d’évaluation
sont :
 La valeur actuelle nette (VAN)
 Le taux interne de rentabilité (TIR ou TRI)
 L’indice de profitabilité (IP)
 Le délai de récupération du capital investi (DRCI)

 La valeur actuelle nette (VAN)

66
La VAN d’un projet est la différence entre la somme des flux nets de trésorerie (FNT)
actualisés, calculés sur toute la durée de vie de l’investissement et le capital investi à la date de
réalisation de l’investissement (date 0).
Elle mesure le profit ou l’avantage absolu que retire l’entreprise de son investissement.

 Formule

n n
-p
VAN = Σ FNTp(1+t) – I ou VAN = -I + Σ FNTp(1+t) -P
P=1 p =1
 Interprétation
La VAN peut être positive, nulle ou négative.
Une VAN positive signifie que l’investissement est rentable au taux d’actualisation choisi.
Dans ces conditions, on peut dire qu’un projet d’investissement est d’autant plus rentable que
sa VAN est élevée.
Ainsi, la VAN sert à la fois de critère de sélection et de critère de rejet :
 Elle est critère de sélection lorsqu’entre deux projets concurrents (de mêmes
caractéristiques), on retiendra celui dont la VAN est la plus élevée ;
 Elle est critère de rejet lorsque le projet présente une VAN négative.

 Le taux de rentabilité interne (TRI)


Le TRI d’un projet est le taux d’actualisation qui annule la VAN. En d’autres termes, c’est le
taux d’actualisation pour lequel le capital investi est égal à la somme des FNT actualisés (y
compris la valeur résiduelle nette d’impôt actualisée de l’investissement si elle n’est pas
négligeable).

 Formule

Soient I le capital investi, t le TRI, n la durée de vie du projet et FNT1, FNT2, FT les flux
nets de trésorerie successifs non constants :

N
I = Σ Ftp (1+t) -p avec t = TRI
P=1
Si les FNT sont constants pour toutes les années, nous avons :
1 – (1+t) -n
I = FNT × avec t = TRI
T

I 1 – (1+t) -n
=
FNT t

Lorsque les FNT ne sont pas constants, la méthode utilisée pour déterminer le TRI est la
méthode des approximations successives ou le tâtonnement. Cette méthode consiste à essayer
différents taux d’actualisation de façon à encadrer le TRI et à recourir ensuite à l’interpolation
67
linéaire. L’encadrement du TRI est réalisé dès lors qu’on aura trouvé deux taux consécutifs t1
et t2 pour lesquels la VAN est positive pour t1 et négative pour t2 :
T1 < t < t2

T1 Σ FNT actualisés (t1) VAN (t1)

T I 0

T2 Σ FNT actualisés (t2) VAN (t2)

T – t1 I – Σ FNT actualisés (t1) 0 – VAN (t1)


= =
T2 – t1 Σ FNT actualisés (t2) – Σ FNT actualisés (t1) VAN (t2) – VAN (t1)

Interprétation
Au TRI, la VAN est nulle. L’investissement n’est pas rentable. Il devient rentable pour tout
taux inférieur au TRI.
Le TRI indique le taux d’intérêt maximum que l’entreprise peut supporter dans le cas où la
totalité du capital serait empruntée.
Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, il faut que son TRI soit supérieur au coût
du capital (taux d’actualisation).
Un projet d’investissement est d’autant plus rentable que son TRI est plus élevé. Autrement
dit, pour deux projets donnés, le plus rentable est celui dont le TRI est le plus élevé.

 L’indice de profitabilité (IP)


L’indice de profitabilité est le quotient de la somme des FNT actualisés par le montant du
capital investi.
 Formule

VAN
IP = +1
I0

Interprétation
L’IP mesure l’avantage relatif induit par 1F de capital investi. Pour qu’un projet
d’investissement soit rentable, il faut que son I.P soit supérieur à 1.
Un projet d’investissement est d’autant plus rentable que son I.P est plus élevé.

 Le délai de récupération du capital investi (DRCI)


Le DRCI est le temps au bout duquel le montant des FNT actualisés est égal au montant du
capital investi. Il est aussi appelé temps de retour sur investissement.

 Formule
N
Le DRCI est atteint lorsque I = Σ Ftp (1+t) -p
68
P=1
 Interprétation
Avec le DRCI, on considère le risque au détriment de la rentabilité. En effet, plus le DRCI est
court, plus le projet est réputé intéressant.
Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, il faut que le DRCI soit inférieur au délai
limite fixé par l’entreprise.
Cependant, le DRCI n’est pas un critère de rentabilité efficace du fait que les FNT situés au-
delà de ce délai ne sont pas pris en compte.

Chapitre 3 : Choix des modes de financements

1- Définition des modes de financements.

2- Principales sources de financements.

Pour financer ses investissements, l’entreprise a recours généralement aux sources de


financement suivantes :
- Les fonds propres
- L’endettement
 Les fonds propres
Les fonds propres sont les ressources générées soit par l’activité interne de l’entreprise
(l’autofinancement, les opérations de désinvestissement), soit par les apports des associés de
l’entreprise ou par d’autres apporteurs à titre gratuit (augmentation de capital et les
subventions d’investissement).

 L’autofinancement
L’autofinancement représente l’ensemble des ressources disponibles générées par l’activité de
l’entreprise. C’est la partie de la capacité d’autofinancement global non distribuée et restant à
la disposition de l’entreprise.

Autofinancement (N) = CAFG (N) - Dividendes distribués en N.

 L’augmentation du capital
L’augmentation du capital peut se faire de diverses manières (conversion de dettes,
incorporation de réserves, apports en nature, apports en numéraire). Cependant seule
l’augmentation par apports en numéraire accroît les moyens financiers de l’entreprise car
elle lui procure de nouvelles ressources financières.
C’est cette source de financement qu’il faut considérer.

 Les subventions d’investissement

69
Les subventions d’investissement sont des aides octroyées par l’Etat, les collectivités
publiques et certains organismes en vue de permettre à l’entreprise d’acquérir des
immobilisations. Lorsque, le bien obtenu est amortissable, la subvention est reprise suivant le
procédé d’amortissement du bien.
Si le bien n’est pas amortissable, la subvention est reprise sur la période d’inaliénabilité. En
cas d’absence d’une telle période la reprise est faite sur 5 ans.

 L’endettement
On retiendra les financements suivants :
- L’Emprunt indivis
- L’Emprunt obligataire
- Le Contrat de location

 L’emprunt indivis
C’est un emprunt obtenu auprès d’un seul organisme (banque, microfinance,).

 L’emprunt obligataire
L’emprunt obligataire est un emprunt obtenu auprès de plusieurs personnes.
Son montant est divisé en fractions égales appelées obligations.

 Le contrat de location
Un contrat est, ou contient un contrat de location s’il confère au preneur (locataire) le droit de
contrôler l’utilisation d’un actif déterminé, pour une certaine période en échange d’une
contrepartie. Le SYSCOHADA distingue deux types de contrat de location chez le preneur :
- Le contrat de location acquisition

- Le contrat de location simple.

3- Critères de choix de mode de financements.

Plusieurs critères peuvent être utilisés pour choisir les moyens de financement.
Dans le cadre de ce chapitre, il faudra utiliser les critères suivants : le décaissement réel,
l’excédent de flux de liquidité, et le coût du capital.
 Le critère du décaissement réel

De plusieurs modes de financement, celui qui engendre les décaissements réels ou nets le plus
faibles est le plus avantageux. On tiendra compte dans les calculs, des économies d’impôts
liées au mode de financement.
La comparaison des décaissements nécessite l’actualisation de ces décaissements.

a- Autofinancement

70
Années
Eléments 0 1 2 … N
Décaissements
Coût d’acquisition
Variation du BFE
Total décaissement (D)

Encaissements
Eco. D’impôt sur amortissement des biens
VRN ou prix de cession net d’impôt
Récupération du BFE
Total encaissement (E)

Décaissements réels ou nets (D-E) Do D1 D2 … Dns

Soit t, le taux d’actualisation


Décaissement réel actualisé = Do + D1 (1+t) -1 + D2 (1+t) -2 + …+ Dns(1+t) -n
b- Subvention d’investissement

Années
Eléments 0 1 2 … N
Décaissements
Coût d’acquisition
Variation du BFE
Impôt sur reprise de la subvention
Total décaissement (D)
Encaissements
Montant de la subvention
Eco. D’impôts sur amort. Du bien acquis
VRN ou prix de cession net d’impôt
Récupération du BFE
Total encaissement (E)
Décaissements réels (D-E) Do D1 D2 … Dns

Décaissement réel actualisé = Do + D1 (1+t) -1 + D2 (1+t) -2 + …+ Dns(1+t) -n

c- Augmentation de capital par apport en numéraire


Années
Eléments 0 1 2 … N
Décaissements
Coût d’acquisition
Frais d’augmentation du capital
Dividendes supplémentaires
Variation du BFE
Total décaissement (D)
71
Encaissements
Montant de l’augmentation du cap.
Eco. D’impôt sur amort. Du bien
Eco. D’impôt sur les frais d’augmentation
VRN ou prix de cession net d’impôt
Récupération du BFE
Total encaissement (E)
Décaissements réels (D-E) Do D1 D2 … Dns

Décaissement réel actualisé = Do + D1 (1+t) -1 + D2 (1+t) -2 + …+ Dns(1+t) -n

d- Emprunt indivis

Années
Eléments 0 1 2 … N
Décaissements
Coût d’acquisition
Variation du BFE
Annuité d’emprunt
Frais d’émission
Total décaissement (D)
Encaissements
Montant de l’emprunt
Eco. D’impôt sur intérêt de l’emprunt
Eco. D’impôt sur amort. Du bien acquis
Eco. D’impôt sur les frais d’émission
VRN ou prix de cession net d’impôt
Récupération du BFE
Total encaissement (E)
Décaissements réels (D-E) Do D1 D2 … Dns

Soit t, le taux d’actualisation


Décaissement réel actualisé = Do + D1 (1+t) -1 + D2 (1+t) -2 + …+ Dns(1+t) -n

a- Emprunts obligataires

Années
Eléments 0 1 2 … N

Décaissements
Coût d’acquisition
Variation du BFE
Annuité d’emprunt
Frais d’émission
72
Total décaissement (D)
Encaissements
Montant de l’emprunt reçu (Pé * N)
Eco. D’impôt sur amort. Du bien
Eco. D’impôt sur intérêt de l’emprunt
Eco. D’impôt sur les frais d’émission
Eco. D’impôt sur les primes de rembours.
VRN
Récupération du BFE
Total encaissement (E)
Décaissements réels (D-E) Do D1 D2 … Dns

Soit t, le taux d’actualisation


Décaissement réel actualisé = Do + D1 (1+t) -1 + D2 (1+t) -2 + …+ Dns(1+t) -n
F – Contrat de location acquisition (CLA)

Années
Eléments 0 1 2 … N
Décaissements
Coût d’acquisition du bien
Annuité de remboursement
Versement caution
Impôt sur intérêt de la caution
Variation du BFE
Total décaissements (D)
Encaissements
Dettes de crédit-bail
Eco. D’impôt sur intérêt de l’emprunt
Eco. D’impôt sur amort. Du bien
Remboursement de la caution
VRN
Récupération du BFE
Total encaissements (E)
Décaissements réels (D-E) Do D1 D2 … Dns
Soit t, le taux d’actualisation
Décaissement réel actualisé = Do + D1 (1+t) -1 + D2 (1+t) -2 + …+ Dns (1+t) -n

G-Contrat de location simple (CLS)


Années
Eléments 0 1 2 … N
Décaissements
Versement de la caution
Loyer CLS
Impôt sur intérêt de la caution

73
Variation du BFE
Total décaissement (D)
Encaissements
Eco. D’impôts sur loyer de CLS
Remboursement de la caution
Récupération du BFE
Total encaissement (E)
Décaissements réels (D-E) Do D1 D2 … Dns
Soit t, le taux d’actualisation
Décaissement réel actualisé = Do + D1 (1+t) -1 + D2 (1+t) -2 + …+ Dns(1+t) -n
H-Autofinancement et emprunts indivis

Années
Eléments 0 1 2 … N
Décaissements
Coût d’acquisition
Variation du BFE
Annuité d’emprunt
Frais d’émission
Total décaissement (D)
Encaissements
Montant de l’emprunt
Eco. D’impôt sur intérêt de l’emprunt
Eco. D’impôt sur amort. Du bien acquis
Eco. D’impôt sur les frais d’émission
VRN ou prix de cession net d’impôt
Récupération du BFE
Total encaissement (E)
Décaissements réels (D-E) Do D1 D2 … Dns
Soit t, le taux d’actualisation
Décaissement réel actualisé = Do + D1 (1+t) -1 + D2 (1+t) -2 + …+ Dns(1+t) -n

I-Autofinancement et subventions
Années
Eléments 0 1 2 … N

Décaissements
Coût d’acquisition
Variation du BFE
Impôt sur reprise de la subvention

Total décaissement (D)

Encaissements
Montant de la subvention
74
Eco. D’impôt sur amort. Du bien acquis
VRN ou prix de cession net d’impôt
Récupération du BFE

Total encaissement (E)


Décaissements réels (D – E) Do D1 D2 … Dns

Soit t, le taux d’actualisation


Décaissement réel actualisé = Do + D1 (1+t) -1 + D2 (1+t) -2 + …+ Dns(1+t) -n
J-Autofinancement et emprunts obligataires

Années
Eléments 0 1 2 … N
Décaissements
Coût d’acquisition
Variation du BFE
Annuité d’emprunt
Frais d’émission
Total décaissement (D)
Encaissements
Montant de l’emprunt reçu (Pé * N)
Eco. D’impôt sur amort. Du bien
Eco. D’impôt sur intérêt de l’emprunt
Eco. D’impôt sur les frais d’émission
Eco. D’impôt sur amort. Des primes de rembours.
VRN
Récupération du BFE
Total encaissement (E)
Décaissements réels (D-E) Do D1 D2 … Dns

Soit t, le taux d’actualisation

 Le critère de la VAN intégrant le mode de financement


Les sources de financements peuvent être aussi sélectionnées à partir du critère de la VAN
intégrant le mode de financement, encore appelé critère des cash-flows actualisés ou encore
critère des flux des excédents de liquidité prévisionnel.

a- Autofinancement (fonds propres)


Années
Eléments 0 1 2 … N
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Charges fixes hors amortis.
-Amortissement du bien

75
Résultat avant impôt
-Impôt BIC
Résultat net
+Amortissement du bien
CAF
+VRN
+Récupération du BFE
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
ΔBFE
Coût d’acquisition
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
FNT (E – D) F0 F1 F2 ... Fn
Actualisation (1 + i) –j (1 + i) 0 (1 + i) -1 (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé Fo F1(1 + i) -1 F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n

VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n


b- Augmentation de capital
Années
Eléments 0 1 2 … N
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Charges fixes hors amortis.
-Amortissement du bien
-Frais d’augmentation
Résultat avant impôt
-Impôt BIC
Résultat net
+Amortissement du bien
CAF
+ Montant de l’auge du capital
+VRN
+Récupération du BFE
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
ΔBFE
Coût d’acquisition
Dividendes supplémentaires
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (E – D) F0 F1 F2 ... Fn
–j 0
Actualisation (1 + i) (1 + i) (1 + i) -1 (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé Fo F1(1 + i) -1 F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n

VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n


c- Subvention
Années 0 1 2 … N
76
Eléments
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Charges fixes hors amortis.
-Amortissement du bien
+Reprise de subvention
Résultat avant impôt
Impôt BIC
Résultat net
+Amort du bien
-Reprise de subvention
CAF
+Récupération du BFE
+Montant subvention reçue
+VRN
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
Coût d’acquisition
Variation du BFE
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (E-D) F0 F1 F2 ... Fn
Actualisation (1 + i) –j (1 + i) 0 (1 + i) -1 (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé Fo F1(1 + i) -1 F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n

VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n


d- Emprunt indivis
Années
Eléments 0 1 2 … N
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Intérêt de l’emprunt
-Charges fixes hors amort.
-Amortissement du bien
-Frais d’émission
Résultat avant impôt
-Impôt BIC
Résultat net
+Amortis. Du bien
CAF
+Montant emprunt reçu
+VRN
+Récupération du BFE
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
-Remboursement de l’emprunt
-coût d’acquisition
-ΔBFE
77
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (E – D) F0 F1 F2 ... Fn
–j 0 -1
Actualisation (1 + i) (1 + i) (1 + i) (1 + i) -2 (1 + i) -n
-1
FNT actualisé Fo F1(1 + i) F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n
VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n
e- Emprunt obligataire
Années
0 1 2 … N
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Intérêt de l’emprunt
-Charges fixes hors amortis.
-Amortissement du bien
-Frais d’émission
-Prime de rembours.
Résultat avant impôt
-Impôt BIC
Résultat net
+Amort du bien
CAF
+Montant emprunt
+VRN
+Récupération du BFE
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
-Remboursement de l’emprunt
-Coût d’acquisition
-ΔBFE
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (E – D) F0 F1 F2 ... Fn
–j 0
Actualisation (1 + i) (1 + i) (1 + i) -1 (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé Fo F1(1 + i) -1 F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n
VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n
f- Contrat de location acquisition (CLA)
Années
Eléments 0 1 2 … N
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Charges fixes hors amortis.
-Amortissement du bien
-Intérêt de l’empruntéquiv. De CLA
Résultat avant impôt
-Impôt BIC
Résultat net
+Amortissement du bien

78
CAF
+Montant de l’emprunt équivalent
+Récupération du BFE
+Remboursement de la caution
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
Coût d’acquisition
ΔBFE
Amort. De l’emprunt équivalent
Versement de la caution
Prix de rachat
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (E-D) F0 F1 F2 ... Fn
–j 0 -1
Actualisation (1 + i) (1 + i) (1 + i) (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé Fo F1(1 + i) -1 F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n
VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n

Ou bien Contrat de location acquisition (CLA)

Années
Eléments 0 1 2 … N

Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Charges fixes hors amortis.
-Amortissement du bien
-Intérêt de l’emprunt équidé C.L.A.

Résultat avant impôt


-Impôt BIC

Résultat net
+Amort du bien

CAF

+Récupération du BFE
+Remboursement de la caution

Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En

∆BFE
Amort. De l’emprunt équivalent
Versement de la caution
Prix de rachat

79
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns

Flux net de trésorerie (E-D) F0 F1 F2 ... Fn


Actualisation (1 + i) –j (1 + i) 0 (1 + i) -1 (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé Fo F1(1 + i) -1 F2(1+i) -2 … Fn (1 + i) -n

VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n

g- Contrat de location simple (CLS)

Années
Eléments 0 1 2 … N
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Charges fixes hors amortis.
-Loyer (redevance) CLS
Résultat avant impôt
-Impôt BIC
Résultat net

CAF
+Récupération du BFE
+Remboursements de la caution
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
ΔBFE
Versement de la caution
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (E-D) F0 F1 F2 ... Fn
–j 0 -1
Actualisation (1 + i) (1 + i) (1 + i) (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé Fo F1(1 + i) -1 F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n
VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n

h- Autofinancement et emprunts indivis


Années
Eléments 0 1 2 … N
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Intérêt de l’emprunt
-Charges fixes hors amort.
-Amortissement du bien
-Frais d’émission
Résultat avant impôt
80
-Impôt BIC
Résultat net
+Amortis. Du bien
CAF
+Montant emprunt reçu
+VRN
+Récupération du BFE
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
-Remboursement de l’emprunt
-coût d’acquisition
-ΔBFE
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
FNT (E – D) F0 F1 F2 ... Fn
–j 0 -1
Actualisation (1 + i) (1 + i) (1 + i) (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé Fo F1(1 + i) -1 F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n
VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n
i- Autofinancement et subventions

Années 0 1 2 … N
Eléments
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Charges fixes hors amortis.
-Amortissement du bien
+Reprise de subvention
Résultat avant impôt
Impôt BIC
Résultat net
+Amort. Du bien
-Reprise de subvention
CAF
+Récupération du BFE
+Montant subvention reçue
+VRN
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
Coût d’acquisition
Variation du BFE
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
FNT (E – D) F0 F1 F2 ... Fn
–j 0 -1
Actualisation (1 + i) (1 + i) (1 + i) (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé F0 F1(1 + i) -1 F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n
VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n

j- Autofinancement et emprunts obligataires

81
Années
Eléments 0 1 2 … N
Chiffre d’affaires HT
-Charges variables
-Intérêt de l’emprunt
-Charges fixes hors amortis.
-Amortissement du bien
-Frais d’émission
-Prime de rem.
Résultat avant impôt
-Impôt BIC
Résultat net
+Amort du bien
CAF
+Montant emprunt
+VRN
+Récupération du BFE
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
-Remboursement de l’emprunt
-Coût d’acquisition
-ΔBFE
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (E – D) F0 F1 F2 ... Fn
Actualisation (1 + i) –j (1 + i) 0 (1 + i) -1 (1 + i) -2 (1 + i) -n
FNT actualisé Fo F1(1 + i) -1 F2 (1 + i) -2 … Fn (1 + i) -n

VAN = F0+ F1 (1 + I)-1 + F2 (1 + I)-2 + … + Fan (1 + I)-n


Le mode de financement le plus avantageux est celui qui à la VAN la plus élevée.

 Le critère du coût du capital


Le coût du capital ou d’une source de financement est le taux pour lequel il y a équivalence
entre le capital mis à la disposition de l’entreprise et l’ensemble des sommes réellement
décaissées en contrepartie. Ce critère est utilisé pour départager des sources de financement de
même nature. Pour notre cours, on retiendra le coût de capital dans l’autofinancement et dans
l’endettement.

 Capitaux propres (autofinancement)


Le coût des capitaux propres est le taux de rentabilité exigé par les investisseurs. Il
correspond, par simplification, au taux d’actualisation.

 Emprunts indivis
Le coût ou taux de revient d’un emprunt indivis est le taux pour lequel il y a équivalence entre
la somme effectivement reçue par l’entreprise et l’ensemble des sommes réellement
décaissées. Il faut tenir compte dans le calcul des économies d’impôt.

82
Années
Eléments 0 1 2 … N
Encaissements
Montant de l’emprunt
Eco. D’impôt sur intérêt
Eco. D’impôt sur les frais d’émission
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
Décaissements
Annuités de l’emprunt
Frais d’émission
Total décaissements (D) Do D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (FNT) (E-D) Fo F1 F2 … Fn

Remarque:
En l’absence de frais d’émission :
Cout de l’emprunt = (1 – taux IBIC) * taux d’intérêt nominal de l’emprunt

 Imprints obligataires

Le taux de revient est calculé en tenant compte des économies d’impôt sur :
- Charges financières (intérêts)
- La prime de remboursement
- Des frais d’émission.

Années
Eléments 0 1 2 … N
Encaissements
Montant de l’emprunt
Eco. D’impôt sur intérêt …
Eco. D’impôt sur la prime de remboursement
Eco. D’impôt sur les frais d’émission
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 En
Décaissements
Annuités de l’emprunt …
Frais d’émission
Total décaissement (D) Do D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (FNT) (E – D) Fo F1 F2 … Fn

 Contrat de location acquisition (CLA)

Années
Eléments 0 1 2 … N

83
Encaissements
Montant emprunt équivalent
Eco. D’impôt sur intérêt de l’emprunt …
Remboursement de la caution
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 En
Décaissements
Versement de la caution
Impôt sur intérêt de la caution …
Annuités de l’emprunt
Prix de rachat …
Total décaissement (D) D0 D1 D2 Dns
Flux net de trésorerie (FNT) (E – D) F0 F1 F2 … Fn

 Contrat de location simple (CLS)

Années
Eléments 0 1 2 … N
Encaissements
Economie du coût d’acquisition
Eco. D’impôt sur loyer …
Remboursement de la caution
Total Encaissements (E) E0 E1 E2 … En
Décaissements
Loyer de C.L.S
Versement de la caution …
Impôt sur intérêt de la caution
Perte d’éco. D’impôt sur amort. Du bien
Total décaissement (D) D0 D1 D2 … Dns
Flux net de trésorerie (FNT) (E-D) F0 F1 F2 … Fn

Soit i le coût de l’emprunt équivalent de CB, alors :

F0 + F1 (1+i)-1+F2 (1+i)-2+… +Fan (1+i)-n =0

 Financement mixte (autofinancement + emprunt)

K D
Tc= t + i
K+D K+D

Tc = Coût du capital mixte


T = Coût des capitaux propres
I = coût des dettes
84
K : montant du capital
D : montant des emprunts (dettes)

Chapitre 4 : Plan de financements

1- Définition.

Le plan de financement, aussi appelé plan d’affaires ou business plan, est un état financier
prévisionnel pluriannuel qui permet d’étudier les effets des projets d’investissement (à long ou
moyen terme) de l’entreprise sur sa situation de trésorerie les années à venir. Il présente les
ressources durables dont disposera l’entreprise pour chacune des années considérées et les
emplois durables auxquels elle devra faire face pendant ces mêmes années.

2- Utilité.

Le plan de financement permet :


- Lors de la création de l’entreprise, de juger de sa viabilité et de négocier auprès des
banques les concours financiers nécessaires ;
- Au cours de l’existence de l’entreprise, de :
 Rechercher par des ajustements successifs, la meilleure combinaison possible
des ressources et des emplois (par exemple, la substitution d’un emprunt par un
contrat de crédit-bail, le report ou l’annulation de certains projets, etc.) ;
 De justifier le recours aux financements externes ;
 D’évaluer la capacité de distribution de dividendes.

3- Structure.

Elle peut différer d’une entreprise à une autre. Cependant, tout plan de financement comprend
deux grandes parties : les emplois prévisionnels et les ressources prévisionnelles.
 Les emplois prévisionnels
Encore appelés besoins, ils sont déterminés en fonction de la politique d’investissement et des
perspectives d’évolution de l’entreprise.
Ce sont :
- Les acquisitions d’immobilisations : ce sont les investissements prévus pour leur
montant hors taxe, majoré de la TVA non déductible. S’il existe une production
immobilisée, elle doit figurer dans le plan de financement au même titre qu’une
acquisition ;
- Les distributions de dividendes ;
- Les variations positives du BFE (elles constituent une augmentation du besoin de
financement) ;
- Les remboursements d’emprunts (pour le montant de l’amortissement de
l’emprunt) ;
- La production immobilisée ;

85
- L’impôt sur les cessions ;
- Les loyers de contrat de location.

 Les ressources prévisionnelles


Ce sont :
- La capacité d’autofinancement globale (CAFG) ;
- Les cessions d’immobilisations : elles sont génératrices de plus ou moins-values avec
les implications fiscales correspondantes (supplément d’impôt ou économie d’impôt).
Les produits de cessions sont portés dans le plan de financement pour leur montant
hors taxe ;
- Les réductions d’actifs immobilisés : ce sont les remboursements de prêts, les
restitutions de cautions ou de dépôts de garantie ;
- Les variations négatives du BFE (elles représentent une diminution du besoin de
financement) ;
- La récupération du BFE ;
- L’augmentation de capital en numéraire à concurrence des sommes libérées : s’il y a
des frais d’augmentation de capital, il est préférable de prendre la somme totale en
ressource et de faire apparaître les frais dans les emplois ;
- Les subventions à obtenir : l’année où elles sont perçues par l’entreprise, elles
constituent une ressource pour leur montant total ;
- Les dettes financières à obtenir : si des frais sont supportés, ils peuvent soit être
déduits du montant emprunté, soit être portés en emplois dans une rubrique « charges à
répartir » ;
- Le recours aux comptes courants bloqués des associés.

4- Elaboration.

L’élaboration du plan de financement passe nécessairement par deux phases :


- La phase d’ébauche ou phase du plan de financement préparatoire : elle va
permettre d’apprécier la cohérence de l’ensemble des projets, la faisabilité globale du
plan de financement et les besoins d’équilibrage à court ou à moyen terme en cas de
déséquilibre (excédent des emplois) ;
- La phase d’équilibrage ou phase du plan de financement définitif : elle consiste à
réviser le plan de financement pour le rapprocher de l’objectif idéal : gestion optimale
de la trésorerie c'est-à-dire ni trop, ni trop peu.

5- Présentation.

Eléments 1 2 3 4 5
EMPLOIS
-Acquisition d’immobilisations
(incorporelles, corporelles et financières)
-Distributions de dividendes
-Augmentations du BFE

86
-Remboursement des dettes financières
-La production immobilisée
-L’impôt sur les cessions
-Loyers de contrat de location
TOTAL DES EMPLOIS (E)
RESSOURCES
-CAFG
-Cessions d’immobilisations
-Remboursement de prêts à + d’un an
-Restitution de caution ou de dépôt de
garantie
-Diminution du BFE (BFE < 0) ou
récupération du BFE
-Augmentation de capital en numéraire
-Subventions d’investi. Reçues
-Dettes financières nouvelles
-Comptes courants des associés
TOTAL DES RESSOURCES (R)
Trésorerie initiale (TI)
Solde (S) = R – E
Trésorerie finale (TF) = TI + S

Le plan est équilibré lorsque la trésorerie finale est positive.

Chapitre 5 : Tableau des flux de trésorerie

1- Définition.

Le tableau de flux de trésorerie fait apparaitre, pour l’exercice, la trésorerie en début


d’exercice, le flux d’exploitation ou flux opérationnel, les flux d’investissement, les flux de
financement et la trésorerie en fin d’exercice.

2- Rôle du tableau des flux de trésorerie.

87
Le tableau des flux de trésorerie a pour but d’expliquer la variation de la trésorerie entre 2
dates de bilan et de mesurer la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie et des besoins
d’utilisation de cette trésorerie par elle.

3- Présentation du tableau des flux de trésorerie.

LIBELLES EXERCICE EXERCICE


REF N N-1
ZA Trésorerie nette au 1ier Janvier N A
(Trésorerie actif N-1) – (Trésorerie passif N-1)
TRESORERIE DES ACTIVITES
OPERATIONNELLES
FA Capacité d’Autofinancement Global
FB – Variation de l’actif circulant H A O (1)
FC – Variation de stocks
FD – Variation des créances et emplois assimilés
FE + Variation du passif circulant (1)
Variation du BF lié aux activités opérationnelles
(FB + FC + FD + FE)
ZB Flux de trésorerie provenant des activités B
opérationnelles
(FA + FB + FC + FD + FE)
FLUX DE TRESORERIE DES ACTIVITES
D’INVESTISSEMENT
FF – Décaissements liés aux acquisitions
d’immobilisations
Incorporelles
FG – Décaissements liés aux acquisitions
d’immobilisations
Corporelles
FH – Décaissements liés aux acquisitions
d’immobilisations
Financières
FI + Encaissements liés aux cessions d’immobilisations
Incorporelles et corporelles
FJ + Encaissements liés aux cessions d’immobilisations
Financières
ZC Flux de trésorerie des activités d’investissement C
(FF + FG + FH + FI + FJ)
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DU
FINANCEMENT
PAR LES CAPITAUX PROPRES
FK + Augmentation de capital par apports nouveaux
FL + Subventions d’investissement reçues

88
FM – Prélèvements sur le capital
FN – Dividendes versés
ZD Flux de trésorerie provenant des capitaux propres D
(FK + FL + FM + FN)
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DU
FINANCEMENT
PAR LES CAPITAUX ETRANGERS
FO + Emprunts
FP + Autres dettes financières
FQ – Remboursements emprunts et autres dettes
financières
ZE Flux de trésorerie provenant des activités E
étrangères
(FO + FP + FQ)
ZF Flux de trésorerie provenant des activités de F
financement (D + E)
ZG VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE DE G
LA PERIODE
(B + C + F)
ZH Trésorerie nette au 31 décembre (G + A) H
Contrôle : Trésorerie Actif N – Trésorerie Passif N

(1) A l’exclusion des variations des créances et dettes liées aux activités d’investissement
(variations des créances sur cessions d’immobilisations et dettes sur acquisition ou
production d’immobilisations et de financement) par exemple : variation des créances sur
subventions d’investissements reçus.

Cible : Cadres, Managers, Comptables, Financiers, Chefs Comptables et Responsables


Financiers.

Méthodes pédagogiques : Apports théoriques et pratiques, partage


d’expériences.

Durée : 4 jours

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