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LE MERCHANDISING
04/10/
2021
Séquence 1 – Politique du marketing du point de vente
INTRODUCTION
Définition:
Le merchandising ou le marketing du point de vente (MPV) désigne l’ensemble des techniques
marketing déployées sur un point de vente et permettant d’augmenter son efficacité commerciale.
Selon Kepner, le merchandising recouvre l'ensemble des techniques susceptibles de répondre aux
questions suivantes :
◻ Le bon produit ? – notions d’assortiments
◻ Au bon endroit ? – notion de linéaires, mais aussi d’organisation générale du point de vente
◻ Au bon moment ? – notion de saisonnalité, mais aussi d’opportunités (promotions, etc.)
◻ Au bon prix ? – Prix accepté par le marché (les consommateurs) et marge suffisante
pour le commerce
◻ Avec la bonne quantité ? – Eviter à la fois la rupture de stock et le sur stockage
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
Domaines d’application:
Parmi les principaux domaines du marketing point de vente, on peut citer :
– les animations (événements, animations commerciales, expositions, jeux…)
– la PLV ( mobilier événementiel, écrans d’animation…)
– le merchandising classique et le merchandising sensoriel
– l’aménagement / agencement du point de vente (disposition, éclairage,
mobilier de vente, matériaux…)
– la théâtralisation du point de vente
– les démarches de digitalisation du point de vente
04/10/2021
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
La zone de chalandise : désigne l'espace qui entoure un point de vente et dans lequel provient la majorité
de la clientèle potentielle d'un commerce.
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
L’étude de la zone de chalandise doit être complétée par le calcul du chiffre d’affaires
potentiel. Le marché potentiel théorique est le montant des ressources des habitants de la zone
de chalandise susceptible d’être utilisé pour l’achat des produits composant l’assortiment du point
de vente. Le marché potentiel est le même pour tous les commerçants de la zone. Il se calcule par
secteurs et par familles de produits (alimentaire, textile…).
Les sociétés qui commercialisent des produits de grande consommation ne peuvent dresser la
liste de tous les clients potentiels, trop nombreux pour évaluer leurs besoins.
Il faudra connaître un certain nombre de données pour calculer le chiffre d’affaires potentiel.
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
I. L’évasion commerciale
Il s’agit de la dépense commercialisée en dehors de la zone de chalandise (dans un autre quartier, une
autre ville, un autre type de commerce).
L’évasion est difficile à apprécier, aussi une enquête auprès des consommateurs potentiels peut être
utile.
Il est également utile de connaître les raisons qui incitent les habitants à faire leurs achats à l’extérieur
de cette zone. Ces dernières peuvent être multiples : offre insuffisante, prix inadaptés à la demande,
manque d’attractivité ou de dynamisme des commerces locaux.
II. L’attraction commerciale
Il s’agit des dépenses réalisées dans la zone par des non-résidents. Les motivations peuvent être
multiples et méritent d’être analysées afin de préserver cette attractivité.
En France, L'Insee a développé un outil d'aide au diagnostic d'implantation locale consultable en ligne : Odil.
(http://creation-entreprise.insee.fr)
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
La concurrence
Les résultats des concurrents ne sont pas divulgués mais l’entreprise peut collecter l’information
auprès de divers sources (Magasines spécialisées, informations chambre de commerce, associations
professionnelles,…). Il est possible d’accéder à des bases de données sur Internet ou aux
résultats déposés au greffe du tribunal de commerce.
Cette analyse des résultats des concurrents permettra d’évaluer le taux d’emprise que pourra
obtenir l’unité commerciale.
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
Chaque zone représente un potentiel de vente différent qu'il est nécessaire d'évaluer.
▪ Les IDC (indices de disparité de consommation mesurent les écarts de consommation par type
de produits dans une zone donnée par rapport à la moyenne nationale
On peut aussi utiliser l’ IRV (indices de richesse vive), dont la moyenne nationale est égale à 1.
L’IRV renseigne sur le revenu moyen d'une zone de population.
Un indice de richesse vive supérieur à 1 pour une région signifie que la région bénéficie d’un
revenu moyen par habitant supérieur à la moyenne nationale.
2-3 le Géomarketing
A- définition
Le géomarketing regroupe toutes les actions marketing utilisant à la fois des données
cartographiques ou géographiques, socio-comportementales et sociodémographiques
modélisées.
2-3 le Géomarketing
B- OBJECTIF
Le géomarketing permet, entre autres, d’optimiser la distribution de tracts, de réaliser des
études d’implantation, de déterminer des potentiels commerciaux, d’optimiser des actions de
démarchage ou d’orienter des choix de merchandising
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
C- Utilité du Géomarketing
(ex : Asterop.com, portail de géo intelligence ..) qui permettent à une entreprise de croiser
ses propres fichiers clients avec des données marketing et cartographiques d'éditeurs afin de
calculer en ligne son potentiel de ventes et d'identifier ses gisements de croissance
inexploités).
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
Dépenses commercialisables de la zone par ménage = Dépenses nationales annuelles par ménage x IDC
ou x IRV x taux d’emprise du produit étudié
Dépenses commercialisables totales de la zone = Dépenses commercialisables par ménage x Nombre de ménages de
la zone
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(+ attraction commerciale - évasion commerciale)
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
– Calcul du CA prévisionnel:
Exemple : Un distributeur souhaite installer un commerce de bricolage
dans une ville.
M. Malek souhaite ouvrir un Grand Magasin Spécialisé à la périphérie de la ville. Pour cela,
il vous demande de calculer son chiffre d’affaires potentiel.
Le contexte :
La zone comporte 106 400 habitants.
Chaque ménage est composé en moyenne de 2,8 personnes.
Chaque ménage dépense en moyenne 300 dhs/ an en Grandes Magasins spécialisés au
niveau national .
L’indice de dépense en GMS pour cette ville est de 1,296.
Le taux d’attractivité de la zone est de 1,1.
Le chiffre d’affaire des concurrents est estimé à 6 000 000 dhs par an.
Travail à faire : Calculer le chiffre d’affaires annuel potentiel de M. Malek en 2016, compte
tenu des renseignements ci-dessus et la méthode présentée en page précédente.
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
Corrigé
Étape 1 : Calcul du nombre de ménages de la zone = 106 400 / 2,8 = 38 000
Étape 2 : Calcul de la consommation par ménage, c'est-à-dire du chiffre d'affaires que peut réaliser
M. Malek par ménage dans la région :
consommation par ménage = Consommation nationale par ménage * IDC de la région
= 300 * 1,296 = 388,80 DH par ménage dans la ville
Étape 3 : Calcul de la consommation de tous les ménages dans la zone de chalandise :
Nombre de ménages * dépenses potentielle par ménage : 38 000 * 388,80 = 14 774 400 DH
Les ménages rapporteraient un CA potentiel de 14 774 400 DH.
Étape 4 : Calcul du marché potentiel de la zone de chalandise :
14 774 400 * 1,1 = 16 251 840 DH
Étape 5 : Calcul du CA potentiel pour M. Malek par an
CA pour l'ensemble de la zone - CA pour les concurrents
16 251 840 - 6 000 000 = 10 251 840 DH
Conclusion : M. Malek peut espérer réaliser un chiffre d'affaires potentiel de 10 251 840 DH.
SEQUENCE 1 - POLITIQUE MARKETING DU POINT DE VENTE
Introduction
1. LA POLITIQUE DE PRODUIT
1.1. L'OFFRE DE PRODUITS : L'ASSORTIMENT :
1.2. L’OFFRE DE SERVICES.
2. LA POLITIQUE DE PRIX.
3. LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
Introduction
Après avoir effectué l’analyse de l’opportunité de mettre en place une affaire commerciale sur
une zone donnée, le merchandising va s’intéresser à l’agencement et l’organisation du point de
vente , puis à la présentation de l’offre commercial.
Les domaines d’application des techniques du merchandising sont donc larges et peuvent être
schématisés ainsi :
Séquence 2 – Marchéage du point de vente
Suivant la nature des actions menées on peut distinguer entre trois types de merchandising :
- Politique de produit
- Politique de prix
- Politique de communication.
Séquence 2 – Marchéage du point de vente
a- Mesure de l'assortiment
Un assortiment est caractérisé par :
o Sa diversité c'est-à-dire le nombre de familles de produits différentes
proposées (variété des besoins satisfaits);
Exemple:
Peugeot
En ne prenant en compte dans son assortiment que son cœur de métier, les
voitures;
• Largeur de l’assortiment (décomposé en gammes): 207 – 307 – 308
- 208 - etc.
• Profondeur (gamme des 207): 207 HDI - 207 essence - 207 sport – etc.
Séquence 2 – Marchéage du point de vente
e- Contrôle de l’assortiment :
L'assortiment est remis en cause à chaque saison. Il doit évoluer en fonction des résultats
obtenus, en particulier du taux de rotation des produits, de la modification des besoin et des
nouveaux produits du fabricants. Le distributeur doit régulièrement évaluer la pertinence de
son assortiment. À cette fin, il peut utiliser plusieurs indicateurs :
Ces services permettent aux clients de faciliter leur choix (conseil, information, crédit),
leur confort d'achat (parking gardé, caddies, garderie d'enfants, livraison à domicile),
2. La politique de prix :
Son objectif est d'assurer la rentabilité du magasin, elle dépend de :
•Des produits eux-mêmes (nature des articles distribués, produits premiers prix
ou haut de gamme) ;
• Des coûts du point de vente : coûts d'achat (diminués des éventuelles remises et
ristournes), coûts fixes;
3. La politique de communication :
Elle a pour objectifs :
• L’information de la clientèle,
• La fidélisation par la création d'un trafic régulier favorisant le réachat.
Elle nécessite un budget souvent important. La communication s'oriente dans plusieurs directions :
A- La communication à l'intérieur du point de vente a pour objectif d'augmenter le panier
moyen du client et d'orienter son choix vers certains produits, la mise en place de têtes de
gondoles, de promotions, d'animations commerciales et la PLV : publicité sur le lieu de vente (ex. :
affichettes, stop-rayons) constituent des moyens peu onéreux et efficaces.
Séquence 2 – Marchéage du point de vente
B- La communication sur la zone de chalandise a pour objectif de faire venir le client au sein
du magasin. L'affichage, la radio et la presse régionale pour les médias, les dépliants
publicitaires et les publipostages , sont les moyens les plus utilisés.
Ces campagnes sont articulées autour d'événements du calendrier (ex. :Noël, rentrée des classes)
ou créées par le point de vente (ex. : 30 jours Marjane , anniversaires magasin).
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Séquence 2 – Marchéage du point de vente
1 Analyse quantitative
La performance d'un point de vente doit être régulièrement mesurée à l'aide de
plusieurs indicateurs :
•Le CA global, par catégorie de produits, par m2, par employé. Il est très variable et ne peut
être significatif que par comparaison avec des données similaires (même type de point de vente,
même produit...).
Le coefficient multiplicateur est le chiffre par lequel il faut multiplier le cout d’achat HT pour
obtenir le prix de vente TTC
Séquence 2 – Marchéage du point de vente
Le CRS détermine le nombre de fois où le stock est complètement renouvelé durant une période donnée.
Durée d’écoulement = (Stock moyen / Qté vendue durant la période)* nbre jours de la période
ou
Couverture de stock = durée de la période / CRS
La couverture de stock permet de savoir combien de jour il faut pour renouveler le stock moyen. Ou
encore la durée moyenne entre l’instant où l’on achète un produit et celui où il est vendu.
Séquence 2 – Marchéage du point de vente
La démarque inconnue
La démarque correspond à l’ensemble des pertes de produits enregistrées par l’entreprise, que ces
pertes soient enregistrées régulièrement (démarque connue) ou subies et mises en évidence lors de
l’inventaire (démarque inconnue). La démarque inconnue correspond, donc, à la différence entre le
stock comptable et le stock réel .
Le taux de rupture : Il mesure l'absence en rayon d'un produit qui devrait être
présent dans l'assortiment du magasin. Les taux moyens s'échelonnent de 1% à
20% selon la famille de produits. Les causes sont multiples (hausse inattendue de la
demande, retards de commande, de livraison,..). Ils doivent être analysés par le
magasin car la rupture est une source de mécontentement du client, génératrice
d'infidélité.
Conclusion
Ces indicateurs doivent être régulièrement analysés (évaluations mensuelle,
trimestrielle, annuelle, etc.) et comparés à ceux des concurrents, des autres
magasins de l'enseigne et aux normes de la profession. Toute évolution
défavorable ou écart significatif devra faire l'objet de mesures de réajustement.
Séquence 2 – Marchéage du point de vente
2 - Analyse qualitative
L'efficacité de la gestion d'un point de vente peut être également appréciée à l'aide d'études de
la clientèle. Ces données seront recueillies par enquête auprès des clients du magasin ou des
non-clients de la zone de chalandise. Le distributeur doit évaluer :
Introduction
Introduction
Aménager un point de vente veut dire agencer sa surface et l’équiper d’un certain
nombre de meubles pour une bonne présentation des articles à proposer aux
clients.
Trois objectifs sont recherchés lors de l’aménagement du PDV :
◻ Mobiliers divers
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Séquence 3: Aménagement du PDV
Pour optimiser l’aménagement d’un point de vente on doit respecter les règles suivantes :
◻ Les allées doivent être assez larges pour faciliter la circulation des clients et éviter
l'encombrement des chariots. Cependant, une largeur excessive de ces allées est à éviter
car elle produit un effet de vide.
3. Démonstration dans une GSA
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Séquence 3: Aménagement du PDV
Afin de déterminer l’espace à allouer aux rayons et aux allées, on utilise le coefficient
d’occupation au sol ( COS ).
Le COS permet d’apprécier la surface occupée par les meubles de vente c’est-à-dire
le degré de densité ou de clarté d’un PDV.
◻ L'implantation des rayons doit tenir compte du sens habituel de circulation du client.
Celui-ci a tendance à se diriger vers la droite. Il faut donc y placer des produits à forte
marge (électroménager et textile par exemple).
◻ À l'opposé, on implante des produits pré vendus (boissons, huiles, conserves, etc.) au fond,
afin d'allonger le parcours du client et l'amener à parcourir l'ensemble de la surface de
vente.
◻ Dans les zones chaudes, nous allons placer les produits qui font l’objet d’achat
d’impulsion ( achats non prévus à forte marge pour le distributeur )
◻ Dans les zones froides, nous allons placer les produits recherchés spontanément par les
clients.
Zone chaude : désigne la zone du point de vente dans laquelle il y’a beaucoup de circulation ou
bien la zone où il y’a les rayons à forte fréquentation.
Séquence 3: Aménagement du PDV
◻ Les rayons doivent être implantés dans un ordre logique pour faciliter les achats de la
clientèle. Des offres promotionnelles placées en tête de gondole permettent d'attirer le
consommateur vers le rayon.
◻ La sortie par les caisses est le dernier contact avec le client. Il est encore possible d'y placer
des produits répondant à des achats d'impulsion (ex: confiserie). L'attente doit être minimisée.
ZONE
FROIDE
ZONE
CHAUDE
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Séquence 3: Aménagement du PDV
L’attractivité d’un point de vente dépend d’un certain nombre de facteurs : l’accès, la
circulation, l’éclairage, la température ambiante, les couleurs utilisées, la musique diffusée,
le comportement du personnel, etc. Ainsi :
◻ L'accès au magasin doit être facile (à coté du rond-point) et signalé (panneaux routiers),
l'enseigne attractive et d'une taille suffisamment grande pour être repérée de loin.
Sur le parking, la circulation est facilitée par de larges allées et un fléchage des sens de
circulation.
Des chariots, dont l'état est régulièrement vérifié, sont mis à la disposition des clients.
◻ La signalétique intérieur :
Afin de faciliter la circulation du client dans le magasin, l'emplacement des principales
familles de produits doit être signalé par des panneaux visibles de loin, clairs et
explicites. Un plan situé à l'entrée du magasin est souhaitable.
Séquence 3: Aménagement du PDV
◻ Les rayons : Les implantations de rayons vont dépendre de différents critères comme :
- la fréquence d'achat des produits
- la complémentarité des produits
- la notoriété des marques
- l'encombrement des produits
- la manutention des produits ( produits lourds à coté des réserves )
- la nature des produits ( périssable ou non)
- le type d'achat ( impulsif, réfléchi …)
- les emplacements promotionnels
- La surveillance
Séquence 3: Aménagement du PDV
◻ La circulation « traversante » :
Le magasin est conçu autour d’une allée centrale qui permet au client d’accéder au produit qui
l’intéresse.
08/04/2016
Séquence 3: Aménagement du PDV
◻ Le parcours obligé :
En forme de boucle, ce type de circuit oblige le client à parcourir tout le magasin.
Séquence 3: Aménagement du PDV
◻ La circulation déambulatoire
Ce type d’organisation du trafic à l’intérieur du magasin incite le client à se promener dans le
magasin. Les produits sont présentés sur des meubles bas répartis en îlots.
08/04/2016
Séquence 3: Aménagement du PDV
Une évolution très récente tend à remplacer le traditionnel rayon de vente par les univers
◻
de consommation, regroupant dans un même espace des produits soit destinés au même
usage (ex. : salle de bains), soit à une même activité (ex. : sport), soit à une même
personne (ex. : le bébé) ou encore à un même moment de consommation (ex. : le petit
déjeuner).
Ainsi, l'univers bébé par exemple va regrouper : les vêtements, l'alimentation spécifique
◻
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1- De quoi est constitué un linéaire ?
◻ Le choix des familles de produits à présenter sur le linéaire ( regroupent des produits qui ont
la même utilité (famille des casseroles par exemple).
On distingue :
◻ la présentation horizontale (les produits et familles de produits sont présentés sur toute
la longueur du linéaire) ;
◻ la présentation verticale (les produits et familles de produits sont présentés sur toute
la hauteur de la gondole).
2- Organisation d’un linéaire
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2-3- Les catégories de produits présentés
◻ Les Hard-goods
Ce sont des biens durables, que le client gardera pour une longe durée. comme l'électroménager,
les meubles, le bricolage….
Ce sont également des produits volumineux demandant un emplacement important et des
produits dont l'achat nécessite une réflexion donc un espace de tranquillité.
Le linéaire ne sert pas seulement à présenter les produits mais aussi à les stocker pour éviter de
faire appel à chaque fois aux réserves pour s’approvisionner et répondre aux besoins des
clients.
Exemple :
Les dimensions de l’’étagère réservée au thé Sultan 500g sont :
La longueur : 1m 20cm
La profondeur : 90cm
La hauteur : 60cm
2) De combien de cartons de thé Sultan on aura besoin sachant que chaque carton
contient 27 paquets de thé Sultan 500g ?
Etaler les produits veut dire les présenter et les mettre à la vue et la portée des clients du magasin.
« Chaque zone, chaque rayon et chaque produit doit occuper l’espace qu’ils
méritent, c'est-à-dire que l’espace alloué doit être proportionnel à la contribution
de l’élément considéré à la rentabilité du point de vente . »
Le contrôle des linéaires se fait à travers le calcul et l’analyse d’un certain nombre
d’indicateurs de performance d’une manière périodique et en comparaison avec ceux des
enseignes concurrentes.
Le contrôle de l’efficacité du linéaire amène les distributeurs à prendre des décisions comme :
Rentabilité linéaire : indique la marge brute totale ou le bénéfice brut dégagée par mètre linaire développé.
MB
Rentabilité du linaire =
Linéaire développé
Productivité ( ou rendement) du linéaire : indique le chiffre d’affaire réalisé par mètre linaire développé
CA
Productivité du linaire =
Linéaire développé
Rentabilité du magasin =
MB
Surface magasin en M2
Productivité du magasin = CA
Surface magasin en M2
5- Indicateurs de performance des produits et des rayons
08/04/2016
5- Indicateurs de performance des produits et des rayons
Indices de sensibilité : Ce sont des indicateurs de contrôle de l’allocation du linéaire : Ces indices
permettent de vérifier l’exactitude de la place attribuée à un produit dans le linéaire.
Ils permettent de vérifier si un produit ne prend pas trop de place par rapport à un critère choisi :
Le chiffre d’affaires ou la marge brute .
5 - Indicateurs de performance des produits et des rayons
La valeur de ces indices doit être aussi proche que possible de 1. C'est-à dire que la place
accordée à un produit doit être proportionnelle à son chiffre d'affaires, ou à sa marge.
La combinaison des deux indices permet d'établir une matrice des décisions à appliquer.
5- Indicateurs de performance des produits et des rayons