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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE (MESRS)
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DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (DGES)
*************
ECOLE SUPERIEURE DE GESTION D’INFORMATIQUE ET
DES SCIENCES (ESGIS)
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MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION
DE CREDITS ASSOCIES AU DIPLOME DE LICENCE
PROFESSIONNELLE EN SCIENCE ECONOMIQUE ET DE
GESTION
Réalisé par
BOUITY Sidney S. & SALAMI Abdou Mouminou A.
JUIN 2023
ANALYSES ET PERSPECTIVES DE DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES AU PORT DE COTONOU :
CAS DE SAG-LOGISTICS
ENGAGEMENT
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DEDICACE 1
A :
BOUITY Sidney
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DEDICACE 2
A :
iv
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REMERCIEMENTS
Ce mémoire n’a pas été réalisé sans le concours de nombreuses personnes de bonnes volontés
qui n’ont ménagées en aucune manière leur aide. A travers ces lignes, nous adressons nos
remerciements à :
tous ceux dont nous avons omis les noms, qu’ils trouvent ici toutes notre gratitude et
que l’éternel les récompenses pour leurs efforts à notre égard
Nos remerciements vont enfin à tous ceux qui, à divers niveaux, ont participé à la
réalisation de ce modeste travail. Qu’ils trouvent ici l’expressions de notre parfaite
reconnaissance.
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RESUME
A l’instar des autres sociétés de transit au Bénin, le SAG-LOGISTICS BENIN est confronté à
d’importantes difficultés d’ordres organisationnels et surtout relatives aux procédures de
dédouanement des marchandises au port de Cotonou ; d’où la question de recherche « Quels
sont les obstacles qui ralentissent la procédure de dédouanement des marchandises au Port de
Cotonou ? ». Afin de pouvoir résoudre ce problème, nous avons opté une démarche
méthodologique allant de la collecte des données à la formulation d’hypothèses d’une part ; et
d’autre part de l’organisation et de la réalisation des enquêtes pour formuler ces hypothèses.
Manque de professionnalisme des prestations en service en transport sont les obstacles qui
freinent la procédure de dédouanement des marchandises au Port de Cotonou. Nous avons
donné quelques illustrations de ces problèmes puis des approches de solution tels que :
suggérer aux clients de toujours envoyer à temps les documents nécessaires pour la réalisation
des opérations ; suggérer l’augmentation des guichets de manutention, etc. Enfin les
conditions de mise en œuvre.
Mots clés : procédure ; dédouanement ; enlèvement ;
ABSTRACT
Like other transit companies in Benin, SAG-LOGISTICS BENIN is faced with significant
organizational difficulties and especially realing to procedures for customs clearance of goods
at the port of Cotonou and delivery; hence the research question ‘What are the obstacles that
hinder the customs clearance procedure for goods at the Port of Cotonou? In order to be able
to solve this problem, we opted for a methodological approach ranging from the collection of
data to the formulation of hypotheses on the one hand; and on the other hand of the
organization and the realization of the surverey to formulate these hypotheses. Lack of
professionalism in transport services are the obstacles that hinder the customs clearance
procedure for goods at the Port of Cotonou. We have given some illustrations of these
problems and then approaches to solutions such as: suggesting that customers always send
then documents necessary for carrying out the operations on time; suggest increasing handling
counters, etc. Finally the conditions of implémentation.
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SOMMAIRE
INTRODUCTION......................................................................................................................0
CONCLUSION.........................................................................................................................43
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..................................................................................46
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INTRODUCTION
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Cette mondialisation est au cœur de l’Economie béninoise dont la porte océane assure sa
position à plus de 80% du trafic import-export. C’est alors que JACQUE MARCADON
(2008) faisait comprendre que les échanges maritimes sont au cœur du processus de
mondialisation dans son article : « Le transport maritime mondialisé et concept de frontière
virtuel du flux. »
Notons que la voie maritime est la plus compétitive en matière de sa rapidité dans le système ;
sans oublier la voie routière et aérienne
Le Port de Cotonou a ainsi permis au Bénin d’augmenter ses importations que ses
exportations et concourt aux divers auxiliaires qui s’y opèrent : les consignataires, le
commissionnaire agrée en douane, les transitaires et les enleveurs.
Grâce au Port de Cotonou, le Bénin exporte plusieurs produits dont l’acajou, le soja, le coton,
l’ananas et importe surtout les produits congelés, le biscuit, les pagnes et les animaux
sauvages etc.
SAG-LOGISTICS BENIN qui intervient au Port de Cotonou offre ses services en logistique
et en transit.
Compte tenu de la complexité que revêt chacune de ses problématique et compte tenu de la
durée de notre temps de passage dans cette structure, nous ne saurions prétendre aborder tous
ses problèmes et suggérer des solutions dans un mémoire.
En effet, il est d’une importance capitale que les entreprises visent la satisfaction de leurs
clients car à travers celle-ci qu’elles sont qualifiées de performantes. Ainsi le non-respect des
délais de livraison entraîne une perte de clients d’où une chute d’affaire.
Le délai de livraison étant liés aux procédures d’enlèvement des marchandises, nous avons
jugé opportun de formuler notre thème de façon suivant : « Analyse et perspective de la
procédure de dédouanement des marchandises au Port de Cotonou : cas de SAG-
LOGISTICS »
Pour y parvenir, nous avons structuré le présent le travail en trois (03) chapitre que voici :
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Dans cette section, nous avons restitué le cadre de l’étude, l’historique, les activités et les
ressources de SAG-LOGISTICS BENIN.
SAG-LOGISTICS BENIN est une société privée dont le siège est à Cotonou précisément au
quartier Scoa-Gbeto lot 253. Elle est une dynamique société de transit qui, grâce à la
libéralisation des échanges soutenus par la modification évolue et diversifie ses activités en
conciliant service et qualité dans la sous-région notamment au Niger, Burkina-Faso et au
Togo.
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- Le transport
- Le dédouanement
- Le déchargement
- La livraison du produit
Sa vision est :
C. Activités de SAG-LOGISTICS
Ses activités sont :
- Douane
SAG-LOGISTICS BENIN exécute toutes les opérations et formalités administratives de
douanes des marchandises ou biens personnels et à l’arrivée.
- Entrepôt et livraison
SAG-LOGISTICS BENIN effectue le stockage des marchandises dans ses entrepôts et leur
livraison à destination.
- Transit
Quant à l’Import qu’à l’Export, SAG-LOGISTICS BENIN se charge des frais de transit.
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- Déménagement
SAG-LOGISTICS BENIN assure également le déménagement international (tout
continent vers l’Afrique ou l’inverse, du Bénin vers les autres pays de l’Afrique ou
l’inverse).
SAG-LOGISTICS BENIN, a mis en place une organisation structurée et dispose d’un certain
nombre de ressources.
A. Organisation
2. La Direction Générale
A la tête de cette direction, il y a le Président Directeur Général (PDG) qui est régulièrement
informé de l’évolution des activités par le biais des autres directeurs et de l’assistante de
direction. Cette direction a pour but de faire le contrôle, le suivi et de coordonner toutes les
activités. De plus, elle se charge de prendre des décisions suite aux stratégies de gestion de
l’entreprise.
3. La Direction Commerciale
Elle se charge de gagner des clients locaux qui sont en mesure de faire des opérations de
transit grâce à des prospections. Elle élabore des stratégies de fidélisation pour les nouveaux
clients existants.
Elle recueille aussi les plaintes de ses clients et les traite pour un meilleur rendement. La
Direction Commerciale coordonne le service de facturation et de saisie. Elle s’occupe
également de toutes les opérations de transit.
La DMAQ aujourd’hui est composée de trois services à savoir : les relations publiques, le
service clientèle et le trafic international. Cette direction veille sur l’image de l’entreprise et sa
communication. Elle gère également le trafic aérien, maritime et assure l’import et l’export.
Elle est subdivisée en trois parties : le service comptable, le service financier et le service de
recouvrement. Elle gère les fonctions comptables et financières de l’entreprise puis élabore le
budget. C’est cette direction qui autorise les sorties de caisse selon la disponibilité et les
priorités. Elle se charge aussi de la collecte de fonds auprès des gros clients qui ont eu à
bénéficier des services de SAG-LOGISTICS BENIN et qui ont la possibilité d’effectuer le
règlement plus tard.
6. La Direction Logistique
Centre d’intérêt de notre stage, la Direction Logistique est l’une des directions techniques de
SAG-LOGISTICS BENIN. Elle est le centre de toutes les activités de la société.
Pour gagner ses paris, SAG-LOGISTICS BENIN s’appuie entre-autres sur une équipe de plus
de 100 personnes. En effet, pour réaliser les formalités douanières, de dédouanement et la
livraison des marchandises, la société dispose, au service des opérations, d’une vingtaine
d'exploitants et de coursiers.
Du côté administratif, elle a en son sein huit (08) départements associés aux services avec des
cadres compétents qui assurent la bonne marche de l’entreprise.
- 40 agents au Benin ;
- 60 agents au Togo, Burkina Mali et Niger.
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Cadre 10 10
Agents de maitrise 20 20
Ouvriers qualifiés 34 34
SAG-LOGISTICS BENIN a été lancée avec un capital de 50.000.000 FCFA. Aujourd’hui elle
s’est agrandie et est en partenariat avec plusieurs banques de la place telles que : BOA,
ECOBANK. Ce partenariat lui donne l’avantage et la priorité de faire des prêts auprès de ces
banques pour régler les redevances vis-à-vis des fournisseurs et préfinancer les commandes.
Les ressources matérielles dont dispose SAG-LOGISTICS BENIN sont les immobilisations
corporelles. Il s’agit du bâtiment qui abrite le siège, du matériel de transport pour effectuer
certaines livraisons aux gros clients, du bâtiment de stockage ou de dépôt qui constituent un
patrimoine de la société et des matériels informatiques disponibles pour bien servir la
clientèle.
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C’est l’ensemble des facteurs qui influencent l’activité de l’entreprise et sur lesquels elle peut
agi. Ils sont composés de la clientèle, des fournisseurs et des concurrents.
- Les clients
Toute personne qui s’offre ou jouit des prestations de SAG-LOGISTICS BENIN peut être
considérée comme client. Ces derniers sont répartis en deux groupes : ceux qui vivent sur le
territoire national et y réalisent toutes leurs opérations et les non-résidents qui font recours
aux opérations de transit et de la logistique. Cette clientèle peut être regroupée en particuliers,
importateurs, exportateurs et transitaires.
- Les fournisseurs
Ce sont des personnes physiques ou morales qui fournissent des prestations à SAG-
LOGISTICS BENIN. Parmi eux nous pouvons citer :
Les imprimeurs qui sont chargés de fournir les bordereaux, les carnets de reçus et de
tickets et les feuilles pendant le logo de SAG-LOGISTICS BENIN ;
Les décorateurs qui sont chargés d’embellir les locaux et en premier lieu la salle
d’accueil ;
Les garagistes chargés de réparer les véhicules et engins de SAG-LOGISTICS
BENIN ;
Les fournisseurs de produits pétroliers pour l’alimentation des appareils et des
véhicules ;
Les agents d’entretien et de la sécurité qui veillent sur la propreté des locaux et la
sécurité des bâtiments ;
Les fournisseurs des flyers pour l’emballage des colis export ;
Le PAC, le CNCB et la SOBEMAP qui interviennent dans les opérations portuaires,
maritimes et douanières. D’autres fournissent également des prestations et des biens à
la compagnie : SONEB, SBEE, BENIN-TELECOM…
Les fournisseurs se chargent d’approvisionner la structure à divers niveaux. Ils constituent des
opportunités pour l’entreprise en apportant de la valeur ajoutée. De même, ils pourraient
représenter des menaces à SAG-LOGISTICS BENIN si ces fournisseurs n’offrent pas des
produits ou services de qualité ou ne respectent pas les délais de livraison.
- Les concurrents
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Toutes les entreprises qui offrent le même service ou des services similaires sur le marché que
la SAG-LOGISTICS BENIN peuvent être considérées comme concurrentes. A cet effet, on
note, suite à la libération du secteur, l’envahissement du marché par des entreprises aux
ressources exceptionnelles créant ainsi une concurrence très rude, forte et effrénée. Comme
concurrents de la SAG-LOGISTICS BENIN, nous pouvons citer GRIMALDI, MAERSK
line, DELMAS, GROUPE BOLLORE, GETMA…
- Les partenaires
Les partenaires de SAG-LOGISTICS BENIN sont ceux qui lui ont permis d’avoir un
caractère international. La société SAG-LOGISTICS BENIN évolue et mène à bien ses
activités grâce au concours de certains partenaires financiers et maritimes tous rompus à la
tâche. Ce partenariat est d’ailleurs l’un des atouts majeurs de la société. Nous en retenons
entre-autres au sein des partenaires financiers certaines banques de la place dont SGB, BIBE,
BGFI, UBA, DIAMOND BANK. Au nombre des partenaires maritimes nous avons les
compagnies telles que GETMA, DELMAS, MAERSK LINE, MS…
3. Le Macro-environnement de SAG-LOGISTICS
- L’environnement démographique
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- L’environnement technique
L’environnement dans lequel nous vivons est marqué par une foudroyante progression des
technologies et des changements profonds dans de nombreux secteurs d’activités. Le progrès
technologique dans ce domaine peut avoir différents impacts et représenter une opportunité
pour certains secteurs et une menace pour d’autres. C’est pourquoi dans un environnement de
vente comme celui de SAG-LOGISTICS BENIN fortement concurrencé, la technologie
apparaît comme un véritable atout pour se distinguer des concurrents. On peut parler de TIC
et des logiciels de traitement fiables et du développement du réseau de communication. Tout
cela n’est pas sans avantages pour SAG-LOGISTICS BENIN car il peut bénéficier de ces
nouvelles technologies pour faciliter le traitement de certaines tâches.
- L’environnement politico-juridique
L’Etat, par ses lois et règlements, intervient dans l’Economie pour favoriser ou entraver
l’activité de l’entreprise à travers les différentes taxes et impôt. La SAG-LOGISTICS BENIN,
bien qu’étant un armement national, est tenue de respecter ces lois et règlements en vigueur
comme toute autre entreprise. La gestion de SAG-LOGISTICS BENIN est le dédouanement
des marchandises au port de Cotonou ; ce qui concerne son adaptation aux nouvelles données
du marché. Elle évolue à un rythme très lent, ce qui constitue donc pour elle une faiblesse face
à ses concurrents qui réagissent de façon spontanée.
Par ailleurs, la stabilité du corps juridique au Bénin constitue une opportunité car elle
participe à l’amélioration du tissu économique.
- L’environnement économique
L’environnement économique définit le marché qui est identifié non seulement par sa
population, mais également par son pouvoir d’achat.
Celui-ci est fonction des quatre facteurs suivants : le revenu, le prix, l’épargne et le crédit.
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Quand l’activité économique croit, cela entraîne un pouvoir d’achat plus important. Par
conséquent, les populations ont la possibilité de mieux investir.
A cela s’ajoute des difficultés qu’engendrent des réformes mises en œuvre par le
gouvernement béninois telles que le Programme de Vérification des Importations (PVI), le
guichet unique, l’assainissement de la filière cotonnière pour ne citer que celles-là. Cependant
de légères améliorations sont notées au niveau des rémunérations salariales mais ne suffisent
pas pour contenir la hausse des prix impactant le pouvoir d’achat des ménages.
Le but de cette partie est de faire le point des connaissances reçues sur le lieu de stage. Il
s’agit ici de décrire la procédure de dédouanement des marchandises au port et à l’aéroport de
Cotonou et la procédure de livraison mise en place par SAG-LOGISTICS BENIN.
Dès qu’un client prend l’initiative de confier les formalités de dédouanement des
marchandises à SAG-LOGISTICS BENIN et accepte les termes du contrat de prestation, il
fournit les documents nécessaires à l’accomplissent du travail (ordre de transit, facture
fournisseur, connaissement originaux, certificat d’origine, liste de colisages, certificat
phytosanitaire pour certaines marchandises, carte d’importateur ou certificat d’IFU). Au dos
des connaissements originaux, il appose son cachet et ajoute la mention « veuillez délivrer à
l’ordre de : ». On dit qu’il endosse.
Le transitaire à son tour, appose le cachet de la société de transit sur la première page de
l’OBL, si le connaissement est plus d’une page. On dit qu’il acquitte.
Ils débutent dès l’arrivée du navire mais au préalable, le consignataire délivre un AVAN
(Avis d’Arrivé du Navire) à titre d’information au destinataire de la marchandise ou à son
destinataire. Ils consistent à introduire le OBL, le certificat IFU, la lettre de garantie, la carte
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d’importateur du client, le contrat de sortie de conteneur ainsi que les photocopies de la carte
professionnelle et d’identité du transitaire auprès du consignataire pour prendre les factures
d’échanges B/L d’aconage ; ces factures, dès qu’elles sont réglées permettent d’entrer en
possession du BAD ou l’autorisation de dépotage ou de sortie de conteneur.
L’autorisation est ensuite validée dans le système du consignataire pour pouvoir prendre le
numéro ATP (manifeste) ; ce numéro permettra au déclarant d’accomplir sa tâche. Un délai de
franchise est accordé sur l’autorisation de dépotage ou de sortie de conteneur au transitaire
pour le dédouanement de la marchandise. Ce délai expiré entraine un renouvellement de
l’autorisation, ce qui traduit des frais de surestaries à payer au consignataire et de frais de
gardiennage supplémentaire à payer au manutentionnaire. Sur ce renouvellement, est inscrite
la date à laquelle le transitaire estime pouvoir procéder au dédouanement de la marchandise.
- Déclaration et passation
Le transitaire peut procéder à la déclaration si et seulement si les conteneurs ont été Vus A
Quai (VAQ) et pour le savoir il faut introduire le nom du navire, un canevas de temps incluant
la date d’arrivée de ce dernier, le numéro de manifeste et le numéro du ou des conteneurs dans
le système de SEGUB ; si la case est cochée, le transitaire peut procéder à la déclaration.
Depuis l’avènement du gouvernement de son excellence TALON, il faut passer par l’IDI
(Intention D’importation) pour faire un AVD dans le système de BENIN CONTROL dont
l’objectif est d’ajuster le montant de la facture par rapport au prix du marché en cas d’une
diminution ou d’une réduction quelconque. Une fois que l’AVD est validé par BENIN
CONTROL on passe à la déclaration en douane. Ici le déclarant, pour son opération a besoin
du numéro ATP qui lui fut préalablement communiqué par l’échangeur, de la copie de
l’AVD, d’une copie de B/L, de la facture commerciale, du parking list, du certificat
d’assurance si la valeur de la marchandise sur la facture commerciale n’est pas une valeur
CAF et du tarif douanière pour connaitre la nomenclature de la marchandise faisant objet de la
Déclarant. Il était une première déclaration dans le système SYDONIA, cette déclaration est
le DRAFT ou la minute. Ensuite, il dépose le DRAFT au responsable des opérations pour
approbation avant de liquider et de sortir la vraie déclaration et l’envoyer à la douane.
Sur la déclaration, figure le nom de l’inspecteur qui procédera à la liquidation. Notifions qu’il
existe trois (03) circuits parmi lesquels, la déclaration peut passer :
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Le circuit vert : dans ce cas, les D&T ad volorem peuvent être payées directement,
sans que la déclaration ne passe devant un inspecteur ;
Le circuit jaune : la déclaration doit être forcément présentée à l’inspecteur dont le
nom figure sur la déclaration ;
Le circuit rouge : même chose que le précédent.
La déclaration ainsi imprimée est transmise à l’inspecteur chargé de la liquidation. Une fois
les frais relatifs à la liquidation payés, l’inspecteur délivre le Bon A Enlever (BAE). C’est
alors que SEGUB envoie par mail au transitaire le BFU (USN) émis. Sur ce document, sont
énumérés tous les frais émis par les sociétés dont le nom figure sur le BFU (USN).
Dès que les diverses factures sont réglées à la banque, SEGUB envoie le BFU (USN) OK.
Notons que l’annulation de la déclaration (postérieurement au payement de BFU Emis) au
niveau de la douane, n’entraine pas son annulation au niveau de SEGUB. Par conséquent le
payement est consommé et chaque structure émettrice de frais au niveau de BFU entre en
possession de ses fonds. Avec la quittance banque, le passeur en douane retourne chez
l’inspecteur pour prendre les feuilles rouge et verte destinées au déclarant et au transporteur.
La demande de positionnement
Il se fait dans le système du SEGUB. Pour le faire, il faut le(s) numéro(s) TC(s) à embarquer,
le (s) numéro(s) d’identification du transporteur au niveau de SEGUB.
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Ici on fait le jeu : l’autorisation de sortie ou de dépotage qui doit être valable pour une durée
de 48H au moins, l’acconage, le contrat de détention, le BFU OK, la quittance banque, la
déclaration, le connaissement.
Précision que l’enleveur prépare les lettres de voiture que chaque camion. Avec l’autorisation
d’accès au terminal et le BAEM, le camion se présente à l’entrée 5 du port pour les formalités.
L’enleveur se rend sur le terminal avec le(s) camion(s) du post-acheminement.
Dans le cas où le(s) conteneur(s) sont suspecté(s)de contenir de la drogue, alors dès l’arrivée
du navire l’UMCC (Unité Mixte de Contrôle des Conteneurs) demande au client ou à son
mandataire de procéder à une demande de positionnement au niveau du manutentionnaire
pour un dépotage et pour l’inspection de(s) conteneur(s). Dès que l’inspection est faite et qu’il
n’y a aucune irrégularité, l’UMCC délivre une main levée pour que le transitaire puisse
débuter les formalités documentaires.
Formalité de sortie
Les camions étant ainsi chargés, la douane vérifie la conformité des plombs et vise le BFU
OK (valide et apure le BACT dans le système de SEGUB), BENIN CONTROL vérifie et vise
la conformité de l’AVD et de la déclaration. Les agents du port vérifient si la marchandise n’a
pas de stationnement et enfin la sécurité présidentielle contrôle la marchandise pour s’assurer
de la conformité de ce dernier avec la marchandise sur la déclaration.
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Dès que les camions sortent du port, ils sont directement convoyés au lieu convenu par le
client pour la livraison. Arrivés chez ce dernier, les conteneurs sont déplombés et vidés. A la
fin de l’opération de dépotage, l’enleveur remet le bordereau de livraison au client et marque
l’heure de la fin de l’opération.
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Il est question pour nous, dans cette partie, de fixer les objectifs que nous désirons atteindre à
travers la rédaction de ce mémoire, d’identifier les causes possibles, d’élaborer les hypothèses
et de faire la synthèse sur les approches de différents auteurs.
Forces Faiblesses
-Réparation efficient des tâches au niveau des -Indisponibilité d’une technologie de pointe pour la
opérations. gestion des flux d’informations.
-Personnel compétent et professionnel. -Milieu de travail peu favorable à un meilleur
-Diversification du champs d’action de SAG- rendement.
LOGISTICS BENIN. -Dépendance énergétique de l’entreprise
-Niveau élevé de loyauté et d’écoute active à -Absence de programme de renforcement de
l’endroit de leurs clients. capacité des agents
-Contrats de sous-traitance avec des professionnels -Secrétaire de Direction surchargée
de transport routier très faibles et organisés. -Mauvais gestion des aléas du terrain
-Obtention difficile de l’AVD
Opportunités Menaces
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CAS DE SAG-LOGISTICS
1. Justification de l’étude
Avant embarquement et/ou arrivage des navires (Maritimes), les marchandises chargées ou
déchargées sont soumises à des opérations. Au déchargement elles sont sujettes à des
opérations de dédouanement qu’exercent au Port de Cotonou par les Commissionnaires
Agréés en Douane (CAD) ou les transitaires.
Le CAD ou le transitaire apparait le plus souvent ouvert comme un acteur principal en ce sens
qu’il intervient dans les procédures de dédouanement des marchandises ou est en relation avec
vous les acteurs maritimes. Juridiquement, le CAD est un mandataire qui a pour profession de
procéder à l’ensemble des formalités douanières, administratives en vue de la livraison de la
marchandise au client. Le CAD dans l’exercice de ses fonctions au Port de Cotonou rencontre
de difficultés telles que la lenteur dans la délivrance des documents permettant l’enlèvement
des marchandises. En outre, les tracasseries administratives et douanières de toute sorte,
bloquant le fonctionnement correct des procédures de dédouanement des marchandises en
général en rendant la voie béninoise moins compétitive ont poussé les autorités à envisager
des réformes et mesures visant l’opérationnalité dudit système. Tous les problèmes évoqués
constituent des entraves pour l’enlèvement des marchandises au Port de Cotonou et par
conséquent jouent sur la compétitivité de la voie béninoise ; d’où la problématique : Quels
sont les obstacles liés à la procédure de dédouanement des marchandises au Port de
Cotonou ? Pour aborder de long en large cette problématique, nous sommes forcés de trouver
des solutions à trois questions ci-dessous :
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2. Problématique de l’étude
La résolution de la problématique se fera en deux étapes. D’abord une première étape qui
consistera en :
Les objectifs que nous nous sommes fixés sont de deux ordres conformément aux problèmes
identifiés : un objectif général et des objectifs spécifiques.
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CAS DE SAG-LOGISTICS
Pour atteindre cet objectif, nous avons formulé des objectifs spécifiques en fonction des
problèmes spécifiques que nous avons déterminés plus haut. Ces objectifs sont :
Objectif spécifique n°2 : Identifier les problèmes causés par la lenteur du processus des
formalités documentaires.
Une fois les objectifs formulés, nous procèderons à l’élaboration des hypothèses. Le choix des
hypothèses de l’étude se fera sur la base des causes les plus possibles relatives aux problèmes
identifiés.
xxxii
Réalisé par BOUITY Sidney S. & SALAMI Abdou Mouminou A.
ANALYSES ET PERSPECTIVES DE DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES AU PORT DE COTONOU :
CAS DE SAG-LOGISTICS
Suite aux analyses faites sur l’identification de ce problème, nous avons puis dégager trois
(03) causes susceptibles de le justifier :
Le tableau de bord de l’étude nous permettra de faire le récapitulatif des problèmes, tant
général que spécifique, auxquels sont associés les objectifs, les causes ainsi que les
hypothèses formulées.
xxxiii
Réalisé par BOUITY Sidney S. & SALAMI Abdou Mouminou A.
ANALYSES ET PERSPECTIVES DE DEDOUANEMENT DES MARCHANDISES AU PORT DE COTONOU :
CAS DE SAG-LOGISTICS
Toute recherche suppose la maitrise des notions à utiliser dans le domaine concerné. Il est
d’une nécessité impérieuse que nous ayons recours aux études antérieures ayant trait à notre
sujet de recherche pour la présentation de la revue de littérature.
ANALYSER
Selon Larousse édition 2017, le mot Analyser une opération intellectuelle consiste à déposer
un tout en ses éléments constituant et d’en établir les relations. C’est aussi employé dans les
différentes matières. Ces différentes significations ne partagent pas seulement le même nom,
mais sont véritablement des applications particulières d’un concept commun : l’analyse
sémantique qui établit le sens d’une phrase perçu. En littérature, l’Analyse est une méthode
structurée pour étudier une œuvre. En chimie, l’Analyse consiste à déterminer les constituants
d’un produit.
Selon M. Saint-Amans (2016) l’analyse est l’étude détaillé de quelque chose pour en rendre
compte.
En conclusion, dans le cadre de notre étude, la définition de Larousse : le mot analyse est une
opération intellectuelle consistant à décomposer un tout en ses éléments constituants et d’en
établir les relations qui est retenue.
PERSPECTIVE
Selon le dictionnaire Larousse Edition 2017, une perspective est un ensemble d’enlèvements,
de projets ou évolution, devenir de quelque chose qui présente comme probable ou possible ;
éventualité, horizon : la perspective d’une brillante carrière se présentait à lui. C’est aussi à
une vue qu’on a d’un droit déterminé, d’un paysage, d’un ensemble architectural : avoir la
perspective sur les Alpes.
Pour Alain (1921) la perspective est une espérance d’un événement agréable et crainte d’un
événement désagréable.
En conclusion dans le cadre de notre étude, c’est la définition de Larousse : une perspective
est un ensemble d’événement, de projets ou d’évolution, devenir de quelque chose qui se
présente comme probable ou possible ; éventualité horizon qui est retenue.
36
TRANSIT
Selon le dictionnaire Le Robert, le transit situation d’une marchandise qui ne fait que
traverser un lieu et ne paye pas de droits de douane ; passage de franchise.
Pour Nadine VENTURELLI et Patrick MANI dans Momento transport et logistique (2004),
définissent le transit comme étant « le transport des marchandises en suspension des droits et
taxes ou des mesures de contrôle du bureau de douane de départ au bureau de douane
d’arrivée ». Ces deux définitions cadrent bien avec notre sujet.
TRANSITAIRE
DEDOUANEMENT
Le dédouanement est une procédure qui consiste à déclarer à la douane française une
importation ou une exportation de marchandises.
MARCHANDISE
PORT
« Un port est une infrastructure construite par l’homme, située sur le littoral maritime, sur les
berges d’un lac ou sur un cours d’eau, et destinée à accueillir des bateaux et navires » ; un
port peut remplir plusieurs fonctions, mais doit avant tout permettre d’abriter les navires, en
37
Nous pouvons donc dire qu’à travers notre thème : « Analyses et perspectives de la
procédure de dédouanement des marchandises au Port de Cotonou ». Nous voulons
contribuer aux procédures de dédouanement des marchandises.
Les procédures de dédouanement des marchandises au Port de Cotonou sont l’ensemble des
formalités à accomplir au niveau des différents priori comme : la procédure d’obtention de
l’Attestation de Vérification Documentaire (AVD) ; la conduite en Douane, la mise en
Douane et la prise en charge des marchandises et la procédure d’obtention des autorisations,
licences et certificats.
Comme encore sous l’appellation de Retard ou de Remise ou Sursis, le DELAI est avant tout,
le temps accordé pour faire une chose. Ainsi donc, une gestion efficiente de temps dans la
procédure de dédouanement des marchandises.
2. Revue de littérature
Dans nos recherches nous avons constaté que plusieurs auteurs ont abordé ce sujet et ont
donné leurs opinions, sur ce :
Ainsi pour une bonne gestion du temps il : « Il faut que nous arrivions à faire la part des
choses entre le temps de travail, de loisirs et le temps à consacrer à la famille et aux amis. Il
faut ensuite que nous évaluons le temps que nous avons de disponible, lister nos activités et
les objectifs à atteindre nos objectifs, tout en les classant par ordre de priorité et de les caler
dans notre planning, et enfin veiller au respect de ce planning. Il serait également intéressant
d’éviter ce que j’appelle les dévoreurs du temps qui sont : les visites non programmées, les
38
longues discussions au téléphone sur des sujets d’ordre personnel…Se dire à chaque fois,
qu’un objectif non atteint dans le délai est contre-performance latente »
Alors l’une des causes de la baisse d’intérêt pour le corridor béninois est, selon Abdou
Bontianti et Issa Yonlihinza (2004) dans leur mémoire intitulé : « La RN6 : un exemple
d’intégration économique sous régionale et un facteur de désenclavement du Niger », est le
délai élevé d’acheminement des marchandises en transit vers le Niger.
Pour ces acteurs « les délais élevés de livraison des marchandises en transit vers le Niger
expliquent dans une certaine mesure, l’abandon du corridor béninois par les opérateurs
économiques nigériens pour la RN6 (Ghana), où le délai de livraison est moindre ».
En plus de la gestion du temps, il faut une bonne qualité de prestation de service pour qu’une
entreprise soit compétitive.
C’est ainsi que la norme ISO 8402-94 définit la qualité comme suit : « ensemble des
caractéristiques d’une entité qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés et
implicites ».
Pour Jean- Michel Thillier dans Annales des Mines – Réalités INDUSTRIELLES 2015/4
(Novembre 2015), le dédouanement, comme nous l’avons connu déjà dit, a connu une
profonde mutation au cours des trente dernières années sous l’influence de divers facteurs.
Son évolution est loin d’être achevée et elle devra en outre tenir compte du développement
rapide des flux liés au développement de l’e-commerce, qui soulève les problématiques de
traitement logistique et douanier d’envoie en masse et en flux tendus, de fraude fiscale et de
sécurité, ce dernier domaine justifiant plusieurs évolution majeurs (contenues dans le Code de
39
douanes de l’Union européenne) qui sont susceptibles d’impacter les processus logistiques
internationaux du dédouanement.
2. LA METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Nous entendons par méthodologie, le mode de confrontation des idées issus la fois de
l’expérience et de l’imagination, dérivées de l’observation en vue de confirmer, de nuancer ou
de rechercher ces idées de départ. Notre méthodologie se basera sur la définition des
techniques de collecte des données d’une part, et d’autre part sur l’organisation et la
réalisation de nos enquêtes. Elle est donc un élément important pour le travail scientifique et
tiens compte de l’approche théorique et de l’approche empirique.
Dans cette partie, il s’agira pour nous de définir les techniques de collectes des données
auxquelles nous nous sommes référés et qui nous ont permis de faire de nos observations et de
procéder à la vérification des hypothèses émises. Nous pouvons citer :
1. L’observation directe
Elle se définit comme le regard attentif que l’on porte sur un phénomène ou une personne
dans le but de percevoir ou de sentir afin de transcrire. Elle sert à recueillir des informations.
Nous avons donc utilisé notre sens d’observation durant notre stage pour déceler les différents
problèmes de la société.
2. L’enquête
C’est la méthode de collecte des informations par laquelle le chercheur pose des questions à la
population de son étude pour avoir des informations qu’il désire. Nous nous sommes basés
sur l’enquête par entretien pour mener notre recherche : c’est un entretien entre deux
personnes, l’interview et l’interviewé. Cet entretien est conduit et enregistré par l’interviewer.
C’est un outil de communication orale qui permet de recueillir des informations d’une
personne dans le cadre d’une recherche. L’entretien se fait à un nombre restreint de
personnes.
40
3. La recherche documentaire
Elle consiste à rassembler les documents pertinents et procéder à l’analyse de leur contenu,
c’est aussi l’opération par laquelle les documents sont choisis dans un stock à la demande de
l’utilisateur.
L’objectif de l’enquête
Les données à recueillir de cette enquête serviront à informer ou confirmer les hypothèses
élaborées parallèlement aux objectifs que nous nous sommes fixés.
Il s’avère alors nécessaire qu’une cohérence soit observée entre les hypothèses émises et les
données à recueillir.
L’échantillonnage
La méthodologie en matière d’échantillonnage préconise le choix d’un 10 ème de la population
mère. Pour évaluer les conséquences de la lenteur dans les procédures de dédouanement des
marchandises sur les clients, nous nous somme basés sur 121 personnes pour la population
ciblée(N) ; il s’agit des transporteurs, des douaniers, des importateurs, des CAD et les cadres
de SAG-LOGISTICS.
Une population (P) attendue d’une réponse de 50% ; un intervalle de confiance (α) de 95%
avec une marge d’erreur (E) de l’échantillon estimée à 5%. On a eu notre échantillon (n) par
la relation suivante :
( 1+α )2 × P(1−P)× N
n=
(1+α )² × P(1−P)+(N−1)× E ²
Avec :
n = Taille de l’échantillon
La vérification empirique consiste à rassembler les données par les technique citées ci-dessus
à des fins à la fois descriptive et administrative de preuve.
1. La réalisation de l’enquête
Pour la réalisation de l’enquête, nous avons dans un premier temps pris soin de relever la
durée de l’enlèvement des marchandises sur les dossiers déjà bouclés.
Dans un deuxième temps, nous avons élaboré un projet de l’outils de collecte que sont les
guichets d’entretien. Suite à cette étape que nous avons procédé à la réalisation de l’enquête
proprement dite.
Nous avons réalisé une enquête interne à partir d’un guide d’entretien avec les douaniers, les
chauffeurs de la société, l’assistant du responsable de transit et avec le responsable lui-même.
Les résultats de l’enquête nous permettrons d’avoir des informations sur les causes des
problèmes et de confirmer ou d’informer les hypothèses émises.
42
b. La limite de données
La première limite est que nous n’avons pas pu avoir les avis du Directeur d’agence et du
Directeur Administratif et Financier (DAF) sur le sujet. Dans ce cas, il nous aurait manqué
des informations importantes qui auraient peut-être apporté plus d’éléments à notre étude.
Une autre limite est que nous n’avions pas pu interroger tous les clients de la Direction de
transit de SAG-LOGISTICS. Pourtant, cette étude menée aussi à leur niveau nous aurait
permis de faire ressortir d’autres éléments.
43
De notre étude relative au problème n°1 nous avons neuf (09) douaniers, huit (08)
transporteurs et six (06) CAD qui pensent que la complexité des formalités documentaires est
due à l’obtention tardive des documents nécessaires. De même étude, cinq (05) cadres, six
(06) transporteurs et huit (08) douaniers ont affirmés que la complexité des formalités
documentaires est due à l’obtention tardive de l’autorisation de l’AVD ; vingt-trois (23)
douaniers, douze (12) transporteurs, huit (08) CAD et deux (02) importateurs pensent que la
complexité des formalités documentaires est due à la difficulté liée à divers niveau de la
signature du bon à enlever et enfin cinq (05) importateurs pensent que la complexité des
formalités documentaires est due à la lenteur de la connexion douanière.
Des données recueillies, relatives à la complexité des formalités documentaires, nous avons :
Enquête 1
48.91%
25%
21.11%
5.43%
45
3. 48,91% des enquêtes attribuent ce problème aux difficultés liées à divers niveaux de la
signature du bon à enlever
4. 5,43% des enquêtes estiment la lenteur de la connexion de SYDONIA WORD de la
douane
Enquête 1 relative à la complexité des formalités documentaires
De notre étude relative au problème n°2 nous avons vingt (20) transporteurs, douze (12)
douaniers, huit (8) CAD et sept (7) cadres qui pensent que la lenteur de dédouanement des
marchandises est due à l’absence de maitrise des données douaniers et logistique. Alors que
quinze (15) transporteurs, six (6) CAD et quatre (4) cadres pensent que la lenteur de
dédouanement des marchandises est due au choix inapproprié d’un commissaire en douanes.
Pour onze (11) importateurs et neuf (9) transporteurs, la lenteur de dédouanement des
marchandises est due aux difficultés liées à la manutention des marchandises.
Enquête 2
051%
027%
022%
46
PROBLEME SPECIFIQUE 3
1. PRESENTATION DE RESULTATS
En ce qui con concerne le problème n°3 nous avons vingt-deux (22) importateurs, dix-huit
(18) transporteurs, dix (10) cadres et huit (8) douaniers qui pensent que les problèmes liés aux
dédouanement des marchandises qui es due à la tendance de non-conformité des documents.
Alors que douze (22) cadres, huit (8) douaniers, deux (2) CAD et deux (2) importateurs
pensent que les problèmes liés au dédouanement des marchandises qui entraine la non
information de la clientèle.
Des données recueillies, relatives aux problèmes liés au dédouanement des marchandises ;
Enquête 3
063%
037%
47
Etant donné que les difficultés à divers niveaux de la signature du bon à enlever présente le
bâton le plus long du diagramme ; l’hypothèse selon laquelle les difficultés liées à divers
niveaux de la signature du bon à enlever est la base de la complexité des formalités
documentaire se trouve entièrement vérifiée.
De la collecte des données, il a été établi que la lenteur de dédouanement des marchandises
est due, pour ;
48
L’absence de maitrise des données douanier présentent ici le bâton le plus élevé.
Donc l’hypothèse selon laquelle la lenteur du dédouanement des marchandises serait due à
l’absence des maitrises de données douanières.
Suite à l’analyse des données, il est retenu que les problèmes liés au dédouanement des
marchandises son due, pour :
63,04% des agents estiment que ce problème est dû à la non conformités des
documents
36,95% des enquêtes partagent l’idée selon laquelle nous avons la non information de
la clientèle.
Ici le manque des agents estime que ce problème est dû à la non-conformité des documents
présente le bâton le plus élevé soit 63,04% d’où nous pouvons dire que l’hypothèse selon
laquelle les agents estiment que ce problème est dû à la non-conformité des documents
seraient à la base des problèmes liés au dédouanement des marchandises est vérifiée.
2. Etablissement du diagnostic
49
La confirmation de l’hypothèse n°3 nous permet de retenir que les agents estiment le
problème due à la non-conformité des documents ce qui est à la base des problèmes liés au
dédouanement des marchandises.
Cette partie sera consacrée aux diverses illustration et solution que nous suggèrerons par
rapport aux problèmes identifiés, aux conditions de mise en œuvre.
1. ILLUSTRATION
La société SOCAR BENIN importe des véhicules, pièces de rechange, des moteurs de ses
fournisseur MARUTI SUZUKI INDIA LIMITED... Il envoie souvent les dossiers par mail à
la société de transit de SAG-LOGISTICS ; ce dernier tire les documents pour le suivi de la
cargaison une fois les marchandises au port de Cotonou la société SOCAR BENIN envoie à
SAG-LOGISTICS BENIN à la maison de transit les originaux des connaissements (c’est-à-
dire cacheté et signé cela permettra de récupérer la marchandise) c’est avec la carte
d’importateur , le B/L endossé, et ainsi le transitaire peut se rendre chez le consignataire pour
la remise documentaire (CMA CGM, MSC LINE, GRIMADI, MAESRK, BOLLORE…)
Pour ses derniers il faut d’abord faire l’IDI (Intention d’Importation), le transitaire fait la DV
(Déclaration de Valeur) pour soumettre ces derniers en plus d’autre papiers que sont la facture
commerciale, l’assurance, la facture fret… tous en format PDF à BENIN CONTROL et
attend l’AVD. C’est après l’obtention de l’AVD qu’on procède à la déclaration proprement
dite dans la connexion douanière. Si jamais il y’a eu pluie cette connexion devient très lente,
voire introuvable. Des fois, même en absence de la pluie, on note ce même problème ; on ne
sait si c’est saturé d’où la complexité des formalités documentaires avant le dédouanement
des marchandises. Cette complexité sera à la base du retard du paiement des frais
supplémentaires, ce qui est à la base des litiges entre le client et son transitaire ; du retard pour
la livraison des marchandises, ce qui cause souvent la mévente et même les avaries.
50
2. APPROCHE DE SOLUTION
SAG-LOGISTICS BENIN suggère aux clients de toujours faire parvenir à temps les
documents nécessaires pour la réalisation des opérations ;
Il faut mettre en place un système qui se charge lui-même de liquider les déclarations
en absence des douaniers ;
Il faut que l’Etat, plus précisément la douane, opte pour l’augmentation du débit de la
connexion douanière et de trouver des matières nécessaires pour protéger les antennes
contre les eaux.
1. ILLUSTRATION
Après l’autorisation du chef de brigade sur le bon à dédouaner, le douaner peut aller au niveau
du magasin pour le dédouanement proprement dite de la marchandise. Pour fait il se rend au
niveau de la douane située au niveau du magasin concerné pour l’établissement de bon de
sortie, ce ne qu’après cela qu’il peut se rendre chez le magasinier pour lui fournir les
informations nécessaires sur la marchandise. Ce dernier s’en charge, dans un premier temps
de retrouver les documents qui concerne la marchandise et dans le deuxième temps de
chercher la marchandise dans son magasin. Il est à noter cette opération peut prendre des
minutes voir des heures pour le défaut de mal organisation. Ce qui joue négativement sur le
délai de livraison de la livraison de la marchandise au client et rend inefficace le travail du
51
transitaire vis-à-vis de son client. Elle occasionne aussi le retard de certain produit dont
l’usage est impérativement urgent.
2. APPROCHE DE SOLUTION
Ici, la cause première de ce problème est la lenteur des dédouanements des marchandises.
Mais la résolution globale de ce problème impose de résoudre également les deux autres.
Ainsi, il faut :
Dans toute institution, la qualité est indispensable dans tous les domaines. Cette qualité est en
fonction des clients et aussi des parties internes et externes de l’entreprise, ainsi que la prise
en compte des risques de toute nature. La qualité dans le cas de SAG-LOGISTICS BENIN va
jusqu’à la livraison de la marchandise au client dans le délai contractuel. Pour ce faire, il faut
du juste à temps. Cela passe par :
Pour mesurer l’efficacité et le caractère objectif des solutions proposées, il s’avère nécessaire
de prévoir les conditions de leur mise en œuvre.
52
La mise en œuvre des solutions émises par rapport à la complexité des formalités
documentaires permettra de rendre plus compétitif SAG-LOGISTICS BENIN et la douane du
port de Cotonou sur le plan de réalisation des formalités douanières dans leur ensemble. Pour
y parvenir, il faudrait que :
La préoccupation majeure des enleveurs est de pouvoir faire sortir, sans encombre, les
marchandises pour lesquelles les droits et taxes ont été acquittées. Alors cette connexion ne
pourra se faire que si :
La douane et maison de consignation s’acquitte dans les brefs délais les tâches respectifs en
maintenant leur poste de travail.
Quant au magasinier il doit mettre de l’ordre dans les documents d’une part et dans les
marchandises leur poste de travail.
Les conditions liées à la mise en œuvre des solutions de ce problème reposent sur les relations
extérieures qu’entretiennent les autorités de SAG-LOGISTICS BENIN avec les transporteurs
qui se chargent d’assurer la livraison des marchandises aux clients. Ainsi, il faut que les
responsables, notamment celui des opérations assistées par les autres différents responsables
d’équipes :
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Procèdent à des visites périodiques chez les transporteurs pour voir l’état des
camionnettes ;
Encouragent les transporteurs qui assurent la livraison dans le temps escompté en leur
fournissant par exemple plus de marchandises à charger.
54
SAG-LOGISTICS BENIN est une société très dynamique en transit grâce à la libération
des échanges soutenus par la mondialisation qui lui offre l’évolution et la diversification de
ses activités en conciliant service et qualité dans la sous-région. Mais il rencontre d’énormes
difficultés internes comme externe. Nombreux qu’ils sont, nous avons jugés d’analyser et de
voir la perspective de la procédure de dédouanement des marchandises mise en place par cette
société dans le port de Cotonou.
Pour cerner de près tout le contour de ce problème général, nous avons dû identifier trois les
problèmes spécifiques bien pointus que sont :
55
Des hypothèses ont été émises à partir des causes supposées être à la base de ces problèmes le
diagnostic qui en a été fait après la réalisation des enquêtes nous a permis de retenir ce qui
suit :
Les difficultés liées à divers niveaux de la signature des Bon A Dédouaner, explique
l’obtention tardive des formalités documentaires avant le dédouanement des
marchandises ;
L’absence de maitrise des données douaniers est à la base de la lenteur du
dédouanement physique des marchandises ;
Le manque des agents estime que ce problème est dû à la non-conformité des
documents ce qui justifie les problèmes liés au dédouanement des marchandises.
Loin de tous prétention d’avoir épuisé la problématique choisie, il est quand même évident
que la mise en application des approches des solutions donnera des résultats probants qui
permettront d’une part à la société SAG-LOGISTICS BENIN d’accéder à la position de
leader du marché de transit et de la logistique au Benin et d’autre part au port de Cotonou
d’être plus compétitive.
56
57
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. OUVRAGE
3. Jean- Michel Thillier dans Annales des Mines – Réalités INDUSTRIELLES 2015/4
(Novembre 2015)
58
6.Welch, l’ancien PDG de Général Electric cité par Ph. KOTLER, B. DUBOIS, D.
MANCEAU et K. KELLER (2006) « la qualité est la meilleure source de fidélité de la
clientèle, le principal atout vis-à-vis de la concurrence est le seul axe possible pour
présenter la croissance et la rentabilité ».
59
ANNEXES
60
TOTAL 92 100
TOTAL 92 100
QUESTIONNAIRE
Cette enquête entre dans le cadre de la rédaction du mémoire de fin de formation de Mademoiselle
Sidney BOUITY et Monsieur Abdou Mouminou SALAMI en vue de l’obtention d’une licence
professionnelle en Transport et Logistique (TL) à l’Ecole Supérieur de Gestion, d’Informatique et des
Sciences (ESGIS) de Jéricho.
Nous vous prions de bien vouloir nous aider à recueillir les informations nécessaires en remplissant le
présent questionnaire d’enquête.
61
Q1- Quelles sont d’après vous les lacunes observées lors du dédouanement des marchandises au Port
de Cotonou ?
Elevé
Moyen
Faible
Q3- A votre avis, est-ce que ces lacunes observées lors des activités de dédouanement ont une
répercussion négative sur la performance logistique de SAG-LOGISTICS BENIN ?
Oui
Non
Q4- Quels sont d’après vous les facteurs logistiques à mettre en œuvre à SAG-LOGISTICS BENIN
pour éviter les retards lors des activités de dédouanement au Port de Cotonou ?
Facteurs coût
Facteurs qualité
Facteurs délai
Q5- Parmi ces facteurs, lesquels de leur mise en œuvre engendre des retards lors des activités de
dédouanement de SAG-LOGISTICS BENIN au Port de Cotonou ?
Le facteur coût
Le facteur qualité
Le facteur délai
Q6- Quels est selon vous le niveau de non maitrise des facteurs ?
3.Les solutions
62
Q7- Quelles sont d’après vous les solutions logistiques à mettre en œuvre à SAG-LOGISTICS BENIN
pour optimiser la procédure de dédouanement des marchandises au Port de Cotonou ?
Q8- Ces solutions sont-elles pertinentes pour la procédure de dédouanement des marchandises au Port
de Cotonou ?
Oui
Non
63
64
65
66
67
68
69
ENGAGEMENT...........................................................................................................ii
DEDICACE 2............................................................................................................... iv
REMERCIEMENTS......................................................................................................v
RESUME...................................................................................................................... ix
ABSTRACT.................................................................................................................ix
SOMMAIRE.................................................................................................................. x
INTRODUCTION.........................................................................................................0
A. Organisation........................................................................................................6
1. La Direction Générale......................................................................................6
2. La Direction Commerciale...............................................................................6
5. La Direction Logistique....................................................................................7
1. Justification de l’étude....................................................................................19
2. Problématique de l’étude................................................................................19
2. Revue de littérature........................................................................................26
1. L’observation directe......................................................................................28
2. L’enquête........................................................................................................28
3. La recherche documentaire.............................................................................29
1. La réalisation de l’enquête..............................................................................30
1. PRESENTATION DE RESULTATS.............................................................35
2. Etablissement du diagnostic...........................................................................38
1. ILLUSTRATION...........................................................................................38
2. APPROCHE DE SOLUTION........................................................................39
72
1. ILLUSTRATION...........................................................................................40
2. APPROCHE DE SOLUTION........................................................................40
CONCLUSION...........................................................................................................43
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.....................................................................46
ANNEXES..................................................................................................................48
73