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Développement :
Les femmes exercent aujourd'hui des rôles étendus et positifs dans l'économie marocaine, que ce
soit en tant qu'entrepreneures, agricultrices, ou travailleuses migrantes. Nombre d'entre elles optent
pour l'entreprenariat afin de concilier les impératifs professionnels avec les responsabilités familiales.
L'autonomie par rapport au conjoint ou à la famille s'avère être une motivation cruciale, tout comme
la nécessité de survie, particulièrement pour celles ayant quitté précocement l'école ou confrontées
à des situations difficiles telles que le veuvage ou le divorce.
Malgré ces défis, une étude de l'OMTPME indique des avancées encourageantes, avec 14,6% des
entreprises morales actives, 16,3% des entreprises physiques actives, et 25,5% des auto-
entrepreneurs actifs dirigés par des femmes.
Conclusion :
La femme-entrepreneure, actrice majeure sur le plan économique, nécessite un soutien accru pour le
développement de ses activités. Le succès de son entreprise repose sur sa capacité à s'adapter au
changement et à adopter de nouvelles approches, notamment l'intégration des technologies les plus
récentes. Encourager et soutenir les femmes dans le monde des affaires ne représente pas
seulement une démarche d'équité, mais également une opportunité de stimuler l'innovation et la
prospérité économique au Maroc.
L’innovation sociale :
Parfois, l’idée est innovante mais difficile à réaliser au niveau technique par manque de moyens
financiers
➢Le programme Min Ajliki est un dispositif d’accompagnement de l’idée du projet à sa réussite. Il
offre gratuitement aux femmes : des séances de sensibilisation à l’entrepreneuriat, des ateliers de
formation,
Vivre en société et transformer les organisations repose sur des interactions qui créent des règles :
ces règles permettent la communication et l’échange social, la collaboration et le conflit, l’arbitrage
et le compromis. Selon Jean-Daniel Reynaud, la vie des règles, leur élaboration et leur
renouvellement constituent une régulation sociale qui est l’objet même de la Théorie de la
Régulation Sociale qu’il élabore tout au long de son parcours ; cette théorie permet de comprendre
les modalités de construction d’obligations sociales auxquelles les individus se soumettent, du fait
que ces règles sociales sont le produit endogène de leurs relations. Si elle a pour point de départ le
domaine des relations professionnelles, elle s’en éloigne ensuite pour devenir une théorie générale
de l’échange social.
• La régulation du contrôle : Elle émane de l’ensemble des règles émises par la direction
• La régulation autonome : Elle vient du jeu des acteurs avec les règles émises par la direction
afin de recréer un ensemble conforme à leurs objectifs et stratégies.
Le conflit est un mode de fonctionnement de la coordination, entre les acteurs ou entre les règles :
• D’un côté, les dirigeants mettent en œuvre des régulations de contrôle, des règles de travail
le plus souvent formelles et qui sont le plus souvent produites en dehors des groupes
professionnels ;
• Une première phase de négociation qui nécessite l’échange, l’effort, les concessions et le
compromis… elle permet aussi de créer le lien social ;
• Une deuxième phase de légitimation suit cette négociation. La règle est alors légitimée (elle
peut être tacite ou explicite, pratique ou symbolique, formelle ou informelle).