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GRANDE DISTRIBUTION AU
le Groupe Label’Vie
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II )Types de points de vente
Types de points de vente Caractéristiques
Supérette Assortiment limité (1500références) ;
Nature de cet assortiment : alimentaire surtout ;
Zone de chalandise limitée au quartier ;
Vente en libre-service
Supermarché Large assortiment
Assortiment à dominante alimentaire ;
Zone de chalandise plus large ;
Parc de stationnement, station-service ;
Vente en libre-service
Très grand supermarché (TGS) Assortiment très important (à partir de 20000
références) ;
Assortiment alimentaire et non alimentaire ;
Installé à la périphérie des villes ;
Vente en libre-service et vente assistée
Hypermarché Vaste assortiment (jusqu’à 50000références) ;
Assortiment alimentaire et non alimentaire
(produits à forte rotation);
Installé à la périphérie des villes, avec ou sans
centre commercial à proximité ;
Vente en libre-service et assistée pour le non-
alimentaire
Faibles taux de marque
Maxi discompteur Type de point de vente ayant connu une forte
expansion en Allemagne ;
Assortiment limité : 600 produits environ de
consommation courante ;
Nature de l’assortiment : alimentaire plus produits
d’entretien et de lavage ;
Pas ou très peu de marques nationales ; marques
de fabricants peu connues ou marques propres ;
Produits présentés en cartons de livraison sur
palettes ;
Prix de vente inférieurs à ceux pratiqués par les
supermarchés et hypermarchés
Centre commercial régional 30000 à 50000 m² ;
Constitué d’un hypermarché, et/ou d’un ou
plusieurs grands magasins, et d’un grand nombre
de boutiques ;
Zone de chalandise importante : régionale.
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Merchandising
Chapitre
01 Notions de base
1.Notion de Merchandising
1.1. Définitions
Le merchandising (francisé en marchandising ou marchandisage) est un ensemble de
techniques destinées à inciter le client, exposé au plus grand nombre possible de
tentations, à dépenser le plus d'argent possible : favoriser les achats d'impulsion, mettre
à sa portée des produits à forte marge et réduire l'accès aux produits d'usage courant.
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1.2. Le développement du marchandisage
Les raisons du développement du marchandisage sont :
Apparition et expansion de la vente en libre-service (libre accès du client à la
marchandise, vendeur absent).
Augmentation de l'offre de produits (au sein de l'unité et chez les concurrents).
Évolution des comportements des clients (clients plus exigeants, mieux informés).
Pour toutes ces raisons, le produit doit, souvent, se vendre « seul » ; il lui faut pouvoir
être repéré sur un linéaire parmi des dizaines d'autres ; il doit donner envie d'être acheté.
2.Types du marchandisage
Le marchandisage recouvre trois domaines différents :
Le marchandisage d'organisation consiste à déterminer l'emplacement des différents
rayons dans le magasin et à mettre en place une signalétique générale (fléchage,
panneaux) dans les rayons et sous rayons ;
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2.1. Les objectifs du marchandisage
1. Satisfaire les trois parties prenantes
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Chapitre
L’implantation
02 de point de vente
1.L’implantation du point de vente :
1.1. Choix de la localisation
Le choix de l'emplacement du point de vente est une décision cruciale pour le
distributeur. Il repose sur de nombreux critères.
Les biens distribués : Leur nature est un élément primordial du choix de l'implantation
du point de vente (ex. : une bijouterie ne pourra pas être implantée dans un quartier
défavorisé) ;
La situation géographique : Le distributeur doit rechercher l'existence de pôles
d'attraction importants, recenser les moyens de transports, les possibilités de parking,
les obstacles éventuels au déplacement (fleuve, sens interdits etc.);
La concurrence : dénombrement des concurrents, situation géographique (établir une
carte), clientèle, CA estimé, positionnement, points forts, points faibles ;
La clientèle : Le futur commerçant doit la dénombrer et évaluer sa composition (âge,
nombre de personnes par foyer, CSP), son potentiel d'achat (zone résidentielle ou
populaire), ses besoins, ses habitudes d'achat etc. ;
Le coût de l'investissement : Le commerçant effectuera une comparaison entre
plusieurs sites différents, lieux possibles d'implantation. Il choisira celui qui présente
les meilleures possibilités de succès.
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2.Étude de la zone de chalandise
2.1. Établissement de la carte de la zone
Définition :
La zone de chalandise est l'espace territorial qui environne une unité commerciale, sur
lequel résident et/ou travaillent et/ou passent ses clients actuels et potentiels.
Pour évaluer cette zone, on réalise une carte de l'environnement du point de vente où
l'on trace des courbes isochrones : courbes reliant des points situés à des temps de
trajet identiques du point de vente en voiture (ex. : courbes à 5 minutes, à 10 minutes, à
20 minutes, etc.).
Il est aussi possible de retenir des courbes isométriques (même distance par rapport au
point de vente; ex : 1 km, 5 km, 10 km).
Exemple :
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2.3. Évaluation du potentiel de la zone
La prévision du chiffre d'affaires est l'objectif principal de l'étude de zone de chalandise
d'une unité commerciale qui souhaite s'implanter ou dont l'environnement a évoluée.
Les dépenses commercialisables sur la zone peuvent être estimées à partir du budget
national moyen pour la catégorie de produits, corrigé des disparités régionales de
revenus ou de consommation : les habitants de la zone sont-ils plus aisés que la
moyenne (prise en compte des écarts de revenus - IRV : indice de richesse vive) ?
Consomment-ils davantage ou moins cette catégorie de produits ou services (IDC :
indice de disparité de la consommation) ?
CA potentiel(Prévisionnel)=
Une autre méthode, analogique, souvent utilisée par le petit commerce indépendant,
consiste à simplement apprécier le CA prévisionnel à partir des résultats obtenus par des
unités commerciales semblables (en termes de taille, surface de vente, situation
géographique, offre...).
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Chapitre
Le marchéage d’un
03 point de vente
SECTION I : La gestion de l'offre L’Assortiment
1.Principes clés
1.1. Définition
L'assortiment est l'ensemble des produits et services proposés par l'unité commerciale
à sa clientèle. Chaque produit offert est appelé référence.
Gérer l'offre consiste à opérer des choix d'assortiment pour assurer la rentabilité de
l'unité commerciale et donc sa réussite.
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2.Les caractéristiques de l'assortiment
2.1. Les dimensions de l'assortiment
L'assortiment peut être analysé à partir de quatre dimensions.
La largeur: nombre de familles répondant à des besoins différents.
La profondeur: nombre de références qui composent chaque famille.
L'étendue (= largeur x profondeur) : nombre total de références de l'assortiment
La cohérence : dimension qualitative, c'est le respect de l'image de l'enseigne dans
le choix des produits.
3 Le choix de l'assortiment
Il s'agit d'abord de
Sélectionner les familles de produits,
Choisir les références l'intérieur de chaque famille.
4 le contrôle de l’assortiment
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Section II La politique de prix
Son objectif est d'assurer la rentabilité du magasin. Elle doit tenir
compte :
De la concurrence présente sur la zone de chalandise (niveau de
prix, positionnement) ;
Des consommateurs et des acheteurs potentiels (nature, sensibilité
aux prix);
Des produits eux-mêmes (nature des articles distribués, produits
premiers prix ou haut de gamme, élasticité de la demande par rapport
au prix) ;
Des coûts du point de vente : coûts d'achat (diminués des
éventuelles remises et ristournes), coûts fixes;
Du positionnement retenu par l'enseigne ou le point de vente
SECTION .III. La politique de communication
Elle a pour objectifs :
L’information de la clientèle,
La fidélisation par la création d'un trafic régulier favorisant le
réachat.
Elle nécessite un budget souvent important. La communication s'oriente
dans plusieurs directions :
La communication à l'intérieur du point de vente a pour objectif
d'augmenter le panier moyen du client et d'orienter son choix vers
certains produits. La mise en place de têtes de gondoles, de promotions,
d'animations commerciales et la PLV : publicité sur le lieu de vente (ex. :
affichettes, stop-rayons) constituent des moyens peu onéreux et
efficaces.
La communication sur la zone de chalandise a pour objectif de
faire venir le client au sein du magasin. L'affichage, la radio et la presse
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régionale pour les médias, les dépliants publicitaires et les
publipostages pour le hors média, sont les moyens les plus utilisés.
Ces campagnes sont articulées autour d'événements du calendrier (ex. :
Noël, rentrée des classes) ou créées par le point de vente (ex. : 100 jours
Auchan, Foires aux vins Leclerc, anniversaires de magasins).
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Chapitre
L'agencement de
04 l'unité commerciale
1.Principes clés
1.1. Définition
Article
Magasin
Ex : coca-cola Ex : Marjane
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1.2. Les objectifs
Objectifs quantitatifs : accroissement des achats, augmentation du panier moyen,
croissance du trafic, évolution du nombre de clients fidèles..., maximisation du profit.
Objectifs qualitatifs : attirer les clients, les inciter à acheter, faciliter leur parcours, les
fidéliser, valoriser l'image du magasin, faciliter le fonctionnement courant du magasin
en gagnant du temps et en optimisant les disponibilités en personnel.
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2.L'agencement des magasins
2.1. Les espaces dédiés à la vente
Ce sont les espaces affectés à la circulation de la clientèle pour effectuer ses achats, à
l'exposition des marchandises, au paiement des achats et à la présence du personnel
de vente.
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2.2. Les espaces non dédiés à la vente
Accessibles ou non au client, ces espaces permettent à l'unité d'être opérationnelle et
lui confèrent quelquefois un avantage concurrentiel.
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3.L’animation de point de vente
3.1. Définition
L’animation d’un point de vente est l’ensemble des moyens que l’on doit mettre en
œuvre pour rendre le magasin vivant.
Promotion produit : Elle est le faite du producteur ; c’est l’ensemble des opérations
destinées à faire connaître et utiliser le produit par la clientèle. Son objectif est :
D’attirer de nouveaux clients vers une famille, une marque ou un produit ;
De fidéliser ;
De lancer un nouveau produit ;
De réagir à des actions de la concurrence.
Promotion magasin : Il s’agit d’une promotion qui concerne la quasi-totalité des articles du
magasin. Elle est le faite du distributeur. Ce sont généralement
Des jeux et concours ;
Des distributions d’échantillons ;
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Des soldes sur les prix.
Son objectif est d’augmenter le chiffre d’affaires, d’attirer de nouveaux clients, améliorer
la marge…
Pour atteindre son objectif, la PLV sera matérialiser ( banderoles, des affiches, des
vidéos…) sur la vitrine afin de pousser le prospect à entrer dans le magasin.
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Chapitre
L’implantation des
05 produits dans les rayons
1.Définitions indispensables :
1.1. Les mobiliers
Les gondoles : il s'agit de supports de présentation des produits ayant, en général,
une hauteur de 1,80 m et 5 étagères.
Les têtes de gondole : présentoirs complémentaires positionnés aux extrémités des
gondoles. Elles sont utilisées principalement pour les promotions.
Gondole
Elément
Tête de gondole
1m Mètre linéaire
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Le facing (Frontale) : c'est la longueur de linéaire, occupé par un produit, que le
consommateur peut visualiser. Le facing s'exprime donc soit en centimètres, soit en
nombre d'unités visibles.
0,60m
1,33m
Planogramme : plan d'implantation type des produits sur un linéaire conçu par les
fabricants ou les centrales d'achat.
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1.2. Les articles
Les Hard-goods : Ce sont des produits lourds comme l'électroménager, les meubles,
le bricolage... Ces produits sont à présenter sur des palettes ou sur des socles de
présentation. Ce sont également des produits volumineux demandant un
emplacement important et des produits dont l'achat nécessite une réflexion donc un
espace de tranquillité. Tous ces paramètres conduisent à créer un espace
spécifique légèrement en dehors du flux normal de la clientèle : un îlot de
tranquillité.
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2.L’allocation du linéaire
2.1. Critères de la présentation du linéaire :
La place occupée par rayon dans le magasin (de même que la place occupée par
famille de produits à l'intérieur du rayon), est fonction de plusieurs critères.
1. Les rendements commerciaux : les linéaires alloués aux rayons et aux produits
seront proportionnels au chiffre d'affaires qu'ils réalisent, à leur marge brute ;
2. La part de marché : La frontale réservée aux différentes références sera fonction de
la part de marché qu'elles occupent. Cependant, il est indispensable d'affecter une
frontale minimale afin que le produit puisse être remarqué par le client lors de son
passage dans le rayon (seuil de visibilité).
3. La rotation rapide des produits et la logistique d'approvisionnement : le nombre de
produits présents dans le rayon doit permettre d'éviter les ruptures de stock, tout en
limitant la fréquence des réapprovisionnements (réassorts).
4. La lisibilité et la facilité de reconnaissance du produit (Les normes habituellement
retenues sont de 50 centimètres ou de trois unités de produit).
5. Les incidences saisonnières (fête « Al-adha », l’entrée scolaire, fête « Al-fétre », fête
des Mères,...) ;
6. Le mixte des produits à faible marge et grande vitesse de rotation et des produits à
plus forte marge.
7. La politique commerciale de l'enseigne: le choix de l'assortiment doit prendre en
compte la stratégie de l'enseigne, en particulier la part qu'elle souhaite réserver à
ses marques propres et aux articles premiers prix.
Toutes ces données ayant été mises en évidence, nous allons aborder les méthodes
d'organisation rationnelle du linéaire.
Face
Face
Face
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2.2. L'organisation du linéaire
.
Les familles regroupent des produits qui ont la même utilité (famille des casseroles par
exemple). Il va falloir répartir le linéaire disponible entre toutes les familles en tenant
compte de la surface ou du volume de présentation nécessaires.
La présentation horizontale
A A A
Chaque famille de produits est exposée sur un niveau
B B B
d’étagère
C C C
La présentation verticale
A B C Une même famille de produits est implantée sur niveaux.
A B C Cette présentation permet d’équilibrer la rentabilité des
A B C familles et produits et de faciliter l’animation du linéaire.
La présentation verticale est plus souvent retenue car plus efficace car elle oblige le
client à s'arrêter devant le linéaire et à parcourir des yeux toute la hauteur du rayon, ce
qui favorise les achats d'impulsion.
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Les produits sont exposés sur un arc de cercle. Ils
Concave sont ainsi placés à égale distance de l'oeil et de la
"arc de cercle"
main.
Palette
En Présentation réservée au positionnement bas prix
palettes (optimisation de la place, économie de mobilier).
D'autres implantations peuvent être mises en place dans des cartons , des paniers ou
des filets (ex. : petits fromages en portions individuelles), sur des broches (ex. :
mercerie) ou en devant de caisse (ex. : confiserie).
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3.3. Le mobilier
Le mobilier remplit trois fonctions essentielles :
1. Présenter des produits,
2. Assurer un stock suffisant,
3. Présenter des informations (PLV concernant les nouveaux produits…)
Le mobilier de présentation doit être adapté aux produits vendus (ex. mobilier résistant
pour des articles lourds). Les distributeurs, aidés de leurs fournisseurs, ont développé
des meubles de présentation favorisant la vente. Parfois luxueux, utilisant de
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matériaux nobles (ex. : le bois), ils mettent en valeur une famille de produits (ex. : meubles
spécifiques pour épices). Ils peuvent aussi exposer des produits saisonniers (ex. : produits
solaires).
Ils sont parfois détachés du rayon et placés au centre de l'allée formant un îlot attractif.
Quel que soit le meuble de présentation retenu (simple gondole métallique ou mobilier
« de luxe » le linéaire doit être esthétique, correctement signalé (balisage) afin d'attirer
le client et d'optimiser les ventes.
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27
Chapitre
Le suivi et le
06 contrôle
1.Le contrôle des linéaires
1.1. Objectifs
Les linéaires doivent faire l'objet d'un contrôle régulier. Celui-ci doit permettre de
prendre, le cas échéant, certaines décisions :
Abandon de certains produits,
Modification de leur emplacement,
Mise en place d'actions promotionnelles…
Les résultats des ventes, la connaissance des coûts des produits, les études d'évolution
des marchés fournissent les informations nécessaires à ce contrôle.
Indicateurs Calcul
Quantités vendues (QV) Volume des ventes sur la période n
Chiffre d'affaires Prix de vente x Quantités vendues
Marge brute Marge brute par référence x Quantités vendues
Marge brute unitaire
Taux de marge
Prix d'achat unitaire
QV de la référence
Taux de contribution au volume
QV de la famille ou du rayon
CA de la référence
Taux de contribution au CA
CA total de la famille ou du rayon
Marge de la référence
Taux de contribution à la marge
Marge totale de la famille ou du rayon
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% du chiffre d'affaires
Indice de sensibilité au chiffre d'affaires (IS CA) =
% du linéaire total
% de la marge brute
Indice de sensibilité à la marge brute (IS MB) =
% du linéaire total
% de quantités vendues
Indice de sensibilité aux quantités (IS Q) =
% du linéaire total
IS CA
<1 >1
Le produit se vend bien, mais génère
La référence est surreprésentée, il faut
IS <1 réduire les frontales
peu de marge : le placer à un niveau
de valeur faible ou moyenne
MB C'est un produit margeur qui se vend
La référence est sous-représentée, il
>1 insuffisamment, le placer à un niveau
faut augmenter les frontales
attractif
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La rotation des stocks : Elle peut être exprimée en jours d'écoulement du stock.
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La démarque inconnue Elle est constituée par l'écart entre le stock comptable valorisé au
prix de vente, tel qu'il ressort des achats et sorties de caisse, et le stock réel, établi lors
des inventaires périodiques. Elle provient des vols et de la casse de la clientèle et du
personnel.
1. CA HT / Nombre de m²
2. CA HT / MLS ou MLD
3. CA HT / Surface frontale en m²
Ratios de 4. CA HT / Volume en m3
productivité 5. Coefficient d'Occupation des Sols (COS) = Surface occupée par le mobilier /
Surface totale du magasin
6. CA HT / Nombre total d'heures travaillées
7. CA HT / Nombre de caissières
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Chapitre
LE E-MERCHANDISING
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I)Qu’est-ce que l’e-merchandising ?
L’e-merchandising est un terme quelque peu difficile à définir, mais l’on
peut estimer qu’il s’agit de techniques permettant d’optimiser les ventes
sur un site d’e-commerce, ou bien la rentabilité d’un site web. Le but de
l’e-merchandising est de répondre au mieux aux attentes d’un client en
optimisant la présentation des produits et/ou services, mais aussi la
gestion du panier et de la commande de l’utilisateur. L’e-merchandising
vise donc à optimiser le taux de conversion ainsi que le panier
moyen d’un site e-commerce, où par définition le vendeur conseiller n’est
pas présent. L’e-merchandising peut également poursuivre des objectifs
en terme d’image, plus particulièrement en ce qui concerne l’offre visible
en page d’accueil.
Perçu au départ comme une adaptation simple des techniques de
merchandising déployées dans les points de vente physique, l’e-
merchandising possède désormais des techniques et problématiques qui
lui sont propres.
Les différentes techniques et problématiques de l’e-merchandising sont,
entre autres, les suivantes :
Optimiser la recherche en interne d’un site d’e-commerce, à savoir le
moteur de recherche interne, la navigation à facettes, mais aussi l’ordre
d’affichage des produits, etc ;
Optimiser le ou les arborescences ainsi que les catalogues des produits
(catégories, wording, etc) ;
Mettre en avant les bons produits en page d’accueil ;
Utiliser le marketing comportemental pour personnaliser les mises en
avant des produits en fonction de l’utilisateur ;
Améliorer la recommandation des produits ;
Appliquer les techniques d’up selling (montée en gamme), cross selling
(ventes croisées) et pack selling (ventes groupées) ;
Optimiser les fiches produits ;
Développer des outils de comparaison de produits, ou d’avis produits ;
Mettre l’A/B testing (test de deux variantes d’un même contenu) au service
du merchandising ;
Améliorer la présentation visuelle des produits (vidéo, zoom, 360°, etc) ;
etc…
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En ce sens, les différentes techniques d’e-merchandising sont ainsi
complémentaires d’autres domaines d’actions marketing, dont le but
est d’augmenter la conversion et le panier moyen : l’optimisation du
tunnel de commande, le marketing de l’urgence, le paiement et les
démarches de réassurance, etc. L’e-merchandising peut également
mener à l’optimisation des contenus éditoriaux.
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L’e-merchandising joue en effet un rôle considérable dans l’acquisition
et la fidélisation de nouveaux clients, par le déploiement d’interactions
concrètes avec l’utilisateur. Par exemple, l’intégration des réseaux
sociaux sur les fiches produits, le développement de la communication
autour d’une offre par l’e-mailing, la possibilité de vérifier si le produit est
disponible en magasin physique, d’être prévenu lors d’un
réapprovisionnement, etc.
Dans un contexte d’accroissement constant de l’e-commerce, où la
concurrence est poussée à son extrême entre les différents acteurs de ce
vaste marché, l’e-merchandising et ses techniques sont d’autant plus
primordiaux. Cela inclut également le fait d’adapter un site, sa navigation
et ses fiches produits pour une lecture fluide sur les smartphones et
tablettes, ces derniers étant de plus en plus utilisés pour les achats sur
internet.
Conclusion :
loin d’être obsolète, l’e-merchandising et ses techniques toujours plus
poussées doivent faire partie intégrante d’un site e-commerce, si possible
en amont même de sa conception. L’e-merchandising doit ainsi
occuper une place centrale dans la stratégie commerciale d’une
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plateforme de vente sur internet. Déterminer son offre et l’organiser,
mettre cette dernière en avant, travailler sur l’ergonomie du site sans
oublier les services complémentaires, assurent à une boutique en ligne
un bon taux de transformation grâce à un parcours d’achat efficace.
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