Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MERCHANDISING
Bachelor 1ère année
Mid Term : durée 1H. L’épreuve doit être individuelle (40% de la note finale)
ET
• Evaluations (collectif): cas pratique en classe sur une entreprise choisie avec la validation du professeur 60% de la
note finale
PARTIE I – LA DISTRIBUTION EN FRANCE ET SON EVOLUTION
A. Complexité croissante
B. Exigence des consommateurs
C. Concentration et intensification de la concurrence
D. Internationalisation
PARTIE II – LES RÉSEAUX DE VENTE
• Section 1 - L’organisation du réseau de vente
A. Le cadre juridique
B. Les méthodes de vente (procédés et lieux de vente)
• Circuit de distribution : ensemble des intermédiaires (canaux) formant le chemin suivi par le bien
ou le service, d’intermédiaire en intermédiaire, entre le producteur et le consommateur. La longueur
du circuit est mesurée par le nombre d’intermédiaires.
Les formats de distribution
• les hypermarchés,
• les supermarchés,
• les discounters
• les drives
• Les hypermarchés :
Surface de vente en libre-service entre 2 500 et 20 000 m2, assortiment comptant de 25 000 à 40 000
références, 3 000 à 5 000 références de produits alimentaires, 20 000 à 35 000 références de
produits non-alimentaire. Plus des deux-tiers du chiffre d'affaires en alimentation générale.
Source: https://www.fcd.fr/
Les supermarchés :
Surface de vente en libre-service entre 400 et 2 500 m2, assortiment comptant de 3 000 à 5 000 références,
500 à 1 500 références de produits non alimentaires , plus des deux-tiers du chiffre d'affaires en
alimentation générale
Les discount ou Supermarchés à Dominante Marques
Propres (SDMP)
Les supermarchés à dominante marques propres (ex maxi discomptes) : surface de vente en
libre-service entre 300 et 2 500 m2, assortiment réduit : moins de 2 000 références en
moyenne
• A fin 2018, on dénombrait 2 267 hypermarchés, 5 974 supermarchés, 3 511 SDMP
• 5 113 sites drive ont été recensés en mai 2019 (Parmi eux, 3 720 sont des click & drive, espaces
dédiés au drive (avec des pistes pour les véhicules et des bornes de retrait).)
• En France, près de 11 000 communes sont pourvues d'au moins un magasin alimentaire
généraliste vital pour les petites communes
• En 10 ans, les enseignes de la distribution ont créé 2 300 nouveaux magasins de proximité.
Source: https://www.fcd.fr/
• 87,5% des références à marque de distributeur (MDD) sont produites par des TPE/PME.
• Plus l’offre est valorisée (Bio, terroir, innovation) plus les TPE/PME sont sélectionnées par les
enseignes pour fabriquer leur MDD.
• 2/3 du chiffre d’affaires des MDD est réalisé par des TPE/PME françaises.
Source: https://www.fcd.fr/
https://nrf.com/resources/top-retailers/top-50-global-
retailers/top-50-global-retailers-2021
Source: https://www.fcd.fr/
Leaders mondiaux de la grande distribution
Mais…
Source: https://www.fcd.fr/
La crise de 2007-2008 a provoqué une rupture dans
l’évolution du pouvoir d’achat et de la consommation des
Français. La distribution, longtemps portée par une forte
croissance de la demande, doit désormais s’adapter à un
environnement beaucoup moins favorable. Le pouvoir
d’achat stagne ainsi depuis 2010, entraînant un
ralentissement fort de la croissance de la consommation
et une stagnation des achats de PGC/ produits frais.
Source: https://www.fcd.fr/
Un changement en profondeur du commerce de détail
• CA en baisse en
2019 – 0,8 %
en 2020 –
1,5 %
•Regain aujourd’hui car proximité + 2,5 % de CA en 2020 alors que – 0,2 % en 2019
• + 7 % d’augmentation des ventes de produits de grande conso et de produits alimentaires frais en valeur
au 7 juin 2020
•Concept simple:
•1 produit pour 1 besoin
•3 acteurs dominent Lidl, Aldi, Leader Price
D. Internationalisation
⮚ 1973 : Vote de la loi Royer pour freiner le développement des grandes surfaces
▪ Une capacité à apporter une réponse de + en + optimale aux besoins des clients
•Processus de consommation
6 temps: choix / achat / transport / conservation / consommation / recyclage
SECTION 2 – DATES CLÉS ET ÉVOLUTION DE LA DISTRIBUTION
•Les enseignes ont mené une politique de croissance externe intensive dans les 90’
•Exemples:
•1991 rachat par carrefour d’Euromarché
•1998 rachat par carrefour des Comptoirs Modernes
•1999 rachat par carrefour de Promodès
A. Le cadre juridique
B. Les méthodes de vente (procédés et lieux de vente)
Tout circuit de distribution se caractérise par sa longueur, c’est à dire le nombre de niveaux qu’il
comprend.
Circuit
direct
Circuit
Détaillant
court
Consom-
Fabricant
mateur
Circuit
long
Grossiste Détaillant
Circuit Semi-
long Grossiste Détaillant
grossiste
SECTION 1 - L’ORGANISATION DU RÉSEAU DE VENTE
Vente
directe
Un Distributeur
niveau industriel
Entreprise
Fabricant cliente
Deux Représentant du Distributeur
niveaux fabricant industriel
Trois Succursale de
Représentant du Distributeur
vente du
niveaux fabricant industriel
fabricant
Circuit long intégré
SECTION 1 - L’ORGANISATION DU RÉSEAU DE VENTE
Circuit long • Force de vente réduite • Perte de contact avec les consommateurs
• Baisse de certains frais (facturation, • Dépendance vis à vis des grossistes
transport et stockage) car partage • Pression sur les prix si groupement des
• Couverture géographique plus dense achats
SECTION 1 - L’ORGANISATION DU RÉSEAU DE VENTE
A. Le cadre juridique
B. Les méthodes de vente (procédés et lieux de vente)
Pure player : expression anglaise utilisée dans les premiers temps de l'Internet
commercial et désignant un acteur exerçant son activité commerciale
uniquement sur Internet.
Ex: Amazon (à ses débuts), C Discount
Click & mortar : Se dit d'une entreprise traditionnelle, le plus souvent du secteur
de la distribution, ayant ajouté des activités en ligne (click) à son modèle
classique (mortar). La Fnac est l'archétype de l'acteur Click & mortar en
France.
Ce modèle de distribution s'oppose à celui des pure player.
Un supermarché sans caisse ! - YouTube
Carrefour Flash à Paris : LSA a testé ce magasin autonome - YouTube
Avantage principal de passer au click & mortar : augmenter les ventes
• Brick and mortar
une entreprise qui dispose de points de vente physiques comme
n’importe quelle entreprise de vente traditionnelle implantée dans
des bâtiments en dur
SECTION 1 - L’ORGANISATION DU RÉSEAU DE VENTE
B . LA DIGITALISATION DES CANAUX DE DISTRIBUTION
2 . Le m-commerce
2 . Le m-commerce
Plusieurs raisons qui instaurent un climat de confiance pour acheter
en toute sécurité sur mobile:
L’enjeu va être de réussir à interpeller le prospect dans les magasins, tout en intégrant le mobile lors
du processus d’achat
SECTION 1 - L’ORGANISATION DU RÉSEAU DE VENTE
B . LA DIGITALISATION DES CANAUX DE DISTRIBUTION
E – Commerce
Nombre de cyberacheteurs en France = 40 millions de personnes en 2019 (plus de 16 ans)
En 2019 hausse chez les séniors de +4,7 points (65 ans et plus)
+2,6 points chez les jeunes actifs (25 à 34 ans)
Montant moyen d’une transaction sur internet 59 €
SECTION 1 - L’ORGANISATION DU RÉSEAU DE VENTE
• Grossistes
• Détaillants
• Centrales d’achat
• Centrales de référencement
SECTION 1 - L’ORGANISATION DU RÉSEAU DE VENTE
• Grossiste
• Détaillant
• Centrales d’achat
Une centrale d’achat est un organisme qui centralise les achats pour un
ensemble de distributeurs ou grossistes indépendants.
• Centrales de référencement
Elle se différencie de la centrale d’achat par le fait qu’elle n’effectue pas les
achats pour le compte de ses membres.
• Mais quels enjeux ?
• Les enjeux
• Massifierles volumes
• Réduireles coûtsde livraison
• Améliorerla disponibilitédes produits
2. La force de vente
2. La force de vente
2. La force de vente
2. La force de vente
F.D.V. Vendeur cadre
interne
Salarié d’une seule VRP exclusif
entreprise
F.D.V VRP multicartes
Agent commercial
F.D.V.
déléguée FDV supplétive
Employés pour/par
Vendeur à domicile
plusieurs entreprises indépendant
SECTION 1 - L’ORGANISATION DU RÉSEAU DE VENTE
• 2. La force de vente
Qualification: rassembler des informations sur les prospects et définir les priorités au sein des clients
et des propspects
Collecte d’informations: étudier le marché, recueillir des infos utiles à l’entreprise et rédiger des
rapports sur ses visites et ses résultats
Allocation des priorités: décider quels clients obtiendront les produits en cas de rupture de stock
PARTIE II – LES RÉSEAUX DE VENTE
A. LE CADRE JURIDIQUE
1. Le commerce indépendant
• géré par des individus commerçants
• Petits commerçants
• Il s'agit pour une grande partie de points de vente appartenant au commerce de proximité
A. LE CADRE JURIDIQUE
2. Le commerce intégré
La fonction de gros est assurée par les centrales d’achats et les entrepôts, la
fonction de détail par des points de vente appartenant à cette entreprise et
gérés par des salariés.
2. Le commerce intégré
- Le 1er grand magasin, Le Bon Marché, fut fondé en 1852. Aujourd’hui les principales enseignes sont les
Galeries Lafayette (65 magasins) et le BHV (4 magasins), le printemps (22 magasins) et Le bon Marché
(LVMH)
-Magasins multicommerces qu’on appelait autrefois magasins populaires, en centre-ville et fondés sur le
libre-service. Proximité et adaptation aux modes de vie urbains (Monoprix)
-MAS (magasin à succursales multiples), petits points de vente urbains, à dominante alimentaire, qui
desservent une clientèle de quartier. Casino, parfumeries Marionnaud, Sephora. Centralisation extrême des
méthodes de gestion et technique de vente moderne.
-Grandes surfaces et discounters rationalisent le plus possible les méthodes de distribution de façon à
proposer des prix réduits. Implantation à la périphérie des villes. Articles à forte rotation. (Carrefour, Ikéa,
Darty, Castorama…)
-Magasins d’usine proposent des produits émanant directement des fabricants, dégriffés ou non, à des prix
inférieurs de 20 à 50%
SECTION 2 – LE CONTEXTE D’ACTION
A. LE CADRE JURIDIQUE
La vente en magasin
• Les grands magasins
• Les grandes surfaces spécialisées
• Les convenience stores / magasins de proximité
Magasins d’usine
La vente hors-magasin
• La vente par correspondance
• Le commerce électronique ( Web, téléphone...)
• La distribution automatique
• La vente à domicile et sur les marchés
• Le télé achat
PARTIE II – LES RÉSEAUX DE VENTE
PRÉAMBULE
TACTIQUES DE DISTRIBUTION
La tactique pull
La tactique push
SECTION 3 – LES OPTIONS STRATÉGIQUES
- la nature des canaux a une incidence sur toutes les autres variables du
marketing-mix.
- le choix des canaux lie l’entreprise pour une période relativement longue.
- les coûts de distribution sont importants (30 à 50% du prix de vente final, voire
plus, contre 5 à 10% pour la publicité).
SECTION 3 – LES OPTIONS STRATÉGIQUES
En raison de ces enjeux, le choix d’une stratégie de distribution implique une démarche
rigoureuse.
SECTION 3 – LES OPTIONS STRATÉGIQUES
⮚ Elle permet également d’estimer les moyens nécessaires au producteur pour réussir :
capacité de production, budget de référencement, de communication, nombre de
vendeurs, moyens logistiques.
OBJECTIFS
- quantitatifs : présence dans les points de vente (DN, DV), le CA, le coût et la
rentabilité du réseau.
- Lorsque le rapport DV/DN est supérieur à 1, on peut considérer que la marque est référencée dans des
magasins à fort volumes de vente
- A contrario, si DV/DN est inférieur à 1, la politique de référencement est défaillante.