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Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme EPAU

Atelier 4ème Année

Lecture Analytique de base


Site:
TIGZIRT / IFLISSEN / AZEFFOUN

Réalisé par :
BENTERKIA Mehdi
CHAIBI Amir
Encadré par : CHIBANE Raouf
Mr ABDESSELAM Djilali Hanou Firouz
Mr HADJ AARAB Noureddine KEDDACHE Khaled
Mr TAHRI Abdelkader SEKOUANE Idir
ZINAI Riadh
Présentation : N

Le site que nous étudions s’étale sur une


distance de prés de 35 km sur le littoral Tigzirt Azeffoun

algérien.
Alger
Situer a l’echelle Locale entre: Tizi Ouzou Bejaïa

 La commune d’Azeffoun a l’Est.


 La commune de Tigzirt a l’Ouest.
Entre les deux on retrouve la commune
d ’Iflissen. Image satellite du site. Source : Google Earth.

A l’echelle Globale entre deux principales villes côtières : Alger à l’Ouest et Bejaïa à
l’Est, au nord de la région montagneuse de la grande Kabylie.

Administrativement le site dépends du chef lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou situé à


environ 40 Km au sud, il constitue la première porte régionale de cette dernière du coté de
la mer méditerranéenne. N

Tigzirt Azeffoun
Iflissen
Source : Institut National de Cartographie
Toponymie :
Tigzirt :
La ville de Tigzirt doit son nom à la petite île qui
lui fait face, en effet Tigzirt est un mot Berbère
pour designer l'îlot. Ce serait donc l'îlot qui a
donné son nom à la ville.
Source : http://azeffoun.over-blog.net

Azeffoun :
Azeffoun, pour certains, tient son nom du berbère « Uzzuf » ou « Zeffoun »
qui veut dire colline conique isolée. Pour d’autres, le nom est tiré d’une fleur
et d’autres enfin soutiennent que Azeffoun veut dire le point convergent des
quatre vents qui soufflent sur la Méditerranée.
Source : http://azeffoun.over-blog.net

Iflissen :
Il semble que l’appellation de la commune découle d’une
activité ancienne des habitants de l’ancien village de la
commune « Taourirt Zouaou », ces derniers étaient renommés
pour la production d’un « poignard » appelé « Tifliste » et c’est
à partir de là que le nom d’Iflissen est né.
Source : PDAU d’Iflissen / Jean Servier, un exemple d’organisation politique traditionnelle : une tribu kabyle, LES IFLISSEB-LRBHAR.
N
TIGZIRT :
La commune de Tigzirt se situe au nord de la wilaya de Tizi-Ouzou, a
39 Km de cette dernière et à 130 Km à l’Est d’Alger.
Tigzirt englobe prés de 45 Km² de surface avec une bonde côtière
de 12Km et 11962 habitants (RGPH 2008) réparties sur une
vingtaine de villages.

Elle est limitée : RN 24


 Au nord : la mer Méditerranée.
 A l'est : la commune d’Iflissen CC
 A l'ouest : la commune de Mizrana
 Au sud : les communes de Boudjima et
deTimizart CC

Tigzirt est traversée par : RN 72


RN24 : qui la relie au ville côtière,
Alger, Bejaïa …
RN72 : qui la relie a Tizi-Ouzou. RN 71 CW 37
RN 71 : du coté Sud.
CW 37 : qui relie la RN71 à la RN72
CC : qui assure la liaison de l’ACL avec Limite de la
commune CW
les différents villages. ACL
RN CC
N
IFLISSEN :
La commune d’Iflissen est située à 40 Km au Nord de la
Wilaya de Tizi-Ouzou, elle est rattachée
administrativement à la Daïra de Tigzirt.
Elle s’étend sur une superficie globale de 66,86 Km² et
longe la cote sur une bande de 13 Km, elle comprend
14311 habitants répartis sur 38 villages.

RN 24
Elle est limitée :
 Au nord : la mer Méditerranée.
 A l'est : les communes d’Azeffoun CW 252 CC
et d’Aghribs.
 A l'ouest : la commune de Tigzirt.
 Au sud : la commune de Timizart CC

Iflissen est traversée par :


RN24 : qui la relie au ville côtière, RN 71
Alger, Bejaïa …
RN 71 : du coté Sud.
CW 252 : qui relie la RN71 à la RN24 Limite de la
CC : qui assure la liaison entre les commune CW
ACL
différents villages. RN CC
N
AZEFFOUN :
La commune d’Azeffoun se situe au Nord Est de la
Wilaya de Tizi-Ouzou à 65 km de cette dernière, à 90
km a l’Ouest de la ville de Bejaia, à 37 km et 168 Km a
l’Est de Tigzirt et d’Alger.
Azeffoun s’étale sur une superficie de 126,665 km2
avec un littoral qui avoisine les 20 km, elle compte 16
847 habitants (RGPH 2008) repartis sur 49 villages.

Elle est limitée :


 Au nord : la mer Méditerranée.
 A l'est : la commune d’Ait Chaffa.
RN 24
 A l'ouest : la commune d’Iflissen.
CW 7
 Au sud : les communes d’Aghribs
et d’Akerrou. RN 73 CC
CI
CW 158
Azeffoun est traversée par :
RN24 : qui la relie au ville côtière,
Alger, Bejaïa … RN 71
RN73 : qui relie la RN71 à la RN24.
CW 7 : qui relie la RN71 à la RN24.
CW 158 : qui relie la RN12 à la RN24. CW
CC : qui assure la liaison de l’ACL Limite de la
commune CC
avec les différents villages. ACL
RN CI
CI : Chemin intercommunal.
Limites naturelles : N

Tigzirt Iflissen Azeffoun

Makouda

Freha
Source : Institut National de Cartographie

Au Nord : La mer Méditerranéenne A l’Est : Oued Sidi Khlifa


Au Sud : Le massif montagneux de Cheurfa. A l’Ouest : La forêt de Mizrana
Le mont de Tamgout
La forêt d’Aberrane. Aire d’étude.
La forêt de Tamgout. Chef lieu de Commune.
Limites administratives :
N
A l’Est : La commune d’Ait Chaffa
A l’Ouest : Les communes de
Mizrana et de Makouda.

Au Sud : Les communes de


Boudjima, Timizart, Aghribs et
Akerrou.
Source : Google image.

Limites physiques :
Au Nord : RN 24.
Au Sud : RN 71.
A l’Ouest : CW 3.

Source : Institut National de Cartographie


Accessibilité: Elle est assuré par : N

Tigzirt Azeffoun
Iflissen

Source : Institut National de Cartographie


RN 24 qui relie les villes du littoral (Alger,
CW 3 Passant par la forêt de Mizrana.
Dellys, Tigzirt, Azzefoun et Bejaia).
CW 7 / CW 252 Venant de la RN 71.
RN 72 qui relie Tigzirt au chef lieu de la
CW 37 Venant de Boudjima.
wilaya de Tizi Ouzou en passant par col de
CW 158 Passant par la forêt de Tamgout.
Makouda.
RN 73 venant de Azazga en passant par la
RN 71 ou en venant de Freha et passant par
la RN 79.
Lecture Historique :

« … Observons le site et étudions son histoire avant de projeter, c’est notre devoir et notre
chance car dans sa genèse, sa structure formelle et ses significations, nous trouvons les
stimulants les plus puissants et la manière la plus enrichissante pour le projet de l’avenir :
tracés géométriques, vestiges, fragments de la nature et efforts de l’homme … »

Source : Auteur : Pierre Von Meiss, Ouvrage : De la forme au lieu, 2003


Cette lecture nous permettra de comprendre la structure et le
fonctionnement de notre site.

En effet par sa position stratégique le site fut convoité depuis la nuit des
temps par plusieurs civilisations a savoir phéniciens , byzantins, romains et
français.

Nous allons donc essayer de vous expliquer son processus de


développement historique a travers sa genèse et les étapes d’évolution et de
transformation qu’il a connu.
L’époque préhistorique et berbère :
Le site que nous étudions fut un lieu d’établissement humain dés la période
préhistorique, des découvertes archéologiques qui remontent à cette période en
témoignent,

Tigzirt / Iflissen : Azeffoun :


Il est presque évident qu’il existait un Des fouilles dans le village de Ait
village fortifié datant de cette époque Rahouna (situé à 13Km de la ville
dans cette zone peut-être a taksebt d’Azzefoun) en permis de découvrir
(village fortifié ). des vestiges datant de cette époque.
N

Taksebt Ait Rahouna


Tigzirt Azzefoun

Néanmoins l’absence d’information sur la manière d’occuper l’espace en ce temps


étant indisponible, nous nous contenterons que de citer cette époque.

Cette dernière constituait en plus des potentialités qu’offre le site une raison
suffisante a l’implantation des phéniciens par la suite.
Source : Mémoires de fin d’études / PDAU.
L’époque Phénicienne :
Les phéniciens fondèrent des cités dès le VI ème siècle avant J-C, ces dernières été
au début comme de simples escales pour la halte nocturne et l’approvisionnement,
puis des colonies isolées par rapport a l’arrière pays.

Cette implantation obéit a une rythmique en rapport avec les conditions de la


navigation antique, la halte nocturne nécessaire, imposaient des relais, séparés par
une journée de navigation, 50 Km au plus, et souvent moins si un bon port se
présentait.

Rusuccuru Rusipissi

Tigzirt Azeffoun

Ceci engendrera la création de la ville de Russucuru (Tigzirt) et celle de Rusipissi


(Azzefoun).

Source : Maurice Euzennat, L'histoire municipale de Tigzirt : Rusuccuru colonia et municipium, 1955.
Russucuru (Tigzirt) :

L’origine phénicienne du nom Rusuccuru est admise depuis longtemps ; la


racine Rous- « tete, Cap » se retrouve dans les noms d’un grand nombre
d’établissements puniques de la côte africaine : Rusazu, Rusguniae, Rusibicar,
Rusibis, Rusicade, Rusubirsir, Rusucmo, Rusaddir.

Les dernières syllabes par contre, rappellent un toponyme berbère, Asekhourt


(génitif Ousekkourt), qui, uni a la racine Rous-, a donné Rous-Ousekkourt, et
par contraction, Rousekkourt, Rusuccuru, avec chute du T, desinence féminine
absolument indépendante du radicale.

Source : Maurice Euzennat, L'histoire municipale de Tigzirt : Rusuccuru colonia et municipium, 1955, P 128 / 129.
A Tigzirt la presque île et l’îlot attira l’attention des phéniciens pour l’implantation
de leurs port.

En effet, le prolongement de la presque ile a l’ilot par l’isthme, offrer deux


mouillages au choix selon la direction du vent.

Par la suite s’est juxtaposée au port un sanctuaire et peut être une forteresse ainsi
qu’un temple dédié au dieu saturne (dieu de l’agriculture).

Source : Maurice Euzennat, L'histoire municipale de Tigzirt : Rusuccuru colonia et municipium, 1955.
Rusipissi (Azeffoun) :

La baie d’Azzefoun offrait aux phéniciens


des conditions exceptionnelles ils fondèrent
un port qui fut sans doute une simple escale
sans communication avec l’arrière pays.

Par manque de vestige nous ne pouvons


risquer une interprétation de leur logique
d’implantation et d’organisation.

Iflissen :
Durant notre travail de recherche nous n’avons pu trouver aucun documents ou
écrit confirmant la présence d’un éventuelle port phénicien à Iflissen.

Source : Mémoires de fin d’études.


TIGZIRT à l’époque Romaine:
Rusucuru ou Iomnium ?
Une controverse s’établie concernant les noms romains de Tigzirt et Dellys.
Se basant sur l’itinéraire d’Antonin 1, et sur une inscription trouvée dans le temple de
Tigzirt, M.Gavault 2 estime que Tigzirt est sans conteste la ville romaine Rusucuru
municipium, municipe datant de l’époque de Septime Sévère et que Taksebt s’appelait
Rusucuru coloniae, colonie institué par l’empreur Claude. Dans cette hypothèse, Dellys
est Cissi, Azzefoun Rusippiisir.

Une autre thèse fait de Dellys la ville romaine de Rusucuru, Tigzirt devenant Iomnium.
Cette thèse est défendue par MM.Cat 2, Mercier 2, Vignerat 2 et Berbrugger 2.

En 1912 M.C. Viré 2 met définitivement fin à la controverse, en découvrant à Takdempt


une borne militaire romaine indiquant la ville de Rusucuru à 3 milles romains, c’est-à-
dire à la distance exacte entre cette borne et la ville de Dellys.

De ce fait, Tigzirt est considérée aujourd’hui comme étant Iomnium.

1. Itinéraire d’Antonin : est un guide de voyage de la Rome antique, qui recense les villes de l’Empire romain, et les distances les
séparant. Il nous est connu par vingt manuscrits. ( Source : www.Wikipédia.org ).
2. M.Gavault / MM.Cat / Mercier / Vignerat / Berbrugger / M.C. Viré : Archéologues et/ou historiens.

Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P190.
Du temps des Romains, Tigzirt s'appelait IOMNIUM.

La découverte de la cité romaine d’IOMNIUM c’est faites grâce aux fouilles


entreprises par une équipe archéologique dont Gavault et Gsell, et cela dans le but de
déterrer les vestiges de la cité romaine. 1

Evolution de l’occupation romaine a Tigzirt :

La première structure d'occupation


Romaine à Tigzirt est un casernement qui
remonte au II siècle après J.C. Ce dernier
témoigne d'une période de troubles dans la
région située entre VOLUBILIS au Maroc
et JIJEL en Algérie, ce qui a engendré le
déplacement de l’armée Romaine en
Afrique du Nord pour étouffer cette grande
révolte. 2 Esquisse de l’établissement romain à Tigzirt.
Source : www.tigzirt.eu

1. Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P192.
2. Source : www.tigzirt.eu.
Vers le début du III siècle
après J.C, l'agglomération
a connu une grande période
de stabilité, C'est ainsi
qu'elle obtient son autorité
administrative et le statut de
municipe Romain sous le
règne de SEPTIEM
SEVERES.
Façade du Temple Situation des édifices. 1
(état actuel). 2
Cela fait connaitre a la ville un développement
dans son organisation, elle connaitra une
croissance et une densification intramuros, ainsi
on note l’édification de nombreux édifices
publics tels que : le Forum, le Temple et les
thermes…

Vestige du Temple Romain.


Plan restauré. 2 Plan état actuel. 2
1. Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P191.
2. Source : Revue africaine, volume 35, Année 1891, P 13 / 15.
Au IV siècle, avec l’avènement du christianisme,
beaucoup d’édifices religieux furent construits tels :
la Basilique et la chapelle .

Situation des édifices. 1

La Chapelle :
Source : Google image
Situé à 50 mètres au sud de la
grande basilique. Elle est très
ruinée ; le plan a été reconnu à
la suite d’une fouille. Elle est
établie sur une grande salle
souterraine, divisée en trois
espaces voûtés en berceau, qui
Source : www.lestizis.free.fr faisait partie des thermes
romains.
Vestiges de la Basilique
Plan de la Chapelle. 2 Longueur (sans l’abside) 18.4m,
Romaine de Tigzirt.
largeur 9 mètres. 2
1. Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P191.
2. Source : Stéphane Gsell, Les monuments antiques de l’Algérie Tome II, P 304/ 305.
La Grande Basilique:
La grande basilique chrétienne a été construite
probablement entre 429 et 455 après Jésus-Christ. 1

Située à quelques mètres du


rempart romain, sa longueur
totale, est de 40 mètres avec une
largeur de 21 mètres. (cette
dimension représentera par la
suite le module de base de la
parcelle) Elle a trois portes
cintrées, qui, toutes, donnaient
accès à la nef qui été bordé de
chaque côté par une double Grande basilique de Tigzirt avant les fouilles.
rangée de colonnes . Source : Stéphane Gsell, Les monuments antiques de l’Algérie Tome II
Sa hauteur maxima été d’environ
16 mètres avec une ornementation
assez riche.2
1. Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P192.
2. Source : Stéphane Gsell, Les monuments antiques de l’Algérie Tome II.
En 1904, la basilique n’est
qu’un chaos de blocs. Dans les
années qui suivent la guerre de
1914-1918, les colonnes, la
façade et d’autres vestiges
seront remises debout, suivant
les plans reconstitués par
M.Gavault .1

Ruines de Tigzirt.

Reconstitutin de la Grande basilique de Grande basilique de Tigzirt apres reconstruite


Tigzirt par M.Gavault. suivant le plan établis par M.Gavault.
1. Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P192/193.
M.Gavault fait l’inventaire des ruines et
établit un plan en 1894.
Plusieurs édifices dont trois basiliques sont
identifiés, ainsi qu’une ligne de remparts
romains et une ligne de remparts byzantins.
Autour d’une basilique (L), on trouve une
nécropole.
A l’entrée du
village, on peut
voir des tombes
creusées dans un
bloc rocheux (G),
mais le joyau de
ces ruines est la
grande
basilique(J).

L’îlot était certainement rattaché à la côte par


Plan des ruines de Tigzirt.
une jetée, ou plutôt par une chaussée maçonnée.
Il n’y a jamais eu de port romain à Tigzirt. Le vrai port était à Sidi Khaled. (* )
(
* ) Information confirmé par «Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P 192 » .
et contredite par «Maurice Euzennat, L'histoire municipale de Tigzirt : Rusuccuru colonia et municipium, 1955, P 131 ».

Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P191/192.
la ville romaine était limiter par un
rempart et mise en relation avec
son territoire par deux portes Est et
Ouest ainsi qu’une éventuelle porte
Sud.

les deux axes decumanus-maximus


et cardo-maximus structurent la
ville d’Est en Ouest en reliant les
deux portes et du Sud au Nord
suivant la direction presqu’île-îlot.

l’intersection de ces deux axes définit le forum de la cité.


la ville romaine été limité par :
- La mer au Nord.
- La forte pente au Sud.
- L’étranglement du terrain a l’Ouest.
- L’Oued tharga RUMIZGA à l’Est.

Structuration de la ville romaine de Tigzirt

cette première structure affectée à l’espace de Tigzirt va déterminer la


conception des plans de toutes les époques à venir.
TIGZIRT à l’époque vandale 430 - 534:

L’envahissement de la cité romaine par les vandales est venu au moment ou


TIGZIRT vivait un élan considérable d’une vrai cité moderne.
Cette agression a anéanti tous ce qui a été édifié pendant des siècles et a engendré
un dépeuplement massif, celle-ci conduit la cité à se replier sur elle même dans le
port.

Source : PDAU de Tigzirt.


TIGZIRT à l’époque Byzantine :

Au V siècle après J C les byzantins ont réussit a détruire la domination Vandales ce fut le
cas a Tigzirt.
La ville byzantine a occupé la partie nord de la cité romaine, La ville a subi une
décroissance de 2/3 par rapport a cette dernière. Elle fut construite à la hâte, selon les
exigences militaires et en utilisant les matériaux trouvés sur place. Elle été entourée d’un
rempart percé par trois portes (deux au sud, et une à l’ouest).

Vestige du rempart Byzantin


Source : PDAU de Tigzirt.
TIGZIRT à l’époque Berbère (Kabylie) :

Le site était divisé en terrains agricoles enterrant les ruines antiques. Effectivement
d’après les récits de la population locale à ce sujet, la ville de Tigzirt était la terre de
leurs ancêtres qui occupaient les villages, laissant la plaine de Tigzirt pour
l’agriculture, et toujours d’après la même source, la partie Nord de l’actuelle ville
de Tigzirt aurait appartenue au arch de Taksebt, quant a la partie Sud elle
appartenait au arch de Cheurfa.
TIGZIRT à l’époque Française :

Quelques dates importantes :

Le 04 avril 1881, une commission nautique de Dellys, se rend à Tigzirt pour choisir
l’emplacement du futur débarcadère, afin de faciliter l’approvisionnement de Tigzirt par la
mer.

En décembre 1888, les aménagements et les installations du nouveau village de tigzirt se


terminent sur l’emplacement de la ville romaine.
Tigzirt n’a qu’une seule liaison carrossable : une route de 25 Km qui la relie le long de la
mer à Dellys et qui est impraticable en hiver. Les premières années seront particulièrement
difficiles : les colons subissent les brimades des habitants de Dellys qui voient d’un
mauvais œil l’apparition d’un centre, qui pourrait devenir un concurrent. Tigzirt ne
deviendra jamais une commune de plain exercice et demeurera jusqu’à l’indépendance de
l’Algérie une commune mixte. L’électrification du village n’interviendra qu’après la
seconde guerre mondiale, en 1950.

En Janvier 1890, la population de Tigzirt compte 50 habitants.

Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha.


En Août 1892, un quai-débarcadère est
construit à Tigzirt. Il consiste en une jetée
en maçonneries de 30 m de long sur 6 M de
large, dotée d’un petit escalier en son
milieu descendant au niveau de l’eau. Cette
jetée construite entre la presque île et l’ilot
protège le mouillage des vents d’Est, les
plus fréquents à Tigzirt.

Débarcadère de Tigzirt. Tigzirt en 1899.


Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha.
Le 23 mars 1899, par un décret du Gouvernement Général Edmond Laferrière, la
commune mixte de Dellys voit son siège transféré de Dellys à Tigzirt et prend le nom
de « Commune Mixte de Mizrana ». La construction de la route entre Tizi-Ouzou et
Tigzirt est commencée.

Le 23 juillet 1910, la
route de Dellys à
Tigzirt est plongée au-
delà de ce village sur
10 km, vers Azeffoun.

Route Dellys Tigzirt.

Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha.


L’édification du village colonial s’est faite dans le respect de l’environnement naturel
et historique du site.

Le premier plan cadastral de


1888 définit le site
archéologique et met la ville en
relation avec son territoire en
segmentant l’espace en trois
niveaux. nouvelle route de pont gueydon

Legende

niveau urbain

niveau péri-urbain

niveau agricole

Plan cadastral de Tigzirt 1888


Le niveau urbain : destiné a recevoir la ville.
le plan montre que les parcelles de ce niveau sont généralement de formes rectangulaire
avec le plus petit coté qui donne sur la rue. Leurs dimensions varient d’un îlot a un
autre, 20m40m est la moyenne que nous retenons. Elles correspondent aux dimension
de la basilique antique.

Cependant des
exception formelles et
dimensionnelles sont a
nouvelle route de pont gueydon

signaler au niveau des


parcelles d’angles qui Legende

niveau urbain

niveau péri-urbain

niveau agricole

offrent des formes


différentes et dimension
plus importantes pour
les nœuds ou les places
de la ville.
Le niveau Péri-urbain : destiné à une éventuelle extension de la ville il comprend des
terrains pour la culture maraichère.

Les parcelles sont toujours


rectangulaires avec le plus
petit coté qui donne sur la
rue, leurs dimensions
représentent généralement le nouvelle route de pont gueydon

double des parcelles urbaines


avec une moyenne de Legende

niveau urbain

niveau péri-urbain

54m36m.
niveau agricole
Le niveau agricole : découpé en grandes parcelles agricoles utilisées pour la
culture spéculative.

Les dimensions des


parcelles sont des
multiplications de celles des
parcelles suburbaines, cette
multiplication prend de
l’ampleur en s’éloignant de
nouvelle route de pont gueydon

la ville pour permettre tout


types de culture. Legende

niveau urbain

niveau péri-urbain

niveau agricole
N
L’occupation française s’est faites en deux phases :

- La première phase 1888 – 1946 :


Le niveau urbain du plan cadastral subi un tracé de ville
qui fut délimlité en prenant en considération le relief et
les pérennités du site.

La ville colonial est construite sur la


partie Sud de la cité Romaine, avec
un tracé en étoile, compris entre deux
jardins, l’un a l’Est et l’autre a
N
l’Ouest qui symbolisaient les
anciennes portes romaines.

Vue aérienne du village


colonial de Tigzirt.
Le Cardo et le Décumanus sont devenus
respectivement : Rue des ruines ou rue de la poste
et boulevard des remparts.
Le rempart romain fur remplacer par un boulevard
périphérique.
La Place de l’Eglise :
au centre de la ville se situe la place, a
l’intersection des la Grande rue et de
la rue des ruines, à mis distance entre
les deux portes, toutes les voies
convergent vers elle. Cette place été
baptisée « Place de l’église »
puisqu’elle recevra cette symbolique
religieuse.

La place de forme rectangulaire occupe trois parcelles,


son horizontale longe la grande rue. L’église occupe la
parcelle centrale, elle est surélevée par rapport à la voie
principale, les marches qui la précèdent accentue sa mise
Axonométrie de la Place de l’Eglise. en scène.

La grande rue

Elévation / Façade.
Plan de la Place de l’Eglise.
Les Rues :

La grande rue : la rue Dellys–


Azeffoun :
Cette voie structure la ville et assure son
articulation avec les autres villes du littoral. Elle
porte la croissance. Elle est bordée d’un
alignement d’arbres de part et d’autre.

La Grande rue La Grande rue


La rue des remparts :
a l’époque coloniale. actuellement (RN24).
Elle sépare le site antique de la ville.
La rue de la basilique:
Est un percement tracé
parallèlement au cardo pour
aboutir à la basilique antique
et mettre ce monument en
relation avec la ville.

La rue des ruines


(rue de la poste) :
C’est l’ancien « Cardo ».
Bordée d’arbres de part et
d’autre, elle relie le centre
de la ville au site antique.
Elle comprend le bâtiments
des postes, télégraphes et
téléphones.
La rue de la Marine :
Elle sépare le site antique de la ville.

Le boulevard périphérique :
Il délimite la ville et représente l’ancien rempart romain.
Les équipements :
En 1899 les équipement existants été les suivants: le siège
de la commune mixte, la mairie, l’école, la poste, l’église,
l’hôtel Domergue et l’hôtel de la plage ainsi qu’un éventuel
terrain de tennis situé sur les ruines romaine.

Un peu plus
tard, le Tribunal
et la maison de
l’administrateur
Tigzirt en 1899.

Equipements existants durant


la période coloniale. Siège de la commune mixte.
Mairie de Tigzirt. Ecole de Tigzirt.

Eglise de Tigzirt. Grand hôtel (Hôtel Domergue).

Le caractère de voie principale de la Grande rue est accentué a travers le


positionnement de la plus part des équipements tout au long de son cheminement.
Occupation de la parcelle :
La mitoyenneté des parcelles et l’alignement du bâti se lisent sur tous les îlots de
l’entité, mais à des degrés différents selon leurs positions dans le tissu.

Pour les îlots positionnés au centre de la ville, le


règlement est strict. Quant aux îlots qui longent
le boulevard des remparts, vu sa position en
périphérie de ville, le règlement s’adoucit et
devient pas tout à fait obligatoire, ce qui
explique une occupation différente (le bâti
occupe le cœur de la parcelle).

la ville de fondation française reprend


au départ les limites de la cité romaine :

- La forte pente au Sud ;


- Targha RUMIZGA à l’Est ;
- L’étranglement du terrain à l’Ouest ;
- Le site archéologique au Nord .
Exemple d’îlot positionné
en périphérie. Exemple d’îlot positionné
au centre.
N
-La deuxième phase 1946 – 1962 : Franchissement
de la limite naturelle « Tharga RUMIZGA » :

Après saturation du premier tissu, le village subi une


extension vers l’est par franchissement de la barrière
de croissance qui été « Targa Rumizga », c’est ainsi
que la ville va se dédoubler et s’étendre.

Tigzirt a l’époque coloniale Vue aérienne de la ville coloniale de


Franchissement de limite 1946-1962 Tigzirt après le dédoublement.
La Targa Rumizga est integrer dans le tissu urbain, elle devient une voie, qui en
prenant le lit de l’oued comme support, reprend sa forme et articule bien entre les deux
entités.

La voie reprend la forme


du lit de l’Oued.

Le franchissement de la limite naturelle engendre la définition d’une deuxième limite


naturelle, qui est un oued dit THARGA à l’est de la ville.
Les Rues :
Avec l’absence des permanences historiques
sur cette partie, le tracé des voies répond aux
règles de la régularité et constitue un damier
orthogonal, offrant des percées visuelles vers
la mer par des rues malgré la forte pente.
Leurs intersections forment des îlots réguliers.

La Grande rue continue à constituer la


voie principale.
Les Equipements :
Ils vont se greffer à la ligne de croissance pour jouer le rôle de repères dans la ville, à
commencer par:.
L’hôpital :

Hôpital de Tigzirt a l’époque coloniale. Hôpital de Tigzirt actuellement.

La Gendarmerie.
La fonction de cette entité est essentiellement
résidentielle puisque le bâti constitue des
maisons individuelles occupant généralement le
centre de la parcelle.

Une maison individuelle à l’époque


Occupation de la parcelle : coloniale.

La position périphérique dans le tracé, fait apparaître un autre mode d’occupation de la


parcelle (Phénomène de banlieue déjà observée auparavant au niveau de la périphérie Nord
de la première entité). On observe un recule du bâti d’environ 4m par rapport à la voie.

L’alignement ne se fait pas directement sur la


voie quant à la mitoyenneté elle est absente. Le Implantation initiale du bati
Densification

Boulvard des ramparts

bâti occupe le milieu de la parcelle entouré de grande rue

jardins, la clôture vient délimiter l’îlot et


ilot de la deuxieme entité

ilot de la premiere entité

restituer sa forme pour donner une image


continue à la rue.
Comparaison entre l’îlot de la première
entité et celui de la deuxième en 1961
Transformations apportées a la première entité
de la ville coloniale :

Pendant que la ville connaît une croissance vers l’est suivant l’axe Dellys-Azzefoun, la
première entité de la ville se densifie on assiste a une croissance contenue.

Le bâti s’implante
parallèlement à la rue au
fond de la parcelle, ou
perpendiculairement adossé
à la ligne mitoyenne , la Implantation initiale du bati

combinaison de ces deux


Densification

aspects d’implantations
conduit à la saturation de la
parcelle qui perd sa cour et
se retrouve avec un simple
puits de lumière.
Exemple de densification.
TIGZIRT après l’indépendance :

Au lendemain de l’indépendance, l’Algérie fut confrontée à une double


problématique de son développement et de sa désarticulation territoriale imposée
par la colonisation .

Les premières années de l’indépendance correspondent a une période d’exode rural


massif et de migrations diverses.

Tigzirt comme toutes les villes du pays a connu un bouleversement du paysage


urbain et architectural.
Programmes spéciaux 1962-1971:

Afin de répondre a la demande de


la population en matière
d’infrastructures et d’équipement ,
l’état a lancé plusieurs
programmes .
La réalisation de la cité de
recasement ( prévu par les
français en 1961) , c’est aussi la
premier extension de la ville vers
le sud , faite en tache d’huile, la
première empreinte du
mouvement fonctionnaliste sur le
tissu urbain .

Elle fut suivie par la réalisation d’un CEM au sud de la cite de recasement et d’un bureau
de poste dans l’ancien noyau aligné avec la place de l’église , plus tard une maison de
jeune fut réalisée vers l’Est de la ville .

Cette phase est marquée par une structuration urbaine non


contrôlé (la notion d’Îlot a tendance a disparaitre).
P.A.E.D.T 1971 -1977 :
Il avait pour objectif la
détermination de la vocation
touristique de la ville, parmi
les équipements réaliser :
l’hôtel « mizrana » et les
bungalows a l’Est de la ville

Hôtel mizrana
Cette extension vers l’est s’est faite par le franchissement
de la barrière de croissance (le talweg) sans quelle ne soit
intégrée dans l’armature urbaine et sans que la nouvelle
limite ne soit redéfinie d’une manière claire.
Cette phase est marquée par une désarticulation et une
discontinuité au niveau de la forme et de la typologie.
Bungalows
Source : PDAU de Tigzirt.
Cette époque fut marqué aussi par les transformation apporter à la place de l’église
et la rue des ruine avec l’implantation d’un équipement (Cinéma) sur la place de
l’église et la percé de la rue des ruines pour constituer une rue piétonne vers les
ruines et la mer.

Vue sur l’équipement projeter sur


la place de l’église

Transformation apporter a la place de l’église. Prolongement de la rue des ruines


par une rue piétonne.
Le P.U.D 1977-1994 :

Elaboré dans le but de prendre en charge l’extension et le développement du tissu


urbain et planifier toute les opérations a cours, moyen et long terme.

L’orientation de ce plan consiste a délimiter le périmètre urbain et le deviser en


plusieurs zone juxtaposées affectées chacune a une activité bien déterminée les plus
importantes opérations prévues par le P.U.D et qui ont été réalisées sont :

 Le lotissement Est et le lotissement Ouest : qui rentre dans une


politique d’habitat individuel (réserve foncière).
 La ZHUN et la Cité 120 logements: qui rentre dans une politique
d’habitat collectif.

Source : PDAU de Tigzirt.


La ZHUN.

Le lotissement Ouest.

La cité 120 logements. Le lotissement Est.


La cité 120 logements :

Situé au sud du village colonial, elle représente des


immeubles de 22m de longueur et 9m de largeur
avec un gabarit allant de R+4 à R+5.
Plan de la cité 120 logements

Vue sur la cité 120 logements.


Le Lotissement Est :
Situer à la périphérie Est de la ville, au Sud de la RN24, sa taille correspond à une
fois et demi la taille du village français. Il est Constitué d’ilots de formes organiques
épousant la topographie du site programmés pour répondre à une demande
quantitative.

Les voies sont parallèles aux courbes de niveau sans aucune hiérarchie, sans aucun
espace public (places, nœuds...) ou éléments structurants pour permettre une
lisibilité à cette entité. Elles sont pensées uniquement pour la desserte.
La partie donnant sur la RN 24 est animée par des commerces au RDC.
Les équipements intégrés dans cette entité sont : une école primaire, un hôtel et une
station service qui donne sur la RN24.
Le Lotissement Ouest :

Situé à la périphérie Ouest de la commune de Tigzirt


Il constitue une réserve de terrain de la commune pour
une nouvelle extension de la ville lotit en parcelles
destinées a recevoir des maison individuel

Vue sur le Lotissement Ouest.

Plan du lotissement Ouest.


La ZHUN :
C’est la dernier opération proposée par le PUD en parallèle avec le lotissement EST
Elle accentue la direction de croissance vers le sud tout en réalisant une cité résidentielle
composée d’immeuble sans aucune logique d’implantation et qui épousent la
topographie du site .
Les espaces extérieurs sont le résultat de l’implantation de ces immeubles.

Z.H.U.N : La procédure des Zones d’Habitat Urbain Nouvelles ou ZHUN a été définie par la circulaire ministérielle n°335 du
19 février 1975 qui la rend obligatoire pour toute zone d’habitat de plus de 1000 logements. Elle peut être mise en œuvre à partir
d’un seuil de 400 logements. 1

1. Source : Cahiers géographiques de l’Ouest, N°5-6, Université d’Oran, Année 1980.


Développement de la ville de TIGZIRT :

1. Cité Romaine (Iomnium) 4. Programmes Spéciaux (1962-1971)

2. Village Colonial (1ère entité) 5. P.A.E.D.T (1971-1977)

3. Village Colonial (2ème entité) 6. P.U.D (1977-1994)


Conclusion :

A travers cette lecture nous avons essayé de restituer et de comprendre le


processus de développement et de transformation qu’a connu la ville de Tigzirt,
du Port Phénicien de Rusuccuru, en passant par la cité romaine d’Iomnium et du
village mixte français pour arriver a son état actuel. Ceci afin de pouvoir mieu
cerner l’éventuelle croissance de la ville de Tigzirt de demain.

Néanmoins on notera que la ville de Tigzirt est confronter a une double


problématique, celle de la rupture et de la désarticulation entre son centre
(ancien tissu français) et sa périphérie, qui constitue le résultat d’une
urbanisation anarchique non contrôlée et celle de la détérioration de son
patrimoine historique et architectural.
AZEFFOUN à l’époque Romaine:
Rusazus (Azeffoun) :
Les romains y établissent un Municipe qu’ils nommèrent « RUSAZUS » composé de
« RUS » qui signifié tête et « AZUS » qui dérive du nom de la tribu des AZZOUZA
établie à une dizaine de kilomètres au Sud Est d’AZEFFOUN.
Cet établissement a repris les comptoirs des
phéniciens et les a développé en camps
militaire.

L’occupation romaine c’est faites sur deux


parties distinctes relier entre elles, on notera :
 L’établissement inferieur ou le village
maritime (Le Port).
 L’établissement supérieur ou le village
militaire (La Citadelle).

Carte de l’établissement romain


a Azeffoun.
Source : PDAU d’Azeffoun..
1. L’établissement inferieur / Village maritime (Port):

Situer sur la partie littorale ce village comprenait un port important, peut-être un phare
(les gens du pays l’affirment), là des navires venaient s’abriter des vents d’Est arrêtés
par le Cap, et des vents d’Ouest qu’amortissaient des récifs qui, peut-être, étaient
joints alors au continent. 1

Position du Village maritime (Port) d’Azeffoun. 2

1. Source : Revue africaine, volume 2, Année 1857, P443.


2. Source : Mémoires de fin d’études.
2. L’établissement supérieur / Village militaire (La Citadelle) :
Situé a huit kilomètre a l’Ouest, sur un piton élevé d’environ 600 mètres au dessus du
niveau de la mer qui en borde les pieds, à 2000 mètres de distance au Nord.
La citadelle été construite sur un petit plateau couronnant le sommet ou l’on voit
aujourd’hui le village kabyle de Zeffoun (Tadarth Ouzeffoun). 1

Plan des ruines romaines et du village kabyle de Zeffoun. 2

Cette Citadelle présentait la forme générale d’un rectangle dont les grand cotés, Est-
Ouest, avaient environ 400 mètres de développement et les petits cotés Nord-Sud, 200
mètres. 1
1. Source : Revue africaine, volume 2, Année 1857, P441.
2. Source : Mémoires de fin d’études.
La ville militaire jouissait d’une vue magique :
À l’Ouest, le cap Tedelès et Russuccuru ; a l’Est, les montagnes avoisinant Bougie ;
au Sud, le pic élevé du Tamgout, dominat la vallée du Sebaou. Au Nord et au pied de
cette redoutable position militaire, était la ville maritime.

Vue sur le Cap Tedelès (Ouest). Vue sur la ville maritime / Azeffoun (Nord).

Vue sur les montagnes avoisinant Bougie (Est).


Source : Revue africaine, volume 2, Année 1857, P443-444.
Les ruines romaines, bien sauvegardées peuvent être visitées sur le site de l'actuelle
Tadarth Ouzeffoun.

La mosquée du village dite El


Djamâa lekvir et dont le minaret
Toute en pierres est à l'origine,
une tour de garde dont les
Romains se servaient pour
surveiller la mer d'un côté et les
montagnes de l'autre. 1

Vestige du rempart romain.

Maison Kabyle construite sur un soubassement Romain.


1. Source : Djamel Alilat – Liberte – mercredi 22 décembre 2004.
Les Romains, grands bâtisseurs, y ont édifiée une grande citée avec des thermes,
des châteaux d'eau, un fortin dont il reste de grands pans de murs, un arc de
triomphe et bien d'autres choses encore.

Vestige des Thermes romain.

Malheureusement, comme il n'y a pas eu de fouilles archéologiques très


poussées sur ce site nous nous contenterons des données qu’on vient de citer.
AZEFFOUN à l’époque Berbère (Kabylie) :

La grande Kabylie est constitué de plusieurs village et hameaux, habités par des
indigènes de race berbère qui vivaient dans des tribus installées sur des crêtes, ces
villages obéissaient a plusieurs impératifs géomorphologiques tels que l’altitude et la
proximité de l’eau (position sratégique).

Le village kabyle d’azzefoun est construit sur une structure préexistante romaine,
subdivisé en quartier englobant plusieurs maisons construites avec des pierres taillées
datant de l’époque romaine.

Le marché d’échange hebdomadaire est organisé à une distance équitable de plusieurs


tribus. Ce marché qui a lieu tout les jeudi, prend place sur une plate forme qui se trouve à
proximité de la mer, il deviendra le futur village colonial français.
AZEFFOUN à l’époque Française
-Port Gueydon-

L'Amiral Comte Louis Henri de


Gueydon édifiait un port dans la région
d’Azeffoun qui portera son nom.

Quelques dates importantes :


Port Gueydon, Vue d’ensemble du port.

En 1873, le Gouverneur Général de Gueydon avait décidé de créer un centre de


colonisation à Azzefoun, en plein territoire du Haut Sébaou, sous administration militaire.
Deux ans après, le centre d’Azzefoun était abandonné sur ordre de l’autorité militaire. Peu
désireuse de favoriser l’essor de la colonisation en Kabylie.
En 1881, les territoires du Haut Sébaou sont remis à l’autorité civile, qui aussitôt décide de
la relance du centre de colonisation. Cette fois sera la bonne, Azzefoun connait alors une
expansion et une prospérité inattendues (Le village a doublé en un an). La population de
Port-Gueydon se compose de 83 hommes, 52 femmes et 88 enfants.

Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P124.
En 1885, Azeffoun est un chef lieu de commune mixte avec une Justice de paix, une
brigade de gendarmerie, un poste de douaniers et une garnison de 50 hommes.

Le 25 janvier 1885, à la demande de la population, Azeffoun prend le nom de Port


Gueydon, par décret du Président de la République, La seule voie de communication
de la ville est la mer ; un débarcadère a été construit, mais une tempête l’emporte fin
1884.

Toujours en 1885, on construit une cale de 20 m et une jetée qui est inachevée.
Cependant, il ne s’agit pas d’un véritable port mais d’un simple abri contre les vents
du Nord de l’Est. C’est un refuge pour des bâtiments de petit tonnage et pour les
barques de pêche, mais il n’y a aucune protection contre les vents d’Ouest.

En juin 1885, on se préoccupe de l’organisation défensive du village, un petit fortin


est construit sur la croupe qui domine le village au sud.

Le 2 novembre 1895, La jetée de Port-Gueydon est renforcée et prolongée

Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P124.
Hypothèse d’installation :
L’occupation française à été précédée par une installation militaire par la mise en
place d’un Fort militaire d’une forme rectangulaire sur la plate-forme qui
comportait le marché hebdomadaire. Cette position répondait a une stratégie
militaire qui visait une exploitation rationnelle du site pour :

 La sécurité des lieux : par l’aspect défensif


du site.
 Le contrôle de la population régionale
(Marché hebdomadaire / Parcours qui
permet le contrôle de l’arrière pays).
 L’existence du port Français
(Ravitaillement / Acheminements des
troupes)

En plus de ces critères, le choix de l’emplacement du village été accentué par la


volonté de s’implanter au centre du territoire.
Période 1880-1886 :

La présence française commençait a s’établir sur les lieux par l’occupation de


toute la plate-forme ce qui a donné une forme rectangulaire perpendiculaire à la
mer gérer par les éléments naturelles, l’escarpement sur le nord et l’Ouest et la
chaâba a l’Est.

Cette occupation était caractérisée par l’édification dans un premier temps des
édifices de première nécessité et par la suite l’intégration d’autre équipements à
caractère complémentaire.

Afin de comprendre cette période ont a due diviser le développement de la ville


en deux phases :
 Première phase : 1880-1883.
 Deuxième phase : 1883-1186.
1.Naissance du village 1880-1883 :

La présence française commençait a s’établir sur


les lieux par l’occupation partielle de la plate-
forme, ce qui a donné une forme rectangulaire
perpendiculaire a la mer gérer par les éléments
naturels (escarpement sur le Nord et l’Ouest) et
les éléments physiques (Parcours existant et le
prolongement de l’un deux, CW158)

Plan du village.

Naissance du village de Port Gueydon.


Les Rues :
L’axe principal (Grande Rue) :
Correspond a l’ancien parcours romain, qui devient
une rue principale du village (Grande rue), cette
importance est accentuée par la présence des
équipement de base .

Cette voie est structurée par un alignement d’arbre de part et d’autre formant ainsi une
promenade ouverte sur la mer, ponctuée par un belvédère pour ainsi marquer la relation
ville/mer.

Le Belvédère :
Terrasse surélevée par rapport à la mer qui se
Vue sur la Grande rue. présente sous forme d’un balcon donnant une vue
sur la mer.
Les rues secondaires :
Perpendiculaire a l’axe structurant qui
constitue l’épine dorsale de tout le
tracé d’où elle prennent origine pour
s’interrompre à l’Est par l’Oued
Tsarar et franchir l’escarpement Ouest
par l’intermédiaire des escaliers
urbains pour ainsi former des rues
Vue sur escaliers.
une rue escalier.
Les Places :
Nous retrouvons deux places portées par l’axe principal.

La Place du marché :
C’est une place à l’echelle du village, Port Gueydon, le jour du marché.
positionnée au centre du noyau.

Le Belvédère :
C’est une place irrégulière dictée par les
contraintes du relief.
Vue sur la place du marché.
Les Equipements :
Les équipements existant dans cette entité sont les
suivant : le siège de la commune mixte, l’école mixte,
l’Hôtel et la Chapelle.

Position des équipements.

Port Gueydon, Siège de la commune mixte.

Port Gueydon, l’Hotel de la Grande Rue.

Port Gueydon, l’Ecole mixte.


2.Première addition 1883-1886 :
Après avoir sécurisé les lieux, la ville commençait à s’établir par l’occupation de
toute la plate forme, ce qui a allongé la forme rectangulaire perpendiculairement
à la mer, dont nous avons parlé précédemment.

Cette nouvelle forme urbaine a


été le résultat d’un dédoublement
de la trame initiale par le
franchissement de la barrière
physique Sud (Fort militaire)
ainsi que le prolongement de
l’axe structurant sur lequel des
équipements vont s’édifier : la
Chapelle 1883. Et la
reconversion du Fort militaire en
Justice de paix et Poste de
Douanes.
Durant cette période une
pépinière composée
d’essence d’arbre très
variées fut créée (1885) à
l’Ouest du village, afin de
protéger ce dernier des
vents d’Ouest et des
éventuels glissements de
terrain.
Port Gueydon,
La pépinière.

Port Gueydon, Un coin de la pépinière.


Les Rues :
On constate le prolongement de l’axe
principal (Grande rue), qui marquera la
première direction de croissance vers le
Sud

Les Equipements :
Après le franchissement de la barrière de
croissance Sud qui est le fort, ce dernier
fut intégrer dans la structure urbaine, il
comprendra la Gendarmerie et le Palais
de Justice.
Un petit fortin (caserne) fut construit sur
la croupe qui domine le village au Sud.
Période 1886-1893 :

Dans cette période la ville sous le nom de Port


Gueydon connaissait des opérations de
réaménagements et a commencé par mettre en
place des parcours de liaisons qui rabattaient
toutes barrières d’isolement.
On notera l’édification d’un escalier qui relier
la ville à ses parties inférieures.

Port Gueydon, Vue sur l’escalier.

En parallèle la ville continuait son processus de


formation et de transformation par des opérations de
densification et de reconversion (Chapelle en Eglise
1893). Ce développement donnait signe à une volonté
d’extension au delà du périmètre dessiné par la
morphologie du site.
Port Gueydon, l’Eglise.
On note que durant cette période un village pour pêcheurs a été proposé sur la partie
Ouest de la cote en 1893, mais qui n’a pas été réalisé, pour des raisons que nous
n’avons pu connaitre, faute d’écrit sur le sujet.
Période 1893-1962 :

Dans cette période et suite à


l’application du plan de Constantine
(initié par le Général De Gaule en
1958), la ville a bénéficié d’un
programme pour les indigènes. Ce
programme social comprenait : une cité
de recasement et un Hôpital.

Port Gueydon, l’Hôpital.


Ces interventions ont été placées sur la périphérie Sud avec une nouvelle structure
organique qui épousait la morphologie du site.
AZEFFOUN après l’indépendance :
Période 1962- 1970:
Très peu d’interventions sur le tissu urbain, virent le jour pendant cette période. C’est
une période qu’on peut qualifier de phase de transformations et de reconversions.
C’est ainsi qu’on assista à la transformation de :
 L’école mixte en siège d’APC
 L’église en mosquée
 Le siège de l’Administration en gendarmerie
 La prison en habitations

Reconversion de l’ecole mixte en siège APC

Ecole mixte Port Gueydon. APC d’Azeffoun


Actuellement.
Transformation de l’Eglise en Mosquée

Eglise, Port Gueydon. Mosquée d’Azeffoun


Actuellement.

Reconversion du Siege de l’administration en Gendarmerie

Gendarmerie d’Azeffoun
Actuellement.

Durant cette période, on assiste aussi a des opérations de démolition et de


reconstitution.
Période 1970 – 1985

Afin de répondre à des besoins urgent de la population en


place, on assista en cette période à la réalisation d’un
programme de logements à la périphérie Sud de la ville,
ainsi que d’une zone éducative.
Bien entendu, ces réalisations sont en rupture totale avec la
ville et l’Architecture coloniale.

Extension de la ville d’Azeffoun vers le Sud.


Pendant cette période on a réalisé les équipements suivants :
 Le Souk El Fellah transformé actuellement en sûreté urbaine,
 Le Parc communal, Le Stade communal, Le Centre de vacances, le Centre culturel,
et la Station service.

Vue sur le Centre culturel.

Vue sur la Station Service. Vue sur le Stade Communal.


Période 1985 – 1996 :
Durant cette période on assista a La mise en application du P.U.D qui projeta un périmètre
urbain en « tache d’huile » dans touts les sens.
Cet éclatement du tissu urbain a induit, des espaces mal maîtrisés, une absence de schéma
de structure et une difficulté de viabiliser l’ensemble des sites occupés .
Pendant cette période, on assista à la concrétisation des projets suivants :
• Le lotissement AIT NAIM
• Les 100 logts OPGI
• Les 48 logts EPLF
• Le CEM
• Le lycée mixte (préfabriqué)
• La salle Omnisports
• 12 logts APC/ CNEP
• 16 logts coop IVAHRIENE

Vue aérienne de la ville d’Azeffoun.

Vue sur la ville d’Azeffoun.


Source : PDAU d’Azeffoun.
Période 1996 – 2004 :

Cette période fut marqué par l’elaboration du P.D.A.U d’azeffoun en 1996


Cet instrument est intervenu; dans un souci de préserver les terres Agricoles et
l’environnement qui reste le meilleur atout de la commune, il a tenté de rectifier le
tir en réorientant la croissance et le développement de la ville vers le sud tout en
essayant de « ramasser » l’urbanisation par la proposition d’un schéma de
structure.
Parmi les équipements projetés par le P.D.A.U , il a été
réalisé :
• Le nouveau lycée.
• Le siége de la sûreté urbaine est au début des travaux.
• L’Hôpital 64 lits est en voie d’être lancée en travaux.

Hôpital d’Azeffoun.

Vue aérienne de la ville d’Azeffoun.

Source : PDAU d’Azeffoun.


Développement de la ville d’Azeffoun :

1. Fort Militaire
2. Village Colonial (1ère entité)

3. Village Colonial (2ème entité)

4. Plan de Constantine (1958)

5. Période 1970-1985
6. P.U.D (1985-1996)
7. P.D.A.U (1996)
Conclusion :
A travers cette lecture nous avons essayé de restituer et de comprendre le processus
de développement et de transformation qu’a connu la ville d’Azeffoun, du comptoir
Phénicien de Rusipissi, en passant par la cité romaine de Rusazus et du village
français de Port Gueydon pour arriver a son état actuel. Ceci afin de pouvoir mieux
cerner l’éventuelle croissance de la ville d’Azeffoun de demain.

Néanmoins on notera que la ville d’Azeffoun est confronter a une double


problématique, celle de la rupture et de la désarticulation entre son centre (ancien
tissu français) et sa périphérie, ainsi qu’entre sa partie haute et sa partie basse, qui
constitue le résultat d’une urbanisation anarchique non contrôlée. et celle de la
détérioration de son patrimoine historique et architectural et la non préservation de ce
dernier.
IFLISSEN à l’époque Romaine (RUSIPPSIR) :
La présence de vestige datant de l’époque romaine, se situant au niveau de Cherfai, à
Taksebt et de Sidi khaled démontre l’existence d’un comptoir romain très important
dans cette zone, mais par manque de documents expliquant la manière d’occuper
l’espace nous nous contenterons que d’une petite présentation.

Taksebt Sidi Khaled

Iflissen
Les ruines de Taksebt :
A Taksebt, se trouve un grand tombeau, mis a mal par
les habitants, qui y ont recherché en vain un trésor, qui y
aurait été caché. Les autres vestiges sont tres abimés:

Taksebt,
Ruine romaine.

Taksebt, Tombeau

Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P193.
des thermes, un temple, une porte, l’acropole, la citadelle contenant une église dont il
ne reste presque rien, et une basilique complètement rasé. La plupart des pierres de
ces ruines ont été utilisées par les Kabyles pour construire leurs maisons. 1

Le Mausolée de Taksebt :
Il parait dater d’une époque assez basse, d’après
Gavault, il est revêtu de pierres de taille. Avec un
socle, de forme octogonale, qui portait sans doute
une pyramide, lisse ou plutôt à gradins. Chaque
angle est orné d’une grande colonne engagée,
d’ordre corinthien, surmontée d’un entablement
complet. 2

A l’intérieur du noyau en maçonnerie, on voit un segment de


mur courbe, en pierres de grand appareil, avec deux colonnes
engagées d’ordre ionique : c’est sans doute, comme Gavault
l’a supposé, un vestige d’un mausolée antérieur, enfermé
dans la construction du nouveau. 2

1. Source : Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi Ouziennes 1844-1914, édition Alpha, P193.
2. Source :Stéphane Gsell, Les monuments antiques de l’Algérie Tome II, P95.
Chapelle :
Elle n’a pas été fouillée et on n’en voit que
quelques vestiges. Elle devait mesurer environ
10 mètres de long sur 8 de large. 1

Vestige romain à Taksebt.

Position du site antique par rapport à Agouni Moussi. Vue aérienne du site antique.

1. Source :Stéphane Gsell, Les monuments antiques de l’Algérie Tome II, P263.
Iflissen à l’époque Berbère (Kabylie) :

L’origine des Iflissen est aussi incertaine que celle de la plupart des tribus
Kabyle . Ce sont, comme leurs voisins des hommes venus de l’Est, poussés par des
impératifs différents, à des époques diverses et qui se sont mis à l’abri des
montagnes Kabyles, loin des plaines trop parcourues.

Les Iflissen-lebhar sont des gens de plaine, des céréaliculteurs que les hasards
d’une série de migrations ont amenés au bord de la mer sans que cet habitat ait
développé chez eux une quelconque vocation maritime. Leurs village à
l’exception du poste de garde de Taqsebt, sont établis loin de la côte.
La tribu des iflissen formait naguère encore une taqbailit, c’est-à-dire une
confédération avec des tribus voisine des At-Djennad des Izarazen et des Wagennun :
une ligne de defense dont l’efficacité ne se manifestait qu’en temps de guerre contre les
tribus voisines ou lors d’événements graves.

Carte
du territoire d’Iflissen.

La tribu, à proprement parler, est divisée en quatre fraction désignées par le mot arabe
de reb’aa –quarts- qui sont respectivement les groupes de villages de Tifra, des Aït-
Himmed, des Aït Zrara, des Aït-Zwaw. Le groupe de Tifra comprend quatre villages, les
trois autres groupes douze. Chaque village a une fonction précise dans l’ensemble de la
tribu.
IFLISSEN à l’époque Française :

La position stratégique d’Iflissen a conduit les français a s’y intéressés, en effet


avec sa vue imprenable sur la montagne et la mer elle leur offrer l’endroit
privilégier pour l’installation de plusieurs de leurs campements militaires,
mais il reste aucun vestige ou construction témoignant de cette occupation.

En cette époque Agouni Moussi était considérer comme un village relativement


petit, un peu plus tard il a prit de l’empleur a travers le déplacement de
plusieurs habitants vers ce dernier pour des raisons qu’on n’a pas pue
déterminer,
Quelques dates importantes :

 Avant 1957 la commune était appelée « Douar Iflissen » et dépendait de la commune


mixte de Mizrana dont le siège était à Tigzirt. Le douar d’Iflissen était composé du
territoire de la commune actuelle plus :
 « Oumadhen » et « Aït Rehouna » qui font partie actuellement de la commune
d’Azefoune.
 « Tifra » qui fait partie actuellement de la commune de Tigzirt.

 De 1957 à 1960 il y a eu une réorganisation du douar Iflissen en 3 communes : « Aït


Zerrara », « Aït Himade », et « Aït Zouaoua ».
 De 1960 à 1963 il y a eu une nouvelle réorganisation du douar Iflissen en deux
communes : commune de « Taksebt » et commune « Aït Zouaou ».
 En 1963 il y a eu la création de la commune actuelle d’Iflissen dont le siège était à
«Aït youcef », jusqu’en 1976 où le siège de la commune était transféré à « Agouni
Moussi ».
Conclusion :
Cette bref aperçu sur l’historique d’Iflissen nous a permis de comprendre les
étapes d’évolution de cette dernière, mais par manque de documents nous nous
sommes pas attarder sur cette lecture.

La problématique qu’on a pue déceler est celle concernant la détérioration et la


non préservation de son patrimoine historique et architectural.
La Mer Méditerranée

Lecture écologique:
Cette lecture est très importante dans notre analyse, car non seulement elle
dévoile le potentiel et la vocation de notre site, mais elle reflète aussi le
rapport existant entre l’homme et son milieu naturel

dans cette lecture nous allons étudier les caractéristiques naturelles de notre
site qui vont nous orienter pour atteindre notre but qui est la proposition
urbaine et la conception architecturale.

Plan de travail:
Site et situation.
Topographie et géologie.
Sismicité.
Climatologie.
Hydrographie.
Paysages naturels.
Problématique environnementale.
La Mer Méditerranée

Site et situation:
OUZOU

Notre site s’étend sur une


distance de 35Km soit 3%
Mer méditerranée
de la côte algérienne.

Le site comprend les Tigzirt Iflissen Azeffoun

commune suivante :
•Tigzirt avec 38,35km²
(22 villages).
•Iflissen avec 67,29km²
(37 villages).
•Azeffoun avec 127,3km²
(50 villages).
Ces communes totalisent
une superficie de
232,94km² Km2 .
La Mer Méditerranée

Topographie et géologie:
Relief:
Notre zone d’étude s’étale sur la frange
littorale de Tigzirt à Azeffoune. Cette
façade littorale épouse un tracé plus ou
moins rectiligne avec une topographie
montagneuse bien entaillée.

l’arrière pays de cette zone se caractérise


par un relief accidenté recouvert de
forêts et plus particulièrement de
maquis alors que les pleines et espaces
plats sont très limités
Topographie et Géologie:

La topographie du site est différente d’un


endroit à un autre. Plus on s’éloigne du nord
vers le sud, plus le relief devient de plus en
plus accidenté . Ce qui constitue une
contrainte pour la construction. La nature
de ces terrains variée résulte d’une histoire
géologique assez bouleversée.
Ce qui explique donc l’existence de zones de
Coupe schématique sur le terrain
glissements dans certaines parties de ce
territoire.
Coupe CD

Mer mediterannée
700m

Coupe EF

Mer mediterannée
850m

Coupe AB
Djbel Tamgout
Djbel Zraib

Mer mediterannée
1100m 1060m

A
E C
Coupe schématique sur le terrain

(Le pourcentage des pentes est de plus de 15%


atteignant jusqu’a 60%)

F D B
(Source : institut national de cartographie).
Coupe CD

Coupe EF

Coupe AB

A
C
E
Coupe Géologique.

F D B
.)Source : institut national de cartographie(
Cette chaîne littorale est constituée de Flysch «alternance de grès et d’argile», c’est à
dire de formation moyennement résistante et de grands massifs graisseux et
carbonates expliquant l’existence d’une «topographie accidentée».

Marnes(roche argileuse, Maestrichtien Argile


35 à 65% de calcaire)

Flysch Grés micacés Eboulis et glissements


(Source : institut national de cartographie).
Sismicité:
Tizi-Ouzou
Sur la base de données sismiques
relatives à la région de Tizi-
Ouzou allant de la période de
«1680 - 1980». Il ressort que la
wilaya de Tizi-Ouzou apparaît
comme l’une des rares parties du
littoral algérien non marquée par
Zone 0 : sismicité négligeable
le gros séismes ayant généré des Zone I : sismicité faible
catastrophes. Zones IIa et IIb : sismicité moyenne
Zone III : sismicité élevée

Tizi-Ouzou n’est pas le siège d’épicentres historiques, cependant, elle est cernée par
l’épicentre d’Alger. en mai 2003, date du séisme qui a touché la wilaya de
Boumerdes, a causé des dégâts matériels assez importants à la commune de Tigzirt.

Un nouveau classement par commune cette fois ci est apparu alors, le site est classée
en zone II A (moyenne sismicité).
Climatologie:

Le site jouit d’un climat méditerranéen, froid et humide en hiver, sec et


chaud en été. La température moyenne est de 21.11°C, la moyenne maximale
est de 30.7 C° au mois d’Aout, et la moyenne minimale atteint les 5.4 C° au
mois de Janvier.

L’adoucissement de la température dans la région est dû à la présence de la


mer et de la végétation (forêts et maquis). Et le taux d’humidité est assez
important, allant jusqu’à 94% en mois de Mars, ce qui implique l’apparition
du phénomène de corrosion.

(Source : station météorologique de Dar El Baida).


Les précipitations :

Les pluies s’étalent du mois d’Octobre jusqu’au mois d’Avril, avec


un maximum en mois de Décembre. Les vents dominants soufflent
de l’Ouest pendant les saisons d’Automne et d’Hiver.

Révision du PDAU de la commune de Tigzirt. DUC de la wilaya de Tizi Ouzou.


Source : (station météorologique de Dar El Baida ).
.)Source : station météorologique de Dar El Baida(

Température:

La présence de la mer et de la végétation contribuent à


l’adoucissement des températures moyennes qui sont de l’ordre de
21,11°c, alors que la moyenne minimale est de 11,45°c, la
moyenne max est de 22,87°c
.)Source : station météorologique de Dar El Baida(

L’Humidité:

Moyenne des humidités minimales (%)

Moyenne des humidités maximales (%)

On constate que le taux d’humidité est important, avec 94% au mois de mars,
d’où la nécessité de protéger les constructions du phénomène de corrosion
Hydrographie:

• Le site est doté d’un réseau d’eau important de petits «oueds» drainant les
quelques pentes dominant la ville, les plus important sont : oued TAMDA coté
Iflissen et oued ABECHAR du coté est de la ville de Tigzirt et oued
TASSALAST du coté ouest

oued ABECHAR oued TAMDA oued M’LATHA Oued caroubier


oued TASSALAST

Oueds
Oueds temporaire
Paysages naturel
Les plages
sont nombreux au niveau de la bande côtière littorale de notre site
Ces plages sont identifiées du point de vue de la longueur, de la lithologie, de la
granulométrie (sable fin), de la salubrité et des contraintes.

Plage ferraoun Plage Centre Azzeffoune

Plage Tassalast Plage Abechar Plage Tamda Plage Beni rhouna Plage M’lataha Plage Carroubier
Grande Plage, tigzirt, à 100m de la ville.
Capacité: 30000 estivants, longueur: 1000m

La plage du port, Tigzirt, à 100m Plage Feraoun, tigzirt, à 500m de la ville.


Capacité: 10000 éstivants Capacité: 15000 estivants, longueur: 1000m
ssalast, Tigzirt, à 300m
Capacité: 25000 éstivants, longueur: 1500m Plage TAMDA IFLISSEN

La plage M’LATHA d’Azzefoune,


La plage du Centre d’Azzefoune (interdite a la baignade)
Capacité: 18000 estivants, longueur: 1500m
Les côtes rocheuses:

Elles occupent un linéaire de 22%


sur le littoral de notre site et sont
formées de micaschiste ,de calcaire
et de grés.

Cote rocheuse d’Azzefoune

La côte rocheuses de Mizrana Cote rocheuse de Tigzirt


Les FALAISES:

Les falaises de Mizrana, d’Ifflissen d’Azeffoun sont à l’état naturel, très


abruptes d’une hauteur de 15 à 35m sur une longueur de 20km . Généralement de
nature rocheuse, elles sont couvertes d’une strate végétale composée de chêne-liège
dégradé, de pistaché lentisque.
LES ILES ET LES ILOTS:
Nous avons l’îlot de Tigzirt, l’îlot d’ Azrou Sidi Khaled ainsi qu’ un
chapelet d’îlots qui longe la côte :

ilot de Tigzirt l’îlot d’ Azrou Sidi Khaled

l’îlot de Tigzirt:
ayant une superficie de 3400m², couverte d’une végétation diversifiée
composée de :
-Espèces lentisques
-Figuier de Barbarie et l’olivier sauvage
Il abrite une faune composée de plusieurs espèce d’oiseaux (Mouettes, Goélands
(oiseaux nicheurs).
Les Forets :
Le site est dotée d’un couvert végétal très important
qui est représenté dans des forets d’EL-AZAIB à
Tigzirt, la foret de mizrana, la foret
d’ABERRANE à Iflissen la foret de Tamgout à
Azzeffoune, Ce couvert végétal est composé
d’arbre de chêne, liège, de frênes, eucalyptus et
d’autres arbustes.

foret de Mizrana
la foret d’eucalyptus à Tamgout
foret d’EL-AZAIB

foret d’ABERRANE

foret de TAMGOUT
Les sites Archéologiques(éléments
exceptionnels du site):

La majorité de ces sites est concentrée


au niveau de la ville de Tigzirt , ils
sont composés essentiellement de
stations de surface, de matériel
lithique et gravures rustiques. Les Stèles Tigzirt, Basilique Le portique
Romain

Les ruines de l’ancien village Le temple romain de Les ruines de Tigzirt


d’Azeffoun Tigzirt
•Un port de pêche et de plaisance à Tigzirt qui
existait depuis l’époque romaine d’une capacité
portuaire de cinq (05) chalutiers, deux (02)
sardiniers, vingt quatre (24) petits- métiers et
soixante (60) cases pêcheurs.

port de pêche et de plaisance à Tigzirt

•Un port mixte nouvellement réceptionné à


Azeffoun d’une capacité de : Un (01) bateau de
commerce de 3000 tonnes, cinq (05) chalutiers,
quinze sardiniers, trente (30) petits- métiers et
cinquante trois (53) cases pêcheurs.

port de pèche Azeffoun


Problématique Environnementale
Les risques majeurs:

Les glissement
Ils sont dus à la nature géologique hétérogène et souvent argileuse du terrain Un
charriage d’éléments fins enrobés par des particules plus grosses se déposent soit
au pied du versant, soit sur la terrasse actuelle ou à même l’oued ou sur bas-côté
des voies.

Travaux de soutènements par Un glissement de terrain où quelques Glissement de terrain sur un pan de
des gabionnages sur la RN 24 confortements sont réalisés par la mur argileux à Azeffoun
près de l’oued Abéchar commune d’Azeffoun
Les éboulements:
Les éboulements sont dus à une fracturation de la roche (grès-
calcaire), par les eaux de ruissellement, la gélifraction et par la
valeur élevée de la pente (>15% atteignant les 60%). Et à la
proximité des carrières.
Pollution:
C’est le principale inconvenant pour un
développement touristique, cependant les
trois commune sont relativement propre,
appart quelque zone, et aucune unité
industrielle susceptible de générer des
nuisances n’a été autorisée sur les trois
commune.
station d’épuration de la ville Station d’épuration Monobloc, TIGZIRT
côtière d’Azeffoun, sise à Melata

Les rejets qui se déversent des chefs lieux des


communes de Tigzirt et d’Azeffoun vers la
mer ont été pris en Charge par la réalisation
de deux stations d’épuration à Tassalast (à
l’ouest de tigzirt) et à Mélata (à l’ouest
d’azeffoun).

et les rejets des agglomérations rurales des


communes côtières sont traités par les (07)
bassins de décantation réalisés à cet effet.
Rejet du port de Tigzirt
Actions entreprises dans le cadre de la préservation du littoral :

•Réalisation et extension de la station d’épuration à Tigzirt et réhabilitation


du collecteur principal.

•Réalisation et extension de la station d’épuration à Azeffoun et


réhabilitation du collecteur principal.

•Réhabilitation du collecteur principale de la ville de Tigzirt et d’Azeffoun

•Opération de la protection et sauvegarde de l’ilot de Tigzirt.

•Réalisation de 04 bassins de décantation pour le traitement des eaux usées


des agglomérations des communes d’Azeffoun, d’Ait-Chaffa, d’Aghribs et
d’Akerou.

•Réalisation de 03bassins de décantation pour le traitement des eaux usées


des agglomérations des communes d’Iflissen, de Mizrana et de Tigzirt.
•Prise en charge de la gestion des déchets
urbains des communes littorales par la
réalisation de deux (02) décharges pour les
agglomérations d’Azeffoun et d’Ait-Chaffa.

Décharge publique réalisée à Ait-Chaffa


•Projet de réalisation d’un centre
d’enfouissement intercommunal, regroupant
les communes de Mizrana, d’Iflissen, de
Tigzirt et de Makouda.

Décharge publique réalisée à Azeffoun


Conclusion:

Cette lecture nous a permis de découvrir la vocation de notre site, qui


est purement touristique avec tout ses richesses en matière de
paysages naturels et d’éléments exceptionnels , tel que: plages, forets,
ruines romaine..etc.

cependant, comment développer sont caractère touristique tout en


préservant sont patrimoine écologique?
Lecture morphologique
TIGZIRT
Plan de travail
1)- INTRODUCTION
Le tissu urbain
La trame
2)- SYSTÈME DES VOIES
La hiérarchisation des voies
3)- SYSTÈME D’IMPLANTATION
Les ilots
Les parcelles (forme, taille et orientation)
4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION
Le rapport bâti/parcelle (occupation de la
parcelle)
Typologie des construction et gabarit
5)- CONCLUSION
La ville coloniale
noyau initial
Lotissement
Est

Lotissement
Ouest

Extension Sud
ZHUN Source: Google Earth

La ville de TIGZIRT est constitué de 04 entités majeur la première qui est la principale est le
noyau colonial appelé le cœur de la ville, lui sont annexé deux lotissements et une ZHUN.
L’agglomération chef lieu de Tigzirt comporte six 06 futurs périmètres de POS, et
deux zones d’expansion touristiques (ZET) qui se présentent de la manière suivante :
ETAT DE FAIT

Source: mémoire de fin d’ études 2007


LA MAIL LE

Maille agricole, les parcelles


s’élargissent et deviennent plus
importante en allant vers le Sud
1)- INTRODUCTION
Première entité:( ancienne ville)

La ville de fondation française reprend au départ les limites de la cité romaine :


-La forte pente au Sud
-la deuxième extension à l’est
-L’étranglement du terrain à l’Ouest
-Le site archéologique au Nord
Le Rampart romain est remplacé par le
boulevard périphérique qui délimite la ville.

ramparts

place

Legende:
Boulevard periphirique
Les limites de la ville coloniale française

Tracé de la ville de fondation


française à Tigzirt

Vue aérienne sur la ville de tigzirt


Agence foncière de tigzirt
trame:
En première entité du noyau colonial le tissu
urbain est régie par des préexistences (axes
majeurs de la cité Romaine) en vu de liaison et
de récupération avec le site antique , cette entité se
caractérise par un tracé convergeant en étoile
délimitant une trame irrégulière.

2)- SYSTÈME DES VOIES


Système de voirie:

La RN24

Les axes secondaires

Les axes tertiaires

Bet: URTHO
3)- SYSTÈME D’IMPLANTATION

Les ilots de la première entité:


Le découpage des ilots de cette entité est du à des caractéristiques bien spécifiques;
en effet , l’ilot résulte du tracé irrégulier ayant été généré par des pérennités est
des éléments naturels de la topographie du site.

Les ilots sont de forme triangulaire, parallélogrammique ou linéaire et sont


de dimensions variant de 160x120m et 100x120m .Sur le plan fonctionnel,
les ilots de cette entité sont mixtes (à caractère résidentiel et administratif)

La basilique
Bet: URTHO mémoire de fin d’étude
L’accès aux ilots:

figure5
figure1

figure4
figure2

figure3

Vue que la majorité des parcelle sont privées et les constructions sont soudées (mitoyenne)
l’accès à l’ilot se fais par des impasses privés qui desservent les bâtisses quel que soit sa
fonction (résidentielle figure 2,3,4,5 ou administrative figure1)
Les parcelles: (forme, taille et orientation):
Les parcelle de la première entité :

Les parcelles de la première entité de l’époque française


Sont sous formes variées; allant de triangle, rectangle à des
formes en Trapèze ou à toutes les combinaisons de celles-ci
elles sont perpendiculaires aux voies, plus profondes que large
avec le plus petit coté qui donne sur la rue, cela permet la
hiérarchisation des activités de l’extérieur vers l’intérieur de
la parcelle, leur dimension est en moyenne (20x40)m, elles
sont mitoyennes chacune de part et d’autre, ce qui assure la soudure
du bâti d’une parcelle à l’autre.

1 2
mémoire de fin d’étude
4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION
Le rapport bâti/parcelle (occupation de la
parcelle) Implantation initiale du bati

les parcelles sont plus profondes que large .(20x40)


Densification guidée par les
dimensions et limites de la parcelle

Boulvard des ramparts

40
Le bâti est constitué de maisons rectangulaires qui
occupent le front de la parcelle laissant le fonds pour
le jardin, ainsi que pour une éventuelle extension. 20

Typologie des constructions et gabarit


Le bâti est aligné sur la rue, il constitue sa paroi et lui donne
une définition par les fonctions qui lui sont affectés, ainsi
ces parois s’approprient les différentes rues qui entourent l’îlot quand à
sa forme elle dépend de la forme géométrique de la parcelle.
.
gabarit:
Mise à part les constructions de l’ilot central qui ne
dépassent les (R+1) , le reste des gabarits varient
de R à R+6 avec un RDC réservé aux commerces.
Cette morphologie est du à la densification
verticale après avoir consommer presque la totalité
la surface horizontale.
1)- INTRODUCTION
Deuxième entité (l’extension)
En 1946 a 1962 la ville se dédouble vers l’est
(seconde unité) en franchissant la limite
naturelle « tharga rumizga» (un oued) qui
devient une voie articulant les deux entités

La vile avant La ville après


dédoublement dédoublement

figure1
figure2

DELIMITATION DE L’EXTENSION:

Au nord par la mer méditerranéenne


Au sud par la cité de recasement.
A l’est un talweg naturel
A l’ouest par la première entité

Vue aérienne de la ville


Le tissu
urbain
Cette entité se caractérise par son tracé en damier
épousant la morphologie du terrain elle est faite
d’une manière cohérente et logique dans le souci
de rependre aux règles d’urbanisme
RN 2
4
RN
24

La trame

Avec l’absence des permanences historiques


sur cette partie, le tracé des voies répond aux
principes de la régularité, et constitue un tracé
en damier orthogonal, malgré la forte pente.
L’intersections des voies forment une trame
RN 2
4
régulière, subdivisée en parcelles dont
RN certaines reprennent les dimensions du plan de
24
la basilique (20x40)
2)- SYSTÈME DES VOIES
La hiérarchisation des voies

La direction de la RN 24 continue à constituer


la voie principale sans être ponctué par des
événements comme sur la première entité
de la ville coloniale.

L’axe principal (RN 24)


Les axes secondaires
La limite de l’extension
3)- SYSTÈME D’IMPLANTATION
Les ilots

Les ilots de cette entité sont de formes rectangulaires, issu de


tracé régulier de la voirie ils sont devisés en parcelles de
même Forme avec un tracé en damier
La résidence est la fonction principale de ces ilots elle est
renforcée par des percés visuelles vers la mer

Les parcelles (forme, taille et orientation)

Dans la deuxième entité du noyau colonial, les parcelles


sont de formes rectangulaire, perpendiculaires aux voies,
leur dimensions est de 20x40m sont a l’origine du maillage
en damier allongé dans la direction nord-sud le mode
d’occupation centrale du bâti est renforcé par un alignement
de clôture cachant par la suite la façade du bâti derrière un
mur aveugle, ceci pour renforcer l’intimité de l’espace
intérieur
4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION
Le rapport bâti/parcelle (occupation de la parcelle)
On note un recule du bâtis d’environ 4m par rapport à la rue avec un
alignement de clôture et absence de mitoyenneté.
Le bâti occupe le milieu de la parcelle entouré de jardins, la clôture
vient délimiter l’îlot et restituer sa forme pour donner une image
continue à la rue. mais on remarque l’absence des clôtures au
niveau des îlots qui donnent sur l’axe principal et cela du
à l’activité commerciale adoptée au niveau des RDC

Typologie des construction et gabarit

Les constructions sont de forme rectangulaire avec une alternance


de vide elles sont a usage d’habitation avec un RDC réservé aux
activités commerciales.
Les gabarits varient entre R+2 et R+3 présentant pas toujours
une véritable parois urbaine.
Les premières années après l’indépendance sont marquées par l’immigration de la
population des villages limitrophes vers le centre de la ville afin de bénéficier des services
existants. Pour répondre a cette nouvelle situation, plusieurs projets d’extension de la ville
sont réalisés avec la densification du tissu existant. Ainsi on assiste à la subdivision des
parcelles et la densification horizontale et verticale, ce qui donne à l’îlot un aspect irrégulier
Extension vers le Sud plan 1962/1971

Cité
col yau

recasement
ial
on
No

Franchissement
Une nouvelle direction de croissance vers le Sud est du niveau urbain
portée par le chemin communal qui relie Tigzirt aux deux
villages Tifra et Cheurfa. Le chemin communal qui porte la
croissance
est définit dans le tracé du plan cadastral de 1888, la ville s’étale sur
les parcelles du niveau urbain sans que celles-ci ne soient
subdivisées
Source: agence foncière de Tigzirt
en petites parcelles pour recevoir une urbanisation.
Présentation
: RN 2 4

La cité de recasement constitue la première


extension considérable du village colonial; Elle
était prévue par les français pour loger les 65
70
algériens, puis fut réalisée après l’indépendance 75
dans les même Conditions prévues. C’est une
80
zone réservée uniquement aux logements
85
individuels groupés à la (sortie Est )du village
colonial 90
95
- le tissu 100

urbain:

Cette cité constitue également la première


empreinte du mouvement fonctionnaliste en ce
sens que son extension s’est faite de façon
incontrôlée; il n’est pas de relation significative
entre la cité et le tissus urbain constituant les deux
noyaux de l’époque colonial.
- LA TRAME: RN
2 4

La cité de recasement se caractérise par


une rupture totale avec le tracé existant de
la ville. La seule contrainte observée est

CC
60 régie par les éléments naturels de la
65 RN
2 4
topographie du site; donc la forme obtenue
est celle tracé par les chemins
CC

70
75 communaux, qui lui ont offert un tracé
80 organique et vernaculaire
CC

RN 24 Voies secondaire (chemins communaux)


RN 2
4
2 )- LE SYSTÈME DES VOIES
La hiérarchisation des voies

La cité de recasement est essentiellement


desservie pas
la RN 24 au Nord et des voies secondaires
comme nous l’indique l’image si jointe
2 )- LE SYSTÈME D’IMPLANTATION
Les ilots

tenant compte que la cité est la première extension


de la ville, et que l’implantation de la cité s’est
faite d’une façon incontrôlable; a la base les ilots
n’ont pas été formé. Suite aux autres extensions
qui ont surgie , les ilots on prit une forme
organique suivant déclivité du site

Les parcelles

Les parcelle sont accessible par:


*les voies secondaire
*une cour commune
4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION
Le rapport bâti/parcelle (occupation de la
parcelle)

A A

Deux maisons mitoyennes de la cité de recasement

Coupe-Façade A-A

Typologie des construction et gabarit

Les maisons sont bâties parallèlement aux


courbes de niveau, toutefois nous notons que
le module de base de 11*11,50 m pour
chaque habitation avec possibilité d’une
variation en combinaison. Les façades sont
aveugles avec un gabarit limite au RDC , les
toitures sont en pente comme nous l’indique
l’image si jointe.
Plan d’aménagement et d’embellissement pour (P.A.E.D.T)
le développement touristique 1971/1977

Le plan d’aménagement et d’embellissement pour le développement touristique


(P.A.E.D.T) fut élaboré en 1971 dans le souci est de répondre aux besoins de la
population en matière de développement des infrastructures touristique; étant
donné la forte demande des touristes qui fréquentaient le site de TIGZIRT
pendant surtout la période estivale, TIGZIRT s’est vue donc bénéficier de ce
plan. Dans ce programme bien des projets ont vue le jour, d’autres sont en voie
de réalisation.
Source: agence foncière de Tigzirt
1)- L’hôtel Mizrana

Réalisé à la sortie de la ville, l’hôtel Mizrana est desservit par une voie venant de la RN24.
Une grande parcelle lui est attribuée. L’hôtel occupe la moitié de la parcelle L’autre partie
est laissée à l’état naturel.
La façade principale de cet équipement est rythmée par un jeu de saillies avec
le module de la chambre qui se répète, au centre un module plus important marque
l’accès vers la terrasse.
2)- Les bungalows : Composés de deux parties :
• Une à l’Est de la cité de recasement, réalisée en 1972. Ils sont desservis par une voie reliant
transversalement la RN24 avec le chemin communal vers Tifra. Ces bungalows forment des
lignes parallèles de part et d’autre de cette voie.

• La deuxième partie réalisée en 1978 est située au Nord de la RN 24.


Ces bungalows sont desservis par une impasse venant de la RN24. Ils sont implantés sur un
terrain accidenté disposés trois à trois, formant quatre lignes parallèles aux courbes de niveaux.
Les constructions sont sur pilotis avec des terrasses qui donnent sur la mer, tous ces bungalows
disposent d’un espace extérieur clôturé, non aménagé.

Source: agence foncière de Tigzirt


_ le PUD 1977/1995:
Cet instrument d’urbanisme fut élaboré en 1977. le PUD se fixait l’objectif d ’élaborer puis opérer à
une échelle globale et prendre en charge l’extension et le développement du tissu urbain et planifier
toutes les opérations et réalisations à court, moyen et long terme dans tous les secteur et parmi les
programme de cette instrument , nous avons:

Les 120
logements
st nt
ue e
O se m
ti s
Lo

Le lotissement
Est

ZHUN
Source: agence foncière de Tigzirt
LE LOTISSEMENT EST
1)- INTRODUCTION
Il est situé a la périphérie Est de la ville au
Sud
de la RN 24. Sa taille correspond à une fois
et demi la taille du village français.

Le tissu urbain:
RN
24
RN
C’est une zone résidentielles monofonctionnelle, 24
compose d’habitations individuelles.
L’ensemble est desservi de voies, simple axes de
circulation et garde toujours sa dépendance
fonctionnelle du centre ancien, le tracé de ces
ensemble sur le tissu urbain apparait sous forme
d’ilot sans structure distributive et hiérarchisée à
l’échelle de la ville
La trame

Suivant la déclivité du site et les courbes de


niveau, l’implantation du lotissement fut
adapté a un tracé organique.

2)- SYSTÈME DES VOIES


La hiérarchisation des voies

Les voies sont parallèles aux courbes de niveau


sans aucune hiérarchie, sans aucun espace public
(places, nœuds...) ou éléments structurants pour
permettre une lisibilité à cette entité.
Elles sont pensées uniquement pour la desserte.
RN 24

Chemins communaux

Voies secondaire
3)- SYSTÈME D’IMPLANTATION
Les ilots

Le tracé des voies a donné des ilots de formes


organiques, épousant la topographie du site
programmés pour répondre à une demande
quantitative.

Les parcelles: (forme, taille et orientation)


chaque ilot est constitué de deux rangées de parcelles orientées
Nord-Sud.
Les parcelles sont mitoyennes et perpendiculaires aux voies
4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION
Le rapport bâti/parcelle (occupation de la
parcelle)
Elle se différencie d’une habitation à une autre;
la construction se comporte différemment de sa
voisine, généralement le bâti donnant sur les voies
de desserte occupe le front de la parcelle. Avec un
RDC en garages ou en commerces.

Typologie des construction et gabarit


Le gabarit varie d’un (1) à cinq (5) niveaux,
chaque maison avec son propre style, ce qui
donne une variante de façades.
LA CITÉ DES 120 LOGEMENTS:
1)- INTRODUCTION

Cette cité fut réalisée en 1982 dans le cadre du PUD, elle fut la plus importante qui
marquera le tissu urbain et ses habitants; en effet, la cité est construite à la périphérie
Sud du noyau colonial apportant une nouvelle organisation et une nouvelle structuration
du tissu urbain. La cité fut érigée sans aucun rapport ou continuité avec le tout et sans
support géométrique cohérent qui porterait ses produits .
Le tissu urbain

Les immeubles de la cité sont tous semblables,


traversée par une voies mécaniques. Toutefois,
l’implantation de ces immeubles n’obéit à
aucun alignement et pas de règlement 50
d’occupation des sol, la seule contrainte 55
observée concerne les éléments naturels de la 60
65
topographie aux quels les immeubles doivent
s’adapter 70
75
80
85

50
Comme il a été dit auparavant la cité fut érigée sans
55 aucun rapport ou continuité avec le bâti existant et sans
support géométrique cohérent qui porterait ses produits .
Cette opération à engendrer la fragmentation du tissu urbain par :
- L’absence de limite.
- La rue est pensée uniquement pour la desserte.
- L’absence d’espaces publics qui structurent le tissu.
-La perte de l’usage de l’îlot et de la parcelle.
65
-Les espaces extérieurs sont le résultat de l’implantation
des immeubles.
2)- SYSTÈME DES VOIES ET DE CONSTRUCTION
9M
22M

16M
-Cette cité est autonome, conçue sous forme
d’immeubles de logements collectifs épousant la
topographie du site, desservis par une voie mécanique.
-Ce sont des immeubles de 22m de longueur et 9m de
largeur avec un gabarit allant de R+4 à R+5.
-Chaque palier comprend deux logements de type F3.
-Les espaces extérieurs sont des espaces résiduels
résultant de l’implantation additive de ces immeubles.
Quant au plan architectural du logement, on note qu’il relève de la
pratique du « plan-type », nous avons donc un seul logement en
F3. cet ensemble est répété sur toute la cité à raison de 120 fois

En définitive, cette réalisation issue d’un instrument qui consiste dans la délimitation de ce qui est
considérée comme expansion de la ville a nié le contrôle morphologique aux plans
d’aménagements de ces ensembles . Nous notons également que par cette politique de typification,
le même module qui se répète, les mêmes cités se répètent un peu partout, par le souci de
construire vite , a fin de répondre à la forte demande de la population en matière de logements, la
seule contrainte étant d’adapter le bâti sur m’importe quel site.
LOTISSEMENT OUEST
C’est la dernière opération proposée par le PUD
en parallèle avec la ZHUN.
Le tissu urbain
Le lotissement Ouest est considéré comme une
URF (urbanisation future). Il constitue une
réserve de terrain de la commune pour une
nouvelle extension de la ville lotit en parcelles
destinées à recevoir des maisons individuelles.
On constate actuellement la présence
d’immeubles collectifs bordant la RN 24

La trame RN 24

Le lotissement Ouest présente un tracé en


damier de voies perpendiculaires formant
ainsi des ilots de formes régulières.
Ces voies sont toutes de mêmes dimensions,
sans aucune hiérarchie.
2)- SYSTÈME DES VOIES:
La hiérarchisation des voies: Vers Dellys

RN 2
4
24
RN

RN 24
Voies secondaire

Vers El Azaib

Le lotissement Ouest présente un tracé en damier de voies perpendiculaires.


Ces voies sont toutes de mêmes dimensions, sans aucune hiérarchie.
Absence d’espace public.
3)- SYSTÈME D’IMPLANTATION
Les ilots

Comme il a été dis au paravent Le lotissement


Ouest présente un tracé en damier de voies
perpendiculaires formant ainsi des ilots
de formes régulières.

Les parcelles (forme, taille et orientation)


chaque ilot est constitué de deux rangées de parcelles
orientées Nord-Sud.
Les parcelles sont mitoyennes et
perpendiculaires
aux voies sur la majorité des ilots
4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION
Le rapport bâti/parcelle (occupation de la parcelle)

Selon les statistique, uniquement 10% on été estimé


comme bâtis (pour l’intégralité du lotissement). Les
quelques maisons individuelles localisé sur le
lotissement, occupent généralement le front de la
parcelle.

Typologie des construction et gabarit


Les quelques maisons
individuelles implanté au
seins du lotissement ont
un gabarit qui vari entre
R+0 à a R+05

d’immeubles collectifs de
R+05 bordant la RN 24
La ZHUN:

Les immeubles sont orientés dans la


direction Est-Ouest , Sud-ouest ou
Nord-est pour bénéficier d’un
maximum d’ensoleillement et aussi
pour épouser la topographie
du site.

Typologie des construction et gabarit


Les immeubles sont de nature collectif
en R+4, le RDC organisé en garages, et
un plan type qui se répète sur les 4
autres niveaux

Vue sur la façade

Vue générale
-SYNTHÈSE DE LA CROISSANCE DE LA VILLE DE TIGZIRT:

ère
1 direction de la croissance Cité de recasement ZHUN
ème
2 direction de la croissance Bungalows Lotissement Ouest
Pole de croissance(1Ère entité du village colonial Lotissement Est
ème
2 entité 120 logements
5)- CONCLUSION:

La croissance urbaine de la ville de Tigzirt a produit des opérations


ponctuelles qui ont engendré à leur tour des ruptures avec l’ancien
tissu colonial français, comme conséquence, la ville s’est étalée sur
toute sa périphérie, sans aucune articulation entre les différents
moments de croissance, l’ordre arithmétique à remplacé l’ordre
géométrique, l’espace n’est plus délimité comme dans l’ancienne
ville par le boulevard périphérique, les voies ne sont plus
hiérarchisées, elles sont devenues de simples voies de desserte, on ne
trouve plus cette place qui représente à la fois un espace statique et
dynamique, un espace d’échange et de communication, un espace qui
structure la ville.
Lecture morphologique
AZEFFOUN
TISSU COLONIAL
1)- INTRODUCTION
Limites de la ville colonial:
Au nord par la mer méditerranée
Au sud par le lotissement Ait Naim
A l’est par l’oued tsarar
A l’ouest par l’oued tifrest

trame

La trame est régulière en damier issue du tracé


de la voirie
2)- SYSTÈME DES VOIES
La hiérarchisation des voies

Le système viaire de ce tissu présente une


hiérarchie très apparente avec:

Axe principal appelé boulevard SI ABDELLAH


c’est l’axe structurant de la ville il fait 10m de large
dont 2m Réservés aux trottoirs, relié à la RN 24 et la RW

Les axes secondaires : Perpendiculaires par rapport à


l’axe principal, pour aboutir du coté Est à une rue
latérale parallèle à l'oued Tsarar. ils franchissent
l’escarpement ouest par des escaliers afin d’articler le
plateau avec la partie basse de la ville.
3)- SYSTÈME D’IMPLANTATION
Les ilots
Ils sont de formes plus au moins régulières * rectangulaire*
généralement avec trois cotés droit et le quatrième dicté par la
topographie du site.

Les parcelles (forme, taille et orientation)


Les ilots ont subit un découpage primaire et secondaire
Le découpage primaire:
continue suivant une direction préférentielle par rapport à l’axe principal
Le découpage secondaire:
discontinue et perpendiculaire à la première division.

Les dimensions des parcelles sont données


suivant leur affectation on retrouve: des
parcelles de 20x30m destinées à l’habitat.
Des parcelles larges de 30x40m ou plus
destinées aux équipements publics tels que
l‘APC et le tribunal
4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION
Le rapport bâti/parcelle (occupation de la parcelle)
Le bâtis s’organise au tour d’une cour ou d’un jardin qui
constitue un élément de transition entre l’habitation et la rue
Les parcelle qui donnent sur la rue sont occupées par
le bâtis celles du centre sont réservées aux jardins et
aux cour qui desservent les habitations

Typologie des construction et gabarit

Les habitations sont orientés sur la rue principale, leur coté


le plus large est parallèle à la rue ce qui renforce l’alignement
Elles sont de formes et de dimensions variables, elles sont à usage
d’habitation, commercial et administratif
Leur gabarits varient entre R+0 et R+2
LA CITÉ DE RECASEMENT:
La cité de recasement « la cité rurale » :
Edifier suite à l’application du plan du Constantine.
Cette cité est considérée comme des bidons ville voir le danger permanent
qu'elle présente pour ses occupants. Elle est en état très vétuste qui nuit à l'image de la ville.

Elle est située au sud du noyau colonial délimité par


le lotissement Ait naim du coté est et sud
Système de voirie:
Elle est met en relation avec l’axe principal à travers deux
accès ( mécanique et piéton) elle est desservie par deux voies
carrossable

Absence totale de trame et de la notion d’ilot

La parcelle:
Cette cité est constituée de trois rangés de parcelle dont la
direction est nord sud , les parelles sont de même taille et dimension
disposées perpendiculairement à la rue

Typologie des construction et gabarit:


Le bâtis est constitué d’une unité répétée
et multipliée par le nombre de parcelle.
Le gabarit ne dépasse pas le RDC, la
résidence est la seule fonction de cette cité.
LA CITÉ DES 100 LOGEMENTS:

L'habitat collectif la cité 100 logements:


Suite à la démographie galopante qu'a connu la ville d'Azeffoun pendant les années 80, une
opération de construction de logements fut lancée par le PUD. Réalisée en 1984, elle constitue
la deuxième extension de la ville d'Azeffoun.

Situation:
L'ensemble de l'habitat collectif se situe sur le côté Ouest du centre ville colonial, il occupe un plateau d'une
superficie approximative de 2 hectares.
Cette cité est limitée au Sud par la route menant vers Cheurfa, Au Nord et à l'Est par le CEM et
les 18 log socio-éducatifs, À l'Ouest par le complément du terrain. Dans son programme, cette opération
comporte un groupement résidentiel de 100 logements OPGI.

Vue aérienne sur la


ville d’Azeffoun

Zoom sur les 100


logements
Le système viaire

II se résume à quelques chemins préexistants:


- L'axe agricole: qui mène vers Cheurfa, il est de la 3em
hiérarchie à l'échelle de la ville.
- Une pénétrante: qui desserve le CEM et les logements.
- Des voies de desserte qui relient les parkings aux cages
d'escaliers.

Le système parcellaire:

cette zone est caractérisé par l'inexistence d'une division parcellaire


ou d'une structure au sol qui puisse prendre en charge les
différentes formes.
SYSTÈME DE CONSTRUCTION:
Typologie des construction et gabarit:

Ces logements sont constitués de deux entités de bâtiments standard répétées sous forme de bâtit
Linéaire ou suivant un arc de cercle.
Ces bâtiments sont séparés par des voies de circulation et de parking pour former la cité.

Gabarit standard de R+4 à R+5 cela fait abstraction des vues panoramique
Que présente le site sur la mer.
Chaque bâtiment une barre de 23m sur 9m distribuer en logements de type F3 associé deux à deux
avec des paliers.
LE LOTISSEMENT AIT NAIM
1)- INTRODUCTION
Présentation du lotissement:
Le lotissement Ait Naim se situe sur le
coté Sud-est du village colonial. Il
constitue
la première extension de la ville
d’azeffoun.

Le lotissement est un tentative de l’état


pour essayer de réorganiser la ville. Il est
réaliser entre 1985-1995 sur un site
constitué en un seul compartiment
accidenté, à aspect montagneux avec de Vue aérienne
très forte pente.

Vue sur le lotissement


Le tissu urbain

Première extension de la ville, le


lotissement occupe l’intégralité du
POS URB 03. le tissu urbain peut être
classé parmi les tissus à bâtis ponctuel,
il est peut densifié et il englobe des
bâtisses isolées l’une de l’autre.

2)- SYSTÈME DES VOIES


La hiérarchisation des voies

*L’ensemble des voies distribuent suivant un


système non hiérarchisé ou il est difficile
d’évalué le caractère des voies
*Le système a une forme sinueuse, non
hiérarchisée qui suit les courbes de niveau
*Les voies ont une largeur de13m, avec 8m
pour la chaussée et 2,50 m pour chaque
L’axe principal
trottoirs
Les axes secondaires
Accès piétons
3)- SYSTÈME D’IMPLANTATION
Les ilots

Le tracé des voies a donné des ilots de


formes organiques, chaque ilot est
constitué de deux rangées
L’ensemble est desservi de voies, simple
axes de circulation et garde toujours sa
dépendance fonctionnelle du centre
ancien, le tracé de ces ensembles sur le
tissu urbain apparait sous forme d’ilot sans
structure distributive et hiérarchisée à
l’échelle de la ville
Les parcelles (forme, taille et orientation)
La division initial du parcellaire est faite
conformément aux courbes de niveau, puis la
deuxième division a permis une disposition
perpendiculaire des parcelles par rapport
à la rue.
La direction des parcelles du lotissement
sont perpendiculaires aux courbes de niveau.
On peut dire que ce système présente une
certaine régularité et un certain rythme.
Les parcelle sont de forme rectangulaire
profonde, par foi elle prennent d’autres
formes tel que la trapézoïdal et la triangulaire

Source: mémoire de fin d’étude


Blida 2007
4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION
Le rapport bâti/parcelle (occupation de la parcelle)

C’est un système de bâti ponctuel qui


s’organise en lot d’habitation individuelle.
Le bâtis est perçu comme un ensemble
non homogène, de direction non
similaires, l’importance du décalage entre
les bâtiments accentue leur individualité
Le bâti ne présente pas le même module
de base, il vari d’une parcelle a une autre
Typologie des construction et gabarit

Le système bâti est un système ponctuel comme il a été dit auparavant, la totalité des
constructions sont différentes les unes par rapport au autres.
(Taille, forme et traitement), ce qui permet d’avoir une diversité dans la perception
de la façade
Le gabarit vari de R+0 à R+05
LE POS URB 02
1)- INTRODUCTON
Présentation du pos:

Position par rapport au PDAU

La délimitation du POS AURB2 est telle que répertoriée dans


le document graphique portant délimitation des POS.
La surface du POS AURB2 est de : 31,30 ha
Vue aérienne
Le POS AURB 2 correspond à la partie de la zone TIFREST
limitrophe au lotissement AIT NAIM
Source: service d’urbanisme
Daïra d’Azeffoun
Le tissu urbain

Structuration du bâti et
favorisation de l’espace extérieur.
Le bâti occupe le front de l’ilot et
organisation de l’espace intérieur
en jardin

2)- SYSTÈME DES VOIES


La hiérarchisation des voies

Présence d’un tracé en damier


malgré la déclivité du terrain, les
voies sont parallèles aux courbes
de niveau, par fois
perpendiculaire avec une très fort
pente
Voie principale
Voie secondaire Source: BET ADS AZAZGA
Voie piétonne
3)- SYSTÈME D’IMPLANTATION
Les ilots

Le POS AURB 02 présente un


tracé en damier pratiquement sur
la majorité des ilots, a l’exception
de quelques uns , vue la contrainte
concerne les éléments naturels
de la topographie

Source: BET ADS AZAZGA


4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION
Le rapport bâti/parcelle (occupation de la parcelle)

le bâti consiste en des éléments


barre occupant le front de la
parcelle, l’espace intérieur est
aménagé en jardin.

Typologie de construction et gabarit

Immeubles allant de R+03 à R


+04 en cour de réalisation.

hôpital
LE POS AURB 07 ex URF 01
1)- INTRODUCTON
Présentation du pos:

Position par rapport au PDAU

La délimitation du POS AURB7 (Ex URF 1) est telle que répertoriée dans
le document graphique portant délimitation des POS. La surface du
Vue aérienne
POS AURB7 (Ex URF 1) est de : 27,93 ha

Le POS AURB 7 (Ex URF 1) constitue le prolongement du POS AURB


2
de la zone TIFREST
Source: service d’urbanisme Daïra
d’Azeffoun
Le tissu urbain

Même tracé que celui du lotissement Ait Naim, il


est considéré comme extension de ce dernier, le
bâti est structuré suivant la même logique
d’implantation (le bâti occupe le front de l’ilot et
changement de traitement pour l’espace
intérieur)
2)- SYSTÈME DES VOIES
La hiérarchisation des voies

Présence d’un tracé en damier


malgré la déclivité du terrain, les
voies sont parallèles aux courbes
de niveau, par fois
perpendiculaire avec une très fort
pente
Voie principale Source: BET d’architecture et
d’urbanisme
Voie secondaire ZAIDAT YOUCEF
Voie piétonne IFIGHA AZAZGA TIZI-OUZOU
3)- SYSTÈME D’IMPLANTATION
Les ilots

prédominance du tracé en damier


les quelque courbe perçues sont le
résultat de la topographie du site

4)-SYSTÈME DE CONSTRUCTION Source: BET d’architecture et


d’urbanisme
Typologie des construction et gabarit ZAIDAT YOUCEF
IFIGHA AZAZGA TIZI-OUZOU

Les constructions sont en phase


de réalisation, d’après le PDAU
les immeubles varient de R+4 à
R+05
6)- CONCLUSION:

Suite aux constats menés après la lecture qu’on vient de


présenter, on a pu déceler une rupture morphologique
entre les différentes parties qui constituent la ville
d’Azeffoun.
Cette rupture se manifeste par une variation de typologies
de construction d’une entité a une autre, créant ainsi une
illisibilité de l’espace.
Citant aussi que la direction de la croissance est vers le
Sud en dépit de la bande côtière.
Lecture morphologique
IFLISSEN
AGOUNI MOUSSI
SYSTÈME DES VOIES
La hiérarchisation des voies

Voie principale
Voie secondaire
Pistes carrossables

L ’agglomération AGOUNI MOUSSI est dotée d’un réseau routier limité


au chemin de Wilaya 252 qui donne naissance à quelques routes et pistes Source: BET URBA-SE
IDIR FARIDA
carrossable qui desservent le site et qui n’arrivent pas à structurer l’espace DIRECTION REGIONALE
urbain de cette agglomération. DE BEJAIA
SYSTÈME D’IMPLANTATION
Occupation du foncier:

l’ACL AGOUNI MOUSSI présente une


logique d’implantation et de développement
de façon linéaire longeant les routes. Cette
situation a donc permis un accroissement
brutal et anarchique de l’urbanisation. Son
statut n’est pas adéquat avec un véritable
statut urbain.

Source: BET URBA-SE


IDIR FARIDA
DIRECTION REGIONALE
DE BEJAIA
Typologie des construction et gabarit
Tissu urbain variant, entre des maisons individuelles, allant de R+0 à R+01.
Et de nouvelles implantation (immeubles ) d’un gabarit allant jusqu’au R +06
Il a était soulevé que la
commune bénéficie de la
construction de quelques parois
urbaines, comprenant des
immeubles de collectif, et 100
locaux en étages destiné pour
100 locaux l’emploi de jeunes

Immeubles résidentiels Continuité de la paroi

LE LOTISSEMENT
Le lotissement est
considéré comme
une réserve foncière
de la commune, il est
distiné a recevoir des
maisons
individuelles (villas)
Notre problématique est le point de départ de l’analyse, qui consiste à cerner le problème de
restructuration, de rénovation et la création des équipements afin qu’on puisse répondre aux
conditions d’organisation et de fonctionnement de l’espace urbain. C’est dans cet axe que
s’enregistre notre problématique formulée dans les questions suivantes:
•Comment peut-on gérer la croissance urbaine à IFLISSEN ?
•Comment restructurer la commune de sorte à promouvoir l’activité touristique comme
principale potentiel ?

Il est donc nécessaire et urgent de revoir l’organisation de l’espace urbain et rural de la commune
,de prendre en charge de nouvelles tendances et exiger la détermination d'un programme de
développement local et régional qui pourra créer un certain équilibre. Une bonne répartition des
équipements et des infrastructures conforme aux besoins des populations résidentes aussi bien dans
la zone rurale qu’urbaine favorisera la stabilité de la population et la protection des terrains.

Source: PDAU
Lecture Prospective :
Cette lecture nous permettra de comprendre et d’analyser les éventuelles
capacités de développement du site a travers sa croissance urbaine, en effet en parlera d’axe
et de tendance de croissance, mais aussi des perspectives de développement envisagées a
travers les instruments d’urbanismes et les projets ou les réalisations en cours .
TIGZIRT :
Croissance urbaine ( Axes et Tendances de Croissance ) :
durant le processus de développement et de croissance qu’a connu la ville de Tigzirt
nous avons pu observer deux lignes directrices ou deux axes de croissance distinct.

Ces derniers été considérer


comme l’épine dorsale qui
portait la croissance urbaine de
la ville on notera :

 RN24 (Croissance RN 24
sur la ligne côtière)
CC 1
 Chemin
Communal N°1 et N°2
(Croissance vers le Sud)
CC 2

Tigzirt, Axes de croissance.


RN 24 :
Elle représente l’axe de croissance primaire et privilégie le développement sur la ligne
côtière, cette direction est encourager par la topographie favorable et très peu accidenter
qu’on retrouve sur toute la bande côtière.

En effet la ville de Tigzirt a


toujours connu des extensions
qui se sont greffer sur la
RN24, depuis le
dédoublement du village
colonial en 1946 et la création RN 24
des Bungalow et l’Hôtel
Mizrana vers les années 70 et
jusqu’au dernier lotissement
Est et Ouest créer dans le
cadre de la politique d’habitat
individuel ou réserve foncière
développer par le P.U.D .
Le Chemin Communal N°1 / Le Chemin Communal N°2 :
Elle représente l’axe de croissance secondaire, représenter par le CC N°1 menant vers
Tifra et le CC N°2 menant vers Cheurfa, ces deux chemins communaux portent la
croissance vers le Sud mais cette dernière est nettement moins importante, freiner par la
topographie défavorable et très accidenter du Site (Relief Montagneux).

Parmi les réalisations qui


témoignent de cette
direction de croissance, on
retrouve : La Cité de
Recasement, la Cité des 120
Logements, le CEM, Le
Stade Communal, le
CC 1
Tribunal , et La ZHUN.

CC 2
Instruments d’Urbanisme :
Le Plan Cadastral (1888) :
Le premier plan cadastral de 1888 de Tigzirt définit le site archéologique et met la
ville en relation avec son territoire en segmentant l’espace en trois niveaux.

Le niveau urbain : destiné a recevoir la ville.

Le niveau Péri-urbain : destiné à nouvelle route de pont gueydon

une éventuelle extension de la ville il


comprend des terrains pour la culture Legende

maraichère. niveau urbain

niveau péri-urbain

niveau agricole

Le niveau agricole : découpé en


grandes parcelles agricoles
utilisées pour la culture
spéculative.

Tigzirt, Plan Cadastral 1888.


Le Plan de Constantine (1958) :
Le Plan de développement économique et social en Algérie ou Plan de Constantine
(1958-1963), est un programme économique élaboré par le gouvernement français en
1958 après l'arrivée au pouvoir du général De Gaulle.
L’objectif de De Gaulle à travers le plan de Constantine était d’affaiblir le FLN de
l’époque via notamment des actions économiques et sociales destinées au indigènes.

C’est dans ce contexte qu’en 1961 une cité de recasement fut proposé pour la ville de
Tigzirt, elle fut réaliser après l’indépendance et représente la première extension de la
ville vers le Sud.

Plan de la cité de recasement.

Position de la cité de recasement dans la ville de Tigzirt.


Les maisons sont implantées
parallèlement aux courbes de
niveau, avec des façades aveugles et
un gabarit limité a un seul niveau
(RDC).

Plan de deux maisons mitoyennes.

Vue aérienne de la cité de recasement.


Façade.
La Proposition d’aménagement et d’embellissement pour
le développement touristique P.A.E.D.T (1971) :
Dans la perspective de promouvoir le tourisme, Tigzirt bénéficie d’une orientation
d’aménagement proposée par le bureau d’étude français nommé « ERES » (études et
réalisations économiques et sociales) il s’agit de la proposition d’aménagement et
d’embellissement pour le développement touristique.
La superposition de cette proposition avec le plan cadastral de 1888 et le relief, montre
que celle-ci néglige les orientations du cadastre, avec un retour au centre qui s’opère en
définissant des entités monofonctionnelles avec un changement d’échelle
très
considérable pour
chacune de ces
entités, qui prend
approximativement
la taille de la ville
coloniale.

Les réalisations de ce plan sont :


 L’Hôtel Mizrana.
 Les Bungalows à l’Est
de la ville.
N P.A.E.D.T (1971) :

1 2
1
1

1
2
3
Le Plan d’Urbanisme Directeur P.U.D (1977) :
En 1977, la ville de Tigzirt fut dotée d’un premier plan d’urbanisme directeur (PUD).
Cet instrument d’urbanisme a été élaboré dans le but de prendre en charge l’extension
et le développement du tissu urbain et planifier toute les opérations à cours, moyen et
long terme.

L’orientation de ce plan consiste à délimiter le périmètre urbain et de le diviser en


plusieurs zones juxtaposées, affectées chacune à une activité bien déterminée.
Source : PDAU de Tigzirt.
les plus importantes opérations prévues par le P.U.D et qui ont été réalisées sont :
 Le Lotissement Est et le Lotissement Ouest : qui rentre dans une politique
d’habitat individuel (réserve foncière).
 La ZHUN et la Cité 120 Logements: qui rentre dans une politique d’habitat
collectif.
La Cité 120 logements :
La cité des 120 logements fût réalisée en 1982 au Sud
du noyau colonial français.
Elle comprend des immeubles de logements collectifs
de gabarit allant de R+4 à R+5 épousant la
topographie du site, desservis par une voie mécanique. Plan de la cité 120 Logements.
Chaque palier comprend deux logements de type F3
desservis par une cage d’escalier

Vue sur la cité 120 Logements.

Plan type.
Le logement type est un F3 composé de : deux
chambres, un séjour, une cuisine et des sanitaires.

Façade.
Le Lotissement Est :

Situer à la périphérie Est de la ville, au Sud de la RN24, sa taille correspond à une


fois et demi la taille du village français. Il est Constitué d’ilots de formes
organiques épousant la topographie du site programmés pour répondre à une
demande quantitative. On notera que ce lotissement offre une fonction purement
résidentielle .

Position du Lotissement Est Plan du Lotissement Est.


dans la ville de Tigzirt.
Le Lotissement Ouest :

Situé à la périphérie Ouest de la commune de


Tigzirt
Il constitue une réserve de terrain de la commune
pour une nouvelle extension de la ville lotit en
parcelles destinées a recevoir des maison individuel
Vue sur le Lotissement Ouest.

Position du Lotissement Ouest


dans la ville de Tigzirt. Plan du Lotissement Ouest.
La ZHUN :
C’est la dernier opération proposée par le PUD en
parallèle avec le lotissement EST .
Elle accentue la direction de croissance vers le sud tout
en réalisant une cité résidentielle composée d’immeuble
sans aucune logique d’implantation et qui épousent la
topographie du site .
Plan de la ZHUN.

Vue aérienne de la ZHUN.

Z.H.U.N : La procédure des Zones d’Habitat Urbain Nouvelles ou ZHUN a été définie par la circulaire ministérielle n°335 du
19 février 1975 qui la rend obligatoire pour toute zone d’habitat de plus de 1000 logements. Elle peut être mise en œuvre à partir
d’un seuil de 400 logements. 1

1. Source : Cahiers géographiques de l’Ouest, N°5-6, Université d’Oran, Année 1980.


La Proposition du FAUR :
Cette proposition consiste en l’intégration des
immeuble existant de la ZHUN dans des ilots.
Ainsi que la création d’une ville au Sud avec une taille
cinq fois plus supérieur que celle de la ville de
fondation coloniale française, cette proposition tentera
d’intégrer la ZHUN existante.

Proposition du FAUR.
Le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme P.D.A.U
(1995) :

Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme est un instrument de planification


spatiale et de gestion urbaine à long terme. Il fixe les orientations d’aménagement du
territoire de la ou des communes concernées en tenons compte des schémas
d’aménagement et plans de développements.

En 1995 le PDAU de TIGZIRT à été approuvé, dont l’objectif est de gérer la future
croissance urbaine au niveau du chef lieu et à l’échelle communale.

Les différentes orientations proposées par le PDAU sont :


 Fixer des limites claires à la ville.
 Restructuration des différents réseaux(le réseau viaire,
le réseau d’assainissement, l’AEP…)
 Garder le contact visuel et fonctionnel avec la mer.
 Projection de plusieurs équipements.

Source : PDAU de Tigzirt.


Le PDAU a divisé la ville de Tigzirt en deux secteurs :
 Le secteur urbanisé qui comprend plusieurs POS :
POS 1 (120ha) / POS 2 (front de mer 30ha) / POS 3 (l’ex ZHUN 58ha) /
POS 4 ( Z.A actuelle et le parc urbain 85ha) / POS 5 (Z.I 28ha) / POS
6 (Cimetière).
 Secteur d’urbanisation future.

Source : PDAU de Tigzirt.


Le PDAU a proposé une structure générale de la ville en mettant en relation les différents
tissus existant et ce qui est proposé. Les voies proposées reprennent les chemins
d’exploitations du plan cadastral français 1888 tout en respectant la topographie du site
Ces voies ont divisés l’espace en quartiers tout en assurant leur articulation par des places,
nœuds, belvédères.
P.D.A.U (1995)
N

De l’habitat a forte densité entoure chaque quartier, constitue une façade urbaine et une
paroi pour les voies afin d’assurer l’alignement. A l’intérieur de ces quartiers on trouve
de l’habitat à moyenne densité.
L’habitat à faible densité occupe la périphérie de la ville de Tigzirt du coté Sud
Source : PDAU de Tigzirt.
Ref EQP Ref EQP

Equipement : 1 Mairie 9 EFE


2 Lycée 10 C. pour pers âgées
Le PDAU a programmé des 3 Gard Routière 11 C pour pers handicapés
équipements sur tout le territoire de la 4 Souk 12 Salle omnisport
ville de manière à ne pas favoriser le 5 Hôpital 13 CFPA
zoning, il a procédé ainsi : 6 C.Administrative 14 Cimetière
7 Musée 15 Zone boisé
8 polyclinique 16 Station d’épuration

 Les équipements d’accompagnements sont distribués un peu partout.


 Les autres équipements qui abritent des fonctions périphériques sont mis à la
périphérie de la ville tels que : la gare, le stade, le souk... qui prennent beaucoup
d’espace.

Source : PDAU de Tigzirt.


Prévision du P.D.A.U :
Projection de la population de la commune aux différents termes :
AGGLOMERATION POPULATION POPULATION POPULATION POPULATION POPULATION
1998 2004 2009 2014 2019
ACL 4351 5195 6023 6982 8094

Perspectives scolaires :

Population à scolariser au différents horizons pour le 1er et 2éme cycle :


On note que la population entre 6 et 12 ans représente = 16,6 % de la population totale.

NBRE D’ELEVES NBRE D’ELEVES NRE D’ELEVES NRE D’ELEVES


2003 - 2004 2009 2014 2019
Tigzirt 687 999 1159 1343

Source : PDAU de Tigzirt.


Besoins en classes pour le 1er et 2éme cycles à l’horizon 2014 / 2019 :
2004 Actuellement Horizon Horizon
2009 2014 2019
NOMBRE D’ELEVES A 687 999 1159 1343
SCOLARISER
TOC NATIONAL 30 30 30 30
BESOINS EN CLASSES 23 33 38 45
NOMBRE DE CLASSES 24 24 24 24
EXISTANTES
DEFICIT EN CLASSES - 9 14 21

D’après les tableaux ci-dessus, on remarque qu’en (2004) la commune


de TIGZIRT avait un surplus de classes par rapport aux nombre d’élèves.
Actuellement (2009), besoin de neuf (09) classes.
A court terme (2014), besoin de quatorze (14) classes.
A moyen terme (2019), besoin de vingt et une (21) classes.

Population à scolariser au différents horizons pour le 3éme cycle :


On note que la population scolarisé pour ce cycle représente = 11,25 % de la
population totale.
NBRE D’ELEVES NBRE D’ELEVES NRE D’ELEVES NRE D’ELEVES
2003 - 2004 2009 2014 2019
Tigzirt 1373 1359 1488 1619

Source : PDAU de Tigzirt.


Besoins en classes pour le 3éme cycles à l’horizon 2014 / 2019 :
2004 Actuellement Horizon Horizon
2009 2014 2019
NOMBRE D’ELEVES A 1273 1359 1488 1619
SCOLARISER
TOC NATIONAL 30 30 30 30
BESOINS EN CLASSES 43 45 50 54
NOMBRE DE CLASSES 30 30 30 30
EXISTANTES
DEFICIT EN CLASSES 13 15 20 24

D’après les tableaux ci-dessus, les besoins de la commune en classes pour le 3 éme
cycles sont :
 En 2004: 13 classes
 Actuellement (2009) : 15 classes
 Court terme (2014) : 20 classes
 Moyen terme (2019) : 24 classes

Source : PDAU de Tigzirt.


Population à scolariser au différents horizons Pour le secondaire :
NBRE D’ELEVES NBRE D’ELEVES NRE D’ELEVES NRE D’ELEVES
2003 - 2004 2009 2014 2019
Tigzirt 1512 1614 1768 1923

Besoins en classes pour le secondaire aux horizons 2014 / 2019 :


2004 Actuellement Horizon Horizon
2009 2014 2019
NOMBRE D’ELEVES A 1512 1614 1768 1923
SCOLARISER
TOC NATIONAL 30 30 30 30
BESOINS EN CLASSES 50 54 59 64
NOMBRE DE CLASSES 42 42 42 42
EXISTANTES
DEFICIT EN CLASSES 8 12 17 22

D’après les tableaux ci-dessus, les besoins de la commune en classes pour le


secondaire sont :
 En 2004: 08 classes
 Actuellement (2009) : 12 classes
 Court terme (2014) : 17 classes
 Moyen terme (2019) : 22 classes
Source : PDAU de Tigzirt.
Besoins en équipements sanitaires :
Les besoins en équipements sanitaires seront évalués aux différentes échéances en fonction :
 Du déficit constaté en équipements sanitaires.
 Des prévisions de la population future selon les normes données par le ministère de l’habitat.
 Une salle de soin pour une population de 1.200 à 5.000 habitants.
 Un centre de santé pour une population de 12.000 habitants.
 Une polyclinique pour une population de 48.000 habitants.
 Un hôpital 120 lits pour 60.000 habitants.
 Un hôpital 240 lits pour 120.000 habitants.

Salle de soins :
2004 2009 2014 2019
Pop Besoin Pop Besoin Pop Besoin Pop Besoin
estimée à créer estimée à créer estimée à créer estimée à créer
Tigzirt 4351 1 6023 1 6982 1 8094 1

Centre de santé:
Un centre de santé doit être programmé pour l’ACL a court
(2014) et a moyen terme (2019).
Polyclinique et hôpital :
Il n’y a pas lieu d’en programmer pour les différents termes.

Source : PDAU de Tigzirt.


Besoins en équipements culturels et sportifs :
Les besoins en équipements culturels et sportifs sont évalués aux différentes échéances
en fonction :
 Des prévision de la population aux différents horizons .
 Du déficit constaté en équipements culturels et sportifs.
Maison de jeunes :
D’après la grille des équipements :
 Maison de jeune (250 places) seuil d’apparition 10 000 habitants.
 Maison de jeune (400 places) seuil d’apparition 50 000 habitants.
Les auberges de jeunes :
Les auberges de jeunes, à la différence des camps de jeunes, peuvent prendre le caractère
d’équipements urbains. Trois (03) capacités ont été définies pour les villes côtières :
 Les auberges de 30 lits pour les villes de 40 000 habitants.
 Les auberges de 50 lits pour les villes de 100 000 habitants.
 Les auberges de 100 lits pour les villes de 200 000 habitants.

Par rapport au nombre de la population projetée, la commune de Tigzirt est déjà dotée
d’une auberge de jeunes et n’aura pas besoin d’une autre, il en est de même pour la
maison de jeunes.
Salle de sport :
Seuil d’apparition 5 000 habitants.
Source : PDAU de Tigzirt.
Besoins en équipements touristiques :

La commune de Tigzirt, en tant que zone côtière, est caractérisée par des
ressources touristiques très importantes (forêt, mer, sites historiques, etc.). Elle a
besoin d’équipements touristiques qui la mettraient en valeur, et qui lui permettrait
d’attirer d’avantage de touristes.

Pour cela, il est indispensable de programmer un certains nombre d’équipements


touristiques :
 Hôtels.
 Centre de thalassothérapie.
 Plusieurs camps de toiles.
 Villages touristiques.

Source : PDAU de Tigzirt.


Besoins en logements :
Les besoins en logements pour l’horizon 2014 :

POP 2014 ACCROISSEMENT POP NBR LOGTS INDUIT /TAUX BESOINS EN


(2009 - 2014) D’ACCROISSENT TOL 6,5 LOGTS
Tigzirt 6982 959 159 + 391

Les besoins en logements pour l’horizon 2019 :

POP 2019 ACCROISSEMENT POP NBR LOGTS INDUIT /TAUX BESOINS EN


(2014 - 2019) D’ACCROISSENT TOL 6,5 LOGTS
Tigzirt 8094 1112 185 + 206

Remarque : Les chiffres qu’on vient de citer concerne l’agglomération chef lieu de Tigzirt.

Source : PDAU de Tigzirt.


Révision du P.D.A.U (2007) :
1 Station d’épuration 14 Ecole fondamentale

On signale que le P.D.A.U de Tigzirt a subi une 2

3
Station service

Reserve d’équipement
15

16
CEM

Centre d’affaire
révision, suivant cette dernière la ville de Tigzirt 4 Parking 17 Ecole fondamentale

comporte 6 périmètre de POS et deux ZET qui se 5 Hotel 18 Ecole fondamentale

présente de la manière suivante : 6 Maison de jeunes 19 Centre culturel

7 Creche 20 CEM

8 Parking a étage 21 Ecole fondamentale

9 Hopital 22 Lycée

10 Ecole fondamentale 23 Mairie

11 Surete urbaine 24 Mosquée

12 Ecole fondamentale 25 Centre des finances

13 Mosquée 26 musée

Equipements.

Source : APC de Tigzirt.


Projets en cours :

Plusieurs projet en cours de réalisation sont a signaler à Tigzirt, il s’agit d’immeubles


d’habitat collectifs situer en périphérie du lotissement Ouest (EPLF), ainsi qu’au
centre du tissu colonial.
En plus des différents chantiers des villas individuelles dans le reste de la ville .
Zone d’Expansion Touristique (ZET) :
Tigzirt comprend deux (2) ZET qui sont :
 La ZET de Feraoune à l’Est.
 La ZET de Tasselast à l’Ouest.

Source : ANDT.
FICHE TECHNIQUE
ZET TIGZIRT OUEST (TASSELAST)

Situation :
- Wilaya : Tizi ouzou
- Daïra : Tigzirt
-Commune : Tigzirt

Délimitation : Décret n°88-232 du 5 Novembre 1988 portant déclaration des Zones


d’Expansion Touristiques.
A pour délimitation :
- Au nord : La mer Méditerranée.
- A l’est : le méridien Lambert 626,7.
- A l’ouest méridien Lambert 623,25.
- Au sud-ouest : la R.N.24.
- Au sud : A partir du point d'intersection de la RN 24 avec le meridien lambert 624, la
ligne fictive qui passe à 200 m au sud de la R.N 24 et paralléle à celle-ci.
- Au sud-est : la R.N.24.

Superficie :
- Superficie totale : 168ha
- Superficie aménageable : 22 ha
Source : ANDT.
Potentiels touristiques :
- La plage est rocheuse à l'est.
- La capacité de la plage est d'environ 2200 baigneurs. La qualité du sable est moyenne
légèrement mélangé avec des galets et du gravier.
-l'existence de a foret de Mizrana qui couvre une superficie de 2904 ha et qui offre une
possibilité de chasse et de loisirs. Les ruines romaines au niveau de Taksept situées à une
distance de 6 à 7 Km de l'agglomération de Tighzirt.

Infrastructures de base :
- Accessibilité :
- Terrestre : Route nationale 24 passe dans la zone.
- Aérienne : - l’aéroport H.Boumediene se trouve d'environ 120 km.

- L’aéroport de Bejaia à une distance d’environ 3h


- Maritime : petit port qui n’est pas bien équipé.
- Télécommunications : la ville de tighzirt est dotée d'un central automatique de 2000
abonnées. La ZET peut être raccordé à ce central.
- Electricitè : Plage ouest de Tighzirt est alimentée en électricité à partir de la ville
de Tighzirt.
- Alimentation en eau : l'alimentation en eau potable peut se faire à partir d'une
conduite qui traverse la ZET.
- Assainissement : étant implanté à proximité de l'agglomération de Tighzirt, la ZET
peut être raccordée au réseau public d'assainissement.
Source : ANDT.
Conclusion :
Cette lecture nous a permis de comprendre les éventuelles capacités de développement
de la ville de Tigzirt et ses axes de croissances, mais il ne faut pas oublier de préciser
que la dynamique urbaine reste un phénomène difficile a maitriser et a prévenir.

Concernant la ville de Tigzirt la problématique et que cette dernière présente les deux
extrême en matière de saturation, elle connait une très grande influence en été et un
vide pour le reste de l’année pour devenir presque un village.

L’alternative a cette problématique est d’essayé de proposer des équipements


polyvalent pouvant être utiliser suivant les saisons, ou d’opter en plus du tourisme
balnéaire qui reste la vocation principale de Tigzirt a un tourisme de montagne.
AZEFFOUN :
Croissance urbaine ( Axes et Tendances de Croissance ) :
La croissance qu’a connu la ville d’Azeffoun s’est faite à partir du noyau colonial pour
s’étendre sur la périphérie en franchissant les limites naturelles du village.

durant son processus de


développement nous avons pu
observer deux lignes directrices
ou deux axes de croissance
distinct, ces derniers été RN 24
considérer comme l’épine
dorsale qui portait la croissance
urbaine de la ville on notera :
CW 158
 RN24 (Croissance sur la ligne côtière)
 Chemin de Wilaya N°158 / Chemin
Communal vers Tifrest (Croissance vers le CC
Sud)
RN 24 :
elle privilégie le développement sur la ligne côtière, cette direction est encourager par la
topographie favorable et très peu accidenter qu’on retrouve sur toute la bande côtière.

En effet la ville d’Azeffoun a


toujours connu des extensions
ou des équipements qui se RN 24
sont greffer sur la RN24 parmi
lesquelles on retrouve : la
station service, le siège de la
daïra, la sureté urbaine, la
ZHUN et le CEM …etc
Le Chemin de Wilaya N°158 /
Chemin Communal (vers Tifrest):
Ils représentent les deux axes de croissance vers le Sud mais ces derniers sont freinés par
la topographie défavorable et très accidenter du Site (Relief Montagneux),
contrairement a la ville de Tigzirt cette direction reste plus importante que celle se
développant sur la bande côtière.

Parmi les réalisations qui


témoignent de cette direction
de croissance, on retrouve :
La Cité de Recasement,
l’Hôpital, Le Lotissement
Ait Naïm, le CFPA et
diverses programmes de CW 158
logements.

CC
Instruments d’Urbanisme :
Le Plan Cadastral (1881) :
En 1881, on procéda à l’élaboration du plan cadastral qui mit en évidence.

Le niveau urbain : régit par un


tracé géométrique régulier composé
par un système d’îlots à parcelles
régulières de ( 20 x 30)m.
Le niveau Péri-urbain : réfléchi
dans l’éventualité d’une extension
du centre, régit par un parcellaire de
forme relativement régulière ,
organisé en bandes parallèles,
orientées selon les contraintes du
relief.
Le niveau agricole : tout a fait à la
périphérie, il se présente sous formes
de grandes parcelles, le plus souvent
irrégulières pour des nécessités
d’irrigation.
Source : PDAU d’Azeffoun.
L’élaboration du plan
cadastral de 1881 , fût suivi
par la réalisation d’un
nombre d’édifices tel
l’église, l’administration et
l’école mixte , pour répondre
aux besoins de la population
de Port Gueydon qui passera
au rang de commune mixte
du haut SEBAOU en 1886.

Source : PDAU d’Azzefoun.


Le Plan de Constantine (1958) :
Le Plan de développement économique et social en Algérie ou Plan de Constantine
(1958-1963), est un programme économique élaboré par le gouvernement français en
1958 après l'arrivée au pouvoir du général De Gaulle.
L’objectif de De Gaulle à travers le plan de Constantine était d’affaiblir le FLN de
l’époque via notamment des actions économiques et sociales destinées au indigènes.

C’est dans ce contexte que la ville


d’Azeffoun a bénéficié d’un programme
pour les indigènes. Ce programme social
comprenait : une cité de recasement et un
Hôpital.

Ces derniers été Placées sur la périphérie


Sud avec une nouvelle structure organique
qui épousait la morphologie du site.

Position de la cité de recasement et de l’hôpital


dans la ville d’Azeffoun.
Programmes Spéciaux / Programmes d’Equipements Locaux
PS / PEL :

Au lendemain de l’indépendance, l’état s’est trouvé face à de nouvelles données;


économiques, sociales et pour cela il s’est assigné un programme de développement
qui visait particulièrement les villages déshérités.

Cette politique de développement avait comme contenu :


 Programmes Spéciaux PS : lancés entre 1969-1976.
 Programmes d’Equipements Locaux PEL : lancés entre 1970-1973.

Cette politique de développement avait comme contenu :


 Logements urbains : 36 Logements.
 Deux petites unités industrielles : Usine de filet de pèche et usine
de fabrication de pipes reconverties en Souk el fellah puis en sureté urbaine
et en Daïra.
 Vingt deux (22) Bungalow du secteur du tourisme reconvertis en
résidence secondaires.
Le Plan d’Urbanisme Directeur P.U.D :

La promotion d’Azeffoun au
rang de chef lieu de Daïra en
1986 à engendré la nécessité
d’élaborer un plan
d’urbanisme qui va prendre
en charge les nouvelles
données économiques et
administratives qu’est le
PUD : Plan d’Urbanisme
Directeur.

Le PUD a projeté le périmètre urbain en « tache d’huile » dans tout les sens, en
s’étalant sur une superficie de 172 ha .

Source : PDAU d’Azeffoun.


Pendant cette période, on assista à la concrétisation des projets suivants :

• Le lotissement AIT NAIM


• Les 100 logts OPGI
• Les 48 logts EPLF
• Le CEM
• Le lycée mixte (préfabriqué)
• La salle Omnisports
• 12 logts APC/ CNEP
• 16 logts coop IVAHRIENE

Vue aérienne de la ville d’Azeffoun.

Source : PDAU d’Azeffoun.


Le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme P.D.A.U
(1996) :
Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme est un instrument de planification
spatiale et de gestion urbaine à long terme. Il fixe les orientations d’aménagement du
territoire de la ou des communes concernées en tenons compte des schémas
d’aménagement et plans de développement.

Le P.D.A.U d’AZEFFOUN a été élaboré entre


1993 et 1996, il a été approuvé par arrêté de
Monsieur le WALI de TIZI-OUZOU en date
du 22-12-1996 sous le n° 188.

Le P.D.A.U a subdivisé le territoire urbain en


12 périmètres de POS totalisant une superficie
de 237,45 ha. En plus des équipements
existants il a projeté 22 nouveaux équipements
pour la ville à réaliser à échéance de 20 ans.

Source : PDAU d’Azeffoun.


Equipements existants :

Equipements projeter :

Source : PDAU d’Azeffoun.


Parmi les équipements projetés par le P.D.A.U , il a été
réalisé :
• Le nouveau lycée.
• Le siége de la sûreté urbaine est au début des travaux.
• L’Hôpital 64 lits est en voie d’être lancée en travaux.

Hôpital d’Azeffoun.

Vue aérienne de la ville d’Azeffoun.

Source : PDAU d’Azeffoun.


Révision du P.D.A.U :

On signale que le P.D.A.U d’Azeffoun a


subi une révision, suivant cette dernière
la ville d’Azeffoun comporte 12 secteurs
et deux ZET qui se présente de la manière
suivante :

 3 Secteurs urbanisé URB.


 7 Secteurs à urbaniser AURB.
 2 Secteurs d’urbanisation future URF.

Source : APC d’Azeffoun.


Perspectives et orientations d’aménagement :

Pour insuffler une dynamique de développement au territoire de la daïra, la ville


d’Azeffoun doit connaître un poids démographique plus important . Elle doit passer du
caractère rural vers le caractère urbain.

La taille de l’ACL doit doubler d’ici 5 ans pour atteindre les 53 % de la population de
la commune. Soit, en absolu, un apport de population de plus de 4600 habitants.
Evidemment, cet apport ne peut pas provenir du taux d’accroissement naturel qui est
en régression, mais plutôt de l’extérieur, d’ou un flux migratoire en sens inverse à
provoquer. (retour vers Azeffoun).

Pour atteindre cet objectif, il va falloir réaliser un parc de Logement conséquent, des
infrastructures d’accueils qui joueraient un rôle attractif et constituer un bassin
d’emploi apte à fixer les populations.

Source : PDAU d’Azeffoun.


En prenant comme hypothèse , un TOL de 5 , il va falloir réaliser 920 logements en
cinq ans , ce qui permettra non seulement de fixer une population, mais aussi de
créer de l’emploi immédiatement , d’abord dans le secteur du BTP ensuite dans les
activités induites indirectement.

Ce rythme de 920 logts/5 ans ou bien 184 / an doit être soutenu pendant 20 ans ; ce
qui donnera à terme 3680 logts supplémentaires et 23 000 habitants.

LES EQUIPEMENTS QUI SERONT INDUITS :

23 000 habitants, nous ferons passer à une autre grille d’équipements. Des
équipements structurants, stratégiques et attractifs doivent être programmés dés à
présent, il s’agit de :
 L’extension de l’Hôpital 60 lits à 120 lits, voir même 240 lits .
 Un lycée technique
 Une cité Administrative
 Un siége d’APC
 Un Hôtel de poste
 Une Gare routière
 Un Centre de Thalassothérapie ( à Ait rahouna).
Source : PDAU d’Azeffoun.
Projets en cours :
la partie sud de la ville d’Azeffoun connait un très
grand nombres de chantiers en cours, la plupart
concerne des logements de type LSP, Social ou
Promotionnel, ainsi que l’aménagement du nouveau
port mixte.

Travaux de réalisation du Logements LSP et Sociaux Logements Promotionnels en


port mixte. en cours de réalisation cours de réalisation
Zone d’Expansion Touristique (ZET) :

Azeffoun comprend deux (2) ZET qui sont :


 La ZET Sidi Khlifa à l’Est.
 La ZET d’Azeffoun à l’Ouest.
1. ZET de Sidi Khlifa :

Source : ANDT.
Source : ANDT.
2. ZET d’Azeffoun :

Source : ANDT.
Source : ANDT.
Conclusion :

Cette lecture nous a permis d’avoir une idée sur les capacités de développement de la
ville d’Azeffoun à travers les perspectives et les axes de croissance.

Elle nous a permis également de constater que la ville d’Azeffoun opte plus pour une
croissance vers le Sud. Cette direction de croissance induit certes une protection et
une préservation du littoral mais conduit malheureusement à une certaine rupture entre
la ville et la mer. En effet on constate qu’Azeffoun est entrain de tourner le dos a la
mer qui offre de réelles et prometteuses perspectives en matière d’investissement dans
le domaine touristique et par la même un facteur d’échange, de promotion et
d’élévation du niveau de vie de sa population.
IFLISSEN :
Croissance urbaine ( Axes et Tendances de Croissance ) :
On observe que la ville d’Agouni Moussi connait une croissance linéaire qui se
développe sur ses axes structurant qui sont :
BOUMAGHIS
Le CW N°252 et le CC N°1 reliant le
village de Boumaghis et celui de
Taguemount en passant par Agouni CC 1
Mousssi.

AGOUNI
MOUSSI
CW 252
CC 1

CW 252

TAGUEMOUNT

Agouni Moussi, vue aérienne. Agouni Moussi, Axes de croissance.

Ces derniers constituent l’épine dorsale qui porte la croissance urbaine de la ville, en effet
ils représentent le squelette sur lequel les constructions viennent se greffer.
Instruments d’Urbanisme :
Par manque d’informations, de documents et de temps nous traiterons dans cette partie
seulement le Plan d’Urbanisme Directeur, le Plan Directeur d’Aménagement et
d’Urbanisme (P.D.A.U) de 1995 et sa révision de 2007.

Le Plan d’Urbanisme Directeur P.U.D :


dans le cadre du PUD en 1987 la ville d’Agouni Moussi a bénéficier d’un lotissement,
ce dernier entre dans le cadre d’une politique d’habitat individuel (réserve foncière) .

Vue sur le lotissement d’Agouni


Moussi.
Le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme P.D.A.U
(1995) :
Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme est un instrument de planification
spatiale et de gestion urbaine à long terme.

Il fixe les orientations d’aménagement


du territoire de la ou des communes
concernées en tenons compte des
schémas d’aménagement et plans de
développements.

En 1995 le PDAU d’Iflissen à été


approuvé, dont l’objectif est de gérer
la future croissance urbaine de la
commune.

Le P.D.A.U a subdivisé le territoire


urbain en 7 périmètres de POS
totalisant une superficie de 145 ha.
Révision du P.D.A.U (2007) :

La révision du plan directeur d’aménagement et d’urbanisme de la commune


d'IFLISSEN, fixe les orientations fondamentales de l’aménagement de cette
commune et détermine la destination générale des sols par secteur d’urbanisation
aux différents termes.

Il précise en outre l’extension des agglomérations, la localisation des services, les


activités ainsi que le tracé des infrastructures.

En tant qu’instrument de planification spatiale et de gestion urbaine, le PDAU de la


commune d'IFLISSEN se traduit conformément à l’article 17 du décret exécutif
N°91-177 du 28/05/1991, fixant les procédures d’élaboration et d’approbation du
plan directeur d’aménagement et d’urbanisme et le contenu des documents y
afférents.
Buts de la révision du P.D.A.U :

1. Matérialiser les bandes littorales des 100m, 300m, et 800m.


2. Prendre en charge la loi N°02-02 du 05/02/2002 relative à la protection et à la
revalorisation du littoral.
3. Prendre en charge les aléas naturels.
4. Revoir les secteurs d'urbanisation en fonction du développement urbain de la
commune ainsi que les contraintes à l'urbanisation.
5. Crée une zone urbanisée au niveau du village littoral de SIDI KHALED.
6. Donner les alignements des constructions projetées par rapport aux différentes
voies et des différents secteurs d'urbanisation
7. Tenir compte du plan d'aménagement côtier.
8. Donner la délimitation exacte des quatre ZET sur plan conformément à l'arrêté
de Mr le wali n°452, 453, 454, 456, du 30/12/1985.
9. Maintenir la ville nouvelle au niveau d'abechar.
Suivant la révision du PDAU, Agouni Moussi comprend 7 périmètres de POS qui se
présente ainsi.
Les potentialités de la commune :

La commune d’Iflissen possède des potentialités à promouvoir et à mettre en avant tel


que le tourisme, car sa situation géographique rassemblant la mer et la montagne ainsi
que les sites historiques existants lui attribuent une vocation spécifiquement
touristique. Les autres potentialités de la commune qu’on peut aussi développer sont :
l’apiculture, l’arboriculture ainsi que l’extraction de pierres taillées et notamment le
concassage dont trois sites ont été recensés dans le cadre du développement du secteur
BTP.

Les contraintes du développement :

Les contraintes de développement et des investissements les plus importantes qu’on a


pu constater dans la commune d’Iflissen sont : le manque significatif d’eau et
l’insuffisance d’alimentation en énergie électrique ainsi que l’absence du gaz naturel.
Prévision du P.D.A.U :
Besoin en infrastructure éducatives :
Pour ceux qui est du 1er et 2ème cycle primaire et du 3ème cycle moyen la commune
d’Iflissen n’enregistre aucun déficit, mais pour les établissement d’enseignement
secondaire, Iflissen ne dispose d’aucun lycée, les lycéens de la région se déplacent vers
la commune de Tigzirt.

Besoin en infrastructures Sanitaires :


En ce qui concerne les infrastructures sanitaires, la commune connaît un grand déficit
car elle dispose uniquement d’un centre de santé situé à «Agouni Moussi» dont on
trouve la maternité. Le centre n’assure pas les gardes de nuits, en cas d’urgence
l’évacuation des malades se fait vers Tigzirt.

Besoin en infrastructures Sportives :


Pour les infrastructures sportives, la commune d’Iflissen possède seulement trois
aires de jeux, avec un stade de football sans tribunes.
Besoin en infrastructures Culturelles et de Loisirs :
En ce qui concerne les infrastructures culturelles, la commune est équipée d’un centre
culturel au chef lieu et une bibliothèque en cours de réalisation.

Besoins en infrastructures touristiques :


Malgré que son site naturel soit en mesure de créer une activité touristique des plus
attrayantes de la grande Kabylie, la commune d’Iflissen, n’a bénéficié d’aucun projet
d’investissement dans le cadre du développement de l’activité touristique. Mis à part
le fait que la région n’encourage pas les investisseurs à cause l’insécurité qu’y règne
depuis quelques années.

Besoins en logements :
Avec un T.O.L de 4,16 on note un certain équilibre entre l’effectif d’habitants et le
volume du parc logement ainsi ce dernier suffit à couvrir les besoins des habitants.
Projets en cours :
Agouni Moussi connait un nombre important de projet et
d’aménagement en cours parmi lesquels ont peut citer:
 La réalisation de 103 locaux pour jeunes a
coté de l’APC dont la moitié sont terminés.
 Une bibliothèque.
 60 Logements LSP.
 40 Logements LSL.
Construction de 60 Logements LSP.
 16 Logements Sociaux.

Construction de103 locaux pour jeunes Construction de16 Logements Sociaux.

Il existe d’autre projet inscrit et dont la réalisation n’a pas encore débuter il s’agit de :
 Un lycée
 Une salle Omnisport (localiser en bas du stade (ex décharge)
La ville d’Agouni Moussi connait aussi d’autre travaux d’aménagement urbain parmi
lesquels :

 L’aménagement des portes urbaine qui délimite le périmètre du chef lieu.


 La reconstitution de la paroi urbaine.
 l’éclairage public.
 l’aménagement des trottoirs.
 l’assainissement et les évacuations pluviales.
 l’AEP.

L’aménagement des portes urbaine.


Conclusion :
Cette lecture nous a permis d’avoir une idée plus claire sur les éventuelles capacités
de développement de la ville d’Agouni Moussi et ses axes et tendances de croissance.

La problématique qu’on a pu déceler à Agouni Moussi, est que cette dernière présente
un caractère rural avec un déficit très important en équipements. En effet, sa situation
dans un cadre naturel très agréable ou l’alliance entre le littorale et la prairie ainsi que
le parcours panoramique constituent ses plus grands atouts a promouvoir.

Ce cadre naturel offre à la commune une singulière vocation touristique. Seulement,


elle n’est pas équipée en infrastructures touristiques ou d’accueil.
Lecture technologique

La lecture technologique renferme toutes les informations concernant les


différents systèmes de réseaux (circulation, transports, infrastructures de base…)
ce qui va nous permettre d’appréhender les divers problèmes confrontés dans ce
domaine afin d’apporter les solutions adéquates
Lecture technologique

Cette lecture nous éclairera d’avantage sur les différents systèmes réseaux (circulation urbaine,
le système de transport et les infrastructures technologiques de base vrd ) présents sur la
commune de TIGZIRT, de connaitre leurs états de fonction et de servitude. Toutes les données
requises devront être prises en charge lors d’une éventuelle opération d’aménagement.

PDAU d’IFFLISSEN
Tigzirt

• Circulation urbaine

• Les systèmes de transports

• les infrastructures technologiques de base


• - Réseau d’assainissement
• - AEP
• - Réseau d’électricité, téléphone, gaz
1. La circulation urbaine
a. Le réseau routier :
La commune Tigzirt dispose d’un réseau routier et de communication importants
la RN 24 qui la traverse de l’est vers l ouest de la ville et la RN72 qui la relie a la ville de
Tizi-Ouzou

RN 24 : Qui traverse et structure le


chef lieu de l’Est à l’Ouest, qui la relie
a la ville d’azzefoun et Bejaia RN 24
RN72 : qui la relie la commune CC
de Tigzirt a Tizi-Ouzou

Les voies reliant les localités aux CC


grandes routes :
CW 37 : qui relie la RN71 à la RN72 RN 72
RN 71 CW 37
b. La hiérarchisation des voies:

- Les voies principales:

RN 24

RN 24 : Qui traverse et structure le chef


lieu de l’Est à l’Ouest ; elle est en bon
état mais située dans la zone de
glissement. C’est une voie caractérisée
par un flux très important par sa position RN 72
(relie la partie Est à la partie Ouest du
pays).

RN 72 Traverse la commune dans sa partie Sud, elle Relie la commune de TIGZIRT


au chef lieu de wilaya elle est en bonne état
- Les voies secondaires:

CW 37 Qui commence à EL KALAA et relie une partir de la


commune à BOUDIMA.

CC N° 1 Il relie le chef lieu de la commune au


village situés du coté de TIFRA jusqu’à arriver à RN
la RN 71. 24
CC
CC N° 2 Il relie le chef lieu de la commune
aux villages situés du coté de CHEURFA pour
aboutir à la RN 72. CC

RN
72
RN CW
71 37
2. Les systèmes de transport:

Station de taxi

Vers cheurfa Vers Tizi ouzou , makouda ,el azib

Vers mazer Vers azzefoun et iflissen

Nbre taxi 5 capacité Nbre FA Capacité 9


places places
Tigzirt 5 25 26 234

a travers la lecture de la carte de transport de la ville de tigzirt on remarque que


il y a un manque de transport qui relie l’intérieur de la ville et que la ville ne
dispose pas d’une gare routière
2. Les infrastructures technologiques de base:
a. Alimentation en eau potable:
La commune de TIGZIRT est alimenté par la chaîne de fourrage : MAKOUDA -
IFLISSEN -TIGZIRT. Mais les eaux recueillis ne suffisent pas pour alimenter toute la
commune, pour cela une station de dessalement d’une capacité de 2500M3/jour a été
mit en place pour alimenter l’agglomération chef lieu en 2004.
Toutefois il est à signaler que les villages manque de réseau de distribution proprement
dit, ce qui crée des difficultés de régulation de la distribution d’eau.

Limite de la commune de tigzirt

Conduite d’alimentation
La population de tigzirt est branchée aux réseaux de distribution d’eau potable a 95% .
D’autre sources, qui alimentaient auparavant la ville de tigzirt sont en voie de
réhabilitation telle la source de boukhira (10 km de la ville de Tigzirt ).

N° Non de la source lieux


1 zmezyav Tigzirt
2 bouzerzour Tifra
3 almalvir Azra
4 Tissira tagherfa Ouroudjane
5 tiftissine Lazaieb
6 Talmayest El kaala

Un réservoir de 1500m3 est réalisé au village de cheurfa pour alimenter la ville de


Tigzirt.
Carte du réseau AEP de Tigzirt :

Réservoir.
Station de dessalement
Ligne d’alimentation
Ligne de refoulement
R=300m3

R=2×800m3

R=500m3
b. Assainissement:
La commune fait face, notamment au chef lieu, à un grand problème de traitement des eaux
usées. Auparavant les seuls procédés utilisés pour le traitement de ces eaux usées sont les
bassins de filtrations en aval des agglomérations.
Une station d’épuration des eaux usées d’une capacité de 5000h environ est en fonction
depuis juin 2006 le réseau d’assainissement couvre environ 90% de la commune .

Vers la plage

Station de relevage
Station d’épuration A partir de
Cheurfa
Il existe deux station de relevage au niveau de Feraoun et du port qui permettent refouler
les eaux usées vers la station d’épuration qui les déversera vers la mer .
On signale qu’une extension de cette station d’épuration est prévu.
La ville de TIGZIRT est assainie avec un réseau pseudo-séparatif.
les villages et l’agglomérations secondaires sont assainies avec un
réseau séparatif. Tout les réseaux d’assainissement sont en bon état
à l’exception de celui du centre ville (réseau de la période
coloniale)

A l’exception du réseau de CHEURFA qui est relié a


l’agglomération chef lieu, tous les réseaux des villages déversent
sur des talweg.
Lecture technologique

Cette lecture nous éclairera d’avantage sur les différents systèmes réseaux (circulation urbaine,
le système de transport et les infrastructures technologiques de base vrd ) présents sur la
commune d’IFFLISSEN, de connaitre leurs états de fonction et de servitude. Toutes les
données requises devront être prises en charge lors d’une éventuelle opération d’aménagement.

PDAU d’IFFLISSEN
Ifflissen

• Circulation urbaine

• Les systèmes de transports

• les infrastructures technologiques de base


- Réseau d’assainissement
- AEP
- Réseau d’électricité, téléphone, gaz
1. La circulation urbaine
a. Le réseau routier:
La commune d’IFLISSEN dispose d’un réseau routier et de communication importants, qui font d’elle une
commune bien reliée avec le reste du territoire national.
Traversée par deux axes routiers importants;
la R.N n°24 au Nord, longeant le littoral, reliant la commune ; vers l’Ouest ; avec le chef lieu de la daïra
et vers l’Est avec la commune d’Azzefoun et la wilaya de Bejaïa. La R.N n°71 passe au Sud.
Et un réseau de chemins de; wilaya mais aussi de chemins communaux, reliant les différentes localités
(PDAU d’IFFLISSEN)
SIDI KHALED Mer Méditerranée
FERRAOUN Vers AZEFFOUN

TAKSEBT RN ° 24
TIMLILINE
CC ° N1 Commune d’AZEFFOUN
CW 252
Vers TIGZIRT,
MIZRANA ISSENADJEN SAHEL
COTIERE
AIT YOUCEF CC ° N2
BOUMAGHIS
Vers TIGZIRT ADHRAR
IHADDADEN

AGOUNI MOUSSI
Commune de TIGZIRT

IMSOUNENE
ROUTE NATIONALE

CHEMIN DE WILAYA

CHEMIN COMMUNAL
Vers AGHRIBS,
RN ° 71 ville nouvelle
LIMITE DE LA COMMUNE

Vers la crête, ville nouvelle Commune de TIMIZART


b. La hiérarchisation des voies:
SIDI KHALED Mer Méditerranée
FERRAOUN Vers AZEFFOUN

TAKSEBT RN ° 24
Commune d’AZEFFOUN
ABECHAR
Vers TIGZIRT,
CW 252
MIZRANA
COTIERE
AIT YOUCEF

Vers TIGZIRT
IHADDADEN

AGOUNI MOUSSI
Commune de TIGZIRT

IMSOUNENE
ROUTE NATIONALE

CHEMIN DE WILAYA

Vers AGHRIBS,
LIMITE DE LA COMMUNE
RN ° 71 ville nouvelle

Vers la crête, ville nouvelle Commune de TIMIZART

- Les voies primaires:

La RN 24: La RN 71: Le chemin de la wilaya n° 252:


D’une longueur d’environ 17 km, elle Elle traverse la commune sur 3 Il représente l’axe principal à travers le
longe le littoral de la limite est à la limite km et assure la liaison avec les territoire de la commune car, à lui seul
ouest de la commune, assurant la liaison communes limitrophes (Tigzirt et dessert la majorité des villages sur une
avec la wilaya d’Alger et la desserte de Aghribs). longueur de 19 km environ.
l’ensemble du littoral.

(PDAU d’IFFLISSEN)
b. La hiérarchisation des voies:

SIDI KHALED Mer Méditerranée


FERRAOUN Vers AZEFFOUN
RN ° 24
TAKSEBT
TIMLILINE
CC ° N1 Commune d’AZEFFOUN
CW 252 ABECHAR
Vers TIGZIRT,
MIZRANA ISSENADJEN SAHEL
COTIERE
AIT YOUCEF
CC ° N2
BOUMAGHIS
Vers TIGZIRT ADHRAR
IHADDADEN

AGOUNI MOUSSI
Commune de TIGZIRT

ROUTE NATIONALE IMSOUNENE

CHEMIN DE WILAYA

CHEMIN COMMUNAL
Vers AGHRIBS,
LIMITE DE LA COMMUNE RN ° 71 ville nouvelle

Vers la crête, ville nouvelle Commune de TIMIZART

- Les voies secondaires:


Les chemins communaux n° 1 et n° 2:
Ils relient les localités (CW n° 252)aux Les autres routes secondaires sont sous forme de;
grandes routes (RN 24 et RN 71), pistes carrossables, pistes agricoles, sentiers… etc.
desservant ainsi les agglomérations qui desservent les agglomérations les plus isolés
secondaires.
(PDAU d’IFFLISSEN)
2. Les systèmes de transport:
En matière de Transport, la commune bénéficie d’une couverture grâce aux promoteurs
privés.
La commune ne dispose ni de Gare Routière ni d’aire de Stationnement.

BOUMAGHIS

CC 1

AGOUNI
MOUSSI
CW 252

TAGUEMOUNT
2. Les infrastructures technologiques de base:
a. Alimentation en eau potable:
• Réseau d’adduction:
La commune d’IFFLISSEN est parmi les cinq (05) communes qui ont bénéficié de l’adduction en
eau potable par le biais de la chaîne intercommunale (M.T.I) dont les forages sont situés dans la
commune de Drâa Ben Khedda.
L’adduction se fait à partir de la station de reprise (SR4) situé sur le territoire de la commune Tigzirt
à environ 400 m d’altitude, l’eau est refoulée vers le réservoir principal 500 m 3 situé à ARBI.
ARBI (PDAU d’IFFLISSEN)

SR 4
a. Alimentation en eau potable:
• Réseau de distribution:
Le réseau de distribution de la commune d’IFFLISSEN est de type maillé qui
se termine en antenne, les diamètres varient de 60 à 200 mm, avec
différents réservoirs existants et mobilisés pour cette tache. (PDAU d’IFFLISSEN)

Mer Méditerranée Vers AZEFFOUN

Commune d’AZEFFOUN
TAKSEBT

Vers TIGZIRT,
MIZRANA
COTIERE ISSENADJEN SAHEL

AIT YOUCEF

BOUMAGHIS
IHADDADEN
ADHRAR

AGOUNI MOUSSI
SR 4

RESERVOIR
À partir de la D’EAU

chaine M.T.I
TAGUEMOUNT STATION DE
Commune de TIGZIRT REPRISE

RESEAU A.E.P
EXISTANT

Vers AGHRIBS, RESEAU A.E.P


Vers la crête, ville nouvelle ville nouvelle EXISTANT NON
OPERATIONNEL

Commune de TIMIZART (PDAU d’IFFLISSEN)


À signaler à IFFLISSEN:

Il est à signaler que les infrastructures citées en dessus sont


réalisées dans le cadre de la chaîne (M.T.I) qui ne
fonctionnent pas depuis Novembre 2001, à cause de
l’insuffisance d’arrivé d’eau à partir de la station (SR4) ,
jusqu'à présent la chaîne est dépourvue d’eau.

(PDAU d’IFFLISSEN)
b. ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES ET
DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES :
Le réseau d’assainissement est de type unitaire, les rejets se font directement dans les cours d’eau sans aucune
épuration préalable. Les dimensions des collecteurs varient de 300-400-500 mm. Au niveau du chef lieu le
rejet se fait vers un bassin de décantation, et au niveau de Icheboubène on retrouve un bassin de filtration.

Vue la configuration topographique du site, le relief accidenté et montagneux de la commune, le drainage des
eaux pluviales se fait naturellement vers les cours d’eau existant. (PDAU d’IFFLISSEN)

Mer Méditerranée
Commune d’AZEFFOUN

ICHEBOUBENE

AGOUNI MOUSSI

Commune de TIGZIRT BASSIN DE


DECANTATION

BASSIN DE
FILTRATION

Commune de TIMIZART
c. Alimentation en énergie électrique:
La commune d’IFLISSEN est reliée au réseau électrique, il couvre presque la
totalité du périmètre.
Des lignes de Moyennes tension alimentant des postes de transformations traversent
le périmètre de la commune, certaines d’entres elles passent au dessus ou à
proximité immédiates des constructions sans que la marge de protection ne soit
respectée. (PDAU d’IFFLISSEN)

Mer Méditerranée
Commune d’AZEFFOUN

LIGNE ELECTRIQUE M.T

LIGNE ELECTRIQUE M.T

LIGNE ELECTRIQUE M.T


AGOUNI MOUSSI

LIGNE ELECTRIQUE M.T


Commune de TIGZIRT LIGNE ELECTRIQUE M.T

Commune de TIMIZART
c. Alimentation en gaz naturel:

La commune d’Ifflissen n’est pas alimentée en gaz naturel, néanmoins


dans programme 2007 de la D.M.I, il a été retenu d’alimenter en
premier lieu (réseau de 45 km) les quatre (04) agglomérations de la
commune : le chef lieu (Agouni Moussi), Iguer N’Salem, Arbi et Ighil
Boussouel.

c. Le réseau téléphonique:

La commune est reliée au réseau téléphonique à partir d’un


central téléphonique d’une capacité de 512 lignes ;
particulièrement le chef lieu, Ait Youcef et Taksebt. En plus
le mobile et le WLL sont disponibles.

(PDAU d’IFFLISSEN)
conclusion

Cette lecture nous a permis de déceler les potentialités mais aussi les déficits de la
commune d’IFFLISSEN en matière de systèmes réseaux.
La problématique retenue c’est qu’IFFLISSEN est une commune qui possède des
potentialités à promouvoir et à mettre en avant tel que le tourisme, mise a part
d’autre potentialités que la commune peut aussi développer.

Mais on constate que les investissements les plus importants sont consacrés pour
régler les contraintes de développement qui sont; le manque significatif d’eau et
l’insuffisance d’alimentation en énergie électrique, chose primordiale pour les
habitants de la commune
Lecture technologique

Cette lecture nous éclairera d’avantage sur les différents systèmes réseaux (circulation urbaine,
le système de transport et les infrastructures technologiques de base vrd ) présents sur la
commune d’AZZEFFOUN, de connaitre leurs états de fonction et de servitude. Toutes les
données requises devront être prises en charge lors d’une éventuelle opération d’aménagement.

PDAU d’IFFLISSEN
Azzefoun

• Circulation urbaine

• Les systèmes de transports

• les infrastructures technologiques de base


• - Réseau d’assainissement
• - AEP
• - Réseau d’électricité, téléphone, gaz
1. La circulation urbaine
a. Le réseau routier :
La commune d’azzeffoun dispose d’un réseau routier et de communication importants,
traversé par la RN 24 au nord, on peux accédé a la ville par la RN73 qui la relie a la ville de
Azzazga.

RN 24
CW 7

RN 73 CC
CI
CW 158

RN 71
b. La hiérarchisation des voies:
- Les voies principales:

La RN24 d’une longueur de 34.5 km


dont 10 km en mauvaise état, relie la
ville d’azzeffoun vers l’est a la ville
de Bejaia et vers l’ouest a la ville de
tigzirt . La RN24

La RN73 d’une longueur de


7 km ou on constate
plusieurs affaissements , cette RN 24
CW 7
dernier relie la ville
d’Azzeffoun a la ville de RN 73
CC
CI
Aghrib et Azzazga CW 158

RN 71
- Les voies secondaires:

On peut accédé aussi a la ville d’azzeffoun par :

CW 78 : Passant par la commune


d’Ait chafaa, reliant la RN24 à la
RN12

CW 158 : d’une longueur de 16 km


et de largeur insuffisante ( – 4,70m)
de chaussée. Relief accidenté. surmise
à de nombreux éboulements cette
dernière relie azzeffoun a akerrou
passant par la foret de Tamgout
Le développement de la commune d’Azzeffoun avec ses 49 agglomérations
passe nécessairement par le développement et l’amélioration de l’infrastructure
routière existante.

Avec le développement du Port d’Azzeffoun et l’entrée en activité de l’unité


d’écloserie et élevage de poissons marins de Mlata , il faut s’attendre à un trafic
intense de poids lourds qui va traverser la ville d’Azzeffoun, et vu la vocation
touristique du littoral et dans un souci de sa protection , il serait judicieux de réfléchir
d’ors et déjà à une déviation de la ville d’Azzeffoun.

Cette déviation aura un double objectif ; celui de désengorger la ville, mais


aussi celui de désenclaver les villages situés dans l’arrière pays .
Transport Maritime :
Le 5 septembre 2002 ,le ministère du transport a engagé une réflexion relative au
transport maritime urbain et suburbain.
En précisant que ce présent mode de transport, doit intéresser toute la cote algérienne ou le
besoins se fait sentir ,une priorité sera accorder a la région algéroise .
Le transport maritime urbain de passagers :

De par les gains de temps et de confort qu'il pourrait offrir aux passagers, il
entraînera sans aucun doute un report d'une bonne partie de la demande
en transport de passagers se déplaçant actuellement sur les axes routiers de
la bande côtière(Tipaza-Tizi-Ouzou) .

Pour mieux comprendre ce nouveau mode de transport il convient d’en aborder :

1. La localisation(choix du site)
2. Les caractéristiques des infrastructures d’accueil (actuellement ou a
créer ).
1. Choix des sites :
Le littoral de la région centre compte plus de 350 km de côtes où sont implantées des
infrastructures portuaires et autres sites naturels .
Ces derniers peuvent rapidement accueillir les navires affectés à ce type de transport.

Les infrastructures portuaires pouvant recevoir les navires de transport de voyageurs sont :

Wilaya de Tipaza: Wilaya d’Alger : Wilaya de Boumerdes : Wilaya de Tizi-Ouzou


 Tipaza.  Alger.  Rocher noir.  Azeffoun.
 Cherchell.  Tamenfoust.  Zemmouri el bahri.
 Khemisti.  El djemila.  Dellys.
 Gouraya.  Sidi fredj.
2. Caractéristiques des infrastructures d’accueil :
Chaque site sera doter d’infrastructures d’accueil qui prendront en charge les
passagers a l’embarquement et au débarquement.
Ces infrastructures doivent répondre aux critères suivants:
 ACCESSIBILITÉ :
La station doit être accessible par route aux passagers qui pourront ainsi,
rejoindre le centre urbain le plus proche sans difficulté. Les quais
d'embarquement doivent être accessibles aux passagers à mobilité réduite.

 INTER-MODALITÉ :
Existence de stations ou arrêts de bus à proximité de la station. A défaut, s'assurer
de la disponibilité d'espace pouvant être aménagé ultérieurement à cet effet.

 COMMODITÉ :
en fonction de la superficie et l'importance de la station, les infrastructures
doivent répondre à un minimum requis de commodité.

 SÉCURITÉ :
La circulation des passagers doit être canalisée de manière à les protéger des
éventuels accidents.
2. Les infrastructures technologiques de base:
a. Alimentation en eau potable:

L’oued SIDI-KHELIFA constitue un immense réservoir d’eau pour les communes


d’AZEFFOUN et AIT CHAFFAA, 06 forages sont réalisés dans cet Oued pour alimenter la
commune. Malgré cela, le taux d’alimentation est de 53,33 % , soit une volume globale
consommé de 1290 m3/J , ce qui nous donne une dotation réelle de 80 L/J/hab au lieu de
150 L/J/hab
Des efforts ont été entrepris par le secteur de l’hydraulique ces dernières années,
notamment par le rajout de 02 forages et 08 réservoirs de stockage .

La partie Ouest de la commune constituée par les villages de OUMADENE, Ait Si YAHIA
et Ait REHOUNA est alimenté par la chaîne de TIMIZART ; le réseau de distribution est
défectueux et une réhabilitation de celui-ci est programmée par la D.H.W , donc
l’Alimentation se fait actuellement par un captage de source situé notamment au niveau du
village IHNOUCHENE , en attendant la mise en service du barrage de TAKSEBT qui
alimentera la chaîne de TIMIZART.
Infrastructure technologique de base:
Alimentation en eau potable (AEP):

réservoirs et conduite AEP


conduite de refoulement

Rappelons aussi que 02 barrages sont projetés dans la commune , il s’agit du barrage
ISSOUMATENE d’une capacité de 21 hm3 et le barrage de SIDI-KHELIFA d’une
capacité de 150 hm3.
b. Assainissement:
Le taux de raccordement aux réseaux des eaux usée dans la ville de azzeffoun est de
30%
La charge organique polluante est estimée à 353T/an et le lieu de rejet est Oued TIFREST

Les villages de azzeffoun sont « assaini » sur auto-financement des villageois, sans
étude et les rejets se faisant dans les Talwegs et Oueds sans décantation.

Réseaux d’assainissement
Assainissement:

Réseaux d’Assainissement:
c. Alimentation en énergie électrique et gaz naturel:
La commune d’Azeffoun à l’instar de tout le littoral de la Wilaya du TIZI-
OUZOU se caractérise par l’absence du réseau gaz naturel .
Le taux de branchement en électricité de la commune d’Azzeffoun est de 84 %.

Lignes électriques
conclusion

Cette lecture nous a permis de connaitre les potentialités de ces trois communes;
TIGZIRT, AZZEFFOUN, IFFLISSEN, en ce qui concerne les systèmes de réseaux
(circulation urbaine, systèmes de transport, infrastructures de base…) aussi de
déceler les lacunes qui bloquent leurs développements.
On constate que TIGZIRT, AZZEFFOUN et IFFLISSEN manquent cruellement
d’infrastructures technologiques; parfois même inexistantes et quand ce n’est pas le
cas elles sont dans un état défectueux qui ne remplit pas la demande des usagers

Dans ce cas il est primordial d’apporter au plus vite des solutions afin de dépasser ce
déficit d’infrastructures technologique pour pouvoir ensuite se consacrer au
développement du domaine touristique.
Vocation et identité du site :
Riche de son patrimoine historique et de ses paysages naturels le site avec ses
trois communes qui sont : Tigzirt, Iflissen et Azeffoun, possède
incontestablement d’immenses potentialités touristiques qui méritent d’être
exploitées.
Cette richesse historique et la beauté naturelle du site constituent en effet des
atouts majeurs de cette région à vocation touristique qu’il convient de
promouvoir et de valoriser.
TIGZIRT
Problématique Générale :
Concernant la ville de Tigzirt nous avons pu tiré a travers les différents lectures
qu’on viens de vous présentez les problématiques suivantes :
 Comment atténuer la rupture entre le tissu colonial et les divers
extension qu’a connu la ville?
 Comment éviter la détérioration de son patrimoine historique et
architectural? (Perte de l’identité)
 Comment arriver a une intégration entre le bâtis et le cadre
naturel? (actuellement il fait que le détériorer)
 Comment la rendre animer tout au long de l’année?
 Comment rendre la circulation plus fluide en période estivale?
Schéma de Structure existant :

Tissu Colonial
RN 24

Cité 120 Lotissement


logements Est

CC 1

RN 24
RN 72

ZHUN CC 2
Lotissement Ouest

Carrefour
TIGZIRT :
Délimitation du périmètre d’étude :

Tissu Colonial

Cité 120 Lotissement


logements Est

ZHUN
Lotissement Ouest

Elimination de la ZHUN du périmètre


d’étude, cette dernière entre dans une
politique d’habitat collective.
AZEFFOUN
Problématique Générale :
Concernant la ville d’Azeffoun nous avons pu tiré a travers les différents lectures
qu’on viens de vous présentez les problématiques suivantes :
 Comment atténuer la rupture entre la ville basse et la ville haute
et celle entre le tissu colonial et les divers extension qu’a connu la ville?
 Comment éviter la détérioration de son patrimoine historique et
architectural? (Perte de l’identité)
 Comment arriver a une intégration entre le bâtis et le cadre
naturel? (actuellement il fait que le détériorer)
 Comment la rendre animer tout au long de l’année?
 Comment rendre la circulation plus fluide en période estivale?
 Comment réconcilier la ville d’Azeffoun avec la mer? (on constate une
rupture).
Schéma de Structure existant :

CW
CC RN 24
RN

CW 158

CC
CC

Carrefour
AZEFFOUN :
Délimitation du périmètre d’étude :

CW
CC RN 24
RN

Elimination de
l’extension Sud du
CW 158 périmètre d’étude,
cette dernière est en
cours de réalisation.
CC
CC

Extension
Sud
IFLISSEN
Problématique Générale :
Concernant la ville d’Agouni Moussi nous avons pu tiré a travers les différents
lectures qu’on viens de vous présentez les problématiques suivantes :
 Comment renforcer son caractère de chef lieu ou de pole
dominant a l’échelle de la commune?
 Comment passé de son caractère rural a un caractère urbain?
 Comment exploiter son cachet touristique?
 Comment éviter la détérioration de son patrimoine historique et
architectural? (Perte de l’identité)
 Comment arriver a une intégration entre le bâtis et le cadre
naturel? (actuellement il fait que le détériorer)
Schéma de Structure existant :
BOUMAGHIS

CC 1

AGOUNI
MOUSSI
CW 252

TAGUEMOUNT

Carrefour
IFLISSEN :
Délimitation du périmètre d’étude :

RN 24

CC1
CC2

CC
CW 252

RN 71

Le périmètre d’étude comprend la zone limiter par les quatre porte urbaine
d’Agouni Moussi , le CC1, le CW 252 et la mer méditerranée.

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