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I. INTRODUCTION GENERALE
I.1. La définition des travaux de VRD
I.2. La réglementation
1.2.1. Les zones d’aménagements concertés
1.2.2. Les lotissements
1.2.3. Les établissements recevant du public
1.2.4. Les servitudes administratives
2. Les études
2.1. Constitution du dossier d’étude d’APS et d’APD
2.2. Le bornage du terrain
2.3. Le lever de plan
2.4. Le repérage des réseaux existant
3. les terrassements généraux
3.1. Le débroussaillage, le défrichage et l’abattage des arbres
3.2. La reconnaissance des sols
3.3. Le mouvement de terre et le calcul de cubature
3.4. Les engins de terrassement
4. l’assainissement
4.1. La définition du réseau d’assainissement
4.2. Les principes des réseaux d’assainissement
4.3. La quantité des eaux à évacuer
4.5. Le dimensionnement des réseaux d’assainissement
4.6. La composition des réseaux d’assainissement
6. Les travaux de voirie
6.1. La définition des travaux de voirie
6.2. Les caractéristiques des voies
6.2.1. Le tracé
6.2.2. Les profils en long et en travers
6.3. Les contraintes et la composition des chaussées
6.4. Les aires de stationnement
6.5. Les trottoirs et les voies piétonnes
7. Le réseau de distribution d’eau potable
7.1. L’alimentation en eau potable
7.1.1. Les besoins en eaux
7.1.2 Les notions fondamentales
7.1.3. Le réseau de distribution
1. Introduction générale
Les travaux portant sur la voirie, les réseaux divers, l’aménagement des abords des bâtiments et des
espaces verts, plus connus sous le sigle VRD entrent dans le domaine des ouvrages d’infrastructure par
opposition aux ouvrages de bâtiments
Leur fonction est d’assurer la viabilité du ou des terrains sur lesquels doivent édifiées des constructions,
mais également d’améliorer leur environnement
Ces travaux sont plus ou moins importants selon l’implantation du secteur à aménager, sa localisation,
(zone urbaine, rurale, périurbaine), la configuration du terrain (plat ou relief), et la destination des
bâtiments (lotissement résidentiel ou industriel, groupes d’immeubles, centre commercial)
I.1. La définition et la consistance des travaux de VRD
Les travaux de VRD comportent toutes les interventions depuis la mise en forme du terrain jusqu’à la
desserte des bâtiments à la voirie publique et à leurs raccordements aux différents réseaux de
distribution de fluide ou d’assainissement
L’objectif principal de ces travaux est d’assurer la sécurité et l’hygiène des futurs occupants
(alimentation en eau potable, électricité, téléphone et évacuation des eaux usées), le second objectif est
de procurer le confort et créer un environnement agréable (gaz, téléphone, espaces verts et aire de jeux)
Ces travaux comprennent :
Les terrassements généraux et la création de plateforme
Les voies de desserte et les aires de stationnement
Les trottoirs, les voies piétonnes, les allées diverses
Les réseaux d’assainissement collectant les eaux usées, les eaux pluviales et les eaux industrielles
Les réseaux d’alimentation en eau potable, électricité et gaz
Les réseaux de télécommunication, de télédistribution, de télévision avec antenne collective
Les installations d’éclairage extérieur
La création des espaces verts et aires de jeux
La clôture du terrain, les bâtiments techniques, les murs de soutènement, les escaliers extérieurs et les
rampes pour piétons
De nos jours, des dispositions sont prises afin de rendre invisible l’ensemble des réseaux (les réseaux
aériens d’électricité, d’éclairage public et de télécommunication sont très souvent abandonnés au profit
de réseaux enterrés)
La nature et l’importance des travaux de VRD varient selon la destination des constructions desservies,
chaque aménagement ayant ses propres spécificités :
1.1.2 Les groupes d’habitations
Ils nécessitent des travaux dont l’importance dépend principalement de leur implantation. Les travaux
sont négligeables en centre-ville mais leur volume est très important en zone périurbaine
1.1.3 Les lotissements de villas
Un lotissement correspond, selon le code de l’urbanisme, à toute division d’une propriété foncière qui a
pour objet ou qui, sur une période de moins de dix ans, a eu pour effet de porter à plus de deux le
nombre de terrains issus de la dite propriété, cela en vue de l’implantation de bâtiments
Les acquéreurs deviennent propriétaires de chacun des lots qu’ils acquièrent et des constructions qui y
sont édifiées sauf si les lotissements sont réalisés par des organismes ayant pour vocation de louer des
constructions tels la SN HLM
2. Les études
L’étude d’un projet se déroule en deux ou trois phases successives selon la mission assignée:
L’avant projet sommaire qui a pour but de déterminer les principales caractéristiques des ouvrages ainsi
que leur implantation sur les plans. On établit les plans schématiques de principe des voies de
circulation et des réseaux afin de vérifier que les solutions retenues sont compatibles avec les choix du
maitre de l’ouvrage et la réglementation en vigueur.
Les études portent sur la mise au point de l’avant projet et de l’ensemble des documents nécessaires à
la consultation des entreprises et à la réalisation des ouvrages. L’APS permet de définir l’objectif du
maitre de l’ouvrage. Pour son élaboration, le prometteur consulte un cabinet d’ingénieur conseil ou un
architecte afin qu’il élabore les documents de base suivants :
Le plan de situation qui permet de localiser géographiquement le terrain dans le territoire communal
Le plan masse qui donne le contour extérieur des bâtiments et leur emplacement sur le terrain, les voies
et aires de stationnement, les espaces verts
Le plan du tènement (parcelle de terre parfaitement délimitée) qui donne les limites du terrain
concerné, les servitudes à respecter, le levé de l’existant (puits, constructions, marigots, etc…), les
mitoyennetés, les voiries et les réseaux existants ainsi que leur caractéristiques (aériens, souterrains,
tracé, diamètre, profondeur, matériaux des canalisations) et les possibilités de raccordement (état des
lieux)
Le plan topographique du terrain et du secteur avoisinant, avec l’indication des principales cotes de
niveau à respecter. Ce plan comporte soit des courbes de niveaux, soit des points de nivellement répartis
selon un maillage plus ou moins serré selon le relief (semis de points)
les études de reconnaissance des sols précisant sur des coupes la nature des différentes couches
composant le sous-sol, leur profondeur, leur épaisseur, leur qualité et leur résistance ainsi que la
présence éventuelle d’eau
Les études climatiques fournies par la station de météorologie la plus proche du site (pluviométrie,
courbes de température, période de grandes chaleur)
Les études hydrauliques quelle que soit l’importance du cours d’eau qui s’y trouve, indiquant les
périodes de crues, leur fréquence, les zones inondables et les contraintes du bassin versant
Le permis de construire
Une note indiquant les démarches administratives déjà effectuées
Le calendrier des travaux qui fixe notamment la date de démarrage des travaux, ce qui conditionne la
durée de l’étude
Le devis estimatif global
Le devis descriptif sommaire décrivant l’ensemble des travaux
Le cahier des charges de la zone
Le projet ou avant projet détaillé précise les solutions d’ensemble et vérifie la cohérence des
dispositions retenues. On effectue les calculs afin de fixer les caractéristiques, les dimensions et
l’implantation des ouvrages :
Largeur et pente des voies et des trottoirs
Diamètre et pente des réseaux d’assainissement et niveau du fil d’eau
Diamètre des canalisations d’alimentation d’eau potable et de gaz
Dimensionnement des câbles d’électricité et localisation des points de branchement
Caractéristiques des autres réseaux
Le tracé des réseaux et de la voirie est indiqué ainsi que la nature des matériaux fixée ; les réseaux sont
implantés de préférence sous la voirie en évitant, dans la mesure du possible, d’empiéter sur le domaine
strictement privé
Les réseaux sont définis en leurs extrémités par le raccordement au réseau public et par un point de
livraison au nu extérieur des façades des bâtiments ou par le dernier point desservi
Leur positionnement est déterminé en respectant un écartement minimal entre eux
assainissement Pas de
contrainte
Eau potable 40 40 40 40 40 40
électricité 20 20 20
téléphone 20 20 50 20 20
Eclairage public 20 20 40
gaz 40 40 40 40 40
Le projet d’exécution permet d’élaborer les schémas fonctionnels, les notes de calcul, les documents et
les détails techniques et administratifs. Chaque ouvrage est quantifié sur la base des spécifications
techniques et des plans de détail pour que les entreprises puissent en évaluer les couts
Le dimensionnement des ouvrages est déterminé en fonction des données recueillies en amont lors des
démarches administratives mais également des besoins des usagers qu’il convient de quantifier dans le
présent et en tenant compte de l’évolution dans le futur.
Les hypothèses de travail trouvent donc leurs sources dans les études préalables effectuées pour le
maitre d’ouvrage (APS) ou dans les informations fournies par des interlocuteurs tels les administrations,
les services publics, les services techniques des collectivités locales, les services concédés
Le promoteur met ces documents de base à la disposition du BET qui s’en réfère afin de préparer le
DAO composé de devis descriptifs pour chaque lot de travaux, de plans généraux constitués par des
tracés schématiques complétés des coupes de détail et des profils. Ces plans généraux sont élaborés à
partir du fond de plan- masse en calquant le plan des voies de circulation
Le calque du plan des voies de circulation est multiplié en plusieurs exemplaires et sur un exemplaire,
on fait le tracé schématique du réseau d’électricité et d’éclairage public, sur un autre, on dessine le
réseau d’alimentation en eau potable et le réseau d’assainissement etc…
Tous ces plans généraux sont complétés par des profils en long et en travers ainsi que les plans et
coupes de détail des ouvrages annexes (regards, bâtiments techniques, buses, dalots, escaliers extérieurs
etc…)
Le BET prépare également un devis descriptif pour chaque lot de travaux, une note de calcul pour les
réseaux d’assainissement, d’alimentation en eau potable et de voirie
Ces pièces écrites sont complétées par des pièces administratives telles :
Le CCAG, CCAP ou autres qui fixent l’ensemble des dispositions administratives applicables au
marché
CCTG, CCTP (cahier des clauses techniques générales ou particulières) qui précise les prescriptions
communes à tous les lots et les interférences éventuelles dans l’organisation du chantier
Il décrit également avec précision et sans ambiguïté la composition de tous les ouvrages prévus dans
chacun des lots de travaux. C’est ainsi que sont communiquées les informations suivantes : la nature de
l’ouvrage, sa localisation dans le projet, les dimensions, les matériaux qui le composent, leur
provenance, les conditions de mise œuvre (manuelle ou à l’aide de pelles mécaniques
Le DQE précise pour chacun des lots les quantités à mettre en œuvre afin de réaliser les travaux et
ouvrages à l’unité (nombre de regards), au mètre linéaire (bordure de trottoir, canalisation..), au mètre
carré (surface de revêtement) ou au mètre cube (remblai)
Plateforme
Talus remblai
Talus de déblai
1 1 1
1
2 3
Sol ébouleux
3 terrain résistant sol compact
Remblais
La campagne de reconnaissance des sols a pour plusieurs objectifs dépendant du stade de réalisation des
travaux de VRD (étude du projet ou réalisation de celui-ci)
Au stade des préétudes, on cherche la réponse aux trois questions suivantes : trouver des terrains
adaptés à l’implantation d’ouvrages d’infrastructures routières, murs de soutènement, bâtiments
importants…etc. ; ébaucher un plan masse sur un tènement donné en tenant compte des aléas des sols
(optimiser l’adaptation des constructions aux caractéristiques mécaniques du sol) ; construire un
ouvrage sur un terrain et permettre d’établir un dossier de faisabilité le plus proche de la réalité
Selon l’avancement des études, l’objet de la campagne de reconnaissance a des objectifs différents que
précédemment et il est caractérisé par :
Le maillage du terrain par des points de sondages de plus en plus serrés que l’analyse doit être précise
ou que le sol est hétérogène
La qualité des renseignements (enquêtes, essais in situ ou essais de laboratoire)
La précision demandée, plus grande en phase d’exécution
Il y’a plusieurs méthodes ou types d’investigation des sols
Tout d’abord il y’a les enquêtes de voisinage afin d’avoir connaissance des difficultés éventuelles
qu’auraient pu rencontrer d’autres aménageurs
L’étude de la carte géologique de la zone concernée suivra pour avoir des informations sur la nature des
sols sur place
Enfin, une campagne de reconnaissance des sols sera confiée à un géotechnicien. Selon son étendue et
son importance, elle fournira des renseignements utiles pour définir les aménagements réalisables et le
niveau du sol d’assise des ouvrages
3.2. Les essais géotechniques
Les essais à réaliser sont déterminés selon deux critères :
1.) la nature du projet (voiries, fondations, murs de soutènement, portance des sols ou tassements
admissibles)
2.) la nature du sol (argiles molles ou dures, marnes, sables et graviers, terrains rocheux)
Les essais révèlent les différentes couches du terrain, leur épaisseur et leurs caractéristiques physiques
et mécaniques ainsi que la présence éventuelle d’eau
3.2.1.) Les reconnaissances in situ
Elles effectuées à l’aide de forages de grandes dimensions ou de petites sections. Lors de l’exécution de
ce type de reconnaissance, on relève : les niveaux des différentes couches rencontrées ; leur épaisseur ;
la profondeur atteinte par le sondage ; le niveau éventuel de la nappe phréatique
Ces renseignements sont reportés sur une coupe mentionnant le niveau du terrain naturel rattaché au
système géographique national (IGN normal de 1969
REMBLAI
-1
SABLE FIN
-2.5
SABLE ARGILEUX
-4 GRAVE ARGILEUSE
-4.5
Coupe du terrain d’après un sondage en puits
3.2.2. Les forages en puits ou en tranchée
Ils sont réalisés à l’aide d’engins courants de terrassement tels les pelles hydrauliques pour des
profondeurs allant jusqu’à 6 m ou des bennes preneuses au-delà de 6 m la traversée des couches
rocheuses se faisant à l’aide d’un trépan
Leur avantage est de permettre l’observation directe des couches traversées et de procéder à des
prélèvements d’échantillon du terrain en place
3.2.3. Les sondages de reconnaissance
Ils sont de plus faibles diamètres mais peuvent atteindre de plus grandes profondeurs. Ils permettent
d’effectuer des prélèvements d’échantillons dans les terrains traversés
On utilise différentes techniques de pénétration : par tarière dans les sols meubles, par rotation en
enfonçant un tube creux équipé d’une trousse coupante ou d’une couronne abrasive, par rotation dans
les roches dures à l’aide d’un tricône qui est un outil comportant trois molettes dentées
Des échantillons de terrain peuvent être prélevés par adaptation au dispositif de forage d’un carottier qui
est u n tube cylindrique équipé d’une couronne coupante à sa base
Les forages peuvent être équipés d’un tube piézométrique pour mesurer le niveau de l’eau en un point
situé dans zone aquifère
3.2.4. Les essais in situ
Ils nécessitent un matériel approprié
1.) les essais par pénétromètres
Ces essais sont effectués à l’aide d’appareils comportant une tige métallique terminée par un cône. Ils
sont d’un usage fréquent. La tige peut coulisser ou non dans un tube creux métallique pour éviter les
frottements latéraux. Il est complété par un dispositif mesurant séparément l’effort exercé par la pointe
conique fixée à l’extrémité du train de tiges et le frottement latéral exercé sur le fut
Il existe plusieurs types d’appareils qui sont discriminés selon le mode de pénétration de la pointe, la
puissance et le poids
1.1) le pénétromètre statique
Il utilise l’action continue d’un vérin à crémaillère ou hydraulique pour faire pénétrer la pointe dans le terrain.
Les mesures sont effectuées tous les 25 cm ou à chaque variation appréciable de résistance au cours du fonçage
et de l’arrachage.
Les résultats sont reportés sur un diagramme indiquant, en ordonnées, les profondeurs en mètre et en
abscisse, la résistance à la pénétration en Rp en MPa ou en daN/cm2
Ces renseignements permettent de définir les différentes, couches de terrains rencontrées.
1.2.) le pénétromètre dynamique
Il fait pénétrer la pointe grâce à la chute d’un mouton de 63.5 kg, d’une hauteur constante de 75 cm.
Cette technique permet de traverser toutes les couches de terrain sauf les roches massives
Les résultats sont reportés sur un diagramme indiquant, en ordonnées, les profondeurs en m et en
abscisse, à l’échelle logarithmique, la résistance à la pénétration en MPa ou daN/cm2, correspondant au
nombre de coups nécessaires pour un enfoncement de la pointe de 10 cm, 20 cm ou 30 cm
1.3.) l’essai au scissomètre (VANE TEST)
Il mesure la résistance au cisaillement (daN/cm2) et la cohésion des terrains cohérents de faible
consistance comme les argiles molles
1.4.) l’essai pressiométrique
Il est employé dans tous les types de terrains, sauf rocheux. Il mesure la déformation latérale de la paroi
d’un forage
Les résultats permettent d’étudier la réaction du terrain sur une paroi soumise à un effort horizontal
(mur de soutènement, blindage)
1.5.) l’essai au phicomètre
Il permet de mesurer la cohésion c et l’angle de frottement interne d’un terrain dans un forage de 65
mm sans avoir recours aux tests de laboratoire
B.)Les essais de laboratoire
Les analyses au labo ont pour objet de déterminer les caractéristiques techniques des couches de sol
rencontrées. Elles sont effectuées sur des échantillons prélevés dans le sol en place à l’aide de carottiers.
Le délai entre le prélèvement et les essais doit être le plus court possible. Ces échantillons de terrain, si
possible non remanié, sont repérés avec le numéro du sondage correspondant, le niveau du prélèvement,
sa partie supérieure et sa partie inférieure. Toutes les précautions doivent être prises pendant le transport
pour éviter les pertes de fines et conserver l’humidité naturelle. Les essais ont pour objectif d’identifier
les sols. Ainsi sur un échantillon donné, ils permettent de déterminer : la masse volumique, la teneur en
eau, la granulométrie, le gonflement, la cohésion, l’angle de frottement interne, les limites de plasticité
b.1) essai Proctor
b.2) essai CBR
b.3.) essai de cisaillement
b.4.) essai oedométrique
b.5.) essai au perméamètre
0,9
Périmètre Aire
0,8
Débit
0,7
0,6
0,5
0,4
Rayon hydraulique
0,3
Vitesse
0,2
0,1
0
3.1.2 Méthode
0 0,1basée
0,2 sur le
0,3 DTU
0,4 60-11
0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 1,1 1,2 1,3
Rapport des propriétés
La méthode rationnelle est utilisée pour le calcul de l’intensité de la pluie. L’expression de l’intensité,
souvent connu sous le nom de loi de Montana est :
i[T, t]=a(T).t –b(T)
I(t, T) : intensité maximale moyenne de période de retour T observée sur une durée t ; a (T), b(T) :
paramètres d’ajustement obtenus à partir des courbes IDF
Pour la formule de Montana au Sénégal, a et b dépendent de la région et de la fréquence (la période de
retour).
En ce qui concerne notre projet qui est situé dans la région de Thiès
a= 7,17 et b= -0,47 pour une période retour de 10 ans.
La modélisation de cette courbe est faite pour un temps de retour de T = 10 ans.
Le tracé des courbes montre des changements de pentes pour les valeurs de t égales à 60 minutes, 90
minutes et 115 minutes.
Nous allons considérer l’ajustement de Montana sur deux plages de durée :
0 t 60 min
t > 60 min
Tableau 3: Coefficients de Montana pour la station de Thiès
Coefficient de Montana a b
Résidentiel
Ce coefficient est pratiquement égal, pour un bassin homogène urbanisé, au rapport de la surface
imperméabilisée S’ à la surface totale S : Pour des surfaces partielles S j , on peut prendre les
valeurs Cj suivantes :
— parties imperméabilisées..................................................... 0,90
— voies non goudronnées....................................................... 0,35
— allées piétonnières (gravier)................................................ 0,25
— parcs boisés .......................................................................... 0,10
V.1. définition
C’est l’ensemble des voies de circulations automobiles, piétonnes et des aires de stationnement. Elle a
pour objectif la desserte des zones urbaines, industrielles ou commerciales.
Elle doit être étudiée de manière à remplir pleinement ce rôle. Le tracé, les caractéristiques
dimensionnelles et la qualité de ses constituants doivent être déterminés en conséquence tout en
garantissant la sécurité à tous les utilisateurs
a. La voirie publique qui est constituée de voies réalisées et entretenues par l’état ou les collectivités
locales
b. La voirie privée qui comprend les voies réalisées et entretenues par les organismes privés ou des
particuliers
Les caractéristiques géométriques d’une route sont illustrées par le profil en long, le profil en travers et
le tracé en plan
Les rayons des virages qui traduisent principalement des objectifs de sécurité et de confort qui varient
suivant la catégorie de route
C’est une coupe du terrain suivant l’axe de l’ouvrage qui met en évidence les longueurs des sections
rectilignes et la valeur des rayons de courbure dans les virages. Il indique les altitudes du terrain naturel
et de la voie projetée, les pentes, les distances et les points particuliers
Les voies de circulation sont classées selon trois critères : le trafic qu’elles reçoivent,
l’étendue des zones desservies et la typologie
IV.3.1. Le trafic
Le trafic a une influence directe sur le dimensionnement de la chaussée et il est caractérisé par son importance et
sa nature.
Par convention, il est admis que le trafic moyen journalier annuel (MJA) est déterminé par l’équivalence à un
nombre de poids lourds (35kN de poids total autorisé en charge en France ou bien 50kN de charge utile dans la
communauté européenne).
Avec comme critères les poids lourds de 50kN, le trafic est regroupé en sept classes qui s’échelonne de
T0 à T6 avec des sous classes pour T6 et T3 (T6+ et T6-. T3+ et T3- )
Connaissant le nombre total de véhicules admis qu’elle soit leur nature, un coefficient de conversion K
permet de déterminer la classe de trafic correspondant
La voirie urbaine porte particulièrement sur les voies à trafic faible ou moyen, c’est à dire au plus T3+
Plus l’espace desservi est grand, plus la voirie est importante. C’est ainsi qu’il en résulte une
hiérarchisation des voies qui sont dimensionnées en conséquence.
Dans une zone à aménager, la hiérarchisation des voies peut etre définie comme suit :
Les voies d’accès qui sont raccordées sur la voirie extérieure et permettent de pénétrer dans le
secteur concerné
Les voies ou antennes de desserte qui permettent d’accéder aux différents lots
IV.3.3. La typologie
Elle tient compte surtout des caractéristiques géométriques des voies : configuration, largeur des
chaussées, terre-plein central, présence de trottoirs, de bandes de stationnement, etc.
Voies à chaussées indépendantes séparées par un terre-plein central (chaque chaussée est
réservée à un sens de circulation, avec ou sans trottoir de part et d’autre et stationnement
central ou latéral)
Voie à double chaussée (chaque chaussée est réservée à un sens de circulation, avec ou sans
trottoir de part et d’autre et stationnement latéral)
Voie à chaussée à double sens, avec ou sans trottoir de part et d’autre et stationnement latéral
ou central
Voie à chaussée à sens unique, avec ou sans trottoir de part et d’autre et stationnement latéral
On note que la largeur des voies est plus ou moins grande selon le type de voies
IV.3.4. le tracé
La voirie participe à l’aménagement et à l’aspect du paysage urbain, donc elle dessinée en fonction de la
disposition des lots et des bâtiments auxquels elles donnent accès. Le tracé doit concilier les impératifs
ci-dessous :
S’adapter le mieux possible au relief du terrain afin d’éviter les mouvements de terre importants
Assurer une fluidité des différents flux sur les voies de distribution
Eviter la monotonie en réduisant les vitesses par des dos d’âne (chicanes) ou des courbes afin
d’améliorer a sécurité
Adapter les rayons de courbures aux véhicules empruntant ces voies (si le rayon de courbure est de
l’ordre de 10 à 15 m, il peut être nécessaire de prévoir des surlageurs
IV.4. la composition
La composition et le dimensionnement de la chaussée, c’est-à-dire son épaisseur, sont détreminés en
fonction des paramètres suivants :
La chaussée set constituée par la superposition de plusieurs couches provenant des travaux en déblai ou
en remblai et transmettant les charges au sol support. Pour que le sol ne subisse aucune déformation, il
ne doit pas être soumis à des contraintes supérieures à celle déterminées par les essais. Il ne doit pas
également présenter de points durs ou de zones de faible résistance
Les différentes couches mises en œuvre sont successivement : une couche anticontaminante éventuelle,
une couche de forme éventuelle, une couche de fondation, une couche de base et une couche de
revêtement
On estimera ensuite les besoins immédiats et futurs. Pour une ville, les
besoins en eau peuvent regroupés en :
Besoins domestiques
Besoins pour les services publics (institutionnels)
Besoins industriels
Besoins pour le bétail
2.1. Besoins domestiques
La consommation domestique est fonction du niveau de vie des populations
et de la nature des installations sanitaires.
On distingue 2 niveaux :
Asins : 20 l/tête/jour
Camelins 50 l/tête/jour
Porcins 10 l/tête/jour
1.5
1.’’
4. La distribution
a) Conditions de pression.
Il est important de satisfaire chaque consommateur au moment voulu
avec une pression suffisante. Ce qui emmène à fixer une pression
minimale à assurer dépendant de la taille des immeubles et de
l’utilisation de l’eau.
b) Conditions de débit
Afin de garantir les minimum de pression, le réseau est calculé dans le
cas le plus défavorable, c’est-à-dire le débit de l’heure de pointe Qph =
CphxQmh
Formule génie rural Cph = 1.5 + 2.5/(Qmh)^0.5 avec Qmh débit moyen
horaire en m3/s
Formule des plombiers Qph =Ʃq ixn/(n-1)^0.5 n nombre d’appareils et q i
débit de chaque appareil. Cette formule est surtout applicable dans
l’équipement en plomberie d’un ou d’un groupe de bâtiments.
4.1.4. Cas pratique : calage du radier d’un château d’eau
kkkk