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SOMMAIRE

AVANT PROPOS
REMERCIEMEN
T
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Présentation de la structure d’accueil

I- HISTORIQUE ………………………………………………….… 7
II- STATUT JURIDIQUE ………………………………………… 8
III- SITUATION GEOGRAPHIQUE ………………………………. 8
IV- DOMAINES DE COMPETENCES …………………………….. 9
V- FONCTIONNEMENT DE COBAGEC-CI ……………………… 9
VI- IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE …………… ………… 16
VII- L’ORGANISATION DE LA SOCIETE ……………………...… 18
Conclusion partielle

DEUXIEME PARTIE : Phase théorique


Généralité sur le lotissement
I- Procédure de lotissement

TROISIEME PARTIE : Phase pratique


I- Délimitation

1- Reconnaissance du site
2- Choix du matériel
3- Composition de la brigade topographique
4- Planning d’exécution des travaux
5- Mise en place et observation du canevas de la polygonale de base
5-1- Mise en place du canevas de la polygonale de base
1|Page
5-2- Observation du canevas de la polygonale de bas

2|Page
5- Traitement données terrain (travaux bureau)
6 - Rattachement planimétrique
II- Etat des lieu1- Mise en place et observation du canevas de la polygonale

1-1 Mise en place du canevas de lever


1-2- Observation du canevas de lever (planimétrique et altimétrique)
2 - Croquis
3 – Lever de détail
3-1- Définition

3-2- But du levé de détails

4 – Traitement des données

4-1 Extraction des données brutes


4-2- Traitement informatique des données
III- Application du lotissement

1 - Dimensionnement et calcul des coordonnées des sommets des ilots


2- Planning prévisionnel
3- Organisation de la brigade
3-1- Formation des brigades
3-2- Matériel du chantier
3-3- Le piquetage
4- Mode opératoire
5- Abornement

QUATRIEME PARTIE :
BILAN
ANALYSE
CRITIQUE ET SUGGESTION
CONCLUSION
BIBIOGRAPHIE

ANNEXES

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AVANT PROPOS

Dans l’optique de former sa jeunesse directement au métier de l’emploi mais


également de lui permet de se prendre en charge, l’Etat de côte d’Ivoire par le
biais du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a
instauré la formation qualifiante dans les établissements sous sa tutelle. C’est
dans cette vision que s’inscrit le Lycée Professionnel de San-Pedro qui forme les
cadres moyens (BT) et supérieur (BTP) tel que Ecole Spéciale du Bâtiment et
des Travaux Public (ESBTP) Abidjan-Yamoussoukro qui forme au métier du
Génie civil Bâtiment et Topographie.
Cette formation qui dure deux (2) ans est couronnée par un stage en
entreprise après admissibilité.

4|Page
REMERCIEMENTS

La reconnaissance d’un bienfait est une vertu de l’être humain. C’est pourquoi
je me sers de ce document pour manifester mon entière satisfaction et ma
reconnaissance à l’endroit de mes parents, mes instituteurs, mes formateurs et
principalement à tous les responsables de l’Ecole Spéciale du Bâtiment et des
travaux public (ESBTP) Abidjan.
Je remercie particulièrement :
-Mr KOUAKOU N’ZI de m’avoir scolarisé et pour son soutien
-Mr DAO YAYA Directeur Général et fondateur du COBAGEC-CI qui a bien voulu
nous accepter au sein de son entreprise pour finaliser notre diplôme de
technicien, cet homme aimable, que dieu le tout puissant lui accorde sa grâce,
sa bénédiction ainsi que la réussite dans toutes ses entreprises.
-Mr KOUAKOU AUGUSTE mon encadreur technique qui lui est technicien
supérieur Géomètre
-Mr KOLY KONAN LUCAS mon Professeur de Topométrie Générale pour ses
sages conseils
-Mr YAO KOUASSI NIAMBE SERGE mon Professeur de Calculs Topométriques et
Géodésie
-Mr KABLAN SABAIN mon Professeur de Travaux Pratique à l’Ecole
-Mr TOURE ATTEBAN mon Professeur de Génie civil et Rural
En fin nous remercions tout le personnel du CIGC en particuliers

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INTRODUCTION
Dans le souci de former des techniciens supérieurs plus pratiques pour relever
le défi du monde professionnel, le ministère de l’enseignement supérieur et de
la recherche scientifique soumet les étudiants à une série de stage pratique
après leur formation. L’objectif de ces stages est d’amener les étudiants à
parfaire la connaissance théorique apprise en classe par la pratique du terrain.

Ainsi, le stage de fin d’étude que nous élèves techniciens supérieurs Géomètres
admissible au Brevet de Technicien Supérieur (BTS) avons eu à effectuer tourne
autour du thème : APPLICATION DU LOTISSEMENT : CAS DE L’EXTENTION DU
VILLAGE D’AKAKRO (département de sinfra ; sous-préfecture de kouintinfla).
Pour faciliter la compréhension de ce projet, ce document présentera quatre
(4) parties.
Dans la première partie, nous présenterons la structure d’accueil.
La deuxième partie dictera les normes théoriques et administratives pour
aboutir à un bon projet de lotissement, la troisième partie mettra en lumière
l’ensemble des travaux effectués et les résultats obtenus. Enfin, la quatrième
partie intitulée « bilan, analyse, critique et suggestion » conduira à une
réflexion sur l’ensemble des moyens et méthodes mis en œuvre pour atteindre
nos résultats.

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PREMIERE
PARTIE :
PRESENTATION
DE LA STRUCTURE
D’ACCUEIL

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I- HISTORIQUE

Nous constatons que depuis les dernières décennies, l’Etat ivoirien, dans sa
politique de formation emploi, se désengage de plus-en-plus de la vieille
formule qui était de garantir u emploi dans l’administration, à tout Ivoirien qui
sortait de l’université ou des grandes écoles.

Cependant, l’Etat par le biais des structures (la CEPICI) mise en place favorise
et encourage la création d’emplois et de sociétés.

N’entendons-nous pas les autorités hautement placées dire de façon récurrente


que : ‘’ chaque Ivoirien, quel que soit le lieu où il se trouve sur le territoire, doit
d’abord compter sur lui-même en créant la richesse pour lui-même mais pour la
cote d’ivoire ’’.

Le message ayant été bien perçu par la nouvelle génération que nous sommes,
nous voulons donc saisir l’opportunité pour formaliser les idées que nous
pensons ingénieuses et qui peuvent connaitre l’adhésion de ceux qui vont nous
aider à les rendre viables.

A cet effet, nous avions mis tout en œuvre pour mettre en place la société
individuelle COBAGEC-CI (Compagnie de Bâtiment et de Génie Civil en Côte
d’Ivoire) pour participer à l’évolution de notre pays qui exerçait uniquement
dans la prestation de services.

Mais avec la croissance des entreprises, cela a fait naitre une lutte acharnée dont
le but est de se hisser aux meilleurs rangs et de se démarquer ainsi de la
concurrence.

Malheureusement, certaines entreprises ont vu leurs projets échoues suite à de


mauvais choix dans le domaine d’activité. C’est ainsi que la société individuelle
COBAGEC-CI crée en mars 2003 a changé de forme juridique pour devenir une
société à responsabilité limité Uni Personnel (Sarl UP) pour mettre en place un
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capital social pour mieux être crédible devant ses clients et partenaires d’affaires
et aussi accroitre sa part de marché et en fin faire face à la concurrence.

COBAGEC-CI Sarl (Compagnie de Bâtiment et de Génie Civil en Côte


d’Ivoire) a été créé en Juillet 2018 et géré par des Ivoiriens hautement qualifiés
en Génie Civil et

Bâtiment, et en marketing afin d’apporter leur savoir mais aussi faire partager
leur savoir-faire à leur pays dans le domaine du transport et de la logistique,
dans le domaine de l’immobilier.

II- STATUT JURIDIQUE

COBAGEC-CI existait depuis Mars 2003 sous la forme de société individuelle


dénommée COBAGEC-CI.

En date de juillet 2018, la société individuelle COBAGEC-CI s’est transformée


en une société à responsabilité limité (SARL) du droit privé au capital de
1.000.000 FCFA et est enregistrée sous le R.C. N° CI-ABJ-2018-B-17793.

Elle a pour C/C N°1835400W et pour adresse suivante: 23 BP 4996 Abidjan 23.

Elle est au téléphone et cellulaire suivant : 22 00 74 86 / 07 0720 04 64.

III- SITUATION GEOGRAPHIQUE

COBAGEC-CI Sarl avait son siège social situé à Abidjan dans la commune de
Yopougon -Selmer – rue des princes au près du maquis ex monde arabe, dans un
magasin de deux pièces.

A la date de début janvier 2021, elle a désormais dont le siège social situé à
Yopougon Zone Industrielle près de la banque SGBCI.

Elle a toutefois gardé son ancien siège comme bureau technique

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IV- DOMAINES DE COMPETENCES

COBAGEC-CI Sarl est une entreprise compétente dans les domaines inscrites
sur son registre de commerce.

Elle a pour activité principale la construction et le génie civil et pour activité


secondaire le transport et la logistique.

1. Travaux Publics (TP)

 Construction de maison de tout corps


 Lotissement et bornages
 Ouverture des voies
 Bitumage
 Vente de terrains
 Electricité et électrification

2. Transport Logistique (TL)

 Location des matériels de transport


 Location de matériels roulant
 Vente de matériels

V- FONCTIONNEMENT DE COBAGEC-CI TRAVAUX PUBLICS


A COBAGEC-CI Sarl, il existe deux (02) structures indépendantes les unes des
autres mais travaillant ensemble pour l’atteinte des objectifs de la société.

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A- COBAGEC-CI TP
Ce service est chargé de trouver des clients avec lesquels nous
allons signer des contrats dans le domaine immobilier et les travaux
similaires.
 Construction de maison de tout genre
 Lotissement et bornage
 Ouverture des voies
 Reprofilage
 Bitumage
 Vente de terrain
 Electricité et électrification
Ce service est géré par la direction générale Ajointe qui est secondé par
l’assistante de Direction.

B- COBAGEC-CI TRANSPORT LOGISTIQUE


Ce service est chargé de trouver des clients avec lesquels nous allons signer des
contrats de sous-traitance dans les domaines suivants :

 Location de matériel de TP
 Location de matériel roulant
 Vente de matériels
C- LES DIFFERENTES DIRECTIONS DE LA COBAGEC-CI

a- La Direction Générale
Elle est dirigée par un directeur, premier responsable de l’entreprise qui a à sa
charge la gestion quotidienne, la coordination et la supervision de toutes les
activités des différents services.

11 | P a g e
Il veille aussi à l’accomplissement de toutes les tâches de chaque chef de service
et donne son avis sur chaque décision à prendre individuellement.

A cet effet, il est la seule personne signataire des conventions avec les
différentes sociétés.

La direction générale est l’organe exécutif de l’entreprise, elle a pour rôle aussi
de veiller à l’exécution des orientations et des programmes arrêtent par le
conseil d’administration et de coordination des services de COBAGEC-CI
SARL en vue de l’atteinte des objectifs fixés.

b- La Direction Administrative Et Financière


Cette direction est composée de deux (2) grands services essentiels qui sont le
service financier et le service comptabilité.

1- Le service financier
Il gère la trésorerie et le bilan, couvre le service de l’emprunt et du
recouvrement, des créances et des dettes. Il contrôle les produits financiers
provenant des caisses d’exploitation, supervise les activités de COBAGEC-CI.
Sarl et contrôle leurs recettes en collaboration du service informatique. Il
effectue toute analyse financière en élaborant un plan de suivi pour la direction
administrative et financière en vue de donner des idées assez claires sur la
rentabilité, ce service se compose des sections recouvrement, banque et caisse.

 La section recouvrement : elle veille à l’encaissement et au contrôle


des différentes séances à long terme.
 La section banque : elle a pour mission d’effectuer les règlements ;
d’honorer les engagements de COBAGEC-CI. Sarl et de transférer les
fonds à la banque.

12 | P a g e
 La section caisse : elle supervise et contrôle avec la collaboration du
service informatique les recettes des activités de dépôt.

2- Le Service comptabilité
Il s’occupe des activités relatives à la comptabilité générale, de la paie et de la
facturation de l’ensemble de prestations de COBAGEC-CI. Sarl.

En outre il présente et interprète les résultats comptables et financiers sans


oublier l’inventaire permanant, la gestion des stocks, la gestion analytique par
branche d’activité. Il comprend 3 sections qui sont :

 La section tierce (fournisseur et client)


Elle a pour mission de comptabiliser les factures des fournisseurs et des
clients et de mettre en œuvre le processus de décaissement en vue de
régler ces tiers.

 La section immobilisation
Elle est chargée de faire l’état des immobilisations et de passer les
écritures d’amortissement et de cession.

 La section paie, opération diverse et trésorerie


Elle a pour rôle de comptabiliser les opérations liées au salaire du
personnel et des opérations diverses qui ne sont pas directement rattachées
aux achats ventes.

La direction administrative, composée du service de la comptabilité est


chargée de tenir la comptabilité générale et analytique pour une bonne
information de gestion ; gérer la trésorerie et le bilan da COBAGEC-CI
Sarl.

Elle est chargée du contrôle des équilibres financiers à long terme.

13 | P a g e
Elle a pour équilibres mission aussi d’élaborer le budget d’investissement, de
centraliser tous les documents comptables et de les enregistrer, faire les
recouvrements des clients, de remettre en place une politique budgétaire
d’investissement, de centraliser tous les documents comptables et d’en assurer
son exécution.

Elle assure les activités juridiques et fiscales en privilégiant les aspects de


prévention des conflits et des risques divers, et rechercher les moyens de
financement des investissements et opération de COBAGEC-CI Sarl.

c- La Direction Commerciale Et Marketing

Etant donné que COBAGEC-CI Sarl est une entreprise de prestataire, elle vit en
grande partie de la vente de ses prestations par le biais de son personnel dans ce
service, il définit toutes stratégies commerciales et de communication et les
moyens techniques à déployer pour l’atteinte des objectifs.

Sa mission est entre autres de :

 Défendre l’image de COBAGEC-CI Sarl par une communication


interne et externe de qualité.
 D’obtenir la satisfaction du client par la conception et la mise en
service de produit et service adaptés à ses besoins.
 De promouvoir une information clientèle fiable afin de prévenir les
incertitudes à l’image de COBAGEC-CI Sarl

d- La Direction Informatique
Elle a en charge de :

 La création des logiciels de gestion à commercialiser selon le besoin


du client.
 La maintenance et entretien du matériel informatique.

14 | P a g e
 La création des codes emballages.
 Suivie et entretien des bases de données.
 Achat du matériel informatique
 Codification du matériel informatique.

 Vérification de la tarification de la connexion internet et téléphonique


 Etc.

e- La Direction Logistique Et Technique


Elle a en charge de :

 La gestion de la logistique ;
 Gestion parc auto ;
 Minimiser le cout de la logistique ;
 Gestion des documents administratifs du parc auto
 Etc.

f- La Direction Des Ressources Humaines


Garante de l’administration, elle gère le personnel et leurs dossiers
administratifs depuis le recrutement jusqu’à la sortie de l’entreprise en passant
par la formation. C’est le seul service à être informé, de manière concrète, sur la
vie en entreprise par sa position d’intermédiaire entre la direction générale, le
reste de la personne et les partenaires.

Elle gère aussi les compétences et les connaissances des employés de


l’entreprise. La direction des ressources humaines est chargée du travail du
personnel par catégorie et par département. Elle participe aux départs en retraite
ainsi que les sorties du personnel.

Pour les frais de déplacement, la directrice est chargée de calculer la prime de


transport, maternité, et de congé ainsi que de démissions.
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g- La Direction Juridique
Elle est chargée de défendre la société COBAGEC-CI Sarl en cas de litiges avec
les tierces et de la rupture de contrat non échus pour une cause quelconque. Elle
gère le portefeuille de police d’assurance (en cas de maladie, d’accident etc…).

Concernant la fiscalité, elle oriente la direction générale dans sa prise de


décision afin de lui éviter de tomber sur le cout de la loi et de payer trop
d’impôts.

Elle est chargée aussi de :

 Représenter la société devant les tribunaux


 Répondre à toutes les convocations
 Rédiger les divers contrats juridiques
 Gérer les différents conflits
 Rédiger les protocoles d’accord
 Rédiger les actes de ventes et d’achats
 Rédiger les actes de reconnaissance de dette
 Rédiger les actes d’huissier
 Négociation avec les impôts
 Construction de société
 Etc…

h- L’Assistanat De Direction

Porte d’entrée de l’entreprise, l’assistance de direction communique sur les


différents produits auprès des annonceurs. Bien organisé, elle a en charge :

 Les prises de RDV de l’ensemble des collaborateurs et surtout des


commerciaux ;

16 | P a g e
 Rédige les courriers ;

17 | P a g e
 Fait le phoning ;
 Met à jour les reportant de tous les commerciaux ;
 Distribue les courriers reçus aux services concernés ;
 La gestion de l’emploi du temps du directeur ;
 L’entretien des locaux ;
 Les achats des fournitures du bureau ;
 Règlement des diverses factures ;
 Gestion de la caisse interne de la société ;
 Tenue de la comptabilité caisse.

VI- IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE

NOM DE L’ENTREPRISE : COMPAGNIE DE BATIMENT EN


GENIE

CIVIL DE COTE D’IVOIRE


(COBAGEC-CI)

DOMAINE D’ACIVITE : Prestation de service de tout genre

CAPITAL SOCIAL : 1 000 000 FCFA

SIEGE SOCIAL : ABIDJAN-YOPOUGON

ADRESSE GEOGRAPHIQUE : Yopougon-zone industrielle-SGBCI

ADRESSE POSTALE : 23 BP 4996 ABIDJAN 23

TELEPHONE / FAX : 22 00 74 86 / 07 20 04 64

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EMAIL : cobagetp@outlook.fr

DEBUT DES ACTIVITES : mars 2003

REGISTRE DE COMMERCE : CI-ABJ-2018-B-17793

COMPTE CONTRIBUABLE : 1835400 W

N° CNPS 327958

REGIME D’IMPOSITION : réel simplifié

FORME JURIDIQUE : Sarl

LIEU DE PAYEMENT : Abidjan Yopougon 5

REPRESENTANT LEGAL : DAO YAYA

FONCTION : Directeur général

COMPTE BANCAIRE : CI12101301031284107001

BANQUE : ORABANK

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VII- ORGANIGRAMME DE COBAGEC-CI

DIRECTION
GÉNÉRALE

DIRECTION DIRECTION
COMMERCIALE FINANCIÈRE

ASSISTANAT DE
DIRECTION

DIRECTION DIRECTION DES


RESSOURCES
INFORMATIQUE HUMAINES

DIRECTION DIRECTION
TECHNIQUE ET
JURIDIQUE
LOGISTIQUE

20 | P a g e
Tableau 1 : Les membres de l’entreprise COBAGEC

 Matériels de l’entreprise COBAGECI

- Matériel roulant

Matériel Quantité Fonctions

Transport du Personnel et
Véhicules 02
véhicule de Direction
Transport de bornes et de
Tricycle 01
matériels de chantier

Moto 02 Transport de déplacement


du personnel

Tableau 2 : Les matériels de transport De l’entreprise COBAGEC-CI

- Matériel topographique

Matériel Quantité Fonction


Station Totale 01 Travaux

GPS Différentiel 01 Travaux

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Trépieds 02 Travaux

Niveaux 01 Travaux

Talkie-Walkie 02
Communication
paires
Tableau 3 : Les appareils de l’entreprise COBAGEC-CI

- Matériel de chantier

Matériel Quantité Fonction

Baudrier 04 Tenue de chantier

04
Bottes Chaussures
Paires
Casques 05 Tenue

Machettes et limes 04 Outils

Pioches et pelles 04 Outils

Moule 02 Confection de bornes

Tableau 4 : Les matériels de chantier du cabinet COBAGEC-CI

- Matériel informatiques

Caractéristiques
Matériel Quantité Fonction Marque
Principales
Ordinateur de Traitement de Core i5
02 HP
Bureau données Ram : 4 GO

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Ordinateur Traitement de Core i3 HP
01
Portable données Ram : 4 GO
Imprimante à jet - Scanner
02 Impression et HP Office
d’encre couleur - Photocopie
scénarisation jet K7612
A4/A3 - Fax
- Impression
Impression A4/A3
Tableau 5 : Les matériels informatique de l’entreprise COBAGEC-CI
- Logiciels

Logiciels Fonction Caractéristiques Principales

AutoCAD DAO / CAO Version 2007 et 2016

Covadis DAO /CAO Version 2004 et 2007

Autogéo DAO / CAO Version 2004

Windows office Traitement de texte Version 2010

World Traitement de texte Version 2013 et 2016

Excel Tableur Version 2013et 2016

ArGis10.0 SIG Version 10.0

NB : Les accessoires du chantier


Tableau 6 : Les logiciels de travail de l’entreprise COBAGEC-CI
Ce sont les matériaux suivant :

 Piquets fer et bois

 Ciment

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 Pot de peinture

Conclusion partielle :

À l’égard de tout ce qui précède, nous pouvons dire que l’entreprise


COBAGEC- CI dispose de matériels de travail performants et d’une équipe de
personnels qualifiés qui travaille en pleine harmonie. Cela assure une bonne
compétitivité et un rendement.

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DEUXIÈME
PARTIE : PHASE
THÉORIQUE

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I – GÉNÉRALITÉ SUR LE LOTISSEMENT

1 – Introduction du phénomène en côte d’Ivoire

La côte d’Ivoire ne connaissait pas le phénomène urbain. L’urbanisation est


donc considérée comme un fait colonial. C’est l’administration coloniale qui a
instauré la parcellisation des terres pour installer les services et son personnel
européens puis créer ensuite des lotissements pour loger la population
africaine venue travailler dans les villes ainsi crées, c’est l’image des différentes
capitales tel que Abidjan avec ses quartiers comme plateau d’un côté et
Treichville de l’autre. Par la suite de nombreuse villes ont été battis sur le
même modèle à travers tout la colonie.

C’est ainsi que toutes les villes de l’intérieur ont dans leur structure de
répondant du plateau et de Treichville.

L’urbanisation en côte d’Ivoire s’est donc développée sur la base de cette


parcellisation.

2 – pourquoi le lotissement

L’être humain rarement seul il appartient à une cellule familiale qui se


développe et se transforme en une communauté de personne ayant des
besoins personnels (santé, nourriture, travail, loisir etc.…)

Cet établissement humain débouche sur la création de campement, village ou


ville selon son importance. Tout cet ensemble crée par un mouvement
démocratique aspire à une organisation qui lui procure une vie harmonieuse et
un environnement saint. Ainsi donc apparait le phénomène d’urbanisation.

L’urbanisation est pour ainsi dire un ensemble de technique et de réflexion


permettant d’aménager l’établissement humain.

Cette organisation recouvre l’habitat d’équipement VRD (Voirie et Réseaux


Divers). Or cet aménagement du territoire commence nécessairement par un
lotissement car certaines infrastructures de grande nécessité ne peuvent être
installé sur des sites non lotis. Ainsi l’administration dans l’inquiétude de
maitriser l’occupation du territoire nationale. De ce fait nous pouvons définir le
lotissement comme tout morcellement volontaire d’une propriété foncière. Ce

26 | P a g e
bien morcelé peut appartenir à l’Etat, à une collectivité, à une entreprise ou à
un particulier.

II – PROCEDURE DE LOTISSEMENT

En côte d’Ivoire, les opérations liées au lotissement sont traitées par les
services du ministère en charge de la construction et de l’urbanisme ;
notamment la Direction de l’urbanisme et la Direction de topographie et de la
cartographie. Ces deux directions ont en charge le contrôle de la production
des terrains urbains aménagés ou non aménagés. Ce contrôle permet
d’intégrer le projet de lotissement dans un cadre global fixé par des plans
d’urbanisme à petite échelle. Malheureusement, la capacité de ces directions
en termes de personnel technique, d’équipement et d’organisation ne permet
pas d’accomplir convenablement cette mission.

L’Administration reconnait trois types de lotissement :

- Le lotissement privé ;

- Le lotissement administratif ;

- Le lotissement villageois

La réalisation d’un lotissement s’effectue en deux étapes essentielles :

- L’approbation du projet

- Application du lotissement

1 – L’approbation du projet

 Demande adressée à l’autorité compétente (mairie, préfet, sous-préfet) ;

 Demande de lotissement avec avis probable de l’autorité compétente


(mairie, préfet, sous-préfet) déposée au Ministère de la construction, du
Logement d’Assainissement et de l’urbanisme.

 Accord du Ministère de la construction, du Logement d’Assainissement


et de l’Urbanisme et appel d’offre par l’autorité compétente, pour le
cabinet de géomètre offrant le prix de prestation le moins élevé pour la
réalisation des travaux.

27 | P a g e
 Une convention de travail est contractée par le géomètre retenu et
l’autorité compétente. Elle est portée à la connaissance du Directeur
Général de la Construction et de l’Urbanisme ou son représentant. La
convention définie la nature des travaux ainsi que des documents y
afférents, le délai d’exécution, le montant des travaux et les modalités
de payement.

 Élaboration de l’avant-projet de lotissement.

 Enquête de commodo et incommodo, une fois le projet élaboré


et accepté par le Ministère de la construction, du Logement
d’Assainissement et de l’Urbanisme, il est soumis à une enquête

 Publique de commodo et incommodo, et à l’avis d’une commission mixte


dans laquelle doit siéger le chef du village et trois notabilités du village.
Les collectivités villageoises donnent alors leur point de vue sur l’avant-
projet en proposant des modifications ou en le rejetant. C’est seulement
après l’avis de cette commission que le dossier est transmis au Ministère
de la construction, de Logement d’Assainissement et de l’Urbanisme
pour approbation et élaboration du plan définitif. En ce moment l’avant-
projet (AVP) devient le projet de lotissement.

 Approbation du plan de lotissement, une fois que le dossier est approuvé


par le Ministère de la Construction, de logement d’Assainissement et de
l’Urbanisme et le plan définitif établi, le géomètre procède alors à
l’application du lotissement. Les villageois doivent veiller à ce que le
géomètre ne commence l’application du lotissement avant son
approbation par le Ministère de la Construction de Logement
d’Assainissement et de l’Urbanisme.

2 – Réalisation du lotissement

 Dimensionnement par le cabinet de géomètre expert du plan du


projet approuvé ;

 Implantation des bornes sur le terrain par les cabinets de géomètre


expert ;

28 | P a g e
 Vérification des travaux d’implantation des bornes par la Direction
Régionale de la construction ;

 Confection du dossier technique ;

 Transmission du dossier technique au domaine urbain et au cadastre


pour la prise des actes domaniaux et la sécurisation foncière.

Selon le type de lotissement, certaines tâches peuvent être supprimées dans


la mise en œuvre de la procédure. Par exemple pour réaliser un lotissement
administratif, l’autorité compétente est l’initiateur.

Par ailleurs, malgré cette procédure bien élaborée qui est sensée assurer la
rationalisation de l’organisation de l’occupation de l’espace urbain, l’Etat a du
mal contrôle le secteur de la production des terrains urbains.

C’est donc la phase de réalisation du lotissement qui a fait l’objet de notre


projet.

29 | P a g e
TROISIÈME PARTIE
PHASE PRATIQUE

30 | P a g e
I – DELIMITATION

C’est l’opération qui a pour but de délimiter une propriété afin d’établir un
plan qui définit la contenance et la situation de cette propriété.

1 – La reconnaissance du site

En topographie, la reconnaissance du site c’est le premier contact avec le


terrain. C’est une opération qui consiste à se rendre sur le terrain pour
parcourir la zone à lever et à identifier les éléments visuels, les détails
planimétriques et altimétriques. Cela a pour avantage de prendre connaissance
des difficultés du terrain et de prévoir le matériel adapté pour la réalisation des
travaux. Ainsi, dans notre cas après avoir pris connaissance du sujet, nous nous
sommes rendus sur les lieux pour un premier contact. Cela nous a permis
d’apprécier l’étendue de la zone, de constater les éventuelles difficultés
auxquelles nous pourrions être confrontés et d’assoir une méthode adéquate
de lever.

31 | P a g e
2 – choix du matériel

Le choix du matériel s’est fait en fonction de la précision de levé et de


l’Echelle. Etant donné que l’Echelle du levé est de 1/2000 nous avons opté pour
la station totale. Cependant, pour respecter le délai qui nous a été imposé, le
matériel ci-dessous a été utilisé.

Une station totale TS 06+ leica 02 trépieds 02 cannes et réflecteurs

Chaine de 50m
Marchettes, pioche,
01 talkie-walkie Pelles bottes

32 | P a g e
3- Composition de la brigade topographique

La brigade topographique chargée de l’exécution des travaux est composée :

EQUIPE :

- Chef d’équipe (1)

- Croqueur (1)

- Porte-canne (1)

4- Planning d’exécution des travaux

Le planning d’exécution des travaux est un diagramme utilisé en gestion du


projet. C’est l’un des outils les plus efficaces pour représenter visuellement

la progression des différentes tâches qui constituent le projet. Ainsi le planning


du projet se présent comme suit :

5 – Mise en place et observation du canevas de la polygonale de base

5-1- Mise en place du canevas de la polygonale de base

La polygonale de base constitue l’ossature de la zone à lever. Elle est constituée


de trois (03) grandes étapes :

- Ouverture des layons sur les lignes de la parcelle ;

- Piquetage des différents sommets de la parcelle (un sommet est


matérialisé par un piquet en fer à chaque changement de direction) ;

- Scellage par un massif de ciment des différents piquets aux sommets.

5-2- Observation du canevas de la polygonale de base

L’observation de la polygonale de base se fait dans un premier temps en


planimétrie puis dans un second temps en altimétrie.

5-2-1- Observation planimétrique

33 | P a g e
Cette phase nous a permis de mener deux (02) opérations qui sont les
suivants :

- L’observation angulaire qui est en rapport avec les angles sommets de la


polygonale ;

- L’observation linéaire qui concerne les distances entre les différents


sommets.

5-2-1-1- Observation angulaire

Pour déterminer les angles intérieurs de notre polygonale, nous avons


effectués un cheminement fermé allant de B1 et refermant sur le même point
B1.

5-2-1-2- Observation linéaire

L’observation des distances s’est faite par la mesure directe de longueur.

En effet, à l’aide d’une station totale, nous stationnons sur un sommet de la


polygonale et visons ensuite un autre sommet. La lecture de la distance se fait
directement sur l’écran de l’appareil. Nous parcourons les sommets de la
polygonale de sorte à lire toutes les distances.

5-2-2- Observation altimétrique (Nivellement)

Le nivellement est opération qui permet de déterminer la dénivelée entre deux


(02) points. Ainsi pour déterminer l’altitude des sommets de notre polygonale.
Nous avons procédé par le nivellement direct.

5- Traitement des données (Travaux bureaux)

5-1 Exploitation du carnet d’observations Angulaires et Linéaire

La polygonale comporte vingt-quatre (24) sommets et elle a été observée en


cheminement bouclé.

5-1-1 Mesure d'angle : compensation

 Somme théorique des angles

34 | P a g e
∑ 𝑎th = (n – 2) x 200grades

Avec n : Nombre de sommets

∑ th= (24−2) x200 = 4400gr

 Somme des angles observés

∑ 𝑎obs = 𝑎1 + 𝑎2 + …. + 𝑎n

Avec n : le nombre de sommets.

 Fermeture angulaire

Les mesures angulaires sont entachées d’erreurs dues à l’appareil utilisé et aussi
à l’opérateur. Ainsi pour pouvoir contrôler le travail, il est indispensable pour
nous de commencer les observations sur un gisement connu et de terminer sur le
même gisement. La fermeture angulaire sera donc la différence entre la somme
des angles observés et la somme des angles théoriques, On a :

Fa = ∑ 𝑎obs - ∑ 𝑎th

 La tolérance

T =38 𝝈𝑎√n

Avec n : Nombre de sommets

35 | P a g e
𝝈𝑎 : Écart-type l’appareil utilisé

Si Fa<T alors nous passons à la compensation des angles

5-1-2 Mesure de distances

 Les fermetures planimétriques

Il s’agit ici pour nous de compenser soit les coordonnées X et Y des sommets de
notre polygonale soit les variations des coordonnées ΔX et ΔY.

n n
CXi = - 𝐅 𝐱. ∑ 𝐃𝐢
CYi = - 𝐅 y.∑ 𝐃𝐢
i=1 i=1

et
L L

CXi : Compensation sur Xi

CYi : Compensation sur Yi

Di : Distance i

Avec i : entier naturel allant de 1 à n

L : Longueur totale.
𝐅𝐱. Di
CΔXi = - et CΔYi = -
𝐅𝐲. 𝐃𝐢
∑𝐃𝐢 ∑𝐃𝐢

Donnant ainsi : ∆𝑿𝒊𝒄= ∆𝑿𝒊 + 𝑪𝑿𝒊 et ∆𝒀𝒊𝒄= ∆𝒀𝒊 + 𝑪𝒀𝒊

Ayant ainsi obtenu :∆𝑋𝑖 𝑒𝑡 ∆𝑌𝑖, nous calculons les coordonnées compensées :

36 | P a g e
𝑿𝒊 = 𝑿𝒊+1 + ∆𝑿𝒊𝒄𝒀𝒊 = 𝒀𝒊+1+∆𝒀𝒊𝒄

L’écart de fermeture en X est obtenu en comparant la somme algébrique∑ ∆X à


la différence (Xarr – Xdép).

L’écart de fermeture en Y est obtenu en comparant la somme algébrique ∑∆Y


à la différence (Yarr– Ydép)

Les formules utilisées sont les suivantes :

Fx = ∑ ∆X – (Xarr - Xdép)

Fy = ∑ ∆Y – (Yarr - Ydép)

Fx : Fermeture en X

Fy : Fermeture en Y

 Le résultat

Fp =√𝐅𝐱2 + 𝐅𝐲2

Fp : La fermeture planimétrique

 Erreur longitudinale

37 | P a g e
𝜎L = 𝝈𝒍√𝒏

Avec n : Nombre de côté


𝜎 : Écart-type sur la distance
n : Nombre de sommets

 Erreur transversale

𝜎T = D. 𝜎𝑎rad. √ 𝒏3

Avec D : La distance totale

n : nombre de sommets

𝜎𝑎 : Erreur sur l’angle

 La tolérance

Tp =38 √𝜎𝐋2 + 𝜎𝐓2

𝜎𝐋 : Ecart-type longitudinal
𝜎T : Écart-type transversal
Si Fp<Tp alors nous pouvons passer à la compensation des coordonnées. Dans
le cas contraire nous reprenons tout notre travail pour déceler nos erreurs.

38 | P a g e
 Calcul des coordonnées planimétriques

∆𝐗 = D. SinG∆𝐘 = 𝐃. 𝐂𝐨𝐬𝐆

∆X : Variation en X
∆Y : Variation en Y

5-2 Carnet de Nivellement


En comparant la fermeture(EF) et la tolérance(T) qui se calcul comme suit :

T=8 ∗ a ∗ √2n avec n = nombre de dénivelée


3

α=écart type du cheminement


T=8 ∗ 2 ∗ √2 =
3

On constate que EF˂T, donc on peut compenser :

Z= ht + Dhtangi –hv

 : Écart type de la dénivelée

²=ht²+ hv²+Dh²tangi²+ Dh²i²/ (cosi4)

6 – Rattachement planimétrique

6- 1- Travaux chantiers

L’objectif visé est de déterminer les coordonnées rectangulaire (X ;


Y) des différents sommets de la polygonale à partir d’au moins deux points
connus dans le système cadastral.

39 | P a g e
Pour se faire, nous utiliserons un GPS différentiel en mode RTK. Effet nous
faisons une station libre, nous levons les deux points du cadastre puis deux
points sur notre polygonale dans le système WGS84.

6-2- Travaux bureaux

Ici, il est question d’extrait les données au format txt (texte séparateur
tabulation du PDA du GPS di). Ensuite, nous chargeons le semi de point sur
COVADIS en faisant COVADIS2D → Point topo→ chargement de semi puis
validé par OK, Tout cela dans le fichier DWG de la polygonale. De là maintenant
nous géoréfférençons en faisons COVADIS2D → DIGITALISATION→ RECALAGE
HELMETS puis nous sélectionnons calage par une paire de point, nous
sélectionnons le premier point dans le système local puis nous saisissons les
coordonnées dans le système WGS 84 nous faisons de même pour le deuxième
point et nous validons par la touche entrée, nous nous assurons que les
homothéties et rotation et l’erreur moyenne quadratique EMQ ne sont pas nul
en fin nous validons en cliquant sur l’icône validé. Automatiquement la
polygonale se retrouve sur les points de rattachement et dans le même
système WGS84. On en fera de même pour se retrouve dans le système
cadastral avec cette nouvelle polygonale obtenue dans le système WGS84

II – Etat des lieux

Constituant la première phase de l’opération d’un lotissement, l’état des


lieux se définit comme un ensemble d’opérations topo métriques et
topographiques permettant de connaître la configuration altimétrique et
planimétrique d’un site. Il aboutit à la réalisation d’un plan mettant en exergue
une vue générale du relief. Cette étude précède nécessairement la réalisation
d’un projet de construction, de restructuration, d’implantation, d’ouvrage,
d’assainissement, de lotissement etc.

1- Mis en place et observation du canevas de la polygonale

1-1- Mise en place du canevas de levé

40 | P a g e
Le canevas de levé c’est l’ensemble des points sur la ligne d’opération servant
d’appuis au levé de détails sur le terrain. L’Echelle de levé étant 1/2000, nous
faisons les profils à équidistances de quarante mètre (40m).

1-2- Observation du canevas de levé

L’observation du canevas de levé consiste à faire un levé de détail


planimétrique et altimétrique dans les différents layons.

3- Croquis

Le croquis est une représentation plane et fidèle du terrain levé. Dans le lever
de détail le croquis est une aide précieuse voire indispensable lors du
traitement des données (établissement de plans numérique). Il doit être
parlant c’est-à-dire donner les indications qui vont permettre l’interprétation
du levé. Le croquis doit notamment comporter les informations suivantes :

 Situation du lieu

 La direction du Nord

 La date du croquis (heure : 7h à 17h)

 Les détails et les points levés

3- Levé de détails

3-1 Définition

Le levé est une opération qui consiste à effectuer sur le terrain plusieurs
observation afin d’obtenir les éléments planimétrique et altimétrique
Indispensable à la réalisation d’un plan topographique.

3-2- But du levé de détails

41 | P a g e
Le levé de détails va permettre de mettre en valeur le relief de la zone et faire
ressortir la configuration du terrain ainsi que ses caractéristiques naturelles que
sont :

- Les talus

- Les lignes de crêtes

- Les lignes de talwegs

Ce travail qui a permis de mettre en évidence les zones exploitables du site


nous permettra de positionner les différents lots

4- Traitement des données

4-1- Extraction des données brutes

L’extraction des données brutes est la phase qui consiste à transférer les
données pris sur le terrain à l’aide de l’appareil pour ensuite traiter à
l’ordinateur. Il s’agit de transférer les données du levé contenues dans la
mémoire de l’appareil à l’ordinateur. A l’issue du transfert, l’on obtient un
fichier à l’extension « idx ».

4-2- traitement informatique des données

4-2-1- Les logiciels utilisés

Le but de tout levé topographique est l’établissement d’un plan. Ce plan peut
être physique ou numérique. Mais de nos jours le numérique qui est une étape
intermédiaire reste incontournable puisque la plupart des entreprises sont
équipées d’appareils topographiques de pointes comme les stations totales et
GPS Différentiel…. Au cours de ce projet, les logiciels tels que LEICA GEO
OFFICE, AUTOCAD, COVADIS ont été utilisés.

4-2-2- Autocad

C’est un logiciel de dessin assisté par ordinateur (DAO). Il sert dans


l’interprétation et la conception des plans.

4-2-3- Covadis

42 | P a g e
Le logiciel COVADIS est également un logiciel de dessin assisté par ordinateur,
cependant plus spécialisé dans le domaine des voiries et réseau divers (VRD). Il
permet la conception des projets routiers. Il regroupe de nombreuses fonctions
telles que le filage des courbes de niveau, le tracé de profils en long et en
travers.

 LA POLYGONALE

Figure1: La polygonale

Figure2 : Représentation des semi de points et des TNT

43 | P a g e
Figure 3 : Mise en place du carrelage et des courbes de niveaux

II – APPLICATION DU LOTISSEMENT

L’application du lotissement est l’opération topographique qui consiste à


implanter les bornes qui matérialiserons physiquement les limites de chaque
lot sur le terrain. Pour ce qui est de notre cas nous avons procédé au piquetage
et à l’abornement en tenant compte d’une marge d’erreur sur l’application de
±5 cm. Face aux exigences qui nous sont soumises et pour une meilleure
gestion du temps, nous avons donc convenus d’évaluer la masse d’horaire
maximale que prendra un tel projet lors de sa réalisation en fonction de la
reconnaissance du site que nous avons effectué et le type de ressources
humaines et matériel dont nous disposons. Dans notre cas nous avons utilisé
un théodolite électronique de marque LEICA TS06 pour l’implantation des
sommets des ilots et le morcellement des lots.

1 – Dimensionnement et calcul des coordonnées des sommets d’ilots

C’est l’opération tonométrique qui consiste à déterminer les dimensions des


ilots et les coordonnées (rectangulaire et polaires) de leurs sommets. Pour se
faire il existe deux méthodes, la méthode traditionnelle basé sur le calcul
manuel des coordonnées des points des axes des rues puis grâce à la distance
et le gisement entre ces derniers et les sommets des ilots pour obtenir les
coordonnées de ceux-ci. Il est bon à savoir que cette méthode de nos jours
tente à disparaitre pour faire place à la méthode numérique du fait de sa
complexité dû aux nombreux calculs qui y intervienne susceptible d’entrainer

44 | P a g e
beaucoup d’erreurs et du grand besoin de temps pour aboutir à un résultat
satisfaisant.

Avec l’avènement de l’informatique la méthode numérique fut adoptée car


mieux adapté aux exigences de précision et délais d’exécution des travaux. En
tenant compte des exigences de notre cahier de charge nous avons fait un
choix des plus judicieux d’adopter la deuxième méthode. Ainsi cette méthode
consiste à immatriculer les différents sommets des ilots ainsi que des lots du
plan par le biais du logiciel Autocard.

Traitement sur Autocad

Une fois sur Autocad, nous ouvrons le fichier déjà traité par l’urbaniste, nous
procédons à l’immatriculation des différents sommets d’ilots et lots afin
d’obtenir les coordonner selon les méthodes suivantes :

Pour immatriculer les ilots, d’abord nous gelons les autres calques sauf le
calque ilots

Puis nous sélectionnons l’ilot en question et procédons à l’immatriculation à


l’aide de la commande Covadis 2D→ point topo métrique→ immatriculation
d’entités. En fin nous attribuons un numéro au premier point, la numérotation
des autres points se fait automatiquement.

45 | P a g e
Pour procéder à l’immatriculation des lots, nous gelons les autres calques sauf
celui de lot

Ensuite nous cliquons sur la commande Covadis 2D→ point tonométriques→


immatriculation d’entité, puis attribuer un numéro au premier point et la
numérotation des autres points se font de façon automatique.

46 | P a g e
2 - Planning prévisionnel

Selon l’importance du projet et la précision qu’il requiert nous avons établis la


masse d’horaire de travail comme suite :

 Trois (3) Jours pour les travaux du bureau

 Dix (10) jours pour l’implantation des sommets ilots

 Vingt-quatre (24) jours pour le morcellement des ilots

 Trente (30) Jours pour l’abornement

Le diagramme à la page annexe retrace mieux le volume horaire

3 - Organisation de la brigade

A chaque tache et en fonction de son importance différentes brigades et sont


composée avec des personnes de ressources

 Formation des brigades

- un chef de chantier

47 | P a g e
-un opérateur

- un porte canne

 Matériel du

chantier Une station

totale

Un trépied

Des plans du site

Une canne et un réflecteur

Des marteaux

Des piquets en fer des marchettes

Des stylos

Des plans physiques

Des paires de bottes

Des dabas

Des croisions

Des pioches des jalons

 Le piquetage

Le piquetage est l’opération topographique consistant à implanter des piquets


sur le terrain dans le système UTM (Universel méridien time) selon le plan
d’application. Dans notre cas nous avons effectué notre travail en deux étapes.

La première consiste à implanter les sommets de tous les ilots et la deuxième


consiste au morcellement des ilots ce qui nous a permis de mettre en place une
polygonale de d’implantation.

48 | P a g e
4 – Mode opératoire

49 | P a g e
Station totale

L’implantation à l’aide d’un théodolite électronique consiste à stationner sur


un point (ex : ILOT1B4) connu en coordonnées rectangulaire (X, Y), ensuite
prendre référence sur un autre point (ex : ILOT4B5) lui aussi connu en
coordonnées rectangulaire et ensuite entrer les coordonnées du point

(ILOT1B3, ILOT1B2, ILOT1B1ou ILOT4B6, ILOT4B7) à implanter. La station


donne alors l’angle et la distance entre le point de station et le point à
implanter. Un aide muni d’une canne avec un réflecteur se met dans
l’alignement donné par l’opérateur qui soit lui dit de reculé ou avancé
proportionnellement à la distance définie pour atteindre la distance
nécessaire pour implanter le point en question.

Pour une meilleure compréhension voire référence (ex) dans la partie


annexe illustration théodolite électroniques.

5 – Abornement

Nous remplaçons les piquets en fer par des bornes en utilisant la méthode
du nœud. Nous utilisons des croisions que nous avion étalonné grâce à un fil
soit distant de 0.5m séparé par un nœud de renvier.

D’abord nous enfonçons un premier fer du croisions dans le sol en s’assurant


que le nœud se retrouve sur le pique puis dans le même alignement que le
premier et le piquet, nous enfonçons le second fer.

Tige 1

50 | P a g e
Tige 2

Nœud 1

Piquet en fer enfoui dans le sol


Ensuite un manœuvre fais un trou de dimension légèrement supérieur à celle
de la borne en s’assurant qu’il ne touche pas aux croisions déjà piquer au sol.

51 | P a g e
Ensuite nous plaçons la borne dans le sol tout en s’assurant que la face de la
borne se retrouve dans le layon et le nœud du fil des croisions se retrouvent
dans le point de calage de la borne

Calage et orientation

52 | P a g e
QUATRIEME
PARTIE : BILAN,
ANALYSE,
CRITIQUE ET
SUGGESSION

53 | P a g e
I - BILAN

Au final, (317) lots et (10) équipements dont trois (03) espaces verts,
deux (02) écoles, deux (02) lieux de culte, un (01) centre de santé, un
(01) aire de jeux et un (01) marché ont été implantés dans le
périmètre communal de la ville de sinfra.

II – ANALYSE

A l’issus des travaux qui ont portés essentiellement sur


l’application d’un lotissement, nous venons de voir dans l’ensemble
les opérations effectuées au bureau et sur le terrain lors de
l’opération du lotissement.

Ce stage dans l’entreprise COBAGEC-CI (Compagnie de Bâtiment


et de Génie-Civil en Côte d’Ivoire) a été positif dans le cadre de notre
formation. Ce projet était une occasion de confronter directement les
connaissances acquises à l’école sur le terrain. En effet, nous avons
appris à utiliser certains appareils topographiques tels que la station
totale mécanique et électronique, ainsi que les logiciels topographiques
que nous n’avons pas eu l’occasion d’utiliser pendant notre formation à
l’école. Notre objectif était d’apprendre au maximum sur ce projet de
lotissement, raison pour laquelle il nous a été permis d’intervenir en
tant que porte canne mais aussi opérateur.

III - SUGGESTIONS

Au sein de la structure, le chantier commençait quelque rare fois


à des heures imprévues pour faute de moyen de déplacement et il
fallait beaucoup patienter à la fin des travaux en attente du taxi qui
était à notre disposition. Toutefois, nous tenons à encourager
l’entreprise COBAGEC-CI (Compagnie de Bâtiment et de Génie-Civil en
Côte d’Ivoire) pour sa contribution à notre formation, car il fait son
possible pour que nous puissions exécuter ces différents travaux et que
la collaboration qui règne entre le Directeur et ses employés puissent
durée car c’est cela qui permettra à l’entreprise de prospérer.
Cependant, nous suggérons à l’entreprise de se doter d’un engin de

54 | P a g e
déplacement pour le transport du personnel en fin d’éviter certaines
contraintes et commencer les chantiers un peu plus tôt.

Au niveau de l’école, nous souhaiterons avoir plus de formation sur


les appareils électroniques et d’être réellement former sur des logiciels
en rapport avec notre filière et de disposer des salles d’informatique
pour le bon apprentissage ce qui continuera un atout une qualité pour
les étudiants sur le marché de l’emploi et bien évidement pour les
futurs étudiants de l’école.

Conclusion
Le stage effectué à l’entreprise CIGC (Compagnie de Bâtiment et
de Génie-civil en Côte d’Ivoire) dont le thème est APPLICATION DU
LOTISSEMENT : CAS DE L’EXTENTION DU VILLAGE D’AKAKRO
(département de sinfra : sous-préfecture de kouintinfla), nous a permis
de voir les deux phases du lotissement à savoir phase des calculs
appelée bureau et celle de l’application appelée terrain.

Au cours de cette période j’ai beaucoup appris sur le plan


technique comme le rattachement, état des lieux et le morcellement
qui sont autant d’opération dont j’ignorais les détails de l’exécution. Je
me suis trouvé face à la réalisation concrète des tâches et aux difficultés
associés que ce soit prévues ou inattendues. Enfin, j’ai aussi pu
appréhender le métier de chef de chantier, son travail, ses
responsabilités et les qualités humaines dont il doit disposer.

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ANNEXES

56 | P a g e
TEMPS EN JOURS
70
60
50
40
30
20
10
0

TEMPS EN JOURS

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